Es que une plante peux dépolluer le sol sans impacter
l’environnement
Progressivement, l'homme a appris à utiliser les plantes
pour se nourrir, se vêtir, se soigner ou embellir son cadre de vie. après la terrible catastrophe nucléaire de Tchernobyl où des chercheurs ont observé la repousse naturelle de certains types de plantes. Ils découvrent aujourd'hui qu'elles peuvent aussi l'aider à nettoyer et à restaurer des sites dégradés ou pollués (carrières, mines, sites industriels...).Les végétaux sont capables d'extraire des polluants du sol, bien souvent des métaux lourds. Pour dépolluer le sol il existe une technique la phytoremediation cette technique présente différentes stratégies ,Phytostabilisation, Phytodégradation, photovotilisation
Pour la phytoremediatin on utilise Les plantes
“hyperaccumulatrices”, La phytoremédiation est un ensemble de techniques basées sur l’utilisation des propriétés de certaines plantes - dites hyperaccumulatrices. Ces plantes ont la particularité, non seulement de pouvoir pousser sur des sols contaminés, mais surtout de pouvoir se nourrir de cette pollution.
Grâce à leur système racinaire ( poils absorbants) , elles
aspirent les métaux lourds contenus dans le sol et les stockent dans leurs bres : les feuilles, tiges ou troncs. On retrouve c’est plantes dans certaines zones fi industrielles, par exemple dans le Nord et l’Est de la France dans les anciens bassins miniers.
Phytostabilisation
Le but de la Phytostabilisation est de réduire la mobilité
des polluants pour prévenir leur migration. Les plantes modi ent la forme chimique des polluants en changeant l’environnement du sol (pH, potentiel d’oxydo-réduction) autour de leur racine et dans les zones périphériques des racines et contribuent à l’absorption ou la précipitation des polluants organiques. Elles permettent de maintenir les polluants dans le sol. Des amendements peuvent être utilisés a n d’augmenter les performances de la Phytostabilisation. Ils participent directement à la stabilisation en diminuant la mobilité des polluants, ou en favorisent le développement des plantes en créant les conditions agronomiques nécessaires pour permettre leur croissance et augmenter leur biomasse. On parle alors de phytostabilisation aidée ou assistée. Le choix des amendements dépend des polluants présents sur site. Comme • des amendements biologiques (bactéries, champignons mycorhiziens). La biomasse produite contient peu de polluants et peut être récoltée et valorisée dans le cadre de la lière bois- énergie ou une lière industrielle non alimentaire (compostage, méthanisation, éco-matériaux, gazéi cation, bioraf neries). fi fi fi fi fi fi Phytodegradation
Le but de cette technique est de dégrader certains
contaminants organiques biodisponibles en constituants élémentaires plus simples et moins toxiques à travers l’activité métabolique et donc la production de nombreuses enzymes de certaines plantes.La dégradation peut avoir lieu dans la plante au niveau des parties aériennes, ce qui suppose alors l’adsorption du contaminant au préalable, ou en dehors de la plante via la production d’enzyme extraracinaire (exsudats).
Des amendements peuvent être utilisés sur site a n
d’augmenter les performances de la Phytodégradation, on parle alors de phytodégradation aidée ou assistée.Comme des amendements biologiques (bactéries, champignons mycorhiziens) pour améliorer la capacité de dégradation directe ou pour favoriser le développement et la résistance des plantes. fi La phytovotilisation Certaine plante absorbent des contaminants et les libèrent dans l’atmosphère par la transpiration.le contaminant arrive au niveau des feuilles, est transformé ou dégradé pour crée une substance moins toxique puis est libéré dans l’air
Or cette phytodegardation n’a pas que des avantages
L’un des problèmes majeurs de cette technique est que
nous ne savons pas encore bien ce qu’il est possible de faire de la biomasse végétale polluée.Une fois accumulée dans les parties aériennes, les polluants piégés peuvent être utilisés en chimie (production industrielle ou recherche et développement). L’autre souci est le peu d’espèces connues ef caces dans les techniques de phytoremédiation actuelles. En effet, dans les espèces répertoriées comme hyperaccumulatrices, la majorité sont de petites plantes (du genre Poacea ou Brassicacea par exemple).
Le second problème des plantes plus imposantes
absorbant beaucoup de polluants est la dispersion via le réseau trophique. En effet, les plantes ayant une place primordiale dans le réseau alimentaire, un plant imposant sera une source de nourriture pour beaucoup d’animaux. Ces derniers entraineront via leurs selles et leur décomposition après leur mort, des quantités signi catives de polluants à des distances non négligeables. fi fi