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Travail réalisé par :

-TEBANI MOHAMED REDOUANE


-GUERROUDJ MOHAMED YOUNES
-OUKACI SOFIANE
-SARDI LYDIA RACHA
SECTION : M2 Génie de la Pétrochimie

Traitement
Biologique
des Sols Pollués
Prof : Mme BENOUAG
Année : 2020/2021
SOMMAIRE :

I) Pollution

II) Pollution des sols


- Les causes possibles
- Les conséquences possibles sur la santé

III) Dépollution

IV) Dépollution des sols


- Les traitements actuels

V) Les traitements biologiques


- Techniques de traitements biologiques
- Utilisation des bactéries
- Utilisation des plantes
- Caractéristiques d'un agent biologique de dépollution
efficace
- Enjeux de la dépollution

VI) Résultats de la dépollution

VII) Conclusion
I) Pollution :
La pollution est la destruction ou dégradation d'un écosystème ou de la biosphère par
l'introduction, généralement humaine, d'entités (physiques, chimiques ou biologiques), ou
de radiations altérant le fonctionnement de cet écosystème1. La pollution a des effets
importants sur la santé et la biosphère, comme en témoigne l'exposition aux polluants et
le réchauffement climatique qui transforme le climat de la Terre et son écosystème, en
entraînant l'apparition de maladies inconnues jusqu'alors dans certaines zones
géographiques, des migrations de certaines espèces, voire leur extinction si elles ne peuvent
s'adapter à leur nouvel environnement biophysique.

II) Pollution des sols :


On dit qu’un sol est pollué lorsqu’il contient une concentration anormale de composés
chimiques potentiellement dangereux pour la santé, des plantes ou des animaux. La
contamination se fait alors soit par voie digestive (consommation d’eau polluée par
exemple), ou par voie respiratoire (poussières des sols pollués dans l’atmosphère).

Les causes possibles :


Ce sont la plupart du temps les activités humaines qui sont à l’origine des pollutions des
sols :
I) Les installations industrielles peuvent, dans le cas d’une fuite, d’un accident, ou encore
dans l’abandon d’une usine, provoquer une pollution du site.
II) L’épandage des produits phytosanitaires et les rejets des bâtiments d’élevage, des
exploitations agricoles sont également à l’origine de nombreuses pollutions des sols
(notamment par l’azote et les phosphates), qui vont à leur tour amener la contamination des
eaux de ruissellement, et par la suite les cours d’eaux.
III) Les actions des collectivités territoriales peuvent également être à l’origine d’une
pollution des sols : gestion des décharges et des stations d’épuration, utilisation de produits
phytosanitaires par les services des espaces verts, gestion de jardins partagés, etc.
Des évènements géographiquement éloignés peuvent également produire des pollutions de
sols, qu’il s’agisse d’évènements naturels (les retombées des cendres d’un volcan suite à une
forte éruption par exemple), ou technologiques (retombées radioactives suite à un essai
nucléaire ou une catastrophe, comme lors de l’accident de Tchernobyl).

Les conséquences possibles sur la santé :


L’évaluation des polluants présents dans le sol peut être réalisée par des mesures physiques
ou chimiques (calcul de la concentration de polluants comme le mercure, le cuivre, le plomb,
etc.), ou bien par observation des indicateurs biologiques : biodiversité végétale et animale…
En effet, ces polluants peuvent se retrouver dans l’air (poussières) et dans l’eau, où ils
deviennent dangereux car potentiellement absorbés par les êtres vivants et donc avoir un
impact sur leur santé :
I) Certains métaux lourds et métalloïdes sont connus pour leur pouvoir
neurotoxique ou cancérogène par ingestion et/ou inhalation.
II) Certains hydrocarbures, en particulier le benzène et les hydrocarbures aromatiques
polycycliques (HAP), sont reconnus pour leur effet CMR (cancérigène, mutagène,
reprotoxique). En 2003, les HAP ont été rajoutés aux produits visés par la convention de
Stockholm sur les polluants organiques persistants : ils ont été classés comme produits très
préoccupants pour la santé.
III) Beaucoup de solvants halogénés ou leurs produits de dégradation sont reconnus
comme substances très toxiques, toxiques et nocives, parfois cancérogènes (par exemple le
trichloroéthylène ou le chlorure de vinyle). Ils peuvent causer divers troubles, notamment
neurologiques aigus et chroniques, cutanéo muqueux, hépato-rénaux, cardio-respiratoires et
digestifs.
III) Dépollution :
La dépollution désigne l'élimination des pollutions et des contaminations des milieux
ambiants tels les sols, les nappes phréatiques, les sédiments ou les eaux de surface. Les
enjeux de la dépollution sont souvent financiers1 mais aussi d'intérêt général : protection de
la santé publique et de l'environnement, ou par exemple dans le cas d'un site industriel ou
commercial désaffecté, la réutilisation.

IV) Dépollution des sols :


La dépollution1 des sols consiste principalement à rendre le sol et le sous-sol d'une zone apte
à un nouvel usage industriel ou un usage résidentiel, voire apte à un retour à la nature ou à
un usage agricole, après qu'il a été pollué par une activité ou un accident industriel.
En effet, la présence de polluants dans le sol pose des problèmes de toxicité dès lors que ces
polluants peuvent migrer (sous l'effet de l'écoulement des eaux, de la manipulation de la
terre, de plantations, de l'acidification du milieu...) ; une fois dans la chaîne alimentaire ils
entrent en contact avec l'homme via son alimentation. Par ailleurs, même sans danger
immédiat pour la santé, on peut vouloir dépolluer un site pour protéger les écosystèmes ou
pour le valoriser (en zone constructible par exemple) en réduisant le risque qu'il pourrait
faire courir aux futurs utilisateurs.
Plusieurs grandes méthodes existent pour extraire tout ou partie des polluants d'un sol, ou
pour les y détruire (quand il s'agit de polluants dégradables). Elles dépendent du type de
polluant (hydrocarbures, métaux lourds, produits chimiques divers, etc.) et de la nature du
terrain (perméable ou non, granuleux, présence d'eau, pH, etc.).
Les traitements actuels
Les techniques de traitement des sols pollués se développent rapidement. Elles sont
souvent complexes et représentent un coût non productif pour l'entreprise propriétaire du
site. Le traitement d'un site implique presque toujours la mise en oeuvre de plusieurs
techniques et procédés, simultanément ou successivement. Trois grands types de traitement
sont disponibles :
- les traitements physiques : incinération, confinement (cas de fortes concentrations en
polluant) ; - les traitements chimiques : lavage à l'eau ou extraction par solvant
(principalement sur les matériaux grossiers), oxydation chimique.
- les traitements biologiques : utilisation de la microflore autochtone ou de micro-
organismes allochtones. Tous ces types de traitement peuvent être mis en oeuvre soit in
situ, c'est-à-dire sans excavation des sols, soit sur site après excavation et préparation d'une
aire étanche de traitement ou mise en route d’unité de traitement mobile, soit hors site
dans des unités de traitement ou de stockage de grande capacité.

V) Les traitements biologiques


Les traitements biologiques consistent à utiliser des organismes supérieurs (végétaux) ou
des microorganismes pour dégrader les polluants organiques. Les champignons, les
bactéries, les actinomycètes et les algues sont les principaux micro-organismes des sols. En
général, sous leur action, les polluants organiques sont transformés en molécules de moins
en moins polluantes (en terme de persistance et de toxicité). Les procédés biologiques de
dépollution visent donc à augmenter les capacités de dégradation des micro-organismes des
sols pour accélérer les phénomènes naturels, afin de ramener les quantités de polluant
extractibles en dessous des normes établies. On dispose de deux types de procédés, qui tous
deux mettent en oeuvre principalement des bactéries et des champignons :
la biostimulation (stimulation de l'activité des microorganismes autochtones) et la bio-
augmentation (introduction de micro-organismes allochtones sélectionnés). Ils font appel à
trois types de technologies :
- in situ, seule la biostimulation est possible par aération et/ou par apport d'éléments
nutritifs en milieu aqueux recirculé (les eaux de drainage sont récoltées puis redispersées à
la surface des sols) ;
- sur terres excavées, on met en place des procédés de biostimulation et de bio-
augmentation, les terres sont placées en andains (tertres) confinés dans des tranchées
étanches et on apporte de l'eau, de l'oxygène (accepteur terminal d'électrons), des éléments
nutritifs, des agents surfactants ou foisonnants pour améliorer les transferts de polluants et
de nutriments et éventuellement des micro-organismes sélectionnés ;
- dans des réacteurs en milieu liquide, tous les paramètres sont contrôlés pour une
dépollution d'effluents liquides (lixiviats, boues issues de concentration granulométrique <
50 (um). Cette technologie se prête particulièrement à la bio-augmentation. Les traitements
biologiques sont en plein développement car, d'une part, tous les types de sols industriels
sont traitables par voie biologique ; un tel traitement ne nécessite pas de grosses
infrastructures et il est toujours réalisé sur ou à proximité du site, ce qui évite le transport
coûteux des sols.
A l'issue du traitement, les sols traités sont remis en place. Le traitement biologique ne
génère pas de déchets à stocker. D'autre part, tous les polluants organiques sont bio
transformables sous certaines conditions, mais à plus ou moins long terme. Cependant, un
certain nombre de contraintes sont à prendre en compte lors de l'utilisation de ces
procédés. En premier lieu, il est difficile de garantir le délai d'obtention d'un seuil fixé.
L'estimation de ce délai dépend alors de la nature du sol, du polluant et du rapport du
niveau de pollution au seuil à atteindre. D'autre part, la biotransformation s'arrête à une
concentration asymptotique seuil, limitée par la biodisponibilité du polluant dans le sol
considéré. Seules des techniques physico-chimiques permettent d'atteindre les seuils les
plus bas. En second lieu, une action de traitement biologique nécessite au préalable une
optimisation technico-économique ; il s'agit en effet de déterminer les valeurs des
paramètres de traitement qui permettront de mobiliser un minimum de moyens en un
minimum de temps et de garantir le délai. Cette optimisation implique des essais de
traitement sur des lots identiques aux sols à traiter.

Techniques de traitements biologiques :


C’est-à-dire les techniques qui exploitent les propriétés d’un organisme vivant pour réaliser
l’opération de dépollution. Ce sont des techniques de décontamination (extraction ou
dégradation du contaminant) ou d’assainissement (réduction des risques, c’est-à dire des
impacts sur les récepteurs via un abattement des sources d’exposition, des doses reçues par
les récepteurs ou des organismes présents).
L’organisme vivant utilisé peut être un microorganisme (bactérie, champignon), un végétal
(algue, plante, arbuste, arbre), un végétal complexe formé de l’association symbiotique d’un
champignon et d’une algue, voire un animal (lombric, vers de terre).
Cet organisme vivant agit sur le composé polluant par absorption, accumulation, digestion,
transformation, dégradation, évapotranspiration, etc., pour le rendre moins toxique,
l’extraire, l’immobiliser ou le diluer considérablement.
On considèrera aussi bien les techniques utilisées individuellement, que celles combinées à
un autre procédé qu’il soit physico-chimique, thermique ou biologique. Ainsi, on
s’intéressera aux techniques mise en œuvre de la manière suivante :
- in situ : traitement du sol sur le site même, sans excavation ex : phytoremédiation
- sur site : traitement du sol excavé sur le site même, avant d’être remis en place ex :
bioréacteur
- hors site : traitement du sol qui a été excavé et transporté vers un centre de
dépollution ex : biocentre
 Utilisation des bactéries :

Certaines bactéries ont le pouvoir de dégrader des molécules complexes et d'en tirer ainsi
l'énergie dont elles ont besoin pour vivre.
On les a utilisées pendant des années pour traiter des sols pollués par des solvants chlorés.
Mais on s'est ensuite aperçu que cette technique de traitement microbiologique par
dégradation biologique de certains polluants in situ (éventuellement encouragée par la
maîtrise de paramètres comme l'oxygénation, le degré d'hygrométrie, la température) peut
générer des produits de dégradation (métabolites) plus toxiques et/ou plus mobiles que les
produits initiaux. Ces métabolites ne sont pas les mêmes selon que les conditions de
l'activité microbienne sont aérobies ou anaérobies. Afin de contrôler la production des
métabolites les plus dangereux, on peut passer de l'un à l'autre des modes de
biodégradation lorsque c'est opportun.
- Exemples de correspondances entre polluants et bactéries dépolluantes (Source :
Biodépol'99) :

 Nitrates : Comamonas, Hyphomicrobium


 Phosphates : Acinetobacter, Moraxella
 Pesticides : Enterobacter
 Dioxines : Brevibacterium
 Cyanures : Thiobacillus, Rhizoctonia
 Composés soufrés : Thiobacillus
 caoutchoucs : Sulfolobus, Rhodococcus, Thiobacillus
 Huiles, graisses : Pseudomonas, Xanthomonas, Bacillus
 Hydrocarbures : Acinetobacter, Flavobacterium, Bacillus, Pseudomonas,
Achromobacter, Arthrobacter
 Métaux lourds : Saccharomyces, Rhizopus, Chlorella, Thiobacillus, Zoogloea
 Utilisation des plantes :

De nombreuses plantes sont capables de fixer dans leurs cellules les métaux
lourds, radionucléides, composés organiques polluants et autres produits
indésirables ; certaines plantes produisent des enzymes qui dégradent ces
polluants en des produits moins toxiques ou non toxiques. Elles peuvent
également être accompagnées d'une mycor rhizosphère se chargeant du travail
de fixation et / ou de transformation, dont l'étude visant aux applications à
l'échelle industrielle est en plein essor. Ces propriétés en ont fait des candidates
d'avenir à la dépollution des sols. Les plantes sont aussi sélectionnées selon leur
taille et leur aptitude à faire plonger leurs racines profondément dans le sol, de
manière à atteindre les couches polluées profondes (quelques mètres), et selon le
type de polluant qu'elles sont capables d'emprisonner ainsi.

Caractéristiques d'un agent biologique de dépollution efficace


Les sols pollués sont souvent des écosystèmes dégradés carences en nutriments et à
faible peuplement microbien. Il apparaît alors plus intéressant d'y introduire un ou
plusieurs micro-organismes en quantité importante et qui devront posséder les
caractéristiques suivantes : - aptitude à transformer une large gamme de composés
chimiques : dans le sol les polluants sont sous forme de mélanges. L'agent biologique
devra produire les systèmes enzymatiques capables de catalyser la transformation d'un
grand nombre de substrats xénobiotiques de structures chimiques distinctes.
Ceci implique la multiplicité de systèmes enzymatiques, ou que ceux-ci montrent une
faible spécificité de substrat et soient constitutifs (non induits par la présence du
polluant) ; -forte accessibilité aux polluants : dans les sols les polluants sont
partiellement dissous dans la phase aqueuse ou éventuellement dans la phase gazeuse,
mais aussi à l'état adsorbé sur le complexe organo-minéral du sol, ou encore à l'état
natif. L'agent de dépollution devra être capable d'atteindre le polluant quelle que soit sa
localisation, ce qui implique qu'il possède des systèmes enzymatiques exo- et
intracellulaires ; -forte tolérance aux composés toxiques : beaucoup de polluants
présentent une toxicité intrinsèque élevée. Leurs pouvoirs biocides sont encore
renforcés par les très fortes concentrations présentes sur les sites pollués, ainsi que par
des synergies entre les composés. L'organisme aura pour première mission de âétoxifier
ces polluants pour permettre son action conjointe avec celle de la microflore autochtone
résiduelle ; - possibilité d'hyper production d'un système enzymatique particulièrement
actif vis-à-vis d'une classe de polluants : le caractère généraliste d'un organisme sera
alors complété par une action préférentielle sur une famille de molécules ; - inoculation
et installation facilitées dans les sols : le micro-organisme sera facilement manipulable,
disponible en grande quantité pour la préparation d'inoculum concentrés. Les supports
devront également permettre sélectivement sa croissance et son développement pour
minimiser la compétition et les interactions inhibitrices avec la microflore autochtone
ainsi que la prédation par la microfaune autochtone, au moins au début du processus de
transformation. Dans ce contexte, un groupe de champignons f i - lamenteux paraît très
intéressant, celui des basidiomycètes de la pourriture blanche.
Enjeux de la dépollution :

 Empêcher la diffusion d'un polluant dans l'environnement (la bio-


immobilisation peut y contribuer) et empêcher une aggravation de la situation
par d'éventuelles synergies avec d'autres polluants ou de nouveaux polluants
 D'améliorer la santé publique et la qualité de vie.
 De reconstruire la ville sur elle-même ou sur des friches industrielles pour
limiter la périurbanisation et l'étalement urbain.
 De restaurer et protéger l'environnement, restaurer la trame verte et bleue.
 De restaurer des terres pour les rendre à la nature, l'agriculture ou à
la sylviculture.
 D'améliorer le cadre de vie.
 D'adapter l'état d'un site à un nouvel usage (par exemple : transformer une
friche industrielle en école, hôpital, zone d'habitations...).
VI) Résultats de la dépollution :
Aucune des méthodes présentées ci-dessus ne permet de dépolluer complètement les
sols contaminés par des années de rejets industriels non maîtrisés. En pratique, et pour
obtenir de meilleurs résultats, on combine généralement plusieurs méthodes de façon à
optimiser l'élimination des polluants. Les résultats atteignent ainsi un niveau acceptable
au vu des normes de concentration maximale admises pour les polluants les plus
toxiques et en fonction du nouvel usage envisagé pour le site.
Les terrains, une fois traités, peuvent alors être rendus à un usage non industriel, qui
sera fonction du degré de dépollution atteint. Il n'est plus recherché un retour à l'état du
sol antérieur à la pollution (dépollution totale) en raison du coût excessif de l'opération.
L'objectif est donc fixé en fonction du nouvel usage envisagé sur le site.
VII) Conclusion :
Le traitement biologique regroupe de nombreuses techniques de dépollution des sols et
des eaux souterraines. Certaines engendrent des durées de traitement et des coûts plus
important que d’autres mais toutes sont efficaces en terme de réduction de la
concentration en polluant du sol ou de l’eau traitée. La bio décontamination présente
donc des avantages et des inconvénients. Les avantages: C’est une réelle technologie de
dépollution, détruisant les composés polluants au lieu de les transférer; la
transformation génère généralement comme sous produits finaux du CO2 et de l’eau; Le
traitement est complet, intéressant tous les milieux (eaux, sols, air du sol) et les diverses
phases possible du polluant (liquide, solide, gazeux); en plus lorsque la décontamination
est réalisée in situ, tout le sol est traité en même temps (sol non saturé, aquifère, eau de
la nappe); C’est une des technologies les plus rentables, avec le plus haut rapport
qualité/prix; Son impact médiatique au niveau de l’opinion publique est positif. Les
limitations: Cette technique ne vaut que pour les produits biodégradables et dans les
limites imposées par sa mise en œuvre; Lorsqu’elle est appliquée in situ, il fut que la
perméabilité du sol soit supérieure à 10-6 ms-1; Si la pollution est formée d’un mélange
de polluants, la biodégradation peut être inhibée, certains polluants jouant le rôle de
toxiques pour les micro-organismes; de plus la transformation génère parfois des
métabolites tout aussi toxiques sinon plus et parfois plus stables que le composé
polluant de départ; La durée d’application s’étale généralement sur plusieurs mois, pour
des applications in situ ou sur site.

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