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guide n° 7 Assainissement Durable
Programme AGIRE
Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau
Février 2020
6
Programme d’appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (AGIRE)
Responsables
Pierre Guillibert / Mohammed Elghali Khiyati
Rédaction
Mohammed Elghali Khiyati, Mohammed Benrahma, Farah Elaoufir, Abdelmoumaim Elhaddari, Rachid Rajel,
Hanane Menzou , Equipe Capion Consulting
Lectorat et traduction
Mohammed Elghali Khiyati, Biad Moustpha, Farah Elaoufir, Abdelmoumaim Elhaddari, Rachid Rajel, Hanane
Menzou, Equipe Capion Consulting
Mise en page
Mohammed Elghali Khiyati, Abdelhamid Fanzi, Omar Boulkam (Capion Consulting)
Conception
Abdelhamid Fanzi, Omar Boulkam (Capion Consulting)
Avis de non-responsabilité
Le contenu de ce manuel a été rédigé avec soin. Néanmoins, nous déclinons toute responsabilité quant à la validité,
l’exactitude et l’exhaustivité des informations fournies. Ce catalogue contient des documents provenant de sources
tierces, qui ne sont pas sous le contrôle de la GIZ, et pour lesquels nous déclinons toute responsabilité.
Droits d’auteur
Les producteurs du guide s’inscrivent dans le concept « open-source » pour le développement des capacités.
Les informations qui y figurent sont destinées à un usage non-lucratif, il ne peut donc être vendu.
7
8
Sommaire
1 DONNÉES DE BASE 15
BIBLIOGRAPHIE 92
ANNEXES 95
9
Liste des tableaux
11
12
Introduction
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des actions d’accompagnement et d’assistance que mène le programme maroco-allemand-
suisse « Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau – AGIRE » au profit Ministère de l’Equipement, du Transport, de la
Logistique et de l’Eau (METLE). Ce programme piloté par la GIZ est axé sur plusieurs thématiques, dont les plus concernées par
le guide visent, la promotion de l’assainissement rural, et la réutilisation des eaux usées et des sous-produits de l’assainissement.
Ainsi et pour outiller le Ministère, ses services déconcentrés (Services de l’Eau), et les ABH de référentiels techniques pour réaliser
des installations d’assainissement rural, la GIZ a produit et élaboré des plans types relatifs aux systèmes suivants :
L’élaboration des plans types pour l’exécution des systèmes d’assainissement sus cités, concernera les charges polluantes suivantes:
5EH, 10EH, 20EH, 30EH, et 50EH et portera aussi sur :
• Rédaction de notes et rapports techniques spécifiant les critères de la conception et le dimensionnement des différents
systèmes d’assainissement : en détaillant les calculs hydrauliques, les performances épuratoires de ces différents systèmes,
le dimensionnement et la conception des ouvrages, ouvrages annexes, etc…
• Conception de plans architecturaux et plans d’exécution de ces différents systèmes d’assainissement selon les règles de l’art:
permettant une réalisation aisée des ouvrages et le suivi de l’exécution sur chantier
• L’élaboration de dossiers de Consultation des Entreprises (DCE) type : permettant d’assurer un respect des normes et des
règles d’art
Lors de l’élaboration du guide, le besoin exprimé par les partenaires, s’est orienté, suite aux réunions tenues, et aux ateliers
de concertation, vers le développement d’outils techniques de conception, de dimensionnement et l’élaboration de plans
d’ouvrages spécifiques au programme de Mise à Niveau Environnemental des Ecoles Rurales (PMNEER), piloté par le Ministère
en collaboration avec le Ministère de l’Education. Ce programme qui contribue à améliorer les conditions sanitaires dans les
établissements scolaires porte un intérêt particulier dans les zones rurales à travers la réalisation de blocs sanitaires (latrines) raccordés
à des fosses septiques et puits d’infiltration. Il n’est pas utile de déduire que ce programme vise le confort des élèves et stimule la
création des conditions nécessaires pour encourager et stabiliser l’enseignement primaire dans les écoles, particulièrement pour les
filles. Les réalisations actuelles du programme se limitent aux systèmes de fosses septiques et puits d’infiltration. Le présent guide
vient appuyer la mise en œuvre de ces deux procédés par des données techniques et ouvrir également le champ de l’expertise de
du Ministère à d’autres technologies de l’assainissement durable en milieu rural, particulièrement par les éléments de conception
et de dimensionnement et plans types du digesteur décanteur, tranchées d’infiltration, filtre planté et culture de biomasse.
NB :
Outre les aspects techniques, un outil d’aide à la décision a été également conçu lors de l’élaboration du guide. Celui-ci
permet au lecteur/trice, de faire le choix le plus approprié du système d’assainissement sur la base de critères sélectifs selon les
différentes conditions du terrain possibles et éventuels. Cet outil développé est disponible sur le site http/www.agire-maroc.org
13
1414
1 Données de base
1.1 Charge polluante Tableau 1 : Charges polluantes au milieu rural d’un EH (Source : SDNAL)
D’une manière générale, la typologie des eaux usées domestiques Ecolier externat (avec bain sans douche, sans 1/5 EH
cantine)
des localités rurales marocaines reste très variable et peu connue
du fait de l’absence de réseau d’assainissement permettant des Ecolier avec bain et cantine (sans douche) 1/3 EH
campagnes de caractérisation représentatives. La notion de 1 Elève (internat) 1 EH
l’Equivalent Habitant en milieu rural reste dans ces conditions, 1 employé (directeur, Enseignant, Gardien 1/3 EH
de jour…)
difficile à maitriser.Les ratios unitaires en matière de charge
polluante recommandés par le Schéma Directeur National Peu de données ou de caractérisation sont disponibles sur la
d’Assainissement Liquide (SDNAL), pour des agglomérations charge polluante et l’assainissement liquide des mosquées. En
de taille inférieures à 20 000 hab, se présentent comme suit : guise d’approche et en considérant l’ablution, comme activité
principale de génération d’eaux usées, le guide propose de
retenir le ratio suivant :
15
Tableau 3 : Correspondance entre fidèles pour mosquées et l’EH formule suivante :
Fidèle pour les mosquées 1/5 EH
16
17
2 Systèmes de traitement primaire
2.1 La fosse septique de ventilation doit donc assurer l’évacuation des gaz
tandis que des vidanges périodiques doivent permettre
2.1.1 Composantes d’une fosse septique l’évacuation des matières solides
La fosse septique permet le traitement préliminaire des eaux 2.1.2 Dimensionnement et volume de la fosse septique
usées domestiques par la décantation des boues.
Plusieurs techniques sont adoptées dans la littérature pour le
Elle est destinée à la collecte, à la liquéfaction partielle des dimensionnement de la fosse septique :
matières polluantes contenues dans les eaux usées et à la
rétention des matières solides et des déchets flottants. • Approche conceptuelle en calculant les volumes
nécessaires pour les différents processus générés dans la
Les fosses septiques, fournissent des conditions selon lesquelles fosse septique.
les solides contenus dans les eaux usées peuvent se décanter, se
consolider et subir partiellement une digestion. • Approche analytique s’appuie sur l’estimation de la boue
accumulée dans la fosse entre deux périodes de vidange et
La fosse septique se compose généralement de deux une période de rétention adéquate pour un dépôt efficace
compartiments. La sédimentation se fait dans le premier des solides avec une bonne formation de boues et de
compartiment et seulement une partie des particules l’écume.
en suspension passe au deuxième compartiment.
Dans le détail, le fonctionnement de chacun des deux • Approche simplifiée : en utilisant des formules linéaires
compartiments permet d’assurer le mode d’épuration suivant : fonction de la population desservie ou le débit entrant
V = f (P) ou V = f(Q).
Étant donné que les particules sont sujettes à la floculation, le 5 0,52 0,02
dimensionnement de la décantation dans la fosse septique
10 1,04 0,05
ne peut pas être réalisé uniquement sur la base de la charge
hydraulique appliquée à la surface, mais doit également 20 2,08 0,10
tenir en compte du temps de rétention dans le bassin.
30 3,13 0,14
2.1.2.1.1.2 Le temps de rétention
50 5,21 0,24
Il est démontré que le taux d’élimination de la DBO et des
MES est maximal pendant les 2 à 2,5 premières heures de la
2.1.2.1.2 Volume requis pour la digestion des boues
décantation , puis diminue sensiblement. Par conséquent, une fraiches
augmentation du temps de rétention au-delà de 2 à 2,5 heures
n’augmentera pas forcément le pourcentage d’élimination de 2.1.2.1.2.1 Aspects théoriques
DBO ou de la MES. Une période de rétention plus longue La décantation s’accompagne au fond de la fosse d’une
peut nuire aux performances de cette phase de décantation en digestion anaérobie des boues et des liquides, ce qui
raison de démarrage précoce des conditions septiques. D’où entraîne une réduction appréciable du volume des boues et le
la nécessité de la bonne maitrise de ce temps de rétention dégagement des gaz tels que le dioxyde de carbone (CO2), le
(qui ne doit pas être très court ni très long) pour assurer une méthane (CH4) et l’hydrogène sulfuré (H2S).
décantation optimale dans la fosse septique.
L’effluent, bien que clarifié dans une certaine mesure,
2.1.2.1.1.3 La charge hydraulique contiendra toujours une quantité considérable de solides
La charge hydraulique est un paramètre important pour organiques dégradables dissous et en suspension et d’agents
la conception de la décantation. La charge hydraulique pathogènes nuisibles.
représente le flux d’eau par unité de surface par unité de temps
Les germes bactériens, par exemple, ne sont absolument pas
et est exprimé en m3/j/m2. Les charges hydrauliques sont à
épurés par le système de la fosse septique à qui un deuxième
adopter par rapport au débit moyen et de pointe entrant dans
traitement complémentaire doit être associé (Tranchées, lit
la fosse septique. Ces débits ont été précisés en adoptant un
d’infiltration, puits d’infiltration, filtres plantés, etc.).
coefficient de pointe.
La production de biogaz est le critère le plus représentatif
2.1.2.1.1.4 Calcul du volume de sédimentation requis
et le plus simple de la qualité de la digestion. Elle dépend
Le processus de la sédimentation est fonction de la charge principalement de trois facteurs :
hydraulique et la surface de la fosse septique favorisant la
sédimentation des particules colloïdales dans la taille est
supérieure à 0,05mm. Le processus est opérationnel pour une
19
• La température ; en suspension et la matière minérale par la fermentation
anaérobie.
• Le temps de séjour ;
Les techniques de traitement primaire comme pour la fosse
• Le degré de stabilisation de la MO admise en digestion. septique représentent un premier rabattement de la matière
organique. Environ 30 à 50 % de celle-ci peut également être
La production de biogaz d’une digestion bien équilibrée
éliminés dans le prétraitement. Ce traitement devra également
conduit à une production de 900 à 1 100 litres de gaz pour
pouvoir éliminer 60% des MES.
1 kg de MO détruite. Le gaz est composé essentiellement
de méthane CH4 (60 à 65 %) et du dioxyde de carbone Le tableau ci-dessous présente des ordres de grandeur du
CO2. D’autres éléments peuvent être présents en très faible rendement épuratoire d’une fosse septique moyenne bien
proportion : CO, N2, hydrocarbures, H2S, mercaptans, COV. dimensionnée.
Le processus de la digestion anaérobie d’une Tableau 6 : Rendements d’abattement de la charge polluante dans une fosse
fosse septique est illustré dans le schéma suivant : septique
20
Une capacité de stockage des boues de 0,00043 m3/EH/j
(4,5 g/EH), multipliée par la durée de vidange (en jours) est à
considérer. Le volume requis est ainsi égal à :
Tableau 8 : Volume requis pour le stockage des boues dans la fosse septique en m3
21
2.1.2.1.4 Volume réservé au-dessus du plan d’eau Vu=Vr+Vb
dans la fosse
Avec :
La fosse septique devrait également prévoir une planche
libre d’au moins 30 cm au-dessus du plan d’eau, ce qui Vu : Volume utile de la fosse ;
devrait être suffisant pour inclure l’accumulation de
l’écume qui flotte au-dessus du liquide. Environ 30% de Vr : Volume de rétention de la fosse ;
l’écume totale s’accumule en moyenne au-dessus de la
Vb : Volume d’accumulation des boues.
ligne liquide.
3.1.2.2.1 Volume de rétention de la fosse
En plus de la réserve considérée pour le stockage des
écumes, 30 cm de hauteur par rapport au niveau d’eau est Le volume nécessaire au processus de décantation est lié
généralement prévu pour permettre le libre échappement aux débits journaliers et au temps de rétention hydraulique
du gaz dans le tuyau d’évacuation. moyen :
V marge sécuritaire =30%×débit de pointe ×Smin Ve=P.T.D.Cr
Tableau 9 : Volume de la marge sécuritaire dans la fosse septique • P = Nombre de personnes desservies par la fosse.
Equivalent habitant «EH» Volume de la marge en m3 • T = Temps de rétention hydraulique (jour)
5 0,01
10 0,03 • D = Dotation en eau (litre/hab/jour)
20 0,06 • Cr = Coefficient de restitution.
30 0,09
2.1.2.2.2 Volume d’accumulation des boues
50 0,14
Le volume Vb nécessaire à l’accumulation des boues
2.1.2.1.5 Volume total de la fosse septique dépend de plusieurs facteurs (température, vitesse de
Ainsi et en somme, le volume total brute de la fosse digestion, temps rétention). Pickford (1980) a proposé la
septique selon le Nombre EH est comme suit : formule suivante :
Equivalent
V V V V V total
Avec :
habitant
Sédimentation Digestion stockage Marge En m3
«EH» • Vb = Volume d’accumulation des boues et de l’écume
5 0,02 0,22 1,56 0,01 1,81 (en litres) ;
10 0,05 0,44 3,13 0,03 3,63
•
P = Nombre de personnes desservie par la fosse
20 0,10 0,89 6,26 0,06 7,26
septique;
30 0,14 1,33 9,39 0,09 10,89
50 0,24 2,22 15,64 0,14 18,15 • N = Nombre d’années entre deux vidanges consécutives
des boues (souvent 2-5 ans), on peut tabler sur une
2.1.2.2 Approche analytique vidange plus fréquente lorsqu’il existe un service fiable
et bon marché.
L’approche analytique s’appuie pour le dimensionnement
sur l’estimation de la boue accumulée dans le bassin entre • F = Facteur qui relie la vitesse de digestion à la
deux périodes de vidange. Elle prend en considération température et à la périodicité des vidanges (Voir
un long temps de digestion et en donnant une dimension tableau 11).
de bassin avec une période de rétention adéquate pour
un dépôt efficace des solides et une bonne formation de • S = Quantité de boues et d’écume accumulée, estimée
boues et de l’écume. à 25 litres/personne/an si la fosse ne reçoit que les eaux
vannes et à 40 litres/pers/an s’elle reçoit en plus les
Le volume d’eau utile (Vu) est la somme du volume eaux ménagères.
d’accumulation des boues (Vb) et du volume nécessaire
à la décantation (Ve) : Le tableau 11 donne les valeurs du facteur « F « en
fonction des intervalles de vidange et de la température
22
ambiante de l’emplacement de la fosse.
Le volume utile de la fosse septique pour différents EH est égal à (tableau 12) :
Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50
Débit moyen l/s 0,003 0,006 0,012 0,017 0,029
Coefficient de pointe 3,000 3,000 3,000 3,000 3,000
Coefficient de pointe retenu 3,000 3,000 3,000 3,000 3,000
Débit de pointe l/s 0,009 0,017 0,035 0,052 0,087
Temps de rétention j 4 4 4 4 4
Périodicité de vidange Ans 2 2 2 2 2
Facteur F 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15
Taux d’accumulation des boues l/EH/j 40 40 40 40 40
Volume de rétention m3 1,00 2,00 4,00 6,00 10,00
Volume des boues m3 0,46 0,92 1,84 2,76 4,60
Volume utile de la fosse septique m3 1,46 2,92 5,84 8,76 14,60
Plusieurs approches existent dans la bibliographie consultée, dont les plus pertinentes sont :
23
La charge polluante adoptée en Europe par EH est de Tableau 16 : Volume des fosses septiques selon l’EPA
Vu=3×EH×R×Q
Où
Figure 4 : Evolution du volume utile des fosses septiques par rapport
• R = temps de rétention (minimum 1 jour) au nombre d’EH par différentes approches
Tableau 15 : Volume des fosses septiques selon la méthode de la Banque Mondiale Tableau 17 : Volumes retenus pour le rural marocain
24
Figure 5 : Différents types de forme de la fosse septique
La forme la plus répondue dans la construction des fosses septiques et la forme rectangulaire, les ratios de construction des
différents compartiments de l’ouvrage sont donnés comme suite :
Sur cette base, les dimensions géométriques vraisemblables à retenir dans le cadre du présent guide sont comme suit :
Tableau 18 : Volume total de la fosse septique adopté par EH et les dimensions des compartiments
Partant des dimensions citées ci-dessus, l’étude de Génie Civil expose le dimensionnement structurel (coffrage et ferraillage) des
fosses septiques projetées. Pour se faire, un plan type et une coupe type sont proposés ci-dessous, explicitant tous les paramètres
géométriques ayant servi pour le calcul Génie Civil.
25
Tableau 19 : Paramètres géométriques arrêtés pour le calcul Génie Civil
Type N° EH H (m) B (m) L (m) L1 (m) L2 (m) Ev (m) Er (m) Ed (m) Regd(U)
Avec :
- EH : Equivalent Habitant correspondant ;
- H : Hauteur en m ;
- B : Largeur en m ;
- L : Longueur totale (L1+L2) en m ;
- L1 : Longueur du 1er compartiment en m ;
- L2 : Longueur du 2ème compartiment en m ;
- Ev : Epaisseur des voiles en m ;
- Er : Epaisseur du radier en m ;
- Ed : Epaisseur de la dalle en m;
- Regd : Nombre des regards de visite.
26
Figure 7 : Coupe longitudinale type d’une fosse septique
La conception et le dimensionnement de la fosse projetée se sont basés essentiellement sur les documents Normatifs suivants :
• Document de Pierre CHARON, Ed Eyrolles « Calcul des ouvrages en BA suivant les règles BAEL 83 ».
27
2.1.3.1.2 Hypothèses de calcul
2.00
Densité du sol t/m3
Ce qui correspond pratiquement à un sol saturé.
Poussée des terres adim Sera évaluée pour un coef. de poussée : Ka = 0.33.
Sera considérée pour les eaux de la fosse septique.
Poussée de l’eau t/m2
Aucune poussée de l’eau ne sera considérée du côté extérieur (pas de nappe).
Acier MPa Fe = 500
Béton MPa Fc28 = 25
Fissuration PP, P, TP Préjudiciable
4.00
Enrobage cm Ça peut être augmenté de 1cm pour les zones humides dont les conditions climatiques sont jugées plus
agressives (pour ces zones, l’enrobage recommandé est de 5cm).
Le calcul structurel des fosses septiques sera fait aux éléments finis. Le logiciel EFFEL de graitec sera utilisé
Moyen de calcul ---- pour la modélisation.
Le calcul du ferraillage sera fait séparément selon le BAEL91 mod99.
La modélisation en éléments finis de chaque type de fosse est réalisée à l’aide du logiciel EFFEL structure de GRAITEC, les
principaux intrants, ou inputs du modèle sont :
• Eléments surfacique type coque en béton B25 (traverses, radiers et voiles : Ep=20cm) ;
• Maillage en quadrangles ;
• Le sol sous le radier est modélisé par des appuis élastiques de raideur verticale différé (Kv) en Mpa/ml ;
• Les dimensions du modèle sont comptées entre les fibres moyennes des coques.
28
Figure 8 : modèle de calcul GC de la fosse septique
2.1.3.2.2 Cas de charge élémentaire
Les cas de charges élémentaires introduits au modèle de calcul sont définis comme suit :
• Actions permanentes
Schéma de la charge
• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35
29
Cas 2 : Couverture du remblai (δs=20KN/m3)
Hr-max Pr
Type
m KN/m2
Tous 0.80 16.00
Valeur Avec
Schéma de la charge
• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération • à l’ELU = 1.35
30
Cas 3 : Poussée des terres (Ka=0.33 ; δs=20KN/m3)
Avec
Schéma de la charge
• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35
H He Pe
Type
m m KN/m2
1 1.00 0.70 7.00
2 1.00 0.70 7.00
3 1.50 1.20 12.00
Valeur 4 1.50 1.20 12.00
5 1.50 1.20 12.00
Avec :
31
Schéma de la charge
• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35
S Ps
Type
KN/m2 KN/m2
Valeur Tous 10,00 3,30
Avec :
• S : Surcharge routière (1t/m2)
• Ps : Poussée due à la surcharge routière
Schéma de la charge
• à l’ELS = 1.2
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.605
32
Nous combinons ces charges sous une optique de maximisation des effets au niveau de chaque élément de la fosse concerné par
le dimensionnement :
Le modèle donne, pour chaque élément de la fosse (dalles, voiles & radiers), les sollicitations extrêmes suivantes (à l’ELS et l’ELU)
:
Des exemples de sorties ou outputs du modèle pour chaque élément de la fosse, ainsi que le récapitulatif des enveloppes pour les
différents types de fosse étudiés, sont présentés ci-dessous :
Fxz :
Fyz :
33
• Enveloppe de sollicitations apportées sur les voiles :
Fxz :
Fyz :
Fxz :
Fyz :
34
2.1.3.2.5 Récapitulatif des enveloppes de sollicitations
Le tableau ci-dessous dimensionne les armatures principales (flexion longitudinale) pour chaque type de fosse projetée.
Avec :
• Fissuration : Préjudiciable
35
• Enrobage : 4cm
FLEXION LONGITUDINALE
ACIERS PRINCIPAUX
A posee
MELU
A ELU
MELS
AELS
Amax
CTS
Test
esp
Tx
ob
Elément
Fibre
Type
ou NO
KN.m
KN.m
Mpa
Mpa
cm2
cm2
cm2
cm2
mm
OK
cm
.Fibre ext 0.85 1.15 0.22 0.17 0.22 10 20 3.93 ok 0.3 15.2
Dalle
.Fibre int 1.65 2.23 0.44 0.33 0.44 10 20 3.93 ok 0.6 29.5
.Fibre ext 2.48 3.35 0.66 0.50 0.66 10 20 3.93 ok 0.9 44.3
1
Voiles
.Fibre int 0.37 0.50 0.10 0.07 0.10 10 20 3.93 ok 0.1 6.6
.Fibre ext 1.38 1.86 0.37 0.28 0.37 10 20 3.93 ok 0.5 24.6
Radier
.Fibre int 2.61 3.52 0.70 0.53 0.70 10 20 3.93 ok 1.0 46.6
.Fibre ext 1.27 1.71 0.34 0.26 0.34 10 20 3.93 ok 0.5 22.7
Dalle
.Fibre int 2.76 3.73 0.74 0.56 0.74 10 20 3.93 ok 1.0 49.3
.Fibre ext 3.69 4.98 1.00 0.74 1.00 10 20 3.93 ok 1.4 65.9
2 Voiles
.Fibre int 0.39 0.53 0.10 0.08 0.10 10 20 3.93 ok 0.1 7.0
.Fibre ext 1.92 2.59 0.51 0.39 0.51 10 20 3.93 ok 0.7 34.3
Radier
.Fibre int 3.76 5.08 1.01 0.76 1.01 10 20 3.93 ok 1.4 67.2
.Fibre ext 1.96 2.65 0.52 0.39 0.52 10 20 3.93 ok 0.7 35.0
Dalle
.Fibre int 3.22 4.35 0.87 0.65 0.87 10 20 3.93 ok 1.2 57.5
.Fibre ext 4.55 6.14 1.23 0.92 1.23 10 20 3.93 ok 1.7 81.3
3 Voiles
.Fibre int 1.06 1.43 0.28 0.21 0.28 10 20 3.93 ok 0.4 18.9
.Fibre ext 2.88 3.89 0.77 0.58 0.77 10 20 3.93 ok 1.1 51.4
Radier
.Fibre int 4.71 6.36 1.28 0.95 1.28 10 20 3.93 ok 1.8 84.1
Dalle .Fibre ext 2.21 2.98 0.59 0.44 0.59 10 20 3.93 ok 0.8 39.5
Dalle .Fibre int 4.10 5.54 1.11 0.83 1.11 10 20 3.93 ok 1.5 73.2
Voiles .Fibre ext 5.47 7.38 1.49 1.11 1.49 10 20 3.93 ok 2.1 97.7
4
Voiles .Fibre int 0.98 1.32 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.5
Radier .Fibre ext 3.08 4.16 0.83 0.62 0.83 10 20 3.93 ok 1.2 55.0
Radier .Fibre int 5.24 7.07 1.42 1.06 1.42 10 20 3.93 ok 2.0 93.6
Dalle .Fibre ext 2.46 3.32 0.66 0.50 0.66 10 20 3.93 ok 0.9 43.9
Dalle .Fibre int 5.33 7.20 1.45 1.08 1.45 10 20 3.93 ok 2.0 95.2
Voiles .Fibre ext 6.00 8.10 1.64 1.22 1.64 10 20 3.93 ok 2.3 107.2
5
Voiles .Fibre int 1.00 1.35 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.9
Radier .Fibre ext 3.25 4.39 0.87 0.66 0.87 10 20 3.93 ok 1.2 58.0
Radier .Fibre int 6.23 8.41 1.70 1.26 1.70 10 20 3.93 ok 2.3 111.3
36
2.1.3.3.2 Flexion transversale • Fissuration : Préjudiciable
Le tableau ci-dessous dimensionne les armatures filantes (flexion • Enrobage : 4cm
transversale) pour chaque type de fosse projetée.
• σb-lim : 15Mpa (contrainte limite du béton
Avec : en service)
• fc28 du béton : 25 MPa • σs-lim : 250Mpa (contrainte limite d’acier
en service)
• fe E d’acier : 500 Mpa
FLEXION TRANSVERSALE
ACIERS FILANTS
MELU
Aposee
MELS
AELU
AELS
Amax
CTS
Test
<yb
esp
Tx
Elément
Fibre
Type
OK ou NO
KN.m
KN.m
Mpa
Mpa
mm
cm2
cm2
cm2
cm2
cm
Fibre ext. 1.28 1.73 0.34 0.26 0.34 10 20 3.93 ok 0.5 22.9
Dalle
Fibre int. 1.09 1.47 0.29 0.22 0.29 10 20 3.93 ok 0.4 19.5
1
Fibre ext. 0.43 0.58 0.11 0.09 0.11 10 20 3.93 ok 0.2 7.7
Voiles
Fibre int. 0.34 0.46 0.09 0.07 0.09 10 20 3.93 ok 0.1 6.1
Fibre ext. 2.01 2.71 0.54 0.40 0.54 10 20 3.93 ok 0.8 35.9
Radier
Fibre int. 1.69 2.28 0.45 0.34 0.45 10 20 3.93 ok 0.6 30.2
Fibre ext. 2.23 3.01 0.60 0.45 0.60 10 20 3.93 ok 0.8 39.8
Dalle
Fibre int. 1.55 2.09 0.41 0.31 0.41 10 20 3.93 ok 0.6 27.7
2
Fibre ext. 0.68 0.92 0.18 0.14 0.18 10 20 3.93 ok 0.3 12.1
Voiles
Fibre int. 0.54 0.73 0.14 0.11 0.14 10 20 3.93 ok 0.2 9.6
Fibre ext. 3.13 4.23 0.84 0.63 0.84 10 20 3.93 ok 1.2 55.9
Radier
Fibre int. 2.06 2.78 0.55 0.41 0.55 10 20 3.93 ok 0.8 36.8
Fibre ext. 2.49 3.36 0.67 0.50 0.67 10 20 3.93 ok 0.9 44.5
Dalle
Fibre int. 1.91 2.58 0.51 0.38 0.51 10 20 3.93 ok 0.7 34.1
3
Fibre ext. 1.01 1.36 0.27 0.20 0.27 10 20 3.93 ok 0.4 18.0
Voiles
Fibre int. 0.74 1.00 0.19 0.15 0.19 10 20 3.93 ok 0.3 13.2
Fibre ext. 3.88 5.24 1.05 0.78 1.05 10 20 3.93 ok 1.5 69.3
Radier
Fibre int. 2.73 3.69 0.73 0.55 0.73 10 20 3.93 ok 1.0 48.8
Fibre ext. 3.40 4.59 0.92 0.69 0.92 10 20 3.93 ok 1.3 60.7
Dalle
Fibre int. 2.62 3.54 0.70 0.53 0.70 10 20 3.93 ok 1.0 46.8
4
Fibre ext. 1.16 1.57 0.31 0.23 0.31 10 20 3.93 ok 0.4 20.7
Voiles
Fibre int. 0.95 1.28 0.25 0.19 0.25 10 20 3.93 ok 0.4 17.0
Fibre ext. 4.83 6.52 1.31 0.98 1.31 10 20 3.93 ok 1.8 86.3
Radier
Fibre int. 3.26 4.40 0.88 0.66 0.88 10 20 3.93 ok 1.2 58.2
Fibre ext. 3.89 5.25 1.05 0.79 1.05 10 20 3.93 ok 1.5 69.5
Dalle
Fibre int. 2.30 3.11 0.61 0.46 0.61 10 20 3.93 ok 0.9 41.1
5
Fibre ext. 1.36 1.84 0.36 0.27 0.36 10 20 3.93 ok 0.5 24.3
Voiles
Fibre int. 0.98 1.32 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.5
Fibre ext. 5.31 7.17 1.44 1.08 1.44 10 20 3.93 ok 2.0 94.8
Radier
Fibre int. 3.56 4.81 0.96 0.72 0.96 10 20 3.93 ok 1.3 63.6
37
2.1.3.4 Vérifications diverses
Pour l’ensemble des types projetés de fosse septique et pour tous les cas de chargement envisageables, l’effort tranchant (Tu) varie
de 23 à 60KN. Soit donc une contrainte maximale de cisaillement de �u ~ 0.38Mpa qui reste largement inférieure à la contrainte
limite de cisaillement de �u_limite = 1.17Mpa.
CISAILLEMENT
Etriers
Elément
Tmax
Fibre
imite
Nbre
Type
At/St
tuI
Test
TU
Tx
Ok ou NO
Elément
cm /m
Fibre
Type
Mpa
Mpa
U/m
mm
KN
Par conséquent, les armatures transversales ne sont pas requises. Néanmoins, les dispositions sismiques minimales suivantes sont
requises :
Elément Minimum
Tous 4 étriers HA8 par mètre carré au minimum
Pour l’ensemble des types projetés de fosse septique, et en supposant que les deux compartiments sont remplis d’eau (cas
défavorable), la contrainte maximale transmise au sol ne dépassera pas 0.5bar.
Cette contrainte est très faible et ne requiert aucune disposition particulière pour le sol en place.
38
2.1.3.5 Dispositions constructives et cela afin d’assurer l’étanchéité parfaite de la fosse septique
contre les eaux, de surface, de ruissellement et de nappe.
2.1.3.5.1 Classe de résistance du béton
Le béton de structure prescrit devra être de classe B25 et le Une attention particulière est à accorder aux réservations dans
béton de propreté devra être de classe B15, au sens de la norme les bétons, pour conduites, fourreaux, dispositif d’aération et
NM 10.1.008 : pièces métalliques diverses, selon les plans d’exécution.
2.1.3.5.2 Bétonnage Le remblaiement derrière les voiles ne doit avoir lieu qu’après
bétonnage de la dalle. Il est plus judicieux qu’il sera réalisé
Avant tout bétonnage, le nettoyage et le compactage du fond de symétriquement de chaque côté de l’ouvrage en gardant
fouilles sont absolument nécessaires. toujours l’hypothèse d’une poussé simultanée des terres sur les
Chaque élément de la structure devra être bétonné en continu. voiles opposés.
Deux reprises de bétonnage sont en principe nécessaires et 2.1.3.5.5 Ferraillage
suffisantes :
D’une manière générale, il faut veiller à ce que :
• 1ere reprise : à l’amorce des voiles sur le radier ;
• Les aciers soient convenablement tenus dans le coffrage à
• 2eme reprise : à l’amorce de la dalle sur les voiles. l’aide d’étriers ou de chaises ;
A éviter toute ségrégation dans les voiles et notamment toute • L’espacement vis-à-vis des coffrages soit assuré par des cales
chute de béton d’une hauteur notable (1.50m au maximum). d’arrimage. Ces cales devront être en nombre suffisant ;
Pour cela des fenêtres devront être aménagées dans les coffrages
extérieurs des piédroits, sinon le bétonnage devra être réalisé au • Les recouvrements sont à respecter selon les indications
moyen d’une goulotte. des plans d’exécution.
Remarque
Préconisations lors de la vidange des fosses septiques :
Les boues digérées doivent être retirées par un tuyau plongeur d’au moins 15 cm de diamètre sous une pression hydrostatique
d’au moins 45 cm. Cette aspiration doit être acheminée vers une citerne munie d’une vanne. Les boues peuvent être éliminées
dans des puits perdues étanches ou par véhicule approprié pour les dégager hors le site. L’épandage de boues sur le sol à
proximité ne devrait pas être autorisé. Les pompes émergées peuvent également être utilisées dans l’opération de la vidange
dans le cas où il est impossible d’utiliser un tuyau de vidange à travers un puisard de boue. Dans la mesure du possible, la
manipulation manuelle des boues doit être évitée.
Une partie de la boue d’au moins 25 mm de profondeur doit être laissée dans le fond de la fosse, qui sert de matériel de reprise
du fonctionnement de la fermentation pour les nouveaux dépôts.
39
2.2 Le digesteur décanteur
2.2.1.1 Définition
Le digesteur décanteur est un réacteur anaérobie à mélange complet, ayant un fond incurvé, et un dôme hémisphérique. Il
est enterré pour assurer :
Plusieurs types de digesteur existent notamment à dôme fixe (modèle chinois). Dans ce modèle la cuve de digestion et le
gazomètre sont fusionnés, contrairement au modèle à dôme flottante (modèle indien) où la cuve de digestion et le gazomètre
sont séparés.
Dans le cadre du présent guide et en vue d’une mise en œuvre simpliste et une exécution convenable, le choix d’un digesteur
de géométrie cylindrique a été retenu.
40
2.2.1.2 Caractéristiques d’un digesteur décanteur
L’activité bactérienne et la production de biogaz ont lieu dans la cuve principale. Les boues sont accumulées par décantation dans
le bas de la cuve. Quant au biogaz, il s’accumule dans la partie supérieure. Au fur et à mesure que le gaz est produit, celui-ci exerce
une pression et déplace partiellement les matières de l’intérieur du digesteur vers la fosse de compensation. Il se trouve alors sous
pression et sera relâché via une tuyauterie étanche lorsqu’il sera utilisé. La pression diminue ensuite pour remonter lorsque d’autres
matières seront digérées. Lorsque la fosse de compensation atteint le trop plein, le digestat sort de l’installation.
2.2.1.2.2 Performances
Généralement, un digesteur est utilisé comme alternative à la fosse septique, vu le niveau élevé de traitement qu’il offre, surtout
l’abattement de la pollution carbonée et des MES.
41
Figure 11 : Principe de fonctionnement d’un digesteur
Vu=P*D*τ*Trh
Avec :
• Le Trh varie entre 3 à 5 jours selon le climat : pour les zones froides Trh = 5j, alors que pour les zones chaudes Trh = 3j.
Pour le présent guide, et en guise de sécurisation une valeur de 5j pour le Trh est retenue.
42
2.2.2.2 Volume de la cuve Vc
Vc=Vu/0.95
Vg= γg×P
Avec :
• γg: Taux de production du biogaz (en l/ EH), une valeur de 22 l/EH adoptée dans le présent guide.
• P : nombre d’EH desservi par le digesteur.
43
2.2.2.4 Volume de digestion Vd
C’est le volume occupé par la matière en cours de digestion lorsque la pression du biogaz est maximale.
Vd=Vu-Vg
Avec :
Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50
44
2.2.2.5 Fosse de compensation
Vuf=Vg
C’est le volume utile auquel on ajoute une revanche en hauteur pour que la fosse soit accessible en cas d’entretien.
Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50
Deux réservoirs (digesteur, fosse de compensation) sont concernés par le guide. L’étude Génie Civil se focalisera sur le digesteur vu
ces grandes dimensions et qu’il est enterré. Partant des dimensions citées ci-dessus, l’étude de Génie Civil expose le dimensionnement
structurel (coffrage et ferraillage) des digesteurs projetés. Pour se faire, un plan type et une coupe type sont proposés ci-dessous,
explicitant tous les paramètres géométriques ayant servi pour le calcul Génie Civil.
45
Avec :
• EH : Equivalent Habitant correspondant ;
• H : Hauteur en m ;
• R : Rayon en m ;
• L : Longueur en m ;
• Ev : Epaisseur des voiles en m ;
• Er : Epaisseur du radier en m ;
• Ed : Epaisseur de la dalle en m ;
46
2.2.3.1 Eléments conceptuels
La conception et le dimensionnement du digesteur se sont basés essentiellement sur les documents Normatifs suivants :
• Document de Pierre CHARON, Ed Eyrolles « Calcul des ouvrages en BA suivant les règles BAEL 83 ».
2.2.3.2 Principe du dimensionnement structurel Le modèle de calcul, pour chaque type de digesteur, se présente
2.2.3.2.1 Présentation du modèle
comme suit :
• Maillage en quadrangles ;
Les cas de charges élémentaires introduits au modèle de calcul sont définis comme suit :
• Actions permanentes
Avec :
H01 : Hauteur à la base du digesteur
P01 : Poussée à la base du digesteur
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
Cas 3 : Poussée de l’eau (δe=10KN/m3)
H He Pe
Type
m m KN/m2
1 1,00 0,70 7
2 1,25 0,95 9,5
Valeur 3 1,50 1,20 12
4 1,50 1,20 12
5 1,75 1,45 14,5
Avec:
H : Hauteur intérieure du digesteur
He : Hauteur éventuelle de l’eau
Pe : Poussée des eaux sur les voiles
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
Cas 4 : pression du gaz (δe=0.5KN/m2)
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
49
2.2.3.2.3 Combinaisons du calcul
Nous combinons ces charges sous une optique de maximisation des effets au niveau de chaque élément du digesteur concerné par
le dimensionnement :
Le modèle donne, pour chaque élément du digesteur (dalles, voiles & radiers), les sollicitations extrêmes suivantes (à l’ELS et
l’ELU) :
Des exemples de sorties ou outputs du modèle pour chaque élément du digesteur, ainsi que le récapitulatif des enveloppes est
présenté ci-dessous :
Modélisation
50
Moment Efforts tranchants
Contrainte de sol
Le tableau suivant résume les sollicitations extrêmes ressortant du modèle :
cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver. BJU Sv
1,000 0,000 0,001 0,000 0,000 -0,5 -0,003 0,00 400 0,115
0,950 0,000 0,001 0,000 -0,012 -0,8 -0,005 0,00 400 0,115
0,900 0,000 0,001 0,001 -0,027 -1.2 -0,008 0,00 400 0,115
0,850 0,000 0,001 0,003 -0,045 -1.6 -0,010 0,00 400 0,115
0,800 0,000 0,001 0,006 -0,066 -1.9 -0,013 0,00 400 0,115
0,750 0,000 0,001 0,010 -0,089 -2,3 -0,015 0,00 400 0,115
5 EH 0,700 0,000 0,001 0,015 -0,113 -2,6 -0,017 0,00 400 0,115
0,650 0,000 0,001 0,021 -0,137 -2,9 -0,019 0,00 400 0,115
0,600 0,000 0,001 0,028 -0,156 -3,1 -0,021 0,00 400 0,115
0,550 0,000 0,000 0,036 -0,168 -3,3 -0,022 0,00 400 0,115
0,500 0,000 0,000 0,045 -0,167 -3,5 -0,023 0,00 400 0,115
0,450 0,000 0,000 0,053 -0,146 -3,5 -0,023 0,00 400 0,115
0,400 0,000 0,000 0,059 -0,099 -3,4 -0,023 0,00 400 0,115
0,350 0,000 -0,001 0,062 -0,016 -3,2 -0,021 0,00 400 0,115
0,300 0,000 -0,001 0,060 0,112 -2,9 -0,019 0,00 400 0,115
0,250 0,000 -0,001 0,05004 0,29495 -2,4226 -0,0162 0,00 400 0,115
0,200 0,000 -0,002 0,02941 0,54171 -1,8727 -0,0125 0,00 400 0,115
0,150 0,000 -0,002 -0,0053 0,85835 -1,265 -0,0084 0,00 400 0,110
0,100 0,000 -0,002 -0,0576 1,24678 -0,6711 -0,0045 0,00 400 0,110
0,050 0,000 -0,001 -0,1311 1,70202 -0,199 -0,0013 0,00 400 0,110
51
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,5625 0,001 0,000 0,071 -0,229 -5,8 -0,039 0,00 400 0,115
cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e et 400 mm
1,250 0,000 0,002 0,000 0,000 -0,4 -0,003 0,00 400 0,110
1,188 0,000 0,002 0,000 -0,001 -i.o -0,007 0,00 400 0,110
1,125 0,000 0,002 0,000 -0,009 -1,6 -0,011 0,00 400 0,115
1,063 0,000 0,002 0,001 -0,023 -2,2 -0,015 0,00 400 0,115
1,000 0,000 0,002 0,003 -0,045 -2,8 -0,019 0,00 400 0,115
0,938 0,001 0,002 0,007 -0,073 -3,4 -0,022 0,00 400 0,115
0,875 0,001 0,002 0,013 -0,105 -3,9 -0,026 0,00 400 0,115
10 EH
0,813 0,001 0,001 0,020 -0,142 -4,5 -0,030 0,00 400 0,115
0,750 0,001 0,001 0,030 -0,178 -5,0 -0,033 0,00 400 0,115
0,688 0,001 0,001 0,042 -0,210 -5,4 -0,036 0,00 400 0,115
0,625 0,001 0,001 0,056 -0,230 -5,7 -0,038 0,00 400 0,115
0,563 0,001 0,000 0,071 -0,229 -5,8 -0,039 0,00 400 0,115
0,500 0,001 0,000 0,084 -0,194 -5,8 -0,039 0,00 409 0,115
0,438 0,001 -0,001 0,094 -0,111 -5,6 -0,037 0,00 400 0,115
0,375 0,001 -0,002 0,097 0,038 -5,1 -0,034 0,00 400 0,115
0,313 0,001 -0,002 0,08749 0,27149 -4,4025 -0,0293 0,00 400 0,115
0,250 0,001 -0,003 0,06061 0,60697 -3,4698 -0,0231 0,00 400 0,115
0,188 0,000 -0,003 0,00919 1,05-89 -2,3882 -0,0159 0,00 400 0,115
0,125 0,000 -0,003 -0,0743 1,63403 -1,2901 -0,0086 0,00 400 0,110
0,063 0,000 -0,002 -0,1975 2,32606 -0,3892 -0,0026 0,00 400 0,110
52
Effort de traction maximal des cerces
0,675 0,001 0,000 0,166 -0,328 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165
cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e et 400 mm
1,500 0,000 0,002 0,000 0,000 -0,8 -0,004 0,00 370 0,165
1,425 0,000 0,002 0,001 -0,021 -1,7 -0,008 0,00 370 0,165
1,350 0,000 0,002 0,003 -0,050 -2,6 -0,013 0,00 370 0,165
1,275 0,001 0,002 0,008 -0,086 -3,5 -0,017 0,00 370 0,165
1,200 0,001 0,002 0,016 -0,130 -4,4 -0,022 0,00 370 0,165
1,125 0,001 0,002 0,028 -0,180 -5,2 -0,026 0,00 370 0,165
1,050 0,001 0,002 0,044 -0,233 -6,1 -0,030 0,00 370 0,165
20 EH 0,975 0,001 0,002 0,063 -0,285 -6,8 -0,034 0,00 370 0,165
0,900 0,001 0,001 0,086 -0,331 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165
0,825 0,001 0,001 0,112 -0,361 -8,0 -0,040 0,00 370 0,165
0,750 0,001 0,001 0,140 -0,365 -8,3 -0,041 0,00 370 0,165
0,675 0,001 0,000 0,166 -0,328 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165
0,600 0,001 -0,001 0,187 -0,234 -8,2 -0,041 0,00 370 0,165
0,525 0,001 -0,001 0,199 -0,062 -7,8 -0,039 0,00 370 0,165
0,450 0,001 -0,002 0,194 0,210 -7,0 -0,035 0,00 370 0,165
0,375 0,001 -0,003 0,16454 0,6031 -5,9402 -0,0297 0,00 370 0,165
0,300 0,001 -0,003 0,10019 1,13801 -4,6087 -0,023 0,00 370 0,165
0,225 0,001 -0,003 -0,0101 1,82961 -3,1238 -0,0156 0,00 370 0,160
0,150 0,000 -0,003 -0,1783 2,68298 -1,6626 -0,0083 0,00 370 0,160
0,075 0,000 -0,002 -0,4163 3,68751 -0,4946 -0,0025 0,00 370 0,160
53
54
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,75 002 0,000 0,196 -0,383 -9,3 0,047 0,00 370 0,165
cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver. BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e mm
et 400
1,500 0,000 0,003 0,000 0,000 -1.6 -0,008 0,00 370 0,160
1,425 0,001 0,003 0,002 -0,054 -2,6 -0,013 0,00 370 0,165
1,350 0,001 0,003 0,008 -0,111 -3,6 -0,018 0,00 370 0,165
1,275 0,001 0,003 0,019 -0,170 -4,6 -0,023 0,00 370 0,165
1,200 0,001 0,003 0,034 -0,229 -5.5 -0,028 0,00 370 0,165
1,125 0,001 0,002 0,053 -0,287 -6.5 -0,032 0,00 370 0,165
1,050 0,002 0,002 0,077 -0,341 -7,3 -0,037 0,00 370 0,165
30 EH 0,975 0,002 0,002 0,104 -0,386 -8,1 -0,040 0,00 370 0,165
0,900 0,002 0,001 0,134 -0,414 -8,7 -0,043 0,00 370 0,165
0,825 0,002 0,001 0,166 -0,417 -9,1 -0,046 0,00 370 0,165
0,750 0,002 0,000 0,196 -0,383 -9,3 -0,047 0,00 370 0,165
0,675 0,002 0,000 0,222 -0,299 -9,3 -0,047 0,00 370 0,165
0,600 0,002 -0,001 0,239 -0,148 -9,0 -0,045 0,00 370 0,165
0,525 0,002 -0,002 0,242 0,086 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165
0,450 0,002 -0,003 0,223 0,423 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165
0,375 0,001 -0,004 0,17542 0,87946 -6,1831 -0,0309 0,00 370 0,165
0,300 0,001 -0,004 0,08816 1,47092 -4,7232 -0,0236 0,00 370 0,165
0,225 0,001 -0,004 -0,0489 2,20742 -3,1534 -0,0158 0,00 370 0,160
0,150 0,000 -0,004 -0,2466 3,09043 -1,6541 -0,0083 0,00 370 0,160
0,075 0,000 -0,002 -0,5158 4,10873 -0,4853 -0,0024 0,01 370 0,160
0,000 0,000 0,000 -0,8656 5,23332 4.2E-15 2.1E-17 0,08 370 0,165
55
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,7875 0,003 0,000 0,293 -0,435 -13,8 -0,069 0,00 370 0,165
cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e mm
et 400
1,750 0,000 0,004 0,000 0,000 -1,5 -0,007 0,00 370 0,160
1,663 0,001 0,004 0,002 -0,043 -3,0 -0,015 0,00 370 0,165
1,575 0,001 0,004 0,008 -0,094 -4,5 -0,022 0,00 370 0,165
1,488 0,001 0,004 0,019 -0,154 -6,0 -0,030 0,00 370 0,165
1,400 0,002 0,004 0,035 -0,221 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165
1,313 0,002 0,004 0,057 -0,293 -8,9 -0,044 0,00 370 0,165
1,225 0,003 0,004 0,086 -0,366 -10,2 -0,051 0,00 370 0,165
50 EH 1,138 0,003 0,003 0,121 -0,435 -11,4 -0,057 0,00 370 0,165
1,050 0,003 0,003 0,162 -0,489 -12,4 -0,062 0,00 370 0,165
0,963 0,003 0,002 0,206 -0,519 -13,2 -0,066 0,00 370 0,165
0,875 0,003 0,001 0,252 -0,507 -13,7 -0,068 0,00 370 0,165
0,788 0,003 0,000 0,293 -0,435 -13,8 -0,069 0,00 370 0,165
0,700 0,003 -0,002 0,325 -0,281 -13,4 -0,067 0,00 370 0,165
0,613 0,003 -0,003 0,339 -0,018 -12,6 -0,063 0,00 370 0,165
0,525 0,003 -0,004 0,324 0,382 -11,3 -0,057 0,00 370 0,165
0,438 0,002 -0,006 0,26772 0,94556 -9,5227 -0,0476 0,00 370 0,165
0,350 0,002 -0,007 0,1535 1,69837 -7,3464 -0,0367 0,00 370 0,165
0,263 0,001 -0,007 -0,0355 2,65781 -4,9518 -0,0248 0,00 370 0,160
0,175 0,001 -0,006 -0,3178 3,8288 -2,6215 -0,0131 0,00 370 0,160
0,088 0,000 -0,004 -0,7113 5,19656 -0,7758 -0,0039 0,03 370 0,160
0,000 0,000 0,000 -1,2317 6,71806 -3E-15 -2E-17 0,14 370 0,165
Elément Minimum
Tous 4 étriers HA8 par mètre carré au minimum
56
3 Les systèmes de traitement secondaire
Le processus d’infiltration fait appel à des connaissances en hydrodynamique des écoulements souterrains et des conditions
analytiques qui les génèrent.
Deux domaines d’écoulement, qui régissent le processus d’infiltration, existent et sont liés à la teneur en eau dans les pores du
terrain et aux conditions de saturation du sol. Ainsi, les écoulements peuvent être soit :
• Dans le domaine saturé, soit dans des terrains où tous les pores sont remplis d’eau donnant lieu des pressions positives (ou
pressions interstitielles). C’est le cas d’un sol sous une nappe phréatique. En écoulement saturé, tous les pores d’un terrain
conduisent l’eau
• Dans le domaine non saturé, dont la présence de l’air dans les pores crée des pressions négatives correspondant à la succion
et participe au phénomène de l’écoulement ;
Dans le cas d’un puits d’infiltration (ou même d’une tranchée d’infiltration), la juxtaposition des domaines de saturation est
illustrée comme suit :
Figure 20 : Juxtaposition des domaines saturé et non saturé régissant les écoulements liés au processus d’infiltration
57
3.1.1.2 L’analytique de l’hydrodynamique
L’équation fondamentale régissant l’écoulement dans le domaine saturé est la loi de Darcy. Celle-ci définit le débit d’écoulement
dans un milieu poreux en fonction du coefficient de perméabilité ou de la conductivité hydraulique (m/s), s’écrit comme suit :
Q=k×i×A
Il parait ainsi que le coefficient de perméabilité (ou la conductivité hydraulique) est le paramètre le plus vraisemblable à déterminer
pour apprécier le fonctionnement hydrodynamique d’un réservoir.
L’équation fondamentale de Darcy s’applique de la même manière que dans le domaine saturé avec une particularité liée au
coefficient de perméabilité. Ce dernier n’est plus, en effet, constant puisqu’il dépend de l’état de la teneur en eau ou de tension de
l’eau. Les coefficients de perméabilité diminuent à l’état non saturé du sol et sont liés essentiellement à la tension de l’eau.
Plusieurs études et recherches sont menées pour caractériser le coefficient de perméabilité en fonction de l’état de saturation
donnant lieu à des courbes représentatives suivantes :
58
59
60
Figure 22 : Relation coefficient de perméabilité (ou conductivité hydraulique) fonction de la succion du terrain pour deux types de sols (sables et silts
Q=k(Ѳ)×i×A
K(Ѳ) : correspond au coefficient de perméabilité dépendant de la teneur en eau dans le sol. À l’état de saturation de 100% le
coefficient de perméabilité devient constant et on se projette dans le cas de sol saturé décrit dans le chapitre précédent.
Il parait ainsi que le fonctionnement hydrodynamique est plus complexe tant que le coefficient de perméabilité dépend du degré
de saturation.
Plusieurs auteurs se sont penchés à simplifier l’équation de Darcy en domaine saturé en se basant sur des tests empiriques. Ils
demeurent néanmoins approximatifs. Des logiciels sont développés pour simuler au mieux les écoulements en milieu non saturé,
dont le plus connu est le logiciel Seep/w de GEO-SLOPE International Ltd . Ce logiciel s’appuie sur une modélisation par
éléments finis et permet de dresser les isopièzes et lignes d’écoulement dans les sols en dessus d’un niveau phréatique.
61
Figure 23 : Interface logiciel Seep/W pour les écoulements en non saturé
Plusieurs méthodes expérimentales ou tests in situ existent, aussi pour approcher le coefficient de perméabilité des sols et des
rochers.
Il s’agit d’essais de laboratoire qui consistent à faire écouler de l’eau dans une éprouvette remplie de l’échantillon de sol et de
mesurer le temps de l’écoulement d’eau. Deux essais sont communément utilisés :
Figure 24 : Formules de calcul du coefficient de perméabilité par les deux types d’essais de laboratoire
62
3.1.1.3.2 Tests d’infiltration
Très pratique, ce test permet d’apprécier l’infiltration dans le sol la coupe lithostratigraphique des terrains encaissants, de définir
sans exiger des connaissances approfondies en hydrogéologie. l’anisotropie et de corréler les perméabilités équivalentes. Sa
mise en œuvre sur le plan opérationnel est aussi très aisée et
Il évite à cet effet au concepteur/trice de prendre en considération simple à exécuter.
Mode de réalisation
Mode d’interprétation
Appliquer la loi de darcy en considérant un gradient hydraulique égal à 1 (solution dite de Porchet)
Q
k=
S
Q étant le débit d’eau (volume en fonction du temps ayant été infiltré
S= la surface d’infiltration
63
3.1.2 Dimensionnement d’un puits d’infiltration simulée et calculée pour assurer l’infiltration du débit moyen
prévu.
3.1.2.1 Le débit des eaux prétraitées
La hauteur du puits est donc égale à :
Compte tenu que le puits d’infiltration est précédé par une
fosse septique, le débit des eaux à infiltrer est raisonné en débit
moyen. La fosse septique joue en effet, le rôle retardateur et de
lamination des bâchées d’eau et des pics de pointe. La dotation REMARQUES IMPORTANTE
moyenne appliquée a été formulée auparavant. Elle est retenue
L’approche élaborée pour estimer l’infiltration dans un
égale à 50 l/EH/j.
puits (ou une tranchée) ne peut être réalisée que par
Tableau 29 : Débit moyen (m3/j) selon le nombre d’EH logiciel d’écoulement en non saturé en considérant le
coefficient de perméabilité variable en fonction de la
Nombre EH Débit moyen (m3/j)
teneur en eau. Il n’est pas opportun dans le cadre de
5EH 0,25
ce guide de se lancer sur cette approche tant qu’il est
10EH 0,5 possible de considérer la non-saturation du sol en faisant
20EH 1,0 diminuer le coefficient de perméabilité (en conditions
30EH 1,5 saturées) de 10-1 m/s.
50EH 2,5
Cet exemple de l’évolution de la perméabilité en
fonction du degré de saturation pour certains types de
sol permet de prendre en considération le phénomène
d’infiltration dans un domaine non saturé et conforte
3.1.2.2 Principe de l’infiltration dans le puits la thèse de faire diminuer les valeurs du coefficient de
perméabilité en sol saturé de 1/10 pour plus de sécurité
3.1.2.2.1 Approche simpliste
dans le dimensionnement de la profondeur du puits
Le principe de l’infiltration tel qu’il est défini par le test de la d’infiltration.
tranchée de l’infiltration est semblable au processus naturel,
qui régit les puits d’infiltration. Il y’a lieu aussi de préciser que les conditions non saturées
dans le puits d’infiltration se manifestent essentiellement
En effet, l’écoulement des eaux traitées par fosse septique lors de sa première mise en service. Dès que le puits
(ou par un autre mode de traitement primaire), dans le puits devient fonctionnel les apports d’eau deviennent
d’infiltration, est considéré quasiment vertical dans cette continus et finissent par saturer le sol encadrant le puits
approche simpliste (supposé aussi dans un milieu saturé), d’infiltration.
le gradient hydraulique est donc supposé égal à 1. Le débit
transitant dans un puits dépend donc du coefficient de
perméabilité, et de la surface d’infiltration, selon la formule ci-
dessous (loi de Darcy) :
Q
k=
S
La surface totale de contact (S) se calcule en additionnant la
surface du fond de puits plus la surface latérale perméable :
Pour une aisance dans la construction et de mise en œuvre, le Figure 25 : Evolution du coefficient de perméabilité (ou
diamètre préconisé du puits se situerait entre 2 et 4 mètres. Le conductivité hydraulique) en fonction de la tension de l’eau
diamètre est donc une donnée à arrêter par le concepteur/trice.
Sur cette base, c’est la hauteur non cuvelée du puits qui serait
64
3.1.2.2.2 Ordres de grandeur du coefficient de entre 5 et 10 mètres, une profondeur de 5 mètres du puits
perméabilité ou du pouvoir d’infiltration du sol ne sera pas dépassée (utilisation de deux puits ou plus par
En milieu saturé, la bibliographie propose des ordres de exemple, pour augmenter la surface d’infiltration), si la
grandeur sur la base d’expérimentation et de caractérisation disponibilité du terrain est assurée.
hydrogéologique. Les plages de mesure les plus connues sont • Pour les secteurs où le niveau piézométrique dépasse 5
présentées dans le tableau ci-joint : mètres, un puits d’infiltration peut être envisagé selon les
Tableau 30 : Valeurs usuelles du coefficient de perméabilité en conditions saturées
conditions du terrain
Sables
Sables Sables
argileux, Argile,
Compte tenu que la fonction principale d’un puits grossiers, moyens
Graviers roche roche très
graviers fins, roche
d’infiltration est d’infiltrer de l’eau (et non de le filtrer), on sableux fracturée
saine peu compacte
considère qu’une épaisseur non saturée du sol de 5 mètres fracturée
devrait à priori stimuler le pouvoir épurateur naturel du 5 EH 5,40 5,40 5,40 6,79 NA
sol. Ainsi, : 10 EH 5,40 5,40 5,40 12,93 NA
20 EH 5,40 5,40 5,40 25,21 NA
• Dans les secteurs où le niveau piézométrique se situe à
30 EH 5,40 5,40 5,40 37,49 NA
moins de 5 mètres, le système du puits d’infiltration n’est
pas recommandé et doit être écarté. Le recours à la tranchée 50 EH 5,40 5,40 6,79 62,05 NA
d’infiltration comme solution de traitement est possible
NA : Non applicable
(voir chapitre qui suit modalités de dimensionnement)
65
Il parait par exemple, pour des sables argileux ou un rocher peu fracturé, le recours à un seul puits (d’un diamètre de 3m) n’est
pas une solution à envisager au-delà de 20 EH. Le concepteur peut simuler d’autres situations plus possibles notamment en
augmentant le diamètre du puits et le nombre de puits. Ci-dessous, une proposition réaliste pour utilisation de la technique avec
des puits de 3 mètres de diamètre.
Tableau 33 : Profondeurs pour puits d’infiltration de diamètre 3 mètres pour différents faciès du terrain récepteur
La tranchée d’infiltration est considérée comme un système d’épandage à faible profondeur et s’appuie à l’instar du puits
d’infiltration sur la capacité d’infiltration du sol pour assurer l’évacuation des eaux traitées. Les aspects théoriques précités dans
le cas du puits d’infiltration sont donc les mêmes en faisant appel au coefficient de perméabilité des sols comme critère principal
de dimensionnement, avec certaines particularités relevant du fonctionnement de ce système dont notamment un changement
géométrique de la surface d’infiltration.
Dans le pratique, le principe de fonctionnement des tranchées d’infiltration est comme suit : l’eau provenant de la fosse septique
est distribuée, via une chambre de répartition, dans différentes conduites étanches qui alimentent des conduites perforées (drains
dispersants) qui répartissent l’eau sur toute la longueur de la tranchée. L’eau percole ensuite sur un massif de cailloux (matériaux
dispersant) avant d’atteindre le sol.
Ce système de distribution vise à assurer une répartition uniforme de l’eau sur toute la surface de sol. L’eau ainsi répartie s’infiltre
lentement dans le sol où elle subit une épuration biologique de type aérobie.
Figure 26 : tranchée d’infiltration avec une seule boite de bouclage (figure a) et avec plusieurs boites de bouclage (figure b à gauche)
66
Remarque :
Deux modes de conception des tranchées d’infiltration sont utilisés selon l’expérience de terrain. Les tranchées d’infiltration
disposant d’une seule boite de bouclage en aval du process (figure 26 a) ou tranchées d’infiltration disposant de plusieurs
boites de bouclage (figure 26 b) (une boite de bouclage par ligne de tranchée). Nous préconisons la deuxième conception
qui permet un meilleur entretien et un contrôle d’efficacité d’infiltration par ligne de tranchée.
Cette solution offre l’avantage de réduire les risques de remontée néfaste. Les tranchées d’infiltrations sont utilisées pour les raisons
suivantes :
• Elles peuvent même être installées dans des terrains dont la pente est supérieure à 10% ;
Leur limite d’utilisation concerne principalement la perméabilité du sol, la surface disponible et la cohérence du sol (elles sont
difficiles à installer dans des sols boulants ou qui s’effritent très rapidement).
En termes de performances, une étude menée par Anderson et al , 1994 et reprise dans le guide EPA « On site waste water
management » fournit des informations sur l’évolution de la qualité des eaux percolant au travers du sol non saturé (zone où la
faune microbienne est particulièrement active). Il en ressort que les performances épuratoires sont particulièrement intéressantes,
en effet, avec ce système et si l’épaisseur non saturée du sol est importante,
• Et après 60 cm de sol non saturé, le processus de dénitrification peut être initié avec un rabattement de 40 %.
Figure 27 : Plan type de la tranchée d’infiltration élaboré dans le cadre du projet (voir livrable 3 pour plus de détails)
67
3.2.2 Dimensionnement de la tranchée d’infiltration
Le calcul hydrodynamique des surfaces d’infiltration fait appel à la loi de Darcy et se résume comme suit :
S=Q/(k×i)
Où
• i = gradient hydraulique en %
Dans les conditions d’une tranchée d’infiltration, les valeurs du coefficient de perméabilité sont revues à la hausse, vu que le
positionnement de la nappe est un peu moins profond et donc les conditions de saturation sont envisageables au fonctionnement
de l’infiltration.
Type de matériau K
Graviers 5,00E-03
Sables grossiers, graviers sableux 5,00E-05
Sables moyens fins, roche fracturée 2,50E-05
Sables argileux, roche saine peu fracturée 5,00E-06
Argile, roche compacte Non considérée
Quant au gradient hydraulique et en le considérant équivalent à la pente des tranchées, celui-ci est pris égal à 1%
En appliquant ces conditions, les surfaces d’infiltration simulées se présentent comme suit :
Sables grossiers, Sables moyens fins, Sables argileux, roche Argile, roche très
Graviers
graviers sableux roche fracturée saine peu fracturée compacte
Condition de
Extrêmement perméable Bonne perméabilité Peu perméable Médiocre Imperméable
perméabilité
68
3.2.2.1.2 Autres méthodes
Des approximations existent dans la bibliographie qui offrent des ordres de grandeurs de la surface selon la perméabilité du sol et
en adoptant des ratios par débit ou par charge polluante. Ainsi,
En appliquant cette évaluation au contexte de notre guide, les superficies requises en tranchées seraient de:
Tableau 38 : Surface d’infiltration en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée (méthode FAO)
Pour sols sableux Pour sols sablo limoneux Pour sols argileux
Pour les sols graveleux
Très perméable Perméabilité médiocre Très peu perméable
Pour une charge polluante
Très perméable
d’entrée dans les tranchées de 24 8 g/DBO5/m² 3 g/DBO5/m² Non applicable
Non applicable
g/DBO5/j
En adoptant ce raisonnement et considérant la même charge d’entrée dans les tranchées, soit 25g DBO5/EH/j (approche
sécuritaire), nous aurions les ordres de grandeur suivantes :
Tableau 39 : Surface d’infiltration par EH en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée
Pour sols sableux Pour sols sablo limoneux Pour sols argileux
Pour les sols graveleux
Très perméable Perméabilité médiocre Très peu perméable
5 EH 15 m² 41 m²
10 EH 31 m² 83 m²
Très perméable
20 EH 62,5 m² 166 m² Non applicable
Non applicable
30 EH 93,75 m2 250 m2
50 EH 156,25 m2 416 m2
69
3.2.2.1.2.3 La Réglementation française : Norme NF DTU 64.1
La norme NF DTU 64.1 est un texte normatif français applicable aux systèmes d’assainissement non collectif. Elle précise les
règles de mise en œuvre relatives aux ouvrages de traitement traditionnel des eaux usées domestiques des maisons d’habitation
individuelle jusqu’à vingt pièces principales, notamment les tranchées d’infiltration.
Selon cette norme, les modalités de mise en œuvre d’une telle solution exigent :
• La présence d’un sol pédologiquement homogène et sain, d’une épaisseur comprise entre 70 cm et 1 m, dépourvu d’horizon
hydromorphe, rocheux, compact ou fissuré ;
• Une perméabilité (K) : 15 < K > 200 mm/h (en revanche cela est interdit en présence d’une perméabilité trop grande) ;
La classification du coefficient de perméabilité des terrains considérée par cette norme est comme suit :
Tableau 40 : Le coefficient de perméabilité selon le type de sol (norme NF DTU 64.1)
Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol à dominance sableuse Sol très perméable
Intervalle du coefficient de
<8.10-6m/s 8.10-6 – 1,3 10-5 m/s 1,3 10-5 – 5 10-5m/s 5. 10-5 – 10-4 m/s
perméabilité
Le dimensionnement des tranchées d’infiltration repose donc sur l’appréciation du coefficient de perméabilité et de la taille du
logement (ou EH), ainsi :
Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol à dominance sableuse Sol très perméable
Appréciation de la perméabilité Perméabilité médiocre Moyennement perméable Perméable Très perméable
Intervalle du coefficient de
<8.10-6m/s 8.10-6 – 1,3 10-5 m/s 1,3 10-5 – 5 10-5 m/s 5. 10-5 – 10-4 m/s
perméabilité
10 ml de tranchée/ PP 9 ml de tranchée/ PP
Au-delà de 5 PP Etude du sol préconisée NA
supplémentaire supplémentaire
Pour convertir les ml de tranchées en superficie d’infiltration, nous nous référons au plan de principe préconisé par la norme .
70
Figure 28 : Schéma de principe de la disposition des tranchées d’infiltration
• Selon ce schéma une tranchée est équivalente en largeur à 0,5 m (comportant le drain ou tuyau d’épandage), soit 0,5 m2/ml
de tranchée.
En appliquant donc ces bases de dimensionnement, la norme française préconise les surfaces d’infiltrations suivantes
Sol à dominance
Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol très perméable
sableuse
Appréciation de la perméabilité Perméabilité médiocre Moyennement perméable Perméable Très perméable
5. 10-5 – 10-4
Intervalle du coefficient de 8.10-6 – 1,3 10-5 1,3 10-5 – 5 10-5
<8.10-6 m/s m/s
perméabilité m/s m/s
Surface par EH
Etude du sol préconisée 5 m² / EH 4,5 m²/EH NA
(Avec 1EH=60 g/DBO5/J)
En convertissant à l’EH adapté au contexte rural marocain (25g/DBO5/j)
Les surfaces d’infiltration seraient de
Surface par EH
Etude du sol préconisée 2 m2/EH 1,87 m²/EH NA
(Avec 1EH =25g/DBO5/j)
5EH Etude du sol préconisée 10 m2 9,35 m2 NA
10 EH Etude du sol préconisée 20 m² 18,7 m² NA
20 EH Etude du sol préconisée 40 m² 37,4 m² NA
30 EH Etude du sol préconisée 60 m² 56,1 m² NA
50 EH Etude du sol préconisée 100 m² 93,5 m² NA
71
En comparant les quatre méthodes précitées, l’approche analytique semble surdimensionner les surfaces d’infiltration compte tenu
des approximations apportées notamment pour le gradient hydraulique et les valeurs du coefficient de perméabilité.
Celui-ci et au fonctionnement des tranchées devrait varier d’un secteur à un autre dans le système de traitement. Par ailleurs, la
dénomination sol très perméable ou à perméabilité médiocre dépend de chaque auteur et la base de calcul n’est pas la même.
Il demeure en revanche, dans l’ensemble que la méthode du ratio par charge DBO5 et celle évaluée par l’hydrodynamique sont
comparables.
En guise de sécurisation du fonctionnement du système, tout en optimisant la surface d’infiltration, une valeur moyenne entre les
deux méthodes précitées est retenue par le guide. Les sables moyens et roches fracturées sont comparés aux sols sableux selon le
calcul par charge DBO5. Quant aux sables grossiers et graviers sableux les calculs analytiques sont maintenus. Ainsi, les surfaces
d’infiltration considérées dans les calculs qui suivent sont :
Tableau 43 : Les surfaces d’infiltration retenues par le projet pour différents faciès de sol par EH
72
A noter en outre, que ces surfaces sont comparables aux deux types de sols considérés par la norme Française (sols moyennement
perméables et peu perméables). Les sols moyennement perméables correspondent dans notre cas aux sols à bonne perméabilité,
et les sols peu perméables sont ceux considérés peu perméables dans notre cas.
Nous avons vu précédemment que les méthodes de dimensionnement visent à estimer la surface d’infiltration
Une fois la surface d’infiltration arrêtée, le principe du calcul qui suit définit le nombre de tranchées (ou de modules à mettre en
place) pour réussir ce système de traitement.
En s’appuyant sur la géométrie de base de tranchées d’infiltration, la surface d’infiltration est égale à :
S = n × ( 2 × h 1 × l1 + 2 × L × h1 + L ×l1)
• L : longueur des tranchées (doit être inférieure à 30 m, pour des raisons optimales, nous retenons une longueur de 20
mètres)
• l1 : largeur d’une tranchée (variable entre 0,75 et 1 mètres, nous considérons une largeur de tranchée de 0,75 mètres pour
des raisons économiques)
• l2 : Espacement entre tranchées (entre 1,5 m et 2 mètres, nous retenons pour des raisons optimales un espacement de 1,5
mètres)
• h1 : hauteur de la tranchée
En fixant ces paramètres selon le dimensionnement souhaité, nous pouvons calculer le nombre de tranchées à mettre en place
qui est égale à :
A titre d’exemple, ci-joint un tableau du nombre des tranchées pour la géométrie typique suivante :
73
Tableau 44 : Nombre de tranchées pour différentes conditions de terrain
Sables grossiers, Sables moyens fins, Sables argileux, roche saine peu
Graviers Argile, roche très compacte
graviers sableux roche fracturée fracturée
Condition de Extrêmement
Bonne perméabilité Peu perméable Médiocre Imperméable
perméabilité perméable
5 EH NA 1 1 3 NA
10 EH NA 1 2 5 NA
20 EH NA 2 3 10 NA
30 EH NA 2 4 15 NA
50 EH NA 3 6 24 NA
74
3.3.3 Conception et Dimensionnement des filtres plantés • V=volume des vides (volume des pores du massif)
à écoulement horizontal
Pour estimer le volume des vides, on est tenu d’associer à ces
Comme précisé auparavant, la profondeur du filtre planté formules la notion de la porosité (n) du terrain qui est égale à :
horizontal est maitrisée (une épaisseur du gravier de 60 cm
avec 50 cm en saturé), ainsi que sa pente (0,4%). La superficie n (porosité du massif gravier)=
du filtre demeure donc l’inconnu du dimensionnement. Pour D’où
l’évaluer plusieurs méthodes et approches existent et sont
décrites ci-dessous. t (temps de séjour)= équation 2
3.3.3.1 Méthode basée sur les formules analytiques Le volume du filtre planté est par ailleurs égal à :
du rabattement de la charge organique (DBO5) et de la
température (adoptée entre autres par FAO ) Volume du filtre planté=A×H
3.3.3.1.1 Principe de calcul Où
Cette méthode s’appuie sur le principe qu’un filtre planté doit
• A : Surface du filtre
• Condition 1 : Rabattre la pollution organique
• H : la hauteur du filtre
• Condition 2 : Assurer un écoulement uniforme et maitrisé
des débits des eaux (sans que l’eau ne dépasse le niveau
supérieur du massif filtrant). En reprenant l’équation (1) et en remplaçant le temps de séjour
par l’équation (2), nous retrouvons que la surface du filtre est
La formulation analytique de ces deux (02) conditions s’est
équivalente à :
appuyée sur un suivi empirique de plusieurs sites pilotes aux
Etats Unis , qui a permis de dimensionner le rabattement de la
charge organique selon la formule suivante :
Avec
• Ce : Concentration de l’effluent (sortie) exprimée en
• Ce : Concentration de l’effluent (sortie) exprimée en mg/l de DBO5.
mg/l de DBO5. • Co : Concentration de l’affluent (entrée) exprimée
• Co : Concentration de l’affluent (entrée) exprimée en en mg/l de DBO5 (qui dépend entre autres des
mg/l de DBO5. performances épuratoires du système primaire en
amont du filtre planté horizontal)
• t : temps de séjour hydraulique.
• n : porosité du massif gravier
KT : Constante de cinétique dépendant de la température (T). • H : Hauteur du filtre
• KT : Constante de cinétique dépendant de la
température (T).
• T : température de l’eau à épurer.
• KT= K20 x 1,06 (T – 20) avec K20 = 1,1
L’équation précédente peut s’écrire également comme suit
Selon cette méthode, plusieurs données sont à prendre en
t (temps de séjour)= équation 1 considération, dont certaines sont approximatives, notamment
les concentrations de l’effluent (entrée et sortie), la dotation par
Le temps de séjour est approché par la formule suivante, EH, la porosité du massif graviers. Par ailleurs, il est à noter que
prenant en considération les caractéristiques géométriques du la température affecte considérablement le dimensionnement
filtre (son volume), les caractéristiques hydrodynamiques du (KT)
massif filtrant (porosité) et le débit (qui représente le volume/
le temps). 3.3.3.1.2 Evaluation de la surface du filtre planté pour
différentes conditions thermiques
t (temps de séjour)=
La concentration de la charge polluante (DBO5) à l’entrée du
Où Q= débit et système du filtre planté horizontal est évaluée sur la base des
critères de base adoptés par le guide à savoir
75
• Dotation : 50 l/EH/j La porosité du massif du gravier dépend de l’uniformité de sa
granulométrie et varie généralement entre 25 et 40%. Nous
• Charge polluante : 25g/EH/j retenons dans cet exercice une porosité moyenne de 30%.
Selon ces données, la concentration initiale avant traitement La hauteur du filtre planté (en zone saturée) est fixée à H=50
primaire se situe autour de : 500 mg/l. cm
En considérant des performances épuratoires de l’ordre de 50% La constante KT dépend de la température selon la formule
la concentration initiale qui arrive au filtre planté horizontal précitée dans le rapport.
serait de l’ordre de 250mg/l (C0).
Ainsi pour différentes plages de température considérées
A la sortie du filtre planté horizontal, la concentration ciblée représentatives du contexte marocain, le calcul de la surface
est de : Ce=30mg/l. du filtre planté se présente comme suit :
• Le débit est de (50 X Nombre EH/1000) pour être
exprimé en m3/j
Tableau 46 : Surface du filtre planté par EH selon les formules analytiques de l’abattement de la charge polluante
Ce mode de dimensionnement se base essentiellement sur la En considérant une charge polluante initiale de 25g/EH/j,
formulation d’un ratio d’abattement de la charge polluante par atténuée de 50% par le traitement primaire, soit 12,5g/EH/j en
m² de surface du filtre planté horizontal et ne prend pas en entrée du filtre, la surface de ce dernier serait entre : 1,56 m²/
considération l’effet de la température. EH et 2,08m²/EH. Ces ratios demeurent hypothétiquement
adaptés au climat chaud. Pour un climat froid de montagne,
Ainsi plusieurs ratios existent dans la bibliographie dont les la GIZ recommande de réserver une assiette foncière plus
plus utilisés sont résumés ci-dessous importante de l’ordre de 5m²/EH.
3.3.3.2.1 Ratio GIZ (programme AGIRE)
Ainsi en adoptant les ratios suivants : 5m²/EH pour les
L’étude de dimensionnement du filtre planté horizontal réalisé températures de (0°C, 5°C et 10°C) et 2,5 m²/EH pour des
par la GIZ, donne lieu à calculer sa surface sur une base d’un températures plus clémentes (15°C et 20°C), la surface du
abattement surfacique entre 6g/DBO5/m² et 8g/DBO5/m². filtre planté horizontale serait de :
76
Tableau 47 : Superficie du filtre planté en fonction de la température par EH – ratio GIZ (programme AGIRE
Température 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
25 m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²
0°
5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
25m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²
5°
5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
25 m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²
10°
5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
12,5 m² 25 m² 50 m² 75m² 125 m²
15°
2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH
12,5 m² 25 m² 50 m² 75m² 125 m²
20°
2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH
3.3.3.2.2 Ratio Agence de l’eau Rhône Méditerranée piézométrique de l’entrée à la sortie du filtre et L=
Corse longueur du filtre, nous la considérons égale à la pente
Des travaux de recherche ont été menés par l’Agence de l’Eau du filtre recommandée de 0,4%
Rhône Méditerrané Corse résumés dans un ouvrage de qualité • A : la surface latérale du filtre (A= Y x l : ou Y est la
intéressante sur les filtres plantés. Le document reconnait les hauteur du filtre saturée et l sa largeur)
incertitudes qui existent à déterminer des valeurs géométriques
fiables quant à la conception des filtres plantés et qui • k : le coefficient de perméabilité du massif gravier
dépendent des caractéristiques physiques et « écologiques » des (dans des conditions de saturation), une valeur de 5.10-
marais. Une approche empirique est proposée en considérant 3m/s, semble représentative de ce type de matériau (il
une surface spécifique de 2 à 3 m²/EH. Cette approche ne est souhaitable de réaliser un essai de perméabilité au
prend pas en considération l’effet thermique et donc demeure laboratoire si c’est possible)
approximative.
Tableau 48 : Superficie par EH du filtre planté (pour différentes conditions • Y étant la hauteur du filtre équivalente à 0,5 mètres.
thermiques) selon l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
En calculant la largeur l et en affectant pour la longueur L un
Température 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH ratio de 3l , nous disposerons de la surface du filtre planté. Le
Différentes dimensionnement du filtre planté horizontal, est estimé à :
15 m² 30 m² 60 m² 90 m² 150 m²
conditions de
3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH
température Tableau 49 : Surface du filtre planté selon la méthode hydrodynamique (pour
différentes conditions thermiques)
3.3.3.3 Dimensionnem ent par calcul
hydrodynamique EH 5 10 20 30 50
S m² 0,25 1 4,02 9,04 25,12
Le dimensionnement du filtre planté horizontal peut être aussi
Ratio m² /EH 0,05 0,1 0,2 0,3 0,5
approché par formules de l’hydrodynamique en s’appuyant sur
la loi de darcy qui régit les écoulements de l’eau dans le massif
du gravier. Cette approche abordée par plusieurs auteurs
s’intéresse à la capacité exigée du filtre planté pour assurer un
écoulement laminaire du débit des eaux prétraitées. Ainsi en se
référant à la loi de Darcy, le débit véhiculé par le filtre planté
horizontal s’écrit comme suit
Q=k×i×A
ou
77
Conclusion Tableau 51 : Géométrie du filtre planté retenue pour différentes conditions
thermiques par EH
En somme, il s’avère que le dimensionnement d’un
filtre planté horizontal induit à plusieurs approximations Tempéra-
0° 5° 10° 15° 20°
ture
et nécessite une connaissance détaillée de certains
paramètres dont la caractérisation de la pollution, la S=21 m²
S=19,5
S=18m² S=15 m² S=15 m²
dotation réelle, la température ou la porosité du massif m²
de gravier. La méthode hydrodynamique semble sous- 5EH l=3,0 m
l=3,0 m
l=3,0 m l=2,5 m l=2,5 m
estimer largement les surfaces et par conséquent sera L=7,0 m L=6,0 m L=6,0 m L=6,0 m
L=6,5 m
écartée. S=36 m² S=34 m² S=30 m² S=28 m² S=28 m²
Les surfaces retenues seront une moyenne entre la 10 EH
l=4,0 m l=4,0 m l=3,75 m l=3,5 m l=3,5 m
méthode analytique de l’abattement de la charge organique L=9,0 m L=8,5 m L=8,25 m L=8,0 m L=8,0 m
(adoptée par la FAO) et le dimensionnement calculé sur la S=58,5
charge surfacique de DBO5 (adoptée par la GIZ) pour les S=77 m² S=70 m² S=63 m² S=58,5
m²
m²
températures basses (0°, 5° et 10°), et les valeurs adoptées 20 EH
l=5,5 m l=5,0 m l=4,5m l=4,5m
par la GIZ pour les températures clémentes (15° et 20°). l=4,5m
L=14,0 m L=14,0 m L=13,5 m L=13,0 m
L=13,0 m
Sur cette base les valeurs retenues de la surface se présentent S=110,5 S=107,25
S=102 m² S=88 m² S=88 m²
comme suit pour différentes conditions thermiques m² m²
30 EH l=6,0 m l=5,5 m l=5,5 m
l=6,5 m l=6,5 m
L=17,0 m L=16,0 m L=16,0 m
L=17,0 m L=16,5 m
S=184,0 S=180,00 S=168,75 S=157, 5 S=157, 5
Tableau 50 : Superficie retenue par le projet du filtre planté pour différents EH et
m² m² m² m² m²
conditions de température 50 EH
l=8,0 m l=8,00 m l=7,5 m l=7,5 m l=7,5 m
Ratio L=23,0 m L=22,5 m L=22,5 m L=21,0 m L=21,0 m
Température 5EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
m²/EH
5 3,27 16,35 32,7 65,4 98,1 163,5 Théoriquement, plusieurs espèces de plantes peuvent être
10 3,07 15,35 30,7 61,4 92,1 153,5 utilisées (Scirpus spp, Typha …), mais les roseaux (de type
15 2,5 12,5 25 50 75 125 Phragmites australis), par leur résistance aux conditions
rencontrées (longue période submergée du filtre, périodes
20 2,5 12,5 25 50 75 125
sèches, fort taux de matières organiques), et la rapide croissance
3.3.3.4 Géométrie des bassins du chevelu de racines et rhizomes, sont les plus souvent utilisés
dans les climats tempérés. La densité de plantation est d’environ
De forme rectangulaire, les recommandations du ratio longueur/
4 plants/m².
largeur du filtre planté horizontal sont comprises entre 2/1 et
3/1. Un ratio exact de 3/1 est à éviter afin d’éviter le dépôt des
3.4 La culture biomasse
boues et l’accumulation des sédiments près des tuyaux d’entrée.
Nous retenons ainsi dans le cadre de ce guide un ratio oscillant
autour de 2,5/1 comme ratio. 3.4.1 Description du procédé de plantation de biomasse
En combinant entre les superficies retenues (qui seront 3.4.1.1 Définition et Description du procédé
légèrement ajustées et revues légèrement à la hausse) ci haut et
En général, la plantation de biomasse, désigne la pratique
ce ratio L/l, la géométrie du filtre planté horizontal à différentes
qui consiste à combiner le traitement des eaux usées avec
températures et nombre EH est récapitulée ci-après :
une plantation de biomasse appelé « à courte rotation », car
collectée régulièrement.
78
au chauffage ou aux centrales thermiques. saine des eaux usées et des boues résiduaires et d’une
production efficiente et rentable de biomasse.
La biomasse produite peut être utilisée à d’autres fins comme la
construction en roseaux, cannes, bambous ou la fabrication de ■ L’application de l’approche de l’OMS de 2006 à la
pâte à papier avec l’épicéa ou l’eucalyptus. plantation de biomasse montre que la barrière traitement
n’a pas beaucoup d’importance car les plantes ne sont
Il peut exister, par ailleurs, des productions à haute valeur consommées ni par l’homme ni par les animaux. Elles
ajoutée comme la production de racines de vétivers, une plante sont, de plus, transformées avant utilisation (production
tropicale, utilisée pour l’extraction d’essences, à des fins de de bois, de papier etc.).
parfumerie .
• Contraintes :
79
• L’impact sanitaire négatif de cette pratique est réduit étant donné que le contact avec les germes se limite aux parcelles et ses
ouvriers (qui peuvent être protégés efficacement) et que géographiquement, le risque reste contenu dans la seule zone de la
plantation de biomasse.
• L’augmentation de la salinité du sol au niveau de la plantation de biomasse peut avoir lieu étant donnés les volumes d’eau
massifs appliqués. Cet aspect doit être pris en compte au moment du dimensionnement et de la conduite de la plantation de
biomasse notamment, l’application à intervalles réguliers de bâchées de lessivage des sels. Le choix d’espèces relativement
tolérantes à la salinité est également recommandé particulièrement dans les régions arides et semi-arides.
• Des normes de qualité sont requises pour la réutilisation des eaux usées. Elles font l’objet d’arrêtés gouvernementaux, qu’il
s’agit de respecter (Voir normes du rejet et de réutilisation des eaux usées traitées selon la réglementation marocaine).
Les acteurs concernés au niveau national sont nombreux que ceux des pays étrangers, et ce malgré le regroupement du secteur de
l’eau au sein d’une seule entité, en l’occurrence, le département de l’eau.
Les institutions concernées par la REUE sont les mêmes que celles concernées par l’eau en général. La gestion des ressources
en eau relève essentiellement du Ministère de l’Equipement du Transport de la Logistique et de l’Eau et des agences de bassins
hydrauliques placées sous sa tutelle.
Cependant, cette gestion se fait en concertation avec de nombreux intervenants, notamment, les instances consultatives, les
départements ministériels, les établissements publics, les collectivités locales et les associations.
3.4.2.2 Textes législatifs et réglementaires portant sur la réutilisation des eaux usées
Parmi les dispositions de la loi sur l’eau 36-15 relatives à la réutilisation des eaux usées, l’intégration de la mobilisation des eaux
non conventionnelles (notamment les eaux usées) dans la planification de l’eau. La loi sur l’eau a intégré dans le Domaine Public
Hydraulique (DPH) toutes les eaux, qu’elles soient superficielles ou souterraines (article 2). Par conséquent leur utilisation est
soumise à autorisation ou à concession délivrées par l’ABH (articles 38 et 41).
La loi sur l’eau soumet toute utilisation des eaux usées à autorisation délivrée par l’ABH dans des conditions fixées par voie
réglementaire (article 57, 1er alinéa). Ces conditions ont été fixées par le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation
des eaux usées. Le champ d’application de ce décret est constitué par toutes les eaux usées, quelle qu’en soit l’origine, domestique
ou industrielle. Le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation des eaux usées précise que seules les eaux usées
reconnues épurées peuvent être utilisées (article 2).
La demande d’autorisation d’utilisation des EU est adressée au directeur de l’ABH. Elle doit comporter toutes les indications
nécessaires se rapportant à l’utilisateur des EU, ce dossier de demande d’autorisation ainsi constitué est soumis à l’avis d’une
commission. Les eaux usées épurées dont la réutilisation est ainsi autorisée doivent satisfaire aux normes de qualité fixées par
l’arrêté conjoint n° 1276-01 du 17 octobre 2002 portant fixation des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation.
En matière de concours financier d’utilisation des eaux usées, les utilisateurs d’EUE peuvent bénéficier d’un concours financier
de l’État en vertu de l’article 57 (2ème alinéa) de la loi sur l’eau. Mais le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation
des eaux usées l’a mis à la charge de l’agence du bassin hydraulique.
Cette partie précisera en particulier le niveau de qualité de l’eau et précisera les traitements complémentaires nécessaires à la
qualité issue du traitement antérieur pour respecter les normes selon les usages envisagés. Dans le cas de la réutilisation pour
l’irrigation des plantations biomasse les risques sanitaires sont à exclure puisque la biomasse irriguée ne sera ni consommée ni
utilisée par l’être humain, sauf les ouvriers travaillant dans les champs irrigués doivent être prédisposés efficacement contre ces
risques.
80
3.4.2.3.1 Directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)
L’OMS a défini quatre mesures pour réduire le risque de la réutilisation des eaux usées sur la santé publique, dont : le traitement
de l’eau, la limitation des cultures, le contrôle de l’utilisation des eaux usées et le contrôle de l’exposition avec amélioration (OMS,
1989).
Par conséquent, l’OMS a élaboré une directive qui prend en considération ces quatre mesures en vue d’une réutilisation adéquate
des eaux usées en agriculture irriguée. Elle a été nommée : la directive concernant la qualité microbiologique des eaux usées
utilisées en agriculture.
Plus le groupe exposé est à risque, plus les normes de qualité d’eau traitée sont restrictives. Or, on distingue trois catégories
d’irrigation (Voir le Tableau ci-après) :
• La catégorie « A » dont le groupe exposé est composé de consommateurs publics et d’ouvriers agricoles. (Cette catégorie est
à exclure pour le cas des plantations de biomasse)
• La catégorie « B », le groupe exposé est composé principalement d’ouvriers agricoles, travaillant dans l’irrigation de cultures
céréalières, fourragères, de pâturages et de plantations d’arbres.
• La catégorie « C », comprend la même irrigation que celle identifiée dans la catégorie B, mais sans que les ouvriers y soient
exposés.
Nombre d’oeufs de
Nombre de conformes dans
Catégorie Condition de réutilisation Groupe expose nématodes dans un litre
100 ml d’eau
d’eau
Imgation de cultures destinées à être
Ouvriers agricoles,
A consommées crues, terrains de sport, <1 < 1000
consommateurs publics
jardins publics
Irrigation de cultures céréalières,
Aucune norme n’est
B fourragères, industrielles, de Ouvriers agricole <1
recommandée
pâturages et des plantations
Irrigation de cultures de la catégorie
C B, sans exposition des ouvriers Néant Sans objet Sans objet
agricoles
Tableau 52 : Directives concernant la qualité microbiologique des eaux usées utilisées en agriculture
Dans le but de protéger la santé des ouvriers agricoles qui travaillent avec ces eaux et les consommateurs des produits irrigués par
ces eaux usées, le Ministère en collaboration avec une coopération internationale pour le développement durable, a établi des
normes de qualité des eaux usées destinées à l’irrigation.
Ces normes ont été créées sur la base de la législation qui vise la protection et la gestion intégrée des ressources en eau. On
retrouve la nouvelle loi de l’eau, qui a donné naissance aux agences de bassin dont l’objectif est de gérer et d’assurer une utilisation
rationnelle des ressources en eau par chaque bassin versant.
Deuxièmement, le Décret nº 2-97-787, relatif aux normes de qualité des eaux et à l’inventaire du degré de pollution des eaux, qui
définit les normes de qualité des eaux selon leur destination, conformément à l’article 51 de la Loi sur l’eau.
Troisièmement, le Décret nº 2-97-875, relatif à l’utilisation des eaux usées, fixe les conditions qu’il faut remplir en vue d’acquérir une
autorisation de l’utilisation des eaux usées. Parmi ces conditions, on trouve : la déposition d’une demande d’autorisation auprès du
directeur de l’agence du bassin hydraulique, la réalisation d’une étude technique de la qualité des eaux usées épurées, l’élaboration
d’un plan du système d’épuration et une étude d’impact du projet sur les eaux du bassin. Finalement, l’Arrêté conjoint nº 1276-
01 portant sur la fixation des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation. En plus du respect de la réglementation décrite
ci-dessus, il faut respecter la directive élaborée par l’OMS sur la qualité microbiologique des eaux usées utilisées en agriculture, à
l’exception qu’aucune présence d’œufs de nématodes n’est permise, même dans la catégorie A.
81
Le Comité Normes et Standards (CNS) relevant du Conseil National de l’Environnement, et composé des représentants de
tous les départements ministériels concernés a élaboré des normes de qualité des milieux récepteurs et les limites générales et
sectorielles de rejets (normes de rejets). Parmi les différentes normes proposées, figure un projet de normes de qualité des eaux
destinées à l’irrigation qui fixe les paramètres bactériologiques, parasitologiques et physico-chimiques (Voir le tableau ci-après).
82
Le SAR B =0-3 et CE= <0,2
Le SAR iii =3-6 et CE= <0,3
• 1000 CF/100ml pour des cultures consommées crues. Les doses d’irrigation doivent être respectées pour éviter les
apports excessifs de nutriments.
• A partir d’une conductivité électrique de 3mS/cm, une
eau nécessite des restrictions sévères pour l’irrigation, mais 3.4.3.2 Choix du système d’irrigation
des rendements de 50% du rendement potentiel peuvent être
3.4.3.2.1 Contraintes du système d’irrigation
réalisés avec des eaux de 8,7 mS/cm (cas de l’orge).
Le choix du système d’irrigation approprié dépend de la qualité
• SAR = Sodium Absorption Ratio (coefficient d’absorption de l’eau usée, de la culture, des coutumes, de l’expérience,
du sodium). de la compétence, de la capacité de la main d’œuvre à gérer
les différentes méthodes et éviter les risques potentiels sur
3.4.3 Conception et dimensionnement
l’environnement et sur la santé publique.
3.4.3.1 Les clauses techniques et choix des variantes Si une eau usée traitée répond à la directive de l’OMS, toutes
Les substrats applicables à une plantation de biomasse sont : les méthodes d’irrigation sont appropriées du point de vue du
contrôle de la transmission de maladies, à condition que les
• L’eau usée domestique contenant des concentrations de critères agricoles soient également satisfaits. Si l’eau usée ne
nutriments proches de celles pouvant satisfaire les besoins des répond pas aux critères de santé alors certaines restrictions
plantes utilisées. seront appliquées. Ainsi l’Irrigation localisée serait la technique
la mieux adaptée à l’apport d’eaux usées épurées car elle
• L’urine et fèces déshydratées collectés sous forme des eaux engendre le moins de risques sanitaire mais requière une
vannes. filtration efficace et exige un entretien constant à cause de leur
sensibilité au colmatage
Il est indispensable de prendre en considération les besoins
en eau de la plante cultivée afin de concevoir un système
d’irrigation adéquat. Alors un besoin de pointe de la culture en
mm/j sera indispensable pour déterminer les débits d’arrosage,
83
3.4.3.2.2 Techniques d’irrigation en termes d’impact • Sur le plan sanitaire : risque d’apparition de maladie
sur l’environnement et les enjeux sanitaires d’origine hydrique (typhoïde, paludisme et cholera), à cause
Étant une pratique particulière, l’irrigation avec les eaux usées du contact direct des ouvriers et de la partie comestible des
traitées exige, en plus des paramètres communs d’une irrigation végétaux avec l’eau d’irrigation.
avec des eaux de nappe, la maîtrise d’autres paramètres liés à • Sur le plan technique : le gravitaire et l’aspersion ne sont
la qualité physico-chimique et microbiologique des effluents pas adaptables aux conditions topographiques et de mise
(micro-organismes pathogènes, éléments toxiques, salinité, en valeur de la zone,
matières en suspension, etc.). Ainsi, le choix de la méthode
d’irrigation adéquate et adaptée, permet de réduire les effets • Sur le plan économique : accroissement du coût du
indésirables de l’utilisation des eaux usées épurées pour traitement des eaux épurées et des frais supplémentaires
l’irrigation. d’énergie (Pour l’aspersion : la pression de fonctionnement
des asperseurs est de 3 bars au lieu de 1 bar pour les
Les techniques d’irrigation représentent à des degrés divers un goutteurs. Pour le gravitaire : nécessité de relevage de l’eau
risque de propagation des agents pathogènes et des polluants vers pour dominer toutes les terres irrigables).
les ressources en eaux (nappe ou eaux de surface). Ce risque est
directement lié aux quantités d’eau nécessaires aux irrigations Tableau 54 : Système d’irrigation et risque d’impact
qui sont-elles mêmes dépendantes des systèmes d’irrigation. En
Impact sur les eaux souterraines
ce qui concerne la pollution de la nappe, on peut globalement Impact possible sur les eaux de surface lié aux évacuations
hiérarchiser les systèmes d’irrigation selon le degré de risque de des excédents.
contamination comme suit : Gravitaire Efficience du système :
Bassin : 60-80%
Irrigation gravitaire >>> irrigation par aspersion > irrigation Raie : 50-70%
Planche : 40-70%
localisée ou micro-irrigation
Impact sur les eaux superficielles
Aspersion
La micro – irrigation est en particulier la méthode du goutte à Efficience du système : 90 %
goutte, présente toute une série d’avantages : Micro-
Efficience : 90-100%
irrigation
Impact possible sur les eaux superficielles mais d’une
• Efficience d’irrigation élevée par atténuation des pertes ou
ampleur inférieure
d’eau par infiltration et par colature ; irrigation
aux autres systèmes d’irrigation
localisée
• Risque moindre de pollution des eaux souterraines et de
3.4.3.3 Calcul des paramètres de dimensionnement
surface par les nitrates ;
du système d’irrigation localisée
• Amélioration des rendements des cultures par optimisation 4.4.3.3.1 Besoins en eau des cultures (BI)
des régimes hydriques, par apports simultanés des éléments
nutritifs et par des conditions d’aération optimales ; L’identification de la superficie totale qui peut être irriguée par
le débit des eaux usées est basée principalement sur le calcul
• Très faible contact entre le personnel opérateur et les des besoins en eau des cultures de roseaux.
effluents ;
La détermination des besoins en eau des cultures a été faite via
• Faible consommation d’énergie ; l’approche climatique de détermination de l’evatranspiration
maximale basée sur l’équation suivante :
• Faible besoin en main d’œuvre.
Bi = ET0 × Kc × Kr
Deux éléments importants et interactifs méritent d’être pris en
considération pour minimiser les risques de toute contamination Avec :
du sol, de la nappe et des eaux de surface : le degré d’épuration
et l’efficience d’application de l’eau au niveau de la parcelle. • ET0 : évapotranspiration de référence (anciennement
Pour cela, le bon choix de la méthode d’irrigation et la bonne évapotranspiration potentielle, ETP)
stratégie de pilotage des apports d’eau s’imposent pour une
• Kc : Coefficient cultural qui dépend de l’espèce
réutilisation rationnelle.
végétale, de son stade de croissance et de son stade de
Les deux systèmes d’irrigation (aspersion et gravitaire), développement au cours de son cycle.
présentent des inconvénients non négligeables vis-à-vis des eaux
• Kr = Coefficient de réduction.
épurées notamment :
84
3.4.3.3.2 Calcul de l’évapotranspiration de référence (ET0)
Parmi les différentes méthodes de calcul de ET0, la formule de PENMAN – MONTEITH est recommandée par la FAO (Allen et
al, 1998). C’est une combinaison du bilan énergétique et de la méthode de transfert de masse. Cette formule se présente comme
suit :
Avec :
L’ET0 est calculé pour 12 stations météorologique réparties sur le territoire marocain, en utilisant la base de données CLIMWAT
et le logiciel CROPWAT 8.0 développés par la FAO.
− CLIMWAT est une base de données climatiques à utiliser en combinaison avec le programme informatique CROPWAT,
et permet de calculer les besoins en eau des cultures, l’approvisionnement en irrigation et la planification de l’irrigation pour
diverses cultures pour diverses stations climatologiques dans le monde.
− CLIMWAT 2.0 for CROPWAT est une publication conjointe de l’Unité de la mise en valeur et de la gestion de l’eau et de
l’Unité des changements climatiques et de la bioénergie de la FAO.
− CLIMWAT 2.0 offre les données agro-climatiques observées de plus de 5 000 stations réparties dans le monde entier.
− CROPWAT 8.0 pour Windows est un programme informatique permettant de calculer les besoins en eau des cultures et
les besoins en irrigation en fonction des données relatives au sol, au climat et aux cultures. En outre, le programme permet
l’élaboration de calendriers d’irrigation pour différentes conditions de gestion et le calcul de l’approvisionnement en eau du
système pour divers types de cultures. CROPWAT 8.0 peut également être utilisé pour évaluer les pratiques d’irrigation des
agriculteurs et pour estimer les performances des cultures dans des conditions pluviales et irriguées.
85
Figure 33 : Interface du logiciel CROPWAT 8.0
Kc est défini comme étant le rapport de l’évapotranspiration réelle maximale d’une culture ETM à l’évapotranspiration calculée
ETo.
Kc= ETM/ET0
86
3.4.3.3.4 Coefficient de réduction Kr pleine section RH=Diamètre/4.
Kr est défini par la formule suivante : − n : coefficient de Manning qui dépend du matériau de la
conduite (m-1/3.s ).
Kr = Cs/0,85
− I : le gradient hydraulique (perte de charge par unité de
Avec : Cs varie entre 50 et 70 % pour les cultures pérennes et
longueur), sans dimension.
entre 80 et 100 % pour les cultures annuelles (maraîchage).
En considérant l’écoulement dans la conduite est uniforme, le
3.4.3.3.5 Superficie à irriguer
gradient hydraulique devient égal à la pente de la conduite.
La superficie (S) qu’on peut irriguer avec le volume disponible
(V) des eaux usées est calculée par la formule suivante : 3.4.4 Cas d’études retenus pour le présent guide
Le diamètre des rampes et celui des portes rampes seront − Une plante valorisable en matière de production
calculés par la formule de Manning-Strickler : d’énergie thermique pour le chauffage.
87
Tableau 57 : Surface à irriguer selon les villes et les EH.
EH 5 10 20 30 50
Volume des EU m3/j 0.25 0.50 1.00 1.50 2.50
Agadir m2 50 100 199 299 498
CasaBlanca m2 52 104 208 313 521
Ifrane m2 33 66 132 197 329
Superficie à irriguer
Kasba-Tadla m2 31 61 122 184 306
Marrakech m2 30 60 119 179 298
Meknès m2 35 71 141 212 353
Ouarzazate m2 32 64 128 192 321
Oujda m2 31 61 123 184 306
Rabat m2 43 87 174 260 434
Sidi-Ifni m2 73 146 292 439 731
Tanger m2 36 72 144 216 359
Tan-Tan m2 44 89 177 266 443
Figure 34 : Phragmites australis
3.4.4.1.2 Besoin en eau La densité des roseaux est 0.5 m x 0.5 m.
88
l’auto-curage. 3.4.4.2.2 Besoin en eau
3.4.4.1.7 Diamètres des portes rampes Pour un coefficient cultural Kc = 1.25 et un coefficient de
réduction Kr =1, le besoin en eau des saules selon les villes est
Pour : donné dans le tableau suivant :
- Des conduites en PE le coefficient de Manning n=0.008 Tableau 59 : Besoin en eau du saule selon les villes et l’EH.
m-1/3.s ;
Ville Eto Kc Kr Bi
- Une pente des rampes est de 2% ; Agadir mm/j 4.18 1.25 1 5.23
CasaBlanca mm/j 4 1.25 1 5.00
Le diamètre extérieur des rampes est de 40 mm, ce diamètre
assure une vitesse de 0.78 m/s qui est suffisante pour assurer Ifrane mm/j 6.33 1.25 1 7.91
l’auto-curage.. Kasba-Tadla mm/j 6.81 1.25 1 8.51
Marrakech mm/j 7 1.25 1 8.75
3.4.2 Plantation du saule
Meknès mm/j 5.9 1.25 1 7.38
3.4.4.2.1 Description Ouarzazate mm/j 6.5 1.25 1 8.13
Le saule est un genre d’arbres, de la famille des Salicacées Oujda mm/j 6.8 1.25 1 8.50
(Salicaceae). Il comprend 360 espèces environ, réparties à Rabat mm/j 4.8 1.25 1 6.00
travers le monde, principalement dans les zones fraîches et Sidi-Ifni mm/j 2.85 1.25 1 3.56
humides des régions tempérées et froides de l’hémisphère nord. Tanger mm/j 5.8 1.25 1 7.25
Tan-Tan mm/j 4.7 1.25 1 5.88
EH 5 10 20 30 50
Volume des EU m3/j 0.25 0.50 1.00 1.50 2.50
Agadir m2 48 96 191 287 478
CasaBlanca m2 50 100 200 300 500
Ifrane m2 32 63 126 190 316
Kasba-Tadla m2 29 59 117 176 294
Marrakech m2 29 57 114 171 286
Superficie
Photo 2 : Plantations de Saules Meknès m2 34 68 136 203 339
à irriguer
Ouarzazate m2 31 62 123 185 308
Oujda m2 29 59 118 176 294
Les saules sont principalement cultivés en vue de produire
Rabat m2 42 83 167 250 417
de la bioénergie par la combustion ou la transformation de
Sidi-Ifni m2 70 140 281 421 702
leur biomasse ligneuse. Cette source d’énergie constitue une
solution de remplacement propre aux énergies fossiles en raison Tanger m2 34 69 138 207 345
de la neutralité du bilan carbone qui lui est associée et de la Tan-Tan m2 43 85 170 255 426
rapidité avec laquelle cette neutralité peut être atteinte (3 à 5 ans
selon les intervalles de récolte des saules ; Amichev et al., 2012). La densité des saules est comme suit : espacement des rangs de
Les saules peuvent également être cultivés en vue de produire 1, 5 m et espacement des plants sur un rang de 0, 75 m.
du matériel horticole, des bioproduits ou même des clôtures
végétalisées (Agro Énergie, communication personnelle, 2017).
89
3.4.4.2.4 Dimensionnement du réseau
3.4.4.2.5 Longueurs des rampes et des portes rampes
Les longueurs des rampes et des potes rampes sont donnés dans le tableau ci-dessous.
Tableau 61 : Longueurs des rampes et des portes rampes selon les villes et les EH
EH 5 10 20 30 50
Agadir 7 10 14 17 22
Casablanca 7 10 14 17 22
Longueurs des rampes et portes-rampes
Ifrane 6 8 11 14 18
Kasba-Tadla 5 8 11 13 17
Marrakech 5 8 11 13 17
(Lr=Lpr) en m
Meknès 6 8 12 14 18
Ouarzazate 6 8 11 14 18
Oujda 5 8 11 13 17
Rabat 6 9 13 16 20
Sidi-Ifni 8 12 17 21 26
Tanger 6 8 12 14 19
Tan-Tan 7 9 13 16 21
Pour :
Pour :
90
91
Bibliographie
ONEE – FAO (2006) : Manuel technique pour la conception, le dimensionnement, l’implantation, la construction et
l’exploitation des systèmes d’épuration des eaux usées adaptés à des installations de petite collectivité – Partie II : petites
collectivités
Service Public de la Wallonie – Direction Générale Opérationnelle de l’Agriculture, des ressources naturelles et de
l’Environnement : http://environnement.wallonie.be
Ministry of urban development New Delhi, Manuel of sewerage and sewage treatment, First Edition 1980 (216 pages)
Metcalf & Eddy inc., Wastewater Engineering: Treatment and reuse, Fourth Edition. 2001, 1870 pages
Ministry of urban development New Delhi, Manuel of sewerage and sewage treatment, First Edition 1980 (216 pages)
Metcalf & Eddy inc., Wastewater Engineering: Treatment and reuse, Fourth Edition. 2001, 1870 pages 17
(Franceys, Pickford J. & Reed R., 1995) Guide de l’assainissement individuel, Organisation Mondiale de la Santé
Les fosses septiques – guide des ingénieurs - Marc Wauthelet et al - Assistance à l’élaboration de guides pratiques et de modules
de formations sur des technologies d’assainissement rural durables au Maroc – GIZ (CESAR) – Avril 2019
wastewater treatment manuals – Treatment Systems for small communities business leisure centres and hotels - Dr.Michael
Rodger – Environmental Protection Agency (EPA – 1999)
Bioeco, (octobre, 2015) Manuel pour la construction, l’entretien et la gestion d’une unité de méthanisation,
Revue technique des meilleures pratiques de restauration des sites d’entreposage des rejets miniers générateurs de Drainage
Minier Acide – Symposium 2015 sur l’environnement et les mines ; M Aubertain et al : Département des génies civil, géologique
et des mines, École Polytechnique de Montréal , 2 Norwegian Geotechnical Institute (NGI), Oslo, Norvège , 3 Université du
Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, Québec , 4 Institut de recherche en mines et environnement (IRME)
UQAT-Polytechnique
Agence de Bassin LOIRE-BRETAGNE – L’assainissement individuel principes et techniques actuelles – études inter Agences –
France
Anderson, D.L., R.J. Otis, J.I. McNeillie, and R.A. Apfel. 1994. In-situ Lysimeter Investigation of Pollutant Attenuation in
the Vadose Zone of a Fine Sand. In On-Site Wastewater Treatment: Proceedings of the Seventh International Symposium on
Individual and Small Community Sewage Systems. American Society of Agricultural Engineers, St. Joseph, MI.
Règles et bonnes pratiques à l’attention des installateurs – Assainissement non collectif – Ministère de l’Environnement et de
l’Energie – France (2016)
GIZ (2016) : guide de dimensionnement de construction et de fonctionnement d’un filtre planté horizontal de petite taille
R. Grela ONEP & FAO, Guide technique pour les systèmes d’assainissement autonome, convention UTF/MOR/023/MOR.
2006
Agence de l’eau Rhône méditerranée et Corse (2005) Epuration des Eaux usées domestiques par filtres plantés de macrophytes –
recommandations techniques pour la conception et la réalisation- Groupe des macrophytes et traitement des eaux
IWA Specialist Group (2000): Use of Macrophytes in water pollution Control – Constructed Wetlands for pollution control:
processes performance, design and operation.
92
93
Plans type
des ouvrages d’assainissement
rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexes
Annexe 1
95
Calcul des métrés et bordereaux des prix type
1
Les métrés réalisés, suite au calcul du Génie Civil se rapportent aux différents nombres EH des fosses septiques sont comme
suit :
Déblai des
m3 23,92 32,68 44,27 53,31 62,83
fouilles
Remblai des
m3 10,16 14,89 19,33 23,43 28,05
fouilles
Béton B15 (de
m3 0,58 0,86 0,99 1,25 1,51
propreté)
Béton B25 m3 4,72 6,30 8,31 9,86 11,42
Armatures HA Kg 383,95 516,42 669,13 779,25 885,54
Badigeonnage m2 19,28 22,64 29,96 33,00 36,80
Les métrés réalisés, suite au calcul du Génie Civil se rapportent aux différents nombres EH des décanteurs digesteurs sont
comme suit :
Déblai des
m3 10,00 10,00 12,00 21,00 30,00
fouilles
Remblai des
m3 2,00 2,00 2,00 4,00 5,00
fouilles
Béton B15 (de
m3 0,50 0,70 0,8 0,9 2,00
propreté)
Béton B25 m3 2,40 3,50 5,00 9,00 12,00
Armatures HA Kg 216,00 315,00 450,00 810,00 1080,00
La méthode de creusement du puits ne sera pas spécifiée à l’Entrepreneur qui pourra fait appel si les conditions de terrain le
permettent à la main d’œuvre. La sécurité du chantier de puits devra être néanmoins vérifiée et imposée.
Le diamètre préconisé pour les puits d’infiltration varie entre 2 et 4 mètres. Quant à la profondeur, elle est variable en fonction
de la perméabilité qui conditionne la surface d’infiltration.
Pour assurer une bonne infiltration dans le puits et une homogénéisation de l’écoulement, le puits sera rempli, du haut au bas,
des matériaux suivants :
Au-dessous de ces formations qui constituerait le corps du puits dans sa partie cuvelée (un voile en maçonnerie est prévu), des
cailloux cassés seront déposés le long de la hauteur d’infiltration préconisée par le dimensionnement.
96
Les volumes suivants en matériaux de remplissage, selon le diamètre du puits sont estimés
Couche de gravier dispersant Couche de sable grossier Gravier dispersant (Diamètre 8/15
Diamètre du puits (Diamètre 3/8 mm) (Diamètre 0/3mm) mm)
Epaisseur 30 cm Épaisseur 30 cm Épaisseur 20 cm
2 mètres 1 m3 1 m3 0,63 m3
3 mètres 2 m3 2 m3 1,4 m3
4 mètres 3,7 m3 3,7 m3 2,5 m3
Un remplissage par des cailloux cassés est prévu dans la partie non cuvelée (zone d’absorption), le volume dépendra de la
profondeur préconisée du puits. Un volume forfaitaire est à adopter dans le Bordereau des prix de 5 m3.
L’estimatif dépend des caractéristiques géométriques retenues et du nombre de tranchées (dépendant du coefficient de
perméabilité du sol adopté). Le métré proposé est donc variable et tient compte aussi de la hauteur de sortie de la fosse septique
en conduite (affectant les déblais).
A titre informatif, pour 50 EH sur un sol de sables grossiers et graviers sableux on a : Ouvrage constituée de 3 tranchées de 15
m de long chacune. Les quantités sont (pour une hauteur de sortie de fosse à 1m) :
L’estimatif dépend du nombre EH et de la température. A titre informatif, pour 50 EH dans un température annuelle minimale
de 20°C, les quantités suivantes sont nécessaires pour construire le filtre :
97
Plusieurs intrants dans l’estimation et les métrés sont à considérer : EH, type de culture (le projet s’est focalisé sur les roseaux)
et la zone géographique (qui affecte l’ET0 de la plante). A titre informatif, et en considérant 50 EH dans la zone de Sidi Ifni, les
données pour le roseau sont
Libellés Unité Culture de roseaux (50 EH) dans la zone de Sidi Ifni
Autres composantes
Les autres composantes sont scindées en composantes générales et spécifiques (à la technique concernée). Elles se présentent
comme suit :
98
2
Coûts unitaires et estimation des différentes techniques
99
• Composantes spécifiques Ouvrages annexes
Conduite PVC DN110mm pleine ml 100,00 • Regard répartiteur (si plusieurs puits d’infiltration sont
prévus)
Géotextile de recouvrement m² 110,00
Boite de répartition (1mX1m) et boite de
Unité 1 000,00 Le prix unitaire proposé est : 4000 DH HT avec trappe en béton
bouclage principale (0,6mX 1m)
Boite de bouclage secondaire 0,3x0,3 m Unité 700,00
Estimation financière des procédés
Coude 90° en PVC diamètre intérieur 110mm Unité 15,00
Pour la fosse septique
Té en PVC diamètre intérieur 110 mm Unité 12,00
100
101
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 5 EH
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ...........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
102
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 10 EH
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I-2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l'enlèvement des blocs
d'un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu'ils peuvent contenir et en outre l'enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 32,68 30,00 980,40
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d'emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s'applique
II - 2 après compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 14,89 35,00 521,15
Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .......................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
II - 4 étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube.......................................Dirhams m3 6,30 1 200,00 7 560,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 0,86 500,00 430,00
Badigeonnage des parements enterrés: comprend la fourniture à pied d'œuvre du produit d'application (goudron désacidifié, bitume à chaud
ou émulsion non acide de bitume), l'application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes
II - 6 sujétions de mise en œuvre soignée.
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 22,64 35,00 792,40
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 7
Le kilogramme ........................................Dirhams Kg 516,42 12,00 6 197,04
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 8 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite,
II - 9 y compris toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité........................................Dirhams U 12,00 40,00 480,00
Events d’aération: fourniture, le transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de
II - 10 fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 2,00 200,00 400,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 20 560,99
TOTAL HT 20 560,99
TVA 20% 4 112,20
TOTAL TTC 24 673,19
103
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 20 EH
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I-2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs
d’un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 44,27 30,00 1 328,10
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique
II - 2 après compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 19,33 35,00 676,55
Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
II - 4 étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 8,31 1 200,00 9 972,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 0,99 500,00 495,00
Badigeonnage des parements enterrés: comprend la fourniture à pied d’œuvre du produit d’application (goudron désacidifié, bitume à chaud
ou émulsion non acide de bitume), l’application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes
II - 6 sujétions de mise en œuvre soignée.
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 29,96 35,00 1 048,60
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 7
Le kilogramme ........................................Dirhams Kg 669,13 12,00 8 029,56
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 8 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite,
II - 9 y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
L’unité ........................................Dirhams U 16,00 40,00 640,00
Events d’aération: fourniture, le transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de
II - 10 fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 2,00 200,00 400,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 25 789,81
TOTAL HT 25 789,81
TVA 20% 5 157,96
TOTAL TTC 30 947,77
104
BORDEREAU DES PRIX
DECANTEUR DIGESTEUR 30 EH
N° PU en DH PP en
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix HT DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I-2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité :.......................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
II - 1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 21,00 30,00 630,00
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II - 2 compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 4,00 35,00 140,00
Conduite de liaison en PVC Diamètre 200 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe étant
II - 4 de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 9,00 1 200,00 10 800,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube.......................................Dirhams m3 0,90 500,00 450,00
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 6
Le kilogramme .......................................Dirhams Kg 810,00 12,00 9 720,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 7 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite, y
II - 8 compris toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 3,00 40,00 120,00
Conduite de prise de gaz DN 1/2’’: fourniture, transport et pose y compris toutes sujétions
II - 9
L’unité .......................................Dirhams U 1,00 100,00 100,00
TOTAL HT 5 160,00
105
BORDEREAU DES PRIX
DECANTEUR DIGESTEUR 50 EH
N° PU en PP en
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix DH HT DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I-2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité : ..........................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
II volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
-1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
e mètre cube ...........................................Dirhams m3 35,00 30,00 1 050,00
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
-2
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 5,00 35,00 175,00
Conduite de liaison en PVC Diamètre 200 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe étant
II de 350 Kg de ciment par mètre cube.
-4
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 12,00 1 200,00 14 400,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
-5
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 2,00 500,00 1 000,00
II Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
-6 Le kilogramme .........................................Dirhams Kg 1 080,00 12,00 12 960,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400, diamètre
II 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
-7
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite, y
II compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
-8
L’unité ..........................................Dirhams U 10,00 40,00 400,00
II Conduite de prise de gaz DN 1/2’’: fourniture, transport et pose y compris toutes sujétions
-9 L’unité .........................................Dirhams U 1,00 100,00 100,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 33 285,00
TOTAL HT 33 285,00
TVA 20% 6 657,00
TOTAL TTC 39 942,00
106
BORDEREAU DES PRIX
PUITS D’INFILTRATION (A TITRE INFORMATIF)
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Creusement de puits de diamètre compris entre 2 et 4 mètres en terrain de toute nature (sec), y compris main d’œuvre et toutes sujétions
I-1
Le mètre linéaire .......................................Dirhams ml 4,10 400,00 1 638,05
Cuvelage en maçonnerie du puits sur une profondeur de 1,40 ml y compris toutes sujétions
II - 2
Le mètre linéaire .........................................Dirhams ml 1,40 120,00 168,00
Mise en place d’une couche de gravier dispersant (Diamètre 3/8 mm) – Epaisseur 30 cm
II - 3
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 3,70 120,00 444,00
Mise en place d’une couche de sable grossier (Diamètre 0/3mm) - Épaisseur 30 cm
II - 4
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 3,70 150,00 555,00
Mise en place d’un gravier dispersant (Diamètre 8/15 mm) - Épaisseur 20 c
II - 5
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 2,50 100,00 250,00
Mise en place d’un cailloux cassés
II - 6
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 5,00 30,00 150,00
Equipement du puits d’un Panier répartiteur
II - 7
L’Unité .......................................Dirhams Unité 1,00 400,00 400,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400:
fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400, diamètre 70 cm , y compris cornières et toutes sujétions
II - 8 de fourniture et de pose
L’Unité Unité 1,00 1 000,00 1 000,00
TOTAL HT 4 605,05
TVA 20% 921,01
TOTAL TTC 5 526,06
107
BORDEREAU DES PRIX
TRANCHEE D’INFILTRATION (A TITRE INFORMATIF)
N° PU en PP en DH
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix DH HT HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I- 2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I- 3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I- 4
L’unité : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
II - 1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 97,38 30,00 2 921,54
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II - 2 compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 47,78 30,00 1 433,47
Conduite de drainage DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 41,25 120,00 4 950,00
Conduite PVC pleine DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II - 4
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,25 100,00 1 025,00
Mise en place d’un lit de sable
II - 5
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 6,13 150,00 918,92
Mise en place d’un gravier lavé (granulométrie entre 10 et 40 mm)
II - 6
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 25,53 110,00 2 807,77
Géotextile de recouvrement
II - 7
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 39,42 80,00 3 153,60
Boite de répartition (1mx1m) et boite de bouclage principale (0,6mx1m), y compris trappe en béton et toutes sujétions de fourniture et de pose
II - 8
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Boites de bouclage secondaires 0,3mx0,3m y compris trappe en béton et toutes sujétions de fourniture et de pose
II - 9
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 700,00 1 400,00
TOTAL HT 20 640,29
108
BORDEREAU DES PRIX
FILTRE PLANTE HORIZONTAL (A TITRE INFORMATIF)
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I- 2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I- 3
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I- 4
L’unité : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs
d’un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 36,9334 30,00 1 108,00
Fourniture et mise en œuvre de tout-venant de concassage, compacté à 90% de l’OPM et toutes sujétions de mise en œuvre. Mise en place
II - 2 d’une couche de pierre concassée de 30 cm
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 6,882 35,00 240,87
Conduite perforée DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 4,60 120,00 552,00
Conduite PVC pleine DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II - 4
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 5,00 100,00 500,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton de propreté de classe B5, dosage de ciemnt : 200 kg de ciment CPJ 35 ou équivalent par m3 de
II - 5 béton, résistance nominale à la compression à 28 jours : 130 bar
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 5,52 500,00 2 761,20
Armature pour béton, Type d’acier : Acier TOR à haute adhérence de nuance FE40 pour béton armé
II - 6
Le kg ................................................Dirham kg 220,90 12,00 2 650,75
Trappe en Béton armé
II - 7
L’unité ................................................Dirhams U 1,00 500,00 500,00
Couhce de gros graviers drainant (6-10 cm)
II - 8
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 1,79 150,00 267,94
Couche de gravier drainant (1-2 cm)
II - 9
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 0,61 150,00 91,50
Couche de gravier drainant (6 -10 mm)
II - 10
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 6,71 150,00 1 006,50
Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110 mm
II - 11
L’unité ................................................Dirhams U 7,00 15,00 105,00
Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm
II - 12
L’unité ................................................Dirhams U 2,00 12,00 24,00
Roseaux: Transport, et plantation y compris toutes sujétions
II - 13
L’unité ................................................Dirhams U 60,00 50,00 3 000,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 12 807,77
TOTAL HT 12 807,77
TVA 20% 2 561,55
TOTAL TTC 15 369,32
109
BORDEREAU DES PRIX
CULTURE BIOMASSE (A TITRE INFORMATIF)
N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Nivellement de la superficie à planter,avec une pente de 2% pour les rampes et les portes rampes
I-1
Le mètre linéaire ............................................Dirhams m2 73,10 16,00 1 169,59
Tube en polyéthylène PE de 40 mm de diamètre extérieur et 5,5 mm d’épaisseur, PN=10 atm,
I-2
Le mètre linéaire ............................................Dirhams ml 8,55 40,00 341,99
Tube en polyéthylène PE de 25 mm de diamètre extérieur et 3,5 mm d’épaisseur, PN=10 atm.
I-3
Le mètre linéaire ............................................Dirhams ml 146,20 18,00 2 631,58
Collier de prise en charge CPC 40*3/4’’
I-4
L’Unité ............................................Dirhams Unité 17 30,00 512,99
Raccord mâle 3/4’’ *25
I-5
L’Unité ............................................Dirhams Unité 17 20,00 341,99
Bouchon Ø 40
I-6
L’Unité ............................................Dirhams m3 1,00 30,00 30,00
Fin de ligne PE Ø20
I-7
L’Unité ............................................Dirhams Unité 1,00 14,00 14,00
Plant de roseau:Phragmites Australis
I-8
L’Unité ............................................Dirhams Unité 275 50,00 13 764,90
TOTAL HT 18 807,05
TVA 20% 3 761,41
TOTAL TTC 22 568,45
110
Plans type
des ouvrages d’assainissement
rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexe 2
N° PLAN INTITULE
PL1 PLAN DE COFFRAGE TYPE POUR FOSSE SEPTIQUE
PL2 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 3m3 (5EH)
PL3 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 5m3 (10EH)
PL4 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)
PL5 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)
PL6 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 15m3 (50EH)
PL7 PLAN TYPE D’UN PUITS D’INFILTRATION (Vue en plan et coupe)
PL8 PLAN TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Vue en plan)
COUPES TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Coupes longitudinale et transversales)
PL9
(La définition des coupes est précisée dans le plan PL8)
PL10 PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Vue en plan)
PL11 PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Coupe longitudinale et transversale)
PL12 PLAN TYPE D’UNE PLANTATION BIOMASSE (Plantation de roseaux)
PL13 PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UN DECANTEUR DIGESTEUR (CYLINDRIQUE)
PL14 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (5EH) (Volume de la cuve 1,3 m3)
PL15 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (10EH) (Volume de la cuve 2,6 m3)
PL16 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (20EH) (Volume de la cuve 5,3 m3)
PL17 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (30EH) (Volume de la cuve 7,9 m3)
PL18 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (50EH) (Volume de la cuve 13,2 m3)
114
PLAN PL1
PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UNE FOSSE SEPTIQUE
Longueur
Longueur 1er
Equivalent Profondeur Longueur totale Largeur totale en 2eme
Type N° V adopté en m3 compartiment
habitant «EH» adopté en m (H) en m (L=L1+L2) m (B) compartiment
en m (L1)
en m (L2)
1 5 3 1,00 2,40 1,20 1,60 0,80
2 10 5 1,00 3,30 1,50 2,20 1,10
3 20 9 1,50 3,50 1,70 2,40 1,20
4 30 12 1,50 4,00 2,00 2,70 1,30
5 50 15 1,50 5,00 2,00 3,40 1,60
115
NOTAS
2- Aucun joint ne sera prévu sur l’ensemble de la structure afin d’assurer une étanchéité parfaite.
3- Une attention particulière à accorder aux réservations dans les bétons, pour conduites, fourreaux et pièces métalliques
diverses.
4- Les tampons doivent être étanches à l’eau et à l’air et ils doivent rester aisément accessibles pour vidanges et inspections.
6- La circulation des véhicules directerement en surface des fosses septiques enterrées n’est pas autorisée.
SPECIFICATION
SPECIFICATION :
A/ BETONS
Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
B/ ACIERS
HA Fe E500
DX Fe E235
116
PLAN PL2
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 3m3 (5EH)
Long Totale
Unitaire
Schéma
Long.
d’éléments
Type
Esp
N°
Elément
Ø
Total
.
Par
HA
1 10 7 1 7 0,200 5,42 37,94
500
HA
2 10 7 1 7 0,200 3,00 21,00
500
Radier
HA
3 10 15 1 15 0,200 3,84 57,60
500
HA
4 10 15 1 15 0,200 1,44 21,60
500
HA
5 8 14 1 14 - 0,41 5,74
500
HA
6 10 7 2 14 0,200 1,36 19,04
500
HA
7 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
Voile court
500
HA
8 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500
HA
9 8 5 2 10 - 0,41 4,10
500
HA
10 10 15 2 30 0,200 1,37 41,10
500
HA
11 10 6 2 12 0,200 2,98 35,76
Voile long
500
HA
12 10 6 2 12 0,200 2,98 35,76
500
HA
13 8 12 2 24 - 0,41 9,84
500
HA
14 10 7 2 14 0,200 1,11 15,54
500
HA
15 10 7 2 1 0,200 1,61 22,54
500
Cloison
HA
16 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500
HA
17 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500
HA
18 8 5 1 5 - 0,41 2,05
500
117
Recaptitulatif des aciers
HA 2,11
19 10 7 1 7 0,200 14,77
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 2,11
20 10 7 1 7 0,200 14,77 Longueur totale m 35,26 599,72
500 *
HA Diamètre moyen 10
21 10 15 1 15 0,200 15,45
500
*
Masse totale kg 383,95
22
HA
8 15 1 15 0,200
1,03
3,69 Metre
500 *
ACIER kg 383,95
HA
23 10 9 1 9 - 0,41 28,40 BETON m 3
4,13
500
24
HA
10 5 4 20 0,200 1,42 26,60 DEBLAIS m3 23,92
500
REMBLAIS m3 10,16
HA
BETON B15 m 3
0,58
25 10 5 4 20 0,200 1,33 15,68
500
BETON B25 m3 4,13
BADIGEONNAGE m 2
19,28
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 13,70
500 Nota
SPECIFICATION :
Regards
31
HA
10 3 2 6 0,200 0,98 7,84 A/ BETONS
500
Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
33
HA
8 3 2 6 - 0,41 10,90
pour les zones humides dont les 4 cm
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
HA
34 10 5 2 10 0,200 1,09 14,00 B/ ACIERS
500
HA Fe E500
DX Fe E235
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 7,84
500
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500
* Longeur moyenne
118
PLAN PL3
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 5m3 (10EH)
Long Totale
Unitaire
Schéma
Long.
d’éléments
Type
Esp
N°
Elément
Ø
Total
.
Par
HA
1 10 9 1 9 0,200 6,31 56,79
500
HA
2 10 9 1 9 0,200 3,90 35,10
500
Radier
HA
3 10 19 1 19 0,200 4,34 82,46
500
HA
4 10 19 1 19 0,200 1,94 36,86
500
HA
5 8 23 1 23 - 0,41 6,43
500
HA
6 10 9 2 18 0,200 1,36 24,48
500
HA
7 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
Voile court
500
HA
8 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500
HA
9 8 7 2 14 - 0,41 5,74
500
HA
10 10 19 2 38 0,200 1,37 52,06
500
HA
11 10 6 2 12 0,200 3,88 46,56
Voile long
500
HA
12 10 6 2 12 0,200 3,88 46,56
500
HA
13 8 15 2 30 - 0,41 12,30
500
HA
14 10 9 2 18 0,200 1,11 19,98
500
HA
15 10 9 2 18 0,200 1,61 28,98
500
Cloison
HA
16 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500
HA
17 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500
HA
18 8 7 1 7 - 0,41 2,87
500
119
Recaptitulatif des aciers
HA 3,21
19 10 9 1 9 0,200 28,89
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 3,21
20
500
10 9 1 9 0,200
*
28,89 Longueur totale m 47,56 805,53
Poids total kg 18,79 497,63
1,62
Dalle
21
HA
10 19 1 19 0,200 30,78 Diamètre moyen 10
500
*
Masse totale kg 516,42
HA 1,62
22 8 19 1 19 0,200 30,78
500 *
Metre
HA
23
500
10 18 1 18 - 0,41 7,38 ACIER kg 516,42
BETON m 3
5,69
24
HA
10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m3 90,75
500
DEBLAIS m3 32,68
REMBLAIS m3 14,89
HA
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500 BETON B15 m 3
0,86
BETON B25 m3 5,69
HA
26
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 BADIGEONNAGE m 2
22,64
27
HA
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
Diametre des mandrins de pliage en mm
500
Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
HA
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500 Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500
Nota
30
HA
10 5 2 10 0,200 1,37 13,70 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
500
2(10EH)
Regards
HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32
500
10 4 2 8 0,200 0,98 7,84 Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
HA
33
500
8 3 2 6 - 0,41 2,46 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
pour les zones humides dont les 4 cm
HA conditions climatiques sont jugées
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500
plus agressives)
B/ ACIERS
35
HA
10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
HA Fe E500
500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500
* Longeur moyenne
120
PLAN PL4
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)
Nombre
Long Totale
Unitaire
Schéma
d’éléments
Long.
Type
Esp
Elément
N°
Total
.
Par
HA
1 10 10 1 10 0,200 7.62 76.20
500
HA
2 10 10 1 10 0,200 4.20 42.00
500
Radier
HA
3 10 21 1 21 0,200 5.54 115.34
500
HA
4 10 21 1 21 0,200 2.14 44.94
500
HA
5 8 29 1 29 - 0,41 11.89
500
HA
6 10 10 2 20 0,200 1.86 37.20
500
HA
7 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
Voile court
500
HA
8 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500
HA
9 8 11 2 22 - 0,41 9.02
500
HA
10 10 21 2 42 0,200 1.87 78.54
500
HA
11 10 8 2 16 0,200 4.18 66.88
Voile long
500
HA
12 10 8 2 16 0,200 4.18 66.88
500
HA
13 8 23 2 46 - 0,41 18.86
500
HA
14 10 10 2 20 0,200 1,11 22.20.
500
HA
15 10 10 2 20 0,200 2.11 42.20
500
Cloison
HA
16 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500
HA
17 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500
HA
18 8 11 1 11 - 0,41 4.51
500
121
Recaptitulatif des aciers
HA 3,58
19 10 10 1 10 0,200 35.80
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 3.58
20
500
10 10 1 10 0,200
*
35.80 Longueur totale m 63.96 1043.54
Poids total kg 25.26 643.86
1.86
Dalle
21
HA
10 21 1 21 0,200 39.06 Diamètre moyen 10
500
*
Masse totale kg 669.13
HA 1,86
22 10 21 1 21 0,200 39.06
500 *
Metre
HA ACIER kg 669.13
23 8 24 1 24 - 0,41 9.84
500
BETON m 3
7.64
HA RATIO kg/m3 87.58
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40
500
DEBLAIS m3 44.27
REMBLAIS m3 19.33
HA
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500 BETON B15 m 3
0.99
BETON B25 m3 7.64
26
HA
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 BADIGEONNAGE m 2
29.96
500
30
HA
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90
Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
500
3(20EH)
Regards
HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 SPECIFICATION :
A/ BETONS
32
HA
10 4 2 8 0,200 0,98 7,84 Béton pour fosses septiques B25
500
Béton de propreté. B15
33
HA
8 3 2 6 - 0,41 2,46 Enrobage
500
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
pour les zones humides dont les 4 cm
34
HA
10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
conditions climatiques sont jugées
500 plus agressives)
B/ ACIERS
HA HA Fe E500
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500
* Longeur moyenne
122
PLAN PL5
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 12m3 (30EH)
Nombre
Long Totale
Unitaire
Schéma
d’éléments
Long.
Type
Esp
Elément
N°
Total
.
Par
HA
1 10 12 1 12 0,200 8.00 96.00
500
HA
2 10 12 1 12 0,200 4.60 55.20
500
Radier
HA
3 10 23 1 23 0,200 5.84 134,32
500
HA
4 10 23 1 23 0,200 2.44 56,12
500
HA
5 8 39 1 39 - 0,41 15,99
500
HA
6 10 12 2 24 0,200 1.85 44,40
500
HA
7 10 8 2 16 0,200 2,39 38,24
Voile court
500
HA
8 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500
HA
9 8 13 2 26 - 0,41 10,66
500
HA
10 10 23 2 46 0,200 1.87 86,02
500
HA
11 10 8 2 16 0,200 4,58 73,28
Voile long
500
HA
12 10 8 2 16 0,200 4,58 73,28
500
HA
13 8 25 2 50 - 0,41 20,50
500
HA
14 10 12 2 24 0,200 1,11 26,64
500
HA
15 10 12 2 24 0,200 2.11 50,64
500
Cloison
HA
16 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500
HA
17 10 8 2 16 0,200 2.38 38,08
500
HA
18 8 13 1 13 - 0,41 5,33
500
123
Recaptitulatif des aciers
HA 4,09
19 10 12 1 12 0,200 49,08
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 4,09
20 10 12 1 12 0,200 49,08 Longueur totale m 76,26 1214,14
500 *
HA Diamètre moyen 10
21 10 23 1 23 0,200 50,14
500
*
Masse totale kg 779,25
HA 2,18
22 10 23 1 23 0,200 50,14
500 *
Metre
HA
23 8 34 1 34 - 0,41 13,94
500 ACIER kg 779,25
BETON m3 9,16
HA
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m 3
85,07
500
DEBLAIS m3 53,31
HA REMBLAIS m 3
23,43
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500
BETON B15 m3 1,25
BETON B25 m 3
9,16
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500 BADIGEONNAGE m2 33,00
HA
27
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 Diametre des mandrins de pliage en mm
HA Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500
Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500
Nota
HA
30
500
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
4(30EH)
Regards
HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 Béton pour fosses septiques B25
HA
Béton de propreté. B15
33 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
HA pour les zones humides dont les 4 cm
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
B/ ACIERS
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500 HA Fe E500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500
* Longeur moyenne
124
PLAN PL6
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 15m3 (50EH)
Nombre
Long Totale
Unitaire
Schéma
Long.
d’éléments
Type
Esp
N°
Elément
Ø
Total
.
Par
HA
1 10 12 1 12 0,200 9,02 108,24
500
HA
2 10 12 1 12 0,200 5,60 67,20
500
Radier
HA
3 10 28 1 28 0,200 5,84 163,52
500
HA
4 10 28 1 28 0,200 2.44 68,32
500
HA
5 8 48 1 48 - 0,41 19,68
500
HA
6 10 12 2 24 0,200 1,86 44,64
500
HA
7 10 8 2 16 0,200 2,39 38,24
Voile court
500
HA
8 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500
HA
9 8 13 2 26 - 0,41 10,66
500
HA
10 10 28 2 56 0,200 1,87 104,72
500
HA
11 10 8 2 16 0,200 5,58 89,28
Voile long
500
HA
12 10 8 2 16 0,200 5,58 89,28
500
HA
13 8 31 2 62 - 0,41 25,42
500
HA
14 10 12 2 24 0,200 1,11 26,64
500
HA
15 10 12 2 24 0,200 2.11 50,64
500
Cloison
HA
16 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500
HA
17 10 8 2 16 0,200 2.38 38,08
500
HA
18 8 13 1 13 - 0,41 5,33
500
125
Recaptitulatif des aciers
HA 5,09
19 10 12 1 12 0,200 61,08
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 5,09
20 10 12 1 12 0,200 61,08 Longueur totale m 87,33 1379,32
500 *
HA Diamètre moyen 10
21 10 28 1 28 0,200 62,44
500
*
Masse totale kg 885,54
HA 2,23
22 10 28 1 28 0,200 62,44
500 *
Metre
HA
23 8 40 1 40 - 0,41 16,40
500 ACIER kg 885,54
BETON m 3
10,72
HA
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m3 82,61
500
DEBLAIS m 3
62,83
HA REMBLAIS m3 28,05
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500
BETON B15 m 3
1,51
BETON B25 m3 10,72
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500 BADIGEONNAGE m2 36,80
HA
27
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 Diametre des mandrins de pliage en mm
HA Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500
Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500
Nota
HA
30
500
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
5(50EH)
Regards
HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 Béton pour fosses septiques B25
HA
Béton de propreté. B15
33 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
HA pour les zones humides dont les 4 cm
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
B/ ACIERS
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500 HA Fe E500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500
* Longeur moyenne
126
PLAN PL7
PLAN TYPE D’UN PUITS D’INFILTRATION (Vue en plan et coupe)
Profondeurs pour puits d’infiltration de diamètre 3m pour différents faciès du terrain récepteur
Sables grossiers, Graviers Sable moyens fins, Sables argileux, roche Argile, roche
Graviers
sableu roche fracturée saine peu fracturée très compacte
Nombre de Nombre de Nombre de
Nombre de puits Profondeur Profondeur Profondeur Profondeur
puits puits puits
127
PLAN PL8
PLAN TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Vue en plan)
Sables argileux,
Sables grossiers, Sable moyens fins,
Graviers roche saine peu Argile, roche très compacte
Graviers sableu roche fracturée
fracturée
5 EH NA 1 1 3 NA
10 EH NA 1 2 5 NA
20 EH NA 2 3 10 NA
30 EH NA 2 4 15 NA
50 EH NA 3 6 24 NA
128
PLAN PL9
COUPES TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION
(Coupes longitudinale et transversales)
(La définition des coupes est précisée dans le plan PL8)
129
PLAN PL10
PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Vue en plan)
Graviers 0 5 10 15 20
S= 21 m2 S= 19,5 m2 S= 18 m2 S= 15 m2 S= 15 m2
5 EH
l= 3,0m l= 3,0m l= 3,0m l= 2,5m l= 2,5m
L= 7,0m L= 6,5m L= 6,0m L= 6,0m L= 6,0m
S= 36 m2 S= 34 m2 S= 30 m2 S= 28 m2 S= 28 m2
10 EH
l= 4,0m l= 4,0m l= 3,75m l= 3,5m l= 3,5m
L= 9,0m L= 8,5m L= 8,25m L= 8,0m L= 8,0m
S= 77 m2 S= 70 m2 S= 63 m2 S= 58,5 m2 S= 58,5 m2
20 EH l= 5,5m l= 5,0m l= 4,5m l= 4,5m l= 4,5m
L= 14,0m L= 14,0m L= 13,5m L= 13,0m L= 13,0m
S= 110,5 m2 S=107,25 m2 S= 102 m2 S= 88 m2 S= 88 m2
30 EH
l= 6,5m l= 6,5m l= 6,0m l= 5,5m l= 5,5m
L= 17,0m L= 16,5m L= 17,0m L= 16,0m L= 16,0m
S= 184 m2 S= 180 m2 S= 168,75 m2 S= 157,5 m2 S= 157,5 m2
50 EH
l= 8,0m l= 8,0m l= 7,5m l= 7,5m l= 7,5m
L= 23,0m L= 22,5m L= 22,5m L= 21,0m L= 21,0m
130
PLAN PL11
PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL
(Coupe longitudinale et transversale)
131
PLAN PL12
PLAN TYPE D’UNE PLANTATION BIOMASSE (Plantation de roseaux)
Ville/Eh 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
50 100 199 299 498
Agadir
7*7 10*10 14*14 17*17 22*22
52 104 108 313 521
CasaBlanca
7*7 10*10 14*14 18*18 23*23
33 68 132 197 329
Ifrane
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
31 61 122 184 306
Kasba Tadla
6*6 8*8 11*11 14*14 17*17
30 60 119 179 298
Marrakech
5*5 8*8 11*11 13*13 17*17
35 71 141 212 353
Meknès
6*6 8*8 12*12 15*15 19*19
32 64 128 192 321
Ouarzazate
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
31 61 123 184 306
Oujda
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
43 87 174 260 434
Rabat
7*7 9*9 13*13 16*16 21*21
73 146 292 493 731
Sidi Ifni
9*9 12*12 17*17 21*21 27*27
36 72 144 216 359
Tanger
6*6 8*8 12*12 15*15 19*19
44 89 177 266 443
Tan Tan
7*7 9*9 13*13 16*16 21*21
132
PLAN PL13
PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UN DECANTEUR DIGESTEUR
(CYLINDRIQUE)
133
PLAN PL14
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE
(5EH) (Volume de la cuve 1,3 m3)
134
PLAN PL15
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE
(10EH) (Volume de la cuve 2,6 m3)
135
PLAN PL16
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (20EH)
(Volume de la cuve 5,3 m3)
136
PLAN PL17
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (30EH)
(Volume de la cuve 7,9 m3)
137
PLAN PL18
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (50EH)
(Volume de la cuve 13,2 m3)
138
Plans type
des ouvrages d’assainissement
rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexe 3
OBJET :
Travaux de construction des, fosses septiques et xxxxxxxxxxxx dans les écoles xxxxxxx- Commune xxxxx- Province de xxxxx
Marché passé après appel d’offres ouvert sur offre des prix, séance publique en vertu des dispositions de l’alinéa 2 §1 de l’article
16 et § 1 de l’article 17 et l’alinéa 2 § 3 de l’article 17 du décret n° 2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux
marchés publics.
ENTRE :
Monsieur le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau représenté par le Directeur Provincial de
l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau de XXXXX assure le rôle de ‘’Maître d’ouvrage’’, désigné, ci-après, par
le Maître de l’ouvrage (M.O).
D’UNE PART
ET
Monsieur :………………………………………………………………………………………………………
Qualité : ………………………………………………………………………………………………………...
Agissant au Nom et pour le compte de : ……………………………………………………………………
Inscrit au registre de commerce de ……………………..………sous le n° :………….…. .....................
Affilié à la C.N.S.S sous le N° :…………………..…………………………………………………………..
Adresse du siège sociale : ………………………………………………..………………………………….
N° : d’identification fiscale ………………………………………………………………………...………….
N° de patente : …………………………………………………………………….…………………………
Titulaire du compte bancaire ouvert à : ………………..………au nom de : ……...……………………
sous le n° : ……………………………………………………….…………………………………………….
D’AUTRE PART
142
CHAPITRE I
PRESCRIPTIONS ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Les lieux d’implantation des (fosses septiques/digesteur décanteur cylindrique et puits d’infiltration/tranchée d’infiltration/filtre
planté horizontal/Culture biomasse) sont précisés ci-dessous ainsi que les caractéristiques géométriques des ouvrages :
Type d’installation
Commune Rurale Localité Ecole d’assainissement Nbre Caractéristiques géométriques
liquide
Volume total :
Longueur :
Fosse septique (à deux
Largeur :
compartiments)
Profondeur :
Les emplacements exacts des ouvrages seront indiqués à l’Entrepreneur dans la semaine qui suit la notification de l’ordre de
service de commencer les travaux. En tout cas, le Maître d’ouvrage désignera au fur et à mesure sur le terrain les emplacements
de l’ensemble des ouvrages à réaliser sans causer de retard.
La liste prédéfinie ci-dessus est donnée à titre indicatif, elle peut subir des modifications, en fonction de la disponibilité du
foncier et sa mise à disposition au projet. L’Entrepreneur s’engage à réaliser tous les ouvrages objet du présent marché, même
substitués, accessibles ou non sans demander d’indemnité.
143
L’exécution comprend les travaux suivants (donnés à titre indicatif et non limitatif) :
144
Les plans types d’exécution des travaux prévus sont annexés 3. Le Décret n° 2-07-1235 du 05 kaada 1429 (04
à ce CPS. novembre 2008) relatif au contrôle des dépenses de
l’Etat ;
ARTICLE 3 : ASSISTANCE AU MAITRE D’OUVRAGE 4. Le Décret Royal n°330/66 du 10 moharrem 1387 (21
ET LIAISONS ADMINISTRATIVES Avril 1967) portant règlement général de comptabilité
publique tel qu’il a été modifié et complété ;
Le Maître de l’Ouvrage est assisté dans la direction et 5. Le Dahir n° 170.157 du 26 Joumada I 1390 (30
le contrôle de l’exécution des travaux par Les cadres et Juillet 1970) relatif à la normalisation industrielle,
techniciens de l’Administration. Il peut faire appel au besoin à notamment son article 3 définissant l’ensemble des
un Assistant Technique. normes marocaines homologuées se rapportant aux
Les liaisons techniques seront effectuées avec la Direction travaux du bâtiment.
Provinciale de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et 6. Les textes législatifs et réglementaires concernant
de l’Eau ou son Assistant Technique. Le suivi permanent des l’emploi, les salaires de la main d’œuvre,
travaux sera assuré par des techniciens du service concerné ou particulièrement le décret royal n° 2.73.685 du 12
par l’Assistant Technique. Dans tous les cas, l’Entrepreneur kaada 1393 (08 décembre 1973) portant revalorisation
sera tenu d’assurer au moins une liaison hebdomadaire avec du salaire minimum dans l’industrie, le commerce,
le Service de l’Eau ou avec ses représentants désignés. les professions libérales et l’agriculture.
7. Le Dahir n° 1.02.179 du 23/07/2002 portant
Par rapport au contexte des travaux, l’Entrepreneur doit promulgation de la loi 18-01 modifiant et complétant
informer, également, sous ordre du Service de l’Eau, le dahir n° 1.60.223 du 06/02/1963 portant
les Directeurs des écoles et de se concerter avec eux sur modification en la forme du dahir du 25/06/1927
l’ensemble des phases des travaux depuis la mise en place du relatif à la réparation des accidents du travail.
chantier jusqu’à la clôture des travaux notamment sur : 8. 8. La circulaire du ministère des Travaux
Publics, de la Formation Professionnelle et de la
• L’emplacement géographique des installations Formation des Cadres n° DAT/31/716 du 14/02/94
d’assainissement ; prescrivant les mesures de sécurité dans les chantiers
• Les calendriers des travaux en relation éventuelles de bâtiment et de travaux publics.
avec les périodes des vacances des élèves. 9. Le Dahir 1-15-05 du 29 rabi II 1436 (19/02/15) portant
promulgation de la loi 112-13 relative au nantissement
ARTICLE 4 : PIECES CONSTITUTIVES DU des marchés publics.
MARCHE 10. Le Dahir n° 1.03.194 du 14 rejeb 1424 (11 septembre
2003) portant promulgation de la loi n° 65-99 relative
Les obligations de l’Entrepreneur, pour les modalités de mise au code du travail.
en œuvre des matériaux et les conditions d’exécution des 11. Le décret n° 2.16.344 du 22 juillet 2016 relatif aux
travaux, objet du présent marché, résultent de l’ensemble des délais de paiement et aux intérêts moratoires en
documents contractuels énumérés ci-après : matière de marchés de l’Etat.
12. Le Décret n°2.94.223 du 6 Moharrem 1415
1. L’acte d’engagement ; (16/06/1994) relatif à la qualification et la classification
2. Le présent Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) ; des entreprises de bâtiment et de travaux publics et les
y compris les plans types d’exécution ; textes le modifiant ou le complétant, adopté par arrêté
3. Le bordereau des prix détail estimatif - Le sous détail du Ministère de l’Economie et des Finances n°1372-
des prix ; 15 du 22/04/2015 ;
4. Le Cahier des Clauses Administratives Générales 13. Le Décret n°2-14-272 du 14 rejeb 1435 (14 mai 2014)
applicable aux marchés des Travaux exécutés pour relatif aux avances en matière de marchés publics.
le compte de l’Etat approuvées par le décret n°2-99- 14. L’arrêté du chef du gouvernement n° 3-302-15 (27
1087 du 29 Moharram 1421 (04 Mai 2000) désigné novembre 2015) fixant les règles et les conditions de
ci-après sous le vocable de (CCAGT) ; révision des prix des marchés publics.
En cas de contradiction entre ces documents, ces derniers Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés de l’Etat
prévalent les uns sur les autres dans l’ordre de citation indiquée rendus applicables à la date de signature du marché.
ci-dessus, c’est à dire que les prescriptions du document
portant le numéro le moins élevé primeront. B- Textes spéciaux
ARTICLE 5 : REFERENCES AUX TEXTES 1. Tous les textes réglementaires spéciaux ayant trait à la
GENERAUX ET TEXTES SPECIAUX nature des prestations du présent marché.
2. Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés
Le titulaire du marché reste soumis aux textes législatifs et de l’Etat rendus applicables à la date de signature du
réglementaires en vigueur et notamment : marché.
1. Le Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars L’Entrepreneur devra se procurer ces documents s’il ne les
2013) relatif aux marchés publics possède pas et ne pourra en aucun cas exciper de l’ignorance
2. Le Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 (13 mai de ceux-ci et se dérober aux obligations qui y sont contenues.
2016) approuvant le cahier des clauses administratives
générales applicables aux marchés de travaux.
145
ARTICLE 6 : VALIDITE ET NOTIFICATION ARTICLE 10 : CAUTIONNEMENTS - RETENUE DE
D’APPROBATION DU MARCHE GARANTIE
Le présent marché ne sera valable définitif et exécutoire qu’après a) Le cautionnement provisoire est fixé à xxx (xxxxx) dirhams.
visa du Trésorier Provincial de xxxxxxx et son approbation par b) Le cautionnement définitif est fixé à 3 % (trois pour cent)
l’autorité compétente. du montant initial du marché arrondi au dirham supérieur,
conformément à l’article 15 du CCAGT. En cas de groupement,
L’approbation du présent marché va être notifiée à l’attributaire le cautionnement définitif doit être constitué dans les conditions
dans un délai maximum de soixante-quinze jours (75) à compter prévues au paragraphe C de l’article 157 du décret n° 2-12-349
de la date d’ouverture des plis. Les conditions de prorogation de précité.
ce délai sont fixées par les dispositions de l’article 153 du décret
n°2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars 2013) précité. c) La retenue de garantie à prélever sur les décomptes
provisoires est de 10% (dix pour cent) elle cessera de croître
Dans le cas où le délai de validité des offres est prorogé lorsqu’elle aura atteint 7% (sept pour cent) du montant initial
conformément au deuxième alinéa de l’article 33 du même du marché augmenté le cas échéant du montant des avenants
décret, le délai d’approbation visé ci-dessus est majoré d’autant et ce conformément à l’article 64 du CCAGT.
de jours acceptés par l’attributaire du marché.
La caution définitive doit être constituée dans les 20 jours qui
Si la notification n’est pas intervenue dans ce délai, l’attributaire suivent la date de la notification de l’approbation du marché.
est libéré de son engagement vis-à-vis du Maitre d’Ouvrage. Il reste affecté à la garantie des engagements contractuels de
Dans ce cas, mainlevée lui est donné de son cautionnement l’Entrepreneur jusqu’à la réception définitive des travaux.
provisoire.
ARTICLE 11: MODE D’EVALUATION
ARTICLE 7 : DELAI D’EXECUTION ETCONDITIONS DE REGLEMENT DES TRAVAUX
Le délai d’exécution des travaux objet du présent marché est Les règlements des travaux s’effectueront par l’application des
fixé xxx mois (xxx Mois) prix unitaires du bordereau des prix détail estimatif aux quantités
Il prendra effet à compter du lendemain du jour de la notification d’ouvrages réellement exécutées et régulièrement constatées.
de l’ordre de service prescrivant de commencer les travaux.
Il comprend la période de préparation des travaux, le repliement Pour chaque prix, le règlement s’effectuera après l’achèvement
des installations de chantier et la remise en état des terrains et de l’ensemble des travaux des ouvrages et remise en état des
des lieux. (Selon l’article 40 du CCAGT) lieux de chaque ouvrage d’assainissement.
A défaut par l’Entrepreneur d’avoir terminé ces prestations ARTICLE 18 : LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA
dans le délai fixé à l’article 7 ci-dessus, il lui sera appliqué une CORRUPTION
pénalité de 2 pour 1000 (deux pour mille) du montant du
marché par jour calendaire de retard et ce conformément à Les dispositions de décret n° 2-12-349 du 08 Joumada I (20
l’article 65 du CCAGT. Mars 2013) relatif aux marchés publics en matière de lutte
contre la fraude, la corruption et le conflit d’intérêt sont
Cette pénalité sera plafonnée à huit (8%) pour cent et déduite valables notamment les articles 138 et 168.
des décomptes. Elle sera appliquée de plein droit et sans mise
en demeure sur toutes les sommes dues à l’Entrepreneur. CONDITIONS TECHNIQUES D’EXECUTION
L’application de ces pénalités ne libère en rien l’Entrepreneur
de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il
ARTICLE 19 : VISITE DES LIEUX
aura souscrites au titre du présent marché.
Aucune visite des lieux organisée par le Maître d’Ouvrage
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité
n’est prévue
compétente est en droit de résilier le marché après mise en
demeure prévues par l’article 79 du CCAGT.
ARTICLE 20 : CONNAISSANCE DU DOSSIER
ARTICLE 16 : NANTISSEMENT
L’Entrepreneur est réputé avoir pris parfaitement connaissance
pour s’en être personnellement rendu compte, de tous les
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement du
détails et pièces du projet.
présent marché, il sera fait application des dispositions de la
loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics
Il est réputé avoir pris connaissance des plan types et de tous
promulguée par le dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II (19 Février
les documents utiles à la réalisation des travaux, ainsi que des
147
sites, des lieux et des terrains d’implantations des ouvrages et
de tous les éléments généraux en rapport avec l’exécution des Le rapport technique devra préciser également le nombre,
travaux. le type et le rendement des engins ainsi que le rendement
journalier des ateliers par poste de travail. Le rendement des
ARTICLE 21 : MODE D’EXECUTION DES OUVRAGES engins devra tenir compte de la baisse des rendements par
temps pluvieux.
D’une manière générale, les travaux seront exécutés suivant les
règles de l’art et conformément aux dessins et plans remis par 2 – Main d’oeuvre
le Maitre d’Ouvrage ou ceux cités à l’article 2 du chapitre I du
présent CPS (plans types), ces derniers seraient alors notifiés à La main d’œuvre devra être recrutée suivant les règlements en
l’Entrepreneur, visés : «BON POUR EXECUTION». vigueur.
L’Entrepreneur devra respecter la législation en vigueur ou à
L’Entrepreneur devra remettre un planning d’exécution des venir portant sur la réglementation du travail et des salaires
travaux tenant compte du délai de marché, la mobilisation au Maroc. La main d’œuvre non spécialisée ainsi que les
du matériel (bétonnières, vibreurs, coffrages, matériaux…etc.) spécialistes tels que maçons, coffreurs, ferrailleurs, mécaniciens,
et l’affectation des moyens humains aux différents points de conducteurs d’engin, devront être de nationalité marocaine.
chantier ainsi qu’un album photos illustrant toutes les phases Le personnel spécialisé étranger, le cas échéant, sera recruté
des travaux y compris tirage et CD-ROM. conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur en matière d’immigration au Maroc.
MEMOIRE TECHNIQUE Les ouvriers devront pouvoir présenter, à toute demande
des Services du Contrôle, l’attestation ou la carte d’identité
Dans un délai de quinze (15) jours après la notification de l’ordre délivrée par les autorités régionales qui seront les seules pièces
de service de commencer les travaux, l’Entrepreneur remettra admises pour justifier des conditions de résidence imposées en
au Maître d’ouvrage, pour approbation, le mémoire technique application de l’article mentionné ci-dessus.
définitif. Passé ce délai, l’Entrepreneur se verra appliquer les
pénalités de retard prévues au présent marché 3– Matériel et engins de chantier
Le Maître d’Ouvrage met à la disposition de l’Entrepreneur le Tout le matériel nécessaire à l’exécution des travaux et à
dossier d’étude visé « Bon Pour Exécution » et éventuellement, l’exploitation des cantonnements et des installations générales
le planning prévisionnel de rétablissement des contraintes sera fourni par l’Entrepreneur qui est tenu de l’entretenir, de le
réseaux si elles sont interceptées par le projet. réparer et de le remettre en état par ses soins et à ses frais. Ce
matériel doit être livré sur chantier en très bon état.
Ce mémoire technique contiendra au minimum les indications
définies ci-après et sera accompagné de tous les plans et notes La liste du matériel fournie par l’Entrepreneur n’est pas
techniques nécessaires. limitative et il ne peut élever aucune réclamation si en cours
des travaux, il est amené à modifier ou à compléter ce matériel.
Avant le démarrage de certaines phases de travaux, le Maître Si pour une raison quelconque, l’Entrepreneur désire retirer du
d’Ouvrage se réserve le droit de demander des notes particulières chantier une partie du matériel avant l’achèvement des travaux
complétant ce mémoire technique. auxquels il est destiné, il ne peut le faire qu’avec l’accord écrit
du maître d’ouvrage, cet accord laisse toutefois à l’Entrepreneur
Le dossier de mémoire technique doit comprendre au moins les la responsabilité et les conséquences de ce retrait.
documents suivants.
L’Entrepreneur établira un échéancier d’acheminement du
1- Rapport technique : matériel sur le chantier ; les implications de cet échéancier
devront être en parfaite concordance avec le programme
Un rapport technique qui précise l’organisation du général des travaux.
chantier et la méthodologie que l’Entrepreneur compte adopter
pour réaliser les travaux pour chacune des tâches élémentaires. 4 – Approvisionnement en électricité
Ce rapport comprendra entre autres :
L’Entrepreneur fera son affaire pour la satisfaction des besoins,
• Une présentation précise des personnes dédiées à pendant toute la durée des travaux, en énergie électrique des
l’exécution des prestations comprenant : chantiers, de ses propres installations.
• CV du personnel d’encadrement
• Nombre total de salariés employés (personnel 5 – Approvisionnement en eau potable et eau industrielle
administratif compris) ;
• Nombre de salariés affectés aux prestations de sécurité L’Entrepreneur fera son affaire de la satisfaction des besoins en
proprement dites ; eau potable du chantier et de l’ensemble de ses installations.
• Liste détaillée et descriptif technique des moyens
matériels dédiés à l’exécution des prestations ; 6 – Cantonnement de l’Entrepreneur
• Programme général des travails accompagnés de
programmes détaillés par nature des travaux en L’Entrepreneur a à sa charge la construction de ses propres
indiquant, pour chaque activité, les cadences d’exécution logements pour la main d’œuvre. Les frais correspondants à la
prévues. Ce programme devra faire apparaître les tâches réalisation, le fonctionnement et l’entretien durant la période
critiques. des travaux ainsi que leur repliement et la remise en état des
148
lieux conformément aux directives du Maitre d’ouvrage sont 8- Plans d’exécution
couverts par le prix des installations.
Le marché consiste à réaliser des ouvrages d’assainissement
6- Matériaux des solutions xxxxxxxx selon les plans types d’exécution
fournis. L’Entrepreneur doit faire vérifier ces plans à sa charge
Une note qui mentionne la provenance des principales en trois exemplaires par un bureau d’études agréé. Lesdits
fournitures et leur conformité aux spécifications contractuelles. plans doivent être visés par un bureau de contrôle.
Dans le cas où l’Entrepreneur compte utiliser des produits L’Entrepreneur doit présenter au niveau de son mémoire
prêts à l’emploi (béton ou autres), il doit fournir tous les technique, un document sous forme de plan d’assurance
renseignements utiles sur les fournisseurs (usines, fabricants) qualité contenant, à titre indicatif et non limitatif, les
et sur la qualité des mêmes produits fournis à d’autres clients conventions signées suivantes :
pendant les trois derniers mois.
Nature de
Objetctif Observations
L’Entrepreneur indiquera la situation, la provenance, la convention
qualité et le potentiel des gîtes des matériaux qu’il propose. Le Convention
Pour l’établissement de l’ensemble
choix des gîtes des matériaux doit prendre en considération avec un
des études d’exécution du présent
la sauvegarde de l’environnement contre toute forme de bureau
marché.
d’études agrée
pollution des milieux avoisinants y compris par les rejets ou
les poussières qui seront issues des installations de concassage. 1. Pour le visa des plans des
ouvrages de béton armé établi
par le bureau d’étude précité.
L’Entrepreneur indiquera le descriptif et l’emplacement Convention
2. Pour la réception du ferraillage
avec un
des aires de stockage ; une carrière ne peut être considérée bureau de
des ouvrages à exécuter dans le Les frais de ces
comme un lieu de stockage qu’après l’accord écrit du maître cadre du présent marché. conventions
contrôle
3. Pour fournir les attestations ainsi que les
d’ouvrage. de garantie décimale de prestations y
l’étanchéité. afférentes sont
7-Organigramme du chantier 1. Pour réaliser les études
à la charge de
l’Entrepreneur.
géotechniques nécessaires des
A cet effet,
L’organigramme du chantier qui définit les unités de ouvrages à exécuter dans le
l’Entrepreneur
direction de gestion, de logistique, d’études, de contrôle et cadre du présent marché.
doit les inclure
2. Pour la réception des fonds
de production que l’Entrepreneur prévoit de mettre en place de fouilles des ouvrages à
au niveau des
pour assurer la réalisation des travaux. Il sera accompagné de prix du présent
exécuter dans le cadre du
Convention marché.
la liste nominative du personnel de direction, de maîtrise que avec un
present marché.
l’Entrepreneur compte affecter à chacune de ces unités avec 3. Pour les réceptions du béton
laboratoire
des ouvrages à exécuter dans le
mention de leur date de disponibilité et de leur fonction sur qualifié
cadre du présent marché.
le chantier. 4. Pour fournir les attestations de
l’ensemble des essais du béton
L’Entrepreneur doit disposer sur le chantier d’une équipe des ouvrages à exécuter dans le
cadre du present marché.
d’encadrement, suffisamment consistante pour permettre le 5. Pour la réception des essais
bon déroulement des travaux. Sauf demande écrite au Maître d’étanchéité.
d’ouvrage, le Directeur des Travaux ainsi que l’ensemble
du personnel d’encadrement doit être celui proposé par le ou
titulaire du marché dans son offre.
L’Entrepreneur peut ne pas se contenter des plans remis par le
En cas de remplacement du personnel d’encadrement, MO (plans largement suffisant pour l’exécution du marché)
les nouveaux responsables devront avoir des compétences et pourrait les établir à sa charge auprès d’un BET agréé et
analogues. Les membres du personnel d’encadrement doivent devrait les soumettre pour visa à un bureau de contrôle agréé.
rejoindre le chantier le lendemain de la date de l’ordre de
service (OS) de commencer les travaux. ou
Si le Maître d’ouvrage considère que, pour incompétence L’Entrepreneur peut se contenter des plans remis par le MO
constatée au cours de l’exercice de la fonction, ou (plans largement suffisant pour l’exécution du marché).
comportement incompatible avec la responsabilité qui lui est
confiée, d’un cadre parmi le personnel cité, celui-ci ne doit 9- Planning des travaux
plus faire partie de l’encadrement du chantier, la notification
doit en être faite au titulaire du marché qui doit procéder à son Le programme des travaux doit être suffisamment détaillé
remplacement dans un délai d’une semaine au maximum. pour informer le Maitre d’Ouvrage des dispositions que
compte prendre l’Entrepreneur pour réaliser les travaux dans
Quel que soit le motif de remplacement du personnel, les délais prescrits.
l’agrément des nouveaux cadres proposés s’effectuera sur la
base des curriculums vitae, lesquels devront faire valoir une Le planning est établi en cohérence avec :
expérience et une compétence au moins équivalentes à celles
des profils initiaux • les cadences prévues.
• la réglementation en vigueur
149
• les conditions climatiques de la zone et de la période
d’exécution du chantier Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation, toutes les
• le délai global du marché notifications qui se rapportent au marché sont valables
lorsqu’elles ont été faites au siège de l’entreprise dont l’adresse
Le planning doit comporter, en outre, les dates réelles est indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales.
fixées d’un commun accord avec le maître d’ouvrage.
En cas de changement de domicile, l’Entrepreneur est tenu
Le planning des travaux doit être complété par : d’en aviser le Maître d’Ouvrage, par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date
• l’évolution de la main d’œuvre et du matériel en d’intervention de ce changement.
fonction du programme des travaux.
• l’échelonnement prévisionnel des dépenses. ARTICLE 25 : REPRESENTATION DE
L’ENTREPRENEUR
10- Cahier de chantier
Dès la notification du marché, l’Entrepreneur désigne une
L’Entrepreneur est tenu de fournir un cahier de chantier personne physique qui le représente vis-à-vis du maître de
trifolié destiné à recevoir des instructions ou observations du l’ouvrage pour tout ce qui concerne l’exécution du marché.
Maitre d’Ouvrage ou de son représentant (Assistant Technique Ce représentant, chargé de la conduite des travaux doit avoir
notamment) concernant la bonne marche du chantier. Ce les pouvoirs suffisants pour prendre, sans retard, les décisions
cahier ne devra pas quitter le chantier. nécessaires, et ce conformément aux dispositions de l’article 21
du CCAGT.
ARTICLE 22 : VICES DE CONSTRUCTION
A défaut d’une telle désignation, l’Entrepreneur, s’il est une
Lorsque le maître d’œuvre présume qu’il existe un vice de personne physique ou son représentant légal, s’il est une
construction dans un ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du personne morale, est réputé, personnellement, charger de la
délai de garantie, prescrire, par ordre de service, les mesures conduite des travaux.
de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent
comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de ARTICLE 26 : ORDRE DE SERVICE
l’ouvrage.
Les dispositions applicables à cet article sont stipulées par
Si des malfaçons viennent d’être décelées, les ouvrages l’article 11 du CCAGT.
seront démolis, refaits ou déposés par un tiers à la charge de
l’Entrepreneur. ARTICLE 27 : CONTROLE DES OUVRAGES
Si ces réfections entraînent des dépenses pour les autres
corps d’état, ces dépenses seront également à la charge de Pendant la durée des travaux, les agents chargés du contrôle
l’Entrepreneur. auront libre accès au chantier, et pourront prélever aussi
souvent que nécessaire pour examen, les échantillons des
ARTICLE 23 : EMPLACEMENTS MIS A LA matériaux et matériel à mettre en œuvre, ils vérifieront que les
DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR ouvrages d’assainissement sont réalisés conformément aux plans
types d’exécution.
L’Entrepreneur pourra disposer pour les installations de
son chantier, le stationnement de son matériel et le dépôt L’entreprise doit mettre à leur disposition toute la logistique
provisoire des matériaux, du domaine public, à condition que nécessaire à l’exécution de leurs tâches dans les meilleures
les emplacements choisis ne présentent aucun danger ni gène conditions.
au public. Ces emplacements seront remis en leur état initial
dans le délai de 30 jours qui suivra la réception provisoire des ARTICLE 28 : RECEPTIONS PROVISOIRE DES
travaux. TRAVAUX
Le site du chantier doit être entouré d’une cloison pour y La réception provisoire sera prononcée conformément à
empêcher l’accès des élèves ou de toute personne étrangère et l’article 73 du CCAGT à l’issue des travaux, elle ne pourra
éviter tous les risques accidentels. Les ouvriers doivent très bien être prononcée que si ces travaux répondent aux conditions
gérer leur propres déchets solides et ne laisser rien traîner ni sur stipulées au présent C.P.S.
le chantier ni dans l’enceinte de l’école.
ARTICLE 29 : RECEPTIONS DEFINITIVE DES
CONDUITE DES TRAVAUX TRAVAUX
Durant ce délai, l’Entrepreneur demeure responsable de ses Chaque fois que le Maître d’ouvrage le demandera,
ouvrages et est tenu de corriger tous les défauts et malfaçons l’Entrepreneur fournira un rapport provisoire détaillé se
qui apparaissent. rapportant soit aux travaux exécutés jusqu’à la date en
question, soit à un ouvrage particulier.
Le délai de garantie s’étend sur une période de douze (12)
mois à compter de la date de la réception provisoire et ce La consistance du rapport sera définie par le Maître d’ouvrage.
si les engagements du prestataire durant cette période sont Ce rapport devra être remis en trois (3) exemplaires au Maître
respectés. Il s’agit notamment de : d’ouvrage au plus tard huit (8) jours à partir du jour où la
demande a été faite.
• De l’engagement d’intervenir, suite à la demande
du Maître d’Ouvrage dans un délai maximum de 2 2- Rapport de fin de travaux :
(Deux) jours à compter de l’heure de réception de
la demande d’intervention adressée par le Maître A la fin de travaux, l’Entrepreneur remettra dans un délai ne
d’Ouvrage au Titulaire, dépassant pas un mois, un rapport (en deux copies+ copie
• Du remplacement et de la remise en service de toutes sur CD) détaillé faisant la synthèse des travaux exécutés. Le
les composantes défectueuses dans un délai maximal rapport devra contenir toutes les indications utiles à la bonne
de 8 (Huit) jours, compréhension des travaux exécutés. Ce rapport comprendra
• De (04) quatre interventions préventives durant notamment une note intitulé rapport d’Achèvement des
l’année de garantie à programmer au début de chaque Travaux, décrivant le mode et les moyens d’exécution des
trimestre en concertation avec le Maître d’Ouvrage, travaux, la liste des ouvrages réalisés, leurs planning et les
et ce pour vérifier l’état des ouvrages réalisés et différents problèmes rencontrés, carte de situation de chaque
équipements et procéder aux opérations de nettoyage ouvrage réalisé avec les coordonnés Lambert à une échelle
physique. appropriée ainsi qu’un album photo illustrant les différents
étapes (avant, en cours et après achèvement ) des travaux
Pendant la durée du délai de garantie, le titulaire du marché objet du marché, Les résultats des essais et toutes autres
demeure responsable des ouvrages réalisés et de leur informations utiles.
maintenance et il est tenu de les entretenir à ses frais. Il reste
de même responsable des actions ou indemnités formulées ARTICLE 34 : CONTESTATION ET LITIGES
par des tiers pour dommages résultants de l’exécution des
prestations. Lorsqu’un différend, de quelque nature que ce soit, survient
lors de l’exécution du marché, entre le maitre d’ouvrage et
En cas de non - exécution, après la notification du maître de l’Entrepreneur, ceux-ci s’engagent à les régler dans le cadre
l’ouvrage, celui-ci pourra faire exécuter les réparations par des stipulations des articles 81 ,82 ,83 et 84 du CCAGT.
une autre entreprise à la charge et aux frais de l’Entrepreneur.
A défaut d’accord amiable, ces réclamations seront portées
Si pendant la période de garantie d’un an le maître d’ouvrage devant les tribunaux de La Ville de xxxxx statuant en matière
aura observé des défauts importants dans les travaux réalisés, administrative.
le délai de garantie sur les éléments concernés continuera un
an après la correction. ARTICLE 35 : PLAN D’ASSURANCE QUALITE (PAQ)
POUR LA PARFAITE EXECUTION
ARTICLE 31 : ASSURANCES ET RESPONSABILITES
L’Entrepreneur doit assurer le maitre d’ouvrage de la qualité
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur doit et la conformité des prestations aux stipulations contractuelles
adresser au maitre d’ouvrage les attestations d’assurances par un plan d’assurance qualité contenant les essais suivants à
qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents titre indicatif et non limitatif :
à l’exécution du marché conformément à l’article 25 du
CCAGT, tel qu’il a été modifié et complété. Nature de
Objectif
l’intervenant
Lorsque l’Entrepreneur décide de sous-traiter une partie du Un bureau Pour l’établissement de l’ensemble des études
marché, cette disposition s’applique aussi au(x) sous-traitant(s) d’études agrée d’exécution du présent marché.
1. Pour le visa des plans des ouvrages de
ARTICLE 32 : DROIT DE TIMBRES béton armé établi par le bureau d’étude précité.
152
CHAPITRE II
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES
ARTICLE 3 : VERIFICATIONS DES MATERIAUX Le Maitre d’Ouvrage pourra effectuer tous les essais qu’il
estimerait nécessaires pour vérifier que les matériaux sont
L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles conformes aux spécifications imposées.
pour avoir sur son chantier la quantité de matériaux vérifiés
et acceptés indispensables à la bonne exécution des travaux et Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de
dont l’échantillonnage aura été agrée par le maître d’ouvrage. l’Entrepreneur quant à la bonne qualité des matériaux,
matières et produits.
ARTICLE 4 : DOCUMENTS TECHNIQUES DE
REFERENCE Dans le cas de non-conformité, les matériaux en question
seront transportés hors du chantier par les soins et aux frais
L’Entrepreneur est tenu de se conformer et d’appliquer les de l’Entrepreneur dans le délai qui lui sera fixé par de le
prescriptions définies dans les documents de base, dernière Maitre d’Ouvrage lors de la décision du refus. Faute par
version, suivants : l’Entrepreneur de se conformer à cette décision, il pourra
y être procédé d’office par le Maitre d’Ouvrage aux frais de
• Les normes marocaines homologuées. A défaut l’Entrepreneur sans qu’une mise en demeure préalable ne soit
de normes marocaines, les normes étrangères nécessaire.
équivalentes acceptées par la maîtrise d’ouvrage.
• Les Documents Techniques Unifiées (DTU), les Articles 7 à 12 applicables au fosses septiques,
cahiers du CSTB et les normes AFNOR à défaut des décanteur digesteur et au filtre planté
normes Marocaines.
• Les règles de calcul des ouvrages en béton armé «
(On peut aussi les garder pour le GC prévu au niveau de la
BAEL », dernière version.
tranchée d’infiltration (regards de répartition et bouclage) et
• Le règlement Marocain de calcul parasismique « RPS
au puits d’infiltration pour la margelle
2000 ».
• Les normes marocaines sont les suivantes :
• 10.01 F 003 - produits sidérurgiques ronds lisses pour ARTICLE 7: GRANULATS POUR BÉTON ARMÉ ET
béton. MORTIER
• 10.01 F 004 - liants hydrauliques.
• 10.01 F 005 - matériaux de construction, granulométrie A. GRANULATS
des granulats.
• 10.01 F 009 - bétons de ciments usuels. Les granulats destinés à la fabrication des mortiers et bétons
• 10.01 F 012 - produits sidérurgiques : barres H.A. provennant de carrières ou de ballastières seront proposées
par l’Entrepreneur et agréées par le Maître d’œuvre.
153
• Les granulats doivent être conformes aux normes pour le sable fin, et à 3% pour les autres granulats.
Marocaines en vigueur relatives aux matériaux de
construction (granulométrie des granulats) ; La forme des agrégats est appréciée par la mesure du coefficient
• Les granulats doivent être durs, homogènes et non d’aplatissement définie dans les normes NF EN 12620 et NF
gélifs, non micro fissurés, inaltérables à l’eau ou à l’air, P18-545, le seuil correspondant est fixé à 30% (A<30%).
et exempts de corps étrangers, de matières organiques,
de terre et de détritus divers ; Au besoin et si le Maitre d’ouvrage l’exige, l’essai permettant
• Tous les granulats doivent être complètement purgés de de vérifier l’absence d’éléments allongés devra être réalisé selon
terre, passés à l’eau et lavés si le Maître d’ouvrage en les modalités définies dans les normes NF EN 933-3 et NF EN
reconnaît la nécessité ; 933-3/A1.
• Les granulats ne doivent pas être susceptibles de
provoquer à terme avec le ciment, dans le béton, des La nature et la provenance des sables demeurent soumises à
phénomènes de gonflement (réaction aux alcalis l’agrément du Maître d’œuvre. Les sables seront de préférence
notamment) ; des sables de rivière. L’emploi de sable provenant de broyage
• Les granulats de catégories différentes ou de classes ou de concassage peut être autorisé après mélange avec le sable
granulaires distinctes doivent être stockés par lots séparés de rivière.
de manière à ne pas pouvoir se mélanger.
La granularité des sables pour béton est fixée par le fuseau de la
Classification des granulats en fonction de leur granularité : Norme Marocaine NM 10.1.020 (défini ci-après) à l’intérieur
duquel doit être contenue la courbe représentative de leur
Toutes les dimensions indiquées ci-après s’entendent en analyse granulométrique.
millimètres, et sont mesurées au tamis (maille carrée). Dans
le cas d’utilisation de passoires (maille ronde), les dimensions TAMIS TAMISATS
à considérer doivent être majorées par un coefficient OUVERTURE
POURCENTAGE DU
multiplicateur de 1.25. MODULE AFNOR EN
POIDS TOTAL DU SABLE
MILLIMETRES
AU MOINS AU PLUS
Les granulats sont classés en catégories dont les dimensions sont
38 5 100 -
obligatoirement les suivantes :
35 2.5 85 95
43 - 46 16 - 31.5 Graviers
La granularité des sables peut être éventuellement obtenue par
mélange de sables naturels et fabriqués. Dans le cas de mélange,
46 - 49 31.5 - 63 Cailloux
les proportions des sables élémentaires constituants doivent être
constantes, s’il n’en est pas ainsi, l’Entrepreneur doit effectuer
49 - 51 63 - 100 et plus Gros cailloux
le dosage séparé des sables élémentaires à la bétonnière :
− 1 et 15% si D > 1.56 d Dans les gravillons, graviers et cailloux, la proportion d’éléments
− 1 et 20% si D 1.56 d inférieurs à 0.5 mm doit être inférieure à 2%, et ces éléments ne
doivent pas être de nature argileuse.
• Le refus sur le tamis de maille 1.56 D = 0 ;
• Tamisât sous le tamis de maille 0.63 d, est inférieur à 5% L’équivalent de sable (ES) de la fraction inférieure à 4 mm
154
de l’ensemble des granulats entrant dans la composition des E. RESISTANCE MECANIQUE
bétons doit être supérieur à 80%. Des valeurs de l’ES comprises
entre 70% et 80% peuvent être acceptées à condition que les Le pourcentage d’usure des granulats de dimensions
valeurs au bleu de méthylène (MB) sur la fraction 0/2mm supérieures à 5 mm (module 38) doit être inférieur à 30 %
suivant la norme NF EN933-9 mettent en évidence que les après épreuve à l’essai Los Angeles (ASTM C 131-47).
fines sont inertes (MB <1). Si ce critère n’est pas satisfait les
mises en stock sont suspendues. F. ESSAIS DE CONTROLE DES GRANULATS
Matières organiques : Les sables ne doivent pas contenir de D’une façon générale, tout matériau ne répondant pas aux
matières organiques en proportion suffisante pour que l’essai normes en vigueur et aux spécifications ci-dessus est rebuté.
colorimétrique selon la norme NF P 18 586 donne une Le Maître d’ouvrage peut procéder au choix des échantillons
coloration plus foncée que celle de la solution type. à contrôler parmi les matériaux réputés, les plus mauvais.
La teneur en soufre total, exprimée en anhydride sulfurique Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Entrepreneur tout essai
(S03), ne doit pas dépasser 1% du poids total des granulats, qu’il juge opportun pour s’assurer de la qualité des matériaux
la répartition doit être, par ailleurs, uniforme et les grains les utilisés. Ces besoins seront à la charge de l’Entrepreneur.
constituant avoir un volume inférieur à 0,5 cm3 (selon la NM
10.03.5.009). G. AUTRES DISPOSITIONS
Teneur en Filler (pourcentage des éléments ≤ 80 microns) : Si les températures relevées sur le site dépassent 35 degrés
à l’ombre, l’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions
• Béton courant : pourcentage en filler inférieur à 10% ; nécessaires à l’abaissement de la température des gros granulats.
• Béton de qualité : pourcentage en filler inférieur à 7%. Dans le cadre des dispositions à prendre, l’Entrepreneur doit
réaliser à sa charge des abris aérés sur tous les stocks d’agrégats
C. STOCKAGE DES GRANULATS pour les protéger du soleil et de la poussière. il peut également
fabriquer les agrégats en hivers et constituer de grands stocks
Les granulats de catégories différentes ou de classes granulaires capables de maintenir la fraîcheur du matériau pendant la
distinctes devront être stockés par lots séparés de manière à ne période chaude.
pas pouvoir se mélanger.
Dans le dossier d’agrément de la source d’agrégats proposée
Les appareils de fabrication et de transport, ainsi que les aires par L’Entrepreneur, doivent figurer les résultats des essais de
de stockage des sables doivent obligatoirement être protégés réaction aux alcalis, effectués conformément aux dernières
des intempéries. normes en vigueur (normes NF P18-588, P18-589 et P18-
590). Les essais doivent être effectués sur agrégats et sur le
Les granulats de toutes catégories doivent être stockés sur des béton confectionné avec le ciment prévu pour le chantier.
aires bétonnées, inclinées, permettant l’évacuation des eaux
d’égouttage. ARTICLE 8 : CIMENT
Toutes les précautions doivent êtree prises pour éviter la Le ciment utilisé est Portland artificiel pouzzolanique (CPJ)
ségrégation des granulats au cours du stockage ou de la reprise à prise lente de la classe 45, répondant à la norme NM-10-
et pour empêcher que les boues qui peuvent s’accumuler sur 01-F-004. Sa teneur en alcalins doit être inférieure à 0.6% et
les aires de stockage soient entraînées dans les bétons. Les son pourcentage d’eau d’hydratation doit être inférieur à 28%.
aires de stockage doivent être périodiquement lavés.
Tout le liant employé doit être frais, mais avoir été fabriqué
L’Entrepreneur mettra obligatoirement en place un dispositif depuis plus de 15 jours et être refroidi au moins à 45 degrés
qui assure l’essorage des sables lavés, de façon à ce que leur C. Une température comprise entre 45 et 60 degrés C pourra
humidité relative ne varie pas de plus de 1 % de part et d’autre toutefois être acceptée à condition que cela reste compatible
de leur humidité moyenne, sans que les valeurs maximales avec la température exigée pour le béton à la sortie de la
mesurées puissent dépasser 8 %. bétonnière, d’une part, et qu’il n’y ait pas de phénomène de
fausse prise, d’autre part (inférieure à 60 degrés C en général).
Si les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants, le Maître
d’ouvrage pourra exiger la construction aux frais de L’Entrepreneur est chargé également d’effectuer des contrôles
l’Entrepreneur d’installations complémentaires permettant de qualité du ciment, sur des prélèvements dans le stock
d’obtenir les valeurs demandées. constitué sur le site. Un contrôle est à effectuer sur tout lot de
20 tonnes approvisionné. Si les résultats de ces essais montrent
L’autorisation de démarrage de fabrication du béton n’est qu’une des conditions exigées du liant n’est pas remplie, tout
donnée que si le stock prévu ci-dessus est constitué. le lot intéressé sera rejeté et enlevé aussitôt.
D. FORME Si le liant est livré en sacs, ceux-ci seront stockés sous des abris
secs, bien ventilés, à l’abri des intempéries. Les planchers
La forme des agrégats est appréciée par la mesure du seront au moins à 50 cm environ au-dessus du sol. Pendant
coefficient d’aplatissement définie dans la norme NFP 18- le transport par camions ou autres véhicules, les sacs devront
561, le seuil correspondant est fixé à 30% (A<30%). être recouverts d’une bâche étanche.
155
ARTICLE 9 : EAU DE GÂCHAGE Les armatures devront notamment être exemptes de pailles,
fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts
L’eau destinée à être incorporée dans les bétons doit être préjudiciables à leur résistance. Leur surface ne doit pas
conforme aux spécifications de la norme MN-10.03-F-009 : présenter d’aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.
• Elle ne devra pas contenir plus de 2 grammes par litre Le cintrage est exécuté mécaniquement, à l’aide de mandrins
de matières en suspension, et plus de 5 grammes par de façon à assurer un rayon de courbure constant de la partie
litre de sel dissous, pas d’acide libre ni de magnésie en pliée. Les diamètres minimaux des mandrins de cintrage
quantité mesurable ; doivent être conformes aux prescriptions BAEL.
• La teneur en sulfures et en sulfates, exprimée en SO3,
ne doit pas dépasser 0,3%, soit 3 grammes par litre ; Le préchauffage des armatures, en vue de faciliter leur
• La teneur en matières organiques, exprimée en façonnage est interdit.
oxygène, ne doit pas dépasser 0,02%, soit 0,2 grammes
par litre. L’Entrepreneur devra exiger du fournisseur des fiches
d’identification pour chaque nature d’acier fourni. Ces fiches
L’Entrepreneur fera exécuter entièrement à ses frais d’identification donneront tous les renseignements utiles à
régulièrement (au minimum une fois par trimestre) des la connaissance du produit et à l’appréciation de ses qualités
analyses chimiques de l’eau utilisée. Le Maître d’ouvrage se : classe, nature, caractères d’adhérence, essais concernant
réserve le droit de faire d’autres contrôles dans le laboratoire caractères mécaniques, recommandations d’emploi.
de son choix.
Les aciers pour béton armé livrés en barres doivent être droites,
ARTICLE 10 : PRODUITS D’ADDITION AUX sans pliures ni enroulements. Les barres accidentellement
BÉTONS pliées seront refusées, cependant les parties demeurées droites
après élimination des parties pliées peuvent être acceptées si
L’Entrepreneur pourra faire usage d’adjuvants après en avoir elles sont utilisables eu égard à leur longueur.
obtenu l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage, lequel
statuera sur la vue des documents techniques justificatifs, Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de faire, à intervalles
présentés par l’Entrepreneur à l’appui de sa proposition, et réguliers, des prélèvements d’échantillons pour procéder à
après essais. certains essais de contrôle dans un laboratoire autre que celui
du producteur, ces essais seront alors à la charge du Maître
Ces produits ne seront incorporés au béton que par doseurs d’ouvrage.
automatiques avec enregistrement continu du dosage dans
la centrale à béton et ne seront en aucun cas mélangés par Les aires de stockage doivent être propres et organisées de telle
avance avec le ciment. Ils seront incorporés aussi selon les façon que les barres soient soustraites au contact du sol et de
indications de la fiche technique du produit. l’humidité.
La nature, la provenance, le dosage et les conditions d’emploi Le stockage devra être assuré dans des conditions telles que
sont soumis à l’approbation du Maître d’ouvrage. les aciers de différentes nuances et de différents diamètres ne
puissent être mélangés. Ils devront être correctement repérés
La quantité de ces produits ne doit pas être supérieure à celle et commodément repris sur parc.
strictement requise pour le résultat poursuivi.
ARTICLE 12 : MODE D’EXECUTION DES BETONS
En aucun cas la résistance finale des bétons ne doit en être
diminuée. Il sera interdit d’incorporer au béton des sels 1) BÉTON
métalliques solubles, spécialement du carbonate ou du sulfate
de sodium, ou tout chlorure ou encore un produit quelconque A. DETERMINATION DE LA COMPOSITION DU
en contenant. L’usage de tout produit dont la composition BETON ET MORTIER ET ESSAIS
chimique est inconnue ou tenue secrète est interdit.
Les opérations suivantes doivent être étudiées et assurées par
Il pourra être fait appel au silicate de soude du commerce, l’Entrepreneur :
en solution à 37 degrés Baumé et du bicarbonate de soude
comme réactif pour accélérer la prise des coulis et des • Formulation du béton la mieux adaptée à l’usage
mortiers. particulier qui en est fait ;
• Fabrication, transport, mise en place et cure des
ARTICLE 11 : ACIERS bétons ;
• Confection, mise en place et démontage des coffrages
La nuance à utiliser est FeE235 pour les ronds lisses et FeE500 ;
pour les armatures à haute adhérence conformément aux • Mise en place et enrobage des armatures à béton (y
spécifications des plans d’exécutions. compris les chaises d’aciers, les cales d’arrimage et
toutes autres sujétions particulières utiles pour la mise
Les aciers pour armatures de béton armé devront satisfaire aux en œuvre du ferraillage des ouvrages projetés) ;
prescriptions des normes marocaines NM 10.1.012 pour les • etc.
ronds lisses et NM. 10.1.013 Pour les barres à haute adhérence.
Le béton aura une composition et une consistance uniformes
156
de gâchée en gâchée, sauf instruction contraire. Il est sec, sauf dérogation relative au bétonnage sous l’eau. Le coût
absolument interdit de maintenir la gâchée dans le malaxeur du nettoyage du fond de fouille est réputé inclus dans les prix
pendant une durée telle qu’il soit nécessaire de rajouter de du Bordereau relatifs, aux fouilles.
l’eau pour obtenir la consistance demandée.
• Programmes de bétonnage des ouvrages :
L’Entrepreneur est tenu d’afficher au bureau de chantier, pour
chaque type de béton, la composition théorique et, à l’atelier L’Entrepreneur doit adresser au Maître d’ouvrage son
de fabrication, la composition pratique, qui tient compte en programme de bétonnage avant le début du travail. Ce
permanence de l’humidité des granulats. programme doit définir les phases de bétonnage, la position et
la configuration des joints et des surfaces de reprise ainsi que
La température des bétons à la sortie de la bétonnière est le matériel utilisé.
mesurée. Si elle dépasse 30°C, l’Entrepreneur est tenu de
mettre en œuvre les dispositions à prendre pour la ramener au • Mise en place :
chiffre admis et de réaliser les modifications correspondantes.
Aucune mise en place ne sera autorisée si la température du Pour les levées dont la hauteur est limitée à 1m, la mise en
béton dépasse 30°C. place s’effectue en deux couches de 0,50 m. La hauteur de
chute de béton ne peut excéder 1,50m ; des goulottes ou
Les bétonnières doivent être maintenues dans des conditions autres aménagements étant mis en œuvre en cas de hauteurs
de fonctionnement satisfaisantes, et les tambours doivent être supérieures.
vierges de toutes traces de béton ayant fait prise.
Au moment de sa mise en œuvre le béton doit être exempt de
Les bétonnières ne sont pas remplies au-delà de leur capacité ségrégation et cette mise en œuvre doit intervenir avant tout
théorique et sont maintenues propres, elles sont lavées à la début de prise ou de dessiccation.
fin de chaque période d’utilisation. La première gâchée dans
une bétonnière propre, à moins qu’elle ne soit une gâchée Pour en expulser l’air et assurer le remplissage complet des
de mortier, contiendra seulement la moitié de la quantité vides, le béton est serré par vibration ou pervibration jusqu’à
normale de gros granulats pour tenir compte des matériaux ce que le mortier reflue légèrement à la surface.
fins et du ciment qui pourraient adhérer au tambour. Cette
gâchée est malaxée pendant au moins une minute de plus que Toutes précautions sont prises pour que la vibration ou la
la gâchée normale. pervibration ne déplace pas les armatures.
Tout arrêt ou insuffisance des vibrateurs rendant impossible
L’étude de la composition des bétons est à la charge de la vibration parfaite du béton à la cadence à laquelle il est
l’Entrepreneur. Ce dernier doit en soumettre les résultats au approvisionné entraîne l’arrêt total du bétonnage.
maître d’ouvrage avec toutes les justifications expérimentales
nécessaires. Tous les essais ont pour but essentiel de déterminer Toutes précautions doivent être prises pour éviter tout délavage
les caractéristiques intrinsèques du béton. du béton en cours de mise en place et jusqu’à sa prise (apports
d’eau de pluie, etc.…).
En cas de litige ou pour quelque raison que ce soit, le
maître d’ouvrage peut faire procéder tous essais qu’il estime • Reprise de bétonnage :
nécessaires, par un laboratoire extérieur. Ces essais seront à la
charge de l’Entrepreneur si les résultats sont défectueux. L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires
pour assurer un bétonnage continu des structures.
B. MISE EN ŒUVRE
Au moment de la prise, l’Entreprise doit réaliser la purge
• Conditions préalables de la laitance à l’aide d’un jet d’air et d’eau sous pression
de 5 bars au moins (7 bars à la sortie de la lance), de façon
Aucun béton n’est mis en place en principe avant que la totalité à aviver cette surface et à la débarrasser de toutes les parties
de la surface à couvrir par le béton ne soit réceptionnée. friables ou grasses. Elle doit être conduite de manière à ne pas
déchausser les granulats. Au cas où le résultat n’est pas atteint,
Avant le début de chaque opération de bétonnage, que l’Entrepreneur doit procéder à un repiquage après prise (ce
ce soit sur fond de fouille, sur reprise, ou sur maçonnerie, repiquage ne pouvant intervenir avant 48 heures), ou mieux à
l’Entrepreneur doit compléter toutes les opérations un sablage ou à un décapage à la pompe à haute pression. La
préparatoires, obtenir l’inspection par le Maître d’ouvrage technique utilisée doit recevoir l’accord préalable du Maître
qu’il aura prévenu raisonnablement à l’avance, ainsi que d’ouvrage.
l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage pour commencer le
bétonnage. En cas de repiquage, celui-ci doit faire disparaître la totalité de
la surface de la levée et réaliser une surface rugueuse par mise
En cas de bétonnage la nuit, l’Entrepreneur installe un à nu du squelette du béton. Les éléments fissurés ou décollés
éclairage puissant. Il doit le renforcer sur simple demande du par le repiquage sont enlevés à la pioche. Si le résultat obtenu
Maître d’ouvrage. n’est pas jugé satisfaisant par le Maître d’ouvrage, celui-ci
pourra exiger le sablage, ou le lavage à haute pression sans
• Préparation des fondations que l’Entrepreneur ne puisse élever de réclamation.
Les fouilles doivent être complètement nettoyées et mises à Avant toute reprise du bétonnage, les armatures doivent être
157
débarrassées des coulées de laitance ou de mortier qui pourraient de maniabilité, résistance, perméabilité, retrait ;
les enrober ainsi que de toute autre matière qui risquerait d’en • Établir les relations nécessaires pour le contrôle de
compromettre l’adhérence, puis la surface de reprise est lavée à fabrication.
nouveau et l’eau en excès éliminée à l’air comprimé.
L’étude porte sur les proportions des constituants du béton :
Immédiatement avant bétonnage, la surface de reprise est ciment, adjuvants, sables, gravillons, graviers, cailloux et eau
recouverte sur une épaisseur de 5 cm, d’une couche de petit ; s’il est besoin, sur les granularités propres des différentes
béton de 16 ou 31 mm d’un dosage en ciment supérieur à classes d’agrégats ; éventuellement sur les provenances de ces
celui du béton de masse. Cette couche ne doit pas être mise en matériaux, du ciment et de l’eau de gâchage.
place plus de 1 h à l’avance, afin de n’avoir pas encore fait prise
lorsque le béton vient la recouvrir. La composition proposée doit permettre d’obtenir les résistances
mécaniques imposées, tout en assurant la maniabilité nécessaire
Après un arrêt de longue durée, la surface à bétonner est à la bonne mise en œuvre du béton, compte tenu des dispositions
ravivée par sablage ou décapée par lavage à haute pression, de l’ouvrage, de ses armatures et du coffrage ainsi que des
puis humidifiée jusqu’à saturation du béton ancien. Avant moyens utilisés pour la mise en place et le serrage du béton.
bétonnage, l’eau en excès est éliminée à l’air comprimé.
Cette maniabilité ne peut toutefois être obtenue par un excès
• Température de mise en place : d’eau de gâchage, et le rapport E/C (rapport du poids d’eau
au poids de ciment par un mètre cube de béton en place) doit
En aucun cas, il ne sera autorisé à mettre en place du béton respecter les valeurs suivantes, selon le dosage en ciment :
dont la température à la sortie de la bétonnière dépasse 30°C.
• E/C < 0.5 pour C supérieur ou égal à 300 kg/m3 ;
La température minimale du béton à la mise en place est de • E/C < 0.55 pour C compris entre 260 et 300 kg/m3 ;
5°C. • E/C < 0.6 pour C compris entre 220 et 260 kg/m3.
Pendant les périodes de forte chaleur (quand la température La composition proposée doit être telle que le béton frais
ambiante dépasse 35° Celsius), le bétonnage ne s’effectuera déjà mis en place puisse être vibré à nouveau après un délai
que de nuit. Le Maître d’ouvrage pourra exceptionnellement convenable. Cette propriété doit être vérifiée, si le Maître
autoriser le bétonnage (le jour) même si la température ambiante d’ouvrage en reconnaît la nécessité.
dépasse 35° Celsius, à condition qu’elle reste inférieure à 38° C,
qu’il n’y ait pas de vent chaud (Chergui) de vitesse supérieure à • Essais de convenance :
15 km/h, d’incorporer un adjuvant retardateur et d’augmenter
le dosage en plastifiant. Les essais de convenance seront réalisés dès que les formulations
étudiées sont définies et agréées et que la chaîne de fabrication
Aucun bétonnage n’aura lieu au cours d’intempéries considérées du béton est prête.
comme dangereuses pour le béton. En particulier le bétonnage
doit être interdit en cas de vent chaud (chergui) soufflant à plus Les études ayant conduit à une composition, la convenance
de 20 km/h. de celle-ci est vérifiée par la fabrication, la mise en place et
l’épreuve d’un béton témoin.
Si des gelées nocturnes sont à craindre, les surfaces fraîchement
bétonnées devront, dès l’arrêt du travail, être recouvertes de Cette fabrication et cette mise en place sont conduites sur le
manière à être efficacement protégées contre le gel, notamment chantier, dans les conditions et avec les moyens de production
avec des toiles ou des paillassons. Le bétonnage ne pourra du chantier. La mise en place est faite dans des moules, au
reprendre que lorsque le Maître d’ouvrage aura reconnu que la besoin ferraillés, représentatifs des ouvrages intéressés.
surface n’a pas souffert et aura éventuellement fait démolir par Lors de ces essais de convenance, l’Entrepreneur doit s’assurer
le Titulaire et aux frais de ce dernier, les parties atteintes. que les résistances spécifiées à 28 jours sont effectivement
atteintes sur le chantier.
• Sujétions diverses de mise en œuvre :
• Essais de contrôles :
Il est interdit de faire supporter à du béton des charges
quelconques avant que sa résistance ait atteint une valeur Les prélèvements des échantillons pour contrôle et essais sont
suffisante. effectués par le laboratoire de l’Entrepreneur sous le contrôle
La cure du béton, destinée à le maintenir dans l’état d’humidité des représentants du Maître d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage se
nécessaire à un durcissement satisfaisant doit être faite par réserve le droit de fixer lui-même le choix des échantillons.
humidification, éventuellement par enduit spécialement conçu Un procès-verbal signé contradictoirement sera établi. Ce
à cet effet. Elle est couverte par les prix du Bordereau. procès-verbal précisera :
Des prélèvements de béton doivent être faits, tant à la sortie Les cales peuvent être en plastiques, en béton ou mortier, les
des bétonnières que dans les engins de transport et au lieu cales métalliques n’étant pas admises au contact des coffrages.
d’emploi, ces prélèvements serviront à confectionner des Le mortier ou le béton constitutif des cales doit être d’une
éprouvettes en forme de cylindres ou de prismes de dimensions qualité comparable à celle du béton de l’ouvrage, la porosité
liées à la dimension maximale des granulats. notamment doit être faible et la couleur doit être la même
que celle de l’ouvrage si les cales peuvent être visibles sur le
• Essais de résistance : parement.
Toutes les ligatures en acier doux recuit, disposées à tous les
Ils sont soumis aux normes ASTM n°C39 - C943- C192 - points de croisement des aciers se termineront du côté de la
C470. masse du béton et ne doivent pas pointer vers les parements.
Elles doivent être fortement serrées à la pince.
Il sera procédé à des mesures de résistance de rupture par
compression à 7 jours et à 28 jours, mesurées par écrasement Les tolérances pour la mise en place des armatures sont les
d’éprouvettes. Il sera prélevé à cet effet pour série d’épreuves 6 suivantes, sauf exception bien précisée :
éprouvettes de béton dont trois seront rompues successivement
à 7 jours et 28 jours. • en parement : le dixième de l’enrobage minimal
prescrit ;
Les éprouvettes seront constituées de moules avec des • 6 mm dans les autres cas.
dimensions conformes à la norme. Le béton constitutif des
éprouvettes sera prélevé en principe au lieu même d’emploi. C. FAÇONNAGE - RECOUVREMENTS
Le remplissage sera effectué par 1/3 successif et léger piquage
de mise en place pour chaque couche. Le limité à une bonne Tout façonnage, recouvrement et ancrage des armatures doit
mise en place du béton, sans amorce de ségrégation. être conforme aux normes BAEL 91 sauf indication contraire.
Tous les fers à béton doivent être façonnés à froid de manière
Les éprouvettes seront conservées à l’abri du soleil et progressive, en évitant tout à coup. Le pliage des barres à
humidifiées constamment. La température de conservation chaud n’est pas autorisé. Le cintrage des barres en acier
sera voisine des mêmes conditions de chantiers. haute adhérence de diamètre supérieur à 12 mm doit être fait
mécaniquement. Leur dépliage n’est pas admis. Le façonnage
La rupture sera obtenue dans un appareil agrée par le Maître dans le coffrage n’est admis que pour la fermeture des cadres
d’ouvrage. Les résultats ne devront en aucun cas être inférieurs et étriers constitués d’acier doux de diamètre au plus égal à 12
aux valeurs suivantes : mm.
Toutes les reprises, tâches, tous les ragréages, etc.… doivent être Toute réfection ou réparation, quelle qu’en soit la cause ou la
moulés après séchage, de manière à livrer une surface régulière nature, et qu’elle soit ou non aux frais de l’Entrepreneur, doit
de teinte et d’aspect uniforme. être effectuée à la satisfaction du Maître d’ouvrage.
Si l’on passe des enduits gras sur les coffrages, en vue de faciliter Après décoffrage, les balèvres sont enlevées. Les taches de toute
leur décollement, ces enduits doivent être agréés préalablement nature doivent être enlevées soigneusement dès leur découverte.
par le Maître d’Ouvrage et ne doivent pas souiller les surfaces Des ragréages peuvent être autorisés par le Maître d’ouvrage
de béton. dans des cas de défauts importants, la réparation doit se faire
suivant des méthodes acceptées par le Maître d’ouvrage dont la
Le cas échéant, les surfaces défectueuses de parement peuvent responsabilité n’est en rien engagée par son acceptation.
être ragrées par l’Entrepreneur et à ces frais, dans les conditions
qui seront prescrites par le représentant du Maître d’Ouvrage. Si des résines époxy (ou similaires) sont utilisées pour des
réparations, leur mise en œuvre doit être strictement conforme
Le coffrage doit être réceptionné par le représentant du Maître aux indications du fabricant. Tous renseignements sur la
d’Ouvrage avant bétonnage. provenance du produit, la composition du mortier et d’une façon
générale toute documentation technique relative à ce produit
Les indications générales quant à l’utilisation des différentes doivent être fournis par l’Entrepreneur au Maître d’ouvrage
catégories de coffrage sont données dans le tableau ci-après : pour en obtenir l’autorisation d’utilisation. Le Maître d’ouvrage
reste libre d’imposer un produit différent, en indiquant le mode
de mise en œuvre. A titre indicatif dans toutes les zones soumises
à l’action de l’eau en vitesse, les réparations seront en principe
Définition effectuées comme suit :
Catégorie
Coffrages Il s’agit des coffrages d’arrêt de bétonnage. • Enlèvement par repiquage et sablage de la surface à
grossiers (C1) réparer et de ses alentours sur une profondeur minimale
Ces coffrages sont utilisés pour des parements non vus de 1cm par rapport au nu fini. Dans certains cas un
ou pour lesquels un fini particulièrement soigné n’est repiquage et un sablage jusqu’à 2cm derrière le premier
pas exigé, ou encore pour les joints entre éléments
lit d’armatures peuvent être exigés,
d’ouvrages.
Ils peuvent être constitués de planches non bouvetées et • Nettoyage soigné au jet d’eau et d’air sous pression, de
Coffrages non rabotées. façon à éliminer de la surface toute trace de laitance,
ordinaires (C2) L’écartement maximal toléré dans les joints entre deux toute poussière, matière organique, huile, graisse, etc...
planches est de 2mm et la dénivelée maximale tolérée
nuisible à l’accrochage du mortier ou du béton rapporté,
normalement au plan d’un parement entre deux sciages
juxtaposés est de 3mm. • Application d’un mortier à liant spécial, de résine époxy
ou similaire, précédée d’une couche d’accrochage,
• Après traitement de cure et durcissement du mortier,
meulage de la surface, en insistant particulièrement sur
la zone de raccordement,
• Application d’une couche de peinture polyuréthane sur
la réparation débordant de 0.2m sur le béton.
160
• Pour les réfections d’une certaine importance, dont le aussi se désagréger après avoir présenté une stabilité
Maître d’ouvrage reste seul juge, l’Entrepreneur fera suffisante au cours de l’abattage, et nécessiter un
exécuter les travaux sous contrôle ou par un spécialiste soutènement. Si l’on rencontre au cours du fonçage
du fournisseur des produits utilisés. une alternance de terrains stables et instables, il faut
cuveler progressivement, au cours de la descente. A
4) DECOFFRAGE noter que l’observation par l’Entrepreneur des puits
traditionnels existant dans le voisinage est d’une
Il n’est procédé au décoffrage, à l’enlèvement des étais, au grande utilité pour l’appréciation de la stabilité du
décalage ou au décintrement, que lorsque le béton a atteint terrain.
une résistance suffisante pour qu’il n’en résulte aucun
dommage pour les ouvrages. Ces opérations doivent être faites • Par terrain instable (parfois aussi appelé « boulant »),
sans chocs. est désigné un terrain qui n’est pas en équilibre, en
Le décoffrage doit se faire cependant le plus-tôt possible talus naturel par exemple, que si la pente est très faible.
pour éviter tout retard dans le traitement des parements et Dans le cas d’une fouille de puits, dès que ce terrain
permettre au plus-tôt la réfection des parties défectueuses. est découvert sur une faible hauteur, il glisse dans la
fouille, annulant tout avancement. C’est notamment
L’enlèvement des étais ou les opérations de décoffrage doivent le cas des sables d’origine éolienne (sable dunaire)
s’effectuer suivant des règles rigoureuses établies avec l’accord et de certaines arènes de granulométrie très fine. La
du Maître d’ouvrage. technique de fonçage la plus efficace, et d’ailleurs la
seule utilisable en terrain boulant, consiste à mettre
Ces délais ne sont qu’indicatifs. Ils peuvent être adaptés en en place une colonne de buses avant même d’avoir
fonction des résultats des résistances mesurées sur béton procédé à l’enlèvement des déblais. Soit, le havage
jeune, conservés dans les mêmes conditions, notamment : la colonne s’enfonce dans le terrain sous l’effet de
de température que le béton des ouvrages. A noter qu’en son propre poids, au fur et à mesure que les déblais
particulier, ces temps peuvent être augmentés par temps froid. sont extraits. Cette technique est utilisée pour des
cuvelages de profondeur réduites donc pour les puits
ARTICLE 13 : ÉCHELONS DE DESCENTE d’infiltration. Lorsqu’on· se trouve en présence d’une
épaisseur limitée de terrain instable intercalée entre
Les échelons de descente dans les ouvrages doivent être en des formations de bonne tenue, il est en général
fer forgé galvanisé de diamètre 25mm. Leur largeur utile sera possible de la traverser en plusieurs passes de fonçage
de 0,30 m et seront écartés de 15 cm de la paroi de l’ouvrage réduites (0,50 à 0,2 m), avec mise en place immédiate
d’assainissement, la longueur développe sera égale à 80cm. Ils du cuvelage.
doivent être conformes aux prescriptions de l’article 30.2 du
fascicule 70 du C.P.C des travaux d’assainissement. • Par terrain dur, nous entendons un terrain dans
lequel l’emploi d’un marteau piqueur permet un
ARTICLE 14 à 19 : applicables au puits avancement du fonçage. Il s’agit notamment de grès,
d’infiltration de calcaire, de dolomie, de schiste dur, de granite
et de gneiss peu altérés. Pour l’abattage au marteau-
piqueur on crée, comme dans le cas du terrain tendre,
ARTICLE 14 : FONÇAGE DU PUITS
une surface de dégagement au centre du chantier,
et on procède par enlèvements successifs du centre
Dans le cas où le manque de renseignements sur la nature de
vers la paroi de la fouille. Tandis qu’un ouvrier utilise
terrain ou la position de la nappe rend nécessaire de creuser
le marteau-piqueur, un deuxième ouvrier dégage les
un avant-trou, celui-ci est réalisé au diamètre de 0,90 ou 1 m
surfaces abattues, afin que le premier puisse attaquer
dans les mêmes conditions que pour un puits ordinaire.
des surfaces nettes. L’utilisation du marteau-piqueur
étant pénible, il est demandé à ce que les ouvriers
La technique du fonçage diffère suivant la nature du terrain :
puissent se relayer. Lorsque le volume des déblais est
suffisant, on les évacue afin de dégager la surface de
• En terrain tendre,
travail. Le puisatier de l’Entrepreneur peut se faire
• En terrain dur,
aider par un ouvrier non qualifié, mais la direction de
• En terrain très dur,
l’abattage incombe à une personne qualifiée.
• En terrain instable.
• Par terrain très dur, nous entendons un terrain qui ne
• Terrains tendres : Par ce terme, nous entendons les
peut être abattu au marteau-piqueur et qui nécessite,
terrains des sables consolidés, de l’argile, des grès
de ce fait, le recours à l’explosif. Il peut s’agir de
ou des schistes tendres, des formations d’altération
granite ou de gneiss sain, de quartzite, de calcaire,
de roches cristallines (granite, gneiss). Dans le fond
de grès, etc ... Dans ces conditions l’Entrepreneur est
de la fouille, l’attaque du terrain se fera au pic. Il
tenu de présenter au Maitre d’ouvrage un mémoire
est exigé de creuser au centre une dépression qui
technique spécifique quant à l’utilisation de l’explosif.
sera utilisée comme surface de dégagement, et de
Le recours à du une Entreprise spécialisée et donc
dégager le terrain de proche en proche jusqu’à la
exigée. Les autorisations nécessaires sont à la charge
paroi de la fouille. La stratification, les fissures, et
de l’Entrepreneur.
d’une manière générale les points faibles du terrain
doivent être utilisés au maximum lors du fonçage. Le
terrain réputé tendre peut être très stable, mais il peut
161
ARTICLE 15 : EVACUATION DES DEBLAIS sables doivent être propres et exempts d’impuretés telles
que charbon scories, gypse, mica, bout de bois, feuilles
L’évacuation des déblais doit être une opération sécurisée et mortes, etc. La propreté des sables peut être contrôlée,
peut être réalisée à l’aide de seaux si l’Entrepreneur juge que si le Maitre d’ouvrage l’exige, par un essai équivalent de
c’est opportun. Dans ce cas, les chargements prévus dans le sable qui sera à la charge de l’Entrepreneur.
sceau doivent être modérés et le dessous du sceau doit rester • Mise en place d’une couche de graviers dispersant
propre. L’Entrepreneur jugera si l’utilisation d’une poulie (diamètre 3 à 8 mm) pour une épaisseur de 30 cm :
simple ou d’un treuil à moteur est nécessaire. : Les graviers et gravillons doivent être de de bonne
qualité et composés de matériaux durs. Ils doivent être
ARTICLE 16 : ACCES DES OUVRIERS AU PUITS exempts d’impuretés dont la présence risquerait de
nuire à l’adhérence, à ou à la résistance. Le pourcentage
L’accès des ouvriers au fond du puits doit être sécurité. Une des d’impuretés susceptible d’être éliminé par lavage ne doit
techniques préconisées dans ce CPS, consiste à laisser pendre en aucun cas dépasser 5%. Ils doivent être composés le
dans le puits une corde de garde solidement amarrée à la surface. moins possible de grains de forme plate ou allongé
Cette corde permet aux ouvriers de s’assurer à la descente et à
la remontée, et constitue également une sauvegarde en cas de Articles 20 à 24 : Applicable à la tranchée
rupture ou de défaillance du système de levage. d’infiltration
ARTICLE 17 : CUVELAGE
ARTICLE 20 : EXECUTION DES TRANCHEES
En terrains éboulants et au cas où les terrains présenteront de
Les tranchées doivent être creusées avec des parois verticales.
mauvaise tenue, le cuvelage se fera par tube télescopique de
Elles peuvent être étançonnées dans les endroits présentant un
diamètre 1m en béton armé. Le tube télescopique aura comme
risque d’éboulement. L’Entrepreneur peut adopter des mesures
support une trousse coupante métallique.
conservatoires afin de prévenir les éboulements de terrain.
L’accumulation des terres retirées des tranchées le long d’un
ARTICLE 18 : MACONNERIE
même côté de celles-ci avec un angle suffisant pour éviter tout
accident. La terre et les matériaux doivent être déposés de
L’Entrepreneur doit déclarer au Maitre d’Ouvrage, les
manière à ne pas entraver la circulation routière ni gêner les
dimensions des éléments de maçonnerie en béton de granulats
riverains. Si les terres ne peuvent pas rester sans danger le long
en millimètres, dans l’ordre, la longueur, la largeur et la
du bord de la tranchée, l’Entrepreneur est tenu de les enlever et
hauteur. Elles doivent être données en termes de dimensions de
de les rapporter à ses frais.
fabrication. Les parois extérieures des éléments de maçonnerie
doivent résister sans rupture à un choc dur conventionnel.
Dans la traversée de terrains de culture, l’Entrepreneur
Les blocs exigés sont des bloc plein ou perforé à enduire ou
veillera, en creusant les tranchées, à séparer la terre arable ou
de parement (à maçonner ou à coller). Ils correspondent au
éventuellement les plaques de gazon découpées par tranches,
Groupe 1 selon le classement de la NMNF EN 1996-1-1. Le
en vue de les replacer à la surface lors du remblayage.
volume des pleins doit être supérieur à 75 % du volume du bloc.
L’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions afin de ne
ARTICLE 19 : MISE EN PLACE DU MASSIF FILTRANT
pas arracher ni endommager les racines des arbres.
Le massif filtrant mis en place doit respecter les dimensions et
La profondeur de la tranchée sera mesurée à partir du niveau
les épaisseurs préconisés dans les plans type. Ainsi de bas en
supérieur des terres pleines. En cas de différence de niveau
haut du puits, le massif est formé de :
entre les deux côtés, les mesures seront prises dans l’axe de la
tranchée.
• Dans la tranche non cuvelée du puits : mise en place
de cailloux cassés, dont les dimensions sont comprises
ARTICLE 21 : LIT DE POSE EN SABLE POUR BOITE
entre 30 mm et 63 mm. Les cailloux cassés doivent être
DE REPARTITION ET BOITE DE BOUCLAGE
homogènes imperméables, résistants à l’écrasement, au
choc et à l’usure. Ils ne doivent pas comporter :
Le lit de pose en sable est de préférence en sable concassé,
avec un Equivalent de sable supérieur de 50, de type 0/5.
− De bousin ou partie tendre ;
Une couche de sable, de sol tamisé ou toutes autres matières
− De cavités contenant des matières terreuses.
appropriées peuvent être utilisées à cette fin et compactées si
− De fils ou fissures fines
nécessaire.
• Mise en place d’une couche de graviers dispersant
ARTICLE 22 : GRAVIERS POUR TRANCHEES
(diamètre 0 à 3 mm) pour une épaisseur de 20 cm
D’INFILTRATION
: Les graviers et gravillons doivent être de de bonne
qualité et composés de matériaux durs. Ils doivent être
Les graviers utilisés pour remplir les tranchées d’infiltration
exempts d’impuretés dont la présence risquerait de
doivent avoir une dimension comprise entre 10 et 40 mm. Ils
nuire à l’adhérence, à ou à la résistance. Le pourcentage
doivent être exempts, de fines, lavés et roulés et leur ségrégation
d’impuretés susceptible d’être éliminé par lavage ne doit
doit garantir le non-mélange d’une couche à une autre. Ils
en aucun cas dépasser 5%. Ils doivent être composés le
doivent posséder une teneur en fines (D<80 micro-m) inférieure
moins possible de grains de forme plate ou allongé
à 3% en masse.
• Mise en place d’une couche de sable grossier : Les
162
ARTICLE 23 : TUBES EN PVC
Filtre planté (partie génie civil déjà présenté)
Les tubes sont fabriqués essentiellement de polychlorure de
vinyle, obtenu par polymérisation du chlorure de vinyle non Filtre planté (partie génie civil déjà présenté)
plastifié PVC-U (CH2 = CHCl), auquel ont seulement été SUITE ARTICLE 25 à 30
ajoutés les additifs nécessaires à leur fabrication. Ces additifs
ne doivent pas être utilisés, séparément ou ensemble, en
ARTICLE 25 : SYSTEME DE DISTRIBUTION ET DE
quantités telles qu’ils aient une action néfaste sur les propriétés
REPARTITION DES EAUX A TRAITER
physiques et mécaniques des tubes, et principalement sur les
propriétés à long terme
Le dispositif de distribution (appelé «H de distribution») est
placé à 40 cm au-dessus de la surface des filtres. Les tubes du
Les surfaces internes et externes des tubes doivent être lisses,
dispositif sont en PVC.
propres et exemptes de rainures, cavités et autres défauts de
surface. La matière ne doit contenir aucune impureté visible
Il est démontable en divers éléments au moyen de brides et
à l’œil nu. Les extrémités du tube doivent être coupées
boulons, notamment pour réaliser l’extraction épisodique (à
nettement et perpendiculairement à l’axe du tube
échéance d’une douzaine d’années) des dépôts superficiels
transformés en compost.
Pour les tuyaux de drainage (perforés), les caractéristiques
suivantes sont à respecter :
Le système de distribution doit fonctionner en tous points avec
une vitesse d’auto-curage minimale de 0,6 m/s correspondant
• Fentes : la largeur des fentes sera de 0,8 à 1,2mm.
à la circulation d’eaux chargées en MES.
• Diamètre extérieur : les diamètres extérieurs nominaux
des tubes sont de : 110mm.
La réception des effluents sur le filtre est assurée par des
• Longueur : les tubes doivent être fournis avec un
dallettes en béton de 10 cm légèrement armé de 0,5x0,5m
dispositif de raccordement, leur longueur utile doit
de type couvercle sous chaque point d’alimentation des H de
être de 5 mètres au minimum.
distribution.
Les tuyaux en PVC doivent présenter les caractéristiques
Des supports seront placés en divers points des H de
indiquées au tableau suivant :
distribution pour maintenir la planéité parfaite de l’ensemble.
Ces supports seront constitués de tubes en matériaux non
Charge d’ovalisation à 15% (R) (daN/m) et épaisseur (e) oxydables, ils s’appuieront sur le radier de chacun des filtres
minimale mm
Catégorie et seront fixés par des boulons dans le béton, sans toutefois
Série I risquer de nuire à la parfaite étanchéité du fond de chacun
R E des filtres jusqu’à une hauteur d’environ 40 cm.
110 1400 3,0
ARTICLE 26 : BASSIN DES FILTRES
ARTICLE 24 : ESSAIS SUR TUBES EN PVC (ET
RACCORDS) Les bassins doivent répondre aux directives suivantes :
Les contrôles suivants seront effectués sur tous les tuyaux et • Matériaux de construction : béton armé hydrofuge
raccords par le Maître d’Ouvrage : dosé à 350 kg/m3 ;
• Rigoureusement lisse et étanche ; Et ce en respectant
• Contrôle de l’aspect de la finition et du marquage ; les directives des plans d’exécution.
• Contrôle des dimensions et tolérances.
ARTICLE 27 : COMPOSITION DES FILTRES
Le Maître d’Ouvrage dispose de la faculté de refuser les
tuyaux, raccords et éléments dont la finition ou le marquage Quelles que soient les granulométries des matériaux (gravier
ou les tolérances dimensionnelles ne sont pas conformes filtre, massif de transition et galets), ces derniers doivent
aux présentes spécifications ou aux indications du fabricant être calibrés et lavés. Les matériaux de type « roulé » sont à
approuvées par le Maître d’Ouvrage. De même, tous les privilégier.
tuyaux, raccords et éléments endommagés, fissurés ou
indûment déformés seront refusés. Les couches et granulométries exigées sont présentées dans le
plans types, ainsi de l’amont à l’aval du filtre,
En cas de doute, le Maitre d’Ouvrage peut exiger à
l’Entrepreneur de réaliser des contrôles et essais notamment • Galets 6 à 10 cm
• Graviers (1à 2 cm) comme couche de transition :
• Essais de rupture à la pression intérieure ; la fonction de la couche de transition est d’éviter la
• Essais de résistance aux chocs ; migration de la granulométrie fine supérieure dans la
• Epreuve d’absorption d’eau ; granulométrie plus grossière du drainage. pour cette
• Pourcentage de nuance pour les tubes en Inox. couche, la quantité des éléments fins dont le diamètre
inférieur à 0,08 mm doit être inférieur à 3 % du poids
Si ces essais doivent être entrepris, ils seront à la charge de sec.
l’Entrepreneur. • Gravier (6 à 10 mm) représentant le cœur du filtre :
La couche filtrante est celle où s’effectue l’essentiel du
163
traitement des eaux. Sa surface doit être rigoureusement Les roseaux sont plantés juste avant la mise en service de
plane pour que l’eau de la bâchée soit uniformément la station d’épuration afin qu’ils soient rapidement arrosés
distribuée sur toute la plage d’infiltration. Le massif avec les eaux usées lors des 1ères bâchées. En cas de non-
filtrant doit être de minéralogie à résister aux eaux démarrage immédiat de la station, il faudrait arroser les plants
usées corrosives. Une teneur en CaCO3 n’excédant manuellement avec un arrosoir. Le cas échéant un ordre
20% en masse est à respecter. d’arrêt sera formulé pour préciser la période de plantation.
Des drains d’aération intermédiaires doivent être placés à Il sera procédé à des tests d’étanchéité du filtre et canalisations
l’interface de la couche filtrante et de la couche drainante. après achèvement des travaux. L’essai est effectué sous
Ces drains d’aération intermédiaire de diamètre 110 mm, de pression d’eau « à 0.5 bar pour les réseaux gravitaires » entre
type « drains agricoles » percés de nombreuses fentes sur toute les tuyaux assemblés de manière à vérifier la convenance des
leur périphérie et longueur. éléments de jonction et des bagues.
Ils doivent être équidistants d’environ 1,9 m par rapport à leurs L’Entrepreneur fera son affaire de l’acquisition des éléments
axes respectifs et aux parois internes des filtres. Ils doivent être d’obturation du bassin du filtre et de mise en pression des
placés sur la couche drainante et recouverts par les granulats canalisations et ce, pour tous les types de sections ainsi que
de la couche filtrante. de l’approvisionnement en eau nécessaire à ces essais. Les
conditions et résultats de ces essais devront répondre aux
A leurs extrémités, les drains d’aération doivent être reliés à normes en vigueur.
l’atmosphère par des coudes à 90° et des tubes pleins émergeant
d’environ 50 cm au-dessus de la plage d’infiltration.
164
CHAPITRE III
DESCRIPTION TECHNIQUE DES DIFFERENTS COMPOSANTES DES OUVRAGES
ARTICLE 1 : CARACTÈRE ET PRÉSENTATION DES plans, profils, tracés et notes de calculs, qui sont à la charge
PRIX de l’Entrepreneur.
Les prix unitaires sont réputés couvrir la totalité des dépenses Elles comprennent, notamment :
nécessitées par l’exécution des ouvrages sans exception, ni
réserve. • les sondages, études géotechniques et topographiques
complémentaires du terrain,
Tous les prix du bordereau s’appliquent aux ouvrages • le plan de piquetage et d’implantation,
complètement terminés en conformité avec les dispositions • le plan d’ensemble à une échelle convenable,
du marché. Le titulaire reconnaît que l’ensemble des prix • les plans de béton armé d’exécution des différents
unitaires du bordereau, avec l’application des prescriptions du ouvrages (coffrages et ferraillages),
présent document, permettent de le rémunérer intégralement • les notes de calculs et de dimensionnement des
pour l’ensemble des travaux prévus au marché. ouvrages (hydraulique, béton, ferraillage, butées et
ancrages),
Ces prix comprennent tous les frais, faux frais, frais généraux, • les plans de raccordement,
taxes, impôts, bénéfices, notamment : • les notices techniques, catalogues, manuels d’entretien
et d’exploitation,
• Les essais d’agrément et de contrôle réalisés par un • les Analyses granulométriques des différents matériaux,
laboratoire agréé par le maître d’ouvrage selon la • l’étude de formulation des diverses catégories de
cadence et la nature formulée par le maître d’ouvrage béton.
; • l’avant métré détaillé des travaux.
• Les frais des travaux topographiques réalisés par un
ingénieur géomètre topographe agréé par le maître Ce prix inclut également, les études liées aux différents
d’ouvrage et inscrit à l’ordre des ingénieurs géomètres changements dans le projet d’exécution, qui sont prescrits à
topographes. l’Entrepreneur, au cours des travaux.
• Les matériaux et produits nécessaires aux essais de
laboratoire ; Ce prix est rémunéré au Forfait.
• La protection du chantier contre la crue quelle que
soit son origine et son débit ; PRIX I-2 : INSTALLATION DE CHANTIER
• La remise en état des lieux des zones d’installation, de
travaux, d’emprunt et des accès ; L’installation du chantier comprend :
• Tous matériaux, matières consommables et fournitures
diverses ; • Le plan de piquetage et d’implantation ;
• Transports des matériaux et fournitures à pied d’œuvre • L’établissement du plan d’hygiène et de sécurité ;
et toute manutention ; • Le bureau de chantier de12m2, équipé d’une table
• La main d’œuvre, y compris primes, indemnités de et de chaises suivant les prescriptions du Maître
toutes sortes et toutes charges sur salaires ; d’Ouvrage ;
• Le fonctionnement, l’entretien, l’amortissement et la • Les frais d’amenée et de repliement du matériel ;
réparation de tout le matériel et installations générales • Les aménagements des terrains et des accès ;
de chantier ; • Les frais d’installation et de fonctionnement des
• Les frais d’implantation, de tracé et de mesure des locaux de chantier (bureaux, salles de réunion,
ouvrages, y compris tous dispositifs de repérage et sanitaire etc…) ;
de traçage, ainsi que toutes sujétions de toute nature • L’installation propre au personnel et au matériel de
relatives à la livraison d’ouvrages complètement l’entreprise ;
terminés, tous impôts divers, taxes fiscales, droits de • Les frais de branchement, d’aménagement et de
douane, droits d’enregistrement du contrat, assurances fonctionnement des réseaux divers ;
de toute nature, droits de brevets, tous frais, faux frais, • Les frais de fourniture, de pose, de dépose et d’entretien
frais généraux et bénéfices du titulaire. de la signalisation de chantier et des dispositifs de
sécurité propres à la circulation (chantier, voies
ARTICLE 2 : PRIX GENERAUX publiques, riverains) ;
• La construction, l’entretien et l’arrosage des pistes de
PRIX I-1 : ETUDES, DOSSIER D’EXECUTION ET chantier nécessaires aux travaux ;
AUTRES DOCUMENTS • Les rétablissements provisoires des accès privés ;
• Les frais de clôture et de gardiennage ;
Ce prix est forfaitaire et se rapporte à toutes les études
d’exécution des ouvrages définitifs et à l’établissement des Ce prix est rémunéré au Forfait.
165
• L’extraction la fabrication et le transport des matériaux
PRIX I-3 FOURNITURE, TRANSPORT ET POSE DE quel que soit l’éloignement.
PANNEAUX DE SIGNALISATION • La fabrication du béton.
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages.
Ce prix rémunère la fourniture et pose d’un panneau du chantier • Le nettoyage du fond de fouilles.
de dimension 2.00 x 1.50 m en planches aluminium, revêtements • Le traitement des reprises de bétonnage.
en peinture et en film rétro réfléchissant impression numérique • Le traitement des surfaces présentant des dégradations.
support en IPE galvanisé à chaud, massif de fondation pour • Le repiquage des trous de scellement.
support IPE avec armatures éventuelles pour renforcement • La cure du béton et la fourniture des produits nécessaires.
contre le vent. L’entrepreneur doit installer le panneau au • Les adjuvants nécessaires pour obtenir les caractéristiques
lieu indiqué par Le Maître d’Ouvrage dix (10) jours à partir de prescrites ou celles nécessaires pour une mise en œuvre
l’ouverture du chantier. Le contenu de ce panneau (indications, convenable.
intervenants …) sera défini par Le Maître d’Ouvrage. • Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage.
Ce prix est rémunéré au Forfait. • Les hors-profils éventuels.
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non
ARTICLE 2 : PRIX POUR FOSSE SEPTIQUE coffrées.
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs
PRIX II-1 : Déblais des fouilles notamment la valeur des matériaux utilisés en
supplément par suite du tassement et les frais nécessités
Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais par le renforcement des coffrages.
en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le • Les sujétions résultant des venues d’eau.
réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume maximal • Les essais de laboratoire.
de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre • Les sujétions entraînées par la réalisation des joints
l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition
mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif
terrassement du chantier sans minage préalable. d’étanchéité.
• Les sujétions résultant des percements pour passage des
Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré avant armatures ou des pièces incorporées dans le béton et
extraction dans la limite des profils prescrits quelle que soit la notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes en
destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges ou en PVC.
remblai. • Le décoffrage et l’enlèvement des étais.
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation des
Ce prix comprend également le chargement et transport à la coffrages par un produit agréé par le Maître d’ouvrage
décharge publique (autorisée à recevoir ce type de déchets) des (en général un mortier adjuvanté de résine d’adhérence)
gravats des déblais excédentaires ou impropres aux remblais. et le nettoyage des parements.
Ce prix est rémunéré au mètre cube. Les prix des bétons correspondent à chacune des classes définies
par la résistance spécifiée à 28 jours. Ils couvrent un dosage de
PRIX II-2 : Remblais des fouilles principe en ciment, lequel dosage pourra différer par rapport au
dosage réel appliqué pendant les travaux, arrêté sur la base des
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de zones essais d’étude et de convenance.
d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique
au mètre cube après compactage de remblais mis en place Prix II-4 : Béton de classe B25
suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est applicable au béton de classe B25 dont la résistance
Ce prix est rémunéré au mètre cube. spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
PRIX II-3 : Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en partir des plans d’exécution ou constaté mis en place.
PVC de diamètre 315 type assainissement série I, y compris
terrassement (déblais, remblais, lit de pose..) joints, essais Ce prix est rémunéré au mètre cube.
d’agrément et toutes sujétions.
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. Prix II-5 : Béton de classe B15
PRIX II-4 et II-5 : Bétons Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de propreté)
dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
Les prix de cette série comprennent la fabrication et la mise en dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube.
œuvre des bétons, ainsi que la fabrication, la pose et la dépose
des coffrages nécessaires. Les prix unitaires ci-après couvrent Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
tous les frais et sujétions d’exécution correspondant dont partir des plans d’exécution ou constaté mis en place.
notamment : Ce prix est rémunéré au mètre cube.
166
PRIX II-6 : Badigeonnage des parements enterrés de pose.
Ce prix rémunère au mètre carré le badigeonnage des Ce prix est rémunéré à l’unité.
parements en béton des ouvrages au contact avec la terre,
conformément aux exigences du maître d’ouvrage. PRIX II-10 : Events d’aération
Ce prix comprend la fourniture à pied d’œuvre du produit Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
d’application (goudron désacidifié, bitume à chaud ou transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé
émulsion non acide de bitume), l’application en deux couches pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de fourniture et de
sur les parements au contact des terres avant remblaiement et pose.
toutes sujétions de mise en œuvre soignée.
Ce prix est rémunéré à l’unité.
Ce prix est rémunéré au mètre carré.
ARTICLE 3 : PRIX POUR LE DECANTEUR/
PRIX II-7 : Armatures DIGESTEUR
Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers PRIX II-1 : Déblais des fouilles
HA dans la limite des quantités calculées d’après les plans
d’exécution, y compris tous les frais et sujétions d’exécution Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
correspondant dont notamment : en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris
le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume
• La fourniture et le transport à pied d’œuvre. maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et
• Les ligatures, les calages, les armatures de montage et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à
de soutien, les soudures éventuelles. 500 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins
• Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les de terrassement du chantier sans minage préalable.
plans d’exécution.
• Les crochets épingles, cadres… etc. Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré
• Les sujétions de mise en place dans les zones avant extraction dans la limite des profils prescrits quelle que
comportant des pièces incorporées dans le béton soit la destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges
(pièces d’ancrages, fourreaux,). ou en remblai.
• Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
être séparées par des intervalles de temps plus ou Ce prix comprend également le chargement et transport à la
moins longs. décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
• Les sujétions de pose à différentes hauteurs. impropres aux remblais.
Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre Ce prix est rémunéré au mètre cube.
dans la limite des quantités calculées d’après les plans
d’exécution. PRIX II-2 : Remblais des fouilles
Ce prix est rémunéré au kilogramme. Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de
zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il
PRIX II-8 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis
D400 en place suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile pour PRIX II-3 : Conduite de liaison en PVC Diamètre 200
les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions mm
de fourniture et de pose. Les systèmes de fermeture seront en
fonte ductile, série D400. Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses
en PVC de diamètre 200 mm type assainissement série I, y
La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts compris terrassement (déblais, remblais, lit de pose..) joints,
et sera de type fonte ductile. Ses caractéristiques seront essais d’agrément et toutes sujétions.
conformes aux spécifications des normes marocaines NM
10.9003. L’Entrepreneur garantira les résistances chimiques Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.
des protections par peinture ou autre procédé pour un délai
de 2ans. PRIX II-4 et II-5 : Bétons
Ce prix est rémunéré à l’unité. Les prix de cette série comprennent la fabrication et la mise
en œuvre des bétons, ainsi que la fabrication, la pose et la
PRIX II-9 : Echelons pour regards dépose des coffrages nécessaires. Les prix unitaires ci-après
couvrent tous les frais et sujétions d’exécution correspondant
Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le dont notamment :
transport et la pose des échelons en acier galvanisé pour les
regards de visite, y compris toutes sujétions de fourniture et • L’extraction la fabrication et le transport des matériaux
167
quel que soit l’éloignement. PRIX II-6 : Armatures
• La fabrication du béton.
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages. Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers
• Le nettoyage du fond de fouilles. HA dans la limite des quantités calculées d’après les plans
• Le traitement des reprises de bétonnage. d’exécution, y compris tous les frais et sujétions d’exécution
• Le traitement des surfaces présentant des dégradations. correspondant dont notamment :
• Le repiquage des trous de scellement.
• La cure du béton et la fourniture des produits nécessaires. • La fourniture et le transport à pied d’œuvre.
• Les adjuvants nécessaires pour obtenir les caractéristiques • Les ligatures, les calages, les armatures de montage et
prescrites ou celles nécessaires pour une mise en œuvre de soutien, les soudures éventuelles.
convenable. • Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les plans
• Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit d’exécution.
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage. • Les crochets épingles, cadres… etc.
• Les hors-profils éventuels. • Les sujétions de mise en place dans les zones comportant
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non des pièces incorporées dans le béton (pièces d’ancrages,
coffrées. fourreaux,).
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs • Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
notamment la valeur des matériaux utilisés en être séparées par des intervalles de temps plus ou moins
supplément par suite du tassement et les frais nécessités longs.
par le renforcement des coffrages. • Les sujétions de pose à différentes hauteurs.
• Les sujétions résultant des venues d’eau.
• Les essais de laboratoire. Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre dans
• Les sujétions entraînées par la réalisation des joints la limite des quantités calculées d’après les plans d’exécution.
de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition
d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif Ce prix est rémunéré au kilogramme.
d’étanchéité.
• Les sujétions résultant des percements pour passage des PRIX II-7 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe
armatures ou des pièces incorporées dans le béton et D400
notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes en
PVC. Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
• Le décoffrage et l’enlèvement des étais. transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile pour
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation des les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de
coffrages par un produit agréé par le Maître d’ouvrage fourniture et de pose. Les systèmes de fermeture seront en fonte
(en général un mortier adjuvanté de résine d’adhérence) ductile, série D400.
et le nettoyage des parements.
La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts
Les prix des bétons correspondent à chacune des classes définies et sera de type fonte ductile. Ses caractéristiques seront
par la résistance spécifiée à 28 jours. Ils couvrent un dosage de conformes aux spécifications des normes marocaines NM
principe en ciment, lequel dosage pourra différer par rapport au 10.9003. L’Entrepreneur garantira les résistances chimiques
dosage réel appliqué pendant les travaux, arrêté sur la base des des protections par peinture ou autre procédé pour un délai de
essais d’étude et de convenance. 2ans.
Ce prix est applicable au béton de classe B25 dont la résistance PRIX II-8 : Echelons pour regards
spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
étant de 350 Kg de ciment par mètre cube. Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
transport et la pose des échelons en acier galvanisé pour les
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à regards de visite, y compris toutes sujétions de fourniture et de
partir des plans d’exécution ou constaté mis en place. pose.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix est rémunéré à l’unité.
Prix II-5 : Béton de classe B15
PRIX II-9 : Conduite de prise de gaz
Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de propreté)
dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. transport et la pose des dispositifs de prise de gaz DN1/2’’ y
compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
partir des plans d’exécution ou constaté mis en place. Ce prix est rémunéré à l’unité.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
168
ARTICLE 4 : PRIX POUR LE PUITS PRIX II-8 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe
D’INFILTRATION D400:
PRIX II-3 : Mise en place d’une couche de graviers PRIX II-1 : Déblais des fouilles
dispersant 3/8mm
Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris
œuvre d’une couche de graviers dispersant et lavé de calibre le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume
3/8 mm, sur une épaisseur de 30 cm y compris toutes sujétions. maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et
en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur
Ce prix est rémunéré à mètre cube. à 500 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les
engins de terrassement du chantier sans minage préalable.
PRIX II-4 : Mise en place d’une couche de sable grossier
Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en avant extraction dans la limite des profils prescrits quelle que
œuvre d’une couche de sables grossier de calibre 0/3 mm sur soit la destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges
une épaisseur de 20 cm y compris toutes sujétions. ou en remblai.
Ce prix est rémunéré à mètre cube. Ce prix comprend également le chargement et transport à la
décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
PRIX II-5 : Mise en place d’une couche de graviers impropres aux remblais.
dispersant 8/15 mm
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en
œuvre d’une couche de graviers dispersant de calibre 8/15 PRIX II-2 : Remblais des fouilles
mm sur une épaisseur de 20 cm y compris toutes sujétions.
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de
Ce prix est rémunéré à mètre cube. zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il
s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis
PRIX II-6 : Mise en place d’une couche de cailloux en place suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en Ce prix est rémunéré au mètre cube.
œuvre d’une couche de cailloux cassés bien disposés sur toute
la hauteur d’absorption jusqu’au fond du puits tel qu’il est PRIX II-3 : Conduite de drainage DN 110 mm
précisé dans le plan d’exécution y compris toutes sujétions.
Ce prix est rémunéré à mètre cube. Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en
PVC perforées de diamètre DN110 mm type assainissement
PRIX II-7 : Equipement du puits par un panier série I, y compris remblais par de la terre, joints, essais
d’agrément et toutes sujétions.
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en
place d’un panier en plastique perforé sur le massif filtrant Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.
répartissant uniformément les eaux traitées tel qu’il est précisé
dans le plan d’exécution y compris toutes sujétions. PRIX II-4 : Conduite pleine DN 110 mm
Ce prix est rémunéré à l’unité Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en
169
PVC pleines de diamètre DN110 mm type assainissement série conformément aux plans d’exécution, comporte, en autres, les
I, y compris remblais, lit de pose, joints, essais d’agrément et suggestions suivantes :
toutes sujétions.
• L’exécution du béton de propreté sous le radier des
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. boites ;
• L’exécution des ouvrages en béton armé de classe B25,
PRIX II-5 : Mise en place d’un lit de sable y compris fourniture, transport et la mise en œuvre du
ferraillage ;
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en œuvre • Le coffrage métallique et le décoffrage.
d’un lit de pose en sable de 20 cm, d’épaisseur en dessous des • Les parois et feuillure pour pose du cadre, exécutées en
tuyaux. Il comprend la fourniture, le transport et la mise en béton armé ;
place avec des épaisseurs citées ci-dessus, y compris arrosage • L’exécution de l’enduit lisse sur les parois intérieures
et toutes sujétions. La largeur théorique est celle décrite est des boites ;
spécifiée dans les plans types. • Le remblaiement compacté des vides autour de
l’ouvrage en sable arrosé jusqu’à stabilisation ;
Ce prix est rémunéré au mètre cube • Le châssis en béton armé supportant la trappe.
• Exécution d’une trappe en béton armé.
PRIX II-6 : Mise en place d’un gravier lavé (granulométrie
entre 10 et 40 mm) : Ce prix est rémunéré à l’unité
Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif PRIX II-10 : Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110
gravier lavé sur tranchées ouvertes, soigneusement déposé. mm
L’épaisseur à mettre en place et la longueur des tranchées sont
fixées dans le plan type. Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des coudes
formant connexions entre conduites PVC conformément aux
Ce prix est rémunéré au mètre cube plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à
l’étanchéité du système et son bon fonctionnement
PRIX II-7 : Géotextile de recouvrement
Ce prix est rémunéré à l’unité
Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose d’un
géotextile de recouvrement sur graviers et conduites (au niveau PRIX II-11 : Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm
des tranchées) et sur sable de pose au niveau de la boite de
répartition, boite de bouclage et boites de collecte des eaux Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des Té
épurées formant connexions entre conduites PVC conformément aux
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à
Ce prix est rémunéré au mètre carré l’étanchéité du système et son bon fonctionnement
PRIX II-8: Boite de répartition (1mx1m) et boite de Ce prix est rémunéré à l’unité
bouclage principale (0,6mx1m)
ARTICLE 6 : PRIX POUR LE FILTRE PLANTE AUX
Ce prix rémunère l’exécution de la boite de bouclage principale ROSEAUX
conformément aux plans d’exécution, comporte, en autres, les
suggestions suivantes : PRIX II-1 : Déblais des fouilles
• L’exécution du béton de propreté sous le radier de la Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
boite ; en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le
• L’exécution de l’ouvrage en béton armé de classe B25, réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume maximal
y compris fourniture, transport et la mise en œuvre du de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre
ferraillage ; l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l,
• Le coffrage métallique et le décoffrage. mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de
• Les parois et feuillure pour pose du cadre, exécutées en terrassement du chantier sans minage préalable.
béton armé ;
• L’exécution de l’enduit lisse sur les parois intérieures de Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré avant
la boite ; extraction dans la limite des profils prescrits quelle que soit la
• Le remblaiement compacté des vides autour de destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges ou en
l’ouvrage en sable arrosé jusqu’à stabilisation ; remblai.
• Le châssis en béton armé supportant cadre et tampon.
• Exécution d’une trappe en béton armé Ce prix comprend également le chargement et transport à la
décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
Ce prix est rémunéré à l’unité impropres aux remblais.
PRIX II-9 : Boites de bouclage secondaires 0,3mx0,3m Ce prix est rémunéré au mètre cube.
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PRIX II-2 : Remblais des fouilles • Le décoffrage et l’enlèvement des étais.
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de des coffrages par un produit agréé par le Maître
zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il d’ouvrage (en général un mortier adjuvanté de résine
s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis d’adhérence) et le nettoyage des parements.
en place suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de
Ce prix est rémunéré au mètre cube. propreté) dont la résistance spécifique en compression est de
15 MPa, le dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par
PRIX II-3 : Conduite perforée DN 110 mm mètre cube.
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en Ce prix est rémunéré au mètre cube.
PVC perforées de diamètre DN110 mm type assainissement
série I, y compris, essais d’agrément et toutes sujétions. PRIX II-6 : Armatures
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers
HA dans la limite des quantités précisés dans le bordereau
PRIX II-4 : Conduite pleine DN 110 mm des prix, y compris tous les frais et sujétions d’exécution
correspondant dont notamment :
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses
en PVC pleines de diamètre DN110 mm type assainissement • La fourniture et le transport à pied d’œuvre.
série I, y compris, essais d’agrément et toutes sujétions. • Les ligatures, les calages, les armatures de montage et
de soutien, les soudures éventuelles.
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. • Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les
plans d’exécution.
PRIX II-5 Béton de propreté B15 • Les crochets épingles, cadres… etc.
• Les sujétions de mise en place dans les zones
Le prix rémunère la fabrication et la mise en œuvre, ainsi que comportant des pièces incorporées dans le béton
la fabrication, la pose et la dépose des coffrages nécessaires. (pièces d’ancrages, fourreaux,).
Le prix unitaire couvre tous les frais et sujétions d’exécution • Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
correspondant dont notamment : être séparées par des intervalles de temps plus ou
moins longs.
• L’extraction la fabrication et le transport des matériaux • Les sujétions de pose à différentes hauteurs.
quel que soit l’éloignement.
• La fabrication du béton. Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages. dans la limite des quantités précisés dans le bordereau des prix
• Le nettoyage du fond de fouilles.
• Le traitement des reprises de bétonnage. Ce prix est rémunéré au Kilogramme.
• Le traitement des surfaces présentant des dégradations.
• Le repiquage des trous de scellement. PRIX II-7 : Trappe en Béton armé
• La cure du béton et la fourniture des produits
nécessaires. Ce prix rémunère l’exécution de la trappe conformément aux
• Les adjuvants nécessaires pour obtenir les plans d’exécution y compris toutes sujétions,
caractéristiques prescrites ou celles nécessaires pour
une mise en œuvre convenable. Ce prix est rémunéré à l’unité
• Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage. PRIX II-8 : Mise en place d’un gravier drainant
• Les hors-profils éventuels. (granulométrie entre 6 et 10 cm) :
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non
coffrées. Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs gravier de calibre 6/10 cm lavé dans le filtre soigneusement
notamment la valeur des matériaux utilisés en déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan
supplément par suite du tassement et les frais type.
nécessités par le renforcement des coffrages.
• Les sujétions résultant des venues d’eau. Ce prix est rémunéré au mètre cube
• Les essais de laboratoire.
• Les sujétions entraînées par la réalisation des joints PRIX II-9 : Mise en place d’un gravier drainant (granulométrie
de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition entre 1 et 2 cm) :
d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif
d’étanchéité. Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif
• Les sujétions résultant des percements pour passage gravier de calibre 1/2 cm lavé dans le filtre soigneusement
des armatures ou des pièces incorporées dans le béton déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan
et notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes type.
en PVC. Ce prix est rémunéré au mètre cube
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PRIX II-10 : Mise en place d’un gravier drainant PRIX II-4 : Collier de prise en charge
(granulométrie entre 6 et 10mm) :
Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des colliers
Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif de prise en charge CPC 40*3/4’’ au niveau des conduites en
gravier de calibre 6/10 mm lavé dans le filtre soigneusement polyéthylène conformément aux plans d’exécution, y compris
déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan type. toutes suggestions nécessaires à l’étanchéité du système et son
Ce prix est rémunéré au mètre cube bon fonctionnement
PRIX II-11 : Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110 Ce prix est rémunéré à l’unité
mm
PRIX II-5 : Raccords
Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des coudes
formant connexions entre conduites PVC conformément aux Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose de raccords
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à mâle 3/4 ‘’ *25 au niveau des conduites en polyéthylène
l’étanchéité du système et son bon fonctionnement conformément aux plans d’exécution, y compris toutes
suggestions nécessaires à l’étanchéité du système et son bon
Ce prix est rémunéré à l’unité fonctionnement
PRIX II-12 : Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm Ce prix est rémunéré à l’unité
PRIX II-2 : Tube en polyéthylène PE de 40 mm de Marché passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix N°
diamètre /2019, l’alinéa 2, paragraphe 1 de l’article 16, du paragraphe 1
et du paragraphe 3 alinéa 3 de l’article 17 du Décret n° 2-12-
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de conduites 349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés
PN10, de diamètre 44 mm, d’épaisseur 5,5mm, y compris, publics .
essais d’agrément et toutes sujétions.
Arrêté le présent bordereau des prix - détail estimatif à la somme de (Total TTC en DH): ………………………………………
………………………………………………………………………………....(en chiffres et lettres )
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Page n° xxx et dernière
MARCHE N°:…………………………..
Mode de passation : Marché passé après appel d’offres ouvert sur offre des prix, séance publique en vertu des dispositions de l’alinéa
2 §1 de l’article 16 et § 1 de l’article 17 et l’alinéa 2 § 3 de l’article 17 du décret n° 2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013)
relatif aux marchés publics.
Intitulé du marché :
MONTANT DU MARCHE :
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . .
Vérifié par
Visa du Trésorier Provincial de xxxxx
Date : . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .
Date : . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .
Approuvé par :
Date : ……………
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