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PLANS TYPE DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT RURAL

Fosse septique, digesteur, puits d’infiltration,


tranchée d’infiltration, filtre planté horizontal,
et culture de biomasse

TOOLBOX
guide n° 7 Assainissement Durable
Programme AGIRE
Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau

PLANS TYPE DES OUVRAGES


D’ASSAINISSEMENT RURAL
Fosse septique, digesteur, puits d’infiltration, tranchée
d’infiltration, filtre planté horizontal, et culture de biomasse

Février 2020
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Programme d’appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (AGIRE)

Ministère de l’Equipement du Transport de la Logistique et de l’Eau


Rue Hassan Benchekroun 10001 Rabat-Agdal/ Maroc
Tél: +212 (0) 5 37 77 87 27
Fax: +212 (0) 5 37 77 86 96
www.water.gov.ma

Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (CIZ) GmbH


C/o Ministère de l’Equipement du Transport de la Logistique et de l’Eau
Rue Hassan Benchekroun, Bureau n°229, B.P. 433, 10001 Rabat-Agdal/ Maroc
Tél: +212 (0) 5 37 77 54 50
Fax: +212 (0) 5 37 77 26 10
www.agire-maroc.org
www.giz.de/marokko

Responsables
Pierre Guillibert / Mohammed Elghali Khiyati

Rédaction
Mohammed Elghali Khiyati, Mohammed Benrahma, Farah Elaoufir, Abdelmoumaim Elhaddari, Rachid Rajel,
Hanane Menzou , Equipe Capion Consulting

Lectorat et traduction
Mohammed Elghali Khiyati, Biad Moustpha, Farah Elaoufir, Abdelmoumaim Elhaddari, Rachid Rajel, Hanane
Menzou, Equipe Capion Consulting

Mise en page
Mohammed Elghali Khiyati, Abdelhamid Fanzi, Omar Boulkam (Capion Consulting)

Conception
Abdelhamid Fanzi, Omar Boulkam (Capion Consulting)

Avis de non-responsabilité
Le contenu de ce manuel a été rédigé avec soin. Néanmoins, nous déclinons toute responsabilité quant à la validité,
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La version en ligne du guide est disponible à travers le lien:


http://www.agire-maroc.org

Copyright © : Programme AGIRE GIZ 2020

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8
Sommaire

1 DONNÉES DE BASE 15

1.1 Charge polluante 15

1.1.1 Notion de l’Equivalent Habitant (EH) 15


1.1.2 Cas des écoles rurales et mosquées 15

1.2 Dotation en eau 16

1.2.1 Indicateurs nationaux 16


1.2.2 Raisonnement en débit de pointe 16

2 SYSTÈMES DE TRAITEMENT PRIMAIRE 18

2.1 La fosse septique 18

2.1.1 Composantes d’une fosse septique 18


2.1.2 Dimensionnement et volume de la fosse septique 18
2.1.3 Etude du Génie Civil 25

2.2 Le digesteur décanteur 40

2.2.1 Données générales 40


2.2.2 Dimensionnement du digesteur 42
2.2.3 Etude du Génie Civil 45

3 LES SYSTÈMES DE TRAITEMENT SECONDAIRE 57

3.1 Le puits d’infiltration 57

3.1.1 Aspects théoriques 57


3.1.2 Dimensionnement d’un puits d’infiltration 64

3.2 Tranchée d’infiltration 66

3.2.1 Principe de fonctionnement 66


3.2.2 Dimensionnement de la tranchée d’infiltration 68

3.3 Le filtre planté horizontal 74

3.3.1 Principe de fonctionnement 74


3.3.2 Performances épuratoires 74
3.3.3 Conception et Dimensionnement des filtres plantés à écoulement horizontal 75

3.4 La culture biomasse 78

3.4.1 Description du procédé de plantation de biomasse 78


3.4.2 Aspects règlementaires de la réutilisation des eaux usées traitées 80
3.4.3 Conception et dimensionnement 83
3.4.4 Cas d’études retenus pour le présent guide 87

BIBLIOGRAPHIE 92
ANNEXES 95

9
Liste des tableaux

Tableau 1 : Charges polluantes au milieu rural d’un EH (Source : SDNAL) 15


Tableau 2 : Correspondance entre la catégorie des usagers des systèmes d’assainissement dans les écoles
rurales en EH 15
Tableau 3 : Correspondance entre fidèles pour mosquées et l’EH 16
Tableau 4 : Débits moyens et de pointe pour différents EH 16
Tableau 5 : Volume requis pour la sédimentation et la décantation dans une fosse septique en m3 19
Tableau 6 : Rendements d’abattement de la charge polluante dans une fosse septique 20
Tableau 7 : Volume requis pour la digestion dans la fosse septique en m3 21
Tableau 8 : Volume requis pour le stockage des boues dans la fosse septique en m3 21
Tableau 9 : Volume de la marge sécuritaire dans la fosse septique 22
Tableau 10 : Volume total (brute) de la fosse septique par EH 22
Tableau 11 : Facteur de digestion des boues 23
Tableau 12 : Volume utile de la fosse pour différents EH 23
Tableau 13 : Dimensionnement simplifié d’une fosse septique 23
Tableau 14 : Volume des fosses septiques selon la méthode de la Wallonie 24
Tableau 15 : Volume des fosses septiques selon la méthode de la Banque Mondiale 24
Tableau 16 : Volume des fosses septiques selon l’EPA 24
Tableau 17 : Volumes retenus pour le rural marocain 24
Tableau 18 : Volume total de la fosse septique adopté par EH et les dimensions des compartiments 25
Tableau 19 : Paramètres géométriques arrêtés pour le calcul Génie Civil 26
Tableau 20 : Hypothèses de calcul Génie Civil pour la fosse septique 28
Tableau 21 : Différentes combinaisons des charges étudiées 33
Tableau 22 : Sollicitations extrêmes 35
Tableau 23 : Flexion longitudinale 36
Tableau 24 : Flexion transversale 37
Tableau 25 : Effort tranchant 38
Tableau 26 : Dimensions du digesteur cylindrique pour différents EH 44
Tableau 27 : Dimensions de la fosse de compensation cylindrique pour différents EH 45
Tableau 28 : Différents cas et combinaisons étudiés 50
Tableau 29 : Débit moyen (m3/j) selon le nombre d’EH 64
Tableau 30 : Valeurs usuelles du coefficient de perméabilité en conditions saturées 65
Tableau 31 : Valeurs du coefficient de perméabilité à considérer dans le dimensionnement 65
Tableau 32 : Profondeurs pour Un (01) puits d’infiltration de diamètre 3 mètres pour différents faciès
du terrain récepteur 65
Tableau 33 : Profondeurs pour puits d’infiltration de diamètre 3 mètres pour différents faciès du terrain récepteur 66
Tableau 34 : Valeurs typiques du coefficient de la perméabilité (proche à la saturation) 68
Tableau 35 : Surfaces d’infiltration en application d’un coefficient de perméabilité proche de la saturation 68
Tableau 36 : Surface d’une tranchée d’infiltration pour un débit de 500l/j 69
Tableau 37 : Surface d’infiltration en appliquant la méthode du ratio de débit 69
Tableau 38 : Surface d’infiltration en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée (méthode FAO) 69
Tableau 39 : Surface d’infiltration par EH en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée 69
Tableau 40 : Le coefficient de perméabilité selon le type de sol (norme NF DTU 64.1) 70
Tableau 41 : Dimensionnent des tranchées selon la norme NF DTU 64.1 70
Tableau 42 : Les surfaces d’infiltration selon la norme NF DTU 64.1 71
Tableau 43 : Les surfaces d’infiltration retenues par le projet pour différents faciès de sol par EH 72
Tableau 44 : Nombre de tranchées pour différentes conditions de terrain 74
Tableau 45 : Abattement des différents paramètres par filtre planté en Allemagne (Schmager C., 2001) 74
Tableau 46 : Surface du filtre planté par EH selon les formules analytiques de l’abattement de la charge polluante 76
Tableau 47 : Superficie du filtre planté en fonction de la température par EH – ratio GIZ (programme AGIRE 77
Tableau 48 : Superficie par EH du filtre planté (pour différentes conditions thermiques) selon l’Agence de
l’Eau Rhône Méditerranée Corse 77
Tableau 49 : Surface du filtre planté selon la méthode hydrodynamique (pour différentes conditions thermiques) 77
Tableau 50 : Superficie retenue par le projet du filtre planté pour différents EH et conditions de température 78
Tableau 51 : Géométrie du filtre planté retenue pour différentes conditions thermiques par EH 78
Tableau 52 : Directives concernant la qualité microbiologique des eaux usées utilisées en agriculture 81
Tableau 53 : Normes biologiques et physico-chimiques pour la réutilisation dans l’irrigation 82
Tableau 54 : Système d’irrigation et risque d’impact 84
Tableau 55 : ET0 des 12 villes marocaines. 86
Tableau 56 : Besoin en eau des roseaux selon les villes. 88
Tableau 57 : Surface à irriguer selon les villes et les EH. 88
Tableau 58 : Longueurs des rampes et des portes rampes selon les villes et les EH 88
Tableau 59 : Besoin en eau du saule selon les villes et l’EH. 89
Tableau 60 : Surface à irriguer selon les villes et les EH. 89
Tableau 61 : Longueurs des rampes et des portes rampes selon les villes et les EH 90
Liste des figures

Figure 1 : Plan d’une fosse septique 18


Figure 2 : Processus de la digestion anaérobique dans une fosse septique 20
Figure 3 : Temps de séjour requis pour la digestion anaérobie en fonction de la température 21
Figure 4 : Evolution du volume utile des fosses septiques par rapport au nombre d’EH par différentes approches 24
Figure 5 : Différents types de forme de la fosse septique 25
Figure 6 : Coupe type d’une fosse septique vue en plan 26
Figure 7 : Coupe longitudinale type d’une fosse septique 27
Figure 8 : modèle de calcul GC de la fosse septique 29
Figure 9 : Exemple de digesteur à dôme flottante 40
Figure 10 : Schéma d’un digesteur décanteur 41
Figure 11 : Principe de fonctionnement d’un digesteur 42
Figure 12 : Volume utile d’un digesteur 42
Figure 13 : Volume de la cuve d’un digesteur 43
Figure 14 : Volume du gazomètre 43
Figure 15 : Volume de digestion d’un digesteur 44
Figure 16 : Volume utile de la fosse de compensation 45
Figure 17 : Digesteur et fosse de compensation cylindriques – vue en plan 46
Figure 18 : Digesteur et fosse de compensation cylindriques – coupe type 46
Figure 19 : Maillage du digesteur selon le logiciel Autodesk Robot Sturctural Analysis 47
Figure 20 : Juxtaposition des domaines saturé et non saturé régissant les écoulements liés au processus
d’infiltration 57
Figure 21 : Loi de Darcy 58
Figure 22 : Relation coefficient de perméabilité (ou conductivité hydraulique) fonction de la succion
du terrain pour deux types de sols (sables et silts 61
Figure 23 : Interface logiciel Seep/W pour les écoulements en non saturé 62
Figure 24 : Formules de calcul du coefficient de perméabilité par les deux types d’essais de laboratoire 62
Figure 25 : Evolution du coefficient de perméabilité (ou conductivité hydraulique) en fonction de la tension de l’eau 64
Figure 26 : tranchée d’infiltration avec une seule boite de bouclage (figure a) et avec plusieurs boites de bouclage
(figure b à gauche) 66
Figure 27 : Plan type de la tranchée d’infiltration élaboré dans le cadre du projet (voir livrable 3 pour plus de détails) 67
Figure 28 : Schéma de principe de la disposition des tranchées d’infiltration 71
Figure 29 : Evolution de la surface d’infiltration par EH par différentes méthodes d’appréciation 72
Figure 30 : Schéma de principe d’un filtre planté horizontal 74
Figure 31 : Schéma principe du procédé de plantation de biomasse 79
Figure 32 : Schéma de principe montrant une des manières de combiner le traitement des eaux usées
et la plantation de biomasse (source : BIOPROS, 2008). 79
Figure 33 : Interface du logiciel CROPWAT 8.0 86
Figure 34 : Phragmites australis 88

11
12
Introduction

Le présent guide s’inscrit dans le cadre des actions d’accompagnement et d’assistance que mène le programme maroco-allemand-
suisse « Appui à la Gestion Intégrée des Ressources en Eau – AGIRE » au profit Ministère de l’Equipement, du Transport, de la
Logistique et de l’Eau (METLE). Ce programme piloté par la GIZ est axé sur plusieurs thématiques, dont les plus concernées par
le guide visent, la promotion de l’assainissement rural, et la réutilisation des eaux usées et des sous-produits de l’assainissement.
Ainsi et pour outiller le Ministère, ses services déconcentrés (Services de l’Eau), et les ABH de référentiels techniques pour réaliser
des installations d’assainissement rural, la GIZ a produit et élaboré des plans types relatifs aux systèmes suivants :

• Fosse septique et puits d’infiltration


• Fosse septique et tranchée d’infiltration
• Fosse septique et filtre planté horizontal
• Fosse septique et plantations biomasse
• Digesteur décanteur et puits d’infiltration
• Digestion décanteur et tranchée d’infiltration
• Digesteur décanteur et filtre planté horizontal
• Digesteur décanteur et plantations biomasse

L’élaboration des plans types pour l’exécution des systèmes d’assainissement sus cités, concernera les charges polluantes suivantes:
5EH, 10EH, 20EH, 30EH, et 50EH et portera aussi sur :

• Rédaction de notes et rapports techniques spécifiant les critères de la conception et le dimensionnement des différents
systèmes d’assainissement : en détaillant les calculs hydrauliques, les performances épuratoires de ces différents systèmes,
le dimensionnement et la conception des ouvrages, ouvrages annexes, etc…
• Conception de plans architecturaux et plans d’exécution de ces différents systèmes d’assainissement selon les règles de l’art:
permettant une réalisation aisée des ouvrages et le suivi de l’exécution sur chantier
• L’élaboration de dossiers de Consultation des Entreprises (DCE) type : permettant d’assurer un respect des normes et des
règles d’art

Lors de l’élaboration du guide, le besoin exprimé par les partenaires, s’est orienté, suite aux réunions tenues, et aux ateliers
de concertation, vers le développement d’outils techniques de conception, de dimensionnement et l’élaboration de plans
d’ouvrages spécifiques au programme de Mise à Niveau Environnemental des Ecoles Rurales (PMNEER), piloté par le Ministère
en collaboration avec le Ministère de l’Education. Ce programme qui contribue à améliorer les conditions sanitaires dans les
établissements scolaires porte un intérêt particulier dans les zones rurales à travers la réalisation de blocs sanitaires (latrines) raccordés
à des fosses septiques et puits d’infiltration. Il n’est pas utile de déduire que ce programme vise le confort des élèves et stimule la
création des conditions nécessaires pour encourager et stabiliser l’enseignement primaire dans les écoles, particulièrement pour les
filles. Les réalisations actuelles du programme se limitent aux systèmes de fosses septiques et puits d’infiltration. Le présent guide
vient appuyer la mise en œuvre de ces deux procédés par des données techniques et ouvrir également le champ de l’expertise de
du Ministère à d’autres technologies de l’assainissement durable en milieu rural, particulièrement par les éléments de conception
et de dimensionnement et plans types du digesteur décanteur, tranchées d’infiltration, filtre planté et culture de biomasse.

NB :

Outre les aspects techniques, un outil d’aide à la décision a été également conçu lors de l’élaboration du guide. Celui-ci
permet au lecteur/trice, de faire le choix le plus approprié du système d’assainissement sur la base de critères sélectifs selon les
différentes conditions du terrain possibles et éventuels. Cet outil développé est disponible sur le site http/www.agire-maroc.org

13
1414
1 Données de base

1.1 Charge polluante Tableau 1 : Charges polluantes au milieu rural d’un EH (Source : SDNAL)

Paramètre (En g/hab/j) Année 2015


La connaissance des concentrations moyennes des paramètres
DBO5 30
caractérisant les eaux usées ainsi que des gammes de variations
possibles est cruciale pour assurer l’adéquation des filières DCO 61
de traitement à ces contextes ruraux notamment dans les MES 46
établissements scolaires qui présentent des spécificités et un
MO 43
contexte différent en matière de production des eaux usées.
NTK 11
Les eaux ménagères présentent des sources d’émission variées
Ptotal 2
dont les caractéristiques sont liées aux équipements proprement
dits et aux usages individuels : évier de cuisine, lave-vaisselle, Selon l’ONEE Branche Eau, la DBO5 rejetée par la population
lave-linge, lavabo de salle de bain, douche, baignoire. Ces typiquement rurale, varie entre 20 et 60 g/hab/j. Dans le détail :
usages sont classés en deux rubriques : les eaux ménagères liées
aux activités alimentaires et de nettoyage (eaux de cuisine et • Les eaux vannes représentent une production d’environ
lave-linge); des eaux ménagères issues de l’hygiène corporelle, 10g/hab/j
effluents provenant de la salle de bain.
• Les eaux grises représentent une production variable entre
Pour pouvoir détailler la charge polluante émise par individu, 20 et 50 g/hab/j
il est indispensable d’analyser et décortiquer le volume des
déjections fraîches d’origine humaine qui est définie comme Pour le présent guide, une charge polluante en DBO5 de
une quantité d’excréments et d’urine rejetée quotidiennement 25g/j par EH a été adoptée.
par un individu et qui varie considérablement selon la
consommation d’eau, le climat, le régime alimentaire et 1.1.2 Cas des écoles rurales et mosquées
l’activité professionnelle. Pour obtenir une détermination
précise en un lieu donné, il faut une mesure directe, ce qui La charge polluante produite dans les écoles rurales émane
n’est généralement pas possible. Pour se faire, des évaluations principalement de la défécation et du lavage anal. La
théoriques existent et s’appuient sur la notion d’Equivalent correspondance entre la notion de l’EH et l’usager dans
Habitant (EH) comme appréciation communément adoptée. les écoles a été étudiée selon les données bibliographiques
consultées. La plus appropriée et considérée dans le présent
1.1.1 Notion de l’Equivalent Habitant (EH) guide est celle adoptée par le Service Public de la Wallonie,
qui propose les ratios suivants :
Par définition, l’Equivalent Habitant (EH) est une unité
de mesure permettant d’évaluer la capacité d’un système de Tableau 2 : Correspondance entre la catégorie des usagers des systèmes
traitement des eaux usées. Cette unité de mesure se base sur d’assainissement dans les écoles rurales en EH
la quantité de pollution émise par personne et par jour, et ce
quelque soit l’origine de la pollution. En d’autres termes, l’EH Catégorie Nombre EH
est une unité d’évaluation de la pollution correspondant à celle
d’un habitant réel. Ecolier externat (sans bain, sans douche, 1/10 EH
sans cantine)

D’une manière générale, la typologie des eaux usées domestiques Ecolier externat (avec bain sans douche, sans 1/5 EH
cantine)
des localités rurales marocaines reste très variable et peu connue
du fait de l’absence de réseau d’assainissement permettant des Ecolier avec bain et cantine (sans douche) 1/3 EH
campagnes de caractérisation représentatives. La notion de 1 Elève (internat) 1 EH
l’Equivalent Habitant en milieu rural reste dans ces conditions, 1 employé (directeur, Enseignant, Gardien 1/3 EH
de jour…)
difficile à maitriser.Les ratios unitaires en matière de charge
polluante recommandés par le Schéma Directeur National Peu de données ou de caractérisation sont disponibles sur la
d’Assainissement Liquide (SDNAL), pour des agglomérations charge polluante et l’assainissement liquide des mosquées. En
de taille inférieures à 20 000 hab, se présentent comme suit : guise d’approche et en considérant l’ablution, comme activité
principale de génération d’eaux usées, le guide propose de
retenir le ratio suivant :

15
Tableau 3 : Correspondance entre fidèles pour mosquées et l’EH formule suivante :
Fidèle pour les mosquées 1/5 EH

Rappelons que les plans types à concevoir se réfèrent aux


charges polluantes suivantes : 5EH, 10EH, 20EH, 30EH, et
Q p = C p * Qm
50EH.

1.2 Dotation en eau Avec :

• Qp : Débit de pointe des eaux usées en l/s ;


1.2.1 Indicateurs nationaux
• Qm : débit moyen des eaux usées en l/s.
Les études réalisées dans le monde rural marocain présentent
des divergences au niveau de l’évaluation des besoins en eau • Cp : coefficient de pointe qui se calcule selon la formule
de la population rurale. Selon le Conseil Supérieur de l’Eau, ci-dessous :
les dotations au niveau du milieu rural sont de 50 l/j/hab pour
la population branchée (BI) et de 20l/j/hab pour la population
alimentée par BF. 2, 5
C p = 1, 5 +
Le plan directeur national de l’AEP rurale a évaluée la Qm
demande en eau sur la base de 30 l/j/hab. quant au PAGER,
celui-ci préconise une dotation de 20 l/j/hab. A noter que Le coefficient de pointe a une valeur maximale
qui est 3.
A noter que des études approfondies basées sur des enquêtes
ménages menées dans le cadre du PAGER (échantillon de Les débits moyens et de pointe calculés pour différents EH se
503 douars) n’ont pas permis de dégager des informations présentent comme suit :
pertinentes. La question nécessite en effet, une enquête
ménage précise basée sur une enquête spécifique.
Tableau 4 : Débits moyens et de pointe pour différents EH
Pour s’aligner aux nouvelles orientations en la matière
(dotations préconisées dans le monde rural par l’ONEE Equivalent
EH 5 10 20 30 50
Branche Eau), une dotation par EH de 50 l/j est retenue. habitant
Débit moyen l/s 0,003 0,006 0,012 0,017 0,029
Il y’a lieu de rappeler que cette dotation est applicable pour des
Coefficient de
populations disposant d’un Branchement Individuel (BI), ce pointe retenu
3,000 3,000 3,000 3,000 3,000
qui est le cas pour les écoles sélectionnées dans le programme
PMNEER (les écoles éligibles au programme PMNEER Débit de
l/s 0,009 0,017 0,035 0,052 0,087
pointe
doivent également être clôturées).

1.2.2 Raisonnement en débit de pointe

Le fonctionnement hydraulique d’une école, ne permet pas


de raisonner en termes de débit moyen, particulièrement pour
les installations de traitement primaire ou de prétraitement.
En effet, les conditions d’utilisation du sanitaire est souvent
conditionné par les heures de pause et de récréation qui
connaissent une concentration particulière de la charge
polluante dans un laps de temps réduit. Dans ce sens, un
raisonnement en « débit de pointe » semble plus raisonnable
et plus réaliste.

L’estimation de débit de pointe et du « bâchées d’eau » que


l’ouvrage de prétraitement recueillera des blocs sanitaires de
l’école est approchée en appliquant un débit de pointe et en
arrêtant un coefficient de pointe. Le débit est calculé selon la

16
17
2 Systèmes de traitement primaire

2.1 La fosse septique de ventilation doit donc assurer l’évacuation des gaz
tandis que des vidanges périodiques doivent permettre
2.1.1 Composantes d’une fosse septique l’évacuation des matières solides

• Le deuxième compartiment : il fonctionne en série, et


Les fosses septiques ne sont recommandées que pour les
reçoit les effluents décantés. Ce compartiment achève le
maisons individuelles et les petites institutions dont la
traitement primaire avant de les envoyer vers le traitement
population contributive ne dépasse pas 300 personnes et dans
secondaire par infiltration
certains cas ce nombre peut être étendu à une population de
500 habitants. En somme, une fosse septique est un ouvrage combiné de
sédimentation et de digestion dans lequel les eaux usées
Pour que les fosses septiques fonctionnent de manière
sont retenues pendant un certain temps au cours duquel les
satisfaisante, un apport en eau suffisant est indispensable, les
solides en suspension se déposent au fond. La conception et le
rejets contenant des détergents et des désinfectants excessifs ne
dimensionnement de l’ouvrage sont donc conditionnés par
conviennent pas pour le traitement dans des fosses septiques
la maitrise des phénomènes de la décantation de la digestion.
car ils nuisent à la décomposition anaérobie.

La fosse septique permet le traitement préliminaire des eaux 2.1.2 Dimensionnement et volume de la fosse septique
usées domestiques par la décantation des boues.
Plusieurs techniques sont adoptées dans la littérature pour le
Elle est destinée à la collecte, à la liquéfaction partielle des dimensionnement de la fosse septique :
matières polluantes contenues dans les eaux usées et à la
rétention des matières solides et des déchets flottants. • Approche conceptuelle en calculant les volumes
nécessaires pour les différents processus générés dans la
Les fosses septiques, fournissent des conditions selon lesquelles fosse septique.
les solides contenus dans les eaux usées peuvent se décanter, se
consolider et subir partiellement une digestion. • Approche analytique s’appuie sur l’estimation de la boue
accumulée dans la fosse entre deux périodes de vidange et
La fosse septique se compose généralement de deux une période de rétention adéquate pour un dépôt efficace
compartiments. La sédimentation se fait dans le premier des solides avec une bonne formation de boues et de
compartiment et seulement une partie des particules l’écume.
en suspension passe au deuxième compartiment.
Dans le détail, le fonctionnement de chacun des deux • Approche simplifiée : en utilisant des formules linéaires
compartiments permet d’assurer le mode d’épuration suivant : fonction de la population desservie ou le débit entrant

V = f (P) ou V = f(Q).

2.1.2.1 Approche conceptuelle

Selon cette approche, le volume total de la fosse septique est


déduit à partir de la somme des volumes nécessaires à la fosse
septique relatifs aux processus suivants :

• V décantation = La sédimentation de la matière en


suspension (ou la décantation)
Figure 1 : Plan d’une fosse septique
• V digestion = La digestion des boues fraiches.
• Le premier compartiment : Les matières solides
s’accumulent, dans ce premier compartiment et subissent • V stockage = Le stockage des boues digérées.
une fermentation anaérobie basique que l’on appelle
« digestion «. Cette digestion entraîne la production de • V sécuritaire = Un volume sécuritaire au-dessus de la ligne
gaz carbonique, d’hydrogène sulfureux et de méthane. A hydraulique dans la fosse septique.
la surface, les bulles entraînent des particules de boues
qui finissent par former une croûte appelée «chapeau».
Au fond, les matières solides se déposent. Un conduit
18
2.1.2.1.1 Volume requis pour la décantation ou la sédimentation profondeur P=50cm.
de la matière en suspension
Compte tenu de la charge hydraulique qui est fonction du
2.1.2.1.1.1 Aspects théoriques débit de pointe (débit des bâchés d’eau), une surface minimale
Selon les lectures bibliographiques, les solides décantables (Smin) de 0.092 m2 /l/min est requise , ceci pour un débit de
à éliminer, dans une fosse septique, sont principalement de pointe et non le débit moyen journalier.Partant de cette surface
nature organique floculante, soit en état dispersés ou floculés. minimale requise et en considérant les débits de pointe prévus
La densité des solides organiques en suspension peut varier de à différents nombres EH (Q), les volumes de sédimentation
1,01 à 1,20 . La majeure partie des solides organiques finement requis dans les fosses septiques seraient de :
dispersés atteignant la zone de décantation sont des solides de Vdécantation = Smin×Q×P
faible densité, incomplètement floculés mais susceptibles de
s’agréger à travers la floculation. Tableau 5 : Volume requis pour la sédimentation et la décantation dans une fosse
septique en m3
Cette floculation se produit en raison du mouvement
tourbillonnaire du fluide, l’agrégation des solides dispersés Volume de sédimentation requis dans
devient plus complète à mesure que les eaux usées sont Nombre EH
Débit de pointe la fosse septique en m3
retenues pendant de plus longues périodes (temps de séjour l/min Q ou
Vdécantation
hydraulique) dans la fosse.

Étant donné que les particules sont sujettes à la floculation, le 5 0,52 0,02
dimensionnement de la décantation dans la fosse septique
10 1,04 0,05
ne peut pas être réalisé uniquement sur la base de la charge
hydraulique appliquée à la surface, mais doit également 20 2,08 0,10
tenir en compte du temps de rétention dans le bassin.
30 3,13 0,14
2.1.2.1.1.2 Le temps de rétention
50 5,21 0,24
Il est démontré que le taux d’élimination de la DBO et des
MES est maximal pendant les 2 à 2,5 premières heures de la
2.1.2.1.2 Volume requis pour la digestion des boues
décantation , puis diminue sensiblement. Par conséquent, une fraiches
augmentation du temps de rétention au-delà de 2 à 2,5 heures
n’augmentera pas forcément le pourcentage d’élimination de 2.1.2.1.2.1 Aspects théoriques
DBO ou de la MES. Une période de rétention plus longue La décantation s’accompagne au fond de la fosse d’une
peut nuire aux performances de cette phase de décantation en digestion anaérobie des boues et des liquides, ce qui
raison de démarrage précoce des conditions septiques. D’où entraîne une réduction appréciable du volume des boues et le
la nécessité de la bonne maitrise de ce temps de rétention dégagement des gaz tels que le dioxyde de carbone (CO2), le
(qui ne doit pas être très court ni très long) pour assurer une méthane (CH4) et l’hydrogène sulfuré (H2S).
décantation optimale dans la fosse septique.
L’effluent, bien que clarifié dans une certaine mesure,
2.1.2.1.1.3 La charge hydraulique contiendra toujours une quantité considérable de solides
La charge hydraulique est un paramètre important pour organiques dégradables dissous et en suspension et d’agents
la conception de la décantation. La charge hydraulique pathogènes nuisibles.
représente le flux d’eau par unité de surface par unité de temps
Les germes bactériens, par exemple, ne sont absolument pas
et est exprimé en m3/j/m2. Les charges hydrauliques sont à
épurés par le système de la fosse septique à qui un deuxième
adopter par rapport au débit moyen et de pointe entrant dans
traitement complémentaire doit être associé (Tranchées, lit
la fosse septique. Ces débits ont été précisés en adoptant un
d’infiltration, puits d’infiltration, filtres plantés, etc.).
coefficient de pointe.
La production de biogaz est le critère le plus représentatif
2.1.2.1.1.4 Calcul du volume de sédimentation requis
et le plus simple de la qualité de la digestion. Elle dépend
Le processus de la sédimentation est fonction de la charge principalement de trois facteurs :
hydraulique et la surface de la fosse septique favorisant la
sédimentation des particules colloïdales dans la taille est
supérieure à 0,05mm. Le processus est opérationnel pour une

19
• La température ; en suspension et la matière minérale par la fermentation
anaérobie.
• Le temps de séjour ;
Les techniques de traitement primaire comme pour la fosse
• Le degré de stabilisation de la MO admise en digestion. septique représentent un premier rabattement de la matière
organique. Environ 30 à 50 % de celle-ci peut également être
La production de biogaz d’une digestion bien équilibrée
éliminés dans le prétraitement. Ce traitement devra également
conduit à une production de 900 à 1 100 litres de gaz pour
pouvoir éliminer 60% des MES.
1 kg de MO détruite. Le gaz est composé essentiellement
de méthane CH4 (60 à 65 %) et du dioxyde de carbone Le tableau ci-dessous présente des ordres de grandeur du
CO2. D’autres éléments peuvent être présents en très faible rendement épuratoire d’une fosse septique moyenne bien
proportion : CO, N2, hydrocarbures, H2S, mercaptans, COV. dimensionnée.
Le processus de la digestion anaérobie d’une Tableau 6 : Rendements d’abattement de la charge polluante dans une fosse
fosse septique est illustré dans le schéma suivant : septique

Valeur en entrée Valeur en sortie Abattement


Paramètre
de fosse de fosse (%)

DBO (mg/l) 400 200 50%

DCO (mg/l) 770 à 900 390 à 500 45 à 50%

MES (mg/l) 320 à 470 70 à 190 60 à 80%

2.1.2.1.2.2 Calcul du volume de la digestion des boues


fraiches requis

Rappelons que la charge polluante initiale est de 25g/EH/j


qui entre à la fosse septique, soit une charge volumétrique
de 0,00238 m3/EH/j, en prenant en considération un poids
spécifique des boues de 1,05 et une siccité de 1% .

En considérant 60% de cette charge initiale est sous forme de


boues fraiches en suspension, ces dernières représenteraient en
termes de charge polluante 15g/EH/j, ou en termes de charge
volumétrique : 0,00143 m3/EH/j.

Les boues fraiches sont formées de :

• Boues stabilisées représentant 30% des boues fraiches, soit


Figure 2 : Processus de la digestion anaérobique dans une fosse 0,00043 m3/EH/j.
septique
• Boues volatiles représentant 60% des boues fraiches, soit
0,001 m3/EH/j : Une partie des boues volatiles est décantée
L’influence de la température est déterminante pour le bon
représentant une charge volumétrique de 0,00033 m3/
fonctionnement d’une digestion : rapidité de démarrage,
EH/j (30 % des boues volatiles) et une autre partie est
stabilité de la fermentation, production de gaz. La fermentation
stabilisée au cours de la digestion, 0,00025 m3/EH/j.
mésophile (au voisinage de 35 °C) est celle généralement mise
en œuvre dans une fosse septique. Le processus de la digestion est directement lié à la température.
Plusieurs auteurs et recherches se sont penchés à définir
Le temps de séjour (rapporté au débit journalier entrant par une relation analytique entre le processus de la digestion et
rapport au volume utile de la fosse) et la charge organique ou le paramètre de la température, dont la plus représentative
hydraulique appliquée en fonction de la surface de la fosse est celle proposée par McCarty (1966), juste Geyer et Okun
sont des éléments essentiels de dimensionnement. (1971), Gainey et Lord (1952) et Morais (1977).

Il est admis, d’une manière générale, que la fosse septique


permet l’abattement de 45 à 60% de la matière organique

20
Une capacité de stockage des boues de 0,00043 m3/EH/j
(4,5 g/EH), multipliée par la durée de vidange (en jours) est à
considérer. Le volume requis est ainsi égal à :

Vstockage=capacité de stockage ×nombre EH×jours (entre


vidanges)

Pour une durée de vidange requise de 2 ans, le volume de


stockage des boues à considérer est :

Tableau 8 : Volume requis pour le stockage des boues dans la fosse septique en m3

(en considérant une durée entre vidanges de 2 ans)

Volume de stockage des boues requis dans la fosse


Equivalent
septique en m3
habitant «EH»
(Pour une durée de vidange de 2 ans)
Figure 3 : Temps de séjour requis pour la digestion anaérobie en 5 1,56
fonction de la température 10 3,13
20 6,26
Ainsi et en se référant au graphique ci-dessus, et à la courbe de 30 9,39
corrélation jugée plausible avec un coefficient de corrélation 50 15,64
de 98%, le temps de séjour se détermine comme suit

Modalités de gestion et de maintenance des fosses


En considérant dans notre cas, une température moyenne de septiques (et respect de la durée de vidange) : l’exemple
20°C, le temps de séjour est égal à 43 jours. du programme Appui au PMNEER financé par Enabel
à répliquer
Le volume requis pour la digestion des boues se présente
comme suit : La question de l’exploitation et la maintenance des fosses
septiques a été largement débattue lors des ateliers de
V digestion = Boues totales accumulées × Nombre EH×Temps de séjour(j)
concertation. En effet, les responsables des Services
• Les boues accumulées en (m3/EH/j), selon le calcul Eau ont mis l’accent sur le fait que les ouvrages réalisés
précédent représentent 0,001m3/EH/j, soit 10,6g/EH dans les établissements scolaires sont dans la majorité
des cas, délaissés sans maintenance, compte tenu des
• Le temps de séjour qui dépend de la température, est moyens techniques limités des écoles rurales (absence
pris égal à 43 jours pour une température de référence d’hydrocureuses).
de 20°C
Le programme APMNEER financé par Enabel avait
Tableau 7 : Volume requis pour la digestion dans la fosse septique en m3 auparavant souligné cette défaillance et a entrepris
Equivalent habitant «EH» Volume requis pour la digestion une initiative qui semble concluante, et qui serait
recommandée de la répliquer. En effet, avant réception
5 0,22
des ouvrages, une charte est signée entre l’école et la
10 0,44
Commune, sous ordre du Gouverneur de la Province, et
20 0,89 qui partage les responsabilités :
30 1,33
• L’école est chargée de la propreté des blocs sanitaires et
50 2,22
l’entretien de la plomberie
2.1.2.1.3 Volume requis pour le stockage des boues
• La commune est tenue d’entreprendre le curage de la
Des dispositions adéquates doivent être prises pour le stockage fosse septique selon une fréquence de 2 années
des boues et des résidus digérés dans la fosse, sans quoi leur
accumulation nuit à l’efficacité de l’ouvrage en empiétant sur
l’espace réservé pour la sédimentation et la digestion.

21
2.1.2.1.4 Volume réservé au-dessus du plan d’eau Vu=Vr+Vb
dans la fosse
Avec :
La fosse septique devrait également prévoir une planche
libre d’au moins 30 cm au-dessus du plan d’eau, ce qui Vu : Volume utile de la fosse ;
devrait être suffisant pour inclure l’accumulation de
l’écume qui flotte au-dessus du liquide. Environ 30% de Vr : Volume de rétention de la fosse ;
l’écume totale s’accumule en moyenne au-dessus de la
Vb : Volume d’accumulation des boues.
ligne liquide.
3.1.2.2.1 Volume de rétention de la fosse
En plus de la réserve considérée pour le stockage des
écumes, 30 cm de hauteur par rapport au niveau d’eau est Le volume nécessaire au processus de décantation est lié
généralement prévu pour permettre le libre échappement aux débits journaliers et au temps de rétention hydraulique
du gaz dans le tuyau d’évacuation. moyen :
V marge sécuritaire =30%×débit de pointe ×Smin Ve=P.T.D.Cr
Tableau 9 : Volume de la marge sécuritaire dans la fosse septique • P = Nombre de personnes desservies par la fosse.
Equivalent habitant «EH» Volume de la marge en m3 • T = Temps de rétention hydraulique (jour)
5 0,01
10 0,03 • D = Dotation en eau (litre/hab/jour)
20 0,06 • Cr = Coefficient de restitution.
30 0,09
2.1.2.2.2 Volume d’accumulation des boues
50 0,14
Le volume Vb nécessaire à l’accumulation des boues
2.1.2.1.5 Volume total de la fosse septique dépend de plusieurs facteurs (température, vitesse de
Ainsi et en somme, le volume total brute de la fosse digestion, temps rétention). Pickford (1980) a proposé la
septique selon le Nombre EH est comme suit : formule suivante :

Tableau 10 : Volume total (brute) de la fosse septique par EH Vb=P.N.F.S

Equivalent
V V V V V total
Avec :
habitant
Sédimentation Digestion stockage Marge En m3
«EH» • Vb = Volume d’accumulation des boues et de l’écume
5 0,02 0,22 1,56 0,01 1,81 (en litres) ;
10 0,05 0,44 3,13 0,03 3,63

P = Nombre de personnes desservie par la fosse
20 0,10 0,89 6,26 0,06 7,26
septique;
30 0,14 1,33 9,39 0,09 10,89
50 0,24 2,22 15,64 0,14 18,15 • N = Nombre d’années entre deux vidanges consécutives
des boues (souvent 2-5 ans), on peut tabler sur une
2.1.2.2 Approche analytique vidange plus fréquente lorsqu’il existe un service fiable
et bon marché.
L’approche analytique s’appuie pour le dimensionnement
sur l’estimation de la boue accumulée dans le bassin entre • F = Facteur qui relie la vitesse de digestion à la
deux périodes de vidange. Elle prend en considération température et à la périodicité des vidanges (Voir
un long temps de digestion et en donnant une dimension tableau 11).
de bassin avec une période de rétention adéquate pour
un dépôt efficace des solides et une bonne formation de • S = Quantité de boues et d’écume accumulée, estimée
boues et de l’écume. à 25 litres/personne/an si la fosse ne reçoit que les eaux
vannes et à 40 litres/pers/an s’elle reçoit en plus les
Le volume d’eau utile (Vu) est la somme du volume eaux ménagères.
d’accumulation des boues (Vb) et du volume nécessaire
à la décantation (Ve) : Le tableau 11 donne les valeurs du facteur « F « en
fonction des intervalles de vidange et de la température

22
ambiante de l’emplacement de la fosse.

Tableau 11 : Facteur de digestion des boues

Valeur de F selon la température ambiante


Nombre d’années
entre deux vidanges >20° C toute l’année >10°C toute l’année <10°C en hivers

1 1,3 1,5 2,5


2 1,0 1,15 1,5
3 1,0 1,0 1,27
4 1,0 1,0 1,15
5 1,0 1,0 1,06
6 ou plus 1,0 1,0 1,0

En considérant ainsi, les principes du dimensionnement précités et les suivants :

• Temps de rétention = 4 jours

• Périodicité de vidange = 2 ans

• Une température toute l’année supérieure à 10°C (soit un Facteur F = 1,15)

Le volume utile de la fosse septique pour différents EH est égal à (tableau 12) :

Tableau 12 : Volume utile de la fosse pour différents EH

Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50
Débit moyen l/s 0,003 0,006 0,012 0,017 0,029
Coefficient de pointe   3,000 3,000 3,000 3,000 3,000
Coefficient de pointe retenu   3,000 3,000 3,000 3,000 3,000
Débit de pointe l/s 0,009 0,017 0,035 0,052 0,087
Temps de rétention j 4 4 4 4 4
Périodicité de vidange Ans 2 2 2 2 2
Facteur F   1,15 1,15 1,15 1,15 1,15
Taux d’accumulation des boues l/EH/j 40 40 40 40 40
Volume de rétention m3 1,00 2,00 4,00 6,00 10,00
Volume des boues m3 0,46 0,92 1,84 2,76 4,60
Volume utile de la fosse septique m3 1,46 2,92 5,84 8,76 14,60

2.1.2.3 Approche simplifiée

Plusieurs approches existent dans la bibliographie consultée, dont les plus pertinentes sont :

2.1.2.3.1 Approche de la Wallonie

Le dimensionnement simplifié sur base de l’exemple Wallon (Belgique) est le suivant :

Tableau 13 : Dimensionnement simplifié d’une fosse septique

Taille du ménage (EH)   Volume utile de fosse septique toutes-eaux


Ménage de 3 à 4 personnes 3000 litres
5 à 9 personnes 3000 + 600 litres/personne supplémentaire (au-delà de 5)
10 à 19 personnes 3000 + 350 litres/personne supplémentaire (au-delà de 5)
20 à 100 personnes 3000 + 250 litres/personne supplémentaire (au-delà de 5)

23
La charge polluante adoptée en Europe par EH est de Tableau 16 : Volume des fosses septiques selon l’EPA

60gDBO5/jour. En appliquant ce raisonnement, pour EH rural marocain 5 10 20 30 50


le nombre d’EH et la charge adoptée au Maroc (25 g/
EH selon EPA 1 3 6 8 14
DBO5/j), le volume de la fosse septique, selon la méthode
Volume fosse septique en m3 2,72 2,72 3 3,5 4,5
de la Wallonie serait de

Tableau 14 : Volume des fosses septiques selon la méthode de la Wallonie


En somme, l’évolution du volume utile en fonction de l’EH en
appliquant les différentes méthodes se présente comme suit :
EH Rural
5 10 20 30 50
marocain
EH Wallonie 2 4 8 13 21
Volume 3 3 4,8 5,45 6,75

2.1.2.3.2 Méthode préconisée par la Banque


Mondiale

Cette méthode simpliste s’appuie sur le fait que la capacité


de la fosse doit être 3 fois le débit journalier des eaux usées

Ainsi le volume utile de la fosse est égal à :

Vu=3×EH×R×Q


Figure 4 : Evolution du volume utile des fosses septiques par rapport
• R = temps de rétention (minimum 1 jour) au nombre d’EH par différentes approches

• Q = débit des eaux usées en litres par EH par jour (l/EH/j),


soit Les volumes retenus dans le cadre de ce projet s’apparentent
davantage du raisonnement analytique plus adapté au contexte
La dotation journalière par EH selon la Banque Mondiale national rural. Ainsi les volumes utiles des fosses varient selon
atteint 180 l/j, donnant lieu en l’adoptant au contexte du l’EH comme suit :
guide, les volumes suivants :

Tableau 15 : Volume des fosses septiques selon la méthode de la Banque Mondiale Tableau 17 : Volumes retenus pour le rural marocain

EH rural marocain 5 10 20 30 50 EH rural


5 10 20 30 50
marocain
EH contexte mondial 1 3 6 8 14
Volume de la
Volume fosse septique en m3 0,75 1,5 3 4,5 7,5 fosse septique 2,88 4,95 8,93 12,00 15,00
en m3
2.1.2.3.3 Méthode Nord-Américaine de
Environmental Protection Agency (EPA) 2.1.2.4 Volume préconisé tenant compte des
considérations géométriques
L’EPA a développé, une méthode simpliste où le volume
requis pour une fosse septique est approché par la formule Les données disponibles indiquent que, pour les réservoirs d’une
suivante : capacité donnée, les ouvrages peu profonds fonctionnent aussi
bien que les plus profonds. En outre, pour une fosse septique
V=180 P+2000 d’une capacité et d’une profondeur donnée, la forme de cette
• Où P représente la population (dans notre cas EH) fosse septique n’a aucune importance (voir figure). Cependant,
il est recommandé que la surface du plan d’eau soit d’au moins
• V représente le volume de la fosse septique avec un 2 m². La profondeur du liquide peut varier entre 75 et 150 cm..
minimum de 2,72 m3

La dotation journalière par EH selon EPA atteint 180


l/j, donnant lieu en l’adoptant au contexte du guide, les
volumes suivants :

24
Figure 5 : Différents types de forme de la fosse septique

La forme la plus répondue dans la construction des fosses septiques et la forme rectangulaire, les ratios de construction des
différents compartiments de l’ouvrage sont donnés comme suite :

• La profondeur P= volume/surface, avec Profondeur >=1m

• Rapport longueur/profondeur L1/P=4

• Rapport longueur /largeur L/l=2,5

• Longueur du premier compartiment L1: 2xL/3

• Longueur du deuxième compartiment L2: L/3

Sur cette base, les dimensions géométriques vraisemblables à retenir dans le cadre du présent guide sont comme suit :

Tableau 18 : Volume total de la fosse septique adopté par EH et les dimensions des compartiments

Nombre V V Profondeur 1er 2eme


Equivalent Longueur
de blocs utile adopté adoptée en m Largeur (m) compartiment compartiment
habitant «EH» totale (en m)
sanitaires En m3 En m3 (2L/3) en m (L/3) en m

5 4 2,88 3,00 1 2.4 1.2 1.6 0.8

10 4 4,95 5,00 1 3.3 1.5 2.2 1.1

20 6 8,93 9,00 1.5 3.5 1.7 2.4 1.2

30 8 12,00 12,00 1.5 4.0 2.0 2.7 1.3

50 8 15,00 15,00 1.5 5.0 2.0 3.4 1.6

2.1.3 Etude du Génie Civil

Partant des dimensions citées ci-dessus, l’étude de Génie Civil expose le dimensionnement structurel (coffrage et ferraillage) des
fosses septiques projetées. Pour se faire, un plan type et une coupe type sont proposés ci-dessous, explicitant tous les paramètres
géométriques ayant servi pour le calcul Génie Civil.

25
Tableau 19 : Paramètres géométriques arrêtés pour le calcul Génie Civil

Type N° EH H (m) B (m) L (m) L1 (m) L2 (m) Ev (m) Er (m) Ed (m) Regd(U)

1 5EH 1.00 1.20 2.40 1.60 0.80 0.20 0.20 0.20 2

2 10EH 1.00 1.50 3.30 2.20 1.10 0.20 0.20 0.20 2

3 20EH 1.50 1.70 3.50 2.40 1.20 0.20 0.20 0.20 2

4 30EH 1.50 2.00 4.00 2.70 1.30 0.20 0.20 0.20 2

5 50EH 1.50 2.00 5.00 3.40 1.60 0.20 0.20 0.20 2

Avec :
- EH : Equivalent Habitant correspondant ;
- H : Hauteur en m ;
- B : Largeur en m ;
- L : Longueur totale (L1+L2) en m ;
- L1 : Longueur du 1er compartiment en m ;
- L2 : Longueur du 2ème compartiment en m ;
- Ev : Epaisseur des voiles en m ;
- Er : Epaisseur du radier en m ;
- Ed : Epaisseur de la dalle en m;
- Regd : Nombre des regards de visite.

Figure 6 : Coupe type d’une fosse septique vue en plan

26
Figure 7 : Coupe longitudinale type d’une fosse septique

2.1.3.1 Eléments conceptuels

2.1.3.1.1 Documents normatifs

La conception et le dimensionnement de la fosse projetée se sont basés essentiellement sur les documents Normatifs suivants :

• Règles BAEL 91 modifié 99 pour les ouvrages en BA ;

• Fascicule 62, titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations ;

Pour les aspects conceptuels :

• Document SETRA « Dalot cadre et portique », (ouvrages enterrés) ;

• Document de Pierre CHARON, Ed Eyrolles « Calcul des ouvrages en BA suivant les règles BAEL 83 ».

27
2.1.3.1.2 Hypothèses de calcul

Tableau 20 : Hypothèses de calcul Génie Civil pour la fosse septique

Densité du béton t/m3 2.50

2.00
Densité du sol t/m3
Ce qui correspond pratiquement à un sol saturé.

Densité de l’eau t/m3 1.00


Aucune charge routière ne sera prise en compte.
Charges routières Fascicule 61 titre II
La circulation des véhicules en surface des fosses septiques projetées n’est pas autorisée.
Surcharge de Cette surcharge (S) intervient dans la poussée des terres sous forme d’une pression constante, appliquée sur les
t/m2
remblai voiles, d’intensité : P = C.S (avec S = 1 t/m²).

Charge des 0.00


t/m2
superstructures Aucune superstructure ne sera prise en compte.

Poussée des terres adim Sera évaluée pour un coef. de poussée : Ka = 0.33.
Sera considérée pour les eaux de la fosse septique.
Poussée de l’eau t/m2
Aucune poussée de l’eau ne sera considérée du côté extérieur (pas de nappe).
Acier MPa Fe = 500
Béton MPa Fc28 = 25
Fissuration PP, P, TP Préjudiciable

4.00
Enrobage cm Ça peut être augmenté de 1cm pour les zones humides dont les conditions climatiques sont jugées plus
agressives (pour ces zones, l’enrobage recommandé est de 5cm).

Le calcul structurel des fosses septiques sera fait aux éléments finis. Le logiciel EFFEL de graitec sera utilisé
Moyen de calcul ---- pour la modélisation.
Le calcul du ferraillage sera fait séparément selon le BAEL91 mod99.

2.1.3.2 Principe du dimensionnement structurel

2.1.3.2.1 Présentation du modèle

La modélisation en éléments finis de chaque type de fosse est réalisée à l’aide du logiciel EFFEL structure de GRAITEC, les
principaux intrants, ou inputs du modèle sont :

• Structure spatiale (3D) rigide en flexion ;

• Eléments surfacique type coque en béton B25 (traverses, radiers et voiles : Ep=20cm) ;

• Maillage en quadrangles ;

• Liaison entre deux entités de coque : Encastrement ;

• Le sol sous le radier est modélisé par des appuis élastiques de raideur verticale différé (Kv) en Mpa/ml ;

• Les dimensions du modèle sont comptées entre les fibres moyennes des coques.

Le modèle de calcul, pour chaque type de fosse, se présente comme suit :

28
Figure 8 : modèle de calcul GC de la fosse septique
2.1.3.2.2 Cas de charge élémentaire

Les cas de charges élémentaires introduits au modèle de calcul sont définis comme suit :

• Actions permanentes

Cas 1 : Poids propre de la structure


Valeur Généré automatiquement par le modèle

Schéma de la charge

• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35

29
Cas 2 : Couverture du remblai (δs=20KN/m3)

Hr-max Pr
Type
m KN/m2
Tous 0.80 16.00

Valeur Avec

• Hr-max : Hauteur maximale du remblai


• Pr : Poids du remblai
NB : La hauteur maximale du remblai au-dessus de la dalle supérieure de la fosse, ne
doit pas dépasser 80cm.

Schéma de la charge

• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération • à l’ELU = 1.35

30
Cas 3 : Poussée des terres (Ka=0.33 ; δs=20KN/m3)

H01 H02 P01 P02


Type
m m KN/m2 KN/m2
1 0.80 2.20 5.28 14.52
2 2.70 2.70 5.28 14.52
3 2.70 2.70 5.28 17.82
4 2.70 2.70 5.28 17.82
Valeur 5 2.70 2.70 5.28 17.82

Avec

• H01 : Hauteur à la base du regard


• H02 : Hauteur à la base de la fosse
• P01 : Poussée à la base du regard
• P02 : Poussée à la base de la fosse

Schéma de la charge

• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35

Cas 4 : Poussée de l’eau (δe=10KN/m3)

H He Pe
Type
m m KN/m2
1 1.00 0.70 7.00
2 1.00 0.70 7.00
3 1.50 1.20 12.00
Valeur 4 1.50 1.20 12.00
5 1.50 1.20 12.00

Avec :

• H : Hauteur intérieure de la fosse


• He : Hauteur éventuelle de l’eau
• Pe : Poussée des eaux sur les voiles

31
Schéma de la charge

• à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.35

• Actions variables (ou routière) :

Cas 5 : Poussée de la surcharge routière (Ka=0.33)

S Ps
Type
KN/m2 KN/m2
Valeur Tous 10,00 3,30
Avec :
• S : Surcharge routière (1t/m2)
• Ps : Poussée due à la surcharge routière

Schéma de la charge

• à l’ELS = 1.2
Coefficients de pondération
• à l’ELU = 1.605

2.1.3.2.3 Combinaisons du calcul

Rappelons les cas de charges élémentaires pris en compte :

• Cas 1 : Poids propre de la structure ;

• Cas 2 : Poids du remblai sur la dalle ;

• Cas 3 : Poussé des terres sur les voiles ;

• Cas 4 : Poussée de surcharge routière sur les voiles ;

• Cas 5 : Poussée de l’eau sur les voiles.

32
Nous combinons ces charges sous une optique de maximisation des effets au niveau de chaque élément de la fosse concerné par
le dimensionnement :

• Comb. (101, 104) : fosse vide avec surcharge routière

• Comb. (102, 105) : fosse pleine avec surcharge routière

• Comb. (103, 106) : fosse pleine sans surcharge routière

Tableau 21 : Différentes combinaisons des charges étudiées

Cas N° Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas 4 Cas 5


ELS :
Comb. 101 1.00 1.00 1.00 1.20 -
Comb. 102 1.00 1.00 1.00 1.20 1.00
Comb. 103 1.00 1.00 1.00 - 1.00
ELU :
Comb. 104 1.35 1.35 1.35 1.605 -
Comb. 105 1.35 1.35 1.35 1.605 1.35
Comb. 106 1.35 1.35 1.35 - 1.35

2.1.3.2.4 Enveloppe des sollicitations

Le modèle donne, pour chaque élément de la fosse (dalles, voiles & radiers), les sollicitations extrêmes suivantes (à l’ELS et l’ELU)
:

• Mx : Moment transversal max ;

• My : Moment longitudinal max ;

• T : Effort tranchant max.

Des exemples de sorties ou outputs du modèle pour chaque élément de la fosse, ainsi que le récapitulatif des enveloppes pour les
différents types de fosse étudiés, sont présentés ci-dessous :

• Enveloppe de sollicitations apportées sur les dalles :

Dalles (fibres extérieures & intérieures)


Mx (ELS) My (ELS) T (ELU)

Fxz :

Fyz :

33
• Enveloppe de sollicitations apportées sur les voiles :

Dalles (fibres extérieures & intérieures)


Mx (ELS) My (ELS) T (ELU)

Fxz :

Fyz :

• Enveloppe de sollicitations apportées sur les voiles :

Radiers (fibres extérieures & intérieures)


Mx (ELS) My (ELS) T (ELU)

Fxz :

Fyz :

34
2.1.3.2.5 Récapitulatif des enveloppes de sollicitations

Le tableau suivant résume les sollicitations extrêmes ressortant du modèle :

Tableau 22 : Sollicitations extrêmes

Type N° Elément Fibre Mx (KN.m/ml) My (KN.m/ml) T (KN/ml)


Ext. 0.85 1.28 23.03
Dalles
Int. 1.65 1.09

Type 1 Ext. 2.48 0.43 22.73


Voiles
5 EH Int. 0.37 0.34
Ext. 1.38 2.01 38.08
Radiers
Int. 2.61 1.69
Ext. 1.27 2.23 30.07
Dalles
Int. 2.76 1.55

Type 2 Ext. 3.69 0.68 25.39


Voiles
10 EH Int. 0.39 0.54
Ext. 1.92 3.13 44.49
Radiers
Int. 3.76 2.06
Ext. 1.96 2.49 32.87
Dalles
Int. 3.22 1.91

Type 3 Ext. 4.55 1.01 33.02


Voiles
20 EH Int. 1.06 0.74
Ext. 2.88 3.88 53.77
Radiers
Int. 4.71 2.73
Ext. 2.21 3.40 37.60
Dalles
Int. 4.1 2.62

Type 4 Ext. 5.47 1.16 34.19


Voiles
30 EH Int. 0.98 0.95
Ext. 3.08 4.83 57.06
Radiers
Int. 5.24 3.26
Ext. 2.46 3.89 40.97
Dalles
Int. 5.33 2.3
Type 5 Ext. 6.00 1.36 33.95
Voiles
50 EH Int. 1.00 0.98
Ext. 3.25 5.31 58.96
Radiers
Int. 6.23 3.56

2.1.3.3 Calcul du ferraillage

2.1.3.3.1 Flexion longitudinale

Le tableau ci-dessous dimensionne les armatures principales (flexion longitudinale) pour chaque type de fosse projetée.

Avec :

• fc28 du béton : 25 MPa

• fe E d’acier : 500 Mpa

• Fissuration : Préjudiciable

35
• Enrobage : 4cm

• σb-lim : 15Mpa (contrainte limite du béton en service)

• σs-lim : 250Mpa (contrainte limite d’acier en service)

Tableau 23 : Flexion longitudinale

FLEXION LONGITUDINALE
ACIERS PRINCIPAUX

A posee
MELU

A ELU
MELS

AELS

Amax

CTS
Test
esp
Tx

ob
Elément

Fibre
Type

ou NO
KN.m

KN.m

Mpa

Mpa
cm2

cm2

cm2

cm2
mm

OK
cm
.Fibre ext 0.85 1.15 0.22 0.17 0.22 10 20 3.93 ok 0.3 15.2
Dalle
.Fibre int 1.65 2.23 0.44 0.33 0.44 10 20 3.93 ok 0.6 29.5

.Fibre ext 2.48 3.35 0.66 0.50 0.66 10 20 3.93 ok 0.9 44.3
1
Voiles
.Fibre int 0.37 0.50 0.10 0.07 0.10 10 20 3.93 ok 0.1 6.6

.Fibre ext 1.38 1.86 0.37 0.28 0.37 10 20 3.93 ok 0.5 24.6
Radier
.Fibre int 2.61 3.52 0.70 0.53 0.70 10 20 3.93 ok 1.0 46.6

.Fibre ext 1.27 1.71 0.34 0.26 0.34 10 20 3.93 ok 0.5 22.7
Dalle
.Fibre int 2.76 3.73 0.74 0.56 0.74 10 20 3.93 ok 1.0 49.3

.Fibre ext 3.69 4.98 1.00 0.74 1.00 10 20 3.93 ok 1.4 65.9
2 Voiles
.Fibre int 0.39 0.53 0.10 0.08 0.10 10 20 3.93 ok 0.1 7.0

.Fibre ext 1.92 2.59 0.51 0.39 0.51 10 20 3.93 ok 0.7 34.3
Radier
.Fibre int 3.76 5.08 1.01 0.76 1.01 10 20 3.93 ok 1.4 67.2

.Fibre ext 1.96 2.65 0.52 0.39 0.52 10 20 3.93 ok 0.7 35.0
Dalle
.Fibre int 3.22 4.35 0.87 0.65 0.87 10 20 3.93 ok 1.2 57.5

.Fibre ext 4.55 6.14 1.23 0.92 1.23 10 20 3.93 ok 1.7 81.3
3 Voiles
.Fibre int 1.06 1.43 0.28 0.21 0.28 10 20 3.93 ok 0.4 18.9

.Fibre ext 2.88 3.89 0.77 0.58 0.77 10 20 3.93 ok 1.1 51.4
Radier
.Fibre int 4.71 6.36 1.28 0.95 1.28 10 20 3.93 ok 1.8 84.1

Dalle .Fibre ext 2.21 2.98 0.59 0.44 0.59 10 20 3.93 ok 0.8 39.5

Dalle .Fibre int 4.10 5.54 1.11 0.83 1.11 10 20 3.93 ok 1.5 73.2

Voiles .Fibre ext 5.47 7.38 1.49 1.11 1.49 10 20 3.93 ok 2.1 97.7
4
Voiles .Fibre int 0.98 1.32 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.5

Radier .Fibre ext 3.08 4.16 0.83 0.62 0.83 10 20 3.93 ok 1.2 55.0

Radier .Fibre int 5.24 7.07 1.42 1.06 1.42 10 20 3.93 ok 2.0 93.6

Dalle .Fibre ext 2.46 3.32 0.66 0.50 0.66 10 20 3.93 ok 0.9 43.9

Dalle .Fibre int 5.33 7.20 1.45 1.08 1.45 10 20 3.93 ok 2.0 95.2

Voiles .Fibre ext 6.00 8.10 1.64 1.22 1.64 10 20 3.93 ok 2.3 107.2
5
Voiles .Fibre int 1.00 1.35 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.9

Radier .Fibre ext 3.25 4.39 0.87 0.66 0.87 10 20 3.93 ok 1.2 58.0

Radier .Fibre int 6.23 8.41 1.70 1.26 1.70 10 20 3.93 ok 2.3 111.3

36
2.1.3.3.2 Flexion transversale • Fissuration : Préjudiciable
Le tableau ci-dessous dimensionne les armatures filantes (flexion • Enrobage : 4cm
transversale) pour chaque type de fosse projetée.
• σb-lim : 15Mpa (contrainte limite du béton
Avec : en service)
• fc28 du béton : 25 MPa • σs-lim : 250Mpa (contrainte limite d’acier
en service)
• fe E d’acier : 500 Mpa

Tableau 24 : Flexion transversale

FLEXION TRANSVERSALE

ACIERS FILANTS
MELU

Aposee
MELS

AELU
AELS

Amax

CTS
Test

<yb
esp
Tx
Elément

Fibre
Type

OK ou NO
KN.m

KN.m

Mpa

Mpa
mm
cm2

cm2

cm2

cm2
cm

Fibre ext. 1.28 1.73 0.34 0.26 0.34 10 20 3.93 ok 0.5 22.9
Dalle
Fibre int. 1.09 1.47 0.29 0.22 0.29 10 20 3.93 ok 0.4 19.5
1
Fibre ext. 0.43 0.58 0.11 0.09 0.11 10 20 3.93 ok 0.2 7.7
Voiles
Fibre int. 0.34 0.46 0.09 0.07 0.09 10 20 3.93 ok 0.1 6.1

Fibre ext. 2.01 2.71 0.54 0.40 0.54 10 20 3.93 ok 0.8 35.9
Radier
Fibre int. 1.69 2.28 0.45 0.34 0.45 10 20 3.93 ok 0.6 30.2

Fibre ext. 2.23 3.01 0.60 0.45 0.60 10 20 3.93 ok 0.8 39.8
Dalle
Fibre int. 1.55 2.09 0.41 0.31 0.41 10 20 3.93 ok 0.6 27.7
2
Fibre ext. 0.68 0.92 0.18 0.14 0.18 10 20 3.93 ok 0.3 12.1
Voiles
Fibre int. 0.54 0.73 0.14 0.11 0.14 10 20 3.93 ok 0.2 9.6

Fibre ext. 3.13 4.23 0.84 0.63 0.84 10 20 3.93 ok 1.2 55.9
Radier
Fibre int. 2.06 2.78 0.55 0.41 0.55 10 20 3.93 ok 0.8 36.8

Fibre ext. 2.49 3.36 0.67 0.50 0.67 10 20 3.93 ok 0.9 44.5
Dalle
Fibre int. 1.91 2.58 0.51 0.38 0.51 10 20 3.93 ok 0.7 34.1
3
Fibre ext. 1.01 1.36 0.27 0.20 0.27 10 20 3.93 ok 0.4 18.0
Voiles
Fibre int. 0.74 1.00 0.19 0.15 0.19 10 20 3.93 ok 0.3 13.2

Fibre ext. 3.88 5.24 1.05 0.78 1.05 10 20 3.93 ok 1.5 69.3
Radier
Fibre int. 2.73 3.69 0.73 0.55 0.73 10 20 3.93 ok 1.0 48.8

Fibre ext. 3.40 4.59 0.92 0.69 0.92 10 20 3.93 ok 1.3 60.7
Dalle
Fibre int. 2.62 3.54 0.70 0.53 0.70 10 20 3.93 ok 1.0 46.8
4
Fibre ext. 1.16 1.57 0.31 0.23 0.31 10 20 3.93 ok 0.4 20.7
Voiles
Fibre int. 0.95 1.28 0.25 0.19 0.25 10 20 3.93 ok 0.4 17.0

Fibre ext. 4.83 6.52 1.31 0.98 1.31 10 20 3.93 ok 1.8 86.3
Radier
Fibre int. 3.26 4.40 0.88 0.66 0.88 10 20 3.93 ok 1.2 58.2

Fibre ext. 3.89 5.25 1.05 0.79 1.05 10 20 3.93 ok 1.5 69.5
Dalle
Fibre int. 2.30 3.11 0.61 0.46 0.61 10 20 3.93 ok 0.9 41.1
5
Fibre ext. 1.36 1.84 0.36 0.27 0.36 10 20 3.93 ok 0.5 24.3
Voiles
Fibre int. 0.98 1.32 0.26 0.20 0.26 10 20 3.93 ok 0.4 17.5

Fibre ext. 5.31 7.17 1.44 1.08 1.44 10 20 3.93 ok 2.0 94.8
Radier
Fibre int. 3.56 4.81 0.96 0.72 0.96 10 20 3.93 ok 1.3 63.6

37
2.1.3.4 Vérifications diverses

2.1.3.4.1 Effort tranchant

Pour l’ensemble des types projetés de fosse septique et pour tous les cas de chargement envisageables, l’effort tranchant (Tu) varie
de 23 à 60KN. Soit donc une contrainte maximale de cisaillement de �u ~ 0.38Mpa qui reste largement inférieure à la contrainte
limite de cisaillement de �u_limite = 1.17Mpa.

Tableau 25 : Effort tranchant

CISAILLEMENT
Etriers
Elément

Tmax
Fibre

imite

Nbre
Type

At/St
tuI

Test
TU

Tx
Ok ou NO
Elément

cm /m
Fibre
Type

Mpa

Mpa

U/m
mm
KN

Dalle Toutes 23.03 0.15 1.17 ok 3.80 8 3.8

1 Voiles Toutes 22.73 0.15 1.17 ok 3.75 8 3.7

Radier Toutes 38.08 0.25 1.17 ok 6.28 8 6.2

Dalle Toutes 30.07 0.19 1.17 ok 4.96 8 4.9

2 Voiles Toutes 25.39 0.16 1.17 ok 4.19 8 4.2

Radier Toutes 44.49 0.29 1.17 ok 7.33 8 7.3

Dalle Toutes 32.87 0.21 1.17 ok 5.42 8 5.4

3 Voiles Toutes 33.02 0.21 1.17 ok 5.44 8 5.4

Radier Toutes 53.77 0.35 1.17 ok 8.87 8 8.8

Dalle Toutes 37.60 0.24 1.17 ok 6.20 8 6.2

4 Voiles Toutes 34.19 0.22 1.17 ok 5.64 8 5.6

Radier Toutes 57.06 0.37 1.17 ok 9.41 8 9.4

Dalle Toutes 40.97 0.26 1.17 ok 6.76 8 6.7

5 Voiles Toutes 33.95 0.22 1.17 ok 5.60 8 5.6

Radier Toutes 58.96 0.38 1.17 ok 9.72 8 9.7

Par conséquent, les armatures transversales ne sont pas requises. Néanmoins, les dispositions sismiques minimales suivantes sont
requises :

Maintien des barres fléchies par des étriers :

Elément Minimum
Tous 4 étriers HA8 par mètre carré au minimum

2.1.3.4.2 Contrainte transmise au sol

Pour l’ensemble des types projetés de fosse septique, et en supposant que les deux compartiments sont remplis d’eau (cas
défavorable), la contrainte maximale transmise au sol ne dépassera pas 0.5bar.

Cette contrainte est très faible et ne requiert aucune disposition particulière pour le sol en place.

38
2.1.3.5 Dispositions constructives et cela afin d’assurer l’étanchéité parfaite de la fosse septique
contre les eaux, de surface, de ruissellement et de nappe.
2.1.3.5.1 Classe de résistance du béton

Le béton de structure prescrit devra être de classe B25 et le Une attention particulière est à accorder aux réservations dans
béton de propreté devra être de classe B15, au sens de la norme les bétons, pour conduites, fourreaux, dispositif d’aération et
NM 10.1.008 : pièces métalliques diverses, selon les plans d’exécution.

2.1.3.5.3 Coffrage & Parement


Classe de résistance minimale sur cylindres /ck-cyl N/ Résistance caractéristique minimale
à la compression )MPA( mm2 )MPA( sur cubes /ck-cube N/mm2
Les peaux de coffrage seront de deux types :
B1Û 10 13

B15 15 19 • Peaux de coffrage ordinaires : seront utilisées pour les


B20 20 25 parements qui seront cachés par les remblais ;
B25 25 30

B30 30 37 • Peaux de coffrage soignées : seront utilisées les parements


B35 35 45
qui seront vus.
B40 40 50
Toute paroi en béton en contact avec le sol est à badigeonner.
La valeur fck-cyl correspond à la résistance caractéristique 2.1.3.5.4 Remblaiement des fouilles
exigée à 28 jours mesurée sur des cylindres de 150mm de
diamètre sur 300mm de haut, et la valeur fck-cube à la Les terres de remblais des fouilles doivent être compactées
résistance caractéristique exigée à 28 jours mesurée sur des par tranches successives de 20cm en arrosant abondamment
cubes de 150mm de côté. chaque tranche de remblai.

2.1.3.5.2 Bétonnage Le remblaiement derrière les voiles ne doit avoir lieu qu’après
bétonnage de la dalle. Il est plus judicieux qu’il sera réalisé
Avant tout bétonnage, le nettoyage et le compactage du fond de symétriquement de chaque côté de l’ouvrage en gardant
fouilles sont absolument nécessaires. toujours l’hypothèse d’une poussé simultanée des terres sur les
Chaque élément de la structure devra être bétonné en continu. voiles opposés.
Deux reprises de bétonnage sont en principe nécessaires et 2.1.3.5.5 Ferraillage
suffisantes :
D’une manière générale, il faut veiller à ce que :
• 1ere reprise : à l’amorce des voiles sur le radier ;
• Les aciers soient convenablement tenus dans le coffrage à
• 2eme reprise : à l’amorce de la dalle sur les voiles. l’aide d’étriers ou de chaises ;
A éviter toute ségrégation dans les voiles et notamment toute • L’espacement vis-à-vis des coffrages soit assuré par des cales
chute de béton d’une hauteur notable (1.50m au maximum). d’arrimage. Ces cales devront être en nombre suffisant ;
Pour cela des fenêtres devront être aménagées dans les coffrages
extérieurs des piédroits, sinon le bétonnage devra être réalisé au • Les recouvrements sont à respecter selon les indications
moyen d’une goulotte. des plans d’exécution.

Aucun joint ne devra être prévu sur l’ensemble de la structure

Remarque
Préconisations lors de la vidange des fosses septiques :

Les boues digérées doivent être retirées par un tuyau plongeur d’au moins 15 cm de diamètre sous une pression hydrostatique
d’au moins 45 cm. Cette aspiration doit être acheminée vers une citerne munie d’une vanne. Les boues peuvent être éliminées
dans des puits perdues étanches ou par véhicule approprié pour les dégager hors le site. L’épandage de boues sur le sol à
proximité ne devrait pas être autorisé. Les pompes émergées peuvent également être utilisées dans l’opération de la vidange
dans le cas où il est impossible d’utiliser un tuyau de vidange à travers un puisard de boue. Dans la mesure du possible, la
manipulation manuelle des boues doit être évitée.

Une partie de la boue d’au moins 25 mm de profondeur doit être laissée dans le fond de la fosse, qui sert de matériel de reprise
du fonctionnement de la fermentation pour les nouveaux dépôts.
39
2.2 Le digesteur décanteur

2.2.1 Données générales

2.2.1.1 Définition

Le digesteur décanteur est un réacteur anaérobie à mélange complet, ayant un fond incurvé, et un dôme hémisphérique. Il
est enterré pour assurer :

• Une stabilité physique de l’installation ;

• Une stabilité thermique du substrat ;

• Une facilité d’alimentation ;

• Une faible emprise spatiale.

Plusieurs types de digesteur existent notamment à dôme fixe (modèle chinois). Dans ce modèle la cuve de digestion et le
gazomètre sont fusionnés, contrairement au modèle à dôme flottante (modèle indien) où la cuve de digestion et le gazomètre
sont séparés.

Figure 9 : Exemple de digesteur à dôme flottante

Dans le cadre du présent guide et en vue d’une mise en œuvre simpliste et une exécution convenable, le choix d’un digesteur
de géométrie cylindrique a été retenu.

40
2.2.1.2 Caractéristiques d’un digesteur décanteur

2.2.1.2.1 Composantes et fonctionnement

Les composantes du digesteur sont comme suit :

(1) : conduite d’alimentation du digesteur ;

(2) : cuve principale ;

(3) : conduite de décharge du digesteur ;

(4) : fosse de compensation ;

(5) : sortie de la fosse de compensation ;

Figure 10 : Schéma d’un digesteur décanteur


La conduite d’alimentation du digesteur relie ce dernier avec la source des eaux usées. L’influent pénètre dans la cuve principale
et refoule un volume équivalent de digestats en sortie de la cuve vers la fosse de compensation. La conduite doit avoir une section
suffisante pour ne pas être obturée et les joints doivent être imperméables. Elle doit être droite pour permettre l’agitation et le
dégagement à l’aide d’un bâton en cas d’obstruction.

L’activité bactérienne et la production de biogaz ont lieu dans la cuve principale. Les boues sont accumulées par décantation dans
le bas de la cuve. Quant au biogaz, il s’accumule dans la partie supérieure. Au fur et à mesure que le gaz est produit, celui-ci exerce
une pression et déplace partiellement les matières de l’intérieur du digesteur vers la fosse de compensation. Il se trouve alors sous
pression et sera relâché via une tuyauterie étanche lorsqu’il sera utilisé. La pression diminue ensuite pour remonter lorsque d’autres
matières seront digérées. Lorsque la fosse de compensation atteint le trop plein, le digestat sort de l’installation.

2.2.1.2.2 Performances

Généralement, un digesteur est utilisé comme alternative à la fosse septique, vu le niveau élevé de traitement qu’il offre, surtout
l’abattement de la pollution carbonée et des MES.

41
Figure 11 : Principe de fonctionnement d’un digesteur

2.2.2 Dimensionnement du digesteur

2.2.2.1 Volume utile Vu

Le volume utile du digesteur est défini comme suit :

Vu=P*D*τ*Trh

Avec :

• P : nombre d’équivalent habitant (EH) desservi par le digesteur ;

• D : dotation journalière d’eau par EH (en l/EH/j) ;

• τ : taux de restitution (en %) ;

• Trh : Temps de rétention hydraulique (en j).

• Le Trh varie entre 3 à 5 jours selon le climat : pour les zones froides Trh = 5j, alors que pour les zones chaudes Trh = 3j.

Pour le présent guide, et en guise de sécurisation une valeur de 5j pour le Trh est retenue.

Figure 12 : Volume utile d’un digesteur

42
2.2.2.2 Volume de la cuve Vc

Le volume de la cuve centrale du digesteur est calculé par la formule suivante :

Vc=Vu/0.95

Avec Vu : le volume utile du digesteur (en m3).

Figure 13 : Volume de la cuve d’un digesteur


2.2.2.3 Volume du gazomètre Vg

C’est le volume nécessaire pour stocker le potentiel de production du biogaz.

Vg= γg×P

Avec :
• γg: Taux de production du biogaz (en l/ EH), une valeur de 22 l/EH adoptée dans le présent guide.
• P : nombre d’EH desservi par le digesteur.

Figure 14 : Volume du gazomètre

43
2.2.2.4 Volume de digestion Vd

C’est le volume occupé par la matière en cours de digestion lorsque la pression du biogaz est maximale.

Vd=Vu-Vg

Avec :

• Vu : volume utile du digesteur (en m3) ;

• Vg : volume du gazomètre (en m3).

Figure 15 : Volume de digestion d’un digesteur


En somme, les dimensions du digesteur pour différents EH se présentent comme suit :

Tableau 26 : Dimensions du digesteur cylindrique pour différents EH

Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50

Volume utile Vu m3 1.25 2.50 5.00 7.50 12.50

Volume de la cuve Vc m3 1.3 2.6 5.3 7.9 13.2

Volume gaz m3 0.11 0.22 0.44 0.66 1.1

Vd m3 1.14 2.28 4.56 6.84 11.4

Rayon RI m 0.65 0.82 1.06 1.29 1.55

Profondeur h m 1.00 1.25 1.50 1.50 1.75

44
2.2.2.5 Fosse de compensation

2.2.2.5.1 Volume utile Vuf

Le volume utile de la fosse de compensation est pris égale à celui du gazomètre.

Vuf=Vg

Figure 16 : Volume utile de la fosse de compensation


2.2.2.5.2 Volume brute Vbf

C’est le volume utile auquel on ajoute une revanche en hauteur pour que la fosse soit accessible en cas d’entretien.

Tableau 27 : Dimensions de la fosse de compensation cylindrique pour différents EH

Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50

Volume utile m3 0.11 0.22 0.44 0.66 1.1

Volume Brut m3 0.22 0.37 0.66 0.92 1.47

Rayon m 0.42 0.48 0.59 0.65 0.76

Hauteur réelle m 0.40 0.50 0.60 0.70 0.80

2.2.3 Etude du Génie Civil

Deux réservoirs (digesteur, fosse de compensation) sont concernés par le guide. L’étude Génie Civil se focalisera sur le digesteur vu
ces grandes dimensions et qu’il est enterré. Partant des dimensions citées ci-dessus, l’étude de Génie Civil expose le dimensionnement
structurel (coffrage et ferraillage) des digesteurs projetés. Pour se faire, un plan type et une coupe type sont proposés ci-dessous,
explicitant tous les paramètres géométriques ayant servi pour le calcul Génie Civil.

Type N° EH H (m) R(m) Ev(m) Er(m) Ed(m)


1 5EH 1.00 0.65 0.15 0.15 0.15
2 10EH 1.25 0.82 0.15 0.15 0.15
3 20EH 1.50 1.06 0.20 0.20 0.20
4 30EH 1.50 1.29 0.20 0.20 0.20
5 50EH 1.75 1.55 0.20 0.20 0.20

45
Avec :
• EH : Equivalent Habitant correspondant ;
• H : Hauteur en m ;
• R : Rayon en m ;
• L : Longueur en m ;
• Ev : Epaisseur des voiles en m ;
• Er : Epaisseur du radier en m ;
• Ed : Epaisseur de la dalle en m ;

Figure 17 : Digesteur et fosse de compensation cylindriques – vue en plan

Figure 18 : Digesteur et fosse de compensation cylindriques – coupe type

46
2.2.3.1 Eléments conceptuels

2.2.3.1.1 Documents normatifs

La conception et le dimensionnement du digesteur se sont basés essentiellement sur les documents Normatifs suivants :

• Règles BAEL 91 modifié 99 pour les ouvrages en BA ;

• Fascicule 62, titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations ;

Pour les aspects conceptuels :

• Document SETRA « Dalot cadre et portique », (ouvrages enterrés) ;

• Document de Pierre CHARON, Ed Eyrolles « Calcul des ouvrages en BA suivant les règles BAEL 83 ».

2.2.3.1.2 Hypothèses de calcul

Densité du béton t/m3 2.50


Densité du sol t/m3 2.00 Ce qui correspond pratiquement à un sol saturé.
Densité de l’eau t/m3 1.00
Poussée des terres adim Sera évaluée pour un coef. de poussée : Ka = 0.33.
Sera considérée pour les eaux de la fosse septique.
Poussée de l’eau t/m2
Aucune poussée de l’eau ne sera considérée du côté extérieure (pas de nappe).
Pression du gaz Kn/m² 0.5
Acier MPa Fe = 500
Béton MPa Fc28 = 25
Fissuration PP, P, TP Préjudiciable
4.00
Enrobage cm Ça peut être augmenté de 1cm pour les zones humides dont les conditions climatiques sont jugées plus agressives (pour ces
zones, l’enrobage recommandé est de 5cm).
Le calcul structurel du digesteur sera fait aux éléments finis. Le logiciel Autodesk Robot Structural Analysis Professional
Moyen de calcul ---- 2014 sera utilisé pour la modélisation.
Le calcul du ferraillage sera fait séparément selon le BAEL91 mod99.

2.2.3.2 Principe du dimensionnement structurel Le modèle de calcul, pour chaque type de digesteur, se présente
2.2.3.2.1 Présentation du modèle
comme suit :

La modélisation en élément finis de chaque type de digesteur est


réalisée à l’aide du logiciel Autodesk Robot Structural Analysis
Professional 2014, les principaux intrants, ou inputs du modèle
sont :

• Structure spatiale (3D) rigide en flexion ;

• Eléments surfacique type coque en béton B25 (traverses,


radiers et voiles : Ep=20cm) ;

• Maillage en quadrangles ;

• Liaison entre deux entités de coque : Encastrement ;

• Le sol sous le radier est modélisé par des appuis élastiques


de raideur verticale différé (Kv) en Mpa/ml ;
Figure 19 : Maillage du digesteur selon le logiciel Autodesk Robot
• Les dimensions du modèle sont comptées entre les fibres
Sturctural Analysis
moyennes des coques.
47
48
2.2.3.2.2 Cas de charge élémentaire

Les cas de charges élémentaires introduits au modèle de calcul sont définis comme suit :

• Actions permanentes

Cas 1 : Poids propre de la structure


Valeur Généré automatiquement par le modèle
Schéma de la charge
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
Cas 2 : Poussée des terres (Ka=0.33 ; δs=20KN/m3)

Type H01 P01


m KN/m2
1 1,00 6,60
2 1,25 8,25
Valeur 3 1,50 9,90
4 1,50 9,90
5 1,75 11,55

Avec :
H01 : Hauteur à la base du digesteur
P01 : Poussée à la base du digesteur
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
Cas 3 : Poussée de l’eau (δe=10KN/m3)

H He Pe
Type
m m KN/m2
1 1,00 0,70 7
2 1,25 0,95 9,5
Valeur 3 1,50 1,20 12
4 1,50 1,20 12
5 1,75 1,45 14,5
Avec:
H : Hauteur intérieure du digesteur
He : Hauteur éventuelle de l’eau
Pe : Poussée des eaux sur les voiles
à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35
Cas 4 : pression du gaz (δe=0.5KN/m2)

Type S-max M² Pr KN/m2


Valeur Tous 1.00 0.50
Avec :
S : Surface du digesteur
Pe : Poussée de gaz sur les voiles

à l’ELS = 1
Coefficients de pondération
à l’ELU = 1.35

49
2.2.3.2.3 Combinaisons du calcul

Rappelons les cas de charges élémentaires pris en compte :

• Cas 1 : Poids propre de la structure ;

• Cas 2 : Poussé des terres sur les voiles ;

• Cas 3 : Poussée de l’eau sur les voiles.

• Cas 4 : Poussée de gaz sur les voiles.

Nous combinons ces charges sous une optique de maximisation des effets au niveau de chaque élément du digesteur concerné par
le dimensionnement :

• Comb. (101, 102) : digesteur plein sans surcharge routière

Tableau 28 : Différents cas et combinaisons étudiés

Cas N° Cas 1 Cas 2 Cas 3 Cas 4


ELS :
Comb. 101 1.00 1.00 1.00 1.00
ELU :
Comb. 102 1.35 1.35 1.35 1.35

2.2.3.2.4 Enveloppe des sollicitations

Le modèle donne, pour chaque élément du digesteur (dalles, voiles & radiers), les sollicitations extrêmes suivantes (à l’ELS et
l’ELU) :

• Mx : Moment transversal max ;

• My : Moment longitudinal max ;

• T : Effort tranchant max.

Des exemples de sorties ou outputs du modèle pour chaque élément du digesteur, ainsi que le récapitulatif des enveloppes est
présenté ci-dessous :

2.2.3.2.5 Récapitulatif des enveloppes de sollicitations

Modélisation

50
Moment Efforts tranchants

Contrainte de sol
Le tableau suivant résume les sollicitations extrêmes ressortant du modèle :

Effort de traction maximal des cerces


0,45 0,000 0,000 0,053 -0,146 -3.5 -0,023 0,00 400 0,115

Moment maximal en valeur absolue des armatures verticales


-3E-16 0,000 0,000 -0,2287 2,2092 0 0 0,01 400 0,115

cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement

z y y’ M V f u A» ver. BJU Sv

m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e et 400 mm

1,000 0,000 0,001 0,000 0,000 -0,5 -0,003 0,00 400 0,115

0,950 0,000 0,001 0,000 -0,012 -0,8 -0,005 0,00 400 0,115

0,900 0,000 0,001 0,001 -0,027 -1.2 -0,008 0,00 400 0,115

0,850 0,000 0,001 0,003 -0,045 -1.6 -0,010 0,00 400 0,115

0,800 0,000 0,001 0,006 -0,066 -1.9 -0,013 0,00 400 0,115

0,750 0,000 0,001 0,010 -0,089 -2,3 -0,015 0,00 400 0,115

5 EH 0,700 0,000 0,001 0,015 -0,113 -2,6 -0,017 0,00 400 0,115

0,650 0,000 0,001 0,021 -0,137 -2,9 -0,019 0,00 400 0,115

0,600 0,000 0,001 0,028 -0,156 -3,1 -0,021 0,00 400 0,115

0,550 0,000 0,000 0,036 -0,168 -3,3 -0,022 0,00 400 0,115

0,500 0,000 0,000 0,045 -0,167 -3,5 -0,023 0,00 400 0,115

0,450 0,000 0,000 0,053 -0,146 -3,5 -0,023 0,00 400 0,115

0,400 0,000 0,000 0,059 -0,099 -3,4 -0,023 0,00 400 0,115

0,350 0,000 -0,001 0,062 -0,016 -3,2 -0,021 0,00 400 0,115

0,300 0,000 -0,001 0,060 0,112 -2,9 -0,019 0,00 400 0,115

0,250 0,000 -0,001 0,05004 0,29495 -2,4226 -0,0162 0,00 400 0,115

0,200 0,000 -0,002 0,02941 0,54171 -1,8727 -0,0125 0,00 400 0,115

0,150 0,000 -0,002 -0,0053 0,85835 -1,265 -0,0084 0,00 400 0,110

0,100 0,000 -0,002 -0,0576 1,24678 -0,6711 -0,0045 0,00 400 0,110

0,050 0,000 -0,001 -0,1311 1,70202 -0,199 -0,0013 0,00 400 0,110

0,000 0,000 0,000 -0,2287 2,2092 0 0 0,01 400 0,115

51
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,5625 0,001 0,000 0,071 -0,229 -5,8 -0,039 0,00 400 0,115

Moment maximal en valeur absolue des armatures verticales


0 0,000 0,000 -0,367 3,10867 0 0 0,04 400 0,115

cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e et 400 mm

1,250 0,000 0,002 0,000 0,000 -0,4 -0,003 0,00 400 0,110

1,188 0,000 0,002 0,000 -0,001 -i.o -0,007 0,00 400 0,110

1,125 0,000 0,002 0,000 -0,009 -1,6 -0,011 0,00 400 0,115

1,063 0,000 0,002 0,001 -0,023 -2,2 -0,015 0,00 400 0,115

1,000 0,000 0,002 0,003 -0,045 -2,8 -0,019 0,00 400 0,115

0,938 0,001 0,002 0,007 -0,073 -3,4 -0,022 0,00 400 0,115

0,875 0,001 0,002 0,013 -0,105 -3,9 -0,026 0,00 400 0,115
10 EH
0,813 0,001 0,001 0,020 -0,142 -4,5 -0,030 0,00 400 0,115

0,750 0,001 0,001 0,030 -0,178 -5,0 -0,033 0,00 400 0,115

0,688 0,001 0,001 0,042 -0,210 -5,4 -0,036 0,00 400 0,115

0,625 0,001 0,001 0,056 -0,230 -5,7 -0,038 0,00 400 0,115

0,563 0,001 0,000 0,071 -0,229 -5,8 -0,039 0,00 400 0,115

0,500 0,001 0,000 0,084 -0,194 -5,8 -0,039 0,00 409 0,115

0,438 0,001 -0,001 0,094 -0,111 -5,6 -0,037 0,00 400 0,115

0,375 0,001 -0,002 0,097 0,038 -5,1 -0,034 0,00 400 0,115

0,313 0,001 -0,002 0,08749 0,27149 -4,4025 -0,0293 0,00 400 0,115

0,250 0,001 -0,003 0,06061 0,60697 -3,4698 -0,0231 0,00 400 0,115

0,188 0,000 -0,003 0,00919 1,05-89 -2,3882 -0,0159 0,00 400 0,115

0,125 0,000 -0,003 -0,0743 1,63403 -1,2901 -0,0086 0,00 400 0,110

0,063 0,000 -0,002 -0,1975 2,32606 -0,3892 -0,0026 0,00 400 0,110

0,000 0,000 0,000 -0,367 3,10867 0 0 0,04 400 0,115

52
Effort de traction maximal des cerces
0,675 0,001 0,000 0,166 -0,328 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165

Moment maximal en valeur absolue des armatures verticale


5.3E-16 0,000 0,000 -0,73-44 4,80971 0 0 0,05 370 0,165

cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e et 400 mm

1,500 0,000 0,002 0,000 0,000 -0,8 -0,004 0,00 370 0,165

1,425 0,000 0,002 0,001 -0,021 -1,7 -0,008 0,00 370 0,165

1,350 0,000 0,002 0,003 -0,050 -2,6 -0,013 0,00 370 0,165

1,275 0,001 0,002 0,008 -0,086 -3,5 -0,017 0,00 370 0,165

1,200 0,001 0,002 0,016 -0,130 -4,4 -0,022 0,00 370 0,165

1,125 0,001 0,002 0,028 -0,180 -5,2 -0,026 0,00 370 0,165

1,050 0,001 0,002 0,044 -0,233 -6,1 -0,030 0,00 370 0,165

20 EH 0,975 0,001 0,002 0,063 -0,285 -6,8 -0,034 0,00 370 0,165

0,900 0,001 0,001 0,086 -0,331 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165

0,825 0,001 0,001 0,112 -0,361 -8,0 -0,040 0,00 370 0,165

0,750 0,001 0,001 0,140 -0,365 -8,3 -0,041 0,00 370 0,165

0,675 0,001 0,000 0,166 -0,328 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165

0,600 0,001 -0,001 0,187 -0,234 -8,2 -0,041 0,00 370 0,165

0,525 0,001 -0,001 0,199 -0,062 -7,8 -0,039 0,00 370 0,165

0,450 0,001 -0,002 0,194 0,210 -7,0 -0,035 0,00 370 0,165

0,375 0,001 -0,003 0,16454 0,6031 -5,9402 -0,0297 0,00 370 0,165

0,300 0,001 -0,003 0,10019 1,13801 -4,6087 -0,023 0,00 370 0,165

0,225 0,001 -0,003 -0,0101 1,82961 -3,1238 -0,0156 0,00 370 0,160

0,150 0,000 -0,003 -0,1783 2,68298 -1,6626 -0,0083 0,00 370 0,160

0,075 0,000 -0,002 -0,4163 3,68751 -0,4946 -0,0025 0,00 370 0,160

0,000 0,000 0,000 -0,7344 4,80971 0 0 0,05 370 0,165

53
54
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,75 002 0,000 0,196 -0,383 -9,3 0,047 0,00 370 0,165

Moment maximal en valeur absolue des armatures verticales


5,3E-16 0,000 0,000 -0,8656 5,23332 4.2E-15 2.1E-17 0,08 370 0,165

cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver. BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e mm
et 400

1,500 0,000 0,003 0,000 0,000 -1.6 -0,008 0,00 370 0,160

1,425 0,001 0,003 0,002 -0,054 -2,6 -0,013 0,00 370 0,165

1,350 0,001 0,003 0,008 -0,111 -3,6 -0,018 0,00 370 0,165

1,275 0,001 0,003 0,019 -0,170 -4,6 -0,023 0,00 370 0,165

1,200 0,001 0,003 0,034 -0,229 -5.5 -0,028 0,00 370 0,165

1,125 0,001 0,002 0,053 -0,287 -6.5 -0,032 0,00 370 0,165

1,050 0,002 0,002 0,077 -0,341 -7,3 -0,037 0,00 370 0,165

30 EH 0,975 0,002 0,002 0,104 -0,386 -8,1 -0,040 0,00 370 0,165

0,900 0,002 0,001 0,134 -0,414 -8,7 -0,043 0,00 370 0,165

0,825 0,002 0,001 0,166 -0,417 -9,1 -0,046 0,00 370 0,165

0,750 0,002 0,000 0,196 -0,383 -9,3 -0,047 0,00 370 0,165

0,675 0,002 0,000 0,222 -0,299 -9,3 -0,047 0,00 370 0,165

0,600 0,002 -0,001 0,239 -0,148 -9,0 -0,045 0,00 370 0,165

0,525 0,002 -0,002 0,242 0,086 -8,4 -0,042 0,00 370 0,165

0,450 0,002 -0,003 0,223 0,423 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165

0,375 0,001 -0,004 0,17542 0,87946 -6,1831 -0,0309 0,00 370 0,165

0,300 0,001 -0,004 0,08816 1,47092 -4,7232 -0,0236 0,00 370 0,165

0,225 0,001 -0,004 -0,0489 2,20742 -3,1534 -0,0158 0,00 370 0,160

0,150 0,000 -0,004 -0,2466 3,09043 -1,6541 -0,0083 0,00 370 0,160

0,075 0,000 -0,002 -0,5158 4,10873 -0,4853 -0,0024 0,01 370 0,160

0,000 0,000 0,000 -0,8656 5,23332 4.2E-15 2.1E-17 0,08 370 0,165

55
Effort de tractig~smaximal des cerces
0,7875 0,003 0,000 0,293 -0,435 -13,8 -0,069 0,00 370 0,165

Moment maximal en valeur absolue des armatures verticales


5.3E-16 0,000 0,000 -1,2317 6,71806 -3E-15 -2E-17 0,14 370 0,165

cote déformée rotation moment eff. tr. tension contrainte flexion espacement
z y y’ M V f u A» ver.
BJU Sv
m mm rd/1000 kNm kN kN/m MPa crrr : 3e mm
et 400

1,750 0,000 0,004 0,000 0,000 -1,5 -0,007 0,00 370 0,160

1,663 0,001 0,004 0,002 -0,043 -3,0 -0,015 0,00 370 0,165

1,575 0,001 0,004 0,008 -0,094 -4,5 -0,022 0,00 370 0,165

1,488 0,001 0,004 0,019 -0,154 -6,0 -0,030 0,00 370 0,165

1,400 0,002 0,004 0,035 -0,221 -7,4 -0,037 0,00 370 0,165

1,313 0,002 0,004 0,057 -0,293 -8,9 -0,044 0,00 370 0,165

1,225 0,003 0,004 0,086 -0,366 -10,2 -0,051 0,00 370 0,165

50 EH 1,138 0,003 0,003 0,121 -0,435 -11,4 -0,057 0,00 370 0,165

1,050 0,003 0,003 0,162 -0,489 -12,4 -0,062 0,00 370 0,165

0,963 0,003 0,002 0,206 -0,519 -13,2 -0,066 0,00 370 0,165

0,875 0,003 0,001 0,252 -0,507 -13,7 -0,068 0,00 370 0,165

0,788 0,003 0,000 0,293 -0,435 -13,8 -0,069 0,00 370 0,165

0,700 0,003 -0,002 0,325 -0,281 -13,4 -0,067 0,00 370 0,165

0,613 0,003 -0,003 0,339 -0,018 -12,6 -0,063 0,00 370 0,165

0,525 0,003 -0,004 0,324 0,382 -11,3 -0,057 0,00 370 0,165

0,438 0,002 -0,006 0,26772 0,94556 -9,5227 -0,0476 0,00 370 0,165

0,350 0,002 -0,007 0,1535 1,69837 -7,3464 -0,0367 0,00 370 0,165

0,263 0,001 -0,007 -0,0355 2,65781 -4,9518 -0,0248 0,00 370 0,160

0,175 0,001 -0,006 -0,3178 3,8288 -2,6215 -0,0131 0,00 370 0,160

0,088 0,000 -0,004 -0,7113 5,19656 -0,7758 -0,0039 0,03 370 0,160

0,000 0,000 0,000 -1,2317 6,71806 -3E-15 -2E-17 0,14 370 0,165

En conclusion : Maintien des barres fléchies par des étriers :

Elément Minimum
Tous 4 étriers HA8 par mètre carré au minimum

56
3 Les systèmes de traitement secondaire

3.1 Le puits d’infiltration

3.1.1 Aspects théoriques

3.1.1.1 Le processus d’infiltration et la saturation des sols

Le processus d’infiltration fait appel à des connaissances en hydrodynamique des écoulements souterrains et des conditions
analytiques qui les génèrent.

Deux domaines d’écoulement, qui régissent le processus d’infiltration, existent et sont liés à la teneur en eau dans les pores du
terrain et aux conditions de saturation du sol. Ainsi, les écoulements peuvent être soit :

• Dans le domaine saturé, soit dans des terrains où tous les pores sont remplis d’eau donnant lieu des pressions positives (ou
pressions interstitielles). C’est le cas d’un sol sous une nappe phréatique. En écoulement saturé, tous les pores d’un terrain
conduisent l’eau

• Dans le domaine non saturé, dont la présence de l’air dans les pores crée des pressions négatives correspondant à la succion
et participe au phénomène de l’écoulement ;

Dans le cas d’un puits d’infiltration (ou même d’une tranchée d’infiltration), la juxtaposition des domaines de saturation est
illustrée comme suit :

Figure 20 : Juxtaposition des domaines saturé et non saturé régissant les écoulements liés au processus d’infiltration

57
3.1.1.2 L’analytique de l’hydrodynamique

3.1.1.2.1 Dans le domaine saturé

L’équation fondamentale régissant l’écoulement dans le domaine saturé est la loi de Darcy. Celle-ci définit le débit d’écoulement
dans un milieu poreux en fonction du coefficient de perméabilité ou de la conductivité hydraulique (m/s), s’écrit comme suit :

Q=k×i×A

Q= débit de l’écoulement en m3/s

k= Coefficient de perméabilité en m/s

i= gradient hydraulique (adimensionnel)

A= Surface de l’écoulement en m².

Figure 21 : Loi de Darcy

Il parait ainsi que le coefficient de perméabilité (ou la conductivité hydraulique) est le paramètre le plus vraisemblable à déterminer
pour apprécier le fonctionnement hydrodynamique d’un réservoir.

3.1.1.2.2 Dans le domaine non saturé

L’équation fondamentale de Darcy s’applique de la même manière que dans le domaine saturé avec une particularité liée au
coefficient de perméabilité. Ce dernier n’est plus, en effet, constant puisqu’il dépend de l’état de la teneur en eau ou de tension de
l’eau. Les coefficients de perméabilité diminuent à l’état non saturé du sol et sont liés essentiellement à la tension de l’eau.

Plusieurs études et recherches sont menées pour caractériser le coefficient de perméabilité en fonction de l’état de saturation
donnant lieu à des courbes représentatives suivantes :

58
59
60
Figure 22 : Relation coefficient de perméabilité (ou conductivité hydraulique) fonction de la succion du terrain pour deux types de sols (sables et silts

Dans les conditions non saturées, la loi de Darcy devient :

Q=k(Ѳ)×i×A

K(Ѳ) : correspond au coefficient de perméabilité dépendant de la teneur en eau dans le sol. À l’état de saturation de 100% le
coefficient de perméabilité devient constant et on se projette dans le cas de sol saturé décrit dans le chapitre précédent.

Il parait ainsi que le fonctionnement hydrodynamique est plus complexe tant que le coefficient de perméabilité dépend du degré
de saturation.

Plusieurs auteurs se sont penchés à simplifier l’équation de Darcy en domaine saturé en se basant sur des tests empiriques. Ils
demeurent néanmoins approximatifs. Des logiciels sont développés pour simuler au mieux les écoulements en milieu non saturé,
dont le plus connu est le logiciel Seep/w de GEO-SLOPE International Ltd . Ce logiciel s’appuie sur une modélisation par
éléments finis et permet de dresser les isopièzes et lignes d’écoulement dans les sols en dessus d’un niveau phréatique.

61
Figure 23 : Interface logiciel Seep/W pour les écoulements en non saturé

3.1.1.3 Evaluation du coefficient de perméabilité ou de la conductivité hydraulique

Plusieurs méthodes expérimentales ou tests in situ existent, aussi pour approcher le coefficient de perméabilité des sols et des
rochers.

3.1.1.3.1 Tests de laboratoire ou Essais de perméabilité

Il s’agit d’essais de laboratoire qui consistent à faire écouler de l’eau dans une éprouvette remplie de l’échantillon de sol et de
mesurer le temps de l’écoulement d’eau. Deux essais sont communément utilisés :

Figure 24 : Formules de calcul du coefficient de perméabilité par les deux types d’essais de laboratoire

62
3.1.1.3.2 Tests d’infiltration

Très pratique, ce test permet d’apprécier l’infiltration dans le sol la coupe lithostratigraphique des terrains encaissants, de définir
sans exiger des connaissances approfondies en hydrogéologie. l’anisotropie et de corréler les perméabilités équivalentes. Sa
mise en œuvre sur le plan opérationnel est aussi très aisée et
Il évite à cet effet au concepteur/trice de prendre en considération simple à exécuter.

Mode de réalisation

• Creuser une tranchée d’infiltration de 2mx1m et de 2 m


de profondeur ;
• Remplir par l’eau jusqu’au Terrain Naturel ;
• Suivre le rabattement de l’eau dans la tranchée (niveau
d’eau) en fonction du temps jusqu’à désaturation totale

Photo 1 : Tranchée d’infiltration dans un chantier à Laayoune

Mode d’interprétation

Tracer la courbe profondeur d’eau en fonction du temps

Appliquer la loi de darcy en considérant un gradient hydraulique égal à 1 (solution dite de Porchet)

Q
k=
S
Q étant le débit d’eau (volume en fonction du temps ayant été infiltré
S= la surface d’infiltration

63
3.1.2 Dimensionnement d’un puits d’infiltration simulée et calculée pour assurer l’infiltration du débit moyen
prévu.
3.1.2.1 Le débit des eaux prétraitées
La hauteur du puits est donc égale à :
Compte tenu que le puits d’infiltration est précédé par une
fosse septique, le débit des eaux à infiltrer est raisonné en débit
moyen. La fosse septique joue en effet, le rôle retardateur et de
lamination des bâchées d’eau et des pics de pointe. La dotation REMARQUES IMPORTANTE
moyenne appliquée a été formulée auparavant. Elle est retenue
L’approche élaborée pour estimer l’infiltration dans un
égale à 50 l/EH/j.
puits (ou une tranchée) ne peut être réalisée que par
Tableau 29 : Débit moyen (m3/j) selon le nombre d’EH logiciel d’écoulement en non saturé en considérant le
coefficient de perméabilité variable en fonction de la
Nombre EH Débit moyen (m3/j)
teneur en eau. Il n’est pas opportun dans le cadre de
5EH 0,25
ce guide de se lancer sur cette approche tant qu’il est
10EH 0,5 possible de considérer la non-saturation du sol en faisant
20EH 1,0 diminuer le coefficient de perméabilité (en conditions
30EH 1,5 saturées) de 10-1 m/s.
50EH 2,5
Cet exemple de l’évolution de la perméabilité en
fonction du degré de saturation pour certains types de
sol permet de prendre en considération le phénomène
d’infiltration dans un domaine non saturé et conforte
3.1.2.2 Principe de l’infiltration dans le puits la thèse de faire diminuer les valeurs du coefficient de
perméabilité en sol saturé de 1/10 pour plus de sécurité
3.1.2.2.1 Approche simpliste
dans le dimensionnement de la profondeur du puits
Le principe de l’infiltration tel qu’il est défini par le test de la d’infiltration.
tranchée de l’infiltration est semblable au processus naturel,
qui régit les puits d’infiltration. Il y’a lieu aussi de préciser que les conditions non saturées
dans le puits d’infiltration se manifestent essentiellement
En effet, l’écoulement des eaux traitées par fosse septique lors de sa première mise en service. Dès que le puits
(ou par un autre mode de traitement primaire), dans le puits devient fonctionnel les apports d’eau deviennent
d’infiltration, est considéré quasiment vertical dans cette continus et finissent par saturer le sol encadrant le puits
approche simpliste (supposé aussi dans un milieu saturé), d’infiltration.
le gradient hydraulique est donc supposé égal à 1. Le débit
transitant dans un puits dépend donc du coefficient de
perméabilité, et de la surface d’infiltration, selon la formule ci-
dessous (loi de Darcy) :
Q
k=
S
La surface totale de contact (S) se calcule en additionnant la
surface du fond de puits plus la surface latérale perméable :

• D étant le diamètre du puits

• H la hauteur du puits (non cuvelée)

Pour une aisance dans la construction et de mise en œuvre, le Figure 25 : Evolution du coefficient de perméabilité (ou
diamètre préconisé du puits se situerait entre 2 et 4 mètres. Le conductivité hydraulique) en fonction de la tension de l’eau
diamètre est donc une donnée à arrêter par le concepteur/trice.

Sur cette base, c’est la hauteur non cuvelée du puits qui serait
64
3.1.2.2.2 Ordres de grandeur du coefficient de entre 5 et 10 mètres, une profondeur de 5 mètres du puits
perméabilité ou du pouvoir d’infiltration du sol ne sera pas dépassée (utilisation de deux puits ou plus par
En milieu saturé, la bibliographie propose des ordres de exemple, pour augmenter la surface d’infiltration), si la
grandeur sur la base d’expérimentation et de caractérisation disponibilité du terrain est assurée.
hydrogéologique. Les plages de mesure les plus connues sont • Pour les secteurs où le niveau piézométrique dépasse 5
présentées dans le tableau ci-joint : mètres, un puits d’infiltration peut être envisagé selon les
Tableau 30 : Valeurs usuelles du coefficient de perméabilité en conditions saturées
conditions du terrain

Type de matériau K (À la saturation)


Graviers 10-1 - 10-2 m/s
Sables grossiers, graviers sableux 10-2 - 10-4 m/s
Sables moyens fins, roche altérée 3.1.2.3.2 La disponibilité du terrain
10-4 - 10-6 m/s
fracturée
On préconise si les conditions du terrain le permettent,
Sables argileux, roche saine peu (présence de l’assise foncière), et les ressources financières,
10-6 - 10-7 m/s
fracturée
de multiplier davantage le système d’infiltration pour réaliser
Argile Inférieur à 10 -8 m/s des puits à faible profondeur (et donc augmenter le pouvoir
épurateur des sols) qu’un puits à grande profondeur.
Pour prendre en considération, l’état du non-saturation des
terrains, on recommande d’affecter aux matériaux suivants les A noter que dans le cas d’une disposition à plusieurs puits, un
valeurs les moins faibles « soit les plus sécuritaires » pour forcer répartiteur est à prévoir à l’aval immédiat de la fosse septique ou
l’écoulement en non saturé et assurer une bonne infiltration. de l’ouvrage de prétraitement (comme ouvrage de sortie de la
Ainsi, les valeurs proposées se présentent comme suit: fosse septique et d’entrée aux puits d’infiltration) pour assurer
une répartition convenable du débit au niveau des puits.
Tableau 31 : Valeurs du coefficient de perméabilité à considérer dans le
dimensionnement
3.1.2.3.3 La marge de sécurité
K (Tenant compte de l’état
Type de matériau Une marge de sécurité égale à 0,60 mètres est prévu dans le
non saturé)
dimensionnement. Elle correspond à la profondeur ou devrait
Graviers 10 -3 m/s
se situer l’entrée de la conduite en provenance de la fosse
Sables grossiers, graviers sableux 10-5 m/s septique ou de l’ouvrage de prétraitement.
Sables moyens fins, roche altérée
5.10-7 m/s
fracturée 3.1.2.4 Tableau de dimensionnement
Sables argileux, roche saine peu fracturée 5.10 m/s
-8
A titre d’exemple, ci-joint un tableau des profondeurs pour Un
Inférieur à 10 -10 m/s (01) puits d’infiltration de diamètre 3 mètres pour différents
Argile, roche très compacte
Solution non applicable
faciès du terrain récepteur
3.1.2.3 Préconisations à prendre en considération Tableau 32 : Profondeurs pour Un (01) puits d’infiltration de diamètre 3 mètres

3.1.2.3.1 Le niveau piézométrique de la nappe pour différents faciès du terrain récepteur

Sables
Sables Sables
argileux, Argile,
Compte tenu que la fonction principale d’un puits grossiers, moyens
Graviers roche roche très
graviers fins, roche
d’infiltration est d’infiltrer de l’eau (et non de le filtrer), on sableux fracturée
saine peu compacte
considère qu’une épaisseur non saturée du sol de 5 mètres fracturée
devrait à priori stimuler le pouvoir épurateur naturel du 5 EH 5,40 5,40 5,40 6,79 NA
sol. Ainsi, : 10 EH 5,40 5,40 5,40 12,93 NA
20 EH 5,40 5,40 5,40 25,21 NA
• Dans les secteurs où le niveau piézométrique se situe à
30 EH 5,40 5,40 5,40 37,49 NA
moins de 5 mètres, le système du puits d’infiltration n’est
pas recommandé et doit être écarté. Le recours à la tranchée 50 EH 5,40 5,40 6,79 62,05 NA
d’infiltration comme solution de traitement est possible
NA : Non applicable
(voir chapitre qui suit modalités de dimensionnement)

• Pour des secteurs où le niveau piézométrique se situe

65
Il parait par exemple, pour des sables argileux ou un rocher peu fracturé, le recours à un seul puits (d’un diamètre de 3m) n’est
pas une solution à envisager au-delà de 20 EH. Le concepteur peut simuler d’autres situations plus possibles notamment en
augmentant le diamètre du puits et le nombre de puits. Ci-dessous, une proposition réaliste pour utilisation de la technique avec
des puits de 3 mètres de diamètre.

Tableau 33 : Profondeurs pour puits d’infiltration de diamètre 3 mètres pour différents faciès du terrain récepteur

Sables moyens fins, roche Sables argileux, roche Argile, roche


Graviers Sables grossiers, graviers sableux
fracturée saine peu fracturée très compacte
Nombre Nombre de Nombre de Nombre
Profondeur Profondeur Profondeur Profondeur
de puits puits puits de puits
5 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 1 6,79 NA
10 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 1 12,93 NA
20 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 2 13,31 NA
30 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 3 13,43 NA
50 EH 1 5,40 1 5,40 1 6,79 4 16,56 NA

3.2 Tranchée d’infiltration

3.2.1 Principe de fonctionnement

La tranchée d’infiltration est considérée comme un système d’épandage à faible profondeur et s’appuie à l’instar du puits
d’infiltration sur la capacité d’infiltration du sol pour assurer l’évacuation des eaux traitées. Les aspects théoriques précités dans
le cas du puits d’infiltration sont donc les mêmes en faisant appel au coefficient de perméabilité des sols comme critère principal
de dimensionnement, avec certaines particularités relevant du fonctionnement de ce système dont notamment un changement
géométrique de la surface d’infiltration.

Dans le pratique, le principe de fonctionnement des tranchées d’infiltration est comme suit : l’eau provenant de la fosse septique
est distribuée, via une chambre de répartition, dans différentes conduites étanches qui alimentent des conduites perforées (drains
dispersants) qui répartissent l’eau sur toute la longueur de la tranchée. L’eau percole ensuite sur un massif de cailloux (matériaux
dispersant) avant d’atteindre le sol.

Ce système de distribution vise à assurer une répartition uniforme de l’eau sur toute la surface de sol. L’eau ainsi répartie s’infiltre
lentement dans le sol où elle subit une épuration biologique de type aérobie.

Figure 26 : tranchée d’infiltration avec une seule boite de bouclage (figure a) et avec plusieurs boites de bouclage (figure b à gauche)

66
Remarque :
Deux modes de conception des tranchées d’infiltration sont utilisés selon l’expérience de terrain. Les tranchées d’infiltration
disposant d’une seule boite de bouclage en aval du process (figure 26 a) ou tranchées d’infiltration disposant de plusieurs
boites de bouclage (figure 26 b) (une boite de bouclage par ligne de tranchée). Nous préconisons la deuxième conception
qui permet un meilleur entretien et un contrôle d’efficacité d’infiltration par ligne de tranchée.

Cette solution offre l’avantage de réduire les risques de remontée néfaste. Les tranchées d’infiltrations sont utilisées pour les raisons
suivantes :

• Elles minimisent les risques de remontée néfaste de la nappe ;

• Elles peuvent même être installées dans des terrains dont la pente est supérieure à 10% ;

• Elles nécessitent peu de matériaux d’apport.

Leur limite d’utilisation concerne principalement la perméabilité du sol, la surface disponible et la cohérence du sol (elles sont
difficiles à installer dans des sols boulants ou qui s’effritent très rapidement).

Le plan type de la tranchée est présenté ci-dessous.

En termes de performances, une étude menée par Anderson et al , 1994 et reprise dans le guide EPA « On site waste water
management » fournit des informations sur l’évolution de la qualité des eaux percolant au travers du sol non saturé (zone où la
faune microbienne est particulièrement active). Il en ressort que les performances épuratoires sont particulièrement intéressantes,
en effet, avec ce système et si l’épaisseur non saturée du sol est importante,

• Toute la DBO est éliminée,

• Les microbes pathogènes sont éliminés,

• Et après 60 cm de sol non saturé, le processus de dénitrification peut être initié avec un rabattement de 40 %.

Figure 27 : Plan type de la tranchée d’infiltration élaboré dans le cadre du projet (voir livrable 3 pour plus de détails)

67
3.2.2 Dimensionnement de la tranchée d’infiltration

3.2.2.1 Estimation de la surface d’infiltration

3.2.2.1.1 Calcul hydrodynamique

Le calcul hydrodynamique des surfaces d’infiltration fait appel à la loi de Darcy et se résume comme suit :

S=Q/(k×i)

• Q= Débit d’entrée en m3/s

• k : coefficient de perméabilité en m2/s

• i = gradient hydraulique en %

Dans les conditions d’une tranchée d’infiltration, les valeurs du coefficient de perméabilité sont revues à la hausse, vu que le
positionnement de la nappe est un peu moins profond et donc les conditions de saturation sont envisageables au fonctionnement
de l’infiltration.

Tableau 34 : Valeurs typiques du coefficient de la perméabilité (proche à la saturation)

Type de matériau K
Graviers 5,00E-03
Sables grossiers, graviers sableux 5,00E-05
Sables moyens fins, roche fracturée 2,50E-05
Sables argileux, roche saine peu fracturée 5,00E-06
Argile, roche compacte Non considérée

Quant au gradient hydraulique et en le considérant équivalent à la pente des tranchées, celui-ci est pris égal à 1%

En appliquant ces conditions, les surfaces d’infiltration simulées se présentent comme suit :

Tableau 35 : Surfaces d’infiltration en application d’un coefficient de perméabilité proche de la saturation

Sables grossiers, Sables moyens fins, Sables argileux, roche Argile, roche très
Graviers
graviers sableux roche fracturée saine peu fracturée compacte

Condition de
Extrêmement perméable Bonne perméabilité Peu perméable Médiocre Imperméable
perméabilité

0,05 10,92 54,59


5 EH 5,46 NA
Faible superficie donc NA

0,11 10,92 21,84 109,19


10 EH NA
Faible superficie donc NA

0,22 21,84 43,68 218,38


20 EH NA
Faible superficie donc NA

32,76 65,51 327,57


30 EH 0,33 Faible superficie donc NA NA

0,55 54,59 109,19 545,95


50 EH NA
Faible superficie donc NA

68
3.2.2.1.2 Autres méthodes

Des approximations existent dans la bibliographie qui offrent des ordres de grandeurs de la surface selon la perméabilité du sol et
en adoptant des ratios par débit ou par charge polluante. Ainsi,

3.2.2.1.2.1 Ratio par Débit

Tableau 36 : Surface d’une tranchée d’infiltration pour un débit de 500l/j

Sol de type sableux Sol sablo limoneux Sol limoneux


Pour 500 l/j
Très perméable Peu perméable Perméabilité médiocre
20 m2 de tranchée 30 m2 de tranchée 50 m2 de tranchée

En appliquant cette évaluation au contexte de notre guide, les superficies requises en tranchées seraient de:

Tableau 37 : Surface d’infiltration en appliquant la méthode du ratio de débit

Nombre EH Sol de type sableux Sol sablo limoneux Sol limoneux


En adoptant 50l/EH/j Très perméable Peu perméable Perméabilité médiocre
5 EH, soit 250l/j 10 m2 de tranchée 15 m2 de tranchée 25 m2 de tranchée
10 EH, soit 500l/j 20 m2 de tranchée 30 m2 de tranchée 50 m2 de tranchée
20 H, soit 1000 l/j 40 m2 de tranchée 60 m2 de tranchée 100 m2 de tranchée
30 EH soit 1500 l/j 60 m2 de tranchée 90 m2 de tranchée 150 m2 de tranchée
50 EH soit 2500/j 100 m2 de tranchée 150 m2 de tranché 250 m2 de tranchée

3.2.2.1.2.2 Ratio par charge DBO5


Un guide technique de la FAO, propose des ratios basés sur la charge en DBO5 et différencie entre deux typologies de sol, pour
une charge en sortie de la fosse septique de 24g/DBO5/j (en considérant un rendement de 40% de la fosse septique et une charge
en entrée de 40g/EH/j),

Tableau 38 : Surface d’infiltration en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée (méthode FAO)

Pour sols sableux Pour sols sablo limoneux Pour sols argileux
Pour les sols graveleux
Très perméable Perméabilité médiocre Très peu perméable
Pour une charge polluante
Très perméable
d’entrée dans les tranchées de 24 8 g/DBO5/m² 3 g/DBO5/m² Non applicable
Non applicable
g/DBO5/j

En adoptant ce raisonnement et considérant la même charge d’entrée dans les tranchées, soit 25g DBO5/EH/j (approche
sécuritaire), nous aurions les ordres de grandeur suivantes :
Tableau 39 : Surface d’infiltration par EH en appliquant un ratio de la charge polluante d’entrée

Pour sols sableux Pour sols sablo limoneux Pour sols argileux
Pour les sols graveleux
Très perméable Perméabilité médiocre Très peu perméable
5 EH 15 m² 41 m²

10 EH 31 m² 83 m²
Très perméable
20 EH 62,5 m² 166 m² Non applicable
Non applicable
30 EH 93,75 m2 250 m2

50 EH 156,25 m2 416 m2

69
3.2.2.1.2.3 La Réglementation française : Norme NF DTU 64.1

La norme NF DTU 64.1 est un texte normatif français applicable aux systèmes d’assainissement non collectif. Elle précise les
règles de mise en œuvre relatives aux ouvrages de traitement traditionnel des eaux usées domestiques des maisons d’habitation
individuelle jusqu’à vingt pièces principales, notamment les tranchées d’infiltration.

Selon cette norme, les modalités de mise en œuvre d’une telle solution exigent :

• La présence d’un sol pédologiquement homogène et sain, d’une épaisseur comprise entre 70 cm et 1 m, dépourvu d’horizon
hydromorphe, rocheux, compact ou fissuré ;

• Une perméabilité (K) : 15 < K > 200 mm/h (en revanche cela est interdit en présence d’une perméabilité trop grande) ;

• Un niveau haut de la nappe située au minimum à 1 mètre

La classification du coefficient de perméabilité des terrains considérée par cette norme est comme suit :
Tableau 40 : Le coefficient de perméabilité selon le type de sol (norme NF DTU 64.1)

Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol à dominance sableuse Sol très perméable

Appréciation de la perméabilité Perméabilité médiocre Moyennement perméable Perméable Très perméable

Intervalle du coefficient de
<8.10-6m/s 8.10-6 – 1,3 10-5 m/s 1,3 10-5 – 5 10-5m/s 5. 10-5 – 10-4 m/s
perméabilité

Le dimensionnement des tranchées d’infiltration repose donc sur l’appréciation du coefficient de perméabilité et de la taille du
logement (ou EH), ainsi :

Tableau 41 : Dimensionnent des tranchées selon la norme NF DTU 64.1

Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol à dominance sableuse Sol très perméable
Appréciation de la perméabilité Perméabilité médiocre Moyennement perméable Perméable Très perméable

Intervalle du coefficient de
<8.10-6m/s 8.10-6 – 1,3 10-5 m/s 1,3 10-5 – 5 10-5 m/s 5. 10-5 – 10-4 m/s
perméabilité

Jusqu’à 5 pièces principales (PP)


Etude du sol préconisée Tranchée de 50 ml Tranchée de 45 ml NA
ou 5EH

10 ml de tranchée/ PP 9 ml de tranchée/ PP
Au-delà de 5 PP Etude du sol préconisée NA
supplémentaire supplémentaire

Pour convertir les ml de tranchées en superficie d’infiltration, nous nous référons au plan de principe préconisé par la norme .

70
Figure 28 : Schéma de principe de la disposition des tranchées d’infiltration

• Selon ce schéma une tranchée est équivalente en largeur à 0,5 m (comportant le drain ou tuyau d’épandage), soit 0,5 m2/ml
de tranchée.

• Par ailleurs, selon la norme française 1EH correspond 60g/DBO5/j.

En appliquant donc ces bases de dimensionnement, la norme française préconise les surfaces d’infiltrations suivantes

Tableau 42 : Les surfaces d’infiltration selon la norme NF DTU 64.1

Sol à dominance
Sol Sol limoneux Sol sablo limoneux Sol très perméable
sableuse
Appréciation de la perméabilité Perméabilité médiocre Moyennement perméable Perméable Très perméable
5. 10-5 – 10-4
Intervalle du coefficient de 8.10-6 – 1,3 10-5 1,3 10-5 – 5 10-5
<8.10-6 m/s m/s
perméabilité m/s m/s

Surface par EH
Etude du sol préconisée 5 m² / EH 4,5 m²/EH NA
(Avec 1EH=60 g/DBO5/J)
En convertissant à l’EH adapté au contexte rural marocain (25g/DBO5/j)
Les surfaces d’infiltration seraient de
Surface par EH
Etude du sol préconisée 2 m2/EH 1,87 m²/EH NA
(Avec 1EH =25g/DBO5/j)
5EH Etude du sol préconisée 10 m2 9,35 m2 NA
10 EH Etude du sol préconisée 20 m² 18,7 m² NA
20 EH Etude du sol préconisée 40 m² 37,4 m² NA
30 EH Etude du sol préconisée 60 m² 56,1 m² NA
50 EH Etude du sol préconisée 100 m² 93,5 m² NA

71
En comparant les quatre méthodes précitées, l’approche analytique semble surdimensionner les surfaces d’infiltration compte tenu
des approximations apportées notamment pour le gradient hydraulique et les valeurs du coefficient de perméabilité.

Celui-ci et au fonctionnement des tranchées devrait varier d’un secteur à un autre dans le système de traitement. Par ailleurs, la
dénomination sol très perméable ou à perméabilité médiocre dépend de chaque auteur et la base de calcul n’est pas la même.

Il demeure en revanche, dans l’ensemble que la méthode du ratio par charge DBO5 et celle évaluée par l’hydrodynamique sont
comparables.

Figure 29 : Evolution de la surface d’infiltration par EH par différentes méthodes d’appréciation

En guise de sécurisation du fonctionnement du système, tout en optimisant la surface d’infiltration, une valeur moyenne entre les
deux méthodes précitées est retenue par le guide. Les sables moyens et roches fracturées sont comparés aux sols sableux selon le
calcul par charge DBO5. Quant aux sables grossiers et graviers sableux les calculs analytiques sont maintenus. Ainsi, les surfaces
d’infiltration considérées dans les calculs qui suivent sont :

Tableau 43 : Les surfaces d’infiltration retenues par le projet pour différents faciès de sol par EH

Sables grossiers, Sables moyens fins, Sables argileux, roche


Graviers Argile, roche très compacte
graviers sableux roche fracturée saine peu fracturée
Condition de Extrêmement
Bonne perméabilité Peu perméable Médiocre Imperméable
perméabilité perméable
5 EH NA 5,46 10,23 47,795 NA
10 EH NA 10,92 20,96 96,095 NA
20 EH NA 21,84 42,17 192,19 NA
30 EH NA 32,76 63,255 291,285 NA
50 EH NA 54,59 105,37 105,37 NA

72
A noter en outre, que ces surfaces sont comparables aux deux types de sols considérés par la norme Française (sols moyennement
perméables et peu perméables). Les sols moyennement perméables correspondent dans notre cas aux sols à bonne perméabilité,
et les sols peu perméables sont ceux considérés peu perméables dans notre cas.

3.2.2.2 Calcul de dimensionnement (ou nombre de tranchées)

Nous avons vu précédemment que les méthodes de dimensionnement visent à estimer la surface d’infiltration

Une fois la surface d’infiltration arrêtée, le principe du calcul qui suit définit le nombre de tranchées (ou de modules à mettre en
place) pour réussir ce système de traitement.

En s’appuyant sur la géométrie de base de tranchées d’infiltration, la surface d’infiltration est égale à :

S = n × ( 2 × h 1 × l1 + 2 × L × h1 + L ×l1)

• n étant le nombre de tranchées

• L : longueur des tranchées (doit être inférieure à 30 m, pour des raisons optimales, nous retenons une longueur de 20
mètres)

• l1 : largeur d’une tranchée (variable entre 0,75 et 1 mètres, nous considérons une largeur de tranchée de 0,75 mètres pour
des raisons économiques)

• l2 : Espacement entre tranchées (entre 1,5 m et 2 mètres, nous retenons pour des raisons optimales un espacement de 1,5
mètres)

• h1 : hauteur de la tranchée

En fixant ces paramètres selon le dimensionnement souhaité, nous pouvons calculer le nombre de tranchées à mettre en place
qui est égale à :

3.2.2.3 Tableau de dimensionnement

A titre d’exemple, ci-joint un tableau du nombre des tranchées pour la géométrie typique suivante :

• L : longueur des tranchées = 15 m

• Espacement entre tranchées = 1,5 m

• Largeur de tranchée = 0 ,75

73
Tableau 44 : Nombre de tranchées pour différentes conditions de terrain

(voir hypothèses géométriques ci-dessus)

Sables grossiers, Sables moyens fins, Sables argileux, roche saine peu
Graviers Argile, roche très compacte
graviers sableux roche fracturée fracturée
Condition de Extrêmement
Bonne perméabilité Peu perméable Médiocre Imperméable
perméabilité perméable
5 EH NA 1 1 3 NA
10 EH NA 1 2 5 NA
20 EH NA 2 3 10 NA
30 EH NA 2 4 15 NA
50 EH NA 3 6 24 NA

3.3 Le filtre planté horizontal

3.3.1 Principe de fonctionnement

L’épuration, grâce aux filtres plantés de roseaux, se réalise


selon le principe de l’épuration biologique aussi bien
aérobie qu’anaérobie, en milieux granulaires fins à grossiers.
Le traitement par filtres plantes de roseaux est aussi appelé Figure 30 : Schéma de principe d’un filtre planté horizontal
traitement par macrophytes, marais artificiels.
Le filtre planté se considère comme un traitement secondaire 3.3.2 Performances épuratoires
et permet comme les autres techniques d’épuration de réduire
les concentrations en matière organiques (DCO, et DBO5) Les performances épuratrices du filtre planté horizontal à
et les matières en suspension (MES). Ces dernières sont gravier sont élevées en termes de DCO, DBO5 et MES. Aussi,
retenues dans le filtre et partiellement dégradées permettant il fixe et réduit l’azote, les sulfates (SO4), la concentration en
leur réduction et une qualité d’eau à l’aval particulièrement métaux lourds et efficaces pour l’abattement des pathogènes.
intéressante à réutiliser et valoriser en irrigation ou en arrosage.
Les coliformes fécaux ne sont en effet plus détectables (99%
Le rôle des roseaux est principalement mécanique ; les tiges de d’abattement) et l’abattement en entérocoques dépasse même
roseaux et les rhizomes (tiges souterraines) perforent la couche 99,99%. Pour les œufs d’helminthes, les performances des
de boues superficielles. Ils créent alors des cheminements filtres plantés sont excellentes qui subissent un abattement
se prolongeant jusqu’au système racinaire et vers la couche situé en 99 et 100%.
drainante, cela permet l’oxygénation et évite le colmatage. Les
roseaux permettent la couverture foliaire qui préserve la surface En chiffres, le tableau ci-dessous présente l’abattement moyen
des filtres d’une éventuelle dessiccation estivale. Cela assure de en polluants constaté sur l’analyse et le suivi de plusieurs
l’ombre aux bactéries, leur permettant un bon développement. dizaines d’installations de filtres plantés en Allemagne :
Deux types conceptuels et géométriques de filtre plantés Tableau 45 : Abattement des différents paramètres par filtre planté en Allemagne
existent : filtres plantés à écoulement vertical et filtres plantés (Schmager C., 2001)
à écoulement horizontal. Il s’agit dans le cadre de ce guide Abattement moyen Abattement maximal
de traiter les filtres plantés à écoulement horizontal qui se Paramètres
mesuré (%) mesuré (%)
particularisent par une faible épaisseur du massif granulaire MES 84,3 -
(maximum 60 cm dont 50 cm en saturé) , favorisant ainsi un
DCO 79 98
écoulement horizontal des eaux à traiter, collectées en aval du
DBO 88 99
filtre par un drain.
N tot 52 97
Le filtre est doté souvent d’une très faible pente (0,4%) suffisante
P tot 68 99
pour assurer un écoulement gravitaire et contrecarrer les pertes
de charges hydrauliques liées au frottement intergranulaire du
massif du gravier.

74
3.3.3 Conception et Dimensionnement des filtres plantés • V=volume des vides (volume des pores du massif)
à écoulement horizontal
Pour estimer le volume des vides, on est tenu d’associer à ces
Comme précisé auparavant, la profondeur du filtre planté formules la notion de la porosité (n) du terrain qui est égale à :
horizontal est maitrisée (une épaisseur du gravier de 60 cm
avec 50 cm en saturé), ainsi que sa pente (0,4%). La superficie n (porosité du massif gravier)=
du filtre demeure donc l’inconnu du dimensionnement. Pour D’où
l’évaluer plusieurs méthodes et approches existent et sont
décrites ci-dessous. t (temps de séjour)= équation 2

3.3.3.1 Méthode basée sur les formules analytiques Le volume du filtre planté est par ailleurs égal à :
du rabattement de la charge organique (DBO5) et de la
température (adoptée entre autres par FAO ) Volume du filtre planté=A×H
3.3.3.1.1 Principe de calcul Où
Cette méthode s’appuie sur le principe qu’un filtre planté doit
• A : Surface du filtre
• Condition 1 : Rabattre la pollution organique
• H : la hauteur du filtre
• Condition 2 : Assurer un écoulement uniforme et maitrisé
des débits des eaux (sans que l’eau ne dépasse le niveau
supérieur du massif filtrant). En reprenant l’équation (1) et en remplaçant le temps de séjour
par l’équation (2), nous retrouvons que la surface du filtre est
La formulation analytique de ces deux (02) conditions s’est
équivalente à :
appuyée sur un suivi empirique de plusieurs sites pilotes aux
Etats Unis , qui a permis de dimensionner le rabattement de la
charge organique selon la formule suivante :
Avec
• Ce : Concentration de l’effluent (sortie) exprimée en
• Ce : Concentration de l’effluent (sortie) exprimée en mg/l de DBO5.
mg/l de DBO5. • Co : Concentration de l’affluent (entrée) exprimée
• Co : Concentration de l’affluent (entrée) exprimée en en mg/l de DBO5 (qui dépend entre autres des
mg/l de DBO5. performances épuratoires du système primaire en
amont du filtre planté horizontal)
• t : temps de séjour hydraulique.
• n : porosité du massif gravier
KT : Constante de cinétique dépendant de la température (T). • H : Hauteur du filtre
• KT : Constante de cinétique dépendant de la
température (T).
• T : température de l’eau à épurer.
• KT= K20 x 1,06 (T – 20) avec K20 = 1,1
L’équation précédente peut s’écrire également comme suit
Selon cette méthode, plusieurs données sont à prendre en
t (temps de séjour)= équation 1 considération, dont certaines sont approximatives, notamment
les concentrations de l’effluent (entrée et sortie), la dotation par
Le temps de séjour est approché par la formule suivante, EH, la porosité du massif graviers. Par ailleurs, il est à noter que
prenant en considération les caractéristiques géométriques du la température affecte considérablement le dimensionnement
filtre (son volume), les caractéristiques hydrodynamiques du (KT)
massif filtrant (porosité) et le débit (qui représente le volume/
le temps). 3.3.3.1.2 Evaluation de la surface du filtre planté pour
différentes conditions thermiques
t (temps de séjour)=
La concentration de la charge polluante (DBO5) à l’entrée du
Où Q= débit et système du filtre planté horizontal est évaluée sur la base des
critères de base adoptés par le guide à savoir

75
• Dotation : 50 l/EH/j La porosité du massif du gravier dépend de l’uniformité de sa
granulométrie et varie généralement entre 25 et 40%. Nous
• Charge polluante : 25g/EH/j retenons dans cet exercice une porosité moyenne de 30%.
Selon ces données, la concentration initiale avant traitement La hauteur du filtre planté (en zone saturée) est fixée à H=50
primaire se situe autour de : 500 mg/l. cm
En considérant des performances épuratoires de l’ordre de 50% La constante KT dépend de la température selon la formule
la concentration initiale qui arrive au filtre planté horizontal précitée dans le rapport.
serait de l’ordre de 250mg/l (C0).
Ainsi pour différentes plages de température considérées
A la sortie du filtre planté horizontal, la concentration ciblée représentatives du contexte marocain, le calcul de la surface
est de : Ce=30mg/l. du filtre planté se présente comme suit :
• Le débit est de (50 X Nombre EH/1000) pour être
exprimé en m3/j

Tableau 46 : Surface du filtre planté par EH selon les formules analytiques de l’abattement de la charge polluante

Température 5EH 10 EH 20EH 30 EH 50 EH


10,30 m² 20,61 m² 41,21 m² 61,82 m² 103,03 m²

2,06 m²/EH 2,06 m²/EH 2,06 m²/EH 2,06 m²/EH 2,06 m²/EH
7,70 m² 15,40 m² 30,80 m² 46,19 m² 76,99 m²

1,54 m²/EH 1,54 m²/EH 1,54 m²/EH 1,54 m²/EH 1,54 m²/EH
5,75 m² 11,51 m² 23,01 m² 34,52 m² 57,53 m²
10°
1,15 m²/EH 1,15 m²/EH 1,15 m²/EH 1,15 m²/EH 1,15 m²/EH

4,30 m² 8,60 m² 17,20 m² 25,79 m² 42,99 m²


15°
0,86 m²/EH 0,86 m²/EH 0,86 m²/EH 0,86 m²/EH 0,86 m²/EH

3,21 m² 6,43 m² 12,85 m² 19,82 m² 32,13 m²


20°
0,64 m²/EH 0,64 m²/EH 0,64 m²/EH 0,64 m²/EH 0,64 m²/EH

3.3.3.2 Dimensionnement calculé sur la charge surfacique en DBO5

Ce mode de dimensionnement se base essentiellement sur la En considérant une charge polluante initiale de 25g/EH/j,
formulation d’un ratio d’abattement de la charge polluante par atténuée de 50% par le traitement primaire, soit 12,5g/EH/j en
m² de surface du filtre planté horizontal et ne prend pas en entrée du filtre, la surface de ce dernier serait entre : 1,56 m²/
considération l’effet de la température. EH et 2,08m²/EH. Ces ratios demeurent hypothétiquement
adaptés au climat chaud. Pour un climat froid de montagne,
Ainsi plusieurs ratios existent dans la bibliographie dont les la GIZ recommande de réserver une assiette foncière plus
plus utilisés sont résumés ci-dessous importante de l’ordre de 5m²/EH.
3.3.3.2.1 Ratio GIZ (programme AGIRE)
Ainsi en adoptant les ratios suivants : 5m²/EH pour les
L’étude de dimensionnement du filtre planté horizontal réalisé températures de (0°C, 5°C et 10°C) et 2,5 m²/EH pour des
par la GIZ, donne lieu à calculer sa surface sur une base d’un températures plus clémentes (15°C et 20°C), la surface du
abattement surfacique entre 6g/DBO5/m² et 8g/DBO5/m². filtre planté horizontale serait de :

76
Tableau 47 : Superficie du filtre planté en fonction de la température par EH – ratio GIZ (programme AGIRE

Température 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
25 m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²

5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
25m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²

5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
25 m² 50 m² 100 m² 150 m² 250 m²
10°
5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH 5m²/EH
12,5 m² 25 m² 50 m² 75m² 125 m²
15°
2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH
12,5 m² 25 m² 50 m² 75m² 125 m²
20°
2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH 2,5 m²/EH

3.3.3.2.2 Ratio Agence de l’eau Rhône Méditerranée piézométrique de l’entrée à la sortie du filtre et L=
Corse longueur du filtre, nous la considérons égale à la pente
Des travaux de recherche ont été menés par l’Agence de l’Eau du filtre recommandée de 0,4%
Rhône Méditerrané Corse résumés dans un ouvrage de qualité • A : la surface latérale du filtre (A= Y x l : ou Y est la
intéressante sur les filtres plantés. Le document reconnait les hauteur du filtre saturée et l sa largeur)
incertitudes qui existent à déterminer des valeurs géométriques
fiables quant à la conception des filtres plantés et qui • k : le coefficient de perméabilité du massif gravier
dépendent des caractéristiques physiques et « écologiques » des (dans des conditions de saturation), une valeur de 5.10-
marais. Une approche empirique est proposée en considérant 3m/s, semble représentative de ce type de matériau (il
une surface spécifique de 2 à 3 m²/EH. Cette approche ne est souhaitable de réaliser un essai de perméabilité au
prend pas en considération l’effet thermique et donc demeure laboratoire si c’est possible)
approximative.

Tableau 48 : Superficie par EH du filtre planté (pour différentes conditions • Y étant la hauteur du filtre équivalente à 0,5 mètres.
thermiques) selon l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse
En calculant la largeur l et en affectant pour la longueur L un
Température 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH ratio de 3l , nous disposerons de la surface du filtre planté. Le
Différentes dimensionnement du filtre planté horizontal, est estimé à :
15 m² 30 m² 60 m² 90 m² 150 m²
conditions de
3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH 3m²/EH
température Tableau 49 : Surface du filtre planté selon la méthode hydrodynamique (pour
différentes conditions thermiques)
3.3.3.3 Dimensionnem ent par calcul
hydrodynamique EH 5 10 20 30 50
S m² 0,25 1 4,02 9,04 25,12
Le dimensionnement du filtre planté horizontal peut être aussi
Ratio m² /EH 0,05 0,1 0,2 0,3 0,5
approché par formules de l’hydrodynamique en s’appuyant sur
la loi de darcy qui régit les écoulements de l’eau dans le massif
du gravier. Cette approche abordée par plusieurs auteurs
s’intéresse à la capacité exigée du filtre planté pour assurer un
écoulement laminaire du débit des eaux prétraitées. Ainsi en se
référant à la loi de Darcy, le débit véhiculé par le filtre planté
horizontal s’écrit comme suit

Q=k×i×A

ou

• Q : le débit journalier, estimé par la dotation et le


nombre EH
• i : le gradient hydraulique , Le gradient hydraulique
étant i=dh/L ou dh représente la diminution de la charge

77
Conclusion Tableau 51 : Géométrie du filtre planté retenue pour différentes conditions
thermiques par EH
En somme, il s’avère que le dimensionnement d’un
filtre planté horizontal induit à plusieurs approximations Tempéra-
0° 5° 10° 15° 20°
ture
et nécessite une connaissance détaillée de certains
paramètres dont la caractérisation de la pollution, la S=21 m²
S=19,5
S=18m² S=15 m² S=15 m²
dotation réelle, la température ou la porosité du massif m²
de gravier. La méthode hydrodynamique semble sous- 5EH l=3,0 m
l=3,0 m
l=3,0 m l=2,5 m l=2,5 m
estimer largement les surfaces et par conséquent sera L=7,0 m L=6,0 m L=6,0 m L=6,0 m
L=6,5 m
écartée. S=36 m² S=34 m² S=30 m² S=28 m² S=28 m²
Les surfaces retenues seront une moyenne entre la 10 EH
l=4,0 m l=4,0 m l=3,75 m l=3,5 m l=3,5 m
méthode analytique de l’abattement de la charge organique L=9,0 m L=8,5 m L=8,25 m L=8,0 m L=8,0 m
(adoptée par la FAO) et le dimensionnement calculé sur la S=58,5
charge surfacique de DBO5 (adoptée par la GIZ) pour les S=77 m² S=70 m² S=63 m² S=58,5


températures basses (0°, 5° et 10°), et les valeurs adoptées 20 EH
l=5,5 m l=5,0 m l=4,5m l=4,5m
par la GIZ pour les températures clémentes (15° et 20°). l=4,5m
L=14,0 m L=14,0 m L=13,5 m L=13,0 m
L=13,0 m
Sur cette base les valeurs retenues de la surface se présentent S=110,5 S=107,25
S=102 m² S=88 m² S=88 m²
comme suit pour différentes conditions thermiques m² m²
30 EH l=6,0 m l=5,5 m l=5,5 m
l=6,5 m l=6,5 m
L=17,0 m L=16,0 m L=16,0 m
L=17,0 m L=16,5 m
S=184,0 S=180,00 S=168,75 S=157, 5 S=157, 5
Tableau 50 : Superficie retenue par le projet du filtre planté pour différents EH et
m² m² m² m² m²
conditions de température 50 EH
l=8,0 m l=8,00 m l=7,5 m l=7,5 m l=7,5 m
Ratio L=23,0 m L=22,5 m L=22,5 m L=21,0 m L=21,0 m
Température 5EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
m²/EH

0 3,53 17,65 35,3 70,6 105,9 176,5 3.3.3.5 Les plantations

5 3,27 16,35 32,7 65,4 98,1 163,5 Théoriquement, plusieurs espèces de plantes peuvent être
10 3,07 15,35 30,7 61,4 92,1 153,5 utilisées (Scirpus spp, Typha …), mais les roseaux (de type
15 2,5 12,5 25 50 75 125 Phragmites australis), par leur résistance aux conditions
rencontrées (longue période submergée du filtre, périodes
20 2,5 12,5 25 50 75 125
sèches, fort taux de matières organiques), et la rapide croissance
3.3.3.4 Géométrie des bassins du chevelu de racines et rhizomes, sont les plus souvent utilisés
dans les climats tempérés. La densité de plantation est d’environ
De forme rectangulaire, les recommandations du ratio longueur/
4 plants/m².
largeur du filtre planté horizontal sont comprises entre 2/1 et
3/1. Un ratio exact de 3/1 est à éviter afin d’éviter le dépôt des
3.4 La culture biomasse
boues et l’accumulation des sédiments près des tuyaux d’entrée.
Nous retenons ainsi dans le cadre de ce guide un ratio oscillant
autour de 2,5/1 comme ratio. 3.4.1 Description du procédé de plantation de biomasse

En combinant entre les superficies retenues (qui seront 3.4.1.1 Définition et Description du procédé
légèrement ajustées et revues légèrement à la hausse) ci haut et
En général, la plantation de biomasse, désigne la pratique
ce ratio L/l, la géométrie du filtre planté horizontal à différentes
qui consiste à combiner le traitement des eaux usées avec
températures et nombre EH est récapitulée ci-après :
une plantation de biomasse appelé « à courte rotation », car
collectée régulièrement.

L’appellation « plantation de biomasse » ou « plantation de


biomasse à courte rotation » désigne une culture intensive,
destinée à un usage autre que l’alimentation humaine ou
animale.

La plus répandue de ces cultures est la production d’arbres ou


d’arbustes à croissance rapide pour la production de bois destiné

78
au chauffage ou aux centrales thermiques. saine des eaux usées et des boues résiduaires et d’une
production efficiente et rentable de biomasse.
La biomasse produite peut être utilisée à d’autres fins comme la
construction en roseaux, cannes, bambous ou la fabrication de ■ L’application de l’approche de l’OMS de 2006 à la
pâte à papier avec l’épicéa ou l’eucalyptus. plantation de biomasse montre que la barrière traitement
n’a pas beaucoup d’importance car les plantes ne sont
Il peut exister, par ailleurs, des productions à haute valeur consommées ni par l’homme ni par les animaux. Elles
ajoutée comme la production de racines de vétivers, une plante sont, de plus, transformées avant utilisation (production
tropicale, utilisée pour l’extraction d’essences, à des fins de de bois, de papier etc.).
parfumerie .
• Contraintes :

■ La technologie plantation de biomasse peut être


appliquée si le terrain agricole est disponible à proximité
de la zone de production et de collecte des eaux usées.
Figure 31 : Schéma principe du procédé de plantation de biomasse
L’éloignement du site ou en général l’indisponibilité
de terrain constitue une contrainte technique et
économique pour la filière.

■ Risque d’une contamination des eaux souterraines et du


sol en absence d’une gestion adaptée à l’eau usée et aux
conditions spécifiques du site (sol et climat notamment).

3.4.1.2 Principes de base

• Pour assurer la durabilité du procédé plantation de


biomasse, les eaux usées doivent subir un traitement
primaire. Dans certains cas où la nature du sol et la
profondeur de la nappe le permettent, l’eau usée brute peut
être utilisée directement si la réglementation le permet.
• Dans le cas particulier d’un recours à l’irrigation localisée,
un traitement secondaire pourrait s’avérer nécessaire pour
éviter le bouchage ou le colmatage des distributeurs par les
matières en suspension et par le développement du biofilm.
Figure 32 : Schéma de principe montrant une des manières de Dans ce cas, la technologie plantation de biomasse devient
combiner le traitement des eaux usées et la plantation de biomasse plus une technologie de valorisation et de traitement
(source : BIOPROS, 2008). tertiaire à appliquer dans des sites sensibles.
• La zone d’application des eaux usées et des boues doit,
• Avantages cependant, être protégée à l’aide d’une clôture pour
interdire l’accès au public afin d’ajouter une barrière
■ L’intérêt d’une plantation de biomasse est encore plus supplémentaire. En plus il sera préférable de recourir à
grand pour les pays en développement situés dans les un système d’irrigation localisée enterré afin d’éviter un
zones arides où la ressource en eau est rare et les moyens éventuel contact des eaux usées et la main d’ouvre de site
consacrés au traitement des eaux usées et des boues du traitement.
résiduaires sont insuffisants voire non disponibles.
3.4.1.3 Aspects environnementaux et sanitaires liés
■ Permet de substituer l’eau usée et les fertilisants qu’elle au procédé
contient à l’eau conventionnelle et aux engrais minéraux • Selon le type du sol et l’éloignement des eaux souterraines,
du commerce ce qui se traduit par un gain économique la plantation de biomasse pourrait s’accompagner d’un
non négligeable. risque de pollution qu’il s’agit de gérer. Ce risque concerne
■ L’application des eaux usées et des boues résiduaires à la contamination des eaux souterraines par les pathogènes,
une plantation de biomasse offre l’opportunité d’un les nitrates et les substances toxiques éventuelles des eaux
traitement des eaux usées à faible coût, d’une réutilisation usées industrielles.

79
• L’impact sanitaire négatif de cette pratique est réduit étant donné que le contact avec les germes se limite aux parcelles et ses
ouvriers (qui peuvent être protégés efficacement) et que géographiquement, le risque reste contenu dans la seule zone de la
plantation de biomasse.
• L’augmentation de la salinité du sol au niveau de la plantation de biomasse peut avoir lieu étant donnés les volumes d’eau
massifs appliqués. Cet aspect doit être pris en compte au moment du dimensionnement et de la conduite de la plantation de
biomasse notamment, l’application à intervalles réguliers de bâchées de lessivage des sels. Le choix d’espèces relativement
tolérantes à la salinité est également recommandé particulièrement dans les régions arides et semi-arides.
• Des normes de qualité sont requises pour la réutilisation des eaux usées. Elles font l’objet d’arrêtés gouvernementaux, qu’il
s’agit de respecter (Voir normes du rejet et de réutilisation des eaux usées traitées selon la réglementation marocaine).

3.4.2 Aspects règlementaires de la réutilisation des eaux usées traitées

3.4.2.1 Acteurs concernés par la réutilisation de eaux usées au Maroc

Les acteurs concernés au niveau national sont nombreux que ceux des pays étrangers, et ce malgré le regroupement du secteur de
l’eau au sein d’une seule entité, en l’occurrence, le département de l’eau.

Les institutions concernées par la REUE sont les mêmes que celles concernées par l’eau en général. La gestion des ressources
en eau relève essentiellement du Ministère de l’Equipement du Transport de la Logistique et de l’Eau et des agences de bassins
hydrauliques placées sous sa tutelle.

Cependant, cette gestion se fait en concertation avec de nombreux intervenants, notamment, les instances consultatives, les
départements ministériels, les établissements publics, les collectivités locales et les associations.

3.4.2.2 Textes législatifs et réglementaires portant sur la réutilisation des eaux usées

Parmi les dispositions de la loi sur l’eau 36-15 relatives à la réutilisation des eaux usées, l’intégration de la mobilisation des eaux
non conventionnelles (notamment les eaux usées) dans la planification de l’eau. La loi sur l’eau a intégré dans le Domaine Public
Hydraulique (DPH) toutes les eaux, qu’elles soient superficielles ou souterraines (article 2). Par conséquent leur utilisation est
soumise à autorisation ou à concession délivrées par l’ABH (articles 38 et 41).

3.4.2.2.1 Les conditions d’utilisation des eaux usées

La loi sur l’eau soumet toute utilisation des eaux usées à autorisation délivrée par l’ABH dans des conditions fixées par voie
réglementaire (article 57, 1er alinéa). Ces conditions ont été fixées par le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation
des eaux usées. Le champ d’application de ce décret est constitué par toutes les eaux usées, quelle qu’en soit l’origine, domestique
ou industrielle. Le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation des eaux usées précise que seules les eaux usées
reconnues épurées peuvent être utilisées (article 2).

3.4.2.2.2 Autorisation et concours financier d’utilisation des eaux usées

La demande d’autorisation d’utilisation des EU est adressée au directeur de l’ABH. Elle doit comporter toutes les indications
nécessaires se rapportant à l’utilisateur des EU, ce dossier de demande d’autorisation ainsi constitué est soumis à l’avis d’une
commission. Les eaux usées épurées dont la réutilisation est ainsi autorisée doivent satisfaire aux normes de qualité fixées par
l’arrêté conjoint n° 1276-01 du 17 octobre 2002 portant fixation des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation.

En matière de concours financier d’utilisation des eaux usées, les utilisateurs d’EUE peuvent bénéficier d’un concours financier
de l’État en vertu de l’article 57 (2ème alinéa) de la loi sur l’eau. Mais le décret n° 2-97-875 du 4 février 1998 relatif à l’utilisation
des eaux usées l’a mis à la charge de l’agence du bassin hydraulique.

3.4.2.3 Normes spécifiques à la réutilisation selon l’usage

Cette partie précisera en particulier le niveau de qualité de l’eau et précisera les traitements complémentaires nécessaires à la
qualité issue du traitement antérieur pour respecter les normes selon les usages envisagés. Dans le cas de la réutilisation pour
l’irrigation des plantations biomasse les risques sanitaires sont à exclure puisque la biomasse irriguée ne sera ni consommée ni
utilisée par l’être humain, sauf les ouvriers travaillant dans les champs irrigués doivent être prédisposés efficacement contre ces
risques.
80
3.4.2.3.1 Directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

L’OMS a défini quatre mesures pour réduire le risque de la réutilisation des eaux usées sur la santé publique, dont : le traitement
de l’eau, la limitation des cultures, le contrôle de l’utilisation des eaux usées et le contrôle de l’exposition avec amélioration (OMS,
1989).

Par conséquent, l’OMS a élaboré une directive qui prend en considération ces quatre mesures en vue d’une réutilisation adéquate
des eaux usées en agriculture irriguée. Elle a été nommée : la directive concernant la qualité microbiologique des eaux usées
utilisées en agriculture.

Plus le groupe exposé est à risque, plus les normes de qualité d’eau traitée sont restrictives. Or, on distingue trois catégories
d’irrigation (Voir le Tableau ci-après) :

• La catégorie « A » dont le groupe exposé est composé de consommateurs publics et d’ouvriers agricoles. (Cette catégorie est
à exclure pour le cas des plantations de biomasse)

• La catégorie « B », le groupe exposé est composé principalement d’ouvriers agricoles, travaillant dans l’irrigation de cultures
céréalières, fourragères, de pâturages et de plantations d’arbres.

• La catégorie « C », comprend la même irrigation que celle identifiée dans la catégorie B, mais sans que les ouvriers y soient
exposés.

Nombre d’oeufs de
Nombre de conformes dans
Catégorie Condition de réutilisation Groupe expose nématodes dans un litre
100 ml d’eau
d’eau
Imgation de cultures destinées à être
Ouvriers agricoles,
A consommées crues, terrains de sport, <1 < 1000
consommateurs publics
jardins publics
Irrigation de cultures céréalières,
Aucune norme n’est
B fourragères, industrielles, de Ouvriers agricole <1
recommandée
pâturages et des plantations
Irrigation de cultures de la catégorie
C B, sans exposition des ouvriers Néant Sans objet Sans objet
agricoles
Tableau 52 : Directives concernant la qualité microbiologique des eaux usées utilisées en agriculture

3.4.2.3.2 Contexte réglementaire marocain

Dans le but de protéger la santé des ouvriers agricoles qui travaillent avec ces eaux et les consommateurs des produits irrigués par
ces eaux usées, le Ministère en collaboration avec une coopération internationale pour le développement durable, a établi des
normes de qualité des eaux usées destinées à l’irrigation.

Ces normes ont été créées sur la base de la législation qui vise la protection et la gestion intégrée des ressources en eau. On
retrouve la nouvelle loi de l’eau, qui a donné naissance aux agences de bassin dont l’objectif est de gérer et d’assurer une utilisation
rationnelle des ressources en eau par chaque bassin versant.

Deuxièmement, le Décret nº 2-97-787, relatif aux normes de qualité des eaux et à l’inventaire du degré de pollution des eaux, qui
définit les normes de qualité des eaux selon leur destination, conformément à l’article 51 de la Loi sur l’eau.

Troisièmement, le Décret nº 2-97-875, relatif à l’utilisation des eaux usées, fixe les conditions qu’il faut remplir en vue d’acquérir une
autorisation de l’utilisation des eaux usées. Parmi ces conditions, on trouve : la déposition d’une demande d’autorisation auprès du
directeur de l’agence du bassin hydraulique, la réalisation d’une étude technique de la qualité des eaux usées épurées, l’élaboration
d’un plan du système d’épuration et une étude d’impact du projet sur les eaux du bassin. Finalement, l’Arrêté conjoint nº 1276-
01 portant sur la fixation des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation. En plus du respect de la réglementation décrite
ci-dessus, il faut respecter la directive élaborée par l’OMS sur la qualité microbiologique des eaux usées utilisées en agriculture, à
l’exception qu’aucune présence d’œufs de nématodes n’est permise, même dans la catégorie A.

81
Le Comité Normes et Standards (CNS) relevant du Conseil National de l’Environnement, et composé des représentants de
tous les départements ministériels concernés a élaboré des normes de qualité des milieux récepteurs et les limites générales et
sectorielles de rejets (normes de rejets). Parmi les différentes normes proposées, figure un projet de normes de qualité des eaux
destinées à l’irrigation qui fixe les paramètres bactériologiques, parasitologiques et physico-chimiques (Voir le tableau ci-après).

Tableau 53 : Normes biologiques et physico-chimiques pour la réutilisation dans l’irrigation

Paramètres Valeurs limites


Bactériologiques
1 Conformes fécaux 1000/100 mli
2 Salmonelle Absence dans 5 L
3 Vibrio Cholérique Absence dans 450 ml
Parasitoloqiques
4 Parasites pathogens Absence dans 450 ml
5 Œufs, kystes de parasites Absence
6 Larves d’Ankylostomidés Absence
7 Flurococercaires de Schistomosa hoematobium Absence
Toxiques
8 Mercure Hgmg/I 0,001
9 Cadmium Cdmg/I 0,01
10 Arsenic Asmg/I 0,1
11 Chrome Crmg/I 1
12 Plomb Pbmg/I 5
13 Cuivre Cumg/I 2
14 Zinc Zn mq/l 2
15 Sélénium Semq/I 0,02
16 Fluor Fmq/I 1
17 Cyanures Cnmg/I 1
18 Phénols 3
19 Aluminium Al mq/l 5
20 Berylium Bemq/I 0,1
21 Cobalt Comg/I 0,5
22 Fer Femg/I 5
23 Lithium Li mq/l 2,5
24 Manganèse Mnmg/I 0,2
25 Molybdène Momg/1 0,01
26 Nickel Nimg/I 2
27 Vanadium V mg/l 0,1
Paramètres physico-chimique Salinité
Salinité totale (SDT) en mg/lB 7680
28
Conductivité électrique (CE) en mS /cm à 25*C 8 12
Infiltration

82
Le SAR B =0-3 et CE= <0,2
Le SAR iii =3-6 et CE= <0,3

29 Le SAR iii =6-12 et CE = <0,5


Le SAR iii =12- 20 etCE= <1.3
Le SAR iii =20-40 et CE= <3
Sodium Na en mg/l
Ions toxiques (affectant les cultures sensibles)
Sodium Na en mg/l
30 Irriqation en surface (SAR iii) 69
Irrigation en aspersion 9
Chlorures (Cl) mg/l
31 Irrigation en surface 350
Irrigation en aspersion 15
32 Bore en mg/l 3
Effets divers (affectant les cultures sensibles)
33 Températures (aC) 35
34 PH 6,5-8.4
Matières en suspension
35 Irrigation gravitaire 200
Irrigation par aspersion localisée 100
36 Azote nitrique (N-NO3-) en mg/l 30
37 Bicarbonate HCO3- (irrigation par aspersion) en mg/l 518
38 Sulfate (SO42-) en mg/l 250

• 1000 CF/100ml pour des cultures consommées crues. Les doses d’irrigation doivent être respectées pour éviter les
apports excessifs de nutriments.
• A partir d’une conductivité électrique de 3mS/cm, une
eau nécessite des restrictions sévères pour l’irrigation, mais 3.4.3.2 Choix du système d’irrigation
des rendements de 50% du rendement potentiel peuvent être
3.4.3.2.1 Contraintes du système d’irrigation
réalisés avec des eaux de 8,7 mS/cm (cas de l’orge).
Le choix du système d’irrigation approprié dépend de la qualité
• SAR = Sodium Absorption Ratio (coefficient d’absorption de l’eau usée, de la culture, des coutumes, de l’expérience,
du sodium). de la compétence, de la capacité de la main d’œuvre à gérer
les différentes méthodes et éviter les risques potentiels sur
3.4.3 Conception et dimensionnement
l’environnement et sur la santé publique.
3.4.3.1 Les clauses techniques et choix des variantes Si une eau usée traitée répond à la directive de l’OMS, toutes
Les substrats applicables à une plantation de biomasse sont : les méthodes d’irrigation sont appropriées du point de vue du
contrôle de la transmission de maladies, à condition que les
• L’eau usée domestique contenant des concentrations de critères agricoles soient également satisfaits. Si l’eau usée ne
nutriments proches de celles pouvant satisfaire les besoins des répond pas aux critères de santé alors certaines restrictions
plantes utilisées. seront appliquées. Ainsi l’Irrigation localisée serait la technique
la mieux adaptée à l’apport d’eaux usées épurées car elle
• L’urine et fèces déshydratées collectés sous forme des eaux engendre le moins de risques sanitaire mais requière une
vannes. filtration efficace et exige un entretien constant à cause de leur
sensibilité au colmatage
Il est indispensable de prendre en considération les besoins
en eau de la plante cultivée afin de concevoir un système
d’irrigation adéquat. Alors un besoin de pointe de la culture en
mm/j sera indispensable pour déterminer les débits d’arrosage,
83
3.4.3.2.2 Techniques d’irrigation en termes d’impact • Sur le plan sanitaire : risque d’apparition de maladie
sur l’environnement et les enjeux sanitaires d’origine hydrique (typhoïde, paludisme et cholera), à cause
Étant une pratique particulière, l’irrigation avec les eaux usées du contact direct des ouvriers et de la partie comestible des
traitées exige, en plus des paramètres communs d’une irrigation végétaux avec l’eau d’irrigation.
avec des eaux de nappe, la maîtrise d’autres paramètres liés à • Sur le plan technique : le gravitaire et l’aspersion ne sont
la qualité physico-chimique et microbiologique des effluents pas adaptables aux conditions topographiques et de mise
(micro-organismes pathogènes, éléments toxiques, salinité, en valeur de la zone,
matières en suspension, etc.). Ainsi, le choix de la méthode
d’irrigation adéquate et adaptée, permet de réduire les effets • Sur le plan économique : accroissement du coût du
indésirables de l’utilisation des eaux usées épurées pour traitement des eaux épurées et des frais supplémentaires
l’irrigation. d’énergie (Pour l’aspersion : la pression de fonctionnement
des asperseurs est de 3 bars au lieu de 1 bar pour les
Les techniques d’irrigation représentent à des degrés divers un goutteurs. Pour le gravitaire : nécessité de relevage de l’eau
risque de propagation des agents pathogènes et des polluants vers pour dominer toutes les terres irrigables).
les ressources en eaux (nappe ou eaux de surface). Ce risque est
directement lié aux quantités d’eau nécessaires aux irrigations Tableau 54 : Système d’irrigation et risque d’impact
qui sont-elles mêmes dépendantes des systèmes d’irrigation. En
Impact sur les eaux souterraines
ce qui concerne la pollution de la nappe, on peut globalement Impact possible sur les eaux de surface lié aux évacuations
hiérarchiser les systèmes d’irrigation selon le degré de risque de des excédents.
contamination comme suit : Gravitaire Efficience du système :
Bassin : 60-80%
Irrigation gravitaire >>> irrigation par aspersion > irrigation Raie : 50-70%
Planche : 40-70%
localisée ou micro-irrigation
Impact sur les eaux superficielles
Aspersion
La micro – irrigation est en particulier la méthode du goutte à Efficience du système : 90 %
goutte, présente toute une série d’avantages : Micro-
Efficience : 90-100%
irrigation
Impact possible sur les eaux superficielles mais d’une
• Efficience d’irrigation élevée par atténuation des pertes ou
ampleur inférieure
d’eau par infiltration et par colature ; irrigation
aux autres systèmes d’irrigation
localisée
• Risque moindre de pollution des eaux souterraines et de
3.4.3.3 Calcul des paramètres de dimensionnement
surface par les nitrates ;
du système d’irrigation localisée
• Amélioration des rendements des cultures par optimisation 4.4.3.3.1 Besoins en eau des cultures (BI)
des régimes hydriques, par apports simultanés des éléments
nutritifs et par des conditions d’aération optimales ; L’identification de la superficie totale qui peut être irriguée par
le débit des eaux usées est basée principalement sur le calcul
• Très faible contact entre le personnel opérateur et les des besoins en eau des cultures de roseaux.
effluents ;
La détermination des besoins en eau des cultures a été faite via
• Faible consommation d’énergie ; l’approche climatique de détermination de l’evatranspiration
maximale basée sur l’équation suivante :
• Faible besoin en main d’œuvre.
Bi = ET0 × Kc × Kr
Deux éléments importants et interactifs méritent d’être pris en
considération pour minimiser les risques de toute contamination Avec :
du sol, de la nappe et des eaux de surface : le degré d’épuration
et l’efficience d’application de l’eau au niveau de la parcelle. • ET0 : évapotranspiration de référence (anciennement
Pour cela, le bon choix de la méthode d’irrigation et la bonne évapotranspiration potentielle, ETP)
stratégie de pilotage des apports d’eau s’imposent pour une
• Kc : Coefficient cultural qui dépend de l’espèce
réutilisation rationnelle.
végétale, de son stade de croissance et de son stade de
Les deux systèmes d’irrigation (aspersion et gravitaire), développement au cours de son cycle.
présentent des inconvénients non négligeables vis-à-vis des eaux
• Kr = Coefficient de réduction.
épurées notamment :

84
3.4.3.3.2 Calcul de l’évapotranspiration de référence (ET0)

Parmi les différentes méthodes de calcul de ET0, la formule de PENMAN – MONTEITH est recommandée par la FAO (Allen et
al, 1998). C’est une combinaison du bilan énergétique et de la méthode de transfert de masse. Cette formule se présente comme
suit :

Avec :

• ET0 = évapotranspiration de référence calculée en mm/j;

• T = température moyenne journalière en °C ;

• U2= vitesse moyenne journalière du vent mesurée à 2 mètres en m/s ;

• Rn = rayonnement net en 106 Joules/m2 ;

• ea = pression de vapeur saturante d’eau à la température T en kPa ;

• ed = pression de vapeur moyenne journalière en kPa ;

• ∆ = pente de la courbe de pression saturante à la température T en kPa/°C ;

• γ = constante psychrométrique en kPa/°C ;

L’ET0 est calculé pour 12 stations météorologique réparties sur le territoire marocain, en utilisant la base de données CLIMWAT
et le logiciel CROPWAT 8.0 développés par la FAO.

− CLIMWAT est une base de données climatiques à utiliser en combinaison avec le programme informatique CROPWAT,
et permet de calculer les besoins en eau des cultures, l’approvisionnement en irrigation et la planification de l’irrigation pour
diverses cultures pour diverses stations climatologiques dans le monde.

− CLIMWAT 2.0 for CROPWAT est une publication conjointe de l’Unité de la mise en valeur et de la gestion de l’eau et de
l’Unité des changements climatiques et de la bioénergie de la FAO.

− CLIMWAT 2.0 offre les données agro-climatiques observées de plus de 5 000 stations réparties dans le monde entier.

− CROPWAT 8.0 pour Windows est un programme informatique permettant de calculer les besoins en eau des cultures et
les besoins en irrigation en fonction des données relatives au sol, au climat et aux cultures. En outre, le programme permet
l’élaboration de calendriers d’irrigation pour différentes conditions de gestion et le calcul de l’approvisionnement en eau du
système pour divers types de cultures. CROPWAT 8.0 peut également être utilisé pour évaluer les pratiques d’irrigation des
agriculteurs et pour estimer les performances des cultures dans des conditions pluviales et irriguées.

85
Figure 33 : Interface du logiciel CROPWAT 8.0

Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau 55 : ET0 des 12 villes marocaines.

Ville Unité ET0


Agadir mm/j 4.18
CasaBlanca mm/j 4
Ifrane mm/j 6.33
Kasba-Tadla mm/j 6.81
Marrakech mm/j 7
Meknès mm/j 5.9
Ouarzazate mm/j 6.5
Oujda mm/j 6.8
Rabat mm/j 4.8
Sidi-Ifni mm/j 2.85
Tanger mm/j 5.8
Tan-Tan mm/j 4.7

3.4.3.3.3 Coefficient cultural (Kc)

Kc est défini comme étant le rapport de l’évapotranspiration réelle maximale d’une culture ETM à l’évapotranspiration calculée
ETo.

Kc= ETM/ET0

86
3.4.3.3.4 Coefficient de réduction Kr pleine section RH=Diamètre/4.
Kr est défini par la formule suivante : − n : coefficient de Manning qui dépend du matériau de la
conduite (m-1/3.s ).
Kr = Cs/0,85
− I : le gradient hydraulique (perte de charge par unité de
Avec : Cs varie entre 50 et 70 % pour les cultures pérennes et
longueur), sans dimension.
entre 80 et 100 % pour les cultures annuelles (maraîchage).
En considérant l’écoulement dans la conduite est uniforme, le
3.4.3.3.5 Superficie à irriguer
gradient hydraulique devient égal à la pente de la conduite.
La superficie (S) qu’on peut irriguer avec le volume disponible
(V) des eaux usées est calculée par la formule suivante : 3.4.4 Cas d’études retenus pour le présent guide

3.4.4.1 Plantation des roseaux

3.4.4.1.1 Description des roseaux : Phragmites


Australis

Le roseau est une espèce cosmopolite de plantes herbacées


3.4.3.3.6 Dimensions du système d’irrigation vivaces de la famille des Poaceae, sous-famille des
Le système d’irrigation est constitué de rampes et de portes Arundinoideae. C’est une plante mesurant jusqu’à 4m, à longues
rampes : tiges fines ornées d’un plumeau argenté. En communauté,
elles constituent ce qu’on appelle des roselières, retrouvées
− Les rampes sont les conduites qui alimentent les principalement au bord des étangs et marais littoraux. Elles
plantes en eau. En général, les rampes contiennent des constituent un milieu de vie essentiel à de nombreuses espèces
distributeurs qui sont pour notre cas des fentes de 4 mm de fauniques qui y trouvent nourriture et protection.
diamètres.
Cette plante présente plusieurs spécificités et exigences en
− Les portes rampes sont les conduites qui alimentent les matière de sa physiologie, ses conditions de développement et
rampes. de croissance végétative, notamment ses besoins en eau qui sont
relativement élevés vue qu’elle se développe dans les milieux
3.4.3.3.7 Longueur des rampes et portes rampes aquatiques à forte humidité.
Les surfaces d’irrigation optées dans le cadre du présent projet
Cependant, Les raisons qui ont permis le choix de cette culture
sont de formes carrées, et donc les longueurs des rampes (Lr) et
s’apparentent éventuellement comme suit :
des portes rampes (Lpr) seront calculées par la formule suivante
: Une plante vivace à croissance rapide ;
Lr = Lpr = √S − Une opportunité de développement d’une filière
économique d’exploitation des roseaux et de valorisation
Avec : S : la superficie à irriguer (en m2).
en tant que matériau utilisé pour la confection locale et
3.4.3.3.8 Diamètres des rampes et des portes rampes traditionnelle d’habitats et des toits en chaume ;

Le diamètre des rampes et celui des portes rampes seront − Une plante valorisable en matière de production
calculés par la formule de Manning-Strickler : d’énergie thermique pour le chauffage.

− Plante à pouvoir filtrant et épuratoire pour le traitement


des eaux usées, utilisée notamment dans les filtres plantés
ou en lagunes.
Avec : − Les roseaux peuvent être utilisés pour la construction de
toitures ou bien comme litière des animaux.
− v : vitesse de l’écoulement dans la conduite (m/s).

− RH : rayon hydraulique définit par le rapport de la surface


de la section mouillée sur le périmètre mouillé (m).

− Pour les conduites circulaires, et en cas de remplissage à

87
Tableau 57 : Surface à irriguer selon les villes et les EH.

  EH 5 10 20 30 50
Volume des EU m3/j 0.25 0.50 1.00 1.50 2.50
Agadir m2 50 100 199 299 498
CasaBlanca m2 52 104 208 313 521
Ifrane m2 33 66 132 197 329

Superficie à irriguer
Kasba-Tadla m2 31 61 122 184 306
Marrakech m2 30 60 119 179 298
Meknès m2 35 71 141 212 353
Ouarzazate m2 32 64 128 192 321
Oujda m2 31 61 123 184 306
Rabat m2 43 87 174 260 434
Sidi-Ifni m2 73 146 292 439 731
Tanger m2 36 72 144 216 359
Tan-Tan m2 44 89 177 266 443
Figure 34 : Phragmites australis
3.4.4.1.2 Besoin en eau La densité des roseaux est 0.5 m x 0.5 m.

Pour un coefficient cultural Kc = 1.2 et un coefficient de 3.4.4.1.4 Dimensionnement du réseau


réduction Kr =1, le besoin en eau des roseaux selon les villes est
3.4.4.1.5 Longueurs des rampes et des portes rampes
donné dans le tableau suivant :
Le tableau suivant contient les longueurs des rampes et des
Tableau 56 : Besoin en eau des roseaux selon les villes.
portes rampes.
Ville Eto Kc Kr Bi
Tableau 58 : Longueurs des rampes et des portes rampes selon les villes et les EH
Agadir mm/j 4.18 1.2 1 5.02
EH 5 10 20 30 50
Casablanca mm/j 4 1.2 1 4.80
Agadir 7 10 14 17 22
Ifrane mm/j 6.33 1.2 1 7.60
CasaBlanca 7 10 14 18 23
Kasba-Tadla mm/j 6.81 1.2 1 8.17
Ifrane 6 8 11 14 18
Marrakech mm/j 7 1.2 1 8.40
Kasba-Tadla 6 8 11 14 17
Meknès mm/j 5.9 1.2 1 7.08
Longueurs Marrakech 5 8 11 13 17
Ouarzazate mm/j 6.5 1.2 1 7.80
des rampes et
Meknès 6 8 12 15 19
Oujda mm/j 6.8 1.2 1 8.16 portes-rampes
(Lr=Lpr) en m Ouarzazate 6 8 11 14 18
Rabat mm/j 4.8 1.2 1 5.76
Oujda 6 8 11 14 18
Sidi-Ifni mm/j 2.85 1.2 1 3.42
Rabat 7 9 13 16 21
Tanger mm/j 5.8 1.2 1 6.96
Sidi-Ifni 9 12 17 21 27
Tan-Tan mm/j 4.7 1.2 1 5.64
Tanger 6 8 12 15 19
3.4.4.1.3 Surface à irriguer et densité Tan-Tan 7 9 13 16 21
La surface à irriguer pour chaque classe d’EH et pour les
3.4.4.1.6 Diamètres des rampes
différentes villes est donnée dans le tableau suivant :
Pour :

- Des conduites en PE le coefficient de Manning n=0.008


m-1/3.s ;

- Une pente des rampes est de 2% ;

Le diamètre extérieur des rampes est de 25 mm, ce diamètre


assure une vitesse de 0.56 m/s qui est suffisante pour assurer

88
l’auto-curage. 3.4.4.2.2 Besoin en eau

3.4.4.1.7 Diamètres des portes rampes Pour un coefficient cultural Kc = 1.25 et un coefficient de
réduction Kr =1, le besoin en eau des saules selon les villes est
Pour : donné dans le tableau suivant :
- Des conduites en PE le coefficient de Manning n=0.008 Tableau 59 : Besoin en eau du saule selon les villes et l’EH.
m-1/3.s ;
Ville   Eto Kc Kr Bi
- Une pente des rampes est de 2% ; Agadir mm/j 4.18 1.25 1 5.23
CasaBlanca mm/j 4 1.25 1 5.00
Le diamètre extérieur des rampes est de 40 mm, ce diamètre
assure une vitesse de 0.78 m/s qui est suffisante pour assurer Ifrane mm/j 6.33 1.25 1 7.91
l’auto-curage.. Kasba-Tadla mm/j 6.81 1.25 1 8.51
Marrakech mm/j 7 1.25 1 8.75
3.4.2 Plantation du saule
Meknès mm/j 5.9 1.25 1 7.38
3.4.4.2.1 Description Ouarzazate mm/j 6.5 1.25 1 8.13

Le saule est un genre d’arbres, de la famille des Salicacées Oujda mm/j 6.8 1.25 1 8.50
(Salicaceae). Il comprend 360 espèces environ, réparties à Rabat mm/j 4.8 1.25 1 6.00
travers le monde, principalement dans les zones fraîches et Sidi-Ifni mm/j 2.85 1.25 1 3.56
humides des régions tempérées et froides de l’hémisphère nord. Tanger mm/j 5.8 1.25 1 7.25
Tan-Tan mm/j 4.7 1.25 1 5.88

3.4.4.2.3 Surface à irriguer et densité

La surface à irriguer pour chaque classe d’EH et pour les


différentes villes est donnée dans le tableau suivant :

Tableau 60 : Surface à irriguer selon les villes et les EH.

EH 5 10 20 30 50
Volume des EU m3/j 0.25 0.50 1.00 1.50 2.50
Agadir m2 48 96 191 287 478
CasaBlanca m2 50 100 200 300 500
Ifrane m2 32 63 126 190 316
Kasba-Tadla m2 29 59 117 176 294
Marrakech m2 29 57 114 171 286
Superficie
Photo 2 : Plantations de Saules Meknès m2 34 68 136 203 339
à irriguer
Ouarzazate m2 31 62 123 185 308
Oujda m2 29 59 118 176 294
Les saules sont principalement cultivés en vue de produire
Rabat m2 42 83 167 250 417
de la bioénergie par la combustion ou la transformation de
Sidi-Ifni m2 70 140 281 421 702
leur biomasse ligneuse. Cette source d’énergie constitue une
solution de remplacement propre aux énergies fossiles en raison Tanger m2 34 69 138 207 345
de la neutralité du bilan carbone qui lui est associée et de la Tan-Tan m2 43 85 170 255 426
rapidité avec laquelle cette neutralité peut être atteinte (3 à 5 ans
selon les intervalles de récolte des saules ; Amichev et al., 2012). La densité des saules est comme suit : espacement des rangs de
Les saules peuvent également être cultivés en vue de produire 1, 5 m et espacement des plants sur un rang de 0, 75 m.
du matériel horticole, des bioproduits ou même des clôtures
végétalisées (Agro Énergie, communication personnelle, 2017).

89
3.4.4.2.4 Dimensionnement du réseau
3.4.4.2.5 Longueurs des rampes et des portes rampes
Les longueurs des rampes et des potes rampes sont donnés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 61 : Longueurs des rampes et des portes rampes selon les villes et les EH

EH 5 10 20 30 50
Agadir 7 10 14 17 22
Casablanca 7 10 14 17 22
Longueurs des rampes et portes-rampes

Ifrane 6 8 11 14 18
Kasba-Tadla 5 8 11 13 17
Marrakech 5 8 11 13 17
(Lr=Lpr) en m

Meknès 6 8 12 14 18
Ouarzazate 6 8 11 14 18
Oujda 5 8 11 13 17
Rabat 6 9 13 16 20
Sidi-Ifni 8 12 17 21 26
Tanger 6 8 12 14 19
Tan-Tan 7 9 13 16 21

3.4.4.2.6 Diamètres des rampes

Pour :

• Des conduites en PE le coefficient de Manning n=0.008 m-1/3.s ;


• Une pente des rampes est de 2% ;
Le diamètre extérieur des rampes est de 25 mm, ce diamètre assure une vitesse de 0.56 m/s qui est suffisante pour assurer l’auto-
curage.
3.4.4.2.7 Diamètres des portes rampes

Pour :

• Des conduites en PE le coefficient de Manning n=0.008 m-1/3.s ;


• Une pente des rampes est de 2% ;
Le diamètre extérieur des rampes est de 40 mm, ce diamètre assure une vitesse de 0.78 m/s qui est suffisante pour assurer l’auto-
curage.

90
91
Bibliographie

ONEE – FAO (2006) : Manuel technique pour la conception, le dimensionnement, l’implantation, la construction et
l’exploitation des systèmes d’épuration des eaux usées adaptés à des installations de petite collectivité – Partie II : petites
collectivités

Service Public de la Wallonie – Direction Générale Opérationnelle de l’Agriculture, des ressources naturelles et de
l’Environnement : http://environnement.wallonie.be

Ministry of urban development New Delhi, Manuel of sewerage and sewage treatment, First Edition 1980 (216 pages)

Metcalf & Eddy inc., Wastewater Engineering: Treatment and reuse, Fourth Edition. 2001, 1870 pages

Ministry of urban development New Delhi, Manuel of sewerage and sewage treatment, First Edition 1980 (216 pages)

Metcalf & Eddy inc., Wastewater Engineering: Treatment and reuse, Fourth Edition. 2001, 1870 pages 17

(Franceys, Pickford J. & Reed R., 1995) Guide de l’assainissement individuel, Organisation Mondiale de la Santé

Les fosses septiques – guide des ingénieurs - Marc Wauthelet et al - Assistance à l’élaboration de guides pratiques et de modules
de formations sur des technologies d’assainissement rural durables au Maroc – GIZ (CESAR) – Avril 2019

wastewater treatment manuals – Treatment Systems for small communities business leisure centres and hotels - Dr.Michael
Rodger – Environmental Protection Agency (EPA – 1999)

Bioeco, (octobre, 2015) Manuel pour la construction, l’entretien et la gestion d’une unité de méthanisation,

Revue technique des meilleures pratiques de restauration des sites d’entreposage des rejets miniers générateurs de Drainage
Minier Acide – Symposium 2015 sur l’environnement et les mines ; M Aubertain et al : Département des génies civil, géologique
et des mines, École Polytechnique de Montréal , 2 Norwegian Geotechnical Institute (NGI), Oslo, Norvège , 3 Université du
Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, Québec , 4 Institut de recherche en mines et environnement (IRME)
UQAT-Polytechnique

Agence de Bassin LOIRE-BRETAGNE – L’assainissement individuel principes et techniques actuelles – études inter Agences –
France

Anderson, D.L., R.J. Otis, J.I. McNeillie, and R.A. Apfel. 1994. In-situ Lysimeter Investigation of Pollutant Attenuation in
the Vadose Zone of a Fine Sand. In On-Site Wastewater Treatment: Proceedings of the Seventh International Symposium on
Individual and Small Community Sewage Systems. American Society of Agricultural Engineers, St. Joseph, MI.

Règles et bonnes pratiques à l’attention des installateurs – Assainissement non collectif – Ministère de l’Environnement et de
l’Energie – France (2016)

GIZ (2016) : guide de dimensionnement de construction et de fonctionnement d’un filtre planté horizontal de petite taille

R. Grela ONEP & FAO, Guide technique pour les systèmes d’assainissement autonome, convention UTF/MOR/023/MOR.
2006

Constructed wetlands treatment of Municipal wastewater. EPA/625/R-99/010- September 2000.

Agence de l’eau Rhône méditerranée et Corse (2005) Epuration des Eaux usées domestiques par filtres plantés de macrophytes –
recommandations techniques pour la conception et la réalisation- Groupe des macrophytes et traitement des eaux

IWA Specialist Group (2000): Use of Macrophytes in water pollution Control – Constructed Wetlands for pollution control:
processes performance, design and operation.

92
93
Plans type
des ouvrages d’assainissement

rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexes

Annexe 1

estimation des coûts

95
Calcul des métrés et bordereaux des prix type
1

Calcul des métrés


Pour la fosse septique

Les métrés réalisés, suite au calcul du Génie Civil se rapportent aux différents nombres EH des fosses septiques sont comme
suit :

Pour Pour fosse Pour Pour fosse Pour fosse


Fosse septique septique Fosse septique septique septique
N° Livrable Unité
5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH

Déblai des
m3 23,92 32,68 44,27 53,31 62,83
fouilles
Remblai des
m3 10,16 14,89 19,33 23,43 28,05
fouilles
Béton B15 (de
m3 0,58 0,86 0,99 1,25 1,51
propreté)
Béton B25 m3 4,72 6,30 8,31 9,86 11,42
Armatures HA Kg 383,95 516,42 669,13 779,25 885,54
Badigeonnage m2 19,28 22,64 29,96 33,00 36,80

Pour le décanteur digesteur

Les métrés réalisés, suite au calcul du Génie Civil se rapportent aux différents nombres EH des décanteurs digesteurs sont
comme suit :

Pour Pour fosse Pour Pour fosse Pour fosse


Fosse septique septique Fosse septique septique septique
N° Livrable Unité
5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH

Déblai des
m3 10,00 10,00 12,00 21,00 30,00
fouilles
Remblai des
m3 2,00 2,00 2,00 4,00 5,00
fouilles
Béton B15 (de
m3 0,50 0,70 0,8 0,9 2,00
propreté)
Béton B25 m3 2,40 3,50 5,00 9,00 12,00
Armatures HA Kg 216,00 315,00 450,00 810,00 1080,00

Pour le puits d’infiltration

La méthode de creusement du puits ne sera pas spécifiée à l’Entrepreneur qui pourra fait appel si les conditions de terrain le
permettent à la main d’œuvre. La sécurité du chantier de puits devra être néanmoins vérifiée et imposée.
Le diamètre préconisé pour les puits d’infiltration varie entre 2 et 4 mètres. Quant à la profondeur, elle est variable en fonction
de la perméabilité qui conditionne la surface d’infiltration.

Pour assurer une bonne infiltration dans le puits et une homogénéisation de l’écoulement, le puits sera rempli, du haut au bas,
des matériaux suivants :

• Couche de gravier dispersant (diamètre 3/8 mm et épaisseur minimale 30 cm)


• Couche de sable grossier (Diamètre 0/3mm et épaisseur minimale 30 cm)
• Gravier dispersant (Diamètre 8/15 mm et épaisseur minimale 20 cm)

Au-dessous de ces formations qui constituerait le corps du puits dans sa partie cuvelée (un voile en maçonnerie est prévu), des
cailloux cassés seront déposés le long de la hauteur d’infiltration préconisée par le dimensionnement.

96
Les volumes suivants en matériaux de remplissage, selon le diamètre du puits sont estimés

Couche de gravier dispersant Couche de sable grossier Gravier dispersant (Diamètre 8/15
Diamètre du puits (Diamètre 3/8 mm) (Diamètre 0/3mm) mm)
Epaisseur 30 cm Épaisseur 30 cm Épaisseur 20 cm
2 mètres 1 m3 1 m3 0,63 m3
3 mètres 2 m3 2 m3 1,4 m3
4 mètres 3,7 m3 3,7 m3 2,5 m3

Un remplissage par des cailloux cassés est prévu dans la partie non cuvelée (zone d’absorption), le volume dépendra de la
profondeur préconisée du puits. Un volume forfaitaire est à adopter dans le Bordereau des prix de 5 m3.

L’estimatif dépend des caractéristiques géométriques retenues et du nombre de tranchées (dépendant du coefficient de
perméabilité du sol adopté). Le métré proposé est donc variable et tient compte aussi de la hauteur de sortie de la fosse septique
en conduite (affectant les déblais).

A titre informatif, pour 50 EH sur un sol de sables grossiers et graviers sableux on a : Ouvrage constituée de 3 tranchées de 15
m de long chacune. Les quantités sont (pour une hauteur de sortie de fosse à 1m) :

Tranchée d’infiltration (composée de trois lignes de 15 m) sur


Libellés Unité
sol relativement perméable pour 50 EH
Déblai des fouilles m3 97,38
Remblai des fouilles m3 47,78
Mise en place d’un lit de sable m3 6,13
Mise en place d’un massif d’un gravier lavé (granulométrie entre 10
m3 25,53
et 40 mm)

L’estimatif dépend du nombre EH et de la température. A titre informatif, pour 50 EH dans un température annuelle minimale
de 20°C, les quantités suivantes sont nécessaires pour construire le filtre :

Libellés Unité Filtre planté horizontal pour 50 EH (20°C)


Déblai des fouilles m3 292,11
Remblai des fouilles m3 54,43
Béton B25 m3 26,92
Armatures HA Kg 1076
Couche de gros graviers drainant (5 – 10 mm) m3 5,35
Couche de graviers drainant (1–2 cm) m3 1,83
Couche de graviers drainant (6-10mm) m3 88,76

97
Plusieurs intrants dans l’estimation et les métrés sont à considérer : EH, type de culture (le projet s’est focalisé sur les roseaux)
et la zone géographique (qui affecte l’ET0 de la plante). A titre informatif, et en considérant 50 EH dans la zone de Sidi Ifni, les
données pour le roseau sont

Libellés Unité Culture de roseaux (50 EH) dans la zone de Sidi Ifni

Nivellement de la superficie à planter m2 730,90


Plants de roseaux Unité 2870

Autres composantes

Les autres composantes sont scindées en composantes générales et spécifiques (à la technique concernée). Elles se présentent
comme suit :

Filtre planté horizontal


Libellés Unité
pour 50 EH (20°C)
Composantes générales
Installation et repliement de chantier Forfait
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation Forfait
Dossier de recollement Forfait
Composantes spécifiques
Conduite de liaison PVC 315 ml
Cadre & tampon Ø70cm en fonte ductile (yc cornières) Unité
Echelons pour regards Unité
Fosse septique
Events pour aération Unité
Regard répartiteur (s’il est prévu) Unité
Cadre et Tampon en fonte ductile Classe D400 Unité
Décanteur digesteur Echelons pour regards Unité
Conduite de prise de gaz DN 1/2pouces ml
Cadre & tampon Ø70cm en fonte ductile (yc cornières) Unité
Puits d’infiltration
Panier répartiteur Unité
Conduite de drainage PVC DN 110 mm ml
Conduite PVC pleine DN 110 mm ml

Tranchée Géotextile de recouvrement m²


d’infiltration Boite de répartition 1mX1m et boite de bouclage principale (0,-X1m) Unité
Coudes 90°en PVC Diamètre intérieur 110 mm Unité
Té en PVC diamètre intérieur DN 110 mm Unité
Conduite de drainage PVC DN 110 mm ml
Conduite PVC pleine DN 110 mm ml

Filtre planté Trappe en béton armé Unité


horizontal Coudes 90°en PVC Diamètre intérieur 110 mm Unité
Té en PVC diamètre intérieur DN 110 mm Unité
Plants de roseaux Unité
Tube en Polyéthylène PE de 40 mm de diamètre extérieur et 5,5 mm d’épaisseur PN 10 atm ml
Tube en Polyéthylène PE de 25 mm de diamètre extérieur et 3,5 mm d’épaisseur PN 10 atm Ml
Collier de prise en charge CPC 40’3/4’’ Unité
Culture biomasse
Raccord mâle ¾’ 25 Unité
Roseaux
Bouchon Diamètre 40 Unité
Fin de linge PE diamètre 20 Unité
Plants de roseaux Unité

98
2
Coûts unitaires et estimation des différentes techniques

Coûts unitaires • Composantes spécifiques


Composantes générales
Composantes
3.1.3.2 Coût unitaire en DH HT
spécifiques
Ces composantes sont appliquées pour l’ensemble des
techniques Conduite de liaison
ml 120,00
PVC 315
Cadre & tampon
Libellés Unité Coût unitaire en DH HT
en fonte ductile (yc U 1 000,00
Installation et repliement PM (dépend du chantier et les cornières)
Ft
du chantier conditions locales)
Echelons pour regards U 40,00
Fourniture, transport
Conduite de prise de
et pose de panneaux de Ft 4 000,00 U 100,00
gaz DN1/2pouces
signalisation
Dossier de recollement Ft 2 000,00
Pour le puits d’infiltration
Pour la fosse septique
• Composantes du Génie Civil
• Composantes du Génie Civil
Composantes Coût unitaire en
3.1.3.2
spécifiques DH HT
Libellés Unité Coût unitaire en DH HT Creusement du puits ml 400,00
Déblai des fouilles m3 30,00 Cuvelage en maçonnerie ml 120,00
Remblai des fouilles m3 35,00 Mise en place d’une
Béton B15 (de propreté) m3 500,00 couche de gravier
m3 120,00
dispersant (Diamètre 3/8
Béton B25 m3 1 200,00 mm) – Epaisseur 30 cm
Armatures HA Kg 12,00 Mise en place d’une couche
Badigeonnage m2 35,00 de sable grossier (Diamètre m3 150,00
0/3mm) - Épaisseur 30 cm

• Composantes spécifiques Mise en place d’un gravier


dispersant (Diamètre 8/15 m3 100,00
mm) - Épaisseur 20 cm
Composantes Cailloux cassés m3 30,00
3.1.3.2 Coût unitaire en DH HT
spécifiques
Conduite de liaison • Composantes spécifiques
ml 120,00
PVC 315
Cadre & tampon
Ø70cm en fonte ductile U 1 000,00 Libellés Unité Coût unitaire en DH HT
(yc cornières) Panier répartiteur U 400,00
Echelons pour regards U 40,00 Cadre & tampon Ø70cm en
U 1 000,00
Events pour aération U 200,00 fonte ductile (yc cornières)

Pour le digesteur décanteur Pour la tranchée d’infiltration

• Composantes du Génie Civil • Composantes du Génie Civil

Libellés Unité Coût unitaire en DH HT Libellés Unité Coût unitaire en DH HT


Déblai des fouilles m3 30,00
Déblai des fouilles m3 30,00
Remblai des fouilles m3 35,00
Remblai des fouilles m3 35,00
Mise en place d’un lit de
m3 150,00
Béton B15 (de propreté) m3 500,00 sable
Béton B25 m3 1 200,00 Mise en place
d’un gravier lavé m3 110,00
Armatures HA Kg 12,00 (granulométrie

99
• Composantes spécifiques Ouvrages annexes

Coût unitaire • Regard d’entrée de la fosse septique (au besoin)


Libellés Unité
en DH HT
Conduite de liaison PVC 315 ml 120,00 Le prix unitaire proposé est : 4000 DH HT (avec cadre tampon
en fonte ductile)
Conduite de drainage PVC DN 110mm ml 120,00

Conduite PVC DN110mm pleine ml 100,00 • Regard répartiteur (si plusieurs puits d’infiltration sont
prévus)
Géotextile de recouvrement m² 110,00
Boite de répartition (1mX1m) et boite de
Unité 1 000,00 Le prix unitaire proposé est : 4000 DH HT avec trappe en béton
bouclage principale (0,6mX 1m)
Boite de bouclage secondaire 0,3x0,3 m Unité 700,00
Estimation financière des procédés
Coude 90° en PVC diamètre intérieur 110mm Unité 15,00
Pour la fosse septique
Té en PVC diamètre intérieur 110 mm Unité 12,00

Pour le filtre planté horizontal Nombre EH Volume en m3 Coût en DH HT


5 EH 3 16 390,00
• Composantes du Génie Civil 10 EH 5 20 561,00
20 EH 9 25 790,00
Coût unitaire 30 EH 12 29 623,00
Libellés Unité
en DH HT
50 EH 15 33 481,00
Déblai des fouilles m3 30,00
Remblai des fouilles m3 35,00 Pour le décanteur digesteur
Béton B25 m3 1 200,00
Armatures HA Kg 12,00 Nombre EH Volume en m3 Coût en DH HT
Couche de gros graviers drainant (5 – 10 mm) m3 150,00 5 EH 1,3 9 392,00
Couche de graviers drainant (1–2 cm) m3 150,00 10 EH 2,6 12 000,00
Couche de graviers drainant (6-10mm) m3 150,00 20 EH 5,3 15 530,00
30 EH 7,9 25 160,00
• Composantes spécifiques 50 EH 13,2 33 285,00

Coût unitaire Pour le puits d’infiltration


Libellés Unité
en DH HT
Conduite de liaison PVC 315 ml 120,00 L’estimation financière du puits dépend bien entendu de la
Conduite de drainage PVC DN 110mm ml 120,00 profondeur à atteindre et du diamètre. Le coût du puits (ou de
Conduite PVC DN110mm pleine ml 100,00 plusieurs puits au besoin), varie en général entre 5000 et 15000
Trappe en béton armé Unité 500,00 DH HT.
Coudes 90°en PVC Diamètre intérieur 110 mm Unité 15,00
Pour la tranchée d’infiltration
Té en PVC diamètre intérieur DN 110 mm Unité 12,00
Plants de roseaux Unité 50,00 L’estimation est très variable selon les conditions du terrain. Les
coûts simulés varient entre 6 000 et 167 000 DH HT (terrain
Pour la culture biomasse peu perméable pour 50 EH)

Cout unitaire Pour le filtre planté


Libellés Unité
en DH HT
Nivellement de la superficie à planter m2 16,00 L’estimation est très variable, selon les conditions du terrain, la
Plants de roseaux Unité 50,00 température et le nombre EH, elle se situe entre 15 000 et 85
Tube en Polyéthylène PE de 40 mm de
000 DH HT.
diamètre extérieur et 5,5 mm d’épaisseur PN Ml 40,00
10 atm Pour la culture biomasse (roseaux)
Tube en Polyéthylène PE de 25 mm de
diamètre extérieur et 3,5 mm d’épaisseur PN Ml 18,00 Dépendant de la zone géographique, de la nature de la culture
10 atm (roseaux pour le présent projet) et du débit. Elle reste en
Collier de prise en charge CPC 40’3/4’’ Unité 30,00 moyenne autour de 12 000,00 à 100 000,00 DH HT.
Raccord mâle ¾’ 25 Unité 20,00
Bouchon Diamètre 40 Unité 30,00
Fin de linge PE diamètre 20 Unité 14,00
Plants de roseaux Unité 50,00

100
101
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 5 EH

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DE LA FOSSE SEPTIQUE - Volume 3 m3

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ...........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation

L’unité : ........................................Dirhams ft 1,00 PM

TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -


II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des
blocs d’un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur
II - 1 à 500 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 23,92 30,00 717,60
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d'emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s'applique
II - 2 après compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 10,16 35,00 355,60
Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
II - 4 étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 4,72 1 200,00 5 664,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 0,58 500,00 290,00
Badigeonnage des parements enterrés: comprend la fourniture à pied d’œuvre du produit d’application (goudron désacidifié, bitume à chaud
ou émulsion non acide de bitume), l’application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes
II - 6 sujétions de mise en œuvre soignée.
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 19,28 19,28 19,28
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 7
Le kilogramme .........................................Dirhams Kg 383,95 12,00 4 607,40
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 8 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de
II - 9 visite, y compris toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité .........................................Dirhams U 12,00 40,00 480,00
Events d’aération: fourniture, le transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de
II - 10 fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 200,00 400,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 16 389,40
TOTAL HT 16 389,40
TVA 20% 3 277,88
TOTAL TTC 19 667,28

102
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 10 EH

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DE LA FOSSE SEPTIQUE - Volume 5 m3

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I-2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l'enlèvement des blocs
d'un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu'ils peuvent contenir et en outre l'enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 32,68 30,00 980,40
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d'emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s'applique
II - 2 après compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 14,89 35,00 521,15
Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .......................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
II - 4 étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube.......................................Dirhams m3 6,30 1 200,00 7 560,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 0,86 500,00 430,00
Badigeonnage des parements enterrés: comprend la fourniture à pied d'œuvre du produit d'application (goudron désacidifié, bitume à chaud
ou émulsion non acide de bitume), l'application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes
II - 6 sujétions de mise en œuvre soignée.
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 22,64 35,00 792,40
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 7
Le kilogramme ........................................Dirhams Kg 516,42 12,00 6 197,04
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 8 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite,
II - 9 y compris toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité........................................Dirhams U 12,00 40,00 480,00
Events d’aération: fourniture, le transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de
II - 10 fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 2,00 200,00 400,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 20 560,99
TOTAL HT 20 560,99
TVA 20% 4 112,20
TOTAL TTC 24 673,19

103
BORDEREAU DES PRIX
FOSSE SEPTIQUE 20 EH

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DE LA FOSSE SEPTIQUE - Volume 9 m3

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I-2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs
d’un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 44,27 30,00 1 328,10
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique
II - 2 après compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 19,33 35,00 676,55
Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
II - 4 étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 8,31 1 200,00 9 972,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 0,99 500,00 495,00
Badigeonnage des parements enterrés: comprend la fourniture à pied d’œuvre du produit d’application (goudron désacidifié, bitume à chaud
ou émulsion non acide de bitume), l’application en deux couches sur les parements au contact des terres avant remblaiement et toutes
II - 6 sujétions de mise en œuvre soignée.
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 29,96 35,00 1 048,60
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 7
Le kilogramme ........................................Dirhams Kg 669,13 12,00 8 029,56
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 8 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite,
II - 9 y compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
L’unité ........................................Dirhams U 16,00 40,00 640,00
Events d’aération: fourniture, le transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de
II - 10 fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 2,00 200,00 400,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 25 789,81
TOTAL HT 25 789,81
TVA 20% 5 157,96
TOTAL TTC 30 947,77

104
BORDEREAU DES PRIX
DECANTEUR DIGESTEUR 30 EH

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DE LA FOSSE SEPTIQUE - Volume 12 m3

N° PU en DH PP en
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix HT DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I-2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité :.......................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
II - 1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 21,00 30,00 630,00
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II - 2 compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 4,00 35,00 140,00
Conduite de liaison en PVC Diamètre 200 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe étant
II - 4 de 350 Kg de ciment par mètre cube.
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 9,00 1 200,00 10 800,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II - 5 dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
Le mètre cube.......................................Dirhams m3 0,90 500,00 450,00
Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
II - 6
Le kilogramme .......................................Dirhams Kg 810,00 12,00 9 720,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400,
II - 7 diamètre 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité ........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite, y
II - 8 compris toutes sujétions de fourniture et de pose
L’unité .......................................Dirhams U 3,00 40,00 120,00
Conduite de prise de gaz DN 1/2’’: fourniture, transport et pose y compris toutes sujétions
II - 9
L’unité .......................................Dirhams U 1,00 100,00 100,00

TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 25 160,00

TOTAL HT 5 160,00

TVA 20% 5 032,00

TOTAL TTC 30 192,00

105
BORDEREAU DES PRIX
DECANTEUR DIGESTEUR 50 EH

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION D’UN DECANTEUR DIGESTEUR - Volume de la cuve 13,2 m3

N° PU en PP en
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix DH HT DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I-2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I-3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I-4
L’unité : ..........................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
II volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
-1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
e mètre cube ...........................................Dirhams m3 35,00 30,00 1 050,00
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
-2
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 5,00 35,00 175,00
Conduite de liaison en PVC Diamètre 200 mm: fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,00 120,00 1 200,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton : classe B25 dont la résistance spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe étant
II de 350 Kg de ciment par mètre cube.
-4
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 12,00 1 200,00 14 400,00
Bétons y compris les coffrages, Type de Béton: classe B15 (béton de propreté) dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
II dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. .
-5
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 2,00 500,00 1 000,00

II Armature pour béton, type Acier haute adhérence, répondant à la nuance FE E500 pour béton armé
-6 Le kilogramme .........................................Dirhams Kg 1 080,00 12,00 12 960,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400: fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400, diamètre
II 70 cm pour les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de fourniture et de pose
-7
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Echelons pour regards: fourniture, le transport et la pose des échelons en acier galvanisé, dimensions 30 cm x 20 cm, pour les regards de visite, y
II compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
-8
L’unité ..........................................Dirhams U 10,00 40,00 400,00

II Conduite de prise de gaz DN 1/2’’: fourniture, transport et pose y compris toutes sujétions
-9 L’unité .........................................Dirhams U 1,00 100,00 100,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 33 285,00
TOTAL HT 33 285,00
TVA 20% 6 657,00
TOTAL TTC 39 942,00

106
BORDEREAU DES PRIX
PUITS D’INFILTRATION (A TITRE INFORMATIF)

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION D’UN PUITS D’INFILTRATION

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Creusement de puits de diamètre compris entre 2 et 4 mètres en terrain de toute nature (sec), y compris main d’œuvre et toutes sujétions
I-1
Le mètre linéaire .......................................Dirhams ml 4,10 400,00 1 638,05
Cuvelage en maçonnerie du puits sur une profondeur de 1,40 ml y compris toutes sujétions
II - 2
Le mètre linéaire .........................................Dirhams ml 1,40 120,00 168,00
Mise en place d’une couche de gravier dispersant (Diamètre 3/8 mm) – Epaisseur 30 cm
II - 3
Le mètre cube .........................................Dirhams m3 3,70 120,00 444,00
Mise en place d’une couche de sable grossier (Diamètre 0/3mm) - Épaisseur 30 cm
II - 4
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 3,70 150,00 555,00
Mise en place d’un gravier dispersant (Diamètre 8/15 mm) - Épaisseur 20 c
II - 5
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 2,50 100,00 250,00
Mise en place d’un cailloux cassés
II - 6
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 5,00 30,00 150,00
Equipement du puits d’un Panier répartiteur
II - 7
L’Unité .......................................Dirhams Unité 1,00 400,00 400,00
Cadre et tampon en fonte ductile de classe D400:
fourniture, le transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile de classe D400, diamètre 70 cm , y compris cornières et toutes sujétions
II - 8 de fourniture et de pose
L’Unité Unité 1,00 1 000,00 1 000,00
TOTAL HT 4 605,05
TVA 20% 921,01
TOTAL TTC 5 526,06

107
BORDEREAU DES PRIX
TRANCHEE D’INFILTRATION (A TITRE INFORMATIF)

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DES TRANCHEES D’INFILTRATION

N° PU en PP en DH
Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité
Prix DH HT HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : .......................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de toute
I- 2 sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions.
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I- 3
Le Forfait : ........................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I- 4
L’unité : ........................................Dirhams ft 1,00 PM

TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT -

II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un
volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, mais
II - 1 qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 97,38 30,00 2 921,54
Remblais en fouilles: concerne les remblais compactés provenant de zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique après
II - 2 compactage de remblais mis en place suivant les indications des plans d’exécution et toutes autres sujétions
Le mètre cube .......................................Dirhams m3 47,78 30,00 1 433,47
Conduite de drainage DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 41,25 120,00 4 950,00
Conduite PVC pleine DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II - 4
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 10,25 100,00 1 025,00
Mise en place d’un lit de sable
II - 5
Le mètre cube ..........................................Dirhams m3 6,13 150,00 918,92
Mise en place d’un gravier lavé (granulométrie entre 10 et 40 mm)
II - 6
Le mètre cube ........................................Dirhams m3 25,53 110,00 2 807,77
Géotextile de recouvrement
II - 7
Le mètre carré ........................................Dirhams m2 39,42 80,00 3 153,60
Boite de répartition (1mx1m) et boite de bouclage principale (0,6mx1m), y compris trappe en béton et toutes sujétions de fourniture et de pose
II - 8
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 1 000,00 2 000,00
Boites de bouclage secondaires 0,3mx0,3m y compris trappe en béton et toutes sujétions de fourniture et de pose
II - 9
L’unité .........................................Dirhams U 2,00 700,00 1 400,00

II - Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110 mm


10 L’unité ........................................Dirhams U 2,00 15,00 30,00

II - Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm


11 L’unité .......................................Dirhams U 0,00 12,00 -

TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 20 640,29

TOTAL HT 20 640,29

TVA 20% 4 128,06

TOTAL TTC 24 768,35

108
BORDEREAU DES PRIX
FILTRE PLANTE HORIZONTAL (A TITRE INFORMATIF)

TRAVAUX DE LA CONSTRUCTION DE FILTRE PLANTE DE ROSEAUX

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Etudes, dossier d’exécution et autres documents
I-1
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Installation et repliement de chantier :comprend toutes les sujétions nécessaires à la réalisation des travaux d’installation et de remise en état
notamment : la préparation du terrain incluant les travaux de nettoyage, élimination des obstacles, démolition des structures existantes de
I- 2 toute sorte, signalisation temporaire du chantier et toutes autres sujétions
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Dossier de recolement
I- 3
Le Forfait : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
Fourniture, transport et pose de panneaux de signalisation
I- 4
L’unité : ................................................Dirhams ft 1,00 PM
TOTAL PRIX I : INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
II : GENIE CIVIL
Déblais en fouille: concerne les déblais en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le réglage des talus, l’enlèvement des blocs
d’un volume maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500
II - 1 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de terrassement du chantier sans minage préalable et toutes autres sujétions
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 36,9334 30,00 1 108,00
Fourniture et mise en œuvre de tout-venant de concassage, compacté à 90% de l’OPM et toutes sujétions de mise en œuvre. Mise en place
II - 2 d’une couche de pierre concassée de 30 cm
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 6,882 35,00 240,87
Conduite perforée DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II-3
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 4,60 120,00 552,00
Conduite PVC pleine DN 110 mm : fourniture, pose de conduite et toutes sujétions
II - 4
Le mètre linéaire .....................................Dirhams ml 5,00 100,00 500,00
Bétons y compris les coffrages, Type de béton de propreté de classe B5, dosage de ciemnt : 200 kg de ciment CPJ 35 ou équivalent par m3 de
II - 5 béton, résistance nominale à la compression à 28 jours : 130 bar
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 5,52 500,00 2 761,20
Armature pour béton, Type d’acier : Acier TOR à haute adhérence de nuance FE40 pour béton armé
II - 6
Le kg ................................................Dirham kg 220,90 12,00 2 650,75
Trappe en Béton armé
II - 7
L’unité ................................................Dirhams U 1,00 500,00 500,00
Couhce de gros graviers drainant (6-10 cm)
II - 8
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 1,79 150,00 267,94
Couche de gravier drainant (1-2 cm)
II - 9
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 0,61 150,00 91,50
Couche de gravier drainant (6 -10 mm)
II - 10
Le mètre cube ................................................Dirhams m3 6,71 150,00 1 006,50
Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110 mm
II - 11
L’unité ................................................Dirhams U 7,00 15,00 105,00
Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm
II - 12
L’unité ................................................Dirhams U 2,00 12,00 24,00
Roseaux: Transport, et plantation y compris toutes sujétions
II - 13
L’unité ................................................Dirhams U 60,00 50,00 3 000,00
TOTAL PRIX II : GENIE CIVIL 12 807,77
TOTAL HT 12 807,77
TVA 20% 2 561,55
TOTAL TTC 15 369,32

109
BORDEREAU DES PRIX
CULTURE BIOMASSE (A TITRE INFORMATIF)

TRAVAUX D’AMENAGEMENT D’UNE CULTURE BIOMASSE (TYPE ROSEAUX)

N° Prix Désignation des ouvrages et prix unitaires Hors Taxes (en toutes lettres) Unité Quantité PU en DH HT PP en DH HT
I - INSTALLATION ET REPLIEMENT DE CHANTIER ET PLANS DE RECOLEMENT
Nivellement de la superficie à planter,avec une pente de 2% pour les rampes et les portes rampes
I-1
Le mètre linéaire ............................................Dirhams m2 73,10 16,00 1 169,59
Tube en polyéthylène PE de 40 mm de diamètre extérieur et 5,5 mm d’épaisseur, PN=10 atm,
I-2
Le mètre linéaire ............................................Dirhams ml 8,55 40,00 341,99
Tube en polyéthylène PE de 25 mm de diamètre extérieur et 3,5 mm d’épaisseur, PN=10 atm.
I-3
Le mètre linéaire ............................................Dirhams ml 146,20 18,00 2 631,58
Collier de prise en charge CPC 40*3/4’’
I-4
L’Unité ............................................Dirhams Unité 17 30,00 512,99
Raccord mâle 3/4’’ *25
I-5
L’Unité ............................................Dirhams Unité 17 20,00 341,99
Bouchon Ø 40
I-6
L’Unité ............................................Dirhams m3 1,00 30,00 30,00
Fin de ligne PE Ø20
I-7
L’Unité ............................................Dirhams Unité 1,00 14,00 14,00
Plant de roseau:Phragmites Australis
I-8
L’Unité ............................................Dirhams Unité 275 50,00 13 764,90
TOTAL HT 18 807,05
TVA 20% 3 761,41
TOTAL TTC 22 568,45

110
Plans type
des ouvrages d’assainissement

rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexe 2

LISTE DES PLANS


LISTE DES PLANS

N° PLAN INTITULE
PL1 PLAN DE COFFRAGE TYPE POUR FOSSE SEPTIQUE
PL2 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 3m3 (5EH)
PL3 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 5m3 (10EH)
PL4 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)
PL5 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)
PL6 PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 15m3 (50EH)
PL7 PLAN TYPE D’UN PUITS D’INFILTRATION (Vue en plan et coupe)
PL8 PLAN TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Vue en plan)
COUPES TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Coupes longitudinale et transversales)
PL9
(La définition des coupes est précisée dans le plan PL8)
PL10 PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Vue en plan)
PL11 PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Coupe longitudinale et transversale)
PL12 PLAN TYPE D’UNE PLANTATION BIOMASSE (Plantation de roseaux)
PL13 PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UN DECANTEUR DIGESTEUR (CYLINDRIQUE)
PL14 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (5EH) (Volume de la cuve 1,3 m3)
PL15 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (10EH) (Volume de la cuve 2,6 m3)
PL16 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (20EH) (Volume de la cuve 5,3 m3)
PL17 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (30EH) (Volume de la cuve 7,9 m3)
PL18 PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (50EH) (Volume de la cuve 13,2 m3)

114
PLAN PL1
PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UNE FOSSE SEPTIQUE

Longueur
Longueur 1er
Equivalent Profondeur Longueur totale Largeur totale en 2eme
Type N° V adopté en m3 compartiment
habitant «EH» adopté en m (H) en m (L=L1+L2) m (B) compartiment
en m (L1)
en m (L2)
1 5 3 1,00 2,40 1,20 1,60 0,80
2 10 5 1,00 3,30 1,50 2,20 1,10
3 20 9 1,50 3,50 1,70 2,40 1,20
4 30 12 1,50 4,00 2,00 2,70 1,30
5 50 15 1,50 5,00 2,00 3,40 1,60

115
NOTAS

1- Avant tout bétonnage, le nettoyage et le compactage du fond de fouilles sont nécessaires

2- Aucun joint ne sera prévu sur l’ensemble de la structure afin d’assurer une étanchéité parfaite.

3- Une attention particulière à accorder aux réservations dans les bétons, pour conduites, fourreaux et pièces métalliques
diverses.

4- Les tampons doivent être étanches à l’eau et à l’air et ils doivent rester aisément accessibles pour vidanges et inspections.

5- Toute paroi en contact avec le sol est à badigeonner.

6- La circulation des véhicules directerement en surface des fosses septiques enterrées n’est pas autorisée.

7- La hauteur maximale du remblai au dessus de la dalle ne doit pas dépasser 80cm.

SPECIFICATION

-Béton pour fosses septiques B25.

SPECIFICATION :
A/ BETONS
Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
B/ ACIERS
HA Fe E500
DX Fe E235

116
PLAN PL2
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 3m3 (5EH)

Long Totale
Unitaire

Schéma
Long.
d’éléments
Type

Esp

Elément
Ø

Total

.
Par
HA
1 10 7 1 7 0,200 5,42 37,94
500

HA
2 10 7 1 7 0,200 3,00 21,00
500

Radier
HA
3 10 15 1 15 0,200 3,84 57,60
500

HA
4 10 15 1 15 0,200 1,44 21,60
500

HA
5 8 14 1 14 - 0,41 5,74
500

HA
6 10 7 2 14 0,200 1,36 19,04
500

HA
7 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
Voile court

500

HA
8 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500

HA
9 8 5 2 10 - 0,41 4,10
500

HA
10 10 15 2 30 0,200 1,37 41,10
500

HA
11 10 6 2 12 0,200 2,98 35,76
Voile long

500

HA
12 10 6 2 12 0,200 2,98 35,76
500

HA
13 8 12 2 24 - 0,41 9,84
500

HA
14 10 7 2 14 0,200 1,11 15,54
500

HA
15 10 7 2 1 0,200 1,61 22,54
500
Cloison

HA
16 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500

HA
17 10 6 2 12 0,200 1,38 16,56
500

HA
18 8 5 1 5 - 0,41 2,05
500

117
Recaptitulatif des aciers
HA 2,11
19 10 7 1 7 0,200 14,77
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 2,11
20 10 7 1 7 0,200 14,77 Longueur totale m 35,26 599,72
500 *

Poids total kg 13,93 370,03


1,03
Dalle

HA Diamètre moyen 10
21 10 15 1 15 0,200 15,45
500
*
Masse totale kg 383,95

22
HA
8 15 1 15 0,200
1,03
3,69 Metre
500 *

ACIER kg 383,95
HA
23 10 9 1 9 - 0,41 28,40 BETON m 3
4,13
500

RATIO kg/m3 92,97

24
HA
10 5 4 20 0,200 1,42 26,60 DEBLAIS m3 23,92
500
REMBLAIS m3 10,16

HA
BETON B15 m 3
0,58
25 10 5 4 20 0,200 1,33 15,68
500
BETON B25 m3 4,13
BADIGEONNAGE m 2
19,28
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500

Diametre des mandrins de pliage en mm


HA
27 10 4 4 16 0,200 0,98 4,92
500 Metre 10 12 14 16 20 25 32
Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
HA
28 8 3 4 12 - 0,41 10,80
500 Ancrages 100 100 150 150 200 250 300

HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 13,70
500 Nota

Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº 1(5EH)


HA
30 10 5 2 10 0,200 1,37 5,88
500

SPECIFICATION :
Regards

31
HA
10 3 2 6 0,200 0,98 7,84 A/ BETONS
500
Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
33
HA
8 3 2 6 - 0,41 10,90
pour les zones humides dont les 4 cm
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
HA
34 10 5 2 10 0,200 1,09 14,00 B/ ACIERS
500
HA Fe E500
DX Fe E235
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 7,84
500

HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500

* Longeur moyenne

118
PLAN PL3
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 5m3 (10EH)

Long Totale
Unitaire

Schéma
Long.
d’éléments
Type

Esp

Elément
Ø

Total

.
Par
HA
1 10 9 1 9 0,200 6,31 56,79
500

HA
2 10 9 1 9 0,200 3,90 35,10
500

Radier
HA
3 10 19 1 19 0,200 4,34 82,46
500

HA
4 10 19 1 19 0,200 1,94 36,86
500

HA
5 8 23 1 23 - 0,41 6,43
500

HA
6 10 9 2 18 0,200 1,36 24,48
500

HA
7 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
Voile court

500

HA
8 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500

HA
9 8 7 2 14 - 0,41 5,74
500

HA
10 10 19 2 38 0,200 1,37 52,06
500

HA
11 10 6 2 12 0,200 3,88 46,56
Voile long

500

HA
12 10 6 2 12 0,200 3,88 46,56
500

HA
13 8 15 2 30 - 0,41 12,30
500

HA
14 10 9 2 18 0,200 1,11 19,98
500

HA
15 10 9 2 18 0,200 1,61 28,98
500
Cloison

HA
16 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500

HA
17 10 6 2 12 0,200 1,88 22,56
500

HA
18 8 7 1 7 - 0,41 2,87
500

119
Recaptitulatif des aciers
HA 3,21
19 10 9 1 9 0,200 28,89
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 3,21
20
500
10 9 1 9 0,200
*
28,89 Longueur totale m 47,56 805,53
Poids total kg 18,79 497,63
1,62
Dalle

21
HA
10 19 1 19 0,200 30,78 Diamètre moyen 10
500
*
Masse totale kg 516,42

HA 1,62
22 8 19 1 19 0,200 30,78
500 *
Metre
HA
23
500
10 18 1 18 - 0,41 7,38 ACIER kg 516,42
BETON m 3
5,69

24
HA
10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m3 90,75
500
DEBLAIS m3 32,68
REMBLAIS m3 14,89
HA
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500 BETON B15 m 3
0,86
BETON B25 m3 5,69
HA
26
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 BADIGEONNAGE m 2
22,64

27
HA
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
Diametre des mandrins de pliage en mm
500

Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
HA
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500 Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500

Nota

30
HA
10 5 2 10 0,200 1,37 13,70 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
500
2(10EH)
Regards

HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32
500
10 4 2 8 0,200 0,98 7,84 Béton pour fosses septiques B25
Béton de propreté. B15
HA
33
500
8 3 2 6 - 0,41 2,46 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
pour les zones humides dont les 4 cm
HA conditions climatiques sont jugées
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500
plus agressives)
B/ ACIERS

35
HA
10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
HA Fe E500
500
DX Fe E235

HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500

* Longeur moyenne

120
PLAN PL4
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 9m3 (20EH)

Nombre

Long Totale
Unitaire

Schéma
d’éléments

Long.
Type

Esp
Elément

Total

.
Par
HA
1 10 10 1 10 0,200 7.62 76.20
500

HA
2 10 10 1 10 0,200 4.20 42.00
500

Radier
HA
3 10 21 1 21 0,200 5.54 115.34
500

HA
4 10 21 1 21 0,200 2.14 44.94
500

HA
5 8 29 1 29 - 0,41 11.89
500

HA
6 10 10 2 20 0,200 1.86 37.20
500

HA
7 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
Voile court

500

HA
8 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500

HA
9 8 11 2 22 - 0,41 9.02
500

HA
10 10 21 2 42 0,200 1.87 78.54
500

HA
11 10 8 2 16 0,200 4.18 66.88
Voile long

500

HA
12 10 8 2 16 0,200 4.18 66.88
500

HA
13 8 23 2 46 - 0,41 18.86
500

HA
14 10 10 2 20 0,200 1,11 22.20.
500

HA
15 10 10 2 20 0,200 2.11 42.20
500
Cloison

HA
16 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500

HA
17 10 8 2 16 0,200 2.08 33.28
500

HA
18 8 11 1 11 - 0,41 4.51
500

121
Recaptitulatif des aciers
HA 3,58
19 10 10 1 10 0,200 35.80
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 3.58
20
500
10 10 1 10 0,200
*
35.80 Longueur totale m 63.96 1043.54
Poids total kg 25.26 643.86
1.86
Dalle

21
HA
10 21 1 21 0,200 39.06 Diamètre moyen 10
500
*
Masse totale kg 669.13

HA 1,86
22 10 21 1 21 0,200 39.06
500 *
Metre
HA ACIER kg 669.13
23 8 24 1 24 - 0,41 9.84
500
BETON m 3
7.64
HA RATIO kg/m3 87.58
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40
500
DEBLAIS m3 44.27
REMBLAIS m3 19.33
HA
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500 BETON B15 m 3
0.99
BETON B25 m3 7.64

26
HA
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 BADIGEONNAGE m 2
29.96
500

HA Diametre des mandrins de pliage en mm


27 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500
Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
HA
28
500
8 3 4 12 - 0,41 4,92 Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500
Nota

30
HA
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90
Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
500
3(20EH)
Regards

HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 SPECIFICATION :
A/ BETONS

32
HA
10 4 2 8 0,200 0,98 7,84 Béton pour fosses septiques B25
500
Béton de propreté. B15

33
HA
8 3 2 6 - 0,41 2,46 Enrobage
500
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
pour les zones humides dont les 4 cm
34
HA
10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
conditions climatiques sont jugées
500 plus agressives)
B/ ACIERS

HA HA Fe E500
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500
DX Fe E235

HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500

* Longeur moyenne

122
PLAN PL5
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 12m3 (30EH)

Nombre

Long Totale
Unitaire

Schéma
d’éléments

Long.
Type

Esp
Elément

Total

.
Par
HA
1 10 12 1 12 0,200 8.00 96.00
500

HA
2 10 12 1 12 0,200 4.60 55.20
500

Radier
HA
3 10 23 1 23 0,200 5.84 134,32
500

HA
4 10 23 1 23 0,200 2.44 56,12
500

HA
5 8 39 1 39 - 0,41 15,99
500

HA
6 10 12 2 24 0,200 1.85 44,40
500

HA
7 10 8 2 16 0,200 2,39 38,24
Voile court

500

HA
8 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500

HA
9 8 13 2 26 - 0,41 10,66
500

HA
10 10 23 2 46 0,200 1.87 86,02
500

HA
11 10 8 2 16 0,200 4,58 73,28
Voile long

500

HA
12 10 8 2 16 0,200 4,58 73,28
500

HA
13 8 25 2 50 - 0,41 20,50
500

HA
14 10 12 2 24 0,200 1,11 26,64
500

HA
15 10 12 2 24 0,200 2.11 50,64
500
Cloison

HA
16 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500

HA
17 10 8 2 16 0,200 2.38 38,08
500

HA
18 8 13 1 13 - 0,41 5,33
500

123
Recaptitulatif des aciers
HA 4,09
19 10 12 1 12 0,200 49,08
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 4,09
20 10 12 1 12 0,200 49,08 Longueur totale m 76,26 1214,14
500 *

Poids total kg 30,12 749,12


2,18
Dalle

HA Diamètre moyen 10
21 10 23 1 23 0,200 50,14
500
*
Masse totale kg 779,25
HA 2,18
22 10 23 1 23 0,200 50,14
500 *
Metre
HA
23 8 34 1 34 - 0,41 13,94
500 ACIER kg 779,25
BETON m3 9,16
HA
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m 3
85,07
500
DEBLAIS m3 53,31
HA REMBLAIS m 3
23,43
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500
BETON B15 m3 1,25
BETON B25 m 3
9,16
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500 BADIGEONNAGE m2 33,00

HA
27
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 Diametre des mandrins de pliage en mm

HA Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500
Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500

Nota
HA
30
500
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
4(30EH)
Regards

HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 Béton pour fosses septiques B25

HA
Béton de propreté. B15
33 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
HA pour les zones humides dont les 4 cm
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
B/ ACIERS
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500 HA Fe E500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500

* Longeur moyenne

124
PLAN PL6
PLAN DE FERRAILLAGE D’UNE FOSSE SEPTIQUE 15m3 (50EH)

Nombre

Long Totale
Unitaire

Schéma
Long.
d’éléments
Type

Esp

Elément
Ø

Total

.
Par
HA
1 10 12 1 12 0,200 9,02 108,24
500

HA
2 10 12 1 12 0,200 5,60 67,20
500

Radier
HA
3 10 28 1 28 0,200 5,84 163,52
500

HA
4 10 28 1 28 0,200 2.44 68,32
500

HA
5 8 48 1 48 - 0,41 19,68
500

HA
6 10 12 2 24 0,200 1,86 44,64
500

HA
7 10 8 2 16 0,200 2,39 38,24
Voile court

500

HA
8 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500

HA
9 8 13 2 26 - 0,41 10,66
500

HA
10 10 28 2 56 0,200 1,87 104,72
500

HA
11 10 8 2 16 0,200 5,58 89,28
Voile long

500

HA
12 10 8 2 16 0,200 5,58 89,28
500

HA
13 8 31 2 62 - 0,41 25,42
500

HA
14 10 12 2 24 0,200 1,11 26,64
500

HA
15 10 12 2 24 0,200 2.11 50,64
500
Cloison

HA
16 10 8 2 16 0,200 2,38 38,08
500

HA
17 10 8 2 16 0,200 2.38 38,08
500

HA
18 8 13 1 13 - 0,41 5,33
500

125
Recaptitulatif des aciers
HA 5,09
19 10 12 1 12 0,200 61,08
500 * HA 500 HA 8 HA 10
Poids kg/m 0,40 0,62
HA 5,09
20 10 12 1 12 0,200 61,08 Longueur totale m 87,33 1379,32
500 *

Poids total kg 34,50 851,04


2,23
Dalle

HA Diamètre moyen 10
21 10 28 1 28 0,200 62,44
500
*
Masse totale kg 885,54
HA 2,23
22 10 28 1 28 0,200 62,44
500 *
Metre
HA
23 8 40 1 40 - 0,41 16,40
500 ACIER kg 885,54
BETON m 3
10,72
HA
24 10 5 4 20 0,200 1,42 28,40 RATIO kg/m3 82,61
500
DEBLAIS m 3
62,83
HA REMBLAIS m3 28,05
25 10 5 4 20 0,200 1,33 26,60
500
BETON B15 m 3
1,51
BETON B25 m3 10,72
HA
26 10 4 4 16 0,200 0,98 15,68
500 BADIGEONNAGE m2 36,80

HA
27
500
10 4 4 16 0,200 0,98 15,68 Diametre des mandrins de pliage en mm

HA Metre/ø 10 12 14 16 20 25 32
28 8 3 4 12 - 0,41 4,92
500
Etriers et Cadres 40 50 70 150 - - -
Ancrages 100 100 150 150 200 250 300
HA
29 10 5 2 10 0,200 1,08 10,80
500

Nota
HA
30
500
10 5 2 10 0,200 1,39 13,90 Ce plan est valable pour la fosse septique de type nº
5(50EH)
Regards

HA
31 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500
SPECIFICATION :
A/ BETONS
HA
32 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500 Béton pour fosses septiques B25

HA
Béton de propreté. B15
33 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500 Enrobage
(l’enrobage est à augmenter à 5cm
HA pour les zones humides dont les 4 cm
34 10 5 2 10 0,200 1,09 10,90
500 conditions climatiques sont jugées
plus agressives)
B/ ACIERS
HA
35 10 5 2 10 0,200 1,40 14,00
500 HA Fe E500
DX Fe E235
HA
36 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
37 10 4 2 8 0,200 0,98 7,84
500

HA
38 8 3 2 6 - 0,41 2,46
500

* Longeur moyenne

126
PLAN PL7
PLAN TYPE D’UN PUITS D’INFILTRATION (Vue en plan et coupe)

Profondeurs pour puits d’infiltration de diamètre 3m pour différents faciès du terrain récepteur

Sables grossiers, Graviers Sable moyens fins, Sables argileux, roche Argile, roche
Graviers
sableu roche fracturée saine peu fracturée très compacte
Nombre de Nombre de Nombre de
Nombre de puits Profondeur Profondeur Profondeur Profondeur
puits puits puits

5 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 1 6,8 NA


10 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 1 12,9 NA
20 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 2 25,2 NA
30 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 3 37,5 NA
50 EH 1 5,40 1 5,40 1 5,40 4 62 NA

N.B: Pour les autres dimensions voir le CPS


NA: Non applicable

127
PLAN PL8
PLAN TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION (Vue en plan)

Nombre de tranchées selon les condition de perméabilité

Sables argileux,
Sables grossiers, Sable moyens fins,
Graviers roche saine peu Argile, roche très compacte
Graviers sableu roche fracturée
fracturée

conditions de Extrêmement Bonne


peu perméabilité Médiocre Imperméable
pérméabilité perméable perméabilité

5 EH NA 1 1 3 NA

10 EH NA 1 2 5 NA

20 EH NA 2 3 10 NA

30 EH NA 2 4 15 NA

50 EH NA 3 6 24 NA

NA: Non applicable


Coupes voir plan PL9
Les dimensions sont connées en mètres

128
PLAN PL9
COUPES TYPE D’UNE TRANCHEE D’INFILTRATION
(Coupes longitudinale et transversales)
(La définition des coupes est précisée dans le plan PL8)

129
PLAN PL10
PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL (Vue en plan)

Géométrie du filtre planté retenu pour différentes conditions thermiques par EH

Graviers 0 5 10 15 20
S= 21 m2 S= 19,5 m2 S= 18 m2 S= 15 m2 S= 15 m2
5 EH
l= 3,0m l= 3,0m l= 3,0m l= 2,5m l= 2,5m
L= 7,0m L= 6,5m L= 6,0m L= 6,0m L= 6,0m
S= 36 m2 S= 34 m2 S= 30 m2 S= 28 m2 S= 28 m2
10 EH
l= 4,0m l= 4,0m l= 3,75m l= 3,5m l= 3,5m
L= 9,0m L= 8,5m L= 8,25m L= 8,0m L= 8,0m
S= 77 m2 S= 70 m2 S= 63 m2 S= 58,5 m2 S= 58,5 m2
20 EH l= 5,5m l= 5,0m l= 4,5m l= 4,5m l= 4,5m
L= 14,0m L= 14,0m L= 13,5m L= 13,0m L= 13,0m
S= 110,5 m2 S=107,25 m2 S= 102 m2 S= 88 m2 S= 88 m2
30 EH
l= 6,5m l= 6,5m l= 6,0m l= 5,5m l= 5,5m
L= 17,0m L= 16,5m L= 17,0m L= 16,0m L= 16,0m
S= 184 m2 S= 180 m2 S= 168,75 m2 S= 157,5 m2 S= 157,5 m2
50 EH
l= 8,0m l= 8,0m l= 7,5m l= 7,5m l= 7,5m
L= 23,0m L= 22,5m L= 22,5m L= 21,0m L= 21,0m

130
PLAN PL11
PLAN TYPE D’UN FILTRE PLANTE HORIZONTAL
(Coupe longitudinale et transversale)

131
PLAN PL12
PLAN TYPE D’UNE PLANTATION BIOMASSE (Plantation de roseaux)

Ville/Eh 5 EH 10 EH 20 EH 30 EH 50 EH
50 100 199 299 498
Agadir
7*7 10*10 14*14 17*17 22*22
52 104 108 313 521
CasaBlanca
7*7 10*10 14*14 18*18 23*23
33 68 132 197 329
Ifrane
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
31 61 122 184 306
Kasba Tadla
6*6 8*8 11*11 14*14 17*17
30 60 119 179 298
Marrakech
5*5 8*8 11*11 13*13 17*17
35 71 141 212 353
Meknès
6*6 8*8 12*12 15*15 19*19
32 64 128 192 321
Ouarzazate
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
31 61 123 184 306
Oujda
6*6 8*8 11*11 14*14 18*18
43 87 174 260 434
Rabat
7*7 9*9 13*13 16*16 21*21
73 146 292 493 731
Sidi Ifni
9*9 12*12 17*17 21*21 27*27
36 72 144 216 359
Tanger
6*6 8*8 12*12 15*15 19*19
44 89 177 266 443
Tan Tan
7*7 9*9 13*13 16*16 21*21

132
PLAN PL13
PLAN DE COFFRAGE TYPE D’UN DECANTEUR DIGESTEUR
(CYLINDRIQUE)

Ville/Eh Equivalent habitant EH 5 10 20 30 50


Volume de la cuve
m3 1,3 2,6 3,5 7,9 13,2
Vc
Rayon R1 m 0,65 0,82 1,06 1,29 1,55
Digesteur
(forme Profondeur m 1,00 1,25 1,50 1,50 1,75
cylindrique) y1 m 0,13 0,17 0,20 0,52 0,62
y2 m 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1
y3 m 0,4 0,4 0,5 0,5 0,6
Volume réel m3 0,22 0,37 0,66 0,92 1,47
Fosse de
Rayon m 0,42 0,48 0,59 0,65 0,76
compensation
Hauteur réel m 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80

133
PLAN PL14
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE
(5EH) (Volume de la cuve 1,3 m3)

134
PLAN PL15
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE
(10EH) (Volume de la cuve 2,6 m3)

135
PLAN PL16
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (20EH)
(Volume de la cuve 5,3 m3)

136
PLAN PL17
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (30EH)
(Volume de la cuve 7,9 m3)

137
PLAN PL18
PLAN DE FERRAILLAGE D’UN DIGESTEUR DECANTEUR CYLINDRIQUE (50EH)
(Volume de la cuve 13,2 m3)

138
Plans type
des ouvrages d’assainissement

rural
Fosse septique, digesteur, puits
d’infiltration, tranchée d’infiltration,
filtre planté horizontal, et culture de
biomasse
Annexe 3

Dossier de consultation des entreprises type


CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

OBJET :

Travaux de construction des, fosses septiques et xxxxxxxxxxxx dans les écoles xxxxxxx- Commune xxxxx- Province de xxxxx

Marché passé après appel d’offres ouvert sur offre des prix, séance publique en vertu des dispositions de l’alinéa 2 §1 de l’article
16 et § 1 de l’article 17 et l’alinéa 2 § 3 de l’article 17 du décret n° 2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux
marchés publics.

ENTRE :

Monsieur le ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau représenté par le Directeur Provincial de
l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau de XXXXX assure le rôle de ‘’Maître d’ouvrage’’, désigné, ci-après, par
le Maître de l’ouvrage (M.O).

Désigné ci-après par mot ‘’Administration’’.

D’UNE PART
ET
Monsieur :………………………………………………………………………………………………………
Qualité : ………………………………………………………………………………………………………...
Agissant au Nom et pour le compte de : ……………………………………………………………………
Inscrit au registre de commerce de ……………………..………sous le n° :………….…. .....................
Affilié à la C.N.S.S sous le N° :…………………..…………………………………………………………..
Adresse du siège sociale : ………………………………………………..………………………………….
N° : d’identification fiscale ………………………………………………………………………...………….
N° de patente : …………………………………………………………………….…………………………
Titulaire du compte bancaire ouvert à : ………………..………au nom de : ……...……………………
sous le n° : ……………………………………………………….…………………………………………….

D’AUTRE PART

IL A ETE ARRETE ET CONVENU CE QUI SUIT :

142
CHAPITRE I
PRESCRIPTIONS ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES

ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE

Le présent marché a pour objet l’exécution des xxxxxxxxxxx

ARTICLE 2 : DESCRIPTION SOMMAIRE DES OUVRAGES ET SITUATION

Les lieux d’implantation des (fosses septiques/digesteur décanteur cylindrique et puits d’infiltration/tranchée d’infiltration/filtre
planté horizontal/Culture biomasse) sont précisés ci-dessous ainsi que les caractéristiques géométriques des ouvrages :

Type d’installation
Commune Rurale Localité Ecole d’assainissement Nbre Caractéristiques géométriques
liquide
Volume total :
Longueur :
Fosse septique (à deux
Largeur :
compartiments)
Profondeur :

Volume du décanteur digesteur


Rayon (m) :
Profondeur :
Décanteur digesteur
cylindrique avec fosse
Volume de la fosse de
de compensation
compensation
Rayon (m)
Profondeur :
Diamètre :
Puits d’infiltration (dont
Profondeur totale
une partie est cuvelée)
Profondeur cuvelée :
Superficie :
Nombre de tranchées :
Largeur de chaque tranchée :
Tranchée d’infiltration Espacement entre tranchées :
Longueur de chaque tranchée
Longueur totale des conduites
perforées PVC 110mm
Superficie :
Longueur :
Largueur :
Hauteur :
Filtre planté horizontal
Plantation : roseaux communs
dont la dénomination latine est «
Phragmites australis (Cav.) Trin Ex
Steudel / communis
Superficie à aménager :
Types de plants :
Culture Biomasse Nombre de plants :
Longueur des rampes
Longueur des contre rampes :

Les emplacements exacts des ouvrages seront indiqués à l’Entrepreneur dans la semaine qui suit la notification de l’ordre de
service de commencer les travaux. En tout cas, le Maître d’ouvrage désignera au fur et à mesure sur le terrain les emplacements
de l’ensemble des ouvrages à réaliser sans causer de retard.

La liste prédéfinie ci-dessus est donnée à titre indicatif, elle peut subir des modifications, en fonction de la disponibilité du
foncier et sa mise à disposition au projet. L’Entrepreneur s’engage à réaliser tous les ouvrages objet du présent marché, même
substitués, accessibles ou non sans demander d’indemnité.

143
L’exécution comprend les travaux suivants (donnés à titre indicatif et non limitatif) :

INSTALLATION TYPE DE TRAVAUX

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Le raccordement au réseau d’amenée des eaux usées brutes (des blocs sanitaires)
• Les terrassements et excavations de la fosse (méthode d’excavation dépendra de la nature du sol et revient à l’Entrepreneur de choisir la méthode la plus sûre)
• Mise en place du ferraillage selon le schéma défini dans le plan annexé au présent cahier de charges
• Coffrage de la structure
Pour la fosse septique :
• Coulage du béton (dont la formulation et les caractéristiques seront précisées ultérieurement)
• Décoffrage
• La fosse sera coiffée d’une dalette en béton armé dont les spécifications sont précisées dans le plan
• Mise en place d’échelons et de regard de visite en fonte
• Mise en place d’un évent d’aération

Pour le décanteur digesteur :

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Le raccordement au réseau d’amenée des eaux usées brutes (des blocs sanitaires) (tranchée et pose de conduite)
• Les terrassements et excavations du digesteur décanteur (méthode d’excavation dépendra de la nature du sol et revient à l’Entrepreneur de choisir la méthode la plus sûre)
• Tranchée pour mise en place de conduite de liaison entre digesteur et fosse de compensation
• Mise en place du ferraillage selon le schéma défini dans le plan annexé au présent cahier de charges
• Coffrage de la structure
• Coulage du béton (dont la formulation et les caractéristiques sont précisées ultérieurement)
• Décoffrage
• Le digesteur sera coiffé d’une dalette en béton armé dont les spécifications sont précisées dans le plan
Pour le digesteur • Mise en place d’échelons et de regard de visite en fonte s’il est précisé dans le plan d’exécution
décanteur et la fosse de • Mise en place d’une sortie de gaz conduite 1pouce 1/2 en acier galvanisé avec vanne
compensation
Pour la fosse de compensation :

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Le raccordement aux eaux usées traitées par digesteur/décanteur (pose de conduite DN 200 PVC)
• Les terrassements et excavations du digesteur décanteur (méthode d’excavation dépendra de la nature du sol et revient à l’Entrepreneur de choisir la méthode la plus sûre)
• Mise en place du ferraillage selon le schéma défini dans le plan annexé au présent cahier de charges
• Coffrage de la structure
• Coulage du béton (dont la formulation et les caractéristiques sont précisées ultérieurement)
• Décoffrage
• Mise en place de regard de visite en fonte

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Le raccordement au réseau d’amenée des eaux usées prétraitées (de la fosse septique/digesteur décanteur)
• La réalisation des travaux de fonçage du puits dans tout terrain sec, dur ou tendre exécutés par moyen traditionnel ou par moyen mécanique (L’Entrepreneur estimera
selon sa propre compétence les risques encourus par les travaux s’ils sont réalisés manuellement. Tout accident présentant un aspect de gravité devra être immédiatement
communiqué au Maître de l’Ouvrage.),
• Cuvelage en terrain dur sec ou tendre par un voile en maçonnerie jusqu’à la profondeur précisée dans le plan d’exécution
Pour le puits d’infiltration • Mise en place de cailloux cassés sur la hauteur d’absorption précisée dans le plan d’exécution (en dessous de la zone cuvelée jusqu’au fond du puits)
• Mise en place d’une couche de graviers dispersant (diamètre entre 8 et 15 mm) sur une épaisseur de 20 cm
• Mise en place d’une couche de sable grossier (diamètre inférieur à 3mm) sur une épaisseur de 30 cm
• Mise en place d’une couche de graviers dispersant (diamètre entre 3 et 8 mm) sur une épaisseur de 30 cm
• Mise en place d’un panier en plastique perforé sur le massif filtrant
• Fermeture du puits par une dalle en béton armé (T8 esp 20 cm)
• Pose d’un tampon en fonte diamètre 70 cm)

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Travaux de nivellement
• Ouverture de tranchée pour le raccordement de la tranchée d’infiltration au réseau d’amenée des eaux usées prétraitées de la fosse septique
• Travaux de fouilles pour ouvertures des tranchées en tout terrain, et préparation de la fondation pour boite de répartition et boite de bouclage
• Mise en place d’un lit de pose de sable propre (au niveau du boite de répartition et de la boite de bouclage)
• Confection d’une boite de répartition dont les dimensions sont précisées dans le plan d’exécution
Pour la tranchée
• Confection de boite de bouclage et de boites de collecte des eaux épurées
d’infiltration
• Mise en place d’un massif de graviers lavées (diamètre 10 à 40 mm) dans les tranchées (épaisseur, voir le plan)
• Pose de conduites dans les tranchées conformément au plan
• Couverture des conduites par graviers lavées au niveau des tranchées
• Mise en place d’un géotextile sur graviers et conduites (au niveau des tranchées) et sur sable de pose au niveau de la boite de répartition, boite de bouclage et boites de
collecte des eaux épurées
• Remblaiement des tranchées

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Les terrassements et aménagements du site, comprenant notamment la mise en place d’une plate-forme (pour la réalisation du filtre)
• Le raccordement au réseau d’amenée des eaux usées prétraitées de la fosse septique
• Mise en place d’un canal gravitaire de rejet en PVC d’un diamètre 110 mm depuis le canal de sortie du filtre planté jusqu’au point de rejet,
• Mise en place d’une couche en pierres concassées sur une épaisseur de 10 cm
• Mise en place du ferraillage du bassin et du regard de collecte selon le schéma défini dans le plan annexé au présent cahier de charges
Pour le filtre planté
• Installation de la tuyauterie (conduite d’alimentation, drains, reniflard)
horizontal
• Coffrage de la structure
• Coulage du béton (dont la formulation et les caractéristiques sont précisées ultérieurement)
• Décoffrage
• Essai d’étanchéité du bassin et du regard de collecte
• Mise en place du massif du graviers
• Plantation de roseaux selon la maille défine par le maitre d’ouvrage

• Travaux de préparation du sol : Débroussaille - Décapage – Dessouchage


• Travaux de terrassement ;
• Transport des fournitures à pied d’œuvre ;
• Pose des conduites et raccords, appareils de robinetterie, appareils d’équipement des conduites, y compris tous les éléments nécessaires à la confection des joints ;
• Exécution de toutes sujétions nécessaires pour la pose des canalisations, et la remise en état des lieux ;
Pour la culture biomasse
• Rétablissement provisoire des accotements et leur rétablissement définit en fin de travaux ;
• Épreuves en tranchée des joints de canalisations, des vannes et raccordements ;
• Essai général des canalisations ;
• Travaux de finition ;
• Mise en service et le nettoyage des conduites

144
Les plans types d’exécution des travaux prévus sont annexés 3. Le Décret n° 2-07-1235 du 05 kaada 1429 (04
à ce CPS. novembre 2008) relatif au contrôle des dépenses de
l’Etat ;
ARTICLE 3 : ASSISTANCE AU MAITRE D’OUVRAGE 4. Le Décret Royal n°330/66 du 10 moharrem 1387 (21
ET LIAISONS ADMINISTRATIVES Avril 1967) portant règlement général de comptabilité
publique tel qu’il a été modifié et complété ;
Le Maître de l’Ouvrage est assisté dans la direction et 5. Le Dahir n° 170.157 du 26 Joumada I 1390 (30
le contrôle de l’exécution des travaux par Les cadres et Juillet 1970) relatif à la normalisation industrielle,
techniciens de l’Administration. Il peut faire appel au besoin à notamment son article 3 définissant l’ensemble des
un Assistant Technique. normes marocaines homologuées se rapportant aux
Les liaisons techniques seront effectuées avec la Direction travaux du bâtiment.
Provinciale de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et 6. Les textes législatifs et réglementaires concernant
de l’Eau ou son Assistant Technique. Le suivi permanent des l’emploi, les salaires de la main d’œuvre,
travaux sera assuré par des techniciens du service concerné ou particulièrement le décret royal n° 2.73.685 du 12
par l’Assistant Technique. Dans tous les cas, l’Entrepreneur kaada 1393 (08 décembre 1973) portant revalorisation
sera tenu d’assurer au moins une liaison hebdomadaire avec du salaire minimum dans l’industrie, le commerce,
le Service de l’Eau ou avec ses représentants désignés. les professions libérales et l’agriculture.
7. Le Dahir n° 1.02.179 du 23/07/2002 portant
Par rapport au contexte des travaux, l’Entrepreneur doit promulgation de la loi 18-01 modifiant et complétant
informer, également, sous ordre du Service de l’Eau, le dahir n° 1.60.223 du 06/02/1963 portant
les Directeurs des écoles et de se concerter avec eux sur modification en la forme du dahir du 25/06/1927
l’ensemble des phases des travaux depuis la mise en place du relatif à la réparation des accidents du travail.
chantier jusqu’à la clôture des travaux notamment sur : 8. 8. La circulaire du ministère des Travaux
Publics, de la Formation Professionnelle et de la
• L’emplacement géographique des installations Formation des Cadres n° DAT/31/716 du 14/02/94
d’assainissement ; prescrivant les mesures de sécurité dans les chantiers
• Les calendriers des travaux en relation éventuelles de bâtiment et de travaux publics.
avec les périodes des vacances des élèves. 9. Le Dahir 1-15-05 du 29 rabi II 1436 (19/02/15) portant
promulgation de la loi 112-13 relative au nantissement
ARTICLE 4 : PIECES CONSTITUTIVES DU des marchés publics.
MARCHE 10. Le Dahir n° 1.03.194 du 14 rejeb 1424 (11 septembre
2003) portant promulgation de la loi n° 65-99 relative
Les obligations de l’Entrepreneur, pour les modalités de mise au code du travail.
en œuvre des matériaux et les conditions d’exécution des 11. Le décret n° 2.16.344 du 22 juillet 2016 relatif aux
travaux, objet du présent marché, résultent de l’ensemble des délais de paiement et aux intérêts moratoires en
documents contractuels énumérés ci-après : matière de marchés de l’Etat.
12. Le Décret n°2.94.223 du 6 Moharrem 1415
1. L’acte d’engagement ; (16/06/1994) relatif à la qualification et la classification
2. Le présent Cahier des Prescriptions Spéciales (CPS) ; des entreprises de bâtiment et de travaux publics et les
y compris les plans types d’exécution ; textes le modifiant ou le complétant, adopté par arrêté
3. Le bordereau des prix détail estimatif - Le sous détail du Ministère de l’Economie et des Finances n°1372-
des prix ; 15 du 22/04/2015 ;
4. Le Cahier des Clauses Administratives Générales 13. Le Décret n°2-14-272 du 14 rejeb 1435 (14 mai 2014)
applicable aux marchés des Travaux exécutés pour relatif aux avances en matière de marchés publics.
le compte de l’Etat approuvées par le décret n°2-99- 14. L’arrêté du chef du gouvernement n° 3-302-15 (27
1087 du 29 Moharram 1421 (04 Mai 2000) désigné novembre 2015) fixant les règles et les conditions de
ci-après sous le vocable de (CCAGT) ; révision des prix des marchés publics.

En cas de contradiction entre ces documents, ces derniers Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés de l’Etat
prévalent les uns sur les autres dans l’ordre de citation indiquée rendus applicables à la date de signature du marché.
ci-dessus, c’est à dire que les prescriptions du document
portant le numéro le moins élevé primeront. B- Textes spéciaux

ARTICLE 5 : REFERENCES AUX TEXTES 1. Tous les textes réglementaires spéciaux ayant trait à la
GENERAUX ET TEXTES SPECIAUX nature des prestations du présent marché.
2. Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés
Le titulaire du marché reste soumis aux textes législatifs et de l’Etat rendus applicables à la date de signature du
réglementaires en vigueur et notamment : marché.

1. Le Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars L’Entrepreneur devra se procurer ces documents s’il ne les
2013) relatif aux marchés publics possède pas et ne pourra en aucun cas exciper de l’ignorance
2. Le Décret n°2-14-394 du 6 chaabane 1437 (13 mai de ceux-ci et se dérober aux obligations qui y sont contenues.
2016) approuvant le cahier des clauses administratives
générales applicables aux marchés de travaux.
145
ARTICLE 6 : VALIDITE ET NOTIFICATION ARTICLE 10 : CAUTIONNEMENTS - RETENUE DE
D’APPROBATION DU MARCHE GARANTIE

Le présent marché ne sera valable définitif et exécutoire qu’après a) Le cautionnement provisoire est fixé à xxx (xxxxx) dirhams.
visa du Trésorier Provincial de xxxxxxx et son approbation par b) Le cautionnement définitif est fixé à 3 % (trois pour cent)
l’autorité compétente. du montant initial du marché arrondi au dirham supérieur,
conformément à l’article 15 du CCAGT. En cas de groupement,
L’approbation du présent marché va être notifiée à l’attributaire le cautionnement définitif doit être constitué dans les conditions
dans un délai maximum de soixante-quinze jours (75) à compter prévues au paragraphe C de l’article 157 du décret n° 2-12-349
de la date d’ouverture des plis. Les conditions de prorogation de précité.
ce délai sont fixées par les dispositions de l’article 153 du décret
n°2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 mars 2013) précité. c) La retenue de garantie à prélever sur les décomptes
provisoires est de 10% (dix pour cent) elle cessera de croître
Dans le cas où le délai de validité des offres est prorogé lorsqu’elle aura atteint 7% (sept pour cent) du montant initial
conformément au deuxième alinéa de l’article 33 du même du marché augmenté le cas échéant du montant des avenants
décret, le délai d’approbation visé ci-dessus est majoré d’autant et ce conformément à l’article 64 du CCAGT.
de jours acceptés par l’attributaire du marché.
La caution définitive doit être constituée dans les 20 jours qui
Si la notification n’est pas intervenue dans ce délai, l’attributaire suivent la date de la notification de l’approbation du marché.
est libéré de son engagement vis-à-vis du Maitre d’Ouvrage. Il reste affecté à la garantie des engagements contractuels de
Dans ce cas, mainlevée lui est donné de son cautionnement l’Entrepreneur jusqu’à la réception définitive des travaux.
provisoire.
ARTICLE 11: MODE D’EVALUATION
ARTICLE 7 : DELAI D’EXECUTION ETCONDITIONS DE REGLEMENT DES TRAVAUX

Le délai d’exécution des travaux objet du présent marché est Les règlements des travaux s’effectueront par l’application des
fixé xxx mois (xxx Mois) prix unitaires du bordereau des prix détail estimatif aux quantités
Il prendra effet à compter du lendemain du jour de la notification d’ouvrages réellement exécutées et régulièrement constatées.
de l’ordre de service prescrivant de commencer les travaux.
Il comprend la période de préparation des travaux, le repliement Pour chaque prix, le règlement s’effectuera après l’achèvement
des installations de chantier et la remise en état des terrains et de l’ensemble des travaux des ouvrages et remise en état des
des lieux. (Selon l’article 40 du CCAGT) lieux de chaque ouvrage d’assainissement.

DISPOSITIONS FINANCIERES Les dispositions applicables en matière de décomptes provisoires


sont celles stipulées par le CCAGT.
Les modalités d’établissement et de signature du décompte
ARTICLE 8 : TAXES
général et définitif sont celles stipulées par le CCAGT (Travaux
d’exécution selon les pratiques du génie civil).
Tous les prix du présent marché s’entendent Toutes taxes
Comprises
L’administration se libérera des sommes dues en exécution du
marché soumis au présent CPS. En faisant donné crédit au
ARTICLE 9 : SOUS – TRAITANCE
compte courant ouvert au nom du titulaire du marché dans les
livres d’un établissement bancaire établi au Maroc.
Si l’Entrepreneur envisage de sous-traiter une partie du marché,
il doit requérir l’accord préalable du maître d’ouvrage auquel
ARTICLE 12 : AUGMENTATION OU DIMINUTION
il est notifié la nature des prestations, l’identité, la raison ou la
DANS LA MASSE DES TRAVAUX
dénomination sociale, et l’adresse des sous-traitants et une copie
conforme du contrat de la sous-traitance.
Les dispositions applicables en cas d’augmentation dans la masse
des travaux sont celles stipulés par l’article 57 du CCAGT.
La sous-traitance ne peut en aucun cas dépasser cinquante pour
Les dispositions applicables en cas de diminution dans la masse
cent (50%) du montant du marché ni porter sur le lot ou le
des travaux sont celles stipulés par l’article 58 du CCAGT.
corps d’état principal du marché.
ARTICLE 13 : CARACTERE GENERAL DES PRIX
L’Entrepreneur demeure personnellement responsable tant
envers le Maître de l’Ouvrage, qu’envers les tiers. Le Maitre
Les prix du présent marché comprennent le bénéfice ainsi que
d’Ouvrage ne se reconnait aucun lien juridique avec les sous-
tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais, et d’une
traitants.
façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence
nécessaire et directes du travail.
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des
Les prix du marché sont établis par le titulaire tel que définis à
concurrents conformément à l’article 22 du décret du 05 février
l’article 53 du CCAGT.
2007.
ARTICLE 14 : REVISION DES PRIX

La formule de révision des prix est la suivante :


146
P= P0 *(0.15+ 0.85*BAT6/BAT60) 2015), étant précisé que :
P : étant le montant révisé des travaux HT
P0 : étant le montant des travaux au moment de l’offre HT 1. La liquidation des sommes dues par le Ministère de
BAT6 : étant la valeur du même index à la date d’exigibilité l’Equipement, du Transport et de la Logistique et de l’Eau
de la révision. en exécution du présent marché sera opérée par les soins
du Directeur Provincial de l’Equipement, du Transport,
BAT60:étant la valeur de l’index global relatif à la prestation de la Logistique et de l’Eau de xxxxx, sous ordonnateur.
considérée au mois de la date limite de remise de l’offre. 2. Le fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du présent
marché ainsi qu’aux bénéficiaires des nantissements ou
Les règles de révision des prix sont fixées par l’arrêté du chef subrogations, les renseignements et états prévu à l’article
de gouvernement n° 3-302-15 du 27/11/2015 fixant les règles 8 du Dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II (19 Février 2015),
et les conditions de révision des prix des marchés publics. est le Directeur Provincial de l’Equipement, du Transport
de la Logistique et de l’Eau de xxxxxx, sous ordonnateur.
Les index sont extraits du barème d’indexation publié 3. Les paiements prévus au présent marché seront effectués
mensuellement par le Ministre de l’Equipement. Si les par Monsieur le Trésorier Préfectoral de xxxxxx, seul
valeurs de ces index ne sont pas encore publiées au moment qualifié pour recevoir les significations des créanciers du
de l’établissement des décomptes provisoires, les prix sont titulaire du présent marché.
révisés par application des dernières valeurs connues. Le 4. En application de l’article 13 du CCAGT, le Maître
réajustement sera fait dès publication des valeurs applicables. d’ouvrage délivre sans frais, au Titulaire, sur sa demande
et contre récépissé, un exemplaire spécial du marché
Le calcul du coefficient de révision K = P/Po est arrêté à la portant la mention « exemplaire unique » et destiné à
quatrième décimale. Pour les calculs intermédiaires, les former titre conformément pour le nantissement du
résultats des rapports sont arrêtés à la sixième décimale. marché. Les frais de timbre de l’exemplaire remis au
titulaire ainsi que les frais de timbre de l’original conservé
En cas de retard dans l’exécution des prestations, imputable par l’administration sont à la charge du Titulaire.
à l’attributaire, il est fait application au montant de chaque
décompte, pour les prestations exécutées pendant la période ARTICLE 17 : CONDITIONS DE RESILIATION
comprise entre la date contractuelle de fin d’exécution des
prestations et la date réelle de leur achèvement, du plus faible Les conditions de résiliation du présent marché sont régies
des deux coefficients (K) obtenus en utilisant, d’une part, les par les clauses du CCAGT.
index du mois d’exécution des prestations et, d’autre part, les
index du dernier mois du délai contractuel. La résiliation du marché peut être prononcée dans les
conditions et modalité prévue par l’article 159 du décret
Pour le calcul de la révision des prix, les périodes d’arrêt n° 2-12-349 relatif aux marchés publics, et celle prévues à
éventuelles ne sont pas prises en considération. l’article 69 du CCAGT. La résiliation est une fin anticipée
du marché avant l’achèvement total des travaux. Elle est
Pour ce calcul tous les mois sont réputés avoir une durée de prise par une décision motivée, dont une copie est notifiée à
30 jour calendaire. l’Entrepreneur. Dans tous les cas, la résiliation est notifiée par
lettre recommandée avec accusé de réception par le maître
ARTICLE 15 : PENALITES - RETARDS d’ouvrage à l’Entrepreneur défaillant.

A défaut par l’Entrepreneur d’avoir terminé ces prestations ARTICLE 18 : LUTTE CONTRE LA FRAUDE ET LA
dans le délai fixé à l’article 7 ci-dessus, il lui sera appliqué une CORRUPTION
pénalité de 2 pour 1000 (deux pour mille) du montant du
marché par jour calendaire de retard et ce conformément à Les dispositions de décret n° 2-12-349 du 08 Joumada I (20
l’article 65 du CCAGT. Mars 2013) relatif aux marchés publics en matière de lutte
contre la fraude, la corruption et le conflit d’intérêt sont
Cette pénalité sera plafonnée à huit (8%) pour cent et déduite valables notamment les articles 138 et 168.
des décomptes. Elle sera appliquée de plein droit et sans mise
en demeure sur toutes les sommes dues à l’Entrepreneur. CONDITIONS TECHNIQUES D’EXECUTION
L’application de ces pénalités ne libère en rien l’Entrepreneur
de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il
ARTICLE 19 : VISITE DES LIEUX
aura souscrites au titre du présent marché.
Aucune visite des lieux organisée par le Maître d’Ouvrage
Lorsque le plafond des pénalités est atteint, l’autorité
n’est prévue
compétente est en droit de résilier le marché après mise en
demeure prévues par l’article 79 du CCAGT.
ARTICLE 20 : CONNAISSANCE DU DOSSIER
ARTICLE 16 : NANTISSEMENT
L’Entrepreneur est réputé avoir pris parfaitement connaissance
pour s’en être personnellement rendu compte, de tous les
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement du
détails et pièces du projet.
présent marché, il sera fait application des dispositions de la
loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics
Il est réputé avoir pris connaissance des plan types et de tous
promulguée par le dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II (19 Février
les documents utiles à la réalisation des travaux, ainsi que des
147
sites, des lieux et des terrains d’implantations des ouvrages et
de tous les éléments généraux en rapport avec l’exécution des Le rapport technique devra préciser également le nombre,
travaux. le type et le rendement des engins ainsi que le rendement
journalier des ateliers par poste de travail. Le rendement des
ARTICLE 21 : MODE D’EXECUTION DES OUVRAGES engins devra tenir compte de la baisse des rendements par
temps pluvieux.
D’une manière générale, les travaux seront exécutés suivant les
règles de l’art et conformément aux dessins et plans remis par 2 – Main d’oeuvre
le Maitre d’Ouvrage ou ceux cités à l’article 2 du chapitre I du
présent CPS (plans types), ces derniers seraient alors notifiés à La main d’œuvre devra être recrutée suivant les règlements en
l’Entrepreneur, visés : «BON POUR EXECUTION». vigueur.
L’Entrepreneur devra respecter la législation en vigueur ou à
L’Entrepreneur devra remettre un planning d’exécution des venir portant sur la réglementation du travail et des salaires
travaux tenant compte du délai de marché, la mobilisation au Maroc. La main d’œuvre non spécialisée ainsi que les
du matériel (bétonnières, vibreurs, coffrages, matériaux…etc.) spécialistes tels que maçons, coffreurs, ferrailleurs, mécaniciens,
et l’affectation des moyens humains aux différents points de conducteurs d’engin, devront être de nationalité marocaine.
chantier ainsi qu’un album photos illustrant toutes les phases Le personnel spécialisé étranger, le cas échéant, sera recruté
des travaux y compris tirage et CD-ROM. conformément aux dispositions législatives et réglementaires en
vigueur en matière d’immigration au Maroc.
MEMOIRE TECHNIQUE Les ouvriers devront pouvoir présenter, à toute demande
des Services du Contrôle, l’attestation ou la carte d’identité
Dans un délai de quinze (15) jours après la notification de l’ordre délivrée par les autorités régionales qui seront les seules pièces
de service de commencer les travaux, l’Entrepreneur remettra admises pour justifier des conditions de résidence imposées en
au Maître d’ouvrage, pour approbation, le mémoire technique application de l’article mentionné ci-dessus.
définitif. Passé ce délai, l’Entrepreneur se verra appliquer les
pénalités de retard prévues au présent marché 3– Matériel et engins de chantier

Le Maître d’Ouvrage met à la disposition de l’Entrepreneur le Tout le matériel nécessaire à l’exécution des travaux et à
dossier d’étude visé « Bon Pour Exécution » et éventuellement, l’exploitation des cantonnements et des installations générales
le planning prévisionnel de rétablissement des contraintes sera fourni par l’Entrepreneur qui est tenu de l’entretenir, de le
réseaux si elles sont interceptées par le projet. réparer et de le remettre en état par ses soins et à ses frais. Ce
matériel doit être livré sur chantier en très bon état.
Ce mémoire technique contiendra au minimum les indications
définies ci-après et sera accompagné de tous les plans et notes La liste du matériel fournie par l’Entrepreneur n’est pas
techniques nécessaires. limitative et il ne peut élever aucune réclamation si en cours
des travaux, il est amené à modifier ou à compléter ce matériel.
Avant le démarrage de certaines phases de travaux, le Maître Si pour une raison quelconque, l’Entrepreneur désire retirer du
d’Ouvrage se réserve le droit de demander des notes particulières chantier une partie du matériel avant l’achèvement des travaux
complétant ce mémoire technique. auxquels il est destiné, il ne peut le faire qu’avec l’accord écrit
du maître d’ouvrage, cet accord laisse toutefois à l’Entrepreneur
Le dossier de mémoire technique doit comprendre au moins les la responsabilité et les conséquences de ce retrait.
documents suivants.
L’Entrepreneur établira un échéancier d’acheminement du
1- Rapport technique : matériel sur le chantier ; les implications de cet échéancier
devront être en parfaite concordance avec le programme
Un rapport technique qui précise l’organisation du général des travaux.
chantier et la méthodologie que l’Entrepreneur compte adopter
pour réaliser les travaux pour chacune des tâches élémentaires. 4 – Approvisionnement en électricité
Ce rapport comprendra entre autres :
L’Entrepreneur fera son affaire pour la satisfaction des besoins,
• Une présentation précise des personnes dédiées à pendant toute la durée des travaux, en énergie électrique des
l’exécution des prestations comprenant : chantiers, de ses propres installations.
• CV du personnel d’encadrement
• Nombre total de salariés employés (personnel 5 – Approvisionnement en eau potable et eau industrielle
administratif compris) ;
• Nombre de salariés affectés aux prestations de sécurité L’Entrepreneur fera son affaire de la satisfaction des besoins en
proprement dites ; eau potable du chantier et de l’ensemble de ses installations.
• Liste détaillée et descriptif technique des moyens
matériels dédiés à l’exécution des prestations ; 6 – Cantonnement de l’Entrepreneur
• Programme général des travails accompagnés de
programmes détaillés par nature des travaux en L’Entrepreneur a à sa charge la construction de ses propres
indiquant, pour chaque activité, les cadences d’exécution logements pour la main d’œuvre. Les frais correspondants à la
prévues. Ce programme devra faire apparaître les tâches réalisation, le fonctionnement et l’entretien durant la période
critiques. des travaux ainsi que leur repliement et la remise en état des
148
lieux conformément aux directives du Maitre d’ouvrage sont 8- Plans d’exécution
couverts par le prix des installations.
Le marché consiste à réaliser des ouvrages d’assainissement
6- Matériaux des solutions xxxxxxxx selon les plans types d’exécution
fournis. L’Entrepreneur doit faire vérifier ces plans à sa charge
Une note qui mentionne la provenance des principales en trois exemplaires par un bureau d’études agréé. Lesdits
fournitures et leur conformité aux spécifications contractuelles. plans doivent être visés par un bureau de contrôle.

Dans le cas où l’Entrepreneur compte utiliser des produits L’Entrepreneur doit présenter au niveau de son mémoire
prêts à l’emploi (béton ou autres), il doit fournir tous les technique, un document sous forme de plan d’assurance
renseignements utiles sur les fournisseurs (usines, fabricants) qualité contenant, à titre indicatif et non limitatif, les
et sur la qualité des mêmes produits fournis à d’autres clients conventions signées suivantes :
pendant les trois derniers mois.
Nature de
Objetctif Observations
L’Entrepreneur indiquera la situation, la provenance, la convention
qualité et le potentiel des gîtes des matériaux qu’il propose. Le Convention
Pour l’établissement de l’ensemble
choix des gîtes des matériaux doit prendre en considération avec un
des études d’exécution du présent
la sauvegarde de l’environnement contre toute forme de bureau
marché.
d’études agrée
pollution des milieux avoisinants y compris par les rejets ou
les poussières qui seront issues des installations de concassage. 1. Pour le visa des plans des
ouvrages de béton armé établi
par le bureau d’étude précité.
L’Entrepreneur indiquera le descriptif et l’emplacement Convention
2. Pour la réception du ferraillage
avec un
des aires de stockage ; une carrière ne peut être considérée bureau de
des ouvrages à exécuter dans le Les frais de ces
comme un lieu de stockage qu’après l’accord écrit du maître cadre du présent marché. conventions
contrôle
3. Pour fournir les attestations ainsi que les
d’ouvrage. de garantie décimale de prestations y
l’étanchéité. afférentes sont
7-Organigramme du chantier 1. Pour réaliser les études
à la charge de
l’Entrepreneur.
géotechniques nécessaires des
A cet effet,
L’organigramme du chantier qui définit les unités de ouvrages à exécuter dans le
l’Entrepreneur
direction de gestion, de logistique, d’études, de contrôle et cadre du présent marché.
doit les inclure
2. Pour la réception des fonds
de production que l’Entrepreneur prévoit de mettre en place de fouilles des ouvrages à
au niveau des
pour assurer la réalisation des travaux. Il sera accompagné de prix du présent
exécuter dans le cadre du
Convention marché.
la liste nominative du personnel de direction, de maîtrise que avec un
present marché.
l’Entrepreneur compte affecter à chacune de ces unités avec 3. Pour les réceptions du béton
laboratoire
des ouvrages à exécuter dans le
mention de leur date de disponibilité et de leur fonction sur qualifié
cadre du présent marché.
le chantier. 4. Pour fournir les attestations de
l’ensemble des essais du béton
L’Entrepreneur doit disposer sur le chantier d’une équipe des ouvrages à exécuter dans le
cadre du present marché.
d’encadrement, suffisamment consistante pour permettre le 5. Pour la réception des essais
bon déroulement des travaux. Sauf demande écrite au Maître d’étanchéité.
d’ouvrage, le Directeur des Travaux ainsi que l’ensemble
du personnel d’encadrement doit être celui proposé par le ou
titulaire du marché dans son offre.
L’Entrepreneur peut ne pas se contenter des plans remis par le
En cas de remplacement du personnel d’encadrement, MO (plans largement suffisant pour l’exécution du marché)
les nouveaux responsables devront avoir des compétences et pourrait les établir à sa charge auprès d’un BET agréé et
analogues. Les membres du personnel d’encadrement doivent devrait les soumettre pour visa à un bureau de contrôle agréé.
rejoindre le chantier le lendemain de la date de l’ordre de
service (OS) de commencer les travaux. ou

Si le Maître d’ouvrage considère que, pour incompétence L’Entrepreneur peut se contenter des plans remis par le MO
constatée au cours de l’exercice de la fonction, ou (plans largement suffisant pour l’exécution du marché).
comportement incompatible avec la responsabilité qui lui est
confiée, d’un cadre parmi le personnel cité, celui-ci ne doit 9- Planning des travaux
plus faire partie de l’encadrement du chantier, la notification
doit en être faite au titulaire du marché qui doit procéder à son Le programme des travaux doit être suffisamment détaillé
remplacement dans un délai d’une semaine au maximum. pour informer le Maitre d’Ouvrage des dispositions que
compte prendre l’Entrepreneur pour réaliser les travaux dans
Quel que soit le motif de remplacement du personnel, les délais prescrits.
l’agrément des nouveaux cadres proposés s’effectuera sur la
base des curriculums vitae, lesquels devront faire valoir une Le planning est établi en cohérence avec :
expérience et une compétence au moins équivalentes à celles
des profils initiaux • les cadences prévues.
• la réglementation en vigueur
149
• les conditions climatiques de la zone et de la période
d’exécution du chantier Faute par lui d’avoir satisfait à cette obligation, toutes les
• le délai global du marché notifications qui se rapportent au marché sont valables
lorsqu’elles ont été faites au siège de l’entreprise dont l’adresse
Le planning doit comporter, en outre, les dates réelles est indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales.
fixées d’un commun accord avec le maître d’ouvrage.
En cas de changement de domicile, l’Entrepreneur est tenu
Le planning des travaux doit être complété par : d’en aviser le Maître d’Ouvrage, par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans les quinze (15) jours suivant la date
• l’évolution de la main d’œuvre et du matériel en d’intervention de ce changement.
fonction du programme des travaux.
• l’échelonnement prévisionnel des dépenses. ARTICLE 25 : REPRESENTATION DE
L’ENTREPRENEUR
10- Cahier de chantier
Dès la notification du marché, l’Entrepreneur désigne une
L’Entrepreneur est tenu de fournir un cahier de chantier personne physique qui le représente vis-à-vis du maître de
trifolié destiné à recevoir des instructions ou observations du l’ouvrage pour tout ce qui concerne l’exécution du marché.
Maitre d’Ouvrage ou de son représentant (Assistant Technique Ce représentant, chargé de la conduite des travaux doit avoir
notamment) concernant la bonne marche du chantier. Ce les pouvoirs suffisants pour prendre, sans retard, les décisions
cahier ne devra pas quitter le chantier. nécessaires, et ce conformément aux dispositions de l’article 21
du CCAGT.
ARTICLE 22 : VICES DE CONSTRUCTION
A défaut d’une telle désignation, l’Entrepreneur, s’il est une
Lorsque le maître d’œuvre présume qu’il existe un vice de personne physique ou son représentant légal, s’il est une
construction dans un ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du personne morale, est réputé, personnellement, charger de la
délai de garantie, prescrire, par ordre de service, les mesures conduite des travaux.
de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent
comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de ARTICLE 26 : ORDRE DE SERVICE
l’ouvrage.
Les dispositions applicables à cet article sont stipulées par
Si des malfaçons viennent d’être décelées, les ouvrages l’article 11 du CCAGT.
seront démolis, refaits ou déposés par un tiers à la charge de
l’Entrepreneur. ARTICLE 27 : CONTROLE DES OUVRAGES
Si ces réfections entraînent des dépenses pour les autres
corps d’état, ces dépenses seront également à la charge de Pendant la durée des travaux, les agents chargés du contrôle
l’Entrepreneur. auront libre accès au chantier, et pourront prélever aussi
souvent que nécessaire pour examen, les échantillons des
ARTICLE 23 : EMPLACEMENTS MIS A LA matériaux et matériel à mettre en œuvre, ils vérifieront que les
DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR ouvrages d’assainissement sont réalisés conformément aux plans
types d’exécution.
L’Entrepreneur pourra disposer pour les installations de
son chantier, le stationnement de son matériel et le dépôt L’entreprise doit mettre à leur disposition toute la logistique
provisoire des matériaux, du domaine public, à condition que nécessaire à l’exécution de leurs tâches dans les meilleures
les emplacements choisis ne présentent aucun danger ni gène conditions.
au public. Ces emplacements seront remis en leur état initial
dans le délai de 30 jours qui suivra la réception provisoire des ARTICLE 28 : RECEPTIONS PROVISOIRE DES
travaux. TRAVAUX

Le site du chantier doit être entouré d’une cloison pour y La réception provisoire sera prononcée conformément à
empêcher l’accès des élèves ou de toute personne étrangère et l’article 73 du CCAGT à l’issue des travaux, elle ne pourra
éviter tous les risques accidentels. Les ouvriers doivent très bien être prononcée que si ces travaux répondent aux conditions
gérer leur propres déchets solides et ne laisser rien traîner ni sur stipulées au présent C.P.S.
le chantier ni dans l’enceinte de l’école.
ARTICLE 29 : RECEPTIONS DEFINITIVE DES
CONDUITE DES TRAVAUX TRAVAUX

La réception définitive sera prononcée, conformément à


ARTICLE 24 : DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR
l’article 76 du CCAGT, à l’expiration du délai de garantie,
soit douze (12) mois après la réception provisoire sous réserve
En application de l’article 20 du CCAGT, l’Entrepreneur est
que l’Entrepreneur ait satisfait à toutes les notifications
tenu d’élire domicile au Maroc qu’il doit indiquer dans l’acte
qui lui auraient été adressées pendant la durée du délai de
d’engagement ou le faire connaître au maître d’ouvrage dans
garantie. Dans le cas contraire, les obligations de l’Entrepreneur
le délai de quinze (15) jours à partir de la notification, qui lui
se prolongeront jusqu’à ce que les ouvrages aient été mis en état
est faite, de l’approbation de son marché en application des
de réception définitive.
dispositions de l’article 153 du décret n° 2-12-349 précité.
150
résultent des lois et règlement en vigueur
ARTICLE 30 : DELAI DE GARANTIE
ARTICLE 33 : COMPTES-RENDUS ET RAPPORT DE
Conformément à l’article 73 du CCAGT, la période de FIN DE TRAVAUX
garantie des travaux est fixée à 12 mois à compter de la date de
la réception provisoire. 1- Rapports provisoires :

Durant ce délai, l’Entrepreneur demeure responsable de ses Chaque fois que le Maître d’ouvrage le demandera,
ouvrages et est tenu de corriger tous les défauts et malfaçons l’Entrepreneur fournira un rapport provisoire détaillé se
qui apparaissent. rapportant soit aux travaux exécutés jusqu’à la date en
question, soit à un ouvrage particulier.
Le délai de garantie s’étend sur une période de douze (12)
mois à compter de la date de la réception provisoire et ce La consistance du rapport sera définie par le Maître d’ouvrage.
si les engagements du prestataire durant cette période sont Ce rapport devra être remis en trois (3) exemplaires au Maître
respectés. Il s’agit notamment de : d’ouvrage au plus tard huit (8) jours à partir du jour où la
demande a été faite.
• De l’engagement d’intervenir, suite à la demande
du Maître d’Ouvrage dans un délai maximum de 2 2- Rapport de fin de travaux :
(Deux) jours à compter de l’heure de réception de
la demande d’intervention adressée par le Maître A la fin de travaux, l’Entrepreneur remettra dans un délai ne
d’Ouvrage au Titulaire, dépassant pas un mois, un rapport (en deux copies+ copie
• Du remplacement et de la remise en service de toutes sur CD) détaillé faisant la synthèse des travaux exécutés. Le
les composantes défectueuses dans un délai maximal rapport devra contenir toutes les indications utiles à la bonne
de 8 (Huit) jours, compréhension des travaux exécutés. Ce rapport comprendra
• De (04) quatre interventions préventives durant notamment une note intitulé rapport d’Achèvement des
l’année de garantie à programmer au début de chaque Travaux, décrivant le mode et les moyens d’exécution des
trimestre en concertation avec le Maître d’Ouvrage, travaux, la liste des ouvrages réalisés, leurs planning et les
et ce pour vérifier l’état des ouvrages réalisés et différents problèmes rencontrés, carte de situation de chaque
équipements et procéder aux opérations de nettoyage ouvrage réalisé avec les coordonnés Lambert à une échelle
physique. appropriée ainsi qu’un album photo illustrant les différents
étapes (avant, en cours et après achèvement ) des travaux
Pendant la durée du délai de garantie, le titulaire du marché objet du marché, Les résultats des essais et toutes autres
demeure responsable des ouvrages réalisés et de leur informations utiles.
maintenance et il est tenu de les entretenir à ses frais. Il reste
de même responsable des actions ou indemnités formulées ARTICLE 34 : CONTESTATION ET LITIGES
par des tiers pour dommages résultants de l’exécution des
prestations. Lorsqu’un différend, de quelque nature que ce soit, survient
lors de l’exécution du marché, entre le maitre d’ouvrage et
En cas de non - exécution, après la notification du maître de l’Entrepreneur, ceux-ci s’engagent à les régler dans le cadre
l’ouvrage, celui-ci pourra faire exécuter les réparations par des stipulations des articles 81 ,82 ,83 et 84 du CCAGT.
une autre entreprise à la charge et aux frais de l’Entrepreneur.
A défaut d’accord amiable, ces réclamations seront portées
Si pendant la période de garantie d’un an le maître d’ouvrage devant les tribunaux de La Ville de xxxxx statuant en matière
aura observé des défauts importants dans les travaux réalisés, administrative.
le délai de garantie sur les éléments concernés continuera un
an après la correction. ARTICLE 35 : PLAN D’ASSURANCE QUALITE (PAQ)
POUR LA PARFAITE EXECUTION
ARTICLE 31 : ASSURANCES ET RESPONSABILITES
L’Entrepreneur doit assurer le maitre d’ouvrage de la qualité
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur doit et la conformité des prestations aux stipulations contractuelles
adresser au maitre d’ouvrage les attestations d’assurances par un plan d’assurance qualité contenant les essais suivants à
qu’il doit souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents titre indicatif et non limitatif :
à l’exécution du marché conformément à l’article 25 du
CCAGT, tel qu’il a été modifié et complété. Nature de
Objectif
l’intervenant
Lorsque l’Entrepreneur décide de sous-traiter une partie du Un bureau Pour l’établissement de l’ensemble des études
marché, cette disposition s’applique aussi au(x) sous-traitant(s) d’études agrée d’exécution du présent marché.
1. Pour le visa des plans des ouvrages de
ARTICLE 32 : DROIT DE TIMBRES béton armé établi par le bureau d’étude précité.

Un bureau de 2. Pour la réception du ferraillage des


Conformément à l’article 7 du cahier des clauses contrôle reconnu ouvrages à exécuter dans le cadre du présent marché.
administratrices générales de travaux CCAGT l’Entrepreneur
est tenu de s’acquitter des droits auxquels pouvant donner lieu 3. Pour fournir les attestations de garantie
decennale de l’étanchéité.
les droits de timbres et d’enregistrement du marché tel qu’ils
151
4. Pour réaliser les études géotechniques • L’emplacement de la base vie du chantier, la date
nécessaires des ouvrages à exécuter dans le cadre du de démarrage du chantier, doivent être décidés en
présent marché. concertation avec le Directeur de l’école ;
• Les manipulations des matières premières, et la
5. Pour la réception des fonds de fouilles des
ouvrages à exécuter dans le cadre du présent marché. réalisation des travaux doivent être conduites de manière
à minimiser toutes les sources de nuisances éventuelles
Un laboratoire
qualifié
6. Pour les réceptions du béton des ouvrages (bruits, poussières, etc.)
à exécuter dans le cadre du présent marché.
• L’Entrepreneur s’engage également à nettoyer
7. Pour fournir les attestations de l’ensemble régulièrement le chantier et à laisser le site du chantier
des essais du béton des ouvrages à exécuter dans le dans un état propre.)
cadre du present marché.

8. Pour la réception des essais d’étanchéité.

Tous les frais des intervenants cités en haut, études


complémentaires, essais de laboratoire, contrôles, …etc (et
en général tous les frais afférents aux travaux de sujétions de
parfaite exécution selon les règles de l’art selon les articles du
présent marché) sont à la charge de l’Entrepreneur et ceux pour
assurer l’exécution des ouvrages selon les règles de l’art et les
normes de réalisation des ouvrages similaires.

L’Entrepreneur doit mettre à la disposition, du maitre d’ouvrage,


un véhicule VTT pour les visites de chantier et les réceptions
depuis le démarrage des travaux jusqu’à la réception définitive.

ARTICLE 36 : MESURES DE SECURITE ET


D’HYGIENE

Les mesures de sécurité et d’hygiène sont celles prévues par


les dispositions de l’article 30 du CCAGT qui doivent être
strictement observées.

Pour tout incident entraînant l’interruption des travaux en cours,


l’Entrepreneur devra avertir immédiatement et d’une manière
aussi détaillée et complète que possible le maître d’ouvrage qui
se réserve le droit de prendre les mesures qu’elle juge utile.

Tout accident présentant un aspect de gravité devra être


immédiatement communiqué au maître d’ouvrage et après avoir
pris les dispositions qui s’imposent d’urgence, l’Entrepreneur
avisera l’assurance et autorités compétentes.

ARTICLE 37 : MESURES ENVIRONNEMENTALES

L’Entrepreneur doit prendre en compte, au cours de toutes les


étapes de constructions des installations d’assainissement, les
principaux enjeux environnementaux notamment :

• L’identification de « l’emplacement » géographique


des ouvrages au niveau de l’enceinte de l’école : Ces
emplacements doivent être décidés avec le souci de
pallier à l’avance à tous les risques d’impacts négatifs
potentiels (contamination des puits limitrophes, odeurs,
nuisance visuelles, etc.)
• La gestion des « chantiers » de construction doit être
strictement suivi de manière à minimiser tous les risques
d’impacts négatifs potentiels (risque d’accidents pour les
écoliers, risques de contamination des sols, nuisances
sonores, etc.). A cet effet :

152
CHAPITRE II
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES PARTICULIERES

ARTICLE 1 : LEVEE DES CONTRAINTES ARTICLE 5 : CARACTERTISTIQUES


GEOTECHNIQUES DU TERRAIN
Dans le cas d’une nécessité de déplacement ou déviation
d’une canalisation ou câblage, dont les prestations ne sont Avant de réaliser les travaux, et au besoin l’Entrepreneur peut
pas prévues au marché, les travaux seront effectués par procéder à ses frais aux vérifications et aux reconnaissances
l’Entrepreneur et à sa charge. L’Entrepreneur prendra géotechniques qu’il juge nécessaires pour l’étude détaillée des
globalement en charge tous les frais et risques pour maintenir ouvrages en vue de leur exécution
en état de fonctionnement les réseaux assainissement, eau
potable, électricité et téléphone. ARTICLE 6 : GENERALITES SUR LES MATÉRIAUX
DE TOUTES NATURES
ARTICLE 2 : NETTOYAGE DU CHANTIER
Chaque espèce de matériau devra satisfaire aux normes
L’Entrepreneur devra évacuer régulièrement des locaux où il marocaines en vigueur à l’ouverture des plis ou, à défaut, aux
travaille, les gravats qui sont le fait de son activité. normes AFNOR ou, à défaut, aux normes ASTM, ou à défaut,
aux règles de l’art usuelles, dont certaines sont précisées dans
Avant de commencer les travaux, l’Entrepreneur devra le présent CPS.
procéder à l’implantation des constructions sur un sol net
et débarrassé de toute végétation, et mettre en place des Tous les matériaux et produits seront, avant leur emploi,
panneaux publicitaires sur les chantiers portant l’intitulé de présentés à la réception du Maitre d’Ouvrage en temps utile
l’ouvrage à exécuter selon le modèle qui lui sera remis par le pour ne pas retarder la préparation du chantier et l’exécution
Maître d’Ouvrage. des travaux.

ARTICLE 3 : VERIFICATIONS DES MATERIAUX Le Maitre d’Ouvrage pourra effectuer tous les essais qu’il
estimerait nécessaires pour vérifier que les matériaux sont
L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles conformes aux spécifications imposées.
pour avoir sur son chantier la quantité de matériaux vérifiés
et acceptés indispensables à la bonne exécution des travaux et Les contrôles ne diminuent en rien la responsabilité de
dont l’échantillonnage aura été agrée par le maître d’ouvrage. l’Entrepreneur quant à la bonne qualité des matériaux,
matières et produits.
ARTICLE 4 : DOCUMENTS TECHNIQUES DE
REFERENCE Dans le cas de non-conformité, les matériaux en question
seront transportés hors du chantier par les soins et aux frais
L’Entrepreneur est tenu de se conformer et d’appliquer les de l’Entrepreneur dans le délai qui lui sera fixé par de le
prescriptions définies dans les documents de base, dernière Maitre d’Ouvrage lors de la décision du refus. Faute par
version, suivants : l’Entrepreneur de se conformer à cette décision, il pourra
y être procédé d’office par le Maitre d’Ouvrage aux frais de
• Les normes marocaines homologuées. A défaut l’Entrepreneur sans qu’une mise en demeure préalable ne soit
de normes marocaines, les normes étrangères nécessaire.
équivalentes acceptées par la maîtrise d’ouvrage.
• Les Documents Techniques Unifiées (DTU), les Articles 7 à 12 applicables au fosses septiques,
cahiers du CSTB et les normes AFNOR à défaut des décanteur digesteur et au filtre planté
normes Marocaines.
• Les règles de calcul des ouvrages en béton armé «
(On peut aussi les garder pour le GC prévu au niveau de la
BAEL », dernière version.
tranchée d’infiltration (regards de répartition et bouclage) et
• Le règlement Marocain de calcul parasismique « RPS
au puits d’infiltration pour la margelle
2000 ».
• Les normes marocaines sont les suivantes :
• 10.01 F 003 - produits sidérurgiques ronds lisses pour ARTICLE 7: GRANULATS POUR BÉTON ARMÉ ET
béton. MORTIER
• 10.01 F 004 - liants hydrauliques.
• 10.01 F 005 - matériaux de construction, granulométrie A. GRANULATS
des granulats.
• 10.01 F 009 - bétons de ciments usuels. Les granulats destinés à la fabrication des mortiers et bétons
• 10.01 F 012 - produits sidérurgiques : barres H.A. provennant de carrières ou de ballastières seront proposées
par l’Entrepreneur et agréées par le Maître d’œuvre.

153
• Les granulats doivent être conformes aux normes pour le sable fin, et à 3% pour les autres granulats.
Marocaines en vigueur relatives aux matériaux de
construction (granulométrie des granulats) ; La forme des agrégats est appréciée par la mesure du coefficient
• Les granulats doivent être durs, homogènes et non d’aplatissement définie dans les normes NF EN 12620 et NF
gélifs, non micro fissurés, inaltérables à l’eau ou à l’air, P18-545, le seuil correspondant est fixé à 30% (A<30%).
et exempts de corps étrangers, de matières organiques,
de terre et de détritus divers ; Au besoin et si le Maitre d’ouvrage l’exige, l’essai permettant
• Tous les granulats doivent être complètement purgés de de vérifier l’absence d’éléments allongés devra être réalisé selon
terre, passés à l’eau et lavés si le Maître d’ouvrage en les modalités définies dans les normes NF EN 933-3 et NF EN
reconnaît la nécessité ; 933-3/A1.
• Les granulats ne doivent pas être susceptibles de
provoquer à terme avec le ciment, dans le béton, des La nature et la provenance des sables demeurent soumises à
phénomènes de gonflement (réaction aux alcalis l’agrément du Maître d’œuvre. Les sables seront de préférence
notamment) ; des sables de rivière. L’emploi de sable provenant de broyage
• Les granulats de catégories différentes ou de classes ou de concassage peut être autorisé après mélange avec le sable
granulaires distinctes doivent être stockés par lots séparés de rivière.
de manière à ne pas pouvoir se mélanger.
La granularité des sables pour béton est fixée par le fuseau de la
Classification des granulats en fonction de leur granularité : Norme Marocaine NM 10.1.020 (défini ci-après) à l’intérieur
duquel doit être contenue la courbe représentative de leur
Toutes les dimensions indiquées ci-après s’entendent en analyse granulométrique.
millimètres, et sont mesurées au tamis (maille carrée). Dans
le cas d’utilisation de passoires (maille ronde), les dimensions TAMIS TAMISATS
à considérer doivent être majorées par un coefficient OUVERTURE
POURCENTAGE DU
multiplicateur de 1.25. MODULE AFNOR EN
POIDS TOTAL DU SABLE
MILLIMETRES
AU MOINS AU PLUS
Les granulats sont classés en catégories dont les dimensions sont
38 5 100 -
obligatoirement les suivantes :
35 2.5 85 95

Module AFNOR d - D Catégorie 32 1.25 65 85


29 0.63 40 60
20 - 29 0.08 - 0.63 Sable fin
26 0.315 20 30
23 0.16 5 15
29 - 38 0.63 - 5 Sable moyen
20 0.08 0 X
38 - 43 5 - 16 Gravillons X = 3% pour les sables naturels ; X = 6% pour les sables de concassage.

43 - 46 16 - 31.5 Graviers
La granularité des sables peut être éventuellement obtenue par
mélange de sables naturels et fabriqués. Dans le cas de mélange,
46 - 49 31.5 - 63 Cailloux
les proportions des sables élémentaires constituants doivent être
constantes, s’il n’en est pas ainsi, l’Entrepreneur doit effectuer
49 - 51 63 - 100 et plus Gros cailloux
le dosage séparé des sables élémentaires à la bétonnière :

Courbe granulométrique : • Les sables pour maçonneries et chapes ont un diamètre


maximal de 2.5 mm (module 35). Il en est de même
La courbe granulométrique théorique d’un granulat de la pour les enduits à l’exception de la couche extérieure.
classe (d - D) est une droite telle que d0 = d et d100 = D. On Cette couche extérieure ainsi que le mortier pour
entend par % la centième partie en poids de l’ensemble de la rejointoiement de maçonneries sont réalisées avec du
granulométrie. sable dont le diamètre maximal est de 1.25 mm (module
32).
Conditions auxquelles doit satisfaire un granulat d - D : • Les sables pour les bétons de masse non sollicités
pourront avoir une teneur en fines atteignant jusqu’à
• Le refus sur le tamis de maille D est compris entre : 10%, à condition que ces fines soient inertes, confirmé
par l’essai au bleu de méthylène sur la fraction 0/2mm
− 1 et 15% si D > 1.56 d (MB) suivant la norme NF EN933-9 qui doit être <1.
− 1 et 20% si D  1.56 d Son équivalent de sable sera supérieur à 70%.

• Le refus au tamisât de maille d est compris entre : B. CRITERES DE PROPRETE

− 1 et 15% si D > 1.56 d Dans les gravillons, graviers et cailloux, la proportion d’éléments
− 1 et 20% si D  1.56 d inférieurs à 0.5 mm doit être inférieure à 2%, et ces éléments ne
doivent pas être de nature argileuse.
• Le refus sur le tamis de maille 1.56 D = 0 ;
• Tamisât sous le tamis de maille 0.63 d, est inférieur à 5% L’équivalent de sable (ES) de la fraction inférieure à 4 mm
154
de l’ensemble des granulats entrant dans la composition des E. RESISTANCE MECANIQUE
bétons doit être supérieur à 80%. Des valeurs de l’ES comprises
entre 70% et 80% peuvent être acceptées à condition que les Le pourcentage d’usure des granulats de dimensions
valeurs au bleu de méthylène (MB) sur la fraction 0/2mm supérieures à 5 mm (module 38) doit être inférieur à 30 %
suivant la norme NF EN933-9 mettent en évidence que les après épreuve à l’essai Los Angeles (ASTM C 131-47).
fines sont inertes (MB <1). Si ce critère n’est pas satisfait les
mises en stock sont suspendues. F. ESSAIS DE CONTROLE DES GRANULATS

Matières organiques : Les sables ne doivent pas contenir de D’une façon générale, tout matériau ne répondant pas aux
matières organiques en proportion suffisante pour que l’essai normes en vigueur et aux spécifications ci-dessus est rebuté.
colorimétrique selon la norme NF P 18 586 donne une Le Maître d’ouvrage peut procéder au choix des échantillons
coloration plus foncée que celle de la solution type. à contrôler parmi les matériaux réputés, les plus mauvais.

La teneur en soufre total, exprimée en anhydride sulfurique Le Maître d’ouvrage peut demander à l’Entrepreneur tout essai
(S03), ne doit pas dépasser 1% du poids total des granulats, qu’il juge opportun pour s’assurer de la qualité des matériaux
la répartition doit être, par ailleurs, uniforme et les grains les utilisés. Ces besoins seront à la charge de l’Entrepreneur.
constituant avoir un volume inférieur à 0,5 cm3 (selon la NM
10.03.5.009). G. AUTRES DISPOSITIONS

Teneur en Filler (pourcentage des éléments ≤ 80 microns) : Si les températures relevées sur le site dépassent 35 degrés
à l’ombre, l’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions
• Béton courant : pourcentage en filler inférieur à 10% ; nécessaires à l’abaissement de la température des gros granulats.
• Béton de qualité : pourcentage en filler inférieur à 7%. Dans le cadre des dispositions à prendre, l’Entrepreneur doit
réaliser à sa charge des abris aérés sur tous les stocks d’agrégats
C. STOCKAGE DES GRANULATS pour les protéger du soleil et de la poussière. il peut également
fabriquer les agrégats en hivers et constituer de grands stocks
Les granulats de catégories différentes ou de classes granulaires capables de maintenir la fraîcheur du matériau pendant la
distinctes devront être stockés par lots séparés de manière à ne période chaude.
pas pouvoir se mélanger.
Dans le dossier d’agrément de la source d’agrégats proposée
Les appareils de fabrication et de transport, ainsi que les aires par L’Entrepreneur, doivent figurer les résultats des essais de
de stockage des sables doivent obligatoirement être protégés réaction aux alcalis, effectués conformément aux dernières
des intempéries. normes en vigueur (normes NF P18-588, P18-589 et P18-
590). Les essais doivent être effectués sur agrégats et sur le
Les granulats de toutes catégories doivent être stockés sur des béton confectionné avec le ciment prévu pour le chantier.
aires bétonnées, inclinées, permettant l’évacuation des eaux
d’égouttage. ARTICLE 8 : CIMENT

Toutes les précautions doivent êtree prises pour éviter la Le ciment utilisé est Portland artificiel pouzzolanique (CPJ)
ségrégation des granulats au cours du stockage ou de la reprise à prise lente de la classe 45, répondant à la norme NM-10-
et pour empêcher que les boues qui peuvent s’accumuler sur 01-F-004. Sa teneur en alcalins doit être inférieure à 0.6% et
les aires de stockage soient entraînées dans les bétons. Les son pourcentage d’eau d’hydratation doit être inférieur à 28%.
aires de stockage doivent être périodiquement lavés.
Tout le liant employé doit être frais, mais avoir été fabriqué
L’Entrepreneur mettra obligatoirement en place un dispositif depuis plus de 15 jours et être refroidi au moins à 45 degrés
qui assure l’essorage des sables lavés, de façon à ce que leur C. Une température comprise entre 45 et 60 degrés C pourra
humidité relative ne varie pas de plus de 1 % de part et d’autre toutefois être acceptée à condition que cela reste compatible
de leur humidité moyenne, sans que les valeurs maximales avec la température exigée pour le béton à la sortie de la
mesurées puissent dépasser 8 %. bétonnière, d’une part, et qu’il n’y ait pas de phénomène de
fausse prise, d’autre part (inférieure à 60 degrés C en général).
Si les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants, le Maître
d’ouvrage pourra exiger la construction aux frais de L’Entrepreneur est chargé également d’effectuer des contrôles
l’Entrepreneur d’installations complémentaires permettant de qualité du ciment, sur des prélèvements dans le stock
d’obtenir les valeurs demandées. constitué sur le site. Un contrôle est à effectuer sur tout lot de
20 tonnes approvisionné. Si les résultats de ces essais montrent
L’autorisation de démarrage de fabrication du béton n’est qu’une des conditions exigées du liant n’est pas remplie, tout
donnée que si le stock prévu ci-dessus est constitué. le lot intéressé sera rejeté et enlevé aussitôt.

D. FORME Si le liant est livré en sacs, ceux-ci seront stockés sous des abris
secs, bien ventilés, à l’abri des intempéries. Les planchers
La forme des agrégats est appréciée par la mesure du seront au moins à 50 cm environ au-dessus du sol. Pendant
coefficient d’aplatissement définie dans la norme NFP 18- le transport par camions ou autres véhicules, les sacs devront
561, le seuil correspondant est fixé à 30% (A<30%). être recouverts d’une bâche étanche.

155
ARTICLE 9 : EAU DE GÂCHAGE Les armatures devront notamment être exemptes de pailles,
fentes, criques, stries, gerçures, soufflures et autres défauts
L’eau destinée à être incorporée dans les bétons doit être préjudiciables à leur résistance. Leur surface ne doit pas
conforme aux spécifications de la norme MN-10.03-F-009 : présenter d’aspérités susceptibles de blesser les ouvriers.

• Elle ne devra pas contenir plus de 2 grammes par litre Le cintrage est exécuté mécaniquement, à l’aide de mandrins
de matières en suspension, et plus de 5 grammes par de façon à assurer un rayon de courbure constant de la partie
litre de sel dissous, pas d’acide libre ni de magnésie en pliée. Les diamètres minimaux des mandrins de cintrage
quantité mesurable ; doivent être conformes aux prescriptions BAEL.
• La teneur en sulfures et en sulfates, exprimée en SO3,
ne doit pas dépasser 0,3%, soit 3 grammes par litre ; Le préchauffage des armatures, en vue de faciliter leur
• La teneur en matières organiques, exprimée en façonnage est interdit.
oxygène, ne doit pas dépasser 0,02%, soit 0,2 grammes
par litre. L’Entrepreneur devra exiger du fournisseur des fiches
d’identification pour chaque nature d’acier fourni. Ces fiches
L’Entrepreneur fera exécuter entièrement à ses frais d’identification donneront tous les renseignements utiles à
régulièrement (au minimum une fois par trimestre) des la connaissance du produit et à l’appréciation de ses qualités
analyses chimiques de l’eau utilisée. Le Maître d’ouvrage se : classe, nature, caractères d’adhérence, essais concernant
réserve le droit de faire d’autres contrôles dans le laboratoire caractères mécaniques, recommandations d’emploi.
de son choix.
Les aciers pour béton armé livrés en barres doivent être droites,
ARTICLE 10 : PRODUITS D’ADDITION AUX sans pliures ni enroulements. Les barres accidentellement
BÉTONS pliées seront refusées, cependant les parties demeurées droites
après élimination des parties pliées peuvent être acceptées si
L’Entrepreneur pourra faire usage d’adjuvants après en avoir elles sont utilisables eu égard à leur longueur.
obtenu l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage, lequel
statuera sur la vue des documents techniques justificatifs, Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de faire, à intervalles
présentés par l’Entrepreneur à l’appui de sa proposition, et réguliers, des prélèvements d’échantillons pour procéder à
après essais. certains essais de contrôle dans un laboratoire autre que celui
du producteur, ces essais seront alors à la charge du Maître
Ces produits ne seront incorporés au béton que par doseurs d’ouvrage.
automatiques avec enregistrement continu du dosage dans
la centrale à béton et ne seront en aucun cas mélangés par Les aires de stockage doivent être propres et organisées de telle
avance avec le ciment. Ils seront incorporés aussi selon les façon que les barres soient soustraites au contact du sol et de
indications de la fiche technique du produit. l’humidité.

La nature, la provenance, le dosage et les conditions d’emploi Le stockage devra être assuré dans des conditions telles que
sont soumis à l’approbation du Maître d’ouvrage. les aciers de différentes nuances et de différents diamètres ne
puissent être mélangés. Ils devront être correctement repérés
La quantité de ces produits ne doit pas être supérieure à celle et commodément repris sur parc.
strictement requise pour le résultat poursuivi.
ARTICLE 12 : MODE D’EXECUTION DES BETONS
En aucun cas la résistance finale des bétons ne doit en être
diminuée. Il sera interdit d’incorporer au béton des sels 1) BÉTON
métalliques solubles, spécialement du carbonate ou du sulfate
de sodium, ou tout chlorure ou encore un produit quelconque A. DETERMINATION DE LA COMPOSITION DU
en contenant. L’usage de tout produit dont la composition BETON ET MORTIER ET ESSAIS
chimique est inconnue ou tenue secrète est interdit.
Les opérations suivantes doivent être étudiées et assurées par
Il pourra être fait appel au silicate de soude du commerce, l’Entrepreneur :
en solution à 37 degrés Baumé et du bicarbonate de soude
comme réactif pour accélérer la prise des coulis et des • Formulation du béton la mieux adaptée à l’usage
mortiers. particulier qui en est fait ;
• Fabrication, transport, mise en place et cure des
ARTICLE 11 : ACIERS bétons ;
• Confection, mise en place et démontage des coffrages
La nuance à utiliser est FeE235 pour les ronds lisses et FeE500 ;
pour les armatures à haute adhérence conformément aux • Mise en place et enrobage des armatures à béton (y
spécifications des plans d’exécutions. compris les chaises d’aciers, les cales d’arrimage et
toutes autres sujétions particulières utiles pour la mise
Les aciers pour armatures de béton armé devront satisfaire aux en œuvre du ferraillage des ouvrages projetés) ;
prescriptions des normes marocaines NM 10.1.012 pour les • etc.
ronds lisses et NM. 10.1.013 Pour les barres à haute adhérence.
Le béton aura une composition et une consistance uniformes
156
de gâchée en gâchée, sauf instruction contraire. Il est sec, sauf dérogation relative au bétonnage sous l’eau. Le coût
absolument interdit de maintenir la gâchée dans le malaxeur du nettoyage du fond de fouille est réputé inclus dans les prix
pendant une durée telle qu’il soit nécessaire de rajouter de du Bordereau relatifs, aux fouilles.
l’eau pour obtenir la consistance demandée.
• Programmes de bétonnage des ouvrages :
L’Entrepreneur est tenu d’afficher au bureau de chantier, pour
chaque type de béton, la composition théorique et, à l’atelier L’Entrepreneur doit adresser au Maître d’ouvrage son
de fabrication, la composition pratique, qui tient compte en programme de bétonnage avant le début du travail. Ce
permanence de l’humidité des granulats. programme doit définir les phases de bétonnage, la position et
la configuration des joints et des surfaces de reprise ainsi que
La température des bétons à la sortie de la bétonnière est le matériel utilisé.
mesurée. Si elle dépasse 30°C, l’Entrepreneur est tenu de
mettre en œuvre les dispositions à prendre pour la ramener au • Mise en place :
chiffre admis et de réaliser les modifications correspondantes.
Aucune mise en place ne sera autorisée si la température du Pour les levées dont la hauteur est limitée à 1m, la mise en
béton dépasse 30°C. place s’effectue en deux couches de 0,50 m. La hauteur de
chute de béton ne peut excéder 1,50m ; des goulottes ou
Les bétonnières doivent être maintenues dans des conditions autres aménagements étant mis en œuvre en cas de hauteurs
de fonctionnement satisfaisantes, et les tambours doivent être supérieures.
vierges de toutes traces de béton ayant fait prise.
Au moment de sa mise en œuvre le béton doit être exempt de
Les bétonnières ne sont pas remplies au-delà de leur capacité ségrégation et cette mise en œuvre doit intervenir avant tout
théorique et sont maintenues propres, elles sont lavées à la début de prise ou de dessiccation.
fin de chaque période d’utilisation. La première gâchée dans
une bétonnière propre, à moins qu’elle ne soit une gâchée Pour en expulser l’air et assurer le remplissage complet des
de mortier, contiendra seulement la moitié de la quantité vides, le béton est serré par vibration ou pervibration jusqu’à
normale de gros granulats pour tenir compte des matériaux ce que le mortier reflue légèrement à la surface.
fins et du ciment qui pourraient adhérer au tambour. Cette
gâchée est malaxée pendant au moins une minute de plus que Toutes précautions sont prises pour que la vibration ou la
la gâchée normale. pervibration ne déplace pas les armatures.
Tout arrêt ou insuffisance des vibrateurs rendant impossible
L’étude de la composition des bétons est à la charge de la vibration parfaite du béton à la cadence à laquelle il est
l’Entrepreneur. Ce dernier doit en soumettre les résultats au approvisionné entraîne l’arrêt total du bétonnage.
maître d’ouvrage avec toutes les justifications expérimentales
nécessaires. Tous les essais ont pour but essentiel de déterminer Toutes précautions doivent être prises pour éviter tout délavage
les caractéristiques intrinsèques du béton. du béton en cours de mise en place et jusqu’à sa prise (apports
d’eau de pluie, etc.…).
En cas de litige ou pour quelque raison que ce soit, le
maître d’ouvrage peut faire procéder tous essais qu’il estime • Reprise de bétonnage :
nécessaires, par un laboratoire extérieur. Ces essais seront à la
charge de l’Entrepreneur si les résultats sont défectueux. L’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires
pour assurer un bétonnage continu des structures.
B. MISE EN ŒUVRE
Au moment de la prise, l’Entreprise doit réaliser la purge
• Conditions préalables de la laitance à l’aide d’un jet d’air et d’eau sous pression
de 5 bars au moins (7 bars à la sortie de la lance), de façon
Aucun béton n’est mis en place en principe avant que la totalité à aviver cette surface et à la débarrasser de toutes les parties
de la surface à couvrir par le béton ne soit réceptionnée. friables ou grasses. Elle doit être conduite de manière à ne pas
déchausser les granulats. Au cas où le résultat n’est pas atteint,
Avant le début de chaque opération de bétonnage, que l’Entrepreneur doit procéder à un repiquage après prise (ce
ce soit sur fond de fouille, sur reprise, ou sur maçonnerie, repiquage ne pouvant intervenir avant 48 heures), ou mieux à
l’Entrepreneur doit compléter toutes les opérations un sablage ou à un décapage à la pompe à haute pression. La
préparatoires, obtenir l’inspection par le Maître d’ouvrage technique utilisée doit recevoir l’accord préalable du Maître
qu’il aura prévenu raisonnablement à l’avance, ainsi que d’ouvrage.
l’autorisation écrite du Maître d’ouvrage pour commencer le
bétonnage. En cas de repiquage, celui-ci doit faire disparaître la totalité de
la surface de la levée et réaliser une surface rugueuse par mise
En cas de bétonnage la nuit, l’Entrepreneur installe un à nu du squelette du béton. Les éléments fissurés ou décollés
éclairage puissant. Il doit le renforcer sur simple demande du par le repiquage sont enlevés à la pioche. Si le résultat obtenu
Maître d’ouvrage. n’est pas jugé satisfaisant par le Maître d’ouvrage, celui-ci
pourra exiger le sablage, ou le lavage à haute pression sans
• Préparation des fondations que l’Entrepreneur ne puisse élever de réclamation.

Les fouilles doivent être complètement nettoyées et mises à Avant toute reprise du bétonnage, les armatures doivent être
157
débarrassées des coulées de laitance ou de mortier qui pourraient de maniabilité, résistance, perméabilité, retrait ;
les enrober ainsi que de toute autre matière qui risquerait d’en • Établir les relations nécessaires pour le contrôle de
compromettre l’adhérence, puis la surface de reprise est lavée à fabrication.
nouveau et l’eau en excès éliminée à l’air comprimé.
L’étude porte sur les proportions des constituants du béton :
Immédiatement avant bétonnage, la surface de reprise est ciment, adjuvants, sables, gravillons, graviers, cailloux et eau
recouverte sur une épaisseur de 5 cm, d’une couche de petit ; s’il est besoin, sur les granularités propres des différentes
béton de 16 ou 31 mm d’un dosage en ciment supérieur à classes d’agrégats ; éventuellement sur les provenances de ces
celui du béton de masse. Cette couche ne doit pas être mise en matériaux, du ciment et de l’eau de gâchage.
place plus de 1 h à l’avance, afin de n’avoir pas encore fait prise
lorsque le béton vient la recouvrir. La composition proposée doit permettre d’obtenir les résistances
mécaniques imposées, tout en assurant la maniabilité nécessaire
Après un arrêt de longue durée, la surface à bétonner est à la bonne mise en œuvre du béton, compte tenu des dispositions
ravivée par sablage ou décapée par lavage à haute pression, de l’ouvrage, de ses armatures et du coffrage ainsi que des
puis humidifiée jusqu’à saturation du béton ancien. Avant moyens utilisés pour la mise en place et le serrage du béton.
bétonnage, l’eau en excès est éliminée à l’air comprimé.
Cette maniabilité ne peut toutefois être obtenue par un excès
• Température de mise en place : d’eau de gâchage, et le rapport E/C (rapport du poids d’eau
au poids de ciment par un mètre cube de béton en place) doit
En aucun cas, il ne sera autorisé à mettre en place du béton respecter les valeurs suivantes, selon le dosage en ciment :
dont la température à la sortie de la bétonnière dépasse 30°C.
• E/C < 0.5 pour C supérieur ou égal à 300 kg/m3 ;
La température minimale du béton à la mise en place est de • E/C < 0.55 pour C compris entre 260 et 300 kg/m3 ;
5°C. • E/C < 0.6 pour C compris entre 220 et 260 kg/m3.

Pendant les périodes de forte chaleur (quand la température La composition proposée doit être telle que le béton frais
ambiante dépasse 35° Celsius), le bétonnage ne s’effectuera déjà mis en place puisse être vibré à nouveau après un délai
que de nuit. Le Maître d’ouvrage pourra exceptionnellement convenable. Cette propriété doit être vérifiée, si le Maître
autoriser le bétonnage (le jour) même si la température ambiante d’ouvrage en reconnaît la nécessité.
dépasse 35° Celsius, à condition qu’elle reste inférieure à 38° C,
qu’il n’y ait pas de vent chaud (Chergui) de vitesse supérieure à • Essais de convenance :
15 km/h, d’incorporer un adjuvant retardateur et d’augmenter
le dosage en plastifiant. Les essais de convenance seront réalisés dès que les formulations
étudiées sont définies et agréées et que la chaîne de fabrication
Aucun bétonnage n’aura lieu au cours d’intempéries considérées du béton est prête.
comme dangereuses pour le béton. En particulier le bétonnage
doit être interdit en cas de vent chaud (chergui) soufflant à plus Les études ayant conduit à une composition, la convenance
de 20 km/h. de celle-ci est vérifiée par la fabrication, la mise en place et
l’épreuve d’un béton témoin.
Si des gelées nocturnes sont à craindre, les surfaces fraîchement
bétonnées devront, dès l’arrêt du travail, être recouvertes de Cette fabrication et cette mise en place sont conduites sur le
manière à être efficacement protégées contre le gel, notamment chantier, dans les conditions et avec les moyens de production
avec des toiles ou des paillassons. Le bétonnage ne pourra du chantier. La mise en place est faite dans des moules, au
reprendre que lorsque le Maître d’ouvrage aura reconnu que la besoin ferraillés, représentatifs des ouvrages intéressés.
surface n’a pas souffert et aura éventuellement fait démolir par Lors de ces essais de convenance, l’Entrepreneur doit s’assurer
le Titulaire et aux frais de ce dernier, les parties atteintes. que les résistances spécifiées à 28 jours sont effectivement
atteintes sur le chantier.
• Sujétions diverses de mise en œuvre :
• Essais de contrôles :
Il est interdit de faire supporter à du béton des charges
quelconques avant que sa résistance ait atteint une valeur Les prélèvements des échantillons pour contrôle et essais sont
suffisante. effectués par le laboratoire de l’Entrepreneur sous le contrôle
La cure du béton, destinée à le maintenir dans l’état d’humidité des représentants du Maître d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage se
nécessaire à un durcissement satisfaisant doit être faite par réserve le droit de fixer lui-même le choix des échantillons.
humidification, éventuellement par enduit spécialement conçu Un procès-verbal signé contradictoirement sera établi. Ce
à cet effet. Elle est couverte par les prix du Bordereau. procès-verbal précisera :

C. ESSAIS D’ETUDES • le lieu, la date et l’heure du prélèvement ;


• la nature de l’ouvrage ou le béton mise en place ;
Les buts des essais d’études sont les suivants : • la nature du ciment, la date et le mode de l’expédition ;
• la nature, l’origine et la composition granulométrique
• Vérifier la compatibilité des granulats et du ciment ; des granulats ;
• Établir pour chaque type de béton la composition qui • le dosage en ciment, la quantité d’eau de gâchage, la
permet d’obtenir les caractéristiques requises en termes consistance du béton ;
158
• la nature et le dosage des adjuvants éventuels ; mise en œuvre (la circulation du personnel et la mise en place
• le nombre, la nature et le repérage des éprouvettes ; du béton…) des déplacements ou déformations excédant les
• les conditions de conservation des éprouvettes ; tolérances admises.

Des prélèvements de béton doivent être faits, tant à la sortie Les cales peuvent être en plastiques, en béton ou mortier, les
des bétonnières que dans les engins de transport et au lieu cales métalliques n’étant pas admises au contact des coffrages.
d’emploi, ces prélèvements serviront à confectionner des Le mortier ou le béton constitutif des cales doit être d’une
éprouvettes en forme de cylindres ou de prismes de dimensions qualité comparable à celle du béton de l’ouvrage, la porosité
liées à la dimension maximale des granulats. notamment doit être faible et la couleur doit être la même
que celle de l’ouvrage si les cales peuvent être visibles sur le
• Essais de résistance : parement.
Toutes les ligatures en acier doux recuit, disposées à tous les
Ils sont soumis aux normes ASTM n°C39 - C943- C192 - points de croisement des aciers se termineront du côté de la
C470. masse du béton et ne doivent pas pointer vers les parements.
Elles doivent être fortement serrées à la pince.
Il sera procédé à des mesures de résistance de rupture par
compression à 7 jours et à 28 jours, mesurées par écrasement Les tolérances pour la mise en place des armatures sont les
d’éprouvettes. Il sera prélevé à cet effet pour série d’épreuves 6 suivantes, sauf exception bien précisée :
éprouvettes de béton dont trois seront rompues successivement
à 7 jours et 28 jours. • en parement : le dixième de l’enrobage minimal
prescrit ;
Les éprouvettes seront constituées de moules avec des • 6 mm dans les autres cas.
dimensions conformes à la norme. Le béton constitutif des
éprouvettes sera prélevé en principe au lieu même d’emploi. C. FAÇONNAGE - RECOUVREMENTS
Le remplissage sera effectué par 1/3 successif et léger piquage
de mise en place pour chaque couche. Le limité à une bonne Tout façonnage, recouvrement et ancrage des armatures doit
mise en place du béton, sans amorce de ségrégation. être conforme aux normes BAEL 91 sauf indication contraire.
Tous les fers à béton doivent être façonnés à froid de manière
Les éprouvettes seront conservées à l’abri du soleil et progressive, en évitant tout à coup. Le pliage des barres à
humidifiées constamment. La température de conservation chaud n’est pas autorisé. Le cintrage des barres en acier
sera voisine des mêmes conditions de chantiers. haute adhérence de diamètre supérieur à 12 mm doit être fait
mécaniquement. Leur dépliage n’est pas admis. Le façonnage
La rupture sera obtenue dans un appareil agrée par le Maître dans le coffrage n’est admis que pour la fermeture des cadres
d’ouvrage. Les résultats ne devront en aucun cas être inférieurs et étriers constitués d’acier doux de diamètre au plus égal à 12
aux valeurs suivantes : mm.

2) ACIERS Les pliures et dépliures systématiques des barres laissées


en attente sont interdites, sauf autorisation écrite du Maître
A. NETTOYAGE d’ouvrage. Les angles et les coudes doivent avoir une courbure
intérieure adaptée à la nuance d’acier et à son diamètre ;
Avant leur mise en place, les armatures (et tous leurs supports Les recouvrements doivent être toujours décalés.
métalliques) doivent être nettoyées pour éliminer les traces de
béton, les poussières diverses, la graisse et tout autre matière En cas d’assemblage par soudure bout à bout, les règlements
néfaste. Les plaques de rouille ou de calamine qui peuvent BAEL 91 sont appliquées avec l’accord du Maître d’ouvrage.
s’enlever par brossage énergique sont considérées comme
néfastes. Après leur mise en place, les armatures doivent être La jonction des barres par manchons, taraudés, pressés
maintenues propres jusqu’à l’enrobage complet. ou coulés, est également soumise à l’agrément du Maître
d’ouvrage.
B. MISE EN PLACE Toutes les autres précisions utiles sont données sur les plans
de ferraillage.
Les armatures doivent être placées avec précision et maintenues
solidement de façon à ne pouvoir bouger lors du bétonnage, 3) COFFRAGES ET ÉCHAFAUDAGES
on s’attachera tout spécialement à éviter de déplacer des
armatures du béton déjà coulé. Des chevalets, suspentes, DISPOSITIONS GENERALES
épingles métalliques, cales en béton, ou tout autre système,
acceptable, pourront être utilisés à cet effet. Les coffrages et échafaudages doivent présenter une rigidité
suffisante pour résister sans déformation sensible aux efforts de
Les armatures laissées en attente entre deux phases de toute nature qu’ils sont exposés à subir pendant l’exécution du
bétonnage doivent être protégées contre les pliages accidentels. travail jusqu’au décoffrage.
Le pliage et le dépliage systématiques des armatures en attente
ne sont pas admis. Les coffrages doivent être assez étanches pour éviter toute
perte de mortier ou de liant à la mise en œuvre du béton.
Les armatures doivent être maintenues par arrimages et calages
suffisants pour qu’elles ne puissent subir, lors des opérations de Sauf dérogation spéciale accordée par le Maître d’ouvrage
159
sous certaines conditions, notamment s’il existe une armature Ces coffrages sont surtout utilisés pour les parements
en parement, toute surface plus raide que 35° sur l’horizontale vus, pour les surfaces destinées à canaliser un
est obligatoirement coffrée de façon à assurer une vibration écoulement d’eau pour des vitesses modérées et pour
la réalisation d’éventuels éléments préfabriqués pour
correcte.
lesquels l’aspect du béton brut de décoffrage doit être
Coffrages de
parfaitement satisfaisant.
parements lisses
Les coffrages doivent avoir exactement, en chaque point, les Ces coffrages sont utilisés pour un fini de parement
(C3)
positions et les orientations prévues, de manière à réaliser avec exempt d’aspérités et de décrochements au droit des
raccordements d’éléments de coffrages. Si ces coffrages
précision les formes des ouvrages. La tolérance admise sera de 1
sont faits de planches, celles-ci doivent être bouvetées.
cm. Ils doivent être étanches ;
Pour la catégorie de fini destinée à toute surface non
Les parements conservés bruts de décoffrage doivent présenter
coffrée, le traitement est fait soit à la truelle, soit à la
Coffrages de
un aspect net et agréable. A cet effet, on tiendra compte des parements lisses
règle vibrante lourde. La surface obtenue formera une
prescriptions suivantes et, de toutes autres que l’Entrepreneur peau dense et uniforme exempte de toute marque
(C3)
d’outil.
et le Maître d’ouvrage estimeront utiles en cours d’exécution
afin d’atteindre ce but.
A la fin du bétonnage, les trous d’ancrage des boulons de
L’Entrepreneur doit, dans la mesure du possible, utiliser des coffrage doivent être soigneusement remplis de mortier stable
coffrages métalliques en bon état. de même teinte que le béton avoisinant et nettoyés en surface.
Si des armatures doivent traverser le coffrage, des joints étanches
Les fils d’attache et autres fers apparents doivent être recépés à doivent être assurés autour de chaque barre.
deux centimètres sous le parement du béton, le ragrément qui L’emploi d’attaches comportant des fils torsadés ou des groupes
suivra doit être fait avec du mortier étanche ayant, après séchage de fils parallèles traversant le béton est interdit.
la même teinte que le béton. Cette dernière prescription
s’appliquera à tous les travaux de ragréage nécessaires. REFECTIONS ET REPARATIONS DES BETONS

Toutes les reprises, tâches, tous les ragréages, etc.… doivent être Toute réfection ou réparation, quelle qu’en soit la cause ou la
moulés après séchage, de manière à livrer une surface régulière nature, et qu’elle soit ou non aux frais de l’Entrepreneur, doit
de teinte et d’aspect uniforme. être effectuée à la satisfaction du Maître d’ouvrage.

Si l’on passe des enduits gras sur les coffrages, en vue de faciliter Après décoffrage, les balèvres sont enlevées. Les taches de toute
leur décollement, ces enduits doivent être agréés préalablement nature doivent être enlevées soigneusement dès leur découverte.
par le Maître d’Ouvrage et ne doivent pas souiller les surfaces Des ragréages peuvent être autorisés par le Maître d’ouvrage
de béton. dans des cas de défauts importants, la réparation doit se faire
suivant des méthodes acceptées par le Maître d’ouvrage dont la
Le cas échéant, les surfaces défectueuses de parement peuvent responsabilité n’est en rien engagée par son acceptation.
être ragrées par l’Entrepreneur et à ces frais, dans les conditions
qui seront prescrites par le représentant du Maître d’Ouvrage. Si des résines époxy (ou similaires) sont utilisées pour des
réparations, leur mise en œuvre doit être strictement conforme
Le coffrage doit être réceptionné par le représentant du Maître aux indications du fabricant. Tous renseignements sur la
d’Ouvrage avant bétonnage. provenance du produit, la composition du mortier et d’une façon
générale toute documentation technique relative à ce produit
Les indications générales quant à l’utilisation des différentes doivent être fournis par l’Entrepreneur au Maître d’ouvrage
catégories de coffrage sont données dans le tableau ci-après : pour en obtenir l’autorisation d’utilisation. Le Maître d’ouvrage
reste libre d’imposer un produit différent, en indiquant le mode
de mise en œuvre. A titre indicatif dans toutes les zones soumises
à l’action de l’eau en vitesse, les réparations seront en principe
Définition effectuées comme suit :
Catégorie

Coffrages Il s’agit des coffrages d’arrêt de bétonnage. • Enlèvement par repiquage et sablage de la surface à
grossiers (C1) réparer et de ses alentours sur une profondeur minimale
Ces coffrages sont utilisés pour des parements non vus de 1cm par rapport au nu fini. Dans certains cas un
ou pour lesquels un fini particulièrement soigné n’est repiquage et un sablage jusqu’à 2cm derrière le premier
pas exigé, ou encore pour les joints entre éléments
lit d’armatures peuvent être exigés,
d’ouvrages.
Ils peuvent être constitués de planches non bouvetées et • Nettoyage soigné au jet d’eau et d’air sous pression, de
Coffrages non rabotées. façon à éliminer de la surface toute trace de laitance,
ordinaires (C2) L’écartement maximal toléré dans les joints entre deux toute poussière, matière organique, huile, graisse, etc...
planches est de 2mm et la dénivelée maximale tolérée
nuisible à l’accrochage du mortier ou du béton rapporté,
normalement au plan d’un parement entre deux sciages
juxtaposés est de 3mm. • Application d’un mortier à liant spécial, de résine époxy
ou similaire, précédée d’une couche d’accrochage,
• Après traitement de cure et durcissement du mortier,
meulage de la surface, en insistant particulièrement sur
la zone de raccordement,
• Application d’une couche de peinture polyuréthane sur
la réparation débordant de 0.2m sur le béton.

160
• Pour les réfections d’une certaine importance, dont le aussi se désagréger après avoir présenté une stabilité
Maître d’ouvrage reste seul juge, l’Entrepreneur fera suffisante au cours de l’abattage, et nécessiter un
exécuter les travaux sous contrôle ou par un spécialiste soutènement. Si l’on rencontre au cours du fonçage
du fournisseur des produits utilisés. une alternance de terrains stables et instables, il faut
cuveler progressivement, au cours de la descente. A
4) DECOFFRAGE noter que l’observation par l’Entrepreneur des puits
traditionnels existant dans le voisinage est d’une
Il n’est procédé au décoffrage, à l’enlèvement des étais, au grande utilité pour l’appréciation de la stabilité du
décalage ou au décintrement, que lorsque le béton a atteint terrain.
une résistance suffisante pour qu’il n’en résulte aucun
dommage pour les ouvrages. Ces opérations doivent être faites • Par terrain instable (parfois aussi appelé « boulant »),
sans chocs. est désigné un terrain qui n’est pas en équilibre, en
Le décoffrage doit se faire cependant le plus-tôt possible talus naturel par exemple, que si la pente est très faible.
pour éviter tout retard dans le traitement des parements et Dans le cas d’une fouille de puits, dès que ce terrain
permettre au plus-tôt la réfection des parties défectueuses. est découvert sur une faible hauteur, il glisse dans la
fouille, annulant tout avancement. C’est notamment
L’enlèvement des étais ou les opérations de décoffrage doivent le cas des sables d’origine éolienne (sable dunaire)
s’effectuer suivant des règles rigoureuses établies avec l’accord et de certaines arènes de granulométrie très fine. La
du Maître d’ouvrage. technique de fonçage la plus efficace, et d’ailleurs la
seule utilisable en terrain boulant, consiste à mettre
Ces délais ne sont qu’indicatifs. Ils peuvent être adaptés en en place une colonne de buses avant même d’avoir
fonction des résultats des résistances mesurées sur béton procédé à l’enlèvement des déblais. Soit, le havage
jeune, conservés dans les mêmes conditions, notamment : la colonne s’enfonce dans le terrain sous l’effet de
de température que le béton des ouvrages. A noter qu’en son propre poids, au fur et à mesure que les déblais
particulier, ces temps peuvent être augmentés par temps froid. sont extraits. Cette technique est utilisée pour des
cuvelages de profondeur réduites donc pour les puits
ARTICLE 13 : ÉCHELONS DE DESCENTE d’infiltration. Lorsqu’on· se trouve en présence d’une
épaisseur limitée de terrain instable intercalée entre
Les échelons de descente dans les ouvrages doivent être en des formations de bonne tenue, il est en général
fer forgé galvanisé de diamètre 25mm. Leur largeur utile sera possible de la traverser en plusieurs passes de fonçage
de 0,30 m et seront écartés de 15 cm de la paroi de l’ouvrage réduites (0,50 à 0,2 m), avec mise en place immédiate
d’assainissement, la longueur développe sera égale à 80cm. Ils du cuvelage.
doivent être conformes aux prescriptions de l’article 30.2 du
fascicule 70 du C.P.C des travaux d’assainissement. • Par terrain dur, nous entendons un terrain dans
lequel l’emploi d’un marteau piqueur permet un
ARTICLE 14 à 19 : applicables au puits avancement du fonçage. Il s’agit notamment de grès,
d’infiltration de calcaire, de dolomie, de schiste dur, de granite
et de gneiss peu altérés. Pour l’abattage au marteau-
piqueur on crée, comme dans le cas du terrain tendre,
ARTICLE 14 : FONÇAGE DU PUITS
une surface de dégagement au centre du chantier,
et on procède par enlèvements successifs du centre
Dans le cas où le manque de renseignements sur la nature de
vers la paroi de la fouille. Tandis qu’un ouvrier utilise
terrain ou la position de la nappe rend nécessaire de creuser
le marteau-piqueur, un deuxième ouvrier dégage les
un avant-trou, celui-ci est réalisé au diamètre de 0,90 ou 1 m
surfaces abattues, afin que le premier puisse attaquer
dans les mêmes conditions que pour un puits ordinaire.
des surfaces nettes. L’utilisation du marteau-piqueur
étant pénible, il est demandé à ce que les ouvriers
La technique du fonçage diffère suivant la nature du terrain :
puissent se relayer. Lorsque le volume des déblais est
suffisant, on les évacue afin de dégager la surface de
• En terrain tendre,
travail. Le puisatier de l’Entrepreneur peut se faire
• En terrain dur,
aider par un ouvrier non qualifié, mais la direction de
• En terrain très dur,
l’abattage incombe à une personne qualifiée.
• En terrain instable.
• Par terrain très dur, nous entendons un terrain qui ne
• Terrains tendres : Par ce terme, nous entendons les
peut être abattu au marteau-piqueur et qui nécessite,
terrains des sables consolidés, de l’argile, des grès
de ce fait, le recours à l’explosif. Il peut s’agir de
ou des schistes tendres, des formations d’altération
granite ou de gneiss sain, de quartzite, de calcaire,
de roches cristallines (granite, gneiss). Dans le fond
de grès, etc ... Dans ces conditions l’Entrepreneur est
de la fouille, l’attaque du terrain se fera au pic. Il
tenu de présenter au Maitre d’ouvrage un mémoire
est exigé de creuser au centre une dépression qui
technique spécifique quant à l’utilisation de l’explosif.
sera utilisée comme surface de dégagement, et de
Le recours à du une Entreprise spécialisée et donc
dégager le terrain de proche en proche jusqu’à la
exigée. Les autorisations nécessaires sont à la charge
paroi de la fouille. La stratification, les fissures, et
de l’Entrepreneur.
d’une manière générale les points faibles du terrain
doivent être utilisés au maximum lors du fonçage. Le
terrain réputé tendre peut être très stable, mais il peut
161
ARTICLE 15 : EVACUATION DES DEBLAIS sables doivent être propres et exempts d’impuretés telles
que charbon scories, gypse, mica, bout de bois, feuilles
L’évacuation des déblais doit être une opération sécurisée et mortes, etc. La propreté des sables peut être contrôlée,
peut être réalisée à l’aide de seaux si l’Entrepreneur juge que si le Maitre d’ouvrage l’exige, par un essai équivalent de
c’est opportun. Dans ce cas, les chargements prévus dans le sable qui sera à la charge de l’Entrepreneur.
sceau doivent être modérés et le dessous du sceau doit rester • Mise en place d’une couche de graviers dispersant
propre. L’Entrepreneur jugera si l’utilisation d’une poulie (diamètre 3 à 8 mm) pour une épaisseur de 30 cm :
simple ou d’un treuil à moteur est nécessaire. : Les graviers et gravillons doivent être de de bonne
qualité et composés de matériaux durs. Ils doivent être
ARTICLE 16 : ACCES DES OUVRIERS AU PUITS exempts d’impuretés dont la présence risquerait de
nuire à l’adhérence, à ou à la résistance. Le pourcentage
L’accès des ouvriers au fond du puits doit être sécurité. Une des d’impuretés susceptible d’être éliminé par lavage ne doit
techniques préconisées dans ce CPS, consiste à laisser pendre en aucun cas dépasser 5%. Ils doivent être composés le
dans le puits une corde de garde solidement amarrée à la surface. moins possible de grains de forme plate ou allongé
Cette corde permet aux ouvriers de s’assurer à la descente et à
la remontée, et constitue également une sauvegarde en cas de Articles 20 à 24 : Applicable à la tranchée
rupture ou de défaillance du système de levage. d’infiltration

ARTICLE 17 : CUVELAGE
ARTICLE 20 : EXECUTION DES TRANCHEES
En terrains éboulants et au cas où les terrains présenteront de
Les tranchées doivent être creusées avec des parois verticales.
mauvaise tenue, le cuvelage se fera par tube télescopique de
Elles peuvent être étançonnées dans les endroits présentant un
diamètre 1m en béton armé. Le tube télescopique aura comme
risque d’éboulement. L’Entrepreneur peut adopter des mesures
support une trousse coupante métallique.
conservatoires afin de prévenir les éboulements de terrain.
L’accumulation des terres retirées des tranchées le long d’un
ARTICLE 18 : MACONNERIE
même côté de celles-ci avec un angle suffisant pour éviter tout
accident. La terre et les matériaux doivent être déposés de
L’Entrepreneur doit déclarer au Maitre d’Ouvrage, les
manière à ne pas entraver la circulation routière ni gêner les
dimensions des éléments de maçonnerie en béton de granulats
riverains. Si les terres ne peuvent pas rester sans danger le long
en millimètres, dans l’ordre, la longueur, la largeur et la
du bord de la tranchée, l’Entrepreneur est tenu de les enlever et
hauteur. Elles doivent être données en termes de dimensions de
de les rapporter à ses frais.
fabrication. Les parois extérieures des éléments de maçonnerie
doivent résister sans rupture à un choc dur conventionnel.
Dans la traversée de terrains de culture, l’Entrepreneur
Les blocs exigés sont des bloc plein ou perforé à enduire ou
veillera, en creusant les tranchées, à séparer la terre arable ou
de parement (à maçonner ou à coller). Ils correspondent au
éventuellement les plaques de gazon découpées par tranches,
Groupe 1 selon le classement de la NMNF EN 1996-1-1. Le
en vue de les replacer à la surface lors du remblayage.
volume des pleins doit être supérieur à 75 % du volume du bloc.
L’Entrepreneur doit prendre toutes les précautions afin de ne
ARTICLE 19 : MISE EN PLACE DU MASSIF FILTRANT
pas arracher ni endommager les racines des arbres.
Le massif filtrant mis en place doit respecter les dimensions et
La profondeur de la tranchée sera mesurée à partir du niveau
les épaisseurs préconisés dans les plans type. Ainsi de bas en
supérieur des terres pleines. En cas de différence de niveau
haut du puits, le massif est formé de :
entre les deux côtés, les mesures seront prises dans l’axe de la
tranchée.
• Dans la tranche non cuvelée du puits : mise en place
de cailloux cassés, dont les dimensions sont comprises
ARTICLE 21 : LIT DE POSE EN SABLE POUR BOITE
entre 30 mm et 63 mm. Les cailloux cassés doivent être
DE REPARTITION ET BOITE DE BOUCLAGE
homogènes imperméables, résistants à l’écrasement, au
choc et à l’usure. Ils ne doivent pas comporter :
Le lit de pose en sable est de préférence en sable concassé,
avec un Equivalent de sable supérieur de 50, de type 0/5.
− De bousin ou partie tendre ;
Une couche de sable, de sol tamisé ou toutes autres matières
− De cavités contenant des matières terreuses.
appropriées peuvent être utilisées à cette fin et compactées si
− De fils ou fissures fines
nécessaire.
• Mise en place d’une couche de graviers dispersant
ARTICLE 22 : GRAVIERS POUR TRANCHEES
(diamètre 0 à 3 mm) pour une épaisseur de 20 cm
D’INFILTRATION
: Les graviers et gravillons doivent être de de bonne
qualité et composés de matériaux durs. Ils doivent être
Les graviers utilisés pour remplir les tranchées d’infiltration
exempts d’impuretés dont la présence risquerait de
doivent avoir une dimension comprise entre 10 et 40 mm. Ils
nuire à l’adhérence, à ou à la résistance. Le pourcentage
doivent être exempts, de fines, lavés et roulés et leur ségrégation
d’impuretés susceptible d’être éliminé par lavage ne doit
doit garantir le non-mélange d’une couche à une autre. Ils
en aucun cas dépasser 5%. Ils doivent être composés le
doivent posséder une teneur en fines (D<80 micro-m) inférieure
moins possible de grains de forme plate ou allongé
à 3% en masse.
• Mise en place d’une couche de sable grossier : Les
162
ARTICLE 23 : TUBES EN PVC
Filtre planté (partie génie civil déjà présenté)
Les tubes sont fabriqués essentiellement de polychlorure de
vinyle, obtenu par polymérisation du chlorure de vinyle non Filtre planté (partie génie civil déjà présenté)
plastifié PVC-U (CH2 = CHCl), auquel ont seulement été SUITE ARTICLE 25 à 30
ajoutés les additifs nécessaires à leur fabrication. Ces additifs
ne doivent pas être utilisés, séparément ou ensemble, en
ARTICLE 25 : SYSTEME DE DISTRIBUTION ET DE
quantités telles qu’ils aient une action néfaste sur les propriétés
REPARTITION DES EAUX A TRAITER
physiques et mécaniques des tubes, et principalement sur les
propriétés à long terme
Le dispositif de distribution (appelé «H de distribution») est
placé à 40 cm au-dessus de la surface des filtres. Les tubes du
Les surfaces internes et externes des tubes doivent être lisses,
dispositif sont en PVC.
propres et exemptes de rainures, cavités et autres défauts de
surface. La matière ne doit contenir aucune impureté visible
Il est démontable en divers éléments au moyen de brides et
à l’œil nu. Les extrémités du tube doivent être coupées
boulons, notamment pour réaliser l’extraction épisodique (à
nettement et perpendiculairement à l’axe du tube
échéance d’une douzaine d’années) des dépôts superficiels
transformés en compost.
Pour les tuyaux de drainage (perforés), les caractéristiques
suivantes sont à respecter :
Le système de distribution doit fonctionner en tous points avec
une vitesse d’auto-curage minimale de 0,6 m/s correspondant
• Fentes : la largeur des fentes sera de 0,8 à 1,2mm.
à la circulation d’eaux chargées en MES.
• Diamètre extérieur : les diamètres extérieurs nominaux
des tubes sont de : 110mm.
La réception des effluents sur le filtre est assurée par des
• Longueur : les tubes doivent être fournis avec un
dallettes en béton de 10 cm légèrement armé de 0,5x0,5m
dispositif de raccordement, leur longueur utile doit
de type couvercle sous chaque point d’alimentation des H de
être de 5 mètres au minimum.
distribution.
Les tuyaux en PVC doivent présenter les caractéristiques
Des supports seront placés en divers points des H de
indiquées au tableau suivant :
distribution pour maintenir la planéité parfaite de l’ensemble.
Ces supports seront constitués de tubes en matériaux non
Charge d’ovalisation à 15% (R) (daN/m) et épaisseur (e) oxydables, ils s’appuieront sur le radier de chacun des filtres
minimale mm
Catégorie et seront fixés par des boulons dans le béton, sans toutefois
Série I risquer de nuire à la parfaite étanchéité du fond de chacun
R E des filtres jusqu’à une hauteur d’environ 40 cm.
110 1400 3,0
ARTICLE 26 : BASSIN DES FILTRES
ARTICLE 24 : ESSAIS SUR TUBES EN PVC (ET
RACCORDS) Les bassins doivent répondre aux directives suivantes :

Les contrôles suivants seront effectués sur tous les tuyaux et • Matériaux de construction : béton armé hydrofuge
raccords par le Maître d’Ouvrage : dosé à 350 kg/m3 ;
• Rigoureusement lisse et étanche ; Et ce en respectant
• Contrôle de l’aspect de la finition et du marquage ; les directives des plans d’exécution.
• Contrôle des dimensions et tolérances.
ARTICLE 27 : COMPOSITION DES FILTRES
Le Maître d’Ouvrage dispose de la faculté de refuser les
tuyaux, raccords et éléments dont la finition ou le marquage Quelles que soient les granulométries des matériaux (gravier
ou les tolérances dimensionnelles ne sont pas conformes filtre, massif de transition et galets), ces derniers doivent
aux présentes spécifications ou aux indications du fabricant être calibrés et lavés. Les matériaux de type « roulé » sont à
approuvées par le Maître d’Ouvrage. De même, tous les privilégier.
tuyaux, raccords et éléments endommagés, fissurés ou
indûment déformés seront refusés. Les couches et granulométries exigées sont présentées dans le
plans types, ainsi de l’amont à l’aval du filtre,
En cas de doute, le Maitre d’Ouvrage peut exiger à
l’Entrepreneur de réaliser des contrôles et essais notamment • Galets 6 à 10 cm
• Graviers (1à 2 cm) comme couche de transition :
• Essais de rupture à la pression intérieure ; la fonction de la couche de transition est d’éviter la
• Essais de résistance aux chocs ; migration de la granulométrie fine supérieure dans la
• Epreuve d’absorption d’eau ; granulométrie plus grossière du drainage. pour cette
• Pourcentage de nuance pour les tubes en Inox. couche, la quantité des éléments fins dont le diamètre
inférieur à 0,08 mm doit être inférieur à 3 % du poids
Si ces essais doivent être entrepris, ils seront à la charge de sec.
l’Entrepreneur. • Gravier (6 à 10 mm) représentant le cœur du filtre :
La couche filtrante est celle où s’effectue l’essentiel du
163
traitement des eaux. Sa surface doit être rigoureusement Les roseaux sont plantés juste avant la mise en service de
plane pour que l’eau de la bâchée soit uniformément la station d’épuration afin qu’ils soient rapidement arrosés
distribuée sur toute la plage d’infiltration. Le massif avec les eaux usées lors des 1ères bâchées. En cas de non-
filtrant doit être de minéralogie à résister aux eaux démarrage immédiat de la station, il faudrait arroser les plants
usées corrosives. Une teneur en CaCO3 n’excédant manuellement avec un arrosoir. Le cas échéant un ordre
20% en masse est à respecter. d’arrêt sera formulé pour préciser la période de plantation.

ARTICLE 28 : DRAINS D’AERATION ARTICLE 30 : TEST D’ETANCHEITE

Des drains d’aération intermédiaires doivent être placés à Il sera procédé à des tests d’étanchéité du filtre et canalisations
l’interface de la couche filtrante et de la couche drainante. après achèvement des travaux. L’essai est effectué sous
Ces drains d’aération intermédiaire de diamètre 110 mm, de pression d’eau « à 0.5 bar pour les réseaux gravitaires » entre
type « drains agricoles » percés de nombreuses fentes sur toute les tuyaux assemblés de manière à vérifier la convenance des
leur périphérie et longueur. éléments de jonction et des bagues.

Ils doivent être équidistants d’environ 1,9 m par rapport à leurs L’Entrepreneur fera son affaire de l’acquisition des éléments
axes respectifs et aux parois internes des filtres. Ils doivent être d’obturation du bassin du filtre et de mise en pression des
placés sur la couche drainante et recouverts par les granulats canalisations et ce, pour tous les types de sections ainsi que
de la couche filtrante. de l’approvisionnement en eau nécessaire à ces essais. Les
conditions et résultats de ces essais devront répondre aux
A leurs extrémités, les drains d’aération doivent être reliés à normes en vigueur.
l’atmosphère par des coudes à 90° et des tubes pleins émergeant
d’environ 50 cm au-dessus de la plage d’infiltration.

Les tubes qui constituent ces drains doivent être fabriqués


essentiellement de polychlorure de vinyle, obtenu par
polymérisation du chlorure de vinyle non plastifié PVC-U
(CH2 = CHCl), auquel ont seulement été ajoutés les additifs
nécessaires à leur fabrication. Ces additifs ne doivent pas
être utilisés, séparément ou ensemble, en quantités telles
qu’ils aient une action néfaste sur les propriétés physiques et
mécaniques des tubes, et principalement sur les propriétés à
long terme.

Les surfaces internes et externes des tubes doivent être lisses,


propres et exemptes de rainures, cavités et autres défauts de
surface. La matière ne doit contenir aucune impureté visible
à l’œil nu. Les extrémités du tube doivent être coupées
nettement et perpendiculairement à l’axe du tube.

Pour les tuyaux de drainage (perforés), les caractéristiques


suivantes sont à respecter :

• Fentes : la largeur des fentes sera de 0,8 à 1,2mm.


• Diamètre extérieur : les diamètres extérieurs nominaux
des tubes sont de : 110mm.
• Longueur : les tubes doivent être fournis avec un
dispositif de raccordement, leur longueur utile doit
être de 5 mètres au minimum.

ARTICLE 29 : PLANTATIONS DE ROSEAUX

Chaque filtre doit être planté de roseaux communs dont la


dénomination latine est « Phragmites australis ».

Une densité minimale de 4 plants/m² doit être respectée dès la


plantation. L’idéal serait que cette plantation intervienne au
moment d’une période pluvieuse pour augmenter les chances
de reprise dans un milieu granulaire qui ne retient pas l’eau.

164
CHAPITRE III
DESCRIPTION TECHNIQUE DES DIFFERENTS COMPOSANTES DES OUVRAGES

ARTICLE 1 : CARACTÈRE ET PRÉSENTATION DES plans, profils, tracés et notes de calculs, qui sont à la charge
PRIX de l’Entrepreneur.

Les prix unitaires sont réputés couvrir la totalité des dépenses Elles comprennent, notamment :
nécessitées par l’exécution des ouvrages sans exception, ni
réserve. • les sondages, études géotechniques et topographiques
complémentaires du terrain,
Tous les prix du bordereau s’appliquent aux ouvrages • le plan de piquetage et d’implantation,
complètement terminés en conformité avec les dispositions • le plan d’ensemble à une échelle convenable,
du marché. Le titulaire reconnaît que l’ensemble des prix • les plans de béton armé d’exécution des différents
unitaires du bordereau, avec l’application des prescriptions du ouvrages (coffrages et ferraillages),
présent document, permettent de le rémunérer intégralement • les notes de calculs et de dimensionnement des
pour l’ensemble des travaux prévus au marché. ouvrages (hydraulique, béton, ferraillage, butées et
ancrages),
Ces prix comprennent tous les frais, faux frais, frais généraux, • les plans de raccordement,
taxes, impôts, bénéfices, notamment : • les notices techniques, catalogues, manuels d’entretien
et d’exploitation,
• Les essais d’agrément et de contrôle réalisés par un • les Analyses granulométriques des différents matériaux,
laboratoire agréé par le maître d’ouvrage selon la • l’étude de formulation des diverses catégories de
cadence et la nature formulée par le maître d’ouvrage béton.
; • l’avant métré détaillé des travaux.
• Les frais des travaux topographiques réalisés par un
ingénieur géomètre topographe agréé par le maître Ce prix inclut également, les études liées aux différents
d’ouvrage et inscrit à l’ordre des ingénieurs géomètres changements dans le projet d’exécution, qui sont prescrits à
topographes. l’Entrepreneur, au cours des travaux.
• Les matériaux et produits nécessaires aux essais de
laboratoire ; Ce prix est rémunéré au Forfait.
• La protection du chantier contre la crue quelle que
soit son origine et son débit ; PRIX I-2 : INSTALLATION DE CHANTIER
• La remise en état des lieux des zones d’installation, de
travaux, d’emprunt et des accès ; L’installation du chantier comprend :
• Tous matériaux, matières consommables et fournitures
diverses ; • Le plan de piquetage et d’implantation ;
• Transports des matériaux et fournitures à pied d’œuvre • L’établissement du plan d’hygiène et de sécurité ;
et toute manutention ; • Le bureau de chantier de12m2, équipé d’une table
• La main d’œuvre, y compris primes, indemnités de et de chaises suivant les prescriptions du Maître
toutes sortes et toutes charges sur salaires ; d’Ouvrage ;
• Le fonctionnement, l’entretien, l’amortissement et la • Les frais d’amenée et de repliement du matériel ;
réparation de tout le matériel et installations générales • Les aménagements des terrains et des accès ;
de chantier ; • Les frais d’installation et de fonctionnement des
• Les frais d’implantation, de tracé et de mesure des locaux de chantier (bureaux, salles de réunion,
ouvrages, y compris tous dispositifs de repérage et sanitaire etc…) ;
de traçage, ainsi que toutes sujétions de toute nature • L’installation propre au personnel et au matériel de
relatives à la livraison d’ouvrages complètement l’entreprise ;
terminés, tous impôts divers, taxes fiscales, droits de • Les frais de branchement, d’aménagement et de
douane, droits d’enregistrement du contrat, assurances fonctionnement des réseaux divers ;
de toute nature, droits de brevets, tous frais, faux frais, • Les frais de fourniture, de pose, de dépose et d’entretien
frais généraux et bénéfices du titulaire. de la signalisation de chantier et des dispositifs de
sécurité propres à la circulation (chantier, voies
ARTICLE 2 : PRIX GENERAUX publiques, riverains) ;
• La construction, l’entretien et l’arrosage des pistes de
PRIX I-1 : ETUDES, DOSSIER D’EXECUTION ET chantier nécessaires aux travaux ;
AUTRES DOCUMENTS • Les rétablissements provisoires des accès privés ;
• Les frais de clôture et de gardiennage ;
Ce prix est forfaitaire et se rapporte à toutes les études
d’exécution des ouvrages définitifs et à l’établissement des Ce prix est rémunéré au Forfait.

165
• L’extraction la fabrication et le transport des matériaux
PRIX I-3 FOURNITURE, TRANSPORT ET POSE DE quel que soit l’éloignement.
PANNEAUX DE SIGNALISATION • La fabrication du béton.
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages.
Ce prix rémunère la fourniture et pose d’un panneau du chantier • Le nettoyage du fond de fouilles.
de dimension 2.00 x 1.50 m en planches aluminium, revêtements • Le traitement des reprises de bétonnage.
en peinture et en film rétro réfléchissant impression numérique • Le traitement des surfaces présentant des dégradations.
support en IPE galvanisé à chaud, massif de fondation pour • Le repiquage des trous de scellement.
support IPE avec armatures éventuelles pour renforcement • La cure du béton et la fourniture des produits nécessaires.
contre le vent. L’entrepreneur doit installer le panneau au • Les adjuvants nécessaires pour obtenir les caractéristiques
lieu indiqué par Le Maître d’Ouvrage dix (10) jours à partir de prescrites ou celles nécessaires pour une mise en œuvre
l’ouverture du chantier. Le contenu de ce panneau (indications, convenable.
intervenants …) sera défini par Le Maître d’Ouvrage. • Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage.
Ce prix est rémunéré au Forfait. • Les hors-profils éventuels.
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non
ARTICLE 2 : PRIX POUR FOSSE SEPTIQUE coffrées.
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs
PRIX II-1 : Déblais des fouilles notamment la valeur des matériaux utilisés en
supplément par suite du tassement et les frais nécessités
Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais par le renforcement des coffrages.
en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le • Les sujétions résultant des venues d’eau.
réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume maximal • Les essais de laboratoire.
de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre • Les sujétions entraînées par la réalisation des joints
l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l, de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition
mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif
terrassement du chantier sans minage préalable. d’étanchéité.
• Les sujétions résultant des percements pour passage des
Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré avant armatures ou des pièces incorporées dans le béton et
extraction dans la limite des profils prescrits quelle que soit la notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes en
destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges ou en PVC.
remblai. • Le décoffrage et l’enlèvement des étais.
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation des
Ce prix comprend également le chargement et transport à la coffrages par un produit agréé par le Maître d’ouvrage
décharge publique (autorisée à recevoir ce type de déchets) des (en général un mortier adjuvanté de résine d’adhérence)
gravats des déblais excédentaires ou impropres aux remblais. et le nettoyage des parements.

Ce prix est rémunéré au mètre cube. Les prix des bétons correspondent à chacune des classes définies
par la résistance spécifiée à 28 jours. Ils couvrent un dosage de
PRIX II-2 : Remblais des fouilles principe en ciment, lequel dosage pourra différer par rapport au
dosage réel appliqué pendant les travaux, arrêté sur la base des
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de zones essais d’étude et de convenance.
d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il s’applique
au mètre cube après compactage de remblais mis en place Prix II-4 : Béton de classe B25
suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est applicable au béton de classe B25 dont la résistance
Ce prix est rémunéré au mètre cube. spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
étant de 350 Kg de ciment par mètre cube.
PRIX II-3 : Conduite de liaison en PVC Diamètre 315 mm
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en partir des plans d’exécution ou constaté mis en place.
PVC de diamètre 315 type assainissement série I, y compris
terrassement (déblais, remblais, lit de pose..) joints, essais Ce prix est rémunéré au mètre cube.
d’agrément et toutes sujétions.
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. Prix II-5 : Béton de classe B15

PRIX II-4 et II-5 : Bétons Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de propreté)
dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le
Les prix de cette série comprennent la fabrication et la mise en dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube.
œuvre des bétons, ainsi que la fabrication, la pose et la dépose
des coffrages nécessaires. Les prix unitaires ci-après couvrent Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
tous les frais et sujétions d’exécution correspondant dont partir des plans d’exécution ou constaté mis en place.
notamment : Ce prix est rémunéré au mètre cube.

166
PRIX II-6 : Badigeonnage des parements enterrés de pose.

Ce prix rémunère au mètre carré le badigeonnage des Ce prix est rémunéré à l’unité.
parements en béton des ouvrages au contact avec la terre,
conformément aux exigences du maître d’ouvrage. PRIX II-10 : Events d’aération

Ce prix comprend la fourniture à pied d’œuvre du produit Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
d’application (goudron désacidifié, bitume à chaud ou transport et la pose des dispositifs d’aération en acier galvanisé
émulsion non acide de bitume), l’application en deux couches pour l’ouvrage, y compris toutes sujétions de fourniture et de
sur les parements au contact des terres avant remblaiement et pose.
toutes sujétions de mise en œuvre soignée.
Ce prix est rémunéré à l’unité.
Ce prix est rémunéré au mètre carré.
ARTICLE 3 : PRIX POUR LE DECANTEUR/
PRIX II-7 : Armatures DIGESTEUR

Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers PRIX II-1 : Déblais des fouilles
HA dans la limite des quantités calculées d’après les plans
d’exécution, y compris tous les frais et sujétions d’exécution Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
correspondant dont notamment : en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris
le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume
• La fourniture et le transport à pied d’œuvre. maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et
• Les ligatures, les calages, les armatures de montage et en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à
de soutien, les soudures éventuelles. 500 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins
• Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les de terrassement du chantier sans minage préalable.
plans d’exécution.
• Les crochets épingles, cadres… etc. Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré
• Les sujétions de mise en place dans les zones avant extraction dans la limite des profils prescrits quelle que
comportant des pièces incorporées dans le béton soit la destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges
(pièces d’ancrages, fourreaux,). ou en remblai.
• Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
être séparées par des intervalles de temps plus ou Ce prix comprend également le chargement et transport à la
moins longs. décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
• Les sujétions de pose à différentes hauteurs. impropres aux remblais.

Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre Ce prix est rémunéré au mètre cube.
dans la limite des quantités calculées d’après les plans
d’exécution. PRIX II-2 : Remblais des fouilles

Ce prix est rémunéré au kilogramme. Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de
zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il
PRIX II-8 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis
D400 en place suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile pour PRIX II-3 : Conduite de liaison en PVC Diamètre 200
les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions mm
de fourniture et de pose. Les systèmes de fermeture seront en
fonte ductile, série D400. Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses
en PVC de diamètre 200 mm type assainissement série I, y
La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts compris terrassement (déblais, remblais, lit de pose..) joints,
et sera de type fonte ductile. Ses caractéristiques seront essais d’agrément et toutes sujétions.
conformes aux spécifications des normes marocaines NM
10.9003. L’Entrepreneur garantira les résistances chimiques Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.
des protections par peinture ou autre procédé pour un délai
de 2ans. PRIX II-4 et II-5 : Bétons

Ce prix est rémunéré à l’unité. Les prix de cette série comprennent la fabrication et la mise
en œuvre des bétons, ainsi que la fabrication, la pose et la
PRIX II-9 : Echelons pour regards dépose des coffrages nécessaires. Les prix unitaires ci-après
couvrent tous les frais et sujétions d’exécution correspondant
Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le dont notamment :
transport et la pose des échelons en acier galvanisé pour les
regards de visite, y compris toutes sujétions de fourniture et • L’extraction la fabrication et le transport des matériaux

167
quel que soit l’éloignement. PRIX II-6 : Armatures
• La fabrication du béton.
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages. Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers
• Le nettoyage du fond de fouilles. HA dans la limite des quantités calculées d’après les plans
• Le traitement des reprises de bétonnage. d’exécution, y compris tous les frais et sujétions d’exécution
• Le traitement des surfaces présentant des dégradations. correspondant dont notamment :
• Le repiquage des trous de scellement.
• La cure du béton et la fourniture des produits nécessaires. • La fourniture et le transport à pied d’œuvre.
• Les adjuvants nécessaires pour obtenir les caractéristiques • Les ligatures, les calages, les armatures de montage et
prescrites ou celles nécessaires pour une mise en œuvre de soutien, les soudures éventuelles.
convenable. • Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les plans
• Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit d’exécution.
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage. • Les crochets épingles, cadres… etc.
• Les hors-profils éventuels. • Les sujétions de mise en place dans les zones comportant
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non des pièces incorporées dans le béton (pièces d’ancrages,
coffrées. fourreaux,).
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs • Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
notamment la valeur des matériaux utilisés en être séparées par des intervalles de temps plus ou moins
supplément par suite du tassement et les frais nécessités longs.
par le renforcement des coffrages. • Les sujétions de pose à différentes hauteurs.
• Les sujétions résultant des venues d’eau.
• Les essais de laboratoire. Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre dans
• Les sujétions entraînées par la réalisation des joints la limite des quantités calculées d’après les plans d’exécution.
de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition
d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif Ce prix est rémunéré au kilogramme.
d’étanchéité.
• Les sujétions résultant des percements pour passage des PRIX II-7 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe
armatures ou des pièces incorporées dans le béton et D400
notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes en
PVC. Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
• Le décoffrage et l’enlèvement des étais. transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile pour
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation des les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de
coffrages par un produit agréé par le Maître d’ouvrage fourniture et de pose. Les systèmes de fermeture seront en fonte
(en général un mortier adjuvanté de résine d’adhérence) ductile, série D400.
et le nettoyage des parements.
La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts
Les prix des bétons correspondent à chacune des classes définies et sera de type fonte ductile. Ses caractéristiques seront
par la résistance spécifiée à 28 jours. Ils couvrent un dosage de conformes aux spécifications des normes marocaines NM
principe en ciment, lequel dosage pourra différer par rapport au 10.9003. L’Entrepreneur garantira les résistances chimiques
dosage réel appliqué pendant les travaux, arrêté sur la base des des protections par peinture ou autre procédé pour un délai de
essais d’étude et de convenance. 2ans.

Prix II-4 : Béton de classe B25 Ce prix est rémunéré à l’unité.

Ce prix est applicable au béton de classe B25 dont la résistance PRIX II-8 : Echelons pour regards
spécifique en compression est de 25 MPa, le dosage de principe
étant de 350 Kg de ciment par mètre cube. Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
transport et la pose des échelons en acier galvanisé pour les
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à regards de visite, y compris toutes sujétions de fourniture et de
partir des plans d’exécution ou constaté mis en place. pose.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix est rémunéré à l’unité.
Prix II-5 : Béton de classe B15
PRIX II-9 : Conduite de prise de gaz
Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de propreté)
dont la résistance spécifique en compression est de 15 MPa, le Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le
dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par mètre cube. transport et la pose des dispositifs de prise de gaz DN1/2’’ y
compris toutes sujétions de fourniture et de pose.
Ce prix s’applique au mètre cube du béton calculé par métré à
partir des plans d’exécution ou constaté mis en place. Ce prix est rémunéré à l’unité.
Ce prix est rémunéré au mètre cube.

168
ARTICLE 4 : PRIX POUR LE PUITS PRIX II-8 : Cadre et tampon en fonte ductile de classe
D’INFILTRATION D400:

PRIX II-1 : Creusement du puits Ce prix s’applique à l’unité, il rémunère la fourniture, le


transport et la pose de cadres et tampons en fonte ductile pour
Ce prix rémunère au mètre linéaire, les travaux de fonçage du les regards de visite, y compris cornières et toutes sujétions de
puits dans tout terrain sec, dur ou tendre exécutés par moyen fourniture et de pose. Les systèmes de fermeture seront en
traditionnel ou par moyen mécanique (L’Entrepreneur fonte ductile, série D400.
estimera selon sa propre compétence les risques encourus par
les travaux s’ils sont réalisés manuellement) y compris toutes La fonte sera de bonne qualité et exempte de tous défauts
sujétions et sera de type fonte ductile. Ses caractéristiques seront
conformes aux spécifications des normes marocaines NM
Ce prix est rémunéré à mètre linéaire. 10.9003. L’Entrepreneur garantira les résistances chimiques
des protections par peinture ou autre procédé pour un délai
PRIX II-2 : Cuvelage du puits de 2ans.Le prix rémunère aussi la fermeture du puits par une
dalle en béton armé (T8 esp 20 cm).
Ce prix rémunère le cuvelage en terrain dur sec ou tendre
par un voile en maçonnerie sur une profondeur de 1,40 ml y Ce prix est rémunéré à l’unité
compris toutes sujétions
ARTICLE 5 : PRIX POUR TRANCHEE
Ce prix est rémunéré à mètre linéaire. D’INFILTRATION

PRIX II-3 : Mise en place d’une couche de graviers PRIX II-1 : Déblais des fouilles
dispersant 3/8mm
Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris
œuvre d’une couche de graviers dispersant et lavé de calibre le réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume
3/8 mm, sur une épaisseur de 30 cm y compris toutes sujétions. maximal de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et
en outre l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur
Ce prix est rémunéré à mètre cube. à 500 l, mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les
engins de terrassement du chantier sans minage préalable.
PRIX II-4 : Mise en place d’une couche de sable grossier
Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en avant extraction dans la limite des profils prescrits quelle que
œuvre d’une couche de sables grossier de calibre 0/3 mm sur soit la destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges
une épaisseur de 20 cm y compris toutes sujétions. ou en remblai.

Ce prix est rémunéré à mètre cube. Ce prix comprend également le chargement et transport à la
décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
PRIX II-5 : Mise en place d’une couche de graviers impropres aux remblais.
dispersant 8/15 mm
Ce prix est rémunéré au mètre cube.
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en
œuvre d’une couche de graviers dispersant de calibre 8/15 PRIX II-2 : Remblais des fouilles
mm sur une épaisseur de 20 cm y compris toutes sujétions.
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de
Ce prix est rémunéré à mètre cube. zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il
s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis
PRIX II-6 : Mise en place d’une couche de cailloux en place suivant les indications des plans d’exécution.

Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en Ce prix est rémunéré au mètre cube.
œuvre d’une couche de cailloux cassés bien disposés sur toute
la hauteur d’absorption jusqu’au fond du puits tel qu’il est PRIX II-3 : Conduite de drainage DN 110 mm
précisé dans le plan d’exécution y compris toutes sujétions.
Ce prix est rémunéré à mètre cube. Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en
PVC perforées de diamètre DN110 mm type assainissement
PRIX II-7 : Equipement du puits par un panier série I, y compris remblais par de la terre, joints, essais
d’agrément et toutes sujétions.
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en
place d’un panier en plastique perforé sur le massif filtrant Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.
répartissant uniformément les eaux traitées tel qu’il est précisé
dans le plan d’exécution y compris toutes sujétions. PRIX II-4 : Conduite pleine DN 110 mm

Ce prix est rémunéré à l’unité Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en

169
PVC pleines de diamètre DN110 mm type assainissement série conformément aux plans d’exécution, comporte, en autres, les
I, y compris remblais, lit de pose, joints, essais d’agrément et suggestions suivantes :
toutes sujétions.
• L’exécution du béton de propreté sous le radier des
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. boites ;
• L’exécution des ouvrages en béton armé de classe B25,
PRIX II-5 : Mise en place d’un lit de sable y compris fourniture, transport et la mise en œuvre du
ferraillage ;
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en œuvre • Le coffrage métallique et le décoffrage.
d’un lit de pose en sable de 20 cm, d’épaisseur en dessous des • Les parois et feuillure pour pose du cadre, exécutées en
tuyaux. Il comprend la fourniture, le transport et la mise en béton armé ;
place avec des épaisseurs citées ci-dessus, y compris arrosage • L’exécution de l’enduit lisse sur les parois intérieures
et toutes sujétions. La largeur théorique est celle décrite est des boites ;
spécifiée dans les plans types. • Le remblaiement compacté des vides autour de
l’ouvrage en sable arrosé jusqu’à stabilisation ;
Ce prix est rémunéré au mètre cube • Le châssis en béton armé supportant la trappe.
• Exécution d’une trappe en béton armé.
PRIX II-6 : Mise en place d’un gravier lavé (granulométrie
entre 10 et 40 mm) : Ce prix est rémunéré à l’unité

Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif PRIX II-10 : Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110
gravier lavé sur tranchées ouvertes, soigneusement déposé. mm
L’épaisseur à mettre en place et la longueur des tranchées sont
fixées dans le plan type. Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des coudes
formant connexions entre conduites PVC conformément aux
Ce prix est rémunéré au mètre cube plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à
l’étanchéité du système et son bon fonctionnement
PRIX II-7 : Géotextile de recouvrement
Ce prix est rémunéré à l’unité
Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose d’un
géotextile de recouvrement sur graviers et conduites (au niveau PRIX II-11 : Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm
des tranchées) et sur sable de pose au niveau de la boite de
répartition, boite de bouclage et boites de collecte des eaux Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des Té
épurées formant connexions entre conduites PVC conformément aux
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à
Ce prix est rémunéré au mètre carré l’étanchéité du système et son bon fonctionnement

PRIX II-8: Boite de répartition (1mx1m) et boite de Ce prix est rémunéré à l’unité
bouclage principale (0,6mx1m)
ARTICLE 6 : PRIX POUR LE FILTRE PLANTE AUX
Ce prix rémunère l’exécution de la boite de bouclage principale ROSEAUX
conformément aux plans d’exécution, comporte, en autres, les
suggestions suivantes : PRIX II-1 : Déblais des fouilles

• L’exécution du béton de propreté sous le radier de la Ce prix, qui s’applique au mètre cube, concerne les déblais
boite ; en terrain de toute nature (meuble ou rocheux) y compris le
• L’exécution de l’ouvrage en béton armé de classe B25, réglage des talus, l’enlèvement des blocs d’un volume maximal
y compris fourniture, transport et la mise en œuvre du de cinq cent litres (500 l) qu’ils peuvent contenir et en outre
ferraillage ; l’enlèvement des blocs dont le volume est supérieur à 500 l,
• Le coffrage métallique et le décoffrage. mais qui peuvent être enlevés ou déplacés par les engins de
• Les parois et feuillure pour pose du cadre, exécutées en terrassement du chantier sans minage préalable.
béton armé ;
• L’exécution de l’enduit lisse sur les parois intérieures de Ils s’appliquent au mètre cube de déblais en place mesuré avant
la boite ; extraction dans la limite des profils prescrits quelle que soit la
• Le remblaiement compacté des vides autour de destination des matériaux : mise en dépôt, en décharges ou en
l’ouvrage en sable arrosé jusqu’à stabilisation ; remblai.
• Le châssis en béton armé supportant cadre et tampon.
• Exécution d’une trappe en béton armé Ce prix comprend également le chargement et transport à la
décharge publique des gravats des déblais excédentaires ou
Ce prix est rémunéré à l’unité impropres aux remblais.

PRIX II-9 : Boites de bouclage secondaires 0,3mx0,3m Ce prix est rémunéré au mètre cube.

Ce prix rémunère l’exécution des boites de bouclage secondaires

170
PRIX II-2 : Remblais des fouilles • Le décoffrage et l’enlèvement des étais.
• Le rebouchage des trous ayant servi à la fixation
Ce prix rémunère les remblais compactés provenant de des coffrages par un produit agréé par le Maître
zones d’emprunt ou des déblais jugés aptes aux remblais. Il d’ouvrage (en général un mortier adjuvanté de résine
s’applique au mètre cube après compactage de remblais mis d’adhérence) et le nettoyage des parements.
en place suivant les indications des plans d’exécution.
Ce prix est applicable au béton de classe B15 (béton de
Ce prix est rémunéré au mètre cube. propreté) dont la résistance spécifique en compression est de
15 MPa, le dosage de principe étant de 250 Kg de ciment par
PRIX II-3 : Conduite perforée DN 110 mm mètre cube.

Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses en Ce prix est rémunéré au mètre cube.
PVC perforées de diamètre DN110 mm type assainissement
série I, y compris, essais d’agrément et toutes sujétions. PRIX II-6 : Armatures

Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. Les prix de cette série comprennent la mise en œuvre d’aciers
HA dans la limite des quantités précisés dans le bordereau
PRIX II-4 : Conduite pleine DN 110 mm des prix, y compris tous les frais et sujétions d’exécution
correspondant dont notamment :
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de buses
en PVC pleines de diamètre DN110 mm type assainissement • La fourniture et le transport à pied d’œuvre.
série I, y compris, essais d’agrément et toutes sujétions. • Les ligatures, les calages, les armatures de montage et
de soutien, les soudures éventuelles.
Ce prix est rémunéré au mètre linéaire. • Les recouvrements qui ne sont pas indiqués sur les
plans d’exécution.
PRIX II-5 Béton de propreté B15 • Les crochets épingles, cadres… etc.
• Les sujétions de mise en place dans les zones
Le prix rémunère la fabrication et la mise en œuvre, ainsi que comportant des pièces incorporées dans le béton
la fabrication, la pose et la dépose des coffrages nécessaires. (pièces d’ancrages, fourreaux,).
Le prix unitaire couvre tous les frais et sujétions d’exécution • Les sujétions d’exécution en plusieurs phases pouvant
correspondant dont notamment : être séparées par des intervalles de temps plus ou
moins longs.
• L’extraction la fabrication et le transport des matériaux • Les sujétions de pose à différentes hauteurs.
quel que soit l’éloignement.
• La fabrication du béton. Ce prix s’applique au kilogramme d’aciers HA mis en œuvre
• La fourniture et la mise en œuvre des coffrages. dans la limite des quantités précisés dans le bordereau des prix
• Le nettoyage du fond de fouilles.
• Le traitement des reprises de bétonnage. Ce prix est rémunéré au Kilogramme.
• Le traitement des surfaces présentant des dégradations.
• Le repiquage des trous de scellement. PRIX II-7 : Trappe en Béton armé
• La cure du béton et la fourniture des produits
nécessaires. Ce prix rémunère l’exécution de la trappe conformément aux
• Les adjuvants nécessaires pour obtenir les plans d’exécution y compris toutes sujétions,
caractéristiques prescrites ou celles nécessaires pour
une mise en œuvre convenable. Ce prix est rémunéré à l’unité
• Le nettoyage des coffrages et l’application d’un produit
de décoffrage agréé par le maître de l’ouvrage. PRIX II-8 : Mise en place d’un gravier drainant
• Les hors-profils éventuels. (granulométrie entre 6 et 10 cm) :
• Le réglage et le talochage des surfaces définitives non
coffrées. Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif
• Les sujétions dues à l’emploi d’appareils vibrateurs gravier de calibre 6/10 cm lavé dans le filtre soigneusement
notamment la valeur des matériaux utilisés en déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan
supplément par suite du tassement et les frais type.
nécessités par le renforcement des coffrages.
• Les sujétions résultant des venues d’eau. Ce prix est rémunéré au mètre cube
• Les essais de laboratoire.
• Les sujétions entraînées par la réalisation des joints PRIX II-9 : Mise en place d’un gravier drainant (granulométrie
de retrait ou de dilatation, ouverts par interposition entre 1 et 2 cm) :
d’un autre matériau, d’un coffrage, ou d’un dispositif
d’étanchéité. Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif
• Les sujétions résultant des percements pour passage gravier de calibre 1/2 cm lavé dans le filtre soigneusement
des armatures ou des pièces incorporées dans le béton déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan
et notamment les lames d’étanchéité et les barbacanes type.
en PVC. Ce prix est rémunéré au mètre cube
171
PRIX II-10 : Mise en place d’un gravier drainant PRIX II-4 : Collier de prise en charge
(granulométrie entre 6 et 10mm) :
Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des colliers
Ce prix rémunère la fourniture transport et la pose du massif de prise en charge CPC 40*3/4’’ au niveau des conduites en
gravier de calibre 6/10 mm lavé dans le filtre soigneusement polyéthylène conformément aux plans d’exécution, y compris
déposé. L’épaisseur à mettre en place est fixée dans le plan type. toutes suggestions nécessaires à l’étanchéité du système et son
Ce prix est rémunéré au mètre cube bon fonctionnement

PRIX II-11 : Coudes 90° en PVC Diamètre intérieur 110 Ce prix est rémunéré à l’unité
mm
PRIX II-5 : Raccords
Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose des coudes
formant connexions entre conduites PVC conformément aux Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose de raccords
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à mâle 3/4 ‘’ *25 au niveau des conduites en polyéthylène
l’étanchéité du système et son bon fonctionnement conformément aux plans d’exécution, y compris toutes
suggestions nécessaires à l’étanchéité du système et son bon
Ce prix est rémunéré à l’unité fonctionnement

PRIX II-12 : Té en PVC Diamètre intérieur 110 mm Ce prix est rémunéré à l’unité

Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose du Té PRIX II-6 : Bouchon


formant connexion entre conduites PVC conformément aux
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose de bouchon
l’étanchéité du système et son bon fonctionnement au niveau des conduites en polyéthylène conformément aux
plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires à
Ce prix est rémunéré à l’unité l’étanchéité du système et son bon fonctionnement

PRIX II-13 : Roseaux Ce prix est rémunéré à l’unité

Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la plantation de PRIX II-7 : Fin de ligne


roseaux communs dont la dénomination latine est « Phragmites
australis », sur la surface du filtre, avc une densité minimale Ce prix rémunère la fourniture, transport et pose de fin de ligne
de 4 plants/m² y compris toutes sujétions permettant le PE Ø20 au niveau des conduites en polyéthylène conformément
développement des plants et leur fixation dans le sol du filtre aux plans d’exécution, y compris toutes suggestions nécessaires
à l’étanchéité du système et son bon fonctionnement
Ce prix est rémunéré à l’unité
Ce prix est rémunéré à l’unité
ARTICLE 7 : PRIX POUR LA PLANTATION DE
BIOMASSE PRIX II-8 : Roseaux

PRIX II-1 : nivellement de la superficie Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la plantation de


roseaux communs dont la dénomination latine est « Phragmites
Ce prix rémunère les travaux d’aplatissement du sol par un australis », sur la surface prévue, avec une densité minimale de
engins de terrassement, en respectant une pente moyenne de 0,5x0,5 compris toutes sujétions permettant le développement
2%, y compris toutes sujétions des plants et leur fixation dans le sol

Ce prix est rémunéré au mètre carré Ce prix est rémunéré à l’unité

PRIX II-2 : Tube en polyéthylène PE de 40 mm de Marché passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix N°
diamètre /2019, l’alinéa 2, paragraphe 1 de l’article 16, du paragraphe 1
et du paragraphe 3 alinéa 3 de l’article 17 du Décret n° 2-12-
Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de conduites 349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés
PN10, de diamètre 44 mm, d’épaisseur 5,5mm, y compris, publics .
essais d’agrément et toutes sujétions.

Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.

PRIX II-3 : Tube en polyéthylène PE de 25 mm de


diamètre

Ce prix comprend la fourniture, transport et pose de conduites


PN10, de diamètre 25 mm, d’épaisseur 3,5mm, y compris,
essais d’agrément et toutes sujétions.

Ce prix est rémunéré au mètre linéaire.


172
BORDEREAU DES PRIX - DETAIL ESTIMATIF

Arrêté le présent bordereau des prix - détail estimatif à la somme de (Total TTC en DH): ………………………………………
………………………………………………………………………………....(en chiffres et lettres )

Signature, nom, qualité et mention manuscrite « lu et accepté

173
Page n° xxx et dernière

MARCHE N°:…………………………..

Mode de passation : Marché passé après appel d’offres ouvert sur offre des prix, séance publique en vertu des dispositions de l’alinéa
2 §1 de l’article 16 et § 1 de l’article 17 et l’alinéa 2 § 3 de l’article 17 du décret n° 2 .12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013)
relatif aux marchés publics.

Intitulé du marché :

MONTANT DU MARCHE :

(EN CHIFFRES) :…………………………………………………………………………………….


(EN LETTRES) :……………………………………………………………………………………...
…………………………………………………………………………….……………………………..

Dressé par Lu et accepté par l’Entrepreneur

Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date : . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . .

Vérifié par
Visa du Trésorier Provincial de xxxxx

Date : . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .
Date : . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .

Approuvé par :

Date : ……………

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