Vous êtes sur la page 1sur 92

Manon Fischer (S3) Projet Tutoré

Lucie Boivin DUT Génie de l’environnement


Léa Coyault 2018-2019
Salomé Martin-Marin

L’assainissement individuel et
collectif sur le bassin versant de
l’Amasse

2018-2019
Résumé

L’assainissement est un dispositif de collecte et de traitement des eaux usées. Ce


dispositif est mis en place afin de préserver la qualité des cours d’eaux où les eaux sont
rejetées après traitement.
Dans le cadre de notre projet tutoré, nous avons défini les acteurs et les méthodes des
deux types d'assainissement (collectif et non collectif) ainsi que la réglementation avec les
différents textes législatifs qui sont en vigueurs.
Nous nous sommes plus particulièrement intéressés au bassin versant de l’Amasse situé
dans les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire. Pour cela nous avons
cherché des informations auprès des organismes concernés et avons réalisé une
campagne d'étude microbiologique afin de nous rendre compte de l’impact de
l’assainissement sur le cours d’eau.
Résumé

L’assainissement est un dispositif de collecte et de traitement des eaux usées. Ce dispositif


est mis en place afin de préserver la qualité des cours d’eaux où les eaux sont rejetées après
traitement.
Dans le cadre de notre projet tutoré, nous avons défini les acteurs et les méthodes des deux
types d'assainissement (collectif et non collectif) ainsi que la réglementation avec les différents
textes législatifs qui sont en vigueurs.
Nous nous sommes plus particulièrement intéressés au bassin versant de l’Amasse situé dans
les départements du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire. Pour cela nous avons cherché des
informations auprès des organismes concernés et avons réalisé une campagne d'étude
microbiologique afin de nous rendre compte de l’impact de l’assainissement sur le cours
d’eau.
Remerciements

Nous tenons à remercier Monsieur Violleau pour l’encadrement de notre travail et l’apport
d’informations ainsi que Monsieur Mahé, pour l’organisation de ce travail. Nous
remercions également Agglopolys Blois, le Val d’Amboise, le Val de Cher et SATESE 41
pour nous avoir fourni les informations nécessaires à la réalisation de notre projet.
Table des matières
Introduction 1
Localisation 2
I- Les acteurs de l'assainissement 3
1) Les installations d’assainissement collectif : 3
2) Les installations d’assainissement non collectif : 3
II- La législation 4
1) La législation de l’assainissement individuel : 4
2) La législation de l’assainissement collectif : 6
III- Les méthodes d’assainissement collectif : 7
1) Lagune naturelle : 8
1.1) Principe de fonctionnement : 8
1.2) Performances épuratoires attendues (Tableau 4) : 8
1.3) Principaux éléments de dimensionnement : 9
1.4) Exploitation : 9
1.5) Gestion des boues : 9
1.6) Contraintes environnementales : 9
2) Filtre planté de roseaux à écoulement vertical : 9
2.1) Principe de fonctionnement : 9
2.2) Performances épuratoires attendues : 10
2.3) Principaux éléments de dimensionnement: 10
2.4) Exploitation : 11
2.5) Gestion des boues : 11
2.6) Contraintes environnementales : 11
3) Les Disques Biologiques : 11
4) Boue activée en aération prolongée : 12
5) Lagune aérée : 13
6) Filtre à sable : infiltration-percolation : 14
7) Filtre à sable enterré : 14
IV- L'Assainissement non collectif 15
1) Les Filières traditionnelles 15
1.1) L’épandage : 15
1.2) Les filtres : 17
2) Systèmes alternatifs : 21
2.1) Les plants de roseaux : 21
2.2) Les micro-stations d’épuration : 21
V- Le bassin versant de l’Amasse: 23
1) La géographie du bassin versant : 23
2) L’assainissement sur le bassin versant: 23
2.1) L’assainissement collectif sur le bassin versant : 23
2.2) L'assainissement non-collectif sur le bassin versant : 32
VI- Bactériologie : 34
1) Matériels et méthode 35
1.1) Les stations : 35
1.2) Dénombrement de la flore totale : 47
1.3) Identification et dénombrement sur microplaques : 49
VII- Résultats et interprétation 51
1) Flore totale 51
1.1) Cytométrie en flux : 51
1.2 - Dénombrement sur gélose : 52
2)Entérocoques et Escherichia.coli 54
Conclusion 56
Sources Bibliographiques 57
Annexes 63
Table des figures
Figure 1 Localisation du bassin versant de l'Amasse ......................................................................... 2
Figure 2 Schéma du principe de fonctionnement des lagunes naturelles [20] ..................................... 8
Figure 3 Schéma du principe de fonctionnement des filtres plantés de roseaux à écoulement vertical
[23] .................................................................................................................................................. 10
Figure 4 Schéma du principe de fonctionnement des disques biologiques [26] ................................. 12
Figure 5 Schéma du principe de fonctionnement des boues activées en aération prolongée [28] ..... 12
Figure 6 Schéma du principe de fonctionnement des lagunes aérée [29] ......................................... 13
Figure 7 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sables infiltration-percolation [31] ....... 14
Figure 8 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sable enterré [33] ............................... 14
Figure 9 Photographie d’une tranchée d’épandage [36] ................................................................... 15
Figure 10 Schéma du principe de fonctionnement des tranchées d’épandage [36] ........................... 16
Figure 11 Schéma du principe de fonctionnement des lits d’épandage [36] ...................................... 16
Figure 12 Photographie d’un lit d’épandage [36] .............................................................................. 17
Figure 13 Photographie d’un filtre à sable horizontal [36] ................................................................. 17
Figure 14 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sables horizontaux [36] .................... 18
Figure 15 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sable verticaux non drainés [36] ....... 18
Figure 16 Photographie d’un filtre à sable vertical non drainé [36] .................................................... 19
Figure 17 Photographie d’un tertre d’infiltration [36] ......................................................................... 19
Figure 18 Schéma du principe de fonctionnement des tertres d’infiltration [36] ................................. 20
Figure 19 Schéma du principe de fonctionnement des filtres compact à massif de zéolithe [36] ....... 20
Figure 20 Photographie d’un filtre compact à massif de zéolithe[36] ................................................. 20
Figure 21 Photographie d’un plant de roseaux [36] .......................................................................... 21
Figure 22 Schéma du principe de fonctionnement des microstations à culture libre. [36] ................. 22
Figure 23 Photographie d’une micro-station à culture fixée [36]........................................................ 22
Figure 24 Schéma du principe de fonctionnement des microstations à culture fixée [36] .................. 22
Figure 25 Localisation des assainissements collectif sur l’Amasse ................................................... 24
Figure 26 Comparaison du rendement en DBO5 de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lagunage naturel)............................................................................................................................. 25
Figure 27 Comparaison du rendement en DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lagunage naturel)............................................................................................................................. 25
Figure 28 Comparaison du rendement en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lagunage naturel)............................................................................................................................. 26
Figure 29 Comparaison des concentrations en MES, NK, NGL et N-NH4 de la station de Souvigny-de-
Touraine à la norme (en lagunage naturel)....................................................................................... 26
Figure 30 Comparaison des concentrations en DBO5 et DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à
la norme (en lagunage naturel) ........................................................................................................ 26
Figure 31 Comparaison du rendement en DBO5 de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lits plantés de roseaux) .................................................................................................................... 27
Figure 32 Comparaison de la concentration en DBO5 de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme
(en lits plantés de roseaux) .............................................................................................................. 28
Figure 33 Comparaison de la concentration en DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme
(en lits plantés de roseaux) .............................................................................................................. 28
Figure 34 Comparaison du rendement en DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lits plantés de roseaux) .................................................................................................................... 29
Figure 35 Comparaison de la concentration en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme
(en lits plantés de roseaux) .............................................................................................................. 29
Figure 36 Comparaison du rendement en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lits plantés de roseaux) .................................................................................................................... 30
Figure 37 Evolution du rendement en MES de la station de Vallière-les-Grandes depuis 2013 ......... 31
Figure 38 Evolution du rendement en DCO de la station de Vallière-les-Grandes depuis 2013 ......... 31
Figure 39 Evolution du rendement en DBO5 de la station de Vallière-les-Grandes depuis 2013 ....... 32
Figure 40 Localisation des stations de prélèvements sur le bassin versant de l’Amasse ................... 36
Figure 41 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 37
Figure 42 Localisation station 2 ....................................................................................................... 37
Figure 43 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 38
Figure 44 Localisation station 4L...................................................................................................... 38
Figure 45 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 39
Figure 46 Localisation station 4 ....................................................................................................... 39
Figure 47 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 40
Figure 48 Localisation station 5 ....................................................................................................... 40
Figure 49 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 41
Figure 50 Localisation station 6 ....................................................................................................... 41
Figure 51 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 42
Figure 52 Localisation station 7 ....................................................................................................... 42
Figure 53 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 43
Figure 54 Localisation station 8L..................................................................................................... 43
Figure 55 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 44
Figure 56 Localisation station 8 ....................................................................................................... 44
Figure 57 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 45
Figure 58 Localisation station 9 ....................................................................................................... 45
Figure 59 Photographie de la zone de prélèvement ......................................................................... 46
Figure 60 Localisation station 10...................................................................................................... 46
Figure 61 Photographie du cytomètre .............................................................................................. 47
Figure 62 Résultats bruts du cytomètre ............................................................................................ 48
Figure 63 Dénombrement de la flore totale sur gélose ..................................................................... 48
Figure 64 Manipulation réalisée pour le dénombrement de la flore totale sur gélose......................... 49
Figure 65 Photographie observation de la fluorescence en microplaque des entérocoques (TP
Microbiologie novembre 2018) ......................................................................................................... 50
Figure 66 Photographie d’une microplaque avec les zones de dilutions [39] ..................................... 50
Figure 67 Résultats du dénombrement de la flore totale par la méthode de cytométrie en flux.......... 52
Figure 68 Résultats du dénombrement de la flore totale sur gélose .................................................. 53
Figure 69 Concentration en entérocoques dans chaque station obtenu avec la méthode de
dénombrement sur microplaques ..................................................................................................... 54
Figure 70 Concentration en E.coli dans chaque station obtenu avec la méthode de dénombrement sur
microplaques ................................................................................................................................... 55
Figure 71 Concentration en DCO dans chaque station [40] .............................................................. 55
Table des tableaux

Tableau 1 Les critères d'évaluation des installations d’après l’Annexe II de l’arrêté du 27 avril
2012 [10]. .............................................................................................................................. 5
Tableau 2 Caractéristiques des effluents en entrée de l'installation, en sortie de l'étape de
traitement intermédiaire et en sortie de l'installation [11] ....................................................... 6
Tableau 3 Réglementation sur les installations collectives qui ont une capacité de traitement
inférieur à 120 Kg de DBO5 par jour [13] .............................................................................. 7
Tableau 4 Performances épuratoires attendues pour une lagune naturelle [20] .................... 8
Tableau 5 Performances épuratoires attendues pour un filtre planté de roseaux à écoulement
vertical [23] ......................................................................................................................... 10
Tableau 6 Récapitulatif des rendements épuratoires de la station de Vallières-les-Grandes30
Tableau 7 Résultats du dénombrement par cytométrie en flux ............................................ 51
Tableau 8 Résultats du dénombrement sur gélose ............................................................. 53
Tableau 9 Résultats du dénombrement sur microplaque .................................................... 54
Introduction
D'après le rapport de 2016 de l'agence de l'eau Loire-Bretagne, 26,5% des cours
d'eaux sont en bon état et 43% sont en état moyen. [1] Afin de ne pas polluer les
cours d'eau, il est nécessaire de traiter les eaux usées avant leur rejet.
L'assainissement désigne la collecte, le transport et l'épuration des eaux usées
avant leur rejet. [2] Ainsi, l'efficacité de l'assainissement a un impact sur la qualité
des cours d'eau. Dans le cadre de notre projet, nous allons étudier l'Amasse, une
rivière située sur le bassin Loire-Bretagne, qui passe dans le Loir-et-Cher et dans
l'Indre-et-Loire. (Figure 1)
Nous pouvons donc nous demander, quels sont les dispositifs d'assainissement
présents sur le bassin versant de l'Amasse et quelle est leur efficacité ?
Pour cela, nous allons, dans un premier temps, présenter les acteurs, la législation
ainsi que les dispositifs d'assainissement collectifs et non collectifs.
Ensuite, nous étudierons les bilans annuels et réaliserons des analyses
bactériologiques afin d’analyser les performances épuratoires des dispositifs
d'assainissement.

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 1
Localisation

Figure 1 Localisation du bassin versant de l'Amasse

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 2
I- Les acteurs de l'assainissement
L’assainissement (qu’il soit collectif ou individuel) est très surveillé ce qui implique une
certaine réglementation et donc un grand nombre d’acteurs qui vont pouvoir contrôler les
différents rejets (qualité) et le bon état du milieu qui les reçoit.
Les différents dispositifs de l’assainissement sont très compliqués à mettre en œuvre et
difficiles à entretenir ce qui justifie un grand nombre de frais.
Un épaulement est alors utile pour conserver un bon fonctionnement de l’installation et
assurer sa survie.

1) Les installations d’assainissement collectif :


Une partie de l’assainissement collectif est financée par les usagers eux-mêmes (les
utilisateurs), en redevance. Cette redevance est fixée par l'Établissement Public de
Coopération Intercommunale (EPIC) ou par la ville. Elle apparaît alors sur la facture d’eau
des usagers. La redevance est constituée de deux parties, une première comprenant la
quantité d’eau consommée (ce qui est donc propre à chaque usager, elle est donc
variable) et une deuxième permettant de couvrir les charges de l’assainissement collectif
(celle-ci est fixe).
L’Amasse (le bassin versant), compte deux stations d’épuration (correspondant à
l’assainissement collectif), une située dans le Loir-et-Cher (41) à Vallières-Les-Grandes et
une autre en Indre-et-Loire (37) à Souvigny de Touraine. [3]
Le SATESE (Service d’Assistance technique aux Exploitants de Station d'Épuration) est
chargé (service du Conseil Départemental) de veiller au bon fonctionnement des stations
d’épuration (« tout à l’égout »). Le SATESE fait des prélèvements régulièrement. [4,5]

2) Les installations d’assainissement non collectif :


Cependant, si les habitations sont trop isolées du réseau collectif ou si tout simplement la
commune ne possède pas de station d’épuration, elles ne peuvent donc pas se raccorder
à un réseau collectif. Dans ce cas, les habitants ont l’obligation de traiter leurs eaux usées
avant qu’elles soient rejetées dans un milieu en mettant en place un réseau
d’assainissement individuel (non collectif).
L’installation d’un réseau non collectif est gérée par un service public, le SPANC (Service
Public d’Assainissement Non Collectif). Il conseille et accompagne les usagers lors de
l’installation, il doit également contrôler le bon fonctionnement du système. Ce service
public est financé par tous les propriétaires d’un assainissement non collectif qui payent
une redevance. Cette redevance correspond aux charges engagées par la collectivité pour
le service rendu. [4]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 3
II- La législation
1) La législation de l’assainissement individuel :
Chaque propriétaire d'une habitation quelconque (immeuble, maison) située dans un
espace d'assainissement individuel, c’est à dire où il n’y a pas de réseau public de collecte
des eaux usées, est obligé de mettre en place sa propre installation d'assainissement (par
exemple, mise en place d'une fosse toutes eaux). [6]

L’assainissement individuel a plusieurs objectifs : [7]


-prévenir les risques sanitaires
-limiter l’impact du rejet sur l’environnement
-protéger les ressources en eau

Certains font le choix d'opter pour une filière écologique et d'installer eux même leur
dispositif. Cependant il est recommandé de faire appel à une entreprise spécialisée car la
commune va examiner sa conception et son exécution. Le Service Public
d'Assainissement Non Collectif (SPANC) a pour rôle d'examiner le dispositif, il vérifie le
bon fonctionnement et l'entretien de l'installation. [6]

D’après l’arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de l'exécution de la mission de


contrôle des installations d'assainissement non collectif [8], il y a plusieurs cas de figure
concernant les installations, en fonction de chaque cas, différentes règles et démarches
sont à suivre :

-Pour les installations déjà en place, l'objectif est de réhabiliter dans un premier temps les
installations qui présentent des risques pour la santé des personnes ou pour
l'environnement. Pour cela, l'arrêté « contrôle » du 27 avril 2012 définit pour ce type
d'installations les notions de « danger pour la santé des personnes », de « risque avéré
de pollution de l’environnement », et de « non-conformité » et rappelle les délais de
réalisation des travaux en fonction des différents cas. Il faut simplement respecter le
tableau récapitulatif de l’annexe II (Tableau 1) ci-dessous.

-En cas de vente immobilière, l’arrêté du 27 avril 2012 reprend la loi Grenelle 2 et oblige
le vendeur ou l’acquéreur à réaliser sur son installation, des travaux afin qu’elle soit
conforme dans un délai d’un an maximum après la signature de la vente. [9]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 4
Tableau 1 Les critères d'évaluation des installations d’après l’Annexe II de l’arrêté du 27 avril 2012 [10].

L’arrêté qui fixe les prescriptions techniques applicables aux installations


d'assainissement non collectif recevant une charge brute de pollution organique inférieure
ou égale à 1,2 kg/j de DBO5 est l'arrêté du 7 septembre 2009 [11] qui nous informe que :
- « Les éléments techniques et le dimensionnement des installations doivent être adaptés
aux flux de pollution à traiter. » (Art. 2)
- « Les installations doivent permettre le traitement commun de l'ensemble des eaux usées
de nature domestique produites par l'immeuble. » (Art. 3)
- « Les installations d'assainissement non collectif ne doivent pas porter atteinte à la
salubrité publique, à la qualité du milieu récepteur ni à la sécurité des personnes. Elles ne
doivent pas présenter de risques pour la santé publique. » (Art. 4)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 5
L'article 7 de cet arrêté fixe des concentrations maximales en sortie de traitement,
calculées sur un échantillon moyen journalier. Ces valeurs sont représentées dans le
tableau suivant :

Tableau 2 Caractéristiques des effluents en entrée de l'installation, en sortie de l'étape de traitement


intermédiaire et en sortie de l'installation [11]

Si ces concentrations sont dépassées, il faut s'assurer qu'elles ne dépassent pas les
valeurs maximales suivantes :
-Pour la DBO5 : 50mg/L
-Pour les MES : 85mg/L

De plus, l'arrêté du 7 mars 2012 modifiant l’arrêté du 7 septembre 2009 sur les
prescriptions techniques, fixe de nouvelles règles pour le dimensionnement des nouvelles
installations, c’est à dire réalisées après le 9 octobre 2009 : “la capacité de l'installation,
exprimée en équivalent-habitant, doit désormais être égale au nombre de pièces
principales de l'habitation, sauf exceptions prévues par les textes”. Cet arrêté informe
aussi qu’il est conseillé de contacter le SPANC pour la mise en place d’un assainissement
collectif afin que le service aide l’usager dans ses démarches.

2) La législation de l’assainissement collectif :


Selon la loi du 3 août 2018 [12], les communautés de communes et d'agglomérations
devront obligatoirement disposer d'installations d'assainissement à compter du 1er janvier
2020, dans des cas particuliers, cette date pourra se prolonger jusqu'au 1er janvier 2026.

Le propriétaire d'une maison ou d'un immeuble qui est situé dans une zone
d'assainissement collectif doit être raccordé au tout-à-l'égout, sauf exception, si l'habitation
est en contrebas d'un tout-à-l'égout mais il doit tout de même s'équiper avec un
assainissement autonome.

Les deux stations d'épurations étudiées ici fonctionnent grâce à une méthode de lagunage
naturel, la réglementation concernant ce type de fonctionnement est fixée par l’arrêté du

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 6
22 juin 2007 [13] qui donne les rendements minimums à atteindre est présentée dans le
tableau suivant :

Tableau 3 Réglementation sur les installations collectives qui ont une capacité de traitement inférieur à 120
Kg de DBO5 par jour [13]

Les rejets de ce type de stations peuvent déséquilibrer un milieu (ex : eutrophisation), c’est
pour cette raison qu’avant l'installation d'une nouvelle station, une étude d’impact est
réalisée afin de déterminer des normes de rejets en fonction du type de milieu et de la
quantité d’eau rejetée par la station.

Deux stations d’épurations sont présentes sur le bassin versant de l'Amasse, celle de
Souvigny de Touraine et celle de Vallières les Grandes. Nous avons récolté les
informations nécessaires à une évaluation des perturbations générées par ces deux
stations ainsi que de la qualité de l’épuration, elles seront étudiées par la suite.

III- Les méthodes d’assainissement collectif :


Un dispositif d'assainissement collectif est constitué d’un système de collecte comprenant
un réseau de canalisations et des ouvrages de relèvement. Ces derniers recueillent les
eaux usées de chaque habitation desservie par le réseau et les conduisent vers une
station d'épuration. Les eaux usées y sont traitées grâce à des processus physiques,
chimiques, et biologiques, afin de les dépolluer avant de les rejeter dans le milieu naturel.
[14] Ici les seuls dispositifs d'assainissements collectifs rejetant dans l’Amasse sont situés
à Souvigny de Touraine (37) et de Vallières-Les-Grandes (41). En effet ces deux
communes ont mis en place un dispositif de lagunage naturel afin de traiter leurs eaux
usées. Ce type de filière de traitement est plus adaptée et peu coûteuse pour des petites
communes (de 100 à 2000 EH), il est donc logique que ces deux sites aient choisi ce
mode d'assainissement. [15]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 7
1) Lagune naturelle :

1.1) Principe de fonctionnement :


Ce procédé d’épuration recréé les conditions d’autoépuration des milieux naturels
humides.
Avant toute opération un prétraitement est nécessaire. Il s’agit du dégrillage qui comprend
une grille permettant de retenir les principaux solides à l’arrivée des eaux usées.
Cette filière de traitement est composée de trois bassins en série. Le premier bassin reçoit
les eaux usées qui subissent un premier traitement, en passant à travers un filtre vertical,
composé de substrats de différentes granulométries (gravillons vers la surface et galets
vers la profondeur). Des roseaux ou d'autres plantes macrophytes sont plantés sur cette
première digue, ce qui permet de retenir les plus gros déchets mais permet à l’eau de
s’écouler entre les racines des plantes afin d'éviter le colmatage du filtre. Cette lagune
accumule donc à sa surface toutes les matières solides qui n’ont pas été filtrées par le
dégrilleur et qui forment une couche de boue qui doit être évacuée environ tous les 8 à 10
ans. (Figure 2)
La deuxième lagune fonctionne de la même manière que la précédente, cependant la
granulométrie des substrats de la digue est plus fine (sable au-dessus).
Pour la dernière lagune, 2 techniques peuvent être utilisées : le lagunage à microphytes
(micro algues) ou lagunage à macrophytes (plantes de grande taille). La plupart du temps,
les deux systèmes sont mélangés. [16,17,18,19]

Figure 2 Schéma du principe de fonctionnement des lagunes naturelles [20]

Cette filière a la capacité de traiter essentiellement des eaux usées domestiques et tolère
mal les à-coups de pollution et effluents concentrés. [20]

1.2) Performances épuratoires attendues (Tableau 4) :


Tableau 4 Performances épuratoires attendues pour une lagune naturelle [20]

*Valeurs en mg/l, performances annoncées par les constructeurs sur échantillon filtré

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 8
DBO5 = demande Biochimique en Oxygène (DBO) → quantité d'oxygène nécessaire pour
oxyder les matières organiques (biodégradables) par voie biologique → permet d'évaluer
la fraction biodégradable de la charge polluante carbonée des eaux usées → est en
général calculée au bout de 5 jours à 20 °C et dans le noir. On parle alors de DBO5.
DCO = demande chimique en oxygène (DCO) → consommation en dioxygène par les
oxydants chimiques forts pour oxyder les substances organiques et minérales de l'eau →
permet d'évaluer la charge polluante des eaux usées.
MES = matières en suspension (ou MES) → ensemble des matières solides insolubles
visibles à l'œil nu présentes en suspension dans un liquide.
MVS = Matière organique sèche
NK= somme de l'azote organique et de l'azote ammoniacal
NGL = azote global → Somme des trois formes de l'azote : - Azote kjeldahl, - NO2, - NO3.
PT = phosphore total → organique + minéral

1.3) Principaux éléments de dimensionnement :


Un système de lagunage naturel doit comprendre 3 bassins minimum.
–1er bassin : 6 m2 /EH, 1 mètre de hauteur de bassin
–2ème et 3ème bassin : 2.5 m2 /EH, 1 mètre de hauteur de bassin. [20]

1.4) Exploitation :
Ce système ne consomme pas d’énergie et ne nécessite pas de maintenance
électromécanique. L’exploitation est simple et ne nécessite principalement que l’entretien
des abords, l’observation des bassins et la lutte contre les rongeurs. [20]

1.5) Gestion des boues :


La gestion des boues est peu fréquente (approximativement tous les 10 ans) mais lourde.
La siccité des boues (pourcentage massique de matière sèche) est de 5 à 15 %. [20]

1.6) Contraintes environnementales :


Ce système ne provoque pas de nuisances sonores mais des nuisances olfactives
marquées. Il présente une bonne intégration paysagère. [20]

2) Filtre planté de roseaux à écoulement vertical :

2.1) Principe de fonctionnement :


Les eaux usées sont préalablement dégrillées sur une maille de 40 à 50 mm maximum.
Les étages de filtres plantés de roseaux sont alimentés par bâchées.
Le premier étage comprend au moins trois filtres plantés de roseaux en parallèles (de la
même espèce), qui permettent de limiter le colmatage des filtres causé par l’accumulation
des boues. Ce massif filtrant est un support de fixation pour les micro-organismes qui y

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 9
assurent les processus de dégradation de la matière organique ainsi qu’un début de
nitrification. Il permet également la filtration des MES.
Le deuxième étage est constitué de sable. Il permet de poursuivre le traitement de la
pollution carbonée et de la nitrification. [21] [22] (Figure 3)

Figure 3 Schéma du principe de fonctionnement des filtres plantés de


roseaux à écoulement vertical [23]

2.2) Performances épuratoires attendues :


Tableau 5 Performances épuratoires attendues pour un filtre planté de roseaux à écoulement vertical [23]

*Valeurs en mg/l, performances annoncées par les constructeurs sur échantillon filtré

2.3) Principaux éléments de dimensionnement :


- 2 à 2.5 m2/EH (1er étage : 1.2 à 1.5 m2/EH en 3 lits ; 2ème étage : 0.8 à
1m2/EH en 2 lits)
- matériaux : 1er étage 10 à 20 cm de 20/60 mm, 10 à 20 cm de 3/20mm, > 30
cm de 2/8mm
2ème étage 10 à 20 cm de 10/40mm, 10 à 20 cm de 3/10mm, > 30
cm de 0/4 mm (fuseau granulométrique à respecter)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 10
2.4) Exploitation :

Ce système consomme peu ou pas d’énergie et ne nécessite pas de maintenance


électromécanique. L’exploitation est simple mais régulière et apparentée à des «
techniques de jardinage » comme le désherbage manuel (sans produits chimiques) qui
est favorisé autant que possible lors de la première année et le faucardage des roseaux.
Il est important de respecter des phases d’alternance qui sont : 1 phase d’alimentation
pour 2 phases de repos.

Lorsqu’une station d’épuration est équipée de ce système de traitement, il est nécessaire


de passager au minimum une fois par semaine.

2.5) Gestion des boues :


La gestion des boues est facilitée au quotidien car l’opération de curage est peu fréquente
(approximativement une fois tous les 10 ans) mais elle est lourde.
La siccité des boues (pourcentage massique de matière sèche) est de 10 à 20 %.

2.6) Contraintes environnementales :


Ce système de traitement provoque peu de nuisances olfactives et sonores. Il s’intègre
bien au paysage et nécessite du foncier.

3) Les Disques Biologiques :


Il s’agit d’un traitement biologique aérobie à biomasse fixée. La microflore épuratrice est
fixée sur des disques partiellement immergés dans l’eau à traiter. Ces disques possèdent
un mouvement de rotation, avec une vitesse comprise entre 1 et 6 rotations par minute
(varie en fonction du diamètre des disques et les caractéristiques de l'effluent à traiter).
Cette vitesse de rotation assure la mise en contact des bactéries avec l’eau, leur
oxygénation et le mélange.

Lors de la phase immergée du cycle la biomasse fixée digère et dégrade les matières
organiques et azotées dans les eaux usées.
La phase émergée du cycle des disques, quant à elle, permet aux bactéries de respirer.
[24] [25] (Figure 4)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 11
Figure 4 Schéma du principe de fonctionnement des disques biologiques [26]

4) Boue activée en aération prolongée :


Il s’agit d’une méthode d’épuration biologique des eaux usées. La boue activée est
composée de micro-organismes floculants mélangés avec des eaux usées. Les micro-
organismes de la boue activée maintenus en suspension, entrent en contact avec les
polluants organiques des eaux, ainsi qu'avec l'oxygène.

L'aération a lieu dans des bassins en béton adaptés au système d'aération, au mode
d'introduction des eaux et à la boue activée. La boue est recyclée par pompage dans le
bassin de décantation secondaire afin de maintenir une biomasse suffisante. [27] (Figure
5)

Figure 5 Schéma du principe de fonctionnement des boues activées en aération prolongée [28]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 12
5) Lagune aérée :

Ce procédé fait souvent suite à une lagune naturelle surchargée où la photosynthèse ne


fournit plus suffisamment d’oxygène pour permettre la dégradation de la matière
organique.

Il s’agit d’une filière de traitement composée de bassins de plusieurs dizaines de mètres


dont le premier est équipé d'un dispositif d'aération. (Aérateur de surface ou insufflation
d'air). (Figure 6)
Ce principe est identique à celui des boues activées mis à part l'absence de système de
recyclage des boues ou d'extraction des boues en continu. [29]

Figure 6 Schéma du principe de fonctionnement des lagunes aérée [29]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 13
6) Filtre à sable : infiltration-percolation :
Ce système épuratoire consiste à infiltrer des eaux usées prétraitées, afin de retenir les
graisses et d'assurer la décantation des matières en suspension, dans un milieu granulaire
sur lequel est fixé la biomasse épuratoire. Ce procédé permet d'oxyder la matière
organique, de nitrifier l'azote ammoniacal ainsi que de réduire les germes pathogènes.
[30] (Figure 7)

Figure 7 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sables


infiltration-percolation [31]

7) Filtre à sable enterré :

Le filtre à sable vient en complément d'une fosse toutes eaux. L'épuration de l'eau
s'effectue grâce à la biomasse épuratoire fixée sur le sable.
Le sol naturel est remplacé par un sol reconstitué de sable siliceux lavé et de graviers. Le
dispositif est par la suite recouvert de 20 cm de terre végétale. [32] (Figure 8)

Figure 8 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sable


enterré [33]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 14
IV- L'Assainissement non collectif
L’assainissement non collectif est mis en place pour les habitations non desservies par le
réseau public de collecte des eaux usées. Les eaux de vannes et les eaux grises sont
traitées de manière similaire. On distingue quatre étapes principales : la collecte, le
prétraitement, la dégradation biochimique et le rejet. La méthode de collecte et de rejet
est la même pour tous les types de traitements : les eaux usées vont dans la fosse toutes
eaux par les canalisations et sont rejetées soit par infiltration dans le sol soit dans un cours
d’eau. [34]

1) Les Filières traditionnelles


Avec cette méthode de traitement, on utilise le pouvoir épurateur du sol grâce aux micro-
organismes qu’il contient.

1.1) L’épandage :
Les tranchées d’épandage : Il s’agit d’une méthode courante en assainissement non
collectif. Dans la fosse toutes eaux est réalisé un premier traitement biologique grâce aux
bactéries, ensuite, l’épuration et la filtration sont réalisées par le sol en place. L’eau est
épurée par filtration physique ou par les micro-organismes du sol. L’installation est
constituée de tranchées d’environ 50 cm de profondeur et de largeur. Il faut compter
environ 15 m linéaires par traiter l’eau d’une personne.
Ce dispositif présente certains inconvénients comme le besoin d’un terrain suffisamment
perméable et d’une grande surface (au moins 150 m2). [35]

Figure 9 Photographie d’une tranchée d’épandage [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 15
Figure 10 Schéma du principe de fonctionnement des tranchées d’épandage [36]

Le lit d’épandage (figure 11 et 12) : Cette installation suit le même principe que les
tranchées d’épandage mais elle est plus large et moins profonde qu’une tranchée. On
utilise cette méthode pour des sols sableux. La profondeur de cette installation varie de
60 à 80 cm de et il faut compter environ 15 à 20 mètres par habitant. [35]

Figure 11 Schéma du principe de fonctionnement des lits d’épandage [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 16
Figure 12 Photographie d’un lit d’épandage [36]

1.2) Les filtres :


L’utilisation de filtres constitue une méthode autonome basée sur la filtration de l’eau par
un substrat de granulométrie variable et les micro-organismes qui y sont retenus. Ces
solutions sont utilisées lorsque le sol naturel n’est pas apte à infiltrer les eaux et quand la
surface disponible n’est pas suffisante pour mettre en place un système d’épandage.

On distingue plusieurs types de filtres :

-Les filtres à sable horizontaux (figure 13 et 14), qui sont installés dans une fosse creusée
dans le sol :

Figure 13 Photographie d’un filtre à sable horizontal [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 17
Figure 14 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sables horizontaux [36]

-Les filtres à sable verticaux (figure 15 et 16), permettant de filtrer l’eau verticalement, ce qui
permet une emprise au sol réduite :

Figure 15 Schéma du principe de fonctionnement des filtres à sable verticaux non drainés [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 18
Figure 16 Photographie d’un filtre à sable vertical non drainé [36]

Il existe également le tertre d’infiltration (figure 17 et 18), il s’agit d’un filtre à sable vertical
enterré dans le sol. Ainsi, un massif sableux est ajouté sur le sol et, à l’aide d’une pompe
de relevage, l’eau est envoyée en haut du tertre et est filtrée au fur et à mesure qu’elle
s’écoule dans l’installation.

Figure 17 Photographie d’un tertre d’infiltration [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 19
Figure 18 Schéma du principe de fonctionnement des tertres d’infiltration [36]

Enfin, les filtres compacts, une alternative aux filtres à sable verticaux, permettent une
emprise au sol réduite. Ils sont le plus souvent composés de zéolithe (figure 19 et 20). [29]

Figure 20 Schéma du principe de fonctionnement des filtres compact à massif de zéolithe [36]

Figure 19 Photographie d’un filtre compact à massif de zéolithe[36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 20
2) Systèmes alternatifs :

2.1) Les plants de roseaux :


Les eaux usées sont collectées dans la fosse toutes eaux où elles décantent. On obtient
ainsi 3 couches : les graisses en suspension, l’eau et la matière organique et les boues
au fond. L’eau est ensuite envoyée sur la totalité du filtre par une pompe. Elle traverse
ainsi des couches de sable, il s’agit de la filtration verticale. Elles coulent ensuite
horizontalement à la sortie du sable et arrivent sur un massif de gravier filtrant puis elles
sont rejetées. Dans ce dispositif (figure 21), les racines des roseaux aèrent le sol, ce qui
apporte de l’oxygène aux micro-organismes de l’épuration et augmente la circulation de
l’eau. [34]

Figure 21 Photographie d’un plant de roseaux [36]

2.2) Les micro-stations d’épuration :


Avec ce type de dispositif, les eaux sont déjà épurées quand elles s’infiltrent dans le sol,
ceci constitue donc un procédé écologique avec rejet d’eaux épurées de très haute qualité.
Le principal avantage est donc l’écologie du procédé ainsi que son empreinte au sol
réduite. [37]

Il y a plusieurs types de micro-stations :

-Micro-stations à culture libre (boue activée) :


Il s’agit de systèmes où la culture bactérienne est réalisée dans un bassin aéré et brassé
sans support. Ce système fonctionne sur le même principe que les boues activées en
assainissement collectif, il est simplement condensé afin de pouvoir être installé chez un
particulier. Avec ce dispositif (figure 22), les eaux décantent dans une première cuve, afin
de séparer les phases solides et flottantes. Dans une seconde cuve, les eaux usées sont
mises en présence d’oxygène pour permettre l’épuration par les bactéries. Les boues
produites sont ensuite séparées dans une cuve spécifique qualifiée de décanteur. [37]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 21
Figure 22 Schéma du principe de fonctionnement des micro-stations à culture libre. [36]

SBR : Réacteur biologique séquentiel :


Avec ce dispositif, un système électronique gère les différentes phases de traitement. On
peut donc régler le système en fonction de ses besoins. [37]

Micro-station à culture fixée :


Ce dispositif (figure 23 et 24) contient une pièce mécanique dans la cuve, sur laquelle sont
fixées les bactéries. Cette méthode est donc génératrice de boues peu chargées en
bactéries. [37]

Figure 24 Photographie d’une micro-station à Figure 23 Schéma du principe de fonctionnement des


culture fixée [36] micro-stations à culture fixée [36]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 22
V- Le bassin versant de l’Amasse:
1) La géographie du bassin versant :
Le bassin versant de l’Amasse est situé à l’est de la Métropole de Tours à cheval sur les
départements d’Indre-et-Loire (37) et du Loir-et-Cher (41). D’une longueur de 29.2
kilomètres, l’Amasse (aussi appelée La Masse), traverse 7 communes qui sont Amboise,
Saint-Règle, Souvigny-de-Touraine, Vallières-Les-Grandes, Chaumont-Sur-Loire,
Pontlevoy et Sambin (Figure 1). Ce cours d’eau, non navigable, prend sa source dans la
commune de Pontlevoy [38]

2) L’assainissement sur le bassin versant :

2.1) L’assainissement collectif sur le bassin versant :


Comme expliqué plus tôt, le bassin versant compte deux stations d’épuration, une située
dans le Loir-et-Cher (41) à Vallières-Les-Grandes et une autre en Indre-et-Loire (37) à
Souvigny de Touraine. (Figure 25)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 23
Figure 25 Localisation des assainissements collectif sur l’Amasse

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 24
2.1.1) La station de Souvigny de Touraine :

La station de Souvigny de Touraine utilisait par le passé un système de lagunage naturel


(mis en service en 1991) avec des capacités nominales de 225E.H., 45m3/j et 13.5Kg
DBO5/j. [ANNEXE 1] Sa capacité étant inférieure à 120 Kg de DBO5/j cette station était
par conséquent soumise à la réglementation concernant les rendements minimums à
atteindre fixée par l’arrêté du 22 juin 2007 (Tableau 3). Les mesures de rendement pour
un lagunage se réalisent uniquement pour la DCO. En 2014 nous pouvons observer que
toutes les normes de rendement étaient respectées (Figure 26, 27 et 28).

Figure 26 Comparaison du rendement en DBO5 de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en


lagunage naturel)

Figure 27 Comparaison du rendement en DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en


lagunage naturel)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 25
Figure 28 Comparaison du rendement en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en
lagunage naturel)

Cependant, en 2014, bien que les normes de rendements soient respectées, toutes les
concentrations en macro-polluants étaient supérieures à la norme (Figure 29 et 30). Malgré
cela la station était toujours considérée comme étant aux normes car la capacité épuratoire
d’une station est estimée, soit en fonction de la concentration de l’effluent rejeté, soit en
fonction de son rendement épuratoire qui, ici, respectait les limites fixées par la norme.

Figure 29 Comparaison des concentrations en DBO5 et DCO de la


Figure 30 Comparaison des concentrations en MES, NK, NGL et N-NH4 station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en lagunage naturel)
de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en lagunage naturel)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 26
La capacité épuratoire de la station se détériore d’année en année, le système de
lagunage naturel a tout de même été remplacé par un lit plantés de roseaux.
Inaugurée en 2016 la nouvelle station a une capacité nominale de 350E.H., 52.5m3/j et
21Kg DBO5/j. [ANNEXE 2] Sa capacité étant inférieure à 120 Kg de DBO5/j cette station
est par conséquent soumise à la réglementation concernant les rendements minimums à
atteindre fixée par l’arrêté du 22 juin 2007 (Tableau 3). Cependant ces rendements sont
re-précisés pour chaque station lors de la création du projet en fonction de la sensibilité
du milieu récepteur. Ici les normes sont :
- Rendement minimum à atteindre de 90% pour les MES
- Rendement minimum à atteindre de 90% pour la DCO
- Rendement minimum à atteindre de 95% pour la DBO5

Figure 31 Comparaison du rendement en DBO5 de la station de Souvigny-de-


Touraine à la norme (en lits plantés de roseaux)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 27
Figure 32 Comparaison de la concentration en DBO5 de la station de Souvigny-de-
Touraine à la norme (en lits plantés de roseaux)

Figure 33 Comparaison de la concentration en DCO de la station de Souvigny-


de-Touraine à la norme (en lits plantés de roseaux)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 28
Figure 35 Comparaison du rendement en DCO de la station de Souvigny-de-Touraine à
la norme (en lits plantés de roseaux)

Figure 34 Comparaison de la concentration en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la


norme (en lits plantés de roseaux)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 29
Figure 36 Comparaison du rendement en MES de la station de Souvigny-de-Touraine à la norme (en lits
plantés de roseaux)

On peut observer que les rendements se sont nettement améliorés avec ce changement de
système épuratoire, (Figures 31, 34, et 36) on remarque en effet une augmentation moyenne
de 18% pour la DCO, DBO5 et les MES. De plus les concentrations en macro-polluants sont
à présent toutes en dessous des valeurs maximales données par la norme. (Figures 32, 33 et
35).
Bien qu’aujourd’hui les concentrations des rejets se sont nettement améliorées, la mauvaise
épuration des eaux a pu endommager le milieu par le passé. Pour vérifier cela nous avons
comparé la qualité de l’eau en 2013 avant les travaux de restauration et en 2016 après les
travaux, dans les deux cas, comme le montre l’ANNEXE 3 la qualité de l’eau est très bonne à
bonne, les hautes concentrations de macro-polluants n’ont donc pas influencés la qualité du
cours d’eau (au niveau de la station 4L en aval de la station d’épuration de Souvigny-de-
Touraine)

2.1.2) La station de Vallières-les-Grandes:

Il s’agit d’un lagunage naturel mis en service en 1992. Cette station est une 600 EH qui traite
en moyenne 123m3/j soit 137% de sa capacité hydraulique nominale (90m3/j).
Sa capacité nominale est de 36 kg de DBO5/j. Comme précédemment, la capacité de cette
station étant inférieure à 120 kg de DBO5/j cette station est par conséquent soumise à la
réglementation concernant les rendements minimums à atteindre fixée par l’arrêté du 22 juin
2007 (Tableau 3). Les mesures de rendement pour un lagunage se réalisent uniquement pour
la DCO. Ici, le rendement minimum à respecter est de 60% et le rendement de la station était
de 100% en 2017 (Tableau 6), la réglementation est donc respectée. En règle générale les
rendements de cette station se sont amplement améliorés avec le temps (Figures 37, 38 et
39) passant même de 0 à 95% (Tableau 6) pour le traitement du phosphore total. [ANNEXE
4]

Tableau 6 Récapitulatif des rendements épuratoires de la station de Vallières-les-Grandes

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 30
Figure 37 Evolution du rendement en MES de la station de Vallières-les-Grandes depuis
2013

Figure 38 Evolution du rendement en DCO de la station de Vallières-les-Grandes depuis 2013

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 31
Figure 39 Evolution du rendement en DBO5 de la station de Vallières-les-Grandes depuis 2013

2.2) L'assainissement non-collectif sur le bassin versant :

Dans nos recherches des installations d’assainissement non collectif nous avons dans un
premier temps appelé les mairies des communes concernées. Toutes les communes nous
ont indiquées que l'assainissement n'était pas de leur ressort et qu’il serait judicieux d'appeler
les communautés de communes ou d'agglomérations respectivement :
-Val d’Amboise pour les communes d’Amboise, Souvigny-de-Touraine et Saint-Règle.
-Val de Cher-Controis pour les communes de Vallières-les-Grandes, Pontlevoy, Chissay-en-
Touraine et Montrichard.
-Agglopolys Blois pour les communes de Sambin et Chaumont-sur-Loire.
Nous avons donc contacté ces différentes intercommunalités.

En ce qui concerne la commune de Souvigny-de-Touraine, pour 382 habitations recensées


seulement 248 sont raccordées au réseau d’assainissement collectif. [ANNEXE 2] Cela nous
donne un pourcentage de 35.1% d’habitations de la commune possédant une installation
d’assainissement individuel.

Pour Vallières-les-Grandes la commune comprend 248 installations d’assainissement


individuel selon le rapport d’activité 2018 de la SPANC et 330 personnes sont raccordées au
réseau d’assainissement collectif [ANNEXE 4] 578 habitations de la commune possédant une
méthode d’assainissement et 42.9% possédant un système d’assainissement individuel.
Selon la campagne périodique 2017-2018 du groupe SAUR 174 installations
d’assainissement individuel ont été recensées cependant seulement 134 d’entre elles ont pu
être visitées pour un contrôle. Dans celles-ci :

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 32
❖24 installations ne présentaient pas de défauts.
❖11 installations présentaient des défauts d’usures et/ou d'entretien.
❖60 installations présentaient un risque pour la santé des personnes.
❖30 installations étaient non conformes.
❖9 domiciles étaient sans installation.

Ici 25% de ces installations sont non-conformes.


[ANNEXE 5]

La communauté d'agglomération, Agglopolys Blois, nous a fourni les informations


suivantes :
Les communes de Sambin de et de Chaumont-sur-Loire :
Au total chacune de ces communes comprenait 82 installations d'assainissement individuel
en 2017 selon Agglopolys-Blois. Il s’agirait principalement de filières traditionnelles, de
quelques filières agréées (fibre de coco ou zéolite) et quelques micro-stations.

Malheureusement ils leurs étaient impossible de nous fournir des informations plus détaillées.

La communauté de commune du Val de Cher-Controis, nous a fourni les informations


suivantes :
Commune de Pontlevoy :
Au total cette commune comprend 196 installations d'assainissement individuel selon le
rapport d’activité 2018 de la SPANC et 149 selon la campagne périodique 2017-2018 du
Groupe SAUR cependant seulement 108 d’entre elles ont pu être visitées pour un contrôle.
Dans celles-ci :

❖ 12 installations ne présentaient pas de défauts.


❖ 6 installations présentaient des défauts d’usure et/ou d'entretien.
❖ 56 installations présentaient un risque pour la santé des personnes.
❖ 27 installations étaient non conformes.
❖ 7 domiciles étaient sans installation.

Ici 22 % de ces installations sont non-conformes.


[ANNEXE 5]

Commune de Chissay-en-Touraine :
Au total cette commune comprend 39 installations d’assainissement individuel selon le rapport
d’activité 2018 de la SPANC et 32 selon la campagne périodique 2017-2018 du Groupe SAUR
cependant seulement 16 d’entre elles ont pu être visitées pour un contrôle. Dans celles-ci :

❖ 8 installations présentaient un risque pour la santé des personnes.


❖ 7 étaient non conformes.
❖ 1 domicile était sans d’installation.

Ici 43% de ces installations sont non-conformes.


[ANNEXE 5]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 33
Commune de Montrichard :
Cette commune comprend 6 installations d'assainissement individuel selon le rapport
d’activité 2018 de la SPANC et 1 seule (selon la campagne périodique 2017-2018 du Groupe
SAUR. Aucune d’entre-elles n’ont pu être visitées.

Pour toutes ces communes aucune installation n’est considérée comme “présentant un risque
avéré de pollution de l’environnement” [ANNEXE 6]

Pour des raisons de confidentialité, nous n’avons cependant pas pu obtenir la localisation des
installations, ainsi que leur nature.

Ces communes (Montrichard, Chissay-en-Touraine et Pontlevoy) bien que situées en retrait


du bassin versant, vont nous servir pour calculer un pourcentage de conformité des systèmes
d’assainissement individuel sur le bassin versant en effet en moyenne 30 % de ces
installations sont non-conformes et donc sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur
l’environnement.

La communauté de commune, Val d’Amboise nous a fourni les informations


suivantes :
En ce qui concerne cette intercommunalité nous les avons contactés 3 fois :
-Lors de notre premier appel nous avons été redirigées vers Madame Emeline Rouxel,
Technicienne de rivière pour le syndicat de l’Amasse que nous avons donc contacter.
Cependant Madame Rouxel nous a indiqué que le syndicat de l’Amasse n’avait pas la
compétence assainissement et que nous devrions plutôt contacter le Val d’Amboise.

- Nous les avons donc appelés une seconde fois, et nous avons été cette fois-ci redirigées
vers Monsieur Benjamin Dubois. Nous avons donc envoyé un mail à Mr Dubois sans toutefois
recevoir de réponse.

- Nous avons donc fait part de ces problèmes à notre tuteur de projet Mr Violleau qui a décidé
de contacter le Val d’Amboise lui-même. Suite à ce dernier appel Mr Violleau a été redirigé
vers Mr Jonathan Boutin qui n’a pu nous fournir les informations concernant les communes
d’Amboise, de Souvigny-de-Touraine et de St-Règle.

Globalement, nous n’avons malheureusement pas réussi à obtenir les informations


suffisantes pour établir l’impact de ces systèmes d’assainissement sur le cours d’eau.

VI- Bactériologie :
Une étude est réalisée tous les 3 ans tout le long de l’Amasse afin d'apprécier la qualité du
cours d’eau selon ses caractéristiques, physiques, chimiques, hydrobiologiques et
microbiologiques.

Nous nous intéresserons particulièrement aux résultats microbiologiques de l’étude. En effet,


les deux stations d’épurations ainsi que les assainissements non collectifs des communes
étudiées rejettent leurs eaux traitées dans le bassin versant de l’Amasse, pouvant ainsi

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 34
provoquer une pollution bactériologique. Cette étude diachronique permet ainsi de mesurer
les variations des pollutions au cours du temps.

1) Matériels et méthode
Une contamination fécale se caractérise par la présence de Coliformes (Escherichia coli) et
d’Entérocoques. C’est pour cette raison qu’en plus de la Flore bactérienne totale nous avons
identifié et dénombré ces deux groupes.
Le lundi 25 Mars 2019 nous avons donc réalisé une série de 10 prélèvements sur l’Amasse,
puis nous les avons analysés en laboratoire.

1.1) Les stations :


Les prélèvements ont été réalisés sur 10 stations, de la source vers l’exutoire. Les
localisations précises des stations sont présentées sur la carte suivante :

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 35
Figure 40 Localisation des stations de prélèvements sur le bassin versant de l’Amasse

Les caractéristiques de chaque station sont présentées dans les fiches suivantes : [ANNEXE
7,8,9 et 10]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 36
STATION N°2

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : LOIR-ET-CHER (41)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : VALLIERES LES GRANDES
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.423953
L ONGITUDE : 1.147184
• DISTANCE A LA SOURCE : 6,93 KM
• ALTITUDE : 84 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 41 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : TRES FAIBLE
• VEGETATION DES RIVES : HERBACEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• N ATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS , CRAIES ET ARGILES A SILEX
• N ATURE PEDOLOGIQUE : LIMON ARGILEUX-
LIMON ARGILO SABLEUX
Figure 42 Localisation station 2
• ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE COURANT

ENVIRONNEMENT ALENTOUR :

ICPE agricoles proches : aucune

ICPE industrielles proches : Aucune

Type d’assainissement proche : Il y a une station d’épuration en lagunage naturelle à


Vallières-les-Grandes (située en amont de la station 2) d’une capacité de 600 E.H qui a mise
en service en juin 1992. Les habitations dispersées sont en assainissement non collectif.

Agglomération proche : Vallières-les-Grandes

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 37
STATION N°4

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : SOUVIGNY DE TOURAINE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.413336
LONGITUDE : 1. 093420
• DISTANCE A LA SOURCE : 12,93 KM
• ALTITUDE : 76 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2

Figure 43 Photographie de la zone de


prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION DES RIVES : BOISEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIES ET ARGILES A
SILEX

Figure 44 Localisation station 4L


• NATURE PEDOLOGIQUE : L IMON ARGILEUX
• ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE COURANT

ENVIRONNEMENT ALENTOUR :

ICPE agricoles proches : SA Galor, élevage de volailles

ICPE industrielles proches : aucune

Type d’assainissement proche : Station d’épuration en planté de roseaux à Souvigny de


Touraine (située en amont de la station 4L), d’une capacité de 225 E.H., elle a été mise en
service janvier 1991. Il y a quelques assainissements non collectifs autour de Souvigny.

Agglomération proche : Souvigny de Touraine

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 38
STATION N°4L

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : SOUVIGNY DE TOURAINE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.415514
LONGITUDE : 1. 090695
• DISTANCE A LA SOURCE : 12,43 KM
• ALTITUDE : 76 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 45 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION : BOISEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIES ET ARGILES A
SILEX

• NATURE PEDOLOGIQUE : LIMON ARGILEUX


• ZONE DE PRELEVEMENT : EAU STAGNANTE
Figure 46 Localisation station 4

ENVIRONNEMENT ALENTOUR :

ICPE agricoles proches : SA Galor France, élevage de volailles

ICPE industrielles proches : aucune

Type d’assainissement proche Station d’épuration en planté de roseaux à Souvigny de


Touraine (située en aval de la station 4), d’une capacité de 225 E.H., elle a été mise en service
janvier 1991. Il y a quelques assainissements non collectifs autour de Souvigny.

Agglomération proche : Souvigny de Touraine

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 39
STATION N°5

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : ST- REGLE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.410163
L ONGITUDE : 1. 051506
• DISTANCE A LA SOURCE : 16,06 KM
• ALTITUDE : 71 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2

Figure 47 Photographie de la zone de


prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : MOYENNE
• VEGETATION : HERBACEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIES ET ARGILES A
SILEX

• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE LOURDE


Figure 48 Localisation station 5 • ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE COURANT

ENVIRONNEMENT ALENTOUR : •
ICPE agricoles proches : Les amis de la forêt d’Amboise → élevage, vente, transit, garde,
fourrière pour chien
ICPE industrielles proches : Aucune
Type d’assainissement proche : Saint-Règle est raccordée à la station d’épuration
d’Amboise qui est de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses
effluents dans la Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques
assainissements non collectifs.
Agglomération proche : Saint Règle

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 40
STATION N°6

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : ST-REGLE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.406739
LONGITUDE : 1. 021787
• DISTANCE A LA SOURCE : 19,30 KM
• ALTITUDE : 65 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 49 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : TRES FAIBLE
• VEGETATION : BOISEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, CRAIES ET ARGILES A SILEX,
TUFFEAU
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE

Figure 50 Localisation station 6


• ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE
COURANT
ENVIRONNEMENT ALENTOUR :

ICPE agricoles proches : aucun
ICPE industrielles proches : SAREC Société Amboisienne de récupération, ZI de la
boitardière (Dépôt de déchets de métaux et d’alliages, de résidus métalliques.., stockage
et préparation de déchets d’emballage en papier carton), Société ARCH Water Products
France
Type d’assainissement proche : Saint-Règle est raccordée à la station d’épuration
d’Amboise qui est de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette
ses effluents dans la Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques
assainissements non collectifs.
Agglomération proche : St-Règle

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 41
STATION N°7

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’AMASSE
• COMMUNE : ST-REGLE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.406550
L ONGITUDE : 1. 021626
• DISTANCE A LA SOURCE : 19,37 KM
• ALTITUDE : 64 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2
Figure 51 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION : BOISEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, CRAIES ET ARGILES A SILEX,
TUFFEAU
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE
• ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE
Figure 52 Localisation station 7
COURANT


ENVIRONNEMENT ALENTOUR :
ICPE agricoles proches : aucune
ICPE industrielles proches : SAREC Société Amboisienne de récupération, ZI de la
Boitardière (Dépôt de déchets de métaux et d’alliages, de résidus métalliques..,stockage et
préparation de déchets d’emballage en papier carton), Société ARCH Water Products France
Type d’assainissement proche : Saint-Règle est raccordée à la station d’épuration
d’Amboise qui est de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses
effluents dans la Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques
assainissements non collectifs.
Agglomération proche : St-Règle

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 42
STATION N°8L

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : AMBOISE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.406502
LONGITUDE : 1. 013727
• DISTANCE A LA SOURCE : 20,20 KM
• ALTITUDE : 63 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 53 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : MOYENNE
• VEGETATION : BOISEE-HERBACEE
• ENSOLEILLEMENT : NUAGEUX
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIE ARGILEUSE
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE
• ZONE DE PRELEVEMENT : EAU
Figure 54 Localisation station 8L STAGNANTE

ENVIRONNEMENT ALENTOUR :
ICPE agricoles proches : aucune
ICPE industrielles proches : SAREC Société Amboisienne de récupération, ZI de la
Boitardière (Dépôt de déchets de métaux et d’alliages, de résidus métalliques…, stockage et
préparation de déchets d’emballage en papier carton). La station 8L est en amont d’un rejet
(eau pluviale qui ruisselle sur le parking du Leclerc).
Type d’assainissement proche : Raccordement à la station d’épuration d’Amboise qui est
de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses effluents dans la
Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques assainissements non collectifs.
Agglomération proche : Amboise
PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 43
STATION N°8

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET L OIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : AMBOISE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.407148
LONGITUDE : 1. 013361
• DISTANCE A LA SOURCE : 20,26 KM
• ALTITUDE : 63 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 55 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION : BOISEE
• ENSOLEILLEMENT : ENSOLEILLE
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIE ARGILEUSE
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE
• ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE
Figure 56 Localisation station 8
COURANT


ENVIRONNEMENT ALENTOUR :
ICPE agricoles proches : aucune
ICPE industrielles proches : SAREC Société Amboisienne de récupération, ZI de la
Boitardière (Dépôt de déchets de métaux et d’alliages, de résidus métalliques…, stockage et
préparation de déchets d’emballage en papier carton). La station 8 est en aval d’un rejet (eau
pluviale qui ruisselle sur le parking du Leclerc)
Type d’assainissement proche : Raccordement à la station d’épuration d’Amboise qui est
de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses effluents dans la
Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques assainissements non collectifs.
Agglomération proche : Amboise

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 44
STATION N°9

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET LOIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’AMASSE
• COMMUNE : AMBOISE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.407148
LONGITUDE : 1. 013361
• DISTANCE A LA SOURCE : 20,26 KM
• ALTITUDE : 63 M
• CATEGORIE PISCICOLE : 2 Figure 57 Photographie de la zone de prélèvement

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION : HERBACEE
• ENSOLEILLEMENT : NUAGEUX
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIE ARGILEUSE
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE
Figure 58 Localisation station 9 • ZONE DE PRELEVEMENT : ZONE DE
COURANT FAIBLE


ENVIRONNEMENT ALENTOUR :
ICPE agricoles à l’amont : Aucune
ICPE industrielles proches : Supermarché (Leclerc)
Type d’assainissement proche : Raccordement à la station d’épuration d’Amboise qui est
de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses effluents dans la
Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques assainissements non collectifs.
Agglomération proche : Amboise

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 20

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 45
STATION N°10

IDENTIFICATION DE LA STATION :
• DEPARTEMENT : INDRE ET L OIRE (37)
• NOM DU COURS D’EAU : L’A MASSE
• COMMUNE : AMBOISE
• COORDONNEES GPS :
L ATITUDE : 47.407148
L ONGITUDE : 1. 013361
• DISTANCE A LA SOURCE : 20,26 KM
• ALTITUDE : 63 M
Figure 59 Photographie de la zone de prélèvement
• CATEGORIE PISCICOLE : 2

C ARACTÉRISATION DE LA STATION :
• PENTE : FAIBLE
• VEGETATION : HERBACEE
• ENSOLEILLEMENT : NUAGEUX
• NATURE GEOLOGIQUE DU BASSIN VERSANT :
ALLUVIONS, TUFFEAU, CRAIE ARGILEUSE
• NATURE PEDOLOGIQUE : ARGILE SABLEUSE
• ZONE DE PRELEVEMENT : PAS DE COURANT
Figure 60 Localisation station 10

ENVIRONNEMENT ALENTOUR :
ICPE agricoles à l’amont : Aucune
ICPE industrielles proches : Société ADAM
Type d’assainissement proche : Raccordement à la station d’épuration d’Amboise qui est
de type boues activées avec déphosphatation biologique, elle rejette ses effluents dans la
Loire. Sa capacité nominale est de 23000 E.H. Il y a quelques assainissements non collectifs.
Agglomération proche : Amboise

PRÉLÈVEMENT RÉALISE LE : 25 Mars 2019

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 46
1.2) Dénombrement de la flore totale :
Nous avons dénombré la flore totale via deux méthodes :
- La cytométrie en flux.
- Le dénombrement sur gélose.

1.2.1) Cytométrie en flux :

Figure 61 Photographie du cytomètre

Seulement 1% des micro-organismes sont cultivables sur gélose, pour cette raison, un
dénombrement par cytométrie en flux a été réalisé. Cette technique permet de compter toutes
les cellules présentes dans l’échantillon. Pour cela les cellules, préalablement mises en
suspension, circulent dans un tube capillaire qui permet de faire passer ces dernières les unes
après les autres devant le faisceau d’un laser. Le cytomètre (Figure 61) analyse le passage
d’une cellule devant le laser comme un événement, il va alors les comptabiliser puis fournir
un résultat en événements par microlitres.

Le cytomètre est étalonné à l’aide de microbilles dont la concentration est connue, cela
permet, si la valeur obtenue est différente de la concentration théorique, d’estimer si le
cytomètre surestime ou sous-estime la concentration des échantillons.

La cytométrie en flux permet de distinguer différentes catégories de cellules présentes dans


l’échantillon :
- Les cellules mortes sont marqué à l’iodure de propidium.
- La totalité des cellules sont marqué au thiazole orange.

Pour chaque prélèvement, nous avons mis 500µL d’eau à analyser ainsi que 5µL de chaque
indicateur dans un tube capillaire puis nous avons attendu 5 minutes à température ambiante
afin que les indicateurs puissent se lier aux cellules. Nous avons ensuite ajouté 50µL de billes
à une concentration de 1017 billes/µL ce qui nous a servis d'étalon pour les calculs suivants.

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 47
L’ordinateur affiche les résultats bruts du cytomètre comme ceci (Figure 62) :

Figure 62 Résultats bruts du cytomètre

1.2.2) Dénombrement sur gélose :

Conformément à la norme NF EN ISO 6222, nous avons ensemencé dans la masse des
géloses PCA avec 1 ml d’eau à analyser pure et des dilutions en cascade (10 -1, 10-2 et 10-3)
des échantillons d’eau prélevés sur l’Amasse. Suite à cela nous avons compté le nombre de
colonies présentes sur chaque boîte. (Figure 63) Cette manipulation nous permet de connaître
la concentration des micro-organismes revivifiables présents dans l'eau.

Figure 63 Dénombrement de la flore totale sur gélose

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 48
De manière plus précise nous avons réalisé les manipulations suivantes : (Figure 64)

Figure 64 Manipulation réalisée pour le dénombrement de la flore totale sur


gélose

-Afin de réaliser les dilutions en cascade de la solution pure jusqu'à la dilution 10-3 nous avons
incorporé 1 mL de la solution concentrée dans 9mL d’eau physiologique stérile. Il est
nécessaire de bien homogénéiser les tubes avant chaque prélèvement et après chaque
incorporation.
-Nous avons ensuite réalisé un ensemencement dans la masse. Pour cela nous avons déposé 1mL
de la solution diluée dans le fond d’une boîte de Pétri puis nous l’avons recouvert de gélose PCA en
surfusion. Nous avons par la suite incubé les géloses 72h à 22°C les bactéries cultivant dans ces
conditions témoignent d’une contamination environnementale, en effet les contaminants
anthropiques et/ou animal auront besoin d’une température proche de celle du corps humain (37°C)
pour pousser.

1.3) Identification et dénombrement sur microplaques :


Afin de mettre en place cette méthode nous avons réalisé deux dilutions des échantillons : une au
½ et la seconde au 1/20 nous avons ensuite remplis, à l’aide d’une micropipette multicanaux, les 4
premières rangés de puits avec la solution au 1/20 et les 8 autres avec la solution au ½. Nous avons

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 49
par la suite placé la plaque à incuber 48h à 37°C puis observé la fluorescence des puits sous lampe
ultra-violet. La fluorescence indique le développement de bactéries. (Figure 65)

Figure 65 Photographie observation de la fluorescence en


microplaque des entérocoques (TP Microbiologie novembre 2018)

Après 48h nous avons examiné les microplaques sous UV dans l’obscurité et avons considéré que
tous les puits fluorescents étaient positifs. Nous avons compté pour chaque microplaque, le nombre
de fluorescences dans la zone de dilution au 1/20 et dans la zone de dilution ½ (figure 66). Grâce à
ces chiffres et à l’abaque correspondante nous avons pu trouver la concentration en entérocoques
et en E.coli pour chaque échantillon en NPP/100mL. (Tableau 9) Le nombre le plus probable (NPP)
nous indique la densité estimée des microorganismes dans chaque échantillon.

Figure 66 Photographie d’une microplaque avec les zones de


dilutions [39]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 50
VII- Résultats et interprétation
1) Flore totale

1.1) Cytométrie en flux :


Afin d’évaluer la surestimation ou sous-estimation des concentrations par le cytomètre nous
avons utilisé cette formule :

Sachant que :

La concentration en cellules vivantes dans les échantillons à été estimée grâce à la formule
suivante :

Les données et les calculs sont regroupés dans le tableau suivant (tableau 7) :

Tableau 7 Résultats du dénombrement par cytométrie en flux

Stations [cellules [cellules [billes] prat Recalibration [cellules


totales] mortes] (événement/ (%) vivantes]
(événement/ (événement/ µL) (événement/
µL) µL) µL)

2 1215.375 78.9 92.675 102.1% 1299.6

4 263.43 186.27 88.58 97.5% 84.3

4L 320.5 190.843 91.117 100.4% 145.8

5 278.56 167.8 88.135 97.1% 120.5

6 270.33 122.54 92.27 101.6% 168.2

7 220.597 112.87 84.57 93.1% 112.3

8L 249.10 106.60 97.67 107.6% 171.7

8 263.03 130.46 89.986 99.1% 147.1

9 216.54 109.86 91.29 100.5% 120.1

10 179.53 95.57 93.32 102.8% 96.7

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 51
Figure 67 Résultats du dénombrement de la flore totale par la méthode de cytométrie en flux

D’après les résultats (figure 67), on observe une forte pollution bactérienne d’origine
environnementale au niveau de la station n°2 qui peut être dû à la présence de la station
d’épuration de Vallières-les-Grandes. Cette station d’épuration semble donc provoquer une
contamination bactérienne sur le cours d’eau. Le reste des stations ne semblent pas subir
cette pollution, en effet les concentrations observées sont faibles. Notamment pour la station
4 qui est située juste en aval de la station d’épuration de Souvigny-de-Touraine, cette station
ne semble donc pas avoir d’impact sur le cours d’eau.

1.2 - Dénombrement sur gélose :


Après avoir compté le nombre de colonies sur chaque gélose nous avons obtenu les résultats
suivants (Tableau 8):

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 52
Tableau 8 Résultats du dénombrement sur gélose

Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Concentration


colonies sur colonies sur les colonies sur les colonies sur les (UFC/mL)
les boîtes boîtes 10-1 boîtes 10-2 boîtes 10-3
pures

2 non 166 11 9 1660


dénombrable

4 nd 298 37 5 2980

4L nd 184 12 4 1840

5 nd 315 29 1 2900

6 nd 62 10 1 620

7 nd 79 7 0 790

8L nd nd 80 1 8000

8 nd nd 47 6 4700

9 nd 189 22 1 1890

10 nd nd 39 1 3900
??? = dilution choisie (nombre d’UFC le plus élevé mais inférieur à 300 UFC)

Figure 68 Résultats du dénombrement de la flore totale sur gélose

D’après le graphique (figure 68), la concentration en flore totale est d’environ 4000 UFC/mL
au niveau de la station 10, si l’on compare ces résultats à la concentration en E.coli (Figure
70) de la station 10 on peut dire que la flore est essentiellement constituée de coliformes et
particulièrement de E.coli et donc que la contamination est essentiellement fécale.

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 53
En ce qui concerne la station 8L, le fond de cette station était recouvert d’une grande quantité
de vase. Lors de l'échantillonnage le manipulateur a remis en suspension une partie de cette
vase qui contient une importante quantité de micro-organismes. Cette perturbation extérieure
liée au manipulateur peut expliquer ces résultats.

2)Entérocoques et Escherichia.coli

Tableau 9 Résultats du dénombrement sur microplaque

Stations 2 4 4L 5 6 7 8L 8 9 10

Entérocoques 77 270 160 272 77 195 30 159 126 1713


(UFC/100mL)

E.coli 33 215 94 495 93 272 144 179 93 4368


(UFC/100mL)

Figure 69 Concentration en entérocoques dans chaque station obtenu avec la méthode de dénombrement
sur microplaques

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 54
Figure 70 Concentration en E.coli dans chaque station obtenu avec la méthode de dénombrement sur
microplaques

E. coli est utilisé comme indicateur pour la qualité des eaux. Cette bactérie n'est pas
présente dans l'environnement naturel, elle provient des matières fécales humaines ou
animales.
D’après les graphiques (Figure 69 et 70) Les résultats obtenus pour la station n°10
pourraient nous sembler aberrants, du fait qu’aucun élément lié à l’environnement du
milieu n’expliquerait de tels résultats. En effet cette station est située au niveau de
l’exutoire de l’Amasse dans la Loire, en plein centre-ville d’Amboise. La proximité d’un
épandage dans un champ aurait pu justifier les résultats cependant ce n’est pas le cas ici.
Néanmoins, la station 10 étant située en aval de la ville et le cours d’eau de l’Amasse étant
souterrain à partir du château Gaillard, nous pouvons supposer que lorsque l’eau passe
sous les habitations de la ville des rejets souterrains soient effectués et contaminent ainsi
fortement l’eau de l’Amasse.
De plus lorsque l’on compare les résultats avec le taux de DCO (Demande Chimique en
Oxygène) (Figure 71) on remarque une corrélation concernant la station n°10. Les
analyses poussent à dire que cette station subit une forte contamination fécale.

Figure 71 Concentration en DCO dans chaque station [40]

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 55
Conclusion
Grâce aux recherches bibliographiques, nous avons identifié les deux principales stations
d’épuration présentes sur le bassin versant de l’Amasse, localisées à Souvigny de
Touraine et à Vallières les Grandes. Nous avons donc analysé la qualité bactériologique
de ce cours d’eau.
Nous avons ainsi pu observer que la station de Vallières-les-Grandes a un impact sur la
qualité microbiologique du cours d’eau bien que les rendements épuratoires ainsi que les
concentrations maximales des effluents soient respectés. La station de Souvigny de
Touraine, quant à elle, ne semble pas influencer la qualité microbiologique du cours d’eau.
Cependant, dû au fait que les concentrations en macro-polluants des effluents étaient
beaucoup trop élevés, le milieu a pu être impacté par le passé. Nous avons également
observé que l’Amasse subit une forte contamination fécale au niveau de son exutoire, cela
est surement dû au fait qu’une partie du cours d’eau est souterraine au niveau de la ville
d’Amboise.
En ce qui concerne l’assainissement individuel, nous n’avons malheureusement pas
réussi à obtenir les informations suffisantes pour établir l’impact de ces systèmes
d’assainissement sur le cours d’eau.

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 56
Sources Bibliographiques

[1] : AGENCE DE L'EAU LOIRE-BRETAGNE, 2018. - Quelle qualité des eaux sur le bassin
Loire-Bretagne ?. - [en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/des-eaux-en-bon-etat/quelle-qualite-des-
eaux.html?dossierCurrentElementa6fd917c-ae2d-4c80-8e44-dda598ee1937=03224796-
02ad-436e-8586-c684f8da1048

[2] : ACTU-ENVIRONNEMENT, 2014. - Définition Assainissement. - [en ligne] [consulté


en décembre 2018].
Disponible sur :
https://www.actuenvironnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/assainisse
ment.php4

[3] : SATESE 37,2018.-Les missions du Syndicat- [en ligne] [consulté en décembre


2018].
Disponible sur : http://www.satese37.fr/missions.php

[4] : OOREKA,2007-2018.-Redevance assainissement- [en ligne] [consulté en


décembre 2018].
Disponible sur :
https://assainissement.ooreka.fr/comprendre/redevance-assainissement

[5] : OFFICE INTERNATIONAL DE L’EAU,2012.-Le point sur la Participation pour le


financement de l’assainissement collectif-[en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
https://www.oieau.fr/eaudanslaville/content/le-point-sur-la-participation-pour-le-
financement-de-l’assainissement-collectif-pfac

[6] : SERVICE PUBLIC,2018.-Quelles sont les règles en matière d'assainissement des


eaux usées ? [en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F447

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 57
[7] : OOREKA,2018.-Assainissement non collectif - [en ligne] [consulté en décembre
2018].
Disponible sur :
https://assainissement.ooreka.fr/comprendre/assainissement-non-collectif-
reglementation

[8] : LEGIFRANCE,2018.-Arrêté du 27 avril 2012 relatif aux modalités de


l'exécution de la mission de contrôle des installations d'assainissement non
collectif - [en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C60FFDE3AC23BB0B38
7C54ADA662E5C6.tpdila16v_3?cidTexte=JORFTEXT000025835036&categorieL
ien=id

[9] : RÉPUBLIQUE FRANÇAISE,2018.- Note technique du 02 mai 2018 relative à


l’exercice de la mission de contrôle des services publics d’assainissement non
collectif (SPANC); Fiche n°5 - [en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
http://www.assainissement-non-collectif.developpement-
durable.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_02_mai_2018_relative_a_la_mise_en_place_d
es_services_publics_d_assainissement_non_collectif.pdf

[10] : LEGIFRANCE,2012.- Arrêté du 27 avril 2012, Annexe I- [en ligne] [consulté en


décembre 2018].
Disponible sur :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00002583503
6&categorieLien=cid

[11] : LEGIFRANCE,2012.-Arrêté du 7 sept 2009- [en ligne] [consulté en décembre 2018].


Disponible sur :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000021125886

[12] : LEGiFRANCE, JORF n°0179 du 5 août 2018 texte n° 6 ; LOI n° 2018-702 du 3


août 2018 relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et
assainissement aux communautés de communes (1) [en ligne] [consultée en
décembre 2018]
Disponible sur :

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 58
www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2018/8/3/INTX1801143L/jo/texte/fr

[13] LEGIFRANCE,Arrêté du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au traitement


des eaux usées des agglomérations d'assainissement ainsi qu'à la surveillance de leur
fonctionnement et de leur efficacité, et aux dispositifs d'assainissement non collectif
recevant une charge brute de pollution organique supérieure à 1,2 kg/j de DBO5. [en ligne]
[consulté en décembre 2018]
Disponible sur :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00000027664
7

[14] : SATESE 37, 2018. -Notre métier : Assainissement collectif - [en ligne] [consulté
en septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/metier_ac.php

[15] : LECOMTE ANNE-LAURE, CROCHEMORE PIERRE, GAUVIN CLÉMENT,


BARBARIN HUGO,2016.-Compte rendu de projet tuteuré : L'assainissement
individuel et collectif sur le bassin versant de l'Amasse [consulté en décembre
2018].

[16]: WIKIWATER,2018. -A22 - L’assainissement familial par lagunage ou par filtres


plantés de macrophytes- [en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
https://wikiwater.fr/a22-l-assainissement-familial-par.html

[17] : SITE OFFICIEL DE LA COMMUNE DE GUEVENATTEN,2013-2018. -


L'assainissement des eaux usées à Guevenatten- [en ligne] [consulté en décembre
2018].
Disponible sur :
http://www.guevenatten.fr/environnement-assainissement-individuel-collectif-eaux-
usees-lagunage.html

[18] : ECONOLOGIE, 2015. -Les méthodes écologiques de traitement des eaux usées
[en ligne] [consulté en décembre 2018].
Disponible sur :
http://www.econologie-maison.fr/1025/les-methodes-ecologiques-de-traitement-des-
eaux-usees/

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 59
[19] : LE LAGUNAGE NATUREL, IV - CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DU
LAGUNAGE NATUREL
Disponible sur :
https://epnac.irstea.fr/wpcontent/uploads/2012/08/Lagunage_15ans_de_pratique_en_fra
nce.pdf

[20] : SATESE 37, 2018.-Fiche descriptive lagune naturelle- [en ligne] [consulté en
septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20LN.pdf

[21] : DOCPLAYER, 2007.-Filtres plantés de roseaux à écoulement vertical- [en ligne]


[consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
https://docplayer.fr/20046253-Filtres-plantes-de-roseaux-a-ecoulement-vertical.html

[22] : DÉPARTEMENT DE LA LOIRE, 2008.-Recommandations pour l’exploitation des


filtres plantés de roseaux à écoulement vertical - [en ligne] [consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
https://www.loire.fr/upload/docs/application/pdf/stations-lb2.pdf

[23] : SATESE 37, 2018.-Fiche descriptive filtres plantés de roseaux- [en ligne] [consulté
en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20FPR.pdf

[24] : AQUACORP,2018- Principe des disques biologiques- [en ligne] [consulté en


septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.aquacorp.fr/traitement-biologique-aerobie-biomasse-fixee-biodisque

[25]: R&O ÉQUIPEMENTS, 2018 - Biodisques- [en ligne] [consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.r-o-equipment.com/biodisque/

[26] : SATESE 37, 2018.- Fiche descriptive des disques biologiques- [en ligne] [consulté
en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20DB.pdf

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 60
[27] : EMSE,2018.-Boues Activées - [en ligne] [consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
https://www.emse.fr/~brodhag/TRAITEME/fich17_2.htm

[28 ]: SATESE 37, 2018.- Fiche descriptive des boues activées en aérations prolongée-
[en ligne ] [ consulté en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20BA.pdf

[29] : FAIVRE ENVIRONNEMENT, 2013. -Lagune Aérée -[en ligne] [consulté en


septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.faivre-environnement.fr/index.php/lagune-aeree

[30] : AGENCE DE L’EAU RHIN-MEUSE,2007.-Infiltration percolation - [en ligne]


[consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
http://www.eau-rhin-meuse.fr/tlch/procedes_epuration/F09_infiltration_percolation.pdf

[31] : SATESE 37, 2018.- Fiche descriptive des filtres à sables infiltrations percolation- [en
ligne] [consulté en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20IP.pdf

Principe filtre à sable enterré :


[32] : OOREKA, 2007-2018.-Filtres à sable - [en ligne] [consulté en septembre 2018].
Disponible sur :
https://assainissement.ooreka.fr/comprendre/filtre-a-sable

[33] : SATESE 37, 2018.- Fiche descriptive des filtres à sables enterrés- [en ligne]
[consulté en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.satese37.fr/doc/Fiche%20descriptive%20FE.pdf

[34] : MINISTERE DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE ET SOLIDAIRE, MINISTERE DES


SOLIDARITES ET DE LA SANTE, 2012. – Tout savoir sur l’assainissement non collectif. –
[en ligne] [consulté en novembre 2018].
Disponible su r:

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 61
www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr/tout-savoir-sur-l-
assainissement-non-collectif-r56.html

[35] : COMITE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DES INDUSTRIES CLIMATIQUES,


2000. – Mise en œuvre de l’assainissement individuel guide pratique. – [en ligne] [consulté
en octobre 2018].
Disponible sur :
http://www.cc-castelrenaudais.fr/images/PDF/Vivreauquotidien/Costic.pdf

[36] : COURS DE MR DOUILLARD OLIVIER (ANC), 2019.

[37] : EXPETEO SARL, 2017. – Les micro-stations d’épuration. – [en ligne] [consulté en
octobre 2018].
Disponible sur :
http://www.ma-micro-station.fr/micro-station-epuration/culture-fixee

[38] : SANDRE, 2012.-Jeux de données de référence sur le cours d’eau l’Amasse - [en
ligne] [consulté en mars 2018].
Disponible sur :
http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/K4814000

[39] : BIORAD-Photographie microplaque-[en ligne ] [ consulté en mars 2018].


Disponible sur :
http://www.bio-rad.com/fr-fr/product/diamed-ihmp-microplates?ID=M0SORB4VY

[40] : PROJET TUTORÉ GROUPE PHYSICO-CHIMIE (Anastasia Barland, Colline


Bourseau, Sasha Serrano et Fanny Babin),2018-2019.

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 62
Annexes
ANNEXE 1

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 63
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 64
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 65
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 66
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 67
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 68
ANNEXE 2

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 69
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 70
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 71
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 72
ANNEXE 3

Source : Groupe de PT physico-chimie 2016 (pages 39 et 75)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 73
ANNEXE 4

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 74
Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 75
ANNEXE 5

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 76
ANNEXE 6

Source :
Rapport Annuel sur le Prix et la Qualité du Service Public d’Assainissement Non Collectif,
Année 2018. Val de Cher Controis.(page 9 et 21)

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 77
ANNEXE 7

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 78
ANNEXE 8

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 79
ANNEXE 9

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 80
ANNEXE 10

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 81
ANNEXE 11

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 82
ANNEXE 12

Projet tutoré 2018-2019 : L’assainissement individuel et collectif sur le bassin versant de l’Amasse 83

Vous aimerez peut-être aussi