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ii
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION .................................................................................................................. 1
CONCLUSION ..................................................................................................................... 28
REFERENCES ..................................................................................................................... 29
iv
INTRODUCTION
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre d'origine anthropique sur
notre planète. Le CO2 provient principalement des émissions des combustibles fossiles
(charbon, pétrole et gaz). Il est également issu de certains procédés industriels, de la
déforestation et l'agriculture intensive.
Le CO2 est également émis par l'activité naturelle de notre planète comme les éruptions
volcaniques.
Les émissions massives de CO2 dus aux activités humaines augmentent fortement la
concentration atmosphérique en CO2 et donc le réchauffement climatique. Actuellement, le
niveau de CO2 dans l’atmosphère avoisine les 412 ppm, alors que le niveau requis est de
350 ppm pour éviter les impacts irréversibles sur la santé des hommes.
Les sols stockent du carbone sous la forme de matière organique, par l’intermédiaire de la
photosynthèse des plantes et surtout des mycéliums des champignons, mais aussi sous
forme « fraîche » : composée de litière avec des feuilles, brindilles, racines mortes, micro-
organismes morts, résidus de cultures, fertilisation organique. Le carbone est rejeté à l’état
gazeux notamment sous la forme de CO2, dans l’atmosphère.
Quand ils en piègent plus qu’ils n’en émettent, on parle de « séquestration de carbone ».
Les sols peuvent donc jouer un rôle dans les stratégies d’atténuation du changement
climatique.
En effet, Les études les plus récentes estiment à 1 500 Gigatonnes les réserves mondiales
de carbone contenu dans le premier mètre des sols. Ces chiffres font des sols le réservoir de
carbone le plus important de la planète, après l’hydrosphère (océans, mers, lacs, rivières).
Ces données seront alors utilisées pour évaluer le service écosystémique des projets de
séquestration du Carbone.
- À l'échelle de l'exploitation agricole : l’objectif est d’évaluer l'impact global des pratiques
agricoles sur les stocks de carbone puis de certifier le bilan « bas-carbone » de
l'exploitation, valoriser financièrement le stockage de carbone.
- À l'échelle nationale : Ces mesures permettront d’établir des références nationales sur les
stocks de C et de réaliser l'inventaire national des émissions/séquestration de GES.
L'échantillonnage ciblé requiert des données préliminaires suffisantes. Lorsque les données
sont insuffisantes, il est préférable de localiser les échantillons selon une approche
différente.
De plus, elle facilite la cartographie des données et l'interprétation des résultats d'analyses
en permettant, par exemple, de tracer des profils longitudinaux et transversaux de la
Dans certains cas, un outil comme la géostatistique peut permettre le calcul de la dimension
optimale des mailles. La géostatistique est définie comme étant une méthode statistique
pour l'analyse de données linéaires, corrélées dans l'espace. Pour permettre de calculer la
dimension des mailles, cette méthode exige qu'elle soit incorporée au début d'un projet de
caractérisation et qu'un nombre important d'analyses préliminaires soient effectuées pour
vérifier la variabilité des échantillons. Elle est donc peu applicable lors de caractérisation de
cas mineurs ayant un nombre restreint d'échantillons.
Cependant, en raison de la variabilité intrinsèque des sols, elle ne peut donner une précision
élevée que si le sol est contaminé de façon homogène. De plus, la mise en plan et
l'interprétation des résultats d'analyse provenant d'échantillons prélevés de façon aléatoire
simple peuvent s'avérer laborieuses.
De même, certaines zones pourront demander l'utilisation d'un maillage plus serré selon la
variabilité des contaminants ou, dans certains cas, selon le niveau d’impact potentiel sur le
milieu environnant.
Pour l'échantillonnage du stock de carbone du sol, la zone d'étude peut par exemple être
stratifiée selon les types de sol, les classes de végétation, ou le relief. Un nombre minimum
d'échantillons par strate peut être défini. Les échantillons sont prélevés de façon aléatoire
dans chaque strate. Cette méthode permet d'obtenir une bonne représentation des
différentes zones tout en limitant le nombre total de mesures.
L'inconvénient est que la construction des strates demande une bonne connaissance
préalable du site d'étude. De plus le traitement statistique est plus complexe que pour un
tirage aléatoire simple.
L'échantillonnage ponctuel est recommandé pour une caractérisation détaillée, car il permet
de mieux définir la présence de contaminants, leur degré et distribution spatiale dans le
terrain, vu l'hétérogénéité des sols.
Il faut être prudent dans l'interprétation des résultats d'échantillons composés et éviter les
comparaisons directes aux normes, vu les limites de représentativité.
- La tarière à main permet de prélever des échantillons intacts sur une profondeur maximale
d'environ 2 mètres. C'est un outil simple, portable et peu coûteux, utilisable en terrain
meuble. La tarière creuse un trou étroit et extrait un noyau de sol sous forme de carotte.
La tarière mécanique montée sur foreuse permet d'échantillonner à plus grande profondeur.
La rotation rapide de la tarière limite les perturbations de la structure du sol. Un tube
échantillonneur est inséré dans le trou de forage pour extraire la carotte de sol.
- La pelle et la truelle sont utilisées pour échantillonner les sols meubles en surface ou dans
une fosse. Bien que simples, ces outils déstructurent l'échantillon.
Les puits d'exploration sont des trous étroits (10-30 cm de diamètre) creusés à la tarière ou
à l'aide d'une foreuse. Ils permettent d'observer la stratigraphie des couches de sol et de
prélever des échantillons intacts sur la hauteur du puits.
Les tranchées sont des excavations plus larges (1-2 m de large) réalisées à la pelle
mécanique. Elles donnent accès à une grande surface de sol pour décrire le profil
stratigraphique et effectuer un échantillonnage complet des différentes couches.
Dans les puits et les tranchées, l'échantillonnage se fait généralement à l'aide de carottiers et
de cuillers qui permettent de prélever le sol en place sans perturbation. Les parois sont
nettoyées pour faire apparaître le profil avant prélèvement.
Cette méthode présente l'avantage de permettre l'observation directe des couches de sols.
Elle est toutefois limitée en profondeur et ne convient pas aux sols instables susceptibles de
s'ébouler dans l'excavation. Le nombre de puits ou tranchées nécessaires dépend de la
superficie à investiguer.
- Le forage rotatif utilise une tête de forage munie de dents qui broient la roche pour
progresser dans le sol. Des échantillons intacts sont prélevés par carottier.
- Le forage destructif fragmente le sol par percussion. Des cuttings remontent en surface.
Leur interprétation permet de reconstituer la stratigraphie du sous-sol.
- Le forage pneumatique envoie de l'air comprimé dans le trou pour fragmenter la roche.
- Le forage par circulation inverse injecte un fluide pour ramollir le sol et faciliter le forage.
Le choix de la technique dépend de la nature des terrains traversés. La foreuse permet aussi
l'installation de piézomètres pour le suivi hydrogéologique et l'échantillonnage de l'eau
souterraine.
Les cuttings issus des forages destructifs sont utilisés pour analyser les polluants présents
dans le sol à différentes profondeurs. Les carottes issues des forages rotatifs fournissent des
échantillons structurés pour une analyse détaillée.
Tant le FTIR que la RMN fournissent des informations complémentaires sur la composition
du carbone du sol, agissant comme des techniques rapides et non invasives (Bonanomi et
al., 2013). Cependant, la variabilité de la complexité de la matière organique peut limiter la
précision quantitative dans des conditions de terrain par rapport aux méthodes
fondamentales telles que la combustion gravimétrique (Pribyl, 2010). Un étalonnage et une
validation appropriés restent essentiels pour une prédiction précise des stocks de carbone
du sol par spectroscopie (Reeves, 2010).
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La chromatographie liquide à haute performance (HPLC) est adaptée aux composés non
volatils et thermiquement instables tels que les acides organiques, les glucides et les
phénols grâce à des protocoles d'extraction spécialisés. L'HPLC couplée à des détecteurs de
carbone organique permet l'isolement de fractions pertinentes pour l'état du carbone labile.
11
Avant l'analyse, le système est purgé pour éliminer le CO2 atmosphérique et établir une
ligne de base stable. Le flux d'O2 est maintenu à 190-200 mL/min à travers le tube de
réaction en quartz abritant un catalyseur d'oxydation intégré à haute capacité tout en
chauffant de 100 à 950°C sur 5 minutes. Cela permet une oxydation progressive et sans pic
de la matière organique. Le CO2 évolué est continuellement transporté par un gaz porteur
He circulant à 100 mL/min dans des capteurs infrarouges non dispersifs (NDIR) pour
générer des courbes de minéralisation du carbone en temps réel avec une sensibilité de 1
ppm (Enders & Lehmann, 2012). De multiples pré-injections automatisées de CO2 UHP
sont utilisées pour étalonner le système et assurer la linéarité de la réponse du détecteur. Le
chauffage se poursuit pendant au moins 4 minutes après le plateau du signal indiquant une
oxydation complète de l'échantillon. Le CO2 récupéré sert de proxy direct pour la teneur
initiale en carbone organique du sol avec une récupération de 95 à 98% selon les types de
sol. La procédure permet une quantification précise et exacte des stocks de carbone du sol,
qu'ils soient faibles ou élevés.
3 ANALYSES EN LABORATOIRE
13
14
Cette technique fournit une mesure directe de la teneur en carbone total, contrairement à
d'autres méthodes basées sur des facteurs de conversion empiriques. L'oxydation complète
et la précision de la détection permettent une grande exactitude analytique (Schumacher et
al., 1990). Des standards de calibration certifiés sont utilisés pour contrôler la justesse de la
méthode.
Un échantillon de sol de masse connue est préalablement séché, placé dans un creuset en
porcelaine, chauffé entre 350°C et 440°C dans un four à moufle pendant 24 heures (figure),
refroidi dans un dessiccateur, puis à nouveau pesé. La teneur en matière organique est alors
obtenue en faisant le calcul suivant :
MO = [(A – B) * 100] / A
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Cette méthode permet de déterminer la teneur en matière organique du sol, il est donc
nécessaire de convertir ces résultats en teneur en carbone organique. La masse de matière
organique obtenue est divisée par la valeur conventionnelle de 1,724, basée sur l’estimation
que la matière organique des sols contient 58 % de carbone organique. Par ailleurs, cette
valeur n’est pas fixe et peut aller jusqu’à 2,5 ; la variation de ce facteur de conversion est
due à l’influence des caractéristiques du sol sur la quantité de carbone contenu dans la
matière organique. Ce facteur varie ainsi d’un sol à l’autre, d’un horizon à l’autre au sein du
même sol, mais aussi du type de matière organique présent dans l’échantillon (Nelson and
Sommers, 1996 ; Jackson, 1958).
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Le prétraitement requis est le séchage de l'échantillon à 105°C pour éliminer l'eau sans
perte de composés organiques volatils (Schumacher, 2002). Environ 0.5 g de sol séché et
broyé sont introduits dans un erlenmeyer avec 10 ml de bichromate de potassium 1N et 20
ml d'acide sulfurique concentré (Walkley et Black, 1934).
Le mélange réactionnel est chauffé pendant 30 minutes à 150°C, ce qui entraîne l'oxydation
des composés organiques et la réduction des ions bichromate (Cr2O72-) en ions chrome
trivalent (Cr3+) de coloration verte. Après refroidissement, l'excès de bichromate non réduit
est dosé par titrage à la ferroïne.
La teneur en carbone organique de l'échantillon est alors calculée selon la formule suivante :
Avec :
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La NIRS permet une analyse rapide, non destructive et bon marché du carbone organique
une fois le modèle calibré. Cependant, la précision obtenue est généralement inférieure aux
méthodes chimiques directes. Cette technique reste donc complémentaire pour des analyses
de routine.
Blancs : Des blancs sont analysés pour détecter toute contamination ou interférence.
La teneur en carbone des blancs doit être négligeable.
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La teneur en COS varie en fonction des groupes de sol (selon la classification FAO, 2006)
telle que le montre le tableau ci-après.
Tableau 1 : Moyenne ± écart type de la teneur en carbone organique (g.kg-1) par groupe
de sol
20
Pour le stock de C, les Ferralsols ont les stocks les plus élevés sur 0-30 cm qui sont de 90
MgC.ha-1, si les stocks des autres groupes ne varient qu’entre 36 à 53 MgC.ha-1
(Raharimalala, 2013). Les stocks moyens de Carbone dans le sol de Madagascar sont
illustrés par le tableau suivant :
Types de sols
Profonde Arénosol Cambisols Ferralsols Luvisols Nitisols Vertisols
ur s
0-10cm 22,97 25,47±13,9 39,78±14,0 17,80±7,8 19,44±11, 16,34±11,3
±10,81a 7a 6a 9a 92 1a
10 – 20 15,18 17,85±10,3 29,44±11,4 10,91±6,5 11,75±8,0 7,11 ±
cm ±8,28a 1a 4b 3a 7a 3,71a
20 – 30 9,13±6,5 9,37± 4,47a 21,16±10,7 7,40 8,43±4,30 5,67 ±2,90a
cm 4a 0b ±5,71a a
0-30 cm 47,28 ± 53,05 ± 90,38 ± 36,11±5,2 39,62±5,6 29,12 ±
6,94a 7,87a 9,33b 9a 5a 5,79a
Source : Raharimalala, 2013
21
De plus, la stabilité physique accrue des agrégats du sol dans les sols compactés peut
protéger la matière organique à l'intérieur des macro et micro-agrégats (Six et al., 2000).
Ainsi, la compaction du sol crée un environnement propice à la préservation et à
l'accumulation du carbone organique.
4.1.4 pH du sol
Le pH du sol affecte la disponibilité des nutriments ainsi que l'activité et la composition des
communautés microbiennes responsables de la décomposition de la matière organique
(Fierer & Jackson, 2006). Des pH plus élevés sont généralement associés à une activité
microbienne plus élevée et donc à un renouvellement plus rapide du carbone du sol
(Andersson et al., 2000). Cependant, l'effet varie selon le type de sol - dans les sols
argileux, un pH élevé peut en fait protéger la matière organique de la dégradation grâce à la
sorption sur les surfaces des minéraux argileux (Oades, 1988).
- L’agroforesterie et haies
L’agroforesterie est une source de biomasse ligneuse pour le sol. Cette technique assure les
restitutions au sol comme des racines mortes, les rhizodépots (ou exsudats racinaires) et les
feuilles des arbres (Chenu et al., 2020).
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Cependant, le stockage de C assuré par les prairies est fonction de leur type (prairies
permanentes ou temporaires) et de leur mode de gestion (chargement animal, fauche,
niveau de fertilisation…).
Déboisement ou exportation de culture = augmente la libération des CO2 dans des forêts et
surface agricole
- La température
- L’humidité
Concernant l'influence des précipitations sur les stocks de COS, des niveaux de
précipitations plus élevés favorisent généralement une plus grande productivité végétale,
avec des apports accrus de carbone au sol via la rhizodéposition et la chute de litière
(Craine et al., 2007 ). Cependant, l'humidité du sol influence également l’activité
microbienne décomposant la matière organique (Sulman et al., 2014). L'interaction
complexe de ces processus contrôle en partie les niveaux de stabilisation et de stockage du
COS.
- Relief/topographie :
Les zones de basse altitude et les vallées collectent plus d'eau et de nutriments, favorisant
une végétation plus abondante et des apports accrus de COS (Van Oost et al., 2007).
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Des niveaux élevés de la nappe phréatique limitent la décomposition aérobie du COS dans
les sols saturés d'eau (Kayranli et al., 2010).
Dépôts éoliens - Les poussières atmosphériques riches en nutriments provenant des zones
arides accrues la fertilité du sol et la production primaire (Lawrence & Neff, 2009).
24
6 APPLICATIONS ET IMPLICATIONS
Actuellement, le niveau de CO2 dans l’atmosphère avoisine les 412 ppm, alors que le
niveau requis est de 350 ppm pour éviter les impacts irréversibles sur la santé des hommes.
Il nous faut alors enlever 62 ppm, ce qui équivaut à près de 480 Gt de CO2.
D’après la figure ci-dessus, la quantité de GES émise cette année avoisine les 40 Gt de
CO2. De son côté, le sol peut séquestrer jusqu’à 20t/ha/an de CO2 ; et avec les 5 milliards
d’hectare cultivé, le sol cultivés de la planète pourra séquestrer près de 100Gt/an de C02.
Or, d’après NOAA, près de 50% des émissions sont naturellement séquestrés outre le sol.
Donc peut retirer 80Gt/an du CO2 de l’atmosphère.
25
- Les cultures intermédiaires entre deux cultures principales afin de couvrir le sol et
apporter de la matière organique supplémentaire.
- L'agroforesterie, en associant des arbres et des cultures ou de l'élevage sur une même
parcelle. Les arbres capturent le CO2 atmosphérique et l'apport de matière organique au sol
est accru.
NB :
26
Unité : 1 partie pour million (10-6). Par exemple, 1 ppm = 1 mg par kg ou 1 gramme par
tonne ou 1 ml par m3.
27
Le stockage de carbone dans les sols est un mécanisme clé dans le cycle global du carbone
et un élément essentiel des stratégies d'atténuation du changement climatique. Cependant,
notre compréhension du stockage du carbone du sol et notre capacité à le gérer
efficacement sont entravées par d’importantes lacunes dans les connaissances.
Cet exposé avait pour objectif de passer en revue les techniques et méthodes disponibles
pour la quantification des stocks de carbone organique dans les sols. Nous avons examiné
les approches d’échantillonnage au champ, les protocoles de mesure en laboratoire ainsi
que les méthodes d’analyse et d’interprétation des données.
Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, d’importants défis demeurent. La
grande hétérogénéité spatiale et temporelle des stocks de carbone du sol nécessite des
efforts d’échantillonnage considérables pour obtenir des estimations précises aux échelles
locales. Les différentes méthodes de mesure et d’analyse présentent chacune des limites en
termes de coûts, de précision ou de représentativité.
De plus, notre capacité à prédire l’évolution future des stocks de carbone en fonction des
changements d’utilisation des terres ou du climat reste limitée. Des travaux
supplémentaires sont donc nécessaires pour standardiser et optimiser les protocoles, réduire
les incertitudes et mieux comprendre les facteurs de contrôle du stockage et du déstockage
du carbone.
28
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