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DIC3-2017
(GROUPE 4)
Professeur
M Baba NGOM
Projet Traitement des eaux| DIC3_2016/2017-GROUPE 4
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Projet Traitement des eaux| DIC3_2016/2017-GROUPE 4
A. Introduction
Une station d'épuration est un outil fondamental pour la protection des milieux naturels. Elle
permet d’évacuer et de traiter les eaux polluées ménagères, pluviales, industrielles entre autre. La
pollution des eaux peut être assimilée à toute contamination susceptible d’altérer la qualité des eaux de
surface, souterraine ou marine.
L’objectif de ce projet est de dimensionner une station d’épuration destinée à l’évacuation des eaux
usées pour une population de 100 000 habitants. Sachant que la finalité principale de la collecte et de
l’épuration des eaux usées d’une localité est d’assurer la protection de l’hygiène publique tout en rejetant
les eaux épurées dans un milieu récepteur dans des conditions permettant le maintien ou
l’amélioration de la qualité de ce milieu, L’impact sur l’environnement des ouvrages destinés à
l’épuration des eaux résiduaires urbaines est donc positif.
La valorisation de l’image de la station passe par un ensemble de dispositions qui sont à prendre en
considération dès l’élaboration du projet en commençant par le choix de l’emplacement du site.
De ce fait, nous allons définir quelques termes en assainissement dans un cadre général et ensuite
présenter les étapes de dimensionnement d’une STEP conformément aux normes sénégalaises.
B. Synthèse bibliographique
I. Choix d’une zone d’étude
Pour dimensionner une station d’épuration il est indispensable de connaitre les paramètres
géographiques et pédologiques de la zone d’implantation .Ces paramètres nous renseigne sur la
perméabilité, la nature du sol, le relief, vitesse d’infiltration du sol et d’autres éléments qui sont d’une
importance capitale pour le choix de la méthode de traitement à adopter.
Pour notre cas, on choisit une zone d’étude à relief relativement plat et dont le sol est de nature
argileuse .On suppose que la zone est vaste, donc le problème d’espace ne se pose pas.
Les stations de traitement des eaux usées ne font qu’au final d’imiter la nature mais dans un espace plus
confiné où les processus biologiques de dégradation de la pollution sont amplifiés et intensifiés.
Il existe plusieurs techniques de traitement des eaux usées, mais peu importe les méthodes utilisées, elles
contiennent toutes les étapes suivantes :
− Prétraitement
− Traitement primaire
− Traitement secondaire
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− Traitement tertiaire (dans certains cas)
− Traitement des boues (dans certains cas)
Les eaux usées sont des eaux chargées de polluants, solubles ou non, provenant essentiellement
de l’activité humaine. Une eau usée est généralement un mélange de matières polluantes répondant à
ces catégories, dispersées ou dissoutes dans l’eau qui a servi aux besoins domestiques ou industriels
Les effluents domestiques sont un mélange d’eaux contenant des déjections humaines : urines,
fèces (eaux vannes) et eaux de toilette et de nettoyage des sols et des aliments (eaux ménagères).
Des eaux de cuisine qui contiennent des matières minérales en suspension provenant du
lavage des légumes, des substances alimentaires à base de matières organiques (glucides,
lipides, protides) et des produit détergents utilisés pour le lavage de la vaisselle et ayant
pour effet la solubilisation des graisses ;
Des eaux de buanderie contenant principalement des détergents
Des eaux de salle de bain chargées en produits utilisés pour l’hygiène corporelle, généralement
des matières grasses hydrocarbonées ;
Des eaux de vannes qui proviennent des sanitaires (w.c), très chargées en matières organiques
hydrocarbonées, en composés
Les déchets et les effluents industriels définissent largement la qualité et le taux de pollution de ces
eaux usées. Les établissements industrieux utilisent une quantité importante d’eau qui tout en restant
nécessaire à leur bonne marche, n’est réellement consommée qu’en très faible partie le reste est rejeté.
On peut néanmoins, faire un classement des principaux rejets industriels suivant la nature des
inconvénients qu’ils déversent :
Pollution due aux matières en suspension minérales (Lavage de charbon, carrière, tamisage du
sable et gravier, industries productrices d’engrais phosphatés….) ;
Pollution due aux matières en solution minérales (usine de décapage, galvanisation…) ;
Pollution due aux matières organiques et graisses (industries agroalimentaires, équarrissages,
pâte à papier…) ;
Pollution due aux rejets hydrocarbonés et chimiques divers (raffineries de pétrole, porcherie,
produits pharmaceutiques…..) ;
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Pollution due aux rejets toxiques (déchets radioactifs non traités, effluents radioactifs des
industries nucléaires….).
Les eaux résiduaires d’origine industrielle ont généralement une composition plus spécifique et
directement liée au type d’industrie considérée. Indépendamment de la charge de la pollution organique
ou minérale, de leur caractère putrescible ou non, elles peuvent présenter des caractéristiques de toxicité
propres liées aux produits chimiques transportés.
L’assainissement désigne originellement l'ensemble des techniques et méthodes visant à traiter les
eaux usées. C’est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l'environnement dans
ses différentes composantes. Il comprend la collecte, le traitement et l'évacuation des eaux de pluie, de
drainage, de lavage, les eaux usées et / ou provenant des toilettes, les excréments, et les déchets solides.
Il a pour objet l'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales par des dispositifs compatibles avec les
exigences de la santé publique et de l'environnement. L'assainissement a pris une importance
considérable au cours des 20 dernières années et s'inscrit aujourd'hui dans la politique de développement
de la protection de l'environnement.
Il existe deux systèmes d'assainissement. Les eaux usées sont en effet évacuées selon deux modalités
pratiques :
Soit elles sont rejetées dans un réseau d'assainissement collectif, ce que l'on appelle couramment
le tout à l'égout ;
Soit elles sont récupérées dans des équipements d'assainissement non collectif. On parle aussi
d'assainissement individuel ou autonome.
Pollution carbonée
Elle est essentiellement associé à :
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la DCO (Demande Chimique en Oxygène). C’est la quantité d’O2 dissoute nécessaire pour
oxyder par voie chimique les matières oxydables, présentes dans l’eau.
Pollution azotée et phosphorée (pollution tertiaire)
Les composés phosphorés et dans une moindre mesure azotés (nitrates) jouent un rôle majeur dans le
déclenchement des phénomènes d’eutrophisation qui peuvent favoriser le développement incontrôlé
de certains organismes.
La ligne de traitement complète des eaux résiduaires peut être schématiquement scindée en deux
filières :
La filière eau dans laquelle l’eau est débarrassée de tous les polluants avant son rejet dans le
milieu naturel ;
La filière boue dans laquelle les résidus générés par la filière eau sont traités et déshydratés avant
leur évacuation.
La filière eau comprend généralement :
Un prétraitement pour l’élimination des objets de taille comprise entre 0,1 et 50 mm (dégrillage,
tamisage), des graisses et du sable,
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Un traitement primaire pour l’élimination des matières en suspension facilement décantables,
Un traitement secondaire composé d’un réacteur biologique pour l’élimination de la pollution
biodégradable organique (DBO5) ou minérale (NH3, NO3-, P).
Certaines stations sont également équipées d’un traitement tertiaire pour l’élimination des micro-
organismes ou du phosphore résiduel.
Les boues provenant du décanteur primaire (boues primaires) et du traitement biologique (boues
biologiques) seront ensuite traitées et conditionnées sur la filière boues.
La première étape du traitement consiste à débarrasser les effluents de tout élément susceptible de gêner
le fonctionnement des ouvrages.
Ils permettent d’éliminer les matières les plus grossières, susceptibles d’endommager les organes
mécaniques ou de perturber l’efficacité des étapes ultérieures.
Ils font appel :
A des procédés mécaniques, comme des grilles ou des tamis, pour éliminer des grosses particules
transportées par les eaux ; Les gros déchets sont tout d’abord éliminés par un dégrilleur constitué
de barreaux espacés de 10 à 50 mm suivi d’un dégrilleur plus fin (3 à10 mm) ou d’un tamisage
(0,1 à 3mm).
A des procédés physiques, comme des phénomènes de décantation pour éliminer les sables, ou
de flottation pour éliminer les graisses (matières graisseuses).
Le prétraitement se poursuit par l’élimination des particules denses ou abrasives ; cette étape est
souvent couplée avec l’élimination des flottants, et en particulier des graisses, dans un ouvrage appelé
dégraisseur/dessableur. La pollution présente dans les eaux résiduaires, une fois prétraitées, se compose
d’une fraction de fines particules (les MES) qui n’ont pas été arrêtées par le dégrillage ou le tamisage et
des molécules organiques et minérales en solution vraie ou colloïdale.
En règle générale, l’élimination de MES est obtenue par décantation gravitaire alors que celle de la
pollution soluble subit une dégradation biologique, mais pour certaines stations d’épuration,
l’élimination de MES est réalisée dans l’ouvrage du traitement biologique.
Le traitement primaire
Il s’agit le plus souvent d’une décantation qui permet d’éliminer les matières en suspension
décantables en deux heures. L’utilisation de réactifs chimiques pour éliminer des particules plus fines
constitue un traitement physico-chimique. Ce traitement permet donc essentiellement l’élimination de
la pollution particulaire et d’une partie de la pollution organique sous forme particulaire (de l’ordre de
65 à 80% de la DCO avec un traitement physico-chimique).
Les matières en suspension ont souvent une teneur en matière organique importante (de 70 à 90%)
et une densité légèrement supérieure à celle de l’eau. Elles vont se décanter naturellement dans un
décanteur primaire en 1 à 2 heures. L’eau ainsi clarifiée s’écoulera par débordement et les MES qui ont
décanté au fond du bassin (boues primaires) seront extraites et envoyées vers les ouvrages de traitement
des boues.
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L’élimination de MES peut également être réalisée par flottation naturelle (particule naturellement
plus légère que l’eau) ou provoquée (l’injection de microbilles d’air qui se fixent sur les particules réduit
leur densité apparente). Ce procédés appelé flottation est principalement utilisé dans le traitement des
eaux résiduaires industrielles (élimination de MES sur les effluents hautement fermentescibles, ex :
agroalimentaire), pour l’élimination des graisses au niveau du prétraitement, ou encore pour la
concentration des boues biologiques.
Le traitement secondaire
L’élimination des matières organiques implique le recours à des traitements biologiques qui font
intervenir des organismes vivants, essentiellement des bactéries. Ces traitements sont basés sur la
capacité des micro-organismes à oxyder la matière minérale (NH3 ….) et les matières constitutives de la
DCO et de la DBO d’une part (aérobiose), et à réduire d’autre part les molécules comportant de
l’oxygène : NO3 (anoxie), SO4 et CO2 (anaérobie). Ils vont permettre ainsi d’éliminer la pollution soluble
biodégradable et une partie de MES.
− NH3 est d’abord converti en nitrite (NO2-) par des bactéries du genre Nitrosomonas.
− Les nitrites sont ensuite oxydés en nitrates (NO3-) par des bactéries du genre
− Les procédés à culture fixée où la biomasse épuratrice est fixée sur des supports. L’eau à traiter
coule au contact de ces supports. Les micro-organismes fixent donc la pollution organique et la
dégradent (biofiltration par exemple) ;
− Les procédés à culture libre où la biomasse est en suspension dans l’eau à traiter. Les
microorganismes fixent la pollution et se développent sous forme de flocs biologiques que l’on
peut séparer de l’eau traitée par décantation (boues activées par exemple).
Le traitement tertiaire
Ces traitements visent principalement l’élimination du phosphore (la déphosphatation) et les germes
pathogènes.
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La déphosphatation
L’élimination du phosphore concerne les traitements de déphosphatation, soit physico-chimique soit
biologique. La déphosphatation biologique, de développement récent, est basée sur la succession de
phases anaérobies et aérobies au cours du traitement biologique mais son rendement est en générale
moins bon que celui de la déphsosphatation physico-chimique.
La déphosphatation peut aussi être réalisée par précipitation physico-chimique en présence de sels
minéraux comme le sulfate d’ammonium ou le chlorure ferrique et s’effectuer soit simultanément aux
réactions biologiques dans le bassin de boues activées, soit en traitement final.
La désinfection
La désinfection vise à réduire la concentration des germes pathogènes dans les effluents avant rejet
dans l’environnement. Contrairement aux normes de désinfection pour la production d’eau potable qui
spécifie l’absence totale de coliformes, les normes de rejets pour les eaux résiduaires urbaines ERU
varient suivant la nature du milieu récepteur. On peut distinguer deux catégories de traitement :
C. Dimensionnement
I. Estimation des pollutions
La pollution des eaux peut être assimilée à toute contamination susceptible d’altérer la qualité des
eaux de surface, souterraine ou marine.
Le terme eaux usées fait référence dans la majeure partie des cas aux eaux résiduaires ainsi qu’aux
effluents liquides.
La station de traitement des eaux usées a une capacité de 100 000 EH (équivalents habitants).
Un équivalent habitant correspond à la quantité de pollution qu’un habitant rejette par jour, soit :
- 120 g de DCO (Demande Chimique en Oxygène) par habitant et par jour,
- 60 g de DBO5 (Demande Biologique en Oxygène en 5 jours) par habitant et par jour,
-170 litres d’eau usée par habitant et par jour,
- 6.5 g de N-NH4 (Azote) par habitant et par jour.
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- 1.8 g de Ptot (Phosphore totale) par habitant et par jour.
Le débit journalier
𝑄𝑗 = 𝑅 ∗ 𝑁
Avec :
N : Nombre d’habitant et R : Débit rejeté hbt/j=170 l/j
𝑄𝑗 = 170 ∗ 100000/1000
𝑄𝑗 = 17000𝑚3 /𝑗
Débit moyen horaire :
Le débit moyen horaire est donné par la relation :
𝑄𝑗 17000
𝑄𝑚 = ; → 𝑄𝑚 =
24 24
𝑄𝑝 = 1188.74 𝑚3 /ℎ
L’estimation des pollutions se résume dans le tableau suivant :
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II. Choix du système de traitement
Comme nous venons de le voir précédemment, il existe de multiple façon de traiter les eaux usées.
Mais toutes ces méthodes ont des rendements épuratoires, des coûts, des modes d’exploitation, des
superficies et une intégration dans le paysage différente. La superficie de la station d’épuration est
souvent une problématique majeure et il faut également prendre en compte que, plus la superficie de la
station est grande, plus le coût de l’achat de terrain est élevé.
L’intégration dans le paysage à également son importance dans les petites collectivités. En effet, une
station qui s’intègre mieux dans le paysage et qui passe le plus inaperçue possible est plus appréciée par
les habitants de la commune et présente un faible impact paysagé.
Enfin, une station de traitement des eaux usées doit avoir le moins d’impacts possibles sur le milieu
récepteur. Pour cela, la station doit avoir les plus hautes capacités épuratoires possibles.
Intéressons-nous d’abord au système à adopter avant de choisir une méthode de traitement des eaux.
1. Système de traitement
Le tableau qui suit présente les avantages et les inconvénients des systèmes de traitements les plus
utilisés.
Notre zone d’étude se caractérise par une population dense (100 000 habitants), un relief plat,
constitué d’une couche superficielle argileuse qui est peu perméable. Donc les deux derniers systèmes
du tableau sont plus adéquats pour notre cas. De plus le système semi-collectif présente un cout de
réalisation et d’entretien plus faible que celui de l’assainissement collectif ; ce qui nous pousse à porter
notre choix sur ce système.
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2. Comparaison des différentes méthodes
En résumé, le choix d’une méthode de traitement des eaux dépend:
du coût d’entretien, du prix de réalisation, qui doit être raisonnable pour la commune,
du niveau de traitement requis,
de la capacité de l’installation,
de la destination des boues,
de la simplicité d’exploitation du système,
d’une bonne intégration dans le paysage,
Il existe plusieurs méthodes de traitement présentant des caractéristiques différentes. Citons en
quelques, les plus utilisés.
Le lagunage
IL a des performances épuratoires très limité et donc
un impact plus élevé sur le milieu récepteur. De
plus, le lagunage nécessite une surface de terrain
importante. Mais c’est une méthode qui est peu
chère en réalisation et en exploitation. En effet,
l’entretien de ce système consiste juste à un curage
des boues dans le bassin tous les quatre à cinq ans
environ et à la tonte des abords. Il est beaucoup
utilisé lorsque le réseau de collecte est unitaire car il
supporte très bien les variations de charges
organiques arrivantes. Figure 2 : Exemple de lagunage naturel
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Les disques biologiques
Ces disques présentent globalement des
capacités d’épuration des matières organiques
acceptables mais faibles pour les nutriments
(phosphore et azote). Comme ils sont couverts,
ils ont une bonne adaptation aux climats froids.
Le coût d’exploitation est plus faible que les
boues activées car la consommation énergétique
est modérée et la gestion des boues est
également moins compliquée car les boues sont
bien épaissies dans le décanteur. Figure 4 : Exemple de station a disques biologiques
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3. Méthode retenue pour notre STEP
La couche superficielle du sol de notre zone d’étude est argileuse, donc la perméabilité du sol est
faible et du coup sa capacité épuratoire est médiocre ; le lagunage et les lits bactériens sont des
procédés à exclure pour notre choix.
Les filtres plantés de roseaux respectent la plupart des exigences cités plus haut mais sont des
systèmes inadaptés pour les grandes collectivités, par conséquent on ne peut pas les choisir.
Les disques sont aussi à exclure étant donné qu’ils présentent des capacités d’épuration faibles
pour les nutriments (phosphore et azote) et l’objectif principal de dimensionnement d’une STEP est
d’avoir un bon niveau de traitement.
La méthode retenue pour notre étude est donc le traitement par boues activées. Non
seulement c’est la méthode la plus utilisée et elle offre un bon niveau de traitement, mais
aussi, compte tenu des caractéristiques de notre zone et du système de traitement adopté,
elle demeure la plus adéquate pour le dimensionnement de notre STEP.
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𝑄𝑝
𝑉𝑢 = 4∗𝑛∗𝑓
1188.74
𝑉𝑢 = → 𝑉𝑢 = 12.38 𝑚3
4∗4∗6
𝜋∗𝐷 2
∗ 𝐻𝑢 > 𝑉𝑢 → 𝐷 >3.24 m on prend D=4 m.
4
Nous prenons 𝐻𝑓𝑒(s) − 𝐻𝑓𝑒(e) = 4𝑚 pour que la vitesse dans les conduites soit entre 0.5 m/s et
3 m/s
Nous supposons que les pertes de charges, au niveau de la station de pompage, sont égales à :
J = 5%*𝐻géo
D’où
𝐻𝑚𝑡 = 1,05 ∗ (((𝑠) − 𝐻 (𝑒)) + 0,2 + 𝐻𝑢)
𝐻𝑚𝑡=6 m
Détermination de la puissance :
Hypothèses de calcul
Le débit de la pompe Q = 100 l/s = 0,1 m3/s ;
HMT= 6 m ;
La masse volumique de l'eau usée = 1.05 kg/l ;
L’accélération de la pesanteur g = 9,81m/s2 ;
Le rendement de la pompe que nous adoptons = 75 %.
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Puissance sur arbre moteur
1.2𝜌∗𝑔∗𝑄∗𝐻𝑀𝑇
𝑃= =8.3kW
ᶯ
𝑃𝑏𝑜𝑟𝑛𝑒 = 11.6 𝑘𝑊
2. Calcul du prétraitement
Dimensionnement du dégrilleur
Le dégrillage est le premier poste de traitement, pour les eaux résiduaires, il permet :
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− de protéger les ouvrages en aval contre l’arrivée de gros objets, susceptibles de
provoquer des bouchages.
− de séparer et évacuer, facilement, les matières volumineuses charriées par l’eau brute,
qui pourraient réduire l’efficacité du traitement.
𝑚3
𝑄𝑝 ( ) 𝑄𝑚𝑎𝑥
𝑠
𝑆= (𝑜𝑢 quand il existe) en m2
𝑉∗𝑂∗𝐶 ℎ
Avec :
Qp : débit de pointe à travers la grille. V = vitesse de l'influent dans le caniveau
O : coefficient de passage libre donné par la relation :
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𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥
𝑂=
𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥 + 𝑑𝑖𝑎𝑚é𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥
𝑒
O=
𝑒+𝑑
30
0 = 30+10=0.75
C = coefficient de colmatage
Généralement :
0.1 < C < 0.3, pour une grille manuelle.
0.4 < C < 0.5 pour une grille automatique
Pour notre cas on choisit une grille automatique C=0.4
𝑄𝑝 0.33
𝑆 = 𝑉∗0∗𝐶 =1∗0.75∗0.5
S=0.88 m2
La longueur mouillée :
La longueur mouillée L ou hauteur de la grille sera estimée par la relation :
𝑡
𝐿=
sin 𝛼
t = tirant d'eau amont
A défaut d’un calcul hydraulique précis, on devra prendre comme valeur indicative les valeurs de t
suivantes :
t = 0,10 ≤ 1 000 eq.hab t = 0,20 ≤ 20 000 eq.hab t = 0,40 ≤ 100 000 eq.hab
t= 0,15 ≤ 5 000 eq.hab t = 0,30 ≤ 50 000 eq.hab
La population étant de 100 000 habitants, on prend t = 0,4 m
0.4
L=sin 75 =0,415m, on prend L=0.5m
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La largeur de la grille :
La largeur l de la grille sera estimée par la relation :
𝑠 0,88
l= ==𝑂,415 =2,13m
𝐿
On prend l=2.5m
Le calcul du nombre des barreaux verticaux :
La largeur de la grille égale
𝑙 = 𝑁𝑒𝑣 ∗ 𝑒 + 𝑁𝑏𝑣 ∗ d
Avec :
Nev : nombre d’espacement e : espacement entre les barreaux
d: diamètre des barreaux
Nbv : nombre des barreaux verticaux
On a Nev = Nbv +1
𝑙−𝑒
Nbv=𝑒+𝑑
l = largeur de la grille en mm
e = 30 mm.
b = barreaux circulaires de diamètre = 10 mm.
250−30
Nbv= 30+10 =61.75
=62barreaux
J = K.V2/2g
Avec
V: vitesse maximale d’approche. On prend V=1.4m/s
g: accélération de la pesanteur = 9.81m/s²
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K: coefficient de frottement: K = Cs (d/e)3/4
Cs: coefficient de forme du fer: circulaire (1.8)
d: épaisseur du fer=10mm
e: espacement des barreaux
K = Cs(d/e)3/4=1.8*(0.1/0,3)*3/4=0.79
K=0.79
J = K.V2/2g=0.79*1,4/(2*9,81)=0,079m
J=0,079m
3. Traitement primaire
a. Dimensionnement du dessableur
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Tableau 4 : Critères de dimensionnement du dégraisseur
𝑄
𝑆=
𝑉𝑎
𝑄p = 1188.74 m3/h
1188.74
𝑆=
12
S=99.06m2
d. Volume du dégraisseur
V = Q*Ts
V=1188.74*10/60=198.12
V=198.12m3
Vérification du rapport V/S : 1.25 m < V/S < 2.5 m
198.12
V/S= 99.06 = 2 donc le rapport est vérifié : les hypothèses de calculs peuvent être maintenues
𝑄𝑎𝑖𝑟 = 𝑄𝑝 ∗ 𝑉𝑎𝑖𝑟
𝑄𝑎𝑖𝑟 = 1,5 ∗ 𝑄𝑝
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=1,5*1188,744
𝑄𝑎𝑖𝑟 =1783,12m3/h
𝑉
𝐷 = √4 ∗
𝜋∗ℎ
198.12
𝐷 = √4 ∗
𝜋∗2
H=V/S=2377,488/849,103 H=2,8m
Or 2, 5<2, 8<3m: vérifié
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j. Le diamètre du décanteur :
Le diamètre du décanteur est donc : D=√4 ∗ 𝑆/𝑝𝑖)
D=√4 ∗ 839.103/𝑝𝑖)
D=32.88m
Rendements épuratoires:
– MES (50 à 60%)
– DCO particulaire (30%)
– DBO5 particulaire (25 - 30%)
– azote particulaire (<10%)
– phosphore particulaire (10%)
k. Charges polluantes après décantation primaire
On se fixe les rendements épuratoires suivants
MES =50%
DCO particulaire =30%
DBO5 particulaire =25%
Azote particulaire =8%
Phosphore particulaire =10%
Les charges après décantations sont donc
MES (50%)= 5100Kg/jour
DCO (70%)=8400 Kg/jour
DBO5 (75%)=4500Kg/jour
Azote particulaire (72%)=533 Kg/jour
Phosphore particulaire (8%)=162 Kg/jour
4. Traitement secondaire
𝐷𝐶0 8400
On a :𝐷𝐵05 = 4500 = 1.86 < 3
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− azote assimilé dans les boues (10% des boues en excès)
− azote nitrifié
𝐵𝑚𝑖𝑛 : Matières minérales (MM) en suspension apportées par l’effluent exprimé en kg/j
Le dessableur élimine 80% de la matière minérale existant dans les eaux usées. La m at i ère
minérale représente 20% de la charge en matière en suspension (MES)
𝐵𝑚𝑖𝑛 = 0.2 ∗ (0.2 ∗MES)
𝐵𝑚𝑖𝑛 = 0.2 ∗10200*0.2 𝐵𝑚𝑖𝑛 = 408 𝑘𝑔/𝑗
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Tableau 5 : valeurs de a’ et b’ en fonction du type de traitement par boues activées
Puisque nous avons choisi un traitement à moyenne charge, les valeurs de a’ et b’ sont :
a’ = 0,60 et b’ = 0,08
[𝑁 − 𝑁𝐻4]
𝑉=
𝑐′
c’= taux de conversion de l’azote ammoniacal (N-NH4) en azote nitrique=4.53 kgO2 /kg N-NH4
nitrifié
86.644
𝑉=
4.53
𝑉 = 19.127 𝑚3
b. Dimensionnement du bassin d’aération
Les critères de conception du bassin d’aération :
Les bassins d’aération sont des réacteurs biologiques dans lesquels s’effectue l’élimination de la
matière organique, par les microorganismes aérobies. Ils constituent un élément fondamental de la filière
boues activées.
Nous allons supposer que le traitement, par les boues activées, sera à moyenne charge :
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longueur / largeur =1,5 et une hauteur du bassin d’aération comprise entre 3 et 5m.
la concentration en DBO5, à la sortie, doit être inférieure à 30mg /l (normes de rejets établies par
l’OMS).
Les charges polluantes en DBO5
Les charges polluantes en DBO5 à l’entrée du bassin d’aération sont de CPe=4500kg/soit une
concentration en DBO5 à l’entrée égale à S0 =Cpe/Qj=4500/17000=0,2647kg/m3
La concentration en DBO5, à la sortie, doit répondre aux normes de rejets établies par l’OMS
30mg /l, d’où Ss=0,03* kg/m3
C=3990 kG/M3
Le rendement d’élimination
Le rendement d’élimination est :
S0−Ss 0.2647−0.03
ᶯ = 100 ∗ = 100 ∗
S0 0.2647
ᶯ = 88.667%
Le volume du bassin
Cv = 0.8 kg DBO5/m3
Charges en DBO5, à l’entrée du bassin d’aération, égale à 0,2647 kg/m3j (calculé précédemment)
0.2647∗17000
𝑉= 0.8
𝑉 =5625m3
Dimensions du bassin
On prend une hauteur h=2 m. on choisit un bassin rectangulaire
𝑉 =𝐿∗𝑙∗ℎ
𝑉 5625
Si l= 50m on a L=𝑎∗ℎ = = 56.25 m
50∗2
Dimensions du bassin:
l= 50 m
L=56.25 m
h= 2 m
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On admet que les micro-organismes aérobies n’utilisent pas, directement, l’oxygène mais il doit
être dissous dans l’eau.
La quantité théorique d’oxygène est la somme de celle nécessaire à la synthèse et celle nécessaire à la
respiration endogène. Elle est donnée par la relation :
QO2/j= N ( c’-d’)=329.278*(4.53-2.86)
QO2/j=549.89 kg O2/j
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avec :
• Débit d'air en Nm3/h
• OUR (cf. Calcul de l'OUR (Oxygen Uptake Rate)) : (kg/h)
• Rendement : rendement d'oxygénation (4.5-6 %/m CE)
• CGT : coefficient global de transfert (0.55-0.7)
• C O2 : concentration en oxygène dans l'air (300 g/Nm3)
• He : hauteur liquide au-dessus des diffuseurs (5.5-6 m)
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a’=0.567 et b’=0.097
NTK=329.278 kg/j, calculé précédemment
On prend taération=4h
𝑎′ ∗ 𝐿 4.3 ∗ 𝑁𝑇𝐾
𝑂𝑈𝑅 = + 𝑏′𝑋𝑉24 +
𝑡𝑎é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑡𝑎é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑂𝑈𝑅 = 35839.5564𝑘𝑔/ℎ
35839.5564
𝐷é𝑏𝑖𝑡 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟 =
0.05 ∗ 0.6 ∗ 300 ∗ 6
𝐷é𝑏𝑖𝑡 𝑑′ 𝑎𝑖𝑟 = 663.7 𝑁𝑚3 /ℎ
Le temps de séjour :
Le temps de séjour est de :
𝑉
𝑡𝑠 =
𝑄𝑝
Qp : débit de pointe par temps sec =Qp (m3/h )
V : volume du bassin
5625
𝑡𝑠 =
1188.744
𝑡𝑠 = 4.71ℎ
Or 4ℎ < 𝑡𝑠 = 4.71ℎ < 8ℎ = 4.71 ℎ : les hypothèses de départ sont donc vérifiées
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c. Le dégazeur
Dimensionnement
Zone 1: zone d’agitation
Calcul du volume
𝑉 = (𝑄𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 + 𝑄 𝑟 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 ) ∗ 𝑇𝑆
– V : volume en m3
– Q p : débit de pointe en entrée (m3/h)
– Qrp : débit de recirculation en pointe (m3/h)
– TSH : temps de séjour hydraulique (h) (TSH usuel = 1mn)
Qrp est donné par le tableau dimensionnement
Tableau 7 : Dimensionnement
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𝑄𝑟𝑝
Le taux de recyclage 𝛼 𝑒𝑠𝑡 é𝑔𝑎𝑙 à 𝛼 = on prend 𝛼 = 10% → 𝑄𝑟𝑝 = 𝛼 ∗ 𝑄𝑝
𝑄𝑝
On prend TSH=1 mn
1
𝑉 = (1188.744 + 0.1 ∗ 1188.744) ∗
60
V=21.79 m3
Calcul de la surface
(𝑄𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 + 𝑄 𝑟 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 ) ∗ 𝑇𝑆
𝑆𝑍𝑜𝑛𝑒 1 =
𝐻𝐷
𝑆𝑍𝑜𝑛𝑒 1 = 10.9 𝑚2
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87.17
𝑆𝑍𝑜𝑛𝑒 2 =
2.5
𝑆𝑍𝑜𝑛𝑒 2 =34.87 m2
Vérifions que la vitesse ascensionnelle résultante en zone calme est de 2,5 cm/s maximum
(𝑄𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 + 𝑄 𝑟 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 )
𝑉ℎ2 =
𝑆𝑍𝑜𝑛𝑒 2
(1188.744 + 0.1 ∗ 1188.744)
𝑉ℎ2 =
34.87
𝑉ℎ2 = 37.5𝑚/ℎ 𝑠𝑜𝑖𝑡 1.04 cm/s< 2.5 𝑐𝑚/𝑠 ok dons hypotheses validées
d. Le clarificateur :
– A la suite des réactions biologiques ayant eu lieu dans le bassin d'aération, il est nécessaire
d'assurer une étape de clarification de l'eau afin de séparer la biomasse produite de l'eau épurée.
– L'étape de clarification repose usuellement sur une décantation au sein d'un ouvrage appelé «
décanteur secondaire ».
– Le régime de décantation à l’œuvre dans cet ouvrage est une sédimentation de type piston
– Le paramètre essentiel du dimensionnement d'un tel ouvrage est la surface de clarification, elle-
même fondée sur l'estimation d'une vitesse superficielle.
𝑄𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒
𝑆=
𝑣
Avec :
• S = surface (m2)
• Q pointe : débit de pointe en m3/h
• v = vitesse superficielle fixée (ex. 0,6 m/h)
1188.744
𝑆=
0.6
𝑆 = 1981.24 𝑚2
5. Traitement tertiaire
Déphosphotation biologique
Critères de calculs
– Le volume de ce réacteur sera calculé sur un temps de séjour de 2 à 3 heures.
Le volume se calcule alors comme suit :
𝑉 = 𝑇𝑆𝐻 ∗ (𝑄𝑚𝑇𝑆 + 𝑄𝑟 )
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• V : volume de la zone anaérobie (m3)
• TSH : temps se séjour hydraulique dans la zone anaérobie (h)
• Q mTS : débit moyen de temps sec en entrée (m3/h)
• Q r : débit de recirculation (m3/h)
On prend comme hypothèses :
− TSH=2 h
− Q r=𝞽*Qp
𝑉 = 2 ∗ (708.33 + 0.1 ∗ 708.33)
𝑉 = 1558.33 𝑚3
D. Conclusion
Le traitement des eaux usées avec la méthode des boues activées a permis d’évaluer l’enjeu que
représentent les eaux souillées provenant de ces 100 000 habitants de cette localité. Partant de la
détermination des différents constituants polluants de ces eaux jusqu’au choix d’un traitement adéquat,
cette étude a permis de comprendre les potentiels dégâts environnementaux que peuvent engendrer ces
déchets liquides.
Toutefois ces eaux traitées paraissent claires mais ne sont pas aptes à la consommation humaine en
raison de la présence de micropolluants.
A cet égard, quelques règles doivent être rappelées :
Éviter les zones inondables entraînant parfois des dysfonctionnements pendant de longues
périodes.
Éviter de construire à proximité d’habitations, de zones d’activités diverses (sportives,
touristiques, ...). Dans la pratique, et pour éviter tout contentieux avec le voisinage, on réserve
une distance minimale de 200 m en tenant compte de la dominance des vents.
S'éloigner le plus possible des zones de captage même si le périmètre de protection est
respecté.
Penser aux extensions ou aux aménagements futurs de la ville et de la station lui-même
(disponibilité et réservations de terrains).
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E. Références:
GUIDE TECHNIQUE DE L’ASSAINISSEMENT de Marc Satin et
RABAT.
REJSEK (2002)
GROSCLAUDE (1999)
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