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Université de Nouakchott Al Aasriya-cours M1 Eau et Environnement

Hydraulique Urbaine/assainissement

COURS N°2

ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS

MOHAMED ABDAWA
mabdawa19@gmail.com

1
Résumé du cours passé
PROPRIETES DES LIQUIDES HYDRAULIQUE URBAINE
Masse volumique, • Adduction en eau potable : L'ensemble des
techniques permettant de transporter l'eau de
Poids spécifique,
sa source à son lieu de consommation.
Viscosité,
• Assainissement : l’Assainissement désigne
Pression de vapeur saturante, l'ensemble des moyens de collecte, de transport
Tension superficielle (évacuation) et d'épuration des eaux usées avant
leur rejet dans les rivières ou dans le sol.

CARACTERISTIQUES DES ECOULEMENTS


• Nature des eaux à évacuer
Ecoulements en charge: Laminaire et turbulent
(AEP irrigation et assainissement rarement et a Eaux pluviales: de pluie
éviter ) Eaux usées:
Ecoulements a surface libre: dans les canaux  Les effluents urbains
naturels (rivière) et artificiels (irrigation,  Les effluents industriels
assainissement)

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Rappel du cours passé: ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS

Définition:
• L’assainissement désigne l’ensemble des
moyens et d’équipements de collecte, de
ASSAINISSEMENT
DES EAUX
transport, et d’épuration des eaux usées et
pluviales avant leur rejet dans le milieu
naturel.
• Cette stratégie a pour objectif la gestion de
ces eaux, en vue d’une protection des
biens et des personnes (sanitaire, contre
les inondations, et l’environnement).
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Rappel du cours passé: ASSAINISSEMENT DES AGGLOMERATIONS
Eaux pluviales
 Les eaux pluviales susceptibles d’être reçues dans un réseau d’égouts
comprennent, outre les eaux météoriques recueillies directement sur
la surface concernée, les eaux qui, du fait de la topographie ou de la
main de l’homme, transitent par cette surface, soit qu’elles
ruissellent sur le terrain, soit qu’elles y soient amenées par d’autres
canalisations souterraines (eaux de pluie, de drainage ou de source).

Nature des eaux à Eaux usées:


évacuer Les eaux usées comprennent
 Les effluents urbains: Par effluents urbains, il faut comprendre les
eaux d’entraînement des déchets domestiques, éviers, salles d’eau,
WC, ainsi que les eaux des services publics, lavage des rues et des
caniveaux.

 Les effluents industriels: Les effluents industriels comprennent toutes


les eaux susceptibles d’être rejetées par les industries, c’est-à-dire,
outre les eaux à caractère domestique (personnel), les eaux de
fabrication et les eaux de refroidissement.

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I. Introduction
Le système de canalisation, quelque soit sa nature, projeté au niveau d’une zone
rurale, urbaine, industrielle, en assainissement, permet d’évacuer :
Les eaux pluviales en quantité importante, qui englobent toutes les eaux de
ruissèlement.
Les eaux usées (eaux vannes, ménagères, etc.) provenant des habitations
appelées également eaux d’origine domestique.
Les eaux usées provenant des industries et services publics.

Le mode de transport de ces eaux est en fonction de leur origine, et leur


composition en matières (Caractéristiques).
De ce fait, elles peuvent être transportées séparément d’après leur nature ou
mélangées dans le même transit, soit dans un système unique.
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II. Caractéristiques des effluents
Les eaux pluviales, douces et exemptes à leur formation de toute
impureté, se chargent, dans l’atmosphère, de gaz dissous et de
matières en suspension et en solution, et même de produits nocifs
Caractères au-dessus des grandes cités industrielles, ainsi que de bactéries.
qualitatifs
des Eaux Après ruissellement sur les chaussées ou dans les caniveaux, ces
pluviales
eaux se chargent également de
produits tel que: sables, abrasion des chaussées, huiles, graisses,
ainsi que de produits organiques dus aux animaux vivant avec l’homme
(oiseaux, animaux domestiques) et aux résidus d’ordures ménagères,

Malgré le développement de la collecte hermétique ou en sacs


plastiques. On comprend aisément que les eaux des petites pluies
ou, mieux, les premières eaux des fortes averses soient beaucoup
plus polluées que des eaux pluviales courantes

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II. Caractéristiques des effluents (2)

La qualité de ces eaux dépend essentiellement du caractère


Caractères de l’agglomération ; dans l’ensemble, elles seront plus
qualitatifs chargées en produits minéraux (sables) et en huiles dans les
des Eaux zones fortement urbanisées, et plus chargées en matières
pluviales organiques dans les agglomérations rurales où l’on pratique
suite l’élevage (excréments du bétail, purin, etc.).

En ce qui concerne la quantité de produits minéraux en site


urbain, dans ce traité. En surfaces agricoles, les eaux de
ruissellement peuvent être polluées par l’entraînement
d’engrais surdosés (nitrates, phosphates), de pesticides, etc.

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II. Caractéristiques des effluents (3)
Les eaux usées urbaines comprennent les eaux de service public et les eaux
ménagères.
Caractères Les eaux de service public utilisées pour le lavage des rues et des caniveaux
ont généralement leur origine dans le réseau d’eau sous pression de
Qualitatifs l’agglomération, et elles présentent les mêmes caractéristiques chimiques
des eaux que l’eau potable. Leur pollution est sensiblement celle des petites pluies; en
usées système séparatif, elles suivent d’ailleurs le sort des eaux pluviales.
urbaines Les eaux ménagères transportent des matières minérales (lavage des
légumes et des sols) et surtout des matières organiques (déchets végétaux et
animaux) en suspension :
• Matières grasses plus ou moins émulsionnées ;
• Produits savonneux, détergents ;
• Sels de cuisson des aliments ;
• Matières fécales (100 à 150 g par habitant et par jour en alimentation
• mixte, 350 g par habitant et par jour en alimentation végétale avec 75 à 80 % d’eau).

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II. Caractéristiques des effluents (4)
La pollution se mesure à la quantité de matières en suspension et de matières
dissoutes (minérales ou organiques). Les unités de mesure pour la pollution
organique, biodégradable ou non, sont la DBO et la DCO.
Caractères
Alors que le débit rejeté par habitant desservi est très variable, la pollution,
Qualitatifs bien que dépendant du mode de vie et des raccordements domestiques, est
des eaux beaucoup plus constante.
usées En France, par exemple on considère les valeurs données par Imhoff comme valables en
urbaines système séparatif (voir tableau 1).
suite

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II. Caractéristiques des effluents (5)
 Actuellement, on a tendance à moduler ces valeurs suivant le type de l’agglomération. La
pollution recueillie par les réseaux dépend du type de réseau (unitaire ou séparatif), de la
mobilité des populations (active et scolaire), du type de nettoyage (urbain ou collectif ), voire
du nombre, du type et de la fréquentation des commerces et des bâtiments publics.
Caractères  Sur les réseaux unitaires, il ne faut pas négliger les effets de curage par temps de pluie. Enfin,
Qualitatifs la présence de canalisations de refoulement, surtout si l’équipement fonctionne peu
fréquemment, peut provoquer des modifications notables dans le débit et la qualité de
des eaux l’effluent.
usées  Comme tenu de la diversité des situations, il est de moins en moins possible d’utiliser
urbaines l’équivalent-habitant pour définir la charge d’une station d’épuration. À un effluent sont
suite associées une charge volumique (débit) et une charge polluante (MES, DCO, DBO5 , etc.).
 Si aucune campagne de mesure n’est pratiquée, on pourra cependant se rapporter, pour les
petites collectivités, aux charges unitaires classiques (54 g DBO5/hab · j, 70 à 90 g MES/hab · j,
90 g DCO/hab · j).

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La DBO5 mesure la quantité d'oxygène consommée en 5 jours à 20°C par les microorganismes vivants
présents dans l'eau. La DCO représente quant à elle quasiment tout ce qui est susceptible de
consommer de l'oxygène dans l'eau, par exemple les sels minéraux et les composés organiques.

En présence d’un effluent ne Rapport de la Demande Chimique en


contenant que des rejets Oxygène sur la Demande Biologique
domestiques entièrement en Oxygène au bout de 5 jours
biodégradables, la DCO devrait être (DCO/DBO5)
égale à la DBOultime , c’est-à-dire que Ce rapport donne une indication sur
le rapport DCO/DBO5 devrait être de la biodégradabilité des effluents.
1,5 environ. Pour un rapport inférieur à 3,
On admet qu’il n’y a pratiquement l’effluent est facilement
pas de matière organique non biodégradable ; au delà de 5,
biodégradable d’origine industrielle l’effluent est difficilement
si ce rapport ne dépasse pas 2,5. biodégradable.
L’effluent est dit du type urbain.
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II. Caractéristiques des effluents (7)
La pollution des eaux industrielles varie de manière considérable suivant la nature de
l’industrie et l’utilisation des eaux :
 Les eaux utilisées par le personnel ont pratiquement la même composition que les
Caractères eaux domestiques ;
Qualitatifs  Les eaux de refroidissement n’ont, en principe, pas d’autre pollution que leur
des eaux température θ , qui ne devrait pas dépasser 30 °C au rejet à l’égout ;
usées
industrielle  Les eaux de fabrication sont évidemment très variables ; on peut les classer en trois
catégories :
 Les eaux à pollution minérale ; elles ont en particulier pour origine les industries
minières et sidérurgiques, les sucreries (lavage des betteraves), les centrales thermiques
à charbon (lavage des fumées),
 Les eaux à pollution organique en provenance des industries agricoles et alimentaires ;
certaines doivent parfois subir un prétraitement avant rejet dans le réseau public,
 Les eaux à pollution chimique dangereuse pour le traitement biologique : par exemple,
industries de traitement de surface (cyanures), fabriques de pâte à papier (sulfures), …
nécessitent un prétraitement.
On peut mentionner aussi les eaux radioactives. D’une façon générale, le rejet de produits radioactifs
dans les ouvrages publics est interdit. Les utilisateurs de radioéléments doivent éliminer la radioactivité.
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II. Caractéristiques des effluents (8)
La composition de tous ces effluents, domestiques ou industriels, est importante pour le projeteur, à
cause de l’effet de destruction qu’ils peuvent avoir sur le réseau, du danger qu’ils peuvent présenter
vis-à-vis du personnel d’exploitation et de leur effet inhibiteur sur le fonctionnement de la station
d’épuration.
Corrosion
 La corrosion du béton peut commencer par des phénomènes d’abrasion par les sables. C’est
pourquoi il est recommandé de ne pas dépasser une vitesse de 4 m/s pour le débit pluvial maximal.
 Pour éviter les fissurations ou la perméabilité des tuyaux, il est recommandé de n’utiliser que les
tuyaux agréés. Les bétons coulés sur place (regards de visite par exemple, doivent présenter une
Dangers de bonne compacité.
certains
 L’attaque chimique, souvent consécutive, est due à une dissolution du béton par des eaux chargées
effluents d’acidité carbonique, sulfureuses (H2S) ou sulfatées. Les plus fréquentes, en matière
d’assainissement, sont les eaux chargées de sulfure d’hydrogène dû à la fermentation des produits
organiques par suite d’un mauvais écoulement. C’est pourquoi il est important que le profil de
l’égout permette d’assurer l’autocurage.
 Les armatures du béton armé sont ensuite attaquées par ionisation du fer (Fe++) et précipitation
d’hydroxyde ferrique, de manière moindre lorsque l’eau est en équilibre carbonique avec le
calcaire.
 L’eau de mer est particulièrement dangereuse par la présence de sulfates qui dissolvent le béton et
d’ions Cl– qui corrodent les armatures.

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II. Caractéristiques des effluents (8)
• Effet inhibiteur sur les traitements biologiques
Les effluents industriels sont susceptibles d’entraver le fonctionnement des stations d’épuration.
On considère généralement qu’une station d’épuration biologique doit pouvoir atteindre ses
performances nominales lorsque les effluents à traiter satisfont aux conditions du tableau 2.

En pratique, de telles limites devraient


Dangers de prendre en compte la variabilité des
certains concentrations, phénomène parfois plus
effluents néfaste pour un traitement biologique que
suite les concentrations moyennes.

la qualité d’une eau industrielle susceptible


d’être rejetée dans un réseau d’égouts muni à
son extrémité d’une station d’épuration, suivant
la charge de pollution industrielle du milieu
récepteur, qui est appréciée comme indiqué au
tableau 3.
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II. Caractéristiques des effluents (8)

NB: Cette charge de pollution est à déterminer en fonction


de l’ensemble des industries qui déversent à l’égout.

Dangers de Est-ce qu’il y’a des lois en Mauritanie fixant les normes de rejet industriel à
certains l’égout pour la protection de l’environnement?
effluents
suite Pistes : Code de l’EAU, Code de l’environnement, PANE,
OMS,….

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II. Caractéristiques des effluents suite
• La détermination des dimensions à donner aux ouvrages
d’écoulement passe par le calcul du débit à évacuer.
Caractères • En système unitaire, lorsque les eaux pluviales et les eaux
quantitatifs usées sont recueillies dans la même canalisation, le débit
d’eaux usées est pratiquement négligé devant le débit
pluvial, sauf dans certains cas, comme le calcul des
émissaires.
• En système séparatif, les eaux de lavage de chaussées
n’augmentent pas les débits recueillis dans les canalisations
d’eaux pluviales.
• En système pseudo-séparatif, au contraire, il y a lieu de
cumuler les débits d’eaux usées et le petit débit pluvial
recueilli dans le réseau d’eaux usées.
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II. Caractéristiques des effluents suite

Les analyses du site et facteurs intervenants en


Caractères assainissement
quantitatifs
• Chaque site dépendant d’un système de drainage ou de
collecte, qu’il s’agisse d’un bassin versant, d’un espace libre
ou d’une zone d’extension à raccorder à l’existant, présente
des spécificités.
• Il convient d’en analyser toute les participants touchant à
l’assainissement que ce soit :
• la topographie, l’urbanisme, le climat, la qualité des sols et
leurs occupation, …etc.

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II. Caractéristiques des effluents suite
• Le calcul de base pour le dimensionnement d’un
réseau pluvial, est la pluie (la plus forte) susceptible
Caractères de survenir dans une période de 10 ans (débit
quantitatif décennal).
Débit à
évacuer • Lors d’une chute de pluie, seule la fraction d’eau
ruisselant, intéresse le dimensionnement d’un
ouvrage déterminé, appelé à évacuer dans des
conditions suffisantes le débit d’eau de cette fraction
d’un bassin considéré.
• En fonction de l’étendue du bassin et de son
urbanisation, nous considérons deux méthodes, les
plus utilisées pour l’évacuation du débit pluvial
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II. Caractéristiques des effluents suite
Méthodes de calcul de débit

La méthode dite rationnelle est La méthode superficielle (Caquot)


utilisée est une évolution de la méthode
pour calculer le débit maximum rationnelle. En faisant intervenir
instantané d'une récurrence de 10 tous les mécanismes de
ans. Cette méthode a été validée l'écoulement, cette méthode
pour les bassins versants d'une permet de calculer, aux divers
superficie inférieure à 25 km². points caractéristiques des
Le résultat est meilleur pour des tronçons, le débit de pointe qui
aires encore plus faibles. Du fait servira à détermination ultérieure
de la bonne estimation du des dimensions hydrauliques des
coefficient de ruissellement. ouvrages évacuateurs.

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II. Caractéristiques des effluents suite
1. La méthode rationnelle
• Cette méthode est utilisée pour des surfaces limitées
(généralement inferieures à 10 ha).
Caractères
quantitatif • Le résultat est meilleur pour des aires encore plus faibles. Du fait
Débit à de la bonne estimation du coefficient de ruissellement.
évacuer • Le débit déterminé est proportionnel à l’intensité moyenne, au
coefficient de ruissellement et à l’aire balayée.
Méthode
Rationnelle • Q = Cr . i . S . α;
• Q : Débit à évacuer (l/s) ;
• Cr : Coefficient de ruissellement ;
• i : Intensité moyenne de précipitation (l/s/ha) ;
• S : Surface d’apport (bassin) (ha);
• α: Coefficient réducteur d’intensité.

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II. Caractéristiques des effluents suite
a) Coefficient de ruissellement
C’est le rapport caractérisant le volume d’eau qui ruisselle de
Caractères cette surface, au volume d’eaux tombées sur cette dernière :
quantitatif
Débit à
évacuer Cr = volume ruisselé / volume de pluie tombée.
Méthode
Rationnelle
suite La valeur de ce coefficient dépend de l’inclinaison, du genre et
a) Coefficient de de la densité de la surface à drainer (terre avec ou sans
ruissellement végétation, sable, rocher, …etc.) l’humidité de l’air, l’humidité
de la surface, la durée de la pluie.

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II. Caractéristiques des effluents suite

Coefficient de ruissellement de certaines surfaces (Tableau 01)


TYPE

Caractères
quantitatif
Débit à
évacuer
Méthode
Rationnelle
suite

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II. Caractéristiques des effluents suite

Coefficient de ruissellement pour différentes densités de population


(Tab.02) :
Caractères
quantitatif
Débit à
évacuer
Méthode
Rationnelle
suite

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II. Caractéristiques des effluents suite

Caractères Le coefficient de ruissellement peut être obtenu d’une


quantitatif manière simplifiée par la relation
Débit à suivante :
évacuer
Méthode
Rationnelle
suite

t: Temps écoulé à partir du commencement de la


précipitation (mn) ;
p : Pourcentage des surfaces imperméables, (p < 1)

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II. Caractéristiques des effluents suite

Caractères Dans le cas d’une surface «S » caractérisée par


quantitatif plusieurs coefficients de ruissellement Cr ; on
Débit à
évacuer doit délimiter les surfaces élémentaires Si
Méthode et déterminer aussi un coefficient de
Rationnelle
suite ruissellement moyen (pondéré) propre à cette
surface «S » c'est-à-dire :

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II. Caractéristiques des effluents suite

Caractères Avant tout projet d’assainissement urbain, l’étude hydrologique


quantitatif doit être prise en considération, pour la détermination du
Débit à évacuer couple durées-intensité.
Méthode Les pluies les plus intenses étant les plus courtes.
Rationnelle Plusieurs relations peuvent nous donner l’intensité en fonction
suite du temps, selon la région et le pays.
b) Intensité Intensité de la pluie – Formule de MONTANA
moyenne de La formule de MONTANA décrit la relation existante entre
précipitation
l’intensité, la durée et la fréquence des pluies, mais également
entre la hauteur, la durée et la fréquence des pluies.

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II. Caractéristiques des effluents suite
Elle s’exprime de la manière suivante :
Caractères
quantitatif
Débit à évacuer
Méthode It = Intensité durant le temps t en mm/min (ou
Rationnelle
suite mm/heure)
b) Intensité tc = durée de la pluie équivalente au temps de
moyenne de
précipitation concentration (en minutes ou en heures)
ht = Hauteur des précipitations en mm
a et b = coefficients de MONTANA
Les coefficients de MONTANA varient selon les régions
et la période de retour. 27
II. Caractéristiques des effluents suite

Les pluies les plus intenses étant les plus courtes. Plusieurs relations
Caractères peuvent nous donner l’intensité en fonction du temps, selon la
quantitatif région et le pays.
Débit à évacuer Nous citons comme exemple deux relations qui semblent les plus
Méthode couramment utilisées pour une fréquence décennale :
Rationnelle
suite
b) Intensité
moyenne de
précipitation
i: (l/ha/s); et t: (mn).
(Ce sont des relations qui peuvent s’appliquer pour les Régions
méditerranéennes).
Pour éviter toute ambiguïté, il serait préférable de traiter les
données statistiques relevées au niveau de la région concernée.
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II. Caractéristiques des effluents suite
C’est un coefficient déterminé expérimentalement qui
tient compte de la répartition irrégulière des pluies
Caractères
quantitatif courtes de forte intensité.
Débit à évacuer Supposant un bassin versant assimilé à un rectangle de
Méthode longueur « x » et de largeur moyenne « y » drainé par un
Rationnelle collecteur 1 - 2 – 3. (Fig.01).
suite
Le point « p » du bassin se trouve en amont du collecteur
c) Coefficient
réducteur 1 – 2 intéressé par le calcul.
d’intensité « α » P – 2, est la distance du point « 2 » situé à l’amont du
tronçon étudié au point « p » du bassin considéré.
(Tableau. 03).

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II. Caractéristiques des effluents suite
C’est une caractéristique d’un bassin, définie comme étant le temps mis par la pluie tombée
au point le plus éloigné, en durée d’écoulement, pour atteindre l’entrée du collecteur qui doit
évacuer l’apport de la surface considérée.
Le temps de concentration « tc » se compose de :
Caractères
quantitatif Du temps t1 mis par l’eau pour s’écouler dans les
Débit à évacuer canalisations:
t1 = longueur/vitesse
Méthode
Rationnelle
suite
d) Temps de
 Du temps t2 mis par l’eau pour atteindre le premier ouvrage
concentration tc d’engouffrement, ce temps varie de 2 à 20 mn.

 Du temps t3 de ruissellement, (en mn) dans un bassin de pente I, en


%, ne comportant pas de canalisation, autrement dit le parcourt
superficiel du bassin de longueur LS exprimé en Km.

31
II. Caractéristiques des effluents suite
Trois aspects sont à envisager :
Caractères 1.Le bassin ne comporte pas de canalisation: tc = t3
quantitatif
Débit à évacuer
2. Le bassin comporte un parcours superficiel puis
Méthode
Rationnelle une canalisation : tc = t3 + t1
suite 3. Le bassin est urbanisé et comporte une
d) Temps de
concentration tc canalisation : tc = t2 + t1
Dans le cas général, pour les zones peu allongées
caractérisées par un plus long parcours L (Km) de
l’eau, le temps de concentration est donné par la
relation suivante :tc
32
II. Caractéristiques des effluents suite

• La décomposition du bassin en aires


élémentaires est toujours assez • Remarque :
Caractères grossièrement approchée en raison de la
Si la durée d’une averse
difficulté de déterminer avec une précision
quantitatif suffisante la durée du ruissellement entre uniforme dépasse le temps
Débit à évacuer ces diverses zones et l’exutoire. de concentration tc du
bassin, l’hydrogramme de
Méthode • On suppose généralement que le ruissellement comporte un
Rationnelle coefficient de ruissellement « Cr » est palier correspondant à un
constant sur tout le bassin et pendant débit maximum limite
suite toute la durée de l’averse ce qui est
souvent loin de la réalité.
(Qmax) égal à l’intensité de
Critique la pluie (i) multipliée par la
• Cette méthode ne prend pas en surface (S) du bassin
considération la nature du sol et pente du versant :
bassin étudié.
• Qmax = i × S
• La critique principale que l’on peur faire à
cette méthode est qu’elle ne tient pas
compte du stockage de l’eau de
ruissellement sur le bassin.

33
MERCI

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