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Méthanisation
Introduction:
Qu’est ce que la méthanisation?
Les procédés en voie sèche ont surtout été développés pour traiter les
déchets solides. Ces procédés nécessitent un volume de digesteur moins
important (substrat concentré), une consommation d’énergie de chauffage,
etc ..plus économique mais une bonne maîtrise de la circulation de la
matière (pompage et brassage).
La digestion sèche est une technique qui permet de maintenir les résidus
dans leur état d’origine sans d’importants ajouts d’eau. Elle se caractérise
par une teneur en eau comprise entre 20 et 40 %, ce qui confère au milieu
de fermentation une consistance non pas sèche, mais pâteuse (ou semi-
solide), avec une faible quantité d’eau libre. Le prétraitement nécessaire
est simplement un criblage à une taille de l’ordre de 40 mm, bien que l’on
trouve également des installations fonctionnant avec des tailles
supérieures (80 voire 100 mm)
Une technique plus simple que par voie sèche (alimentation, agitation,
déshydratation en sortie digesteur) au prix de plusieurs inconvénients :
• Un besoin de volume de digesteur plus important à flux organique
identique à traiter,
•De plus grandes consommations énergétiques de chauffage,
•Un traitement seulement possible des déchets fins
Les systèmes de digestion humide présentent de grandes similarités avec
les procédés de digestion de boues d’épuration. Les déchets sont
préalablement mélangés dans un réacteur pouvant éventuellement être
adjoint à un traitement mécanique et/ou thermique (pulpeur), qui permet
de conférer au mélange la consistance souhaitée pour la méthanisation. Le
digesteur proprement dit est généralement une cuve agitée
Pas tous les résidus sont très intéressants en terme de ressources de biogaz.
Certains, comme les tiges de maïs et de tournesols, les sarments, les feuilles, les
broussailles, etc. qui possèdent un degré élevé de lignite sont d’une productivité
insignifiante en méthane, prolongent la période de fermentation et baissent le
pouvoir calorifique du biogaz obtenu. Donc, leur utilisation n’est possible qu’après
une analyse technologique et économique précise.
Premièrement, le contenu des protéines est très élevé chez la plupart des ressources
résiduelles mentionnées. Tout au long de la fermentation, cela présuppose une constitution
de Н2S (hydrogène sulfuré). Lors de ces circonstances, le biogaz obtenu doit subir une
purification sulfureuse complémentaire à un certain degré et à des concentrations, inférieures
aux valeurs prévues par les normes. L’équipement technique de purification sulfureuse exige
des investissements de départ complémentaires et un contrôle permanent de la composition
et de la qualité du biogaz obtenu.
En règle générale:
Plus la température est élevée, plus le processus de décomposition est intensif, plus le
gaz dégagé est important, la durée de fermentation diminue.
De plus, sous un régime à hautes températures, les bactéries sont très sensibles à des
variations thermiques bien que de courte durée. Par exemple, dans la zone mésophile,
des variations journalières de 2 à 3°С n’influencent presque pas le métabolisme
bactérien, tandis que dans la zone thermophile, des variations journalières supérieures à
1°С sont inadmissibles.
Actuellement, la plupart des installations de biogaz fonctionnent au régime thermique
entre 30 et 35°С.
On observe une tendance de baisse de la température entre 20-25°С dans les
appareillages de collecte, pour économiser la chaleur technologique. Au contraire, dans
des lieux de co-génération.
Microflore :Ensemble des micro-organismes végétaux qui vivent sur les tissus ou dans les cavités naturelles de l'organisme.
Comme pour la digestion aérobie, la proportion entre le carbone et l’azote présents dans
la matière organique est importante pour le bon fonctionnement des réacteurs.
Les bactéries de méthane ne peuvent pas décomposer directement les graisses, les
blancs d’oeuf, les hydrates de carbone et la cellulose en état pur. Ces derniers ont besoin
de composés d’azote solubles, qui fournissent du matériel pour leur substance cellulaire.
Afin d’obtenir un rendement optimal, le rapport entre le carbone et l’azote est d’une
grande importance, des études indiquent que la proportion désirable se situe entre 10 et
30. 25 étant le ratio idéal
Les substances organiques insolubles dans l’eau doivent être soit précisément
distribuées; soit structurées, qu’on obtienne un milieu de contact et de réaction
important.
Les matières comme la paille, l’herbe longue ou d’autres résidus biologiques, doivent
être coupées (5-10 mm conseillés) et leur structure velue détruite, si possible. La
négligence de ces règles mène à une prolongation de la durée de fermentation, à
l’obstruction de la surface libre de l’eau, aux problèmes mécaniques de pompage et de
mélange du substrat.
Afin d’éviter un chargement superflu de la zone d’alimentation du digesteur, une
alimentation régulière à des intervalles courtes est vivement conseillée, par exemple,
une ou deux fois par jour. Ceci est important tant pour la substance principale que
(même plus important) pour des ajouts concentrés, par exemple, les graisses.
L’alimentation rythmique des digesteurs empêche la baisse imprévue de la
température du substrat dans la zone d’alimentation.
Les conditions de réactions de la méthanisation
Le choix du digesteur varie en fonction du type de déchets à traiter et de
l’application visée.
Pour traiter les effluents liquides plus ou moins riches en suspension, on préfère
des procédés continus ou semi-continus, le contenu du digesteur étant maintenu
homogène par brassage mécanique régulier du liquide.
Classification selon le type de substrat
La durée de vie d’un bio-digesteur à dôme fixe est longue (plus de 20 ans) par
rapport à la conception avec tambour flottant.
De plus, la structure enterrée offre une construction solide, réalisée avec des
matériaux locaux disponibles sur place.
Sa structure ne présente aucune pièce mobile et permet de garder une
température interne stable. Sa construction permet un gain d’espace et
demande peu d’entretien.
Des potentiels méthanogènes différents
Composition du biogaz
Quelques repéres
Par simple méthanisation de son lisier, une seule vache peut produire 425 m² de biogaz par
an, soit 2550 kWh d'énergie brute, l'équivalent de 250 litres de fuel.
Analyse globale
Dans le cas des ordures ménagères résiduelles, qui contiennent une teneur
importante en plastiques et en métaux, la valorisation agronomique est plus
problématique.
Ces effluents sont étalés dans une fosse appelée compostière afin de
permettre d'une part, l'évacuation des gaz toxiques emmagasinés qui sont
l'ammoniac et l'hydrogène sulfuré et d'autre part, de favoriser leur
humidification.
La température
Un indicateur de la qualité du compostage , en effet, une mauvaise montée en
température ou une chute brusque de la température sont signes d’un mauvais
fonctionnement.
L’élévation de température permet la destruction des germes pathogènes et
des parasites, l’évaporation de l’eau et la dégradation accélérée des composés
organiques.
De même la diminution de la température peut être un indicateur de la
maturité des composts.
Oxygéne
Dans tous les cas, il faut apporter une teneur en oxygène suffisante pour garantir
des conditions aérobies dans l’andain, soit une teneur supérieure à 5%. Sous ce
niveau, le risque devient très important de voir apparaitre des zones anaérobies
Humidité
Une teneur en eau minimale est nécessaire pour assurer le bon déroulement du
compostage. La teneur en eau d’un andain a tendance à diminuer au cours du
compostage sous l’effet de la montée en température
Avantages
Sur les grandes unités, une limitation des émissions d’odeurs a priori du fait
de digesteur hermétique et de bâtiment clos équipé de traitement d’air
performant.