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l'acarien.
Les acariens appartiennent à la famille des Arachnides. Il existe plus de 50 000 espèces
répertoriées, les plus connues étant les acariens de la poussière (Dermatophagoides
pteronyssinus notamment), le sarcopte de la gale, le varroa, les aoûtats ou encore les
tiques.
Habitat et comportement
Les acariens sont présents sur une grande partie du globe, bien que leur habitat, leur
comportement ainsi que leur mode d’alimentation soient très variés en fonction des
espèces. Ils apprécient particulièrement les lieux chauds (idéalement entre 26 et 32°C) et
humides (taux optimal entre 60 et 80%).
Un gramme de poussière peut contenir à lui seul entre 2 000 et 10 000 acariens. En
moyenne, un lit peut être contenir plus de 2 millions d’acariens.
Alimentation
Selon les espèces ou les groupes, les acariens peuvent avoir une alimentation très variée.
Ils se nourrissent principalement de squames humaines et animales comme les morceaux
de cheveux, les poils, les plumes, les peaux mortes ou les ongles. Ils mangent également
des tissus et de la laine. Certaines espèces sucent même le sang ou la sève.
Il faut savoir que 0,25 gramme de peaux mortes peut nourrir plusieurs millions d’acariens
pendant 3 mois.
Au même titre que de nombreux insectes, les acariens passent par plusieurs stades avant
d’atteindre l’âge adulte que sont les œufs, la larve et la nymphe ponctués par différentes
mues.
Comment reconnaître
l'acarien ?
Identification physique
La plupart des acariens ne sont pas visibles à l’œil nu de par leur taille minuscule. Ils
mesurent, en effet, entre 0,1 et 0,6 mm de long (à l’exception d’espèces comme les tiques
qui mesurent environ 2 cm).
Leur corps paraît très compact car leur prosome et leur abdomen constituent une masse
unique. Ils possèdent 8 pattes, des poils et des griffes sur leur dernier segment ainsi qu’un
stigmate de chaque côté du corps leur servant d’orifice respiratoire.
Signes de sa présence
Il est impossible de voir un acarien physiquement car il est de taille microscopique. Cela
ne signifie pas pour autant qu’il ne s’est pas établit au sein de votre habitation. Il est
possible d’identifier sa présence par l’apparition de symptômes, de signes d’allergies ou
d’asthme chez l’être humain comme :
Un nez qui coule (rhume) ;
Des éternuements fréquents ;
Des yeux larmoyants devenant rouges (conjonctivite) ;
Des difficultés à respirer ;
De la toux ;
De l’eczéma ou des démangeaisons de la peau ;
Une fatigue intense au réveil ;
Une gêne permanente lors de l’entretien ménager et l’époussetage.
Sachez toutefois que ces symptômes ne se traduisent pas forcément par une allergie aux
acariens. Ils peuvent trouver leur origine ailleurs.
Un pic d’intensité des allergies est notable durant la période allant d’automne en hiver car
c’est durant ces deux saisons que les habitations sont les plus chauffées et regroupent, par
conséquent, les conditions les plus favorables au développement de l’espèce.
Sachez également que les lits superposés sont à éviter si la personne est allergique aux
acariens. En effet, le dormeur du lit du dessous est davantage exposé aux acariens car il
respire la poussière libérée par le lit du haut.
Dans le cas d’une infestation importante, notre technicien saura quels produits appliquer
pour une disparition totale ou une régulation de la présence des acariens, en fonction de
l’espèce concernée. Il vous apportera également des conseils quant à la façon de protéger
votre habitation contre des infestations futures.
Afin de limiter les risques d’introduction d’acariens au sein de votre habitation, nous vous
recommandons de suivre ces quelques consignes de prévention :
Aérer tous les jours la chambre pendant environ 30 minutes, notamment par
temps sec et froid ;
Limiter le chauffage (18-19°C) ;
Limiter le taux d’humidité (pas de plantes vertes, pas d’humidificateur, pas de
saturation des radiateurs, etc) et favoriser la circulation de l’air ;
Laver une fois par semaine les draps à 60°C ;
Ne pas conserver de peluches ou à défaut, les laver tous les 3 mois à 60°C ;
Utiliser des housses spéciales imperméables aux acariens, sinon nettoyer
régulièrement la couette et les oreillers à 60°C ;
Privilégier une literie synthétique car il est plus facile de la laver ;
Eviter tous les objets et éléments susceptibles de récolter de la
poussière (coussins et fauteuils à base de plumes ou de laine, meubles ouverts, cadres, livres,
rideaux lourds…) ;
Ne pas secouer de tapis à l’intérieur de la maison, toujours le faire en extérieur ;
Passer régulièrement l’aspirateur sur les surfaces les plus sensibles type
moquette ;
Dépoussiérer chaque semaine avec un chiffon humide ou microfibres.