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net/publication/323243094
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1 author:
Mokhtar Benchohra
Université Ibn Khaldoun Tiaret
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Algerian Rembi sheep: phenotypic study and productions caracteristics View project
All content following this page was uploaded by Mokhtar Benchohra on 17 February 2018.
Dr Mokhtar BENCHOHRA
1
Avant propos
2
SOMMAIRE Page
INTRODUCTION 2
Liste des figures 5
GENERALITES SUR LE MOUTON 6
A. Comportement du mouton 6
B. Contentions d’un mouton 6
C. Intervention sur un troupeau 6
EXAMEN CLINIQUE DU MOUTON 8
A. Etat corporel d’un mouton 8
B. Examen général 8
NOTIONS SUR LES MEDICAMENTS ET LEUR ADMINISTRATION 10
A. Conservation des médicaments 10
1. Température de conservation 10
2. Durée de conservation d’un médicament 10
B. Suivi des indications du laboratoire 11
C. Conseils d’utilisation des médicaments 11
D. Utilisation d’anthelminthiques et phénomène de résistances 13
E. Matériel nécessaire pour l’administration de médicaments 14
LES INDIGESTIONS CHEZ LE MOUTON 16
Indigestion par surcharge du rumen 16
Indigestions aiguës gazeuses ou spumeuse (Météorisations) 17
Indigestion par acidose 20
LES PARASITES INTERNES (Endoparasites) 23
STRONGLES DIGESTIFS 23
Haemonchus contortus (Ver de la Caillette) 23
Moneiziose 24
LA DOUVE DU FOIE (trématodes) 26
1. Fasciola hepatica 26
2. Dicrocoelium dendriticum 26
STRONGYLOSES RESPIRATOIRES (Bronchopneumonies vermineuses) 28
1. Dictyocaulose 28
2. Protostrongylose (Muellerius capillaris) 29
ŒSTROSE (faux tournis) 31
LES PARASITES DE LA PEAU (Ectoparasites) 33
A/ LES GALES 33
1. Gale psoroptique (La gale du corps ou gale du mouton) 34
2. Gale sarcoptique (Gale de la face) 34
3. Gale chorioptique (Gale des membres) 34
B/ LES POUX 38
1. Mallophage du mouton ou pou broyeur 38
2. Pou suceur ou anoploure du mouton 39
LES ENTEROTOXEMIES 40
3
LE BOTULISME 43
LES AFFECTIONS RESPIRATOIRES PRINCIPALES du mouton et de la chèvre 45
1. Pasteurellose et pneumonie enzootique 45
2. La pneumonie atypique ou pneumonie non progressive 48
3. Adénomatose pulmonaire 50
LES AVORTEMENTS 52
A/ Avortements non infectieux 52
B/ Avortements infectieux 52
1. Campylobacter sp (Avortement épizootique) 53
2. Chlamydia abortus (Avortement enzootique) 53
3. Brucellose (épididymite contagieuse du bélier) 55
4. Salmonellose abortive ovine 55
5. mycotoxines 57
CONDUITE A TENIR LORS DES AVORTEMENTS 57
PIETIN OVIN 58
LYMPHADENITE CASEEUSE (maladie des abcès) 60
ACTINOBACILLOSE 62
CHARBON BACTERIDIEN OU ANTHRAX 63
ECTHYMA CONTAGIEUX 66
LA CLAVELEE 68
TOXEMIE DE LA GESTATION 71
PATHOLOGIE DE L’AGNEAU 74
Hypothermie 74
Agneau baveur 75
DIARRHEES DE L’AGNEAU 76
A/ Diarrhée parasitaire 76
1. Cryptosporidies 76
2. Coccidies 76
3. Strongyloïdes 76
B/ Diarrhées alimentaires 76
C/ Diarrhée due à l’ingestion de matières non alimentaires (Pica) 76
D/ Les entérites colibacillaires de l'agneau 77
LE SYNDROME AGNEAUX MOUS 79
LE RAIDE 80
Injection intrapéritoniale chez l’agneau 81
Recours à la sonde gastrique pour administrer du colostrum chaud 82
INCIDENCE ANNUELLE DE LA PATHOLOGIE ET PROGRAMME DE PROPHYLAXIE 83
REFERENCES 84
4
Liste des figures
Figure 1 Sonde bucco-œsophagienne 19
Figure 2 Trocart pour ovins (ø = 4 à 5mm) 19
Figure 3 Cachexie et œdème sous-glossien 23
Figure 4 Moniezia Expansa 24
Figure 5 Lésions hépatique dues à la Fasciolose 27
Figure 6 (A) Muqueuse anémique ; (B) Œdème sous-glossien chez une chèvre 27
Figure 7 Larve et pupille 32
Figure 8 Cycle d'Œstrus ovis 32
Figure 9 Jetage sérohémorragique sale 32
Figure 10 Chute de la laine du dos (Gale psoroptique) 35
Figure 11 Lésions crouteuse de la face (Gale sarcoptique) 35
Figure 12 (a) Lésion débutante au niveau du paturon ; 35
(b) Lésion surinfectée au niveau du paturon (Gale chorioptique)
Figure 13 Lésions crouteuse du scrotum chez le mâle (Gale chorioptique) 35
Figure 14 Animaux en décubitus dus à la paralysie musculaire 44
Figure 15 Pasteurellose : forme septicémique 46
Figure 16 Pasteurellose chronique : hépatisation pulmonaire globale 46
Figure 17 Kératoconjoctivite du mouton 49
Figure 18 Lésions d’hépatisation du poumon (Mycoplasmose) 49
Figure 19 Ecoulement important de mucus des narines 50
Figure 20 Lésions tumorales confluentes 50
Figure 21 Poumons hypertrophiés marqués par les côtes 50
Figure 22 Avortants d’environ 4 mois 53
Figure 23 Foyers de nécrose sur le foie 53
Figure 24 Naissance d’agneau manquant de vitalité 54
Figure 25 Cotylédons nécrotiques sur le placenta 54
Figure 26 Orchite du bélier 55
Figure 27 Lésion interdigitée 58
Figure 28 Incapacité d’appui chez une brebis 58
Figure 29 Abcès externes de la lymphadénite caséeuse. 61
Figure 30 Abcès volumineux dans le poumon (Lymphadénite caséeuse) 61
Figure 31 Abcès pulmonaires dus à l’actinobacylose 62
Figure 32 Ecoulant sanguin des narines d’un mouton mort d’anthrax 64
Figure 33 Lésion buccale de l’ecthma chez une brebis 66
Figure 34 Lésions de la clavelée : stade de déssiccation 69
Figure 35 Lésions pulmonaires dues à la clavelée 69
Figure 36 Décubitus sternal avec la tête en self auscultation 72
Figure 37 opisthotonos (forme en hyper) 72
Figure 38 Ptyalisme (Agneau baveur) 75
Figure 39 Technique de l’injection intrapéritoniale chez l’agneau 81
Figure 40 Technique de cathétérisme de l’estomac chez l’agneau 82
5
GENERALITES SUR LE MOUTON
A. Comportement du mouton :
La prise de l’animal s’effectue par le jarret s’il se présente par les postérieures. Lors
d’une présentation latérale la prise se fait au niveau des ganaches; la main de
l’opérateur doit soulever la tête du mouton vers le haut ; empêchant ce dernier d’aller
vers l’avant. L’opérateur place l’autre main sur le train postérieure ; l’animal ne peut
reculer.
On peut aussi immobiliser l’animal en le poussant contre un mur, un muret ou une
clôture solide. Il est conseillé de prendre les béliers par les cornes après la prise du
jarret ; ceci permettra une meilleur contention (la technique nécessitera deux
opérateurs).
Dans nos régions, les ovins sont souvent logés dans des locaux semi-ouverts,
encadrés par des mures et comportant un abri couvert (avec toiture) et un espace
libre. Pour faciliter l’intervention sur le troupeau, l’idéal est de réduire l’espace dans
6
le quel sont parqués les animaux. Cela est possible grâce à l’utilisation de grillage en
file de fer (de type Zimmerman).
Certain bergers sédentaires utilisent des parques mobiles, en cercle, dont les clôtures
sont conçus entièrement de grillage en Zimmerman. Cette conduite est adopté en
période d’été et/ou lorsque le site de pâturage ou de chaumes se trouvent éloignés de
leurs domiciles. Toutefois, ce genre d’installation est de règle pour les pasteurs
nomades.
Les installations bien conçues facilitent les opérations et réduisent le stress et les
besoins en main-d’œuvre, ainsi que les coûts qui leurs sont associés.
Les facteurs suivants doivent être pris en considération :
En résultat : Les indicateurs de stress diminuent chez les animaux comme chez les
personnes qui les soignent (nombre limité d’aides et temps d’intervention réduit). Les
moutons sont plus prédisposés à pénétrer dans les installations pour y être
manipulés.
7
EXAMEN CLINIQUE DU MOUTON
L’examen doit commencer par une observation à distance (du troupeau et puis des
animaux malades), suivi d’un examen rapproché (général et spécial), on procède à
l’anamnèse en même temps. Les questions posées intéresseront, en premier lieu, la
conduite alimentaire du troupeau et les éventuels traitements (vaccination,
déparasitage,…), le nombre d’animaux atteint (taux de morbidité) ou morts (taux de
mortalité), la duré de la maladie,... . Par la suite, on s’intéressera au sujet malade
(sexe, âge, provenance,…).
B. Examen général :
8
Respiration bruyante, toux, jetage nasal ou respiration rauque.
Grincement des dents et lèvres retroussées (problème dentaire ou maladie
métabolique).
Boiterie ou démarche anormale, titubante ou tournis, ou la tête tenue dans une
position anormale, réticent à bouger et signes de boiterie ou de raideur.
9
NOTIONS SUR LES MEDICAMENTS ET LEUR ADMINISTRATION
La LMR détermine le délai d’attente, qui est le temps s’écoulant entre la dernière
administration d’un médicament à l’animal et le moment où les teneurs de résidus
dans les tissus ou productions (lait, viandes) sont inférieures ou égales aux LMR.
1) Température de conservation :
Il s’agit de la date limite d’utilisation d’un médicament, elle est déterminée par le
laboratoire. Le produit dépassant cette date ne devrait pas être utilisé en raison des
éventuels risques pour l’animal et/ou le consommateur. Une fois le flacon entamé, il
10
est impératif d’utiliser le produit durant une période moyenne d’un mois. La durée
peut être très courte pour les produits sensibles ; quelques heures pour certains
vaccins (ex. Ultrachoice®) et hormones (PMSG) ; sans délai pour le vaccin anti-
claveleux.
11
4)- Il est préférable d’utiliser des seringues en plexiglas (10, 20 et 30ml), pour les
injections en IM et SC, dans les traitements individuels et de groupe, (ce type de
seringue est solide, facile à nettoyer et dure longtemps).
5) - Lors du traitement d’un effectif important (vaccination ou vermifugation), il faut
recourir au seringues automatiques : métallique du type Roux (10 et 30ml); avec
porte flacon ou menue d’un tube de remplissage (plongeur). Ces seringues sont
utilisées pour les solutions fluides, en petites doses de 1 à 2ml ; comme les vaccins et
les ivermectines.
6) - Le type de l’aiguille sera adaptée à la fluidité du produit à injecter, plus le produit
est épais plus le diamètre de l’aiguille doit être important (1,2mm), notamment lors
de l’administration d’antibiotiques (ex. oxytétracycline, pénicilline, amoxicilline,…).
Lorsque l’effectif est important, un aide assurera le remplissage d’une deuxième
seringue pendant que le vétérinaire procède au traitement ; ainsi ce dernier ne
perdra pas de temps à remplir lui-même la seringue.
7) - Au moment de l’injection il faut s’assurer de l’immobilité de l’animal. Une
injection chez un animal en mouvement peut entrainer une lésion qui peut se traduire
par une tuméfaction (hématome ou œdème) ou du saignement, et occasionner des
boiteries par la suite.
8) - Lorsqu’on traite des animaux présentant une maladie à caractère contagieux, où
la piqure pourrait jouer un rôle de vecteur inerte, il est conseillé de changer d’aiguille
durant le traitement (après chaque dizaine de têtes soignées).
9) - L’utilisation du thermomètre permet d’éviter l’administration d’antibiotiques de
façon systématique (T° normale adulte : 39-40°C ; jeune : 39,5-40,5°C).
10) - L’estimation du poids vif des animaux doit se faire correctement pour une bonne
action du médicament et afin d’éviter l’antibiorésistance. Une brebis de grande taille
et en bon état corporel (NEC entre 3 et 4) peut peser jusqu’à 70kg ; alors, qu’un bon
bélier peut atteindre les 100kg.
11)- Il faut respecter les délais d'attente (lait et viande). La présence de résidus
d’antibiotiques peut entraîner des troubles digestifs, des allergies ou même des
cancers (ex. cas des ivermectines).
12)- Préférer l’administration de vitamines aux antibiotiques, lors des traitements
préventifs.
12
13)- En matière d’utilisation d’antibiotiques, il faut respecter la règle générale qui dit :
agir rapidement (dès l’apparition des premier signes d’une maladie) ; fort (ne jamais
donner une dose inférieure) et longtemps (ne pas interrompre le traitement qui doit-
être d’une durée suffisante). L’utilisation d’anti-inflammatoires (AINS en général) n’a
pas un effet direct sur l’action de l’antibiotique, mais elle apporte, quand c’est
justifiée, beaucoup de bien à l’animal : elle supprime la douleur ; décongestionne
l’organe atteint et peut diminuer les accès de fièvre. Toutefois, l’injection d’anti-
inflammatoires doit se limiter, de préférence, à la première séance de traitement.
Remarque : Les médicaments cités en marques déposées (®) dans ce polycopié sont
tous homologués.
13
Il faut respecter les posologies en appliquant une dose calculée sur l’animal le
plus lourd du troupeau ;
14
Seringue doseuse automatique à porte flacon
(idéale pour la vaccination et l’injection
d’ivermectine)
15
LES INDIGESTIONS CHEZ LE MOUTON
2. Symptômes :
3. Diagnostic différentiel :
4. Traitement :
16
- Les corps étrangers encombrants sont souvent retrouvés dans le rumen de
caprins (bouts de cordes, corps en plastique,…) qui peuvent être la cause
primaire de l’indigestion ou de l’indigestion chronique, chez cette espèce.
1. Etiopathogénie :
2. Symptômes :
3. Diagnostic :
5. Traitement :
17
- Il faut intervenir en urgence par sondage bucco-œsophagien ou par trocardage
de la panse.
- Si c’est de la mousse on donne, par voie de sondage ou en injection
intraruminale des tensioactifs (substances antimoussantes): l’huile minérale
est le remède idéal (ex. huile de paraffine : 100 à 150ml).
- L’huile végétale n’est pas très recommandée, car digérée en partie par la
microflore ; néanmoins, elle peut-être additionnée à 50% d’eau et bien agitée
avant administration.
- En cas d’urgence, la solution est une gastrotomie avec vidange d'une partie du
contenu de la panse.
6. Prévention :
1. Etiopathogénie :
18
- L'acidose ruminale est due à un déséquilibre du rapport concentré/fourrage,
en raison de l'insuffisance de mastication il n’ y a pas assés de salive.
- chez le mouton, l'ingestion de quantités importantes de blé concassé se révèle
létale à des doses variant de 40-60 g par kg de poids vif pour un animal en état
de sous-nutrition, à 75-80 g par kg de poids vif pour un animal en excellent
état d'entretien.
2. Symptomes et complications:
3. Diagnostic :
19
- On peut voir des brebis fourbues, d'autres avec de la diarrhée et les plus
touchées en décubitus avec hypothermie, avec de l’eau qui s’échape de la
bouche (signe grave).
- Dans la forme subclinique, le diagnostic n'est pas toujours facile
(commémoratifs, baisses de performances).
- L’acidose chronique est caractérisée par une croissance éxagérée de la corne
se traduisant par un allongement de la pince.
4. Traitement :
5. Prévention :
20
LES PARASITES INTERNES (Endoparasitisme)
1. Éthiopathogénie :
2. Symptomes :
21
Fig. 3- Cachexie et œdème sous-glossien
MONEIZIOSE
Maladie parasitaire interne due à la présence, dans l'intestin grêle des ruminants et
principalement des ovins, de ténias adultes du genre Moniezia. Sa longueur est de 3 à
5 m, pour une largeur de 1 à 2 cm.
1. Etiopathogénie :
22
2. Symptômes :
3. Traitements :
- Ténicides Strongylicides :
- Les ivermectines et le Closantel ou les deux produits combinés sont actifs sur les
strongles digestifs (Haemonchus contortus, Charbetia ovina), mais pas sur les ténias.
FASCIOLA HEPATICA
1. Épidémiologie :
- Les douves adultes pondent dans les canaux biliaires du foie. Les œufs sont
excrétés dans les fèces.
23
2. Evolution et symptômes :
DICROCOELIUM DENDRITICUM
- Petite douve du foie ou douve lancéolée du foie. Il s’agit d’une très petite douve
(mesurant moins de 1 cm) de forme pointue.
1. Épidémiologie :
2. Signes cliniques :
- Dans la forme aiguë, l’hépatite traumatique causée par la migration d’un grand
nombre de jeunes douves dans le parenchyme hépatique provoque la mort
subite.
- Les fortes infections causent une perte de poids, de l’anémie, des œdèmes
(figure 6) et des troubles digestifs (diarrhées) ;
24
Fig. 6-
(A) Muqueuse
anémique ;
(B) Œdème sous-
glossien (signe de la
bouteille) chez une
chèvre
4. Traitement :
LA DICTYOCAULOSE
1. Etiopathogénie :
2. Symptômes :
25
- Les symptômes sont ceux d’une bronchite et d’une bronchopneumonie
chronique ;
- toux grasse et quinteuse, augmentation de la fréquence des mouvements
respiratoires, amaigrissement progressif.
- Lors de surinfection bactérienne, on note alors un jetage et un larmoiement,
une légère hyperthermie et parfois une dyspnée.
3. Diagnostic :
4. Diagnostic différentiel :
5. Traitement :
- La majorité des traitements utilisés contre les strongles digestifs sont actifs
contre les dictyocaules : benzimidazoles et probenzimidazoles (oxfendazole,
fébantel, fenbendazole, albendazole, mébendazole, thiabendazole), lévamisole,
pyrantel, ivermectine.
- Les antibiotiques à effet retard (oxytétracyclines ou bétalactamines) peuvent
être associés à la vermifugation, si les animaux présentent des signes de la
surinfection.
- Les anti-inflammatoires sont conseillés dans les cas d’infestations massives ;
ils diminuent l’inflammation et évitent le risque d’hypersensibilité liée à la
destruction des strongles.
- L’injection de solutions polyvitaminées est fort conseillée chez les animaux
maigres et anémiques.
26
LA PROTOSTRONGYLOSE (Muellerius capillaris)
2. Signes cliniques :
- Parasitose bénigne du mouton.
- La chèvre semble exprimer davantage la maladie.
- La toux, la dyspnée et la pneumonie peuvent être observées.
3. Traitement :
27
OESTROSE (faux tournis)
2. Symptômes :
- Le taux de morbidité peut atteindre les 80 % lors d’un été chaud et sec.
- gêne considérablement les animaux qui mangent moins et peut entraîner des
complications infectieuses, respiratoires (dyspnée due à la rhinite), voire plus
rarement des formes nerveuses (faux tournis).
Aux heures chaudes, c’est-à-dire pendant la période d’activité des œstres, le troupeau
reste groupé en amas ; la tête est au ras du sol pour se protéger des mouches, les
naseaux sont enfouis dans la toison des voisins. Les animaux éternuent, l’obstruction
nasale rend la prise de nourriture difficile, les animaux perdent de l’état et les pertes
de production peuvent aller jusqu’à 4kg de viande par animal.
Les animaux peuvent devenir maigres ou avoir un retard de croissance. L’examen
clinique montre une rhinite inflammatoire bilatérale, au début avec un jetage clair et
des éternuements, due à la forte inflammation provoquée par les larves L1. On
observe une évolution rapide en quelques jours vers une rhinite sérohémorragique
puis séropurulente (figure 9). Dans de très rares cas, les larves peuvent toucher les
yeux et entraîner une cécité ou migrer jusqu’au tissu nerveux central et provoquer
des signes nerveux dépendant de la localisation.
28
Fig. 7- Larve et pupille Fig. 9 - Jetage
sérohémorragique sale
3. Diagnostic différentiel :
4. Traitement
LES GALES
1. Etiologie :
29
- Les mites de la gale sont des acariens. Seules quelques espèces vivent de
manière parasitaire. Elles sont difficiles à reconnaître à l’œil nu.
- Le cycle de développement dure, selon l’espèce et les conditions
environnementales, de 8 à 21 jours.
- La durée de survie dans l’environnement peut atteindre 3 mois.
3. Symptômes :
- Affection peu fréquente, Due à Sarcoptes scabiei var. ovis. sa localisation est
faciale, est très croûteuse.
- Présente peu de retentissement sur l’état général, mais peut gêner la prise de
nourriture.
30
- Les mites creusent des galeries dans la peau de la face. L’affection débute
généralement autour des lèvres et du nez, ou des yeux. Il arrive aussi que la
surface externe des oreilles soit touchée. La peau est épaissie et couverte de
croûtes (figure 11).
- Due à Chorioptes bovis limitée aux bas des membres, parfois le scrotum.
- Elle induit la formation de petites croûtes peu visibles. L’affection présente
une faible importance pathogène, mais peut interférer sur la fertilité chez le
bélier.
- Les mites, agent de la gale chorioptique, touchent quant à elles en premier lieu
les mâles gardés en bergerie.
- Les parasites séjournent principalement dans la zone des talons et du pli du
paturon (figure 12).
- Cette forme de gale reçoit aussi le nom de gale des pieds ; elle est responsable
de boiteries. On voit surtout apparaître des nodules, des vésicules et des
croûtes, qui s’étendent parfois sur l’avant des pieds, sur la face intérieure de la
cuisse, le scrotum chez les béliers (figure 13) ou la mamelle chez les brebis.
1. Transmission :
31
Fig. 10 - Chute de la laine du dos Fig. 11 - Lésions crouteuse de la face
(Gale psoroptique) (Gale sarcoptique)
2. Diagnostic :
3. Diagnostic différentiel :
32
4. Traitement :
Dans un second temps, la protection doit être suffisante pour éviter les ré-infestations
à partir du milieu extérieur, les locaux et le matériel contaminé. Après dispersion en
dehors de l’hôte traité, les parasites peuvent survivre de 12 à 15 jours en vie libre,
puis recoloniser un animal débarrassé de ses psoroptes mais qui n’est plus protégé
par un traitement (non suffisamment rémanent). Pour assurer l’élimination complète
des parasites et empêcher les rechutes, le principe actif doit présenter une rémanence
dans l’organisme et à des concentrations thérapeutique durant au moins deux
semaines (ou bien le traitement doit être répété après 7jours).
Les topiques externes : comme les organophosphorés (ex. Phoxim : Sebacil 50%®
1l/1000l), ces produits sont utilisés surtout après la tonte des moutons et durant les
périodes chaudes. La balnéation (bain antiparasitaire) étant la meilleur méthode
assurant la saturation de la toison et la peau par la solution antiparasitaire.
Malheureusement cette pratique a été abandonnée de nos jours en raison de
l’absence d’installations adéquates.
Les éleveurs pratique souvent la pulvérisation et les pour-on, mais ces méthodes ne
permettent pas la saturation de la toison et restent souvent inefficaces dans le
traitement de la gale psoroptique ovine ; les imprégnations sont le plus souvent
hétérogènes et des concentrations insuffisantes seront responsables de l’échec du
traitement.
33
Traitement partiel du troupeau : certains éleveurs refusent de traiter les
animaux qui ne leurs appartiennent pas au sein du troupeau, d’où la
réinfestation après quelques semaines.
Non respect des instructions relatives à la destruction des produits
potentiellement contaminants comme les laines issues d’animaux galeux ; le
chaulage des mures de la bergerie, la désinfection du matériel (mangeoires et
abreuvoirs) et le non respect du vide sanitaire (10 jours au minimum).
L’introduction de nouveaux animaux en incubation, juste après le traitement
du troupeau et les pâturages communautaire.
Le problème d’échec thérapeutique le plus observé est celui des cas de gale
sarcoptique, la cause étant le non respect de l’instruction du laboratoire. En
effet, une seconde injection d’ivermectine devrait être administrée après
7jours suivant la première, pour la stérilisation de l’animal. Mais, souvent le
traitement n’est pas répété, soit par ignorance du vétérinaire ou par soucis
économique de la part de l’éleveur.
Remarque :
Le respect des délais d’attente est une garantie pour la sécurité du consommateur. Il
existe des produits dont les délais d’attente sont très long (ex. la Cydectine® : 82jours;
l’Ivermic Premium® : 122jours), du fait de leur rémanence, ces produits sont
déconseillés chez les animaux d’engraissement ou destinés à la vente.
34
LES POUX DU MOUTON
Également connu sous le nom d'espèce Bovicola (Damalinia) ovis. Les poux sont
rouge-brun et ont une grosse tête. Ils sont petits (3 mm de long) et visibles dans la
laine sous forme de petites taches jaunâtres. Les lentes (œufs) adhèrent au poil.
1. Épidémiologie :
Le mouton est l’unique hôte et les saisons d’infestation sont l’automne et l’hiver
(périodes propices en raison du regroupement des animaux). Les adultes ne vivent
que 1 mois, mais pondent 1 à 3 œufs par jour. Ils peuvent se reproduire de façon
sexuée ou asexuée ; par conséquent, les populations peuvent exploser et compter
jusqu'à 0,5 million de poux dans les cas d'infestation grave. Les poux préfèrent
s'accrocher à la laine de la tête et du cou, mais peuvent se déplacer rapidement et être
présents sur le corps tout entier.
2. Symptômes :
Les poux mâchent et entament la laine, les écailles et les croûtes et causent du prurit.
Les moutons se grattent et perdent de la laine. Ils ont parfois de la laine entre les
dents, car ils se mordillent pour soulager leurs démangeaisons.
3. Traitement :
35
Pou suceur ou anoploure du mouton
Il s’agit d’un pou suceur Linognathus ovillus qui parasite surtout la tête des moutons.
Il est long, mince, noir et mesure 2,5 mm de long environ. Les œufs sont difficiles à
apercevoir, également noirs.
1. Épidémiologie :
Le mouton est l’unique hôte. L’adulte pond un œuf par jour et il faut 20 à 40 jours au
parasite pour accomplir son cycle de vie. Ce pou n’est pas aussi commun que le pou
broyeur, mais des infestations graves peuvent survenir. De plus, il peut transmettre la
bactérie Eperythrozoon ovis, qui infecte les globules rouges et cause anémie et fièvre.
2. Signes cliniques :
Le parasite est surtout présent sur la tête, mais il peut coloniser l'ensemble du corps.
Il cause le prurit et des frottements, qui peuvent entraîner une dermatite. En grand
nombre, à cause du sang ponctionné, ils peuvent aussi causer l'anémie.
3. Traitement :
Même traitement que celui du mallophage. Les lactones macrocycliques ne sont pas
très indiquées contre ce pou, mais elles ont une certaine efficacité.
36
LES ENTEROTOXEMIES
L’entérotoxémie est une maladie très fréquente dans nos élevages. De caractère aiguë
à suraiguë, elle est due au passage dans la circulation sanguine de toxines
bactériennes produites dans l’intestin.
1. Etiopathogénie :
2. Symptômes :
37
forme aiguë : c’est la forme la plus classique chez les caprins. Se manifeste
avec de la diarrhée très liquide avec des morceaux de muqueuse et du sang
accompagnée de douleur abdominale, déshydratation et choc, des signes
nerveux : agitation, incapacité à se lever, opisthotonos et convulsions. Les
muqueuses congestionnées et la mort suit en 2 à 4 jours, la guérison est rare.
forme chronique : rare, se traduit par une diarrhée évoluant sur plusieurs
jours.
3. Diagnostic :
4. Diagnostic différentiel :
5. Traitement :
38
- Des mesures de désinfection des locaux et du matériel des jeunes animaux doivent
être instaurées.
6. Prévention :
39
LE BOTULISME
Affection mortelle caractérisée par une paralysie du système moteur, causée par
l’ingestion des toxines de Clostridium botulinum; le pathogène prolifère dans le tissu
animal en décomposition et parfois dans la végétation. Cette pathologie touche
également les bovins, les chevaux et les oiseaux (volailles domestiques et sauvages).
L’être humain y est, aussi, sensible.
1. Etiologie :
2. Pathogénie :
L’action toxique très puissante est liée à la formation de neurotoxines, qui sont
considérées comme les toxines les plus violentes qui se trouvent dans la nature. Chez
les mammifères domestiques, le botulisme est causé principalement par les types C et
D. Après ingestion, la toxine est résorbée au niveau de l’intestin puis distribuée par
voie sanguine. Son lieu d’action se situe dans le système nerveux périphérique
(blocage de la libération d’acétylcholine dans les synapses des terminaisons
motrices). Les spores de C. botulinum sont très résistantes à la chaleur, à la
congélation et à la dessiccation et survivent très longtemps dans les sols
(particulièrement dans les sols à pH neutre ou alcalin). La toxine est inactivée par une
ébullition de 10 minutes.
3. Symptômes :
40
(rongeurs) et de la diffusion de la toxine qui s’y trouve. Il n’existe aucune relation
épidémiologique entre le botulisme animal et le botulisme humain (ce n’est pas une
zoonose).
4. Diagnostic :
5. Diagnostic différentiel :
6. Prophylaxie médicale :
Une immunisation active avec des toxoïdes est possible (administration de sérum
antitoxique). Toutefois, il n’existe aucun produit homologué.
7. Traitement et prévention :
Le traitement est illusoire. Les antibiotiques n’ont aucune action sur la toxine
botulique. Il faut éviter que les moutons aient accès aux zones contaminés,
notamment par des cadavres. Il est important d’alimenter correctement les moutons
et de corriger les carences de la ration (surtout en oligo-éléments). La disposition de
blocs à lécher (pierre à lécher) permet d’éviter le pica.
41
Les affections respiratoires principales du mouton et de la chèvre
Les pasteurelloses représentent les maladies bactériennes les plus fréquentes et les
plus graves sur le plan économique en élevage ovin. La maladie évolue sous forme
septicémique et rapidement mortelle chez les jeunes agneaux, ou sous forme aiguë à
subaiguë sur des agneaux plus âgés (pneumonie enzootique). Ce qui provoque un
retard de croissance dont les effets économiques sont très importants.
1. Étiologie :
Chez les petits ruminants, deux espèces de pasteurelles (Gram négatif) sont le plus
souvent isolées : Mannheimia haemolytica et Pasteurella trehalosi (désormais appelée
Bibersteinia trehalosi). Elles formaient auparavant un complexe appelé Pasteurella
haemolytica.
- Mannheimia haemolytica est responsable de troubles pulmonaires graves chez les
petits ruminants de tout âge.
- Pasteurella trehalosi provoquerait plutôt une infection systémique chez les agneaux
âgés de 6 à 10 mois.
La pneumonie enzootique affecte les animaux de tout âge, cependant les jeunes
développent des formes souvent plus sévères. Le printemps et l’automne sont des
saisons où le risque de pasteurellose est plus élevé en raison des conditions
ambiantes de température et d’humidité qui règnent dans les bergeries.
2. Facteurs favorisants :
42
- Une association d’infections comme le virus parainfluenza-3 ovin ou les
mycoplasmes.
Les taux de morbidité, peuvent dépasser 50% de l’effectif, et la mortalité jusqu’à 20%.
Ces taux seront très variables selon l’importance des facteurs favorisants.
3. Symptômes et lésions :
À l’autopsie, une très forte congestion pulmonaire est observée (figure 15),
accompagnée de pétéchies et de suffusions (épanchements) sur les séreuses et le
myocarde. L’hépatisation du poumon est observée dans les formes chroniques (figure
16).
4. Diagnostic différenciel :
43
5. Prévention :
44
MYCOPLASMOSE et PNEUMONIE ATYPIQUE (ou pneumonie non progressive ;
complexe mycoplasmose-pasteurellose)
1. Étiopathogénie :
2. Animaux sensibles :
La pneumonie atypique touche classiquement les agneaux âgés de 2 mois à un an, mais les
jeunes agneaux âgés de 2 à 3 semaines ainsi que les adultes peuvent également être atteints
si les conditions d’élevage sont médiocres. L’affection est la plupart du temps subclinique et
rarement mortelle. Le taux de morbidité peut aller jusqu’à 50%.
3. Symptômes :
Dans l’AC, les caprins souffrent plus souvent de formes aiguës, tandis que les ovins
présentent plutôt des formes sub-aiguës. Au début, les animaux sont abattus, anorexiques et
fébriles (>41°C). La fièvre peut conduire à des avortements chez les femelles gestantes
proches du terme. Certains animaux meurent sans avoir montré d'autres signes cliniques,
mais la plupart développent une mammite sévère, suivie d'une polyarthrite et de kérato-
conjonctivite (Figure 17). Dans la PA, les symptômes sont généralement discrets alors qu’une
grande partie du troupeau peut être atteinte. Les signes sont une toux chronique évoluant
pendant plusieurs semaines voir plusieurs mois, associée à des difficultés respiratoires et/ou
45
un jetage mucopurulent. Les surinfections bactériennes interviennent souvent après un
allotement et peuvent alors entraîner la mort des agneaux. Des retards de croissance seront
aussi constatés dans les cas chroniques.
4. Diagnostic :
Le diagnostic est basé sur l’épidémiologie (animaux âgés de moins d’un an) et les signes
cliniques. À l’autopsie, les lobes pulmonaires antérieurs présentent une hépatisation grise à
rouge brunâtre (figure 18). Une pleurésie peut également être observée. Dans l’agalactie
contagieuse, trois appareils sont généralement atteints: mammaire, articulaire et oculaire.
Une atteinte respiratoire peut également être présente. L'atteinte mammaire est cependant la
plus typique en allaitement.
5. Traitement :
46
ADENOMATOSE PULMONAIRE
Maladie virale chronique des petits ruminants, due à un Rétrovirus, caractérisée par
des difficultés respiratoires croissantes et par un amaigrissement; c’est une maladie
fatale, apparaissant souvent de manière endémique. L’incubation s’étend de 6 à 12
mois jusqu’à plusieurs années.
1. Symptomatologie :
Les symptômes précoces sont une moindre résistance, une tachypnée au repos, et
exagérée après un léger effort, et occasionnellement des quintes de toux, courte et
grasse. Les difficultés respiratoires s’intensifient progressivement. Un abondant
écoulement nasal, séreux ou écumeux ; caractéristique dans un stade avancé (figure
19).
Les animaux malades maigrissent, malgré un bon appétit et meurent après deux à six
mois. Le tableau clinique est souvent marqué par des infections secondaires.
2. Lésions :
A l’autopsie, les poumons sont alourdis, mal collabés et recouverts d’un grand
nombre de nodules grisâtres, bien délimités ou confluents (figure 20). On peut voir
des poumons hypertrophiés portant les traces des côtes (figure 21). Un liquide séreux
ou écumeux abondant s’écoule des parties du poumon atteintes.
Fig. 19- Ecoulement important Fig. 20- Lésions tumorales Fig. 21- Poumons
de mucus des narines. confluentes hypertrophiés marqués par
les côtes
47
3. Diagnostic :
4. Transmission :
La principale voie de transmission est aérogène via les sécrétions pulmonaires. Une
transmission via le lait a été supposée également. La garde en étable des animaux et
l’alimentation dans les mangeoires sont des facteurs favorisant la transmission.
5. Diagnostic Différentiel:
Pneumonies chroniques ayant une autre origine, notamment Maedi, infestation par
des parasites pulmonaires.
48
LES AVORTEMENTS
La perte de fœtus chez les petits ruminants est souvent répertoriée durant les deux
dernières semaines de la gestation. Lorsque l’interruption de la gestation est
observée entre 0 et 34 jours il est question de mortalité embryonnaire. Un taux
d’avortement comprit entre 2 et 5% est acceptable. Les avortements sont classés en
deux catégories suivant l’origine (Infectieuse ou non infectieuse).
Si 20 à 40% des avortements ont une cause connue (90% cause infectieuse et 10%
cause non infectieuse), 60 à 80% restent de cause inconnue.
Avortements infectieux
Les principaux agents infectieux associés aux avortements chez les ovins sont :
Brucella ovis, Salmonella sp. et coxiella burnetii, qui présentent un caractère
contagieux ; Campylobacter sp., Chlamydophila sp. et Toxoplasma gondii ;
Arcanobacterium pyogenes, Mannhaemia haemolytica et Pasteurella multocida.
D’autres bactéries et fongi, retrouvés sur la peau, les muqueuses et dans
l’environnement.
49
CAMPYLOBACTER spp (Avortement épizootique)
1. Diagnostic clinique :
Aucun signe particulier n’est observé chez les brebis avortées ou sur leurs placentas.
Sur le foie d’avortant on peut voir (dans 40% des cas) de gros foyers de nécrose 1 à 3
cm de diamètre (figure 23).
Fig. 22 - Avortants d’environ 4 mois Fig. 23 - Foyers de nécrose sur le foie d’avortant
2. Traitement :
50
coliques ou un écoulement vaginal. La rétention placentaire et la métrite
accompagnée d’écoulement sont rares surtout chez le mouton. Il est également
fréquent de constater la naissance d’agneaux manquants de vitalité (figure 24), nés
quelques jours avant terme et des mort-nés. Le placenta est épaissi, œdémateux et les
cotylédons sont hyperémiés ou nécrotiques (figure 25). Si une femelle non portante
est infectée ou si une femelle est infectée au cours de la deuxième moitié de la
gestation, l’avortement ne se produit qu’au cours de la saison de mise bas suivante.
1. Transmission :
En cas d’avortement, des Chlamydia sont excrétées en masse avec l’avorton, les
arrière-faix et les lochies. La transmission s’effectue oralement par la nourriture, l’eau
et la litière contaminées. Si les animaux sont en contact étroit, une transmission
aérogène est aussi possible.
2. Diagnostic :
3. Traitement :
51
LA BRUCELLOSE (épididymite contagieuse du bélier)
1. Diagnostic :
2. Contrôle :
52
5ème. Si l’avortement survient en début de gestation, il y a expulsion d’un petit fœtus
sans signe clinique chez la brebis. Si l’avortement survient en fin de gestation,
l’expulsion d’un agneau mort ou non viable s’accompagne de signes cliniques graves
chez la brebis : perte d’appétit, fièvre, non délivrance avec des complications pouvant
entraîner la mort dans 10% des cas.
1. Transmission :
Les brebis avortent et éliminent des matières contaminantes (eaux fœtales, placentas,
avortons) dans le sol et la litière qui seront ingérées par d’autres brebis.
La persistance du microbe dans les eaux stagnantes peut durer jusqu’à 100 jours ;
plusieurs semaines dans les fourrages ; plusieurs mois dans le sol et les excréments ce
qui permet la persistance de l’infection dans le troupeau. Après un avortement
salmonellique, les brebis avortées et les brebis vides au contact direct développent
une immunité vis à vis de l’infection qui est solide et persiste dans le temps.
2. Prévention sanitaire :
Remarque : les oiseaux de basse-cour (poules, canards, dindons et oies) sont des
réservoirs naturels de salmonelles. Il est donc important d’éviter que leurs fientes se
retrouvent dans les bassins d’abreuvement et sur les auges d’alimentation des
ruminants.
3. Traitement :
53
MYCOTOXINES
Ces substances sont produites par des champignons, au champ avant la récolte ou
lors du stockage des aliments si la conservation est mauvaise. Certaines peuvent
provoquer des avortements chez les ruminants, mais le diagnostic est difficile à poser.
L’ergot de seigle (présent sur l'orge, parfois sur les pousses d'herbe jeune) est abortif
par ses effets vasoconstricteurs, c'est-à-dire sa capacité à réduire le diamètre des
vaisseaux sanguins, notamment ceux du placenta. La zéaralénone (présente dans le
maïs, le blé, l'orge, se développe en général en début de stockage) se fixe sur les
récepteurs à œstrogènes. La stachybotrytoxine se développe dans la paille lors du
stockage et de réhumidification; elle cause des troubles digestif, des tremblements
musculaires et peut faire avorter.
Remarque :
Ne pas oublier qu’un avortement ovin peut avoir pour origine plusieurs facteurs
microbiens voire des cofacteurs viraux qui peuvent compliquer le diagnostic. Ainsi, il
est préférable que le pronostic soit réservé ; en fonction du suivi des instructions
sanitaires et de la thérapie.
54
LE PIÉTIN OVIN
1. Etiopathogénie :
Fig. 27 - Lésion interdigitée Fig. 28- Incapacité d’appui sur les membres
55
3. Signes cliniques et diagnostic :
4. Traitement :
En cas d’atteinte d’un grand nombre d’animaux, le pédiluve (sulfate de zinc ; 20 min
par passage, pendant au moins 3 jours consécutifs) permet une antisepsie locale et un
dessèchement de la corne. Si un seul animal ou peu d’animaux sont atteints, une
application locale d’un spray antibiotique (à base de macrolides ou tétracyclines)
peut être envisagée (pendant au moins 3 jours consécutifs ; associé à un nettoyage
préalable du pied et de la peau interdigitée). L’administration de macrolides :
l’erythromycine 20%, en injection IM (dans le cou) s’avère très efficace. L’association
lincomycine+spectinomycie (Micospectone®) parait aussi intéressante.
L’oxytétracycline 20% conserve aussi une certaine efficacité contre les agents du
piétin. La durée du traitement dépend du degré des lésions, 2 à 3 jours de traitement
sont nécessaires, mais dans des cas graves des durées de traitement de 10 jours
seront nécessaires. Dans tout les cas, l’animal devrait être traité par voie systémique
pendant au moins 2 jours après disparition des signes cliniques et des lésions. Les
AINS (Flunixine) peuvent aider à lutter contre les douleurs inflammatoires.
56
LA LYMPHADENITE CASEEUSE (Maladie des abcès)
1. Etiologie :
Cette maladie est causée par le Corynebacterium pseudotuberculosis, que l'on trouve
souvent dans certains sites de prédilection de la bactérie de la tuberculose. Cette
pathologie est la cause fréquente du syndrome cachectique chez les animaux
infectés.
2. Transmission :
3. Symptômes :
57
mortem révélera l'étendue de la contamination (découverte d’abcès volumineux
bien encapsulés). L'incidence des abcès s'accroît avec l'âge, et ceux-ci peuvent
toucher jusqu'à 40 % des animaux d'un troupeau.
4. Traitement :
58
ACTINOBACILLOSE
Maladie affectant les tissus mous et les ganglions lymphatiques ; elle est comparable à
l’actinomycose. Due à A. lignieresii : chez les bovins et les moutons; A. seminis : chez le
bélier. A. lignieresii se localise essentiellement au niveau de la bouche, mais aussi la
peau, les ganglions lymphatiques, les poumons (figure 31) et les tissus mous de la tête
et du cou. A. seminis cause de l’épididymite chez le bélier.
1. Diagnostic :
3. Traitement :
59
CHARBON BACTERIDIEN OU ANTHRAX
1. Etiologie :
2. Pathogénie :
Lorsque la carcasse d’un animal infecté est ouverte les micro-organismes se sporulent
en contacte de l’aire. Les spores d’anthrax sont très résistantes à la chaleur, au froid,
aux désinfectants chimiques. Ces organismes résistants peuvent vivre jusqu’à 5 ans à
la surface du sol ou sur un pâturage contaminé. En profondeur de la terre, la durée de
survie des spores est indéfinie. Les moutons et les bovins sont les espèces les plus
sensibles à cette pathologie, et la maladie se manifeste surtout durant la saison
chaude.
Les moutons s’infectent habituellement sur les pâturages contaminés. Les germes
pénètrent par voie buccale et nasale, ou à travers une peau lésée. Après ingestion ou
inhalation, les germes se propagent rapidement dans tout l’organisme. Les cadavres
contaminés, ouverts non brulés ou enfouies sous la terre (< 6 pieds), constitueront
plutard une source idéale de contamination du sol par les spores. Par ailleurs, les
pâturages inondés par des ruisseaux ou des bassins d’eaux contaminées par les
cadavres, et les mares d’eaux qui en résultent peuvent être une source de
dissémination de spores d’anthrax. Aussi, les foins et pailles provenant de foyers
infectés sont aussi susceptibles de constituer des sources de contamination.
L’incinération de cadavres contaminés est impérative en vue de stopper la
contamination du sol. S’il n’est pas possible de bruler le cadavre, il faut l’enfouiller
dans la profondeur du sol (> 6 pieds) après l’avoir couvert de chaux vive.
60
4. Symptômes :
Fig. 32- Ecoulant sanguin des narines d’un mouton mort d’anthrax
5. Lésions à l’autopsie :
61
6. Diagnostic différentiel :
L’historique du foyer est révélateur, étant donné que la maladie persiste dans une
zone déterminée, elle peut apparaitre suite aux débordements saisonniers de
ruisseaux et rivières (inondations des champs).
Le charbon doit être différencié des autres causes de mort subite : botulisme (il y a
des paralysies progressives et d’autres symptômes), empoisonnement, intoxication
par des plantes, morsure de serpent, entérotoxémies, météorisation, déficit en
magnésium, fulguration, charbon symptomatique (Clostridium Chauvei).
7. Traitement :
62
ECTHYMA CONTAGIEUX
La maladie est due à un virus de la famille « Poxviridae », elle peut occasionner des
pertes sévères dans des conditions d'élevages défavorables. Ce sont les jeunes qui
sont les plus sensibles à la maladie, car la douleur occasionnée par les lésions
buccales les empêche de s'alimenter. 100 % des agneaux peuvent être atteints, avec
un taux de mortalité important par complications.
1. Transmission :
2. Symptômes :
Au bout des lèvres apparaissent des papules qui gonflent pour donner des vésicules
qui souvent, par complication septique, se transforment en pustules. Les vésicules ou
les pustules finissent par se rompre et se dessécher pour donner des croûtes
noirâtres (figure 33). Si l'évolution est bénigne, les lésions sèchent en une quinzaine
de jours et laissent des cicatrices.
On peut trouver d'autres localisations chez la brebis : mammaire, podale, anale et
vulvaire.
63
3. Traitement :
64
LA CLAVELEE
1. Etiopathogénie et symptomatologie :
Cette maladie est due à un virus appartenant à la famille des Poxviridae. Elle est
caractérisée cliniquement, après un épisode fébrile, par une éruption papuleuse
pouvant devenir parfois pustuleuse apparaissant sur la peau et intéressant
secondairement les muqueuses.
2. Evolution de la maladie :
-Forme régulière : C’est la forme la plus fréquente. Elle se traduit par une éruption
papuleuse sur la peau et différentes muqueuses externes, évoluant en 4 phases
successives de durée sensiblement égale.
65
3) La phase de sécrétion : se caractérise par l’affaissement des papules et leur
infiltration par un liquide jaune rougeâtre qui les transforme en vésicules. La laine, à
ce moment, s’arrache facilement. La formation de ces vésicules n’est pas toujours
observée ; les papules peuvent se transformer directement en pustules.
- Formes irrégulières :
Elles sont plus rares mais moins caractéristiques et surtout plus graves car souvent
mortelles. On distingue : La forme septicémique (ou éruptive grave) ; la forme
broncho-pulmonaire (figure 35) ; la forme digestive (extension au tube digestif) et
la forme nerveuse.
Fig. 34- Lésions de la clavelée : stade Fig. 35- Lésions pulmonaires dues à la
de déssiccation clavelée
3. Complication :
66
4. Prévention :
Remarque :
Malgré le fait qu’il s’agit d’une infection virale, il est constaté sur le terrain que la
vaccination d’un troupeau atteint de clavelée empêcherait l’extension de la maladie
au sein du même troupeau et minimiserait les pertes.
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TOXEMIE DE LA GESTATION
1. Etiopathogénie :
La cétose primaire est due à la sous-nutrition directe, la ration étant trop pauvre en
énergie (situation normale dans le système extensif suivi dans nos régions, où la
paille est considérée comme la ration de base !). L’absence d’exercice musculaire
est un facteur favorisant de l’état de cétose car la contraction musculaire, bien
qu’augmentant les besoins énergétiques, permet la consommation partielle des corps
cétoniques et la production de lactate précurseur de la néoglucogénèse. La cétose est
dite secondaire par l’effet d’une maladie associée ; induisant une diminution de la
consommation alimentaire. De manière générale, tous les facteurs de stress du
mouton en fin de gestation sont susceptibles de favoriser l’apparition de la toxémie
de gestation (courants d’air, écarts thermiques, qualité de la litière,…).
C’est durant le dernier mois de gestation que les fœtus ont les besoins les plus
importants en glucose. En conséquence, la gestation gémellaire renforce le risque de
la toxémie de gestation.
Par ailleurs, la production laitière, durant un stade avancé de la gestation, amplifie
le risque. Le trouble peut-être observé chez les brebis allaitantes ; la pratique du
sevrage tardif étant la règle dans le système extensif agropastoral (fréquent dans la
région de Tiaret).
2. Symptômes :
Dans la forme ʺ en hypo ʺ la plus fréquente : Il y a une atonie générale, l'animal est
apathique, reste isolé à l'écart du troupeau, refuse de ce déplacer et ses oreilles sont
tenues basses. Le mouton fait de l’anorexie et grince les dents. A ce stade, on peut
68
percevoir l'odeur caractéristique de l'haleine de la brebis (la pomme de reinette, à
cause de l'acétone).
Le décubitus survient rapidement, il est d’abord sternal avec la tête en self
auscultation (figure 36), puis latéral. L’animal tombe dans un état comateux et la mort
survient rapidement suite à la toxémie. Pendant toute l’évolution, la température
reste le plus souvent normale.
La forme nerveuse ʺ en hyper ʺ est rare : L’animal se déplace sans but avec la tête
en opisthotonos (figure 37). Il présente parfois des crises convulsives. La mort suit
rapidement.
Fig. 36- Décubitus sternal avec la tête en Fig. 37- opisthotonos (forme en hyper)
self auscultation (forme en hypo)
3. Diagnostic :
4. Traitement :
69
de glucose comme le glycérol et le sorbitol (Néomeriol®, Sodiazot®), le propionate
(Hépathozyl®), le propylène glycol ou le saccharose va accélérer le rétablissement de
l’animal. L’administration de calcium est vivement recommandée, étant donné que les
toxémies sont souvent accompagnées d’hypocalcémie. L’Acetocyva® est un produit
qui apporte en plus du calcium, du glucose d’où son intérêt dans ce cas.
5. Prévention :
70
PATHOLOGIE DE L’AGNEAU
HYPOTHERMIE
1. Etiopathogénie :
Les agneaux naissent avec des réserves en gras suffisantes pour les 5 premières
heures de leur vie. Une hypothermie débutant durant ces heures, est généralement
due aux conditions climatiques rudes (exposition prolongée au froid). Au-delà, le
phénomène est imputable à une hypoglycémie consécutive à une privation
d’allaitement (brebis refusant de faire téter son petit, production laitière insuffisante,
mammite, …). Une hypothermie secondaire peut faire suite à une diarrhée neonatale,
d’autres signes cliniques peuvent laisser penser qu’il s’agit d’un autre problème.
L’utilisation d’un thermomètre dans ce cas permettrait de relever la dépression de la
température et confirmer le diagnostic.
2. Symptômes :
3. Traitement :
Le traitement consiste à sécher l’agneau, à le réchauffer et lui assurer une source
d’alimentation. Dans les cas graves, une injection intrapéritoniale d’une solution
glucosée à 5% (20ml/kg) peut corriger l’hypoglycémie.
4. Prévention :
Assurer une bonne gestion des conditions d’entretien (abri, alimentation, hygiène,…)
des brebis gestantes, avec un apport nécessaire de colostrum aux agneaux nouveau-
nés. Les agneaux nés jumeaux devraient recevoir un intérêt particulier (s’assurer
qu’ils sont correctement nourris par leurs mères). Les naissances en bergeries
(fermées) l’hiver permettent la détection et le traitement à temps.
71
AGNEAUX BAVEURS
C’est une maladie importante qui touche les agneaux nouveau-nés, âgés entre 12 et
72 heures. L'agent responsable est un colibacille. Les causes sont multifactoriels ;
l’insuffisance de prise de colostrum et la réduction de la motilité intestinale,
compliquées par une infection à colibacille qui provoque une endotoxémie.
1. Symptômes :
2. Traitement :
Si les agneaux sont traités dès le début des symptômes, la guérison peut être rapide.
Administration par voie orale d’antibiotiques contre les bactéries Gram (-) : ex. de la
Sulfamide+Trimethoprim (Hefrotrim®, Sulfacycline®) ; associée à l’injection
parentérale (I/M) durant 3 à 4 j lors d’atteintes graves.
Le métoclopramide : per os pour aider à la digestion et lutter contre le ballonnement.
Le Dyspeptil®est un médicament régulateur du transite digestif destiné aux veaux, il
peut être utilisé chez l’agneau à une posologie de 5 à 10ml, après chaque repas
jusqu’à guérison. Le Fercobsang® est une préparation oligo-vitaminique qui a une
bonne action eutrophique. Le Sodiazot® a un effet énergisant, tonique et cholagogue.
3. Prophylaxie :
72
DIARRHEES DE L’AGNEAU
A. Diarrhée parasitaire :
B. Diarrhée alimentaire :
Elle s’observe chez l’agneau sous la mère. Donner un pansement intestinal (argile). Il
est conseillé de revenir au régime antérieur si possible. Il faut éviter la distribution
d’aliments farineux ; l’orge en grain est l’aliment idéal pour les agneaux.
73
D. Les entérites colibacillaires de l'agneau :
Ces diarrhées sont fréquentes chez le jeune agneau et peuvent prendre un aspect
épizootique lié à ‘‘ l’effet lot’’ ou effet de masse. La maladie peut sévir sous forme
sporadique, avec atteinte d'un nombre limité d'agneaux. Dans certaines situations un
grand nombre d'agneaux est atteints (parfois plus de 50 %). La mortalité peut-être
plus ou moins importante. La maladie évolue en 2 à 4 jours vers la guérison ou la
mort. Il existe des formes septicémiques où les agneaux sont trouvés morts
brutalement sans symptômes.
1. Etiologie :
Les différentes souches d'Escherichia coli ont des pouvoirs pathogènes variables.
Certaines sont très virulentes.
La résistance des agneaux dépend de l'état sanitaire des mères qui sera fonction de
l’alimentation énergétique et azotée, minérale et vitaminique, et du parasitisme.
L'état de la litière joue un rôle primordial (sol mal paillée, litière humide, non
renouvelée ou non désinfectée). La densité animale est aussi un facteur très
important, notamment la densité en petits agneaux.
3. Symptômes :
Une mort brutale est observée dans certaines formes septicémiques. Dans les autres
formes, une diarrhée plus ou moins prononcée avec déshydratation et répercussion
plus ou moins importante sur l'état général ; évoluant en 2 à 4 jours vers la mort ou la
guérison.
4. Diagnostic :
Une étiologie colibacillaire peut être suspectée devant une diarrhée contagieuse
touchant des agneaux âgés de moins de trois semaines et accompagnée d'une
mortalité plus ou moins importante. Mais le diagnostic ne peut reposer sur la clinique
seule (exception faite pour des diarrhées dues à du pica).
74
5. Traitement :
Etant donné le caractère contagieux de la maladie, il est important d’isoler les sujets
malades, de changer le lieu d’entretien des agneaux pour permettre la désinfection de
l’endroit (s’agissant d’agneaux entretenus dans un enclos sur terre, il faut déplacer
l’enclos sur un endroit propre) ; enfin, désinfecter le matériel d’élevage (mangeoires
et abreuvoirs).
75
LE SYNDROME AGNEAUX MOUS
Le "MOU" touche les agneaux de 7 à 15 jours. Passé la période des 15 jours, cette
pathologie est rare.
1. Etiologie :
2. Symptômes :
3. Traitement :
76
LE RAIDE
Myopathie due à une carence en vitamine E et en Sélénium. Touche les agneaux âgés
d'environ 3 à 5 semaines. Les stress sont des facteurs favorisants (sevrage,
transport,…).
1. Symptômes :
L’agneau présente une démarche raide, avec tous les degrés de raideur. Les muscles
de la croupe peuvent être saillants. L'appétit est conservé. Il y’ a de la mortalité par
atteinte du muscle cardiaque.
2. Prévention :
3. Traitement :
77
L’injection intrapéritoniale chez l’agneau
78
Recours à la sonde gastrique pour administrer du colostrum chaud
79
INCIDENCE ANNUELLE DE LA PATHOLOGIE ET PROGRAMME DE PROPHYLAXIE
Incidence pathologique
Infections Vaccinations et
Mois de l’année générales Entérotoxémies Parasitisme Traitements
Vaccins Entérotoxémies
Février Pneumonies Ectoparasites Coglavax® (Rappel 42 j)
Piétin ++ Barvac 10® (Rappel 25 j ;
Avortements immunisation Pasteurellose)
80
RÉFÉRENCES
81
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