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NOUICHI
Motifs de saisie
I. Définition
C’est l’ensemble des caractères qui rendent les produits insalubres ou impropres à la consommation
humaine. On distingue 04 types :
II. Réglementation
B. Cas de saisie implicitement prévus par la législation : la liberté d’action est laissée au
vétérinaire qui doit saisir tout ce qui présente un défaut dans les qualités substantielles, dans la
composition, au niveau de la toxicité, et tout ce qui est non conforme aux normes qualitatives et
microbiologiques.
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HIDAOA II 5A Motifs de saisie Dr S.NOUICHI
• Généralisées
• Localisées, dangereuses, avec des répercussions possibles
• Localisées et multiples.
Une saisie partielle du territoire atteint peut être faite quand les lésions sont : non dangereuses,
localisées, bien délimitées et sans répercussions.
Lésions élémentaires
L’hypertrophie
Il s’agit d’une augmentation de volume de viscères ou d’un territoire de la carcasse.
A. Viscères
L’hypertrophie est difficile à observer à cause de la variation importante dans certaines espèces
ou d’un individu à l’autre. Les cas les plus rencontrés sont :
• Thymus : chez les jeunes bovins, elle est due parfois à une tumeur, mais en général elle est de
nature bénigne.
C.A.T : saisie du thymus, mais faire attention aux métastases.
• Foie : elle est due généralement à la dégénérescence et la fibrose, elle s’accompagne souvent par
une modification de la consistance, et de la couleur (décoloration).
C.A.T : saisie du foie
• Rein : sclérose rénale (gros rein blanc) : lésion banale sans aucun danger
C.A.T : saisie du rein, mais il faut faire attention aux répercussions tel que l’odeur.
• Cœur : peut être fonctionnelle, ou une hypertrophie de compensation
C.A.T : vérifier les autres organes et saisir le cœur.
- Hypertrophie de toutes les masses musculaires chez les races culard (zootechnie), elle ne
constitue pas une anomalie.
- Hypertrophie localisée (déformation) liée à une lésion sous-jacente (abcès, phlegmon, arthrite,
tumeur....)
C.A.T : en fonction de la cause :
• Phlegmon purulent : saisie totale
• Tumeurs : rechercher les métastases
• Arthrite, abcès : saisie partielle.
L’atrophie
Elle porte sur la taille ou sur l’épaisseur de l’organe.
A. Viscères :
• Rein : lésion congénitale généralement unilatérale
C.A.T (conduite à tenir): saisir et rechercher l’odeur sur la carcasse
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Caprin
Viande rouge sombre et graisse blanche ou légèrement jaune claire.
1. Viandes jaunes
On distingue l’ictère, l’adipoxanthose, et la coloration jaune d’origine médicamenteuse. Les
deux premières causes sont fréquentes, alors que la coloration médicamenteuse généralisée est
rare. Tout médicament n’entraine pas forcément une coloration jaune mais c’est la teinte qui
pose le plus de problèmes de diagnostic différentiel.
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A. Ictère
C’est un syndrome caractérisé par une coloration jaune de la plus part des tissus de l’organisme, il
résulte de l’accumulation de la bilirubine provenant de la dégradation de l’hémoglobine.
- Une forme aigue facile à déceler à l’IAM, se caractérisant après par une coloration orangée
résultant d’une superposition du jaune et du rouge (ictère associé à un phénomène de
congestion généralisée), exemple de leptospirose.
- Une forme subaigüe ou chronique plus difficile à déceler, de couleur jaune pale qui évolue vers
des teintes verdâtres par exposition à l’air (la bilirubine s’oxyde en biliverdine de couleur verte).
Espèces affectées :
Bovins : l’ictère est moins fréquent que l’adipoxanthose.
Ovins : plus fréquent surtout le subictère
Types d’ictère
Il existe 3 types en fonction de l’étiologie
Ictère pré-hépatique ou hémolytique : il est dû à une destruction massive des globules rouges
entrainant une décharge importante de bilirubine dans l’organisme. Il s’accompagne d’une
splénomégalie consécutive à l’hyperhémolyse.
L’étiologie peut être
- Dangereuse : toxique (cuivre) ou toxinique (toxine de clostridies ou de streptocoques)
- Non dangereuse (babésiose).
Ictère hépatique
Dû à un disfonctionnement hépatique : insuffisance hépatique, différentes hépatites, surcharge
graisseuse,…..
Il s’accompagne souvent d’une hépatomégalie.
D’une façon générale, il présente un risque majeur.
Origines :
✓ Infection hépatique : salmonellose, leptospirose,….
✓ Phénomène toxi-infectieux : entérotoxémie
✓ Intoxication
Il est dû à une rétention de la bilirubine suite à un obstacle qui provoque l’obstruction voire l’occlusion
des voies biliaires.
L’origine de la cholestase ne présente pas généralement un danger (lithiases, parasitoses,..), mais elle
peut être aussi due à une compression par des lésions de tuberculose ou des tumeurs (leucose).
Diagnostic de l’ictère
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Examen postmortem :
Exemple du rein
- En cas de doute (coloration moins marquée) : mise en consigne de la carcasse et des abats, si la
coloration s’accentue en donnant des reflets verdâtres (la bilirubine s’oxyde en biliverdine en
contact de l’air)
Danger
La sanction dépend d’abord de l’existence d’un danger (étiologie), puis des caractères organoleptiques
B. Adipoxanthose
C’est une coloration jaune de la graisse et uniquement de la graisse, elle est liée à une surcharge en
pigments caroténoïdes d’origine alimentaire, ou à un phénomène sénile : pseudoadipoxanthose
(accumulation des caroténoïdes associée à une modification structurelle du tissu adipeux).
Espèces affectées :
Bovin : elle est variable en fonction de l’âge (adultes), le sexe, et la période de pâturage.
Les ovins et caprins ne fixent pas les pigments caroténoïdes donc toute coloration jaunâtre devrait
être attribuée à un ictère
Caractéristiques : à la différence de l’ictère, la coloration jaune est uniforme sur le tissu adipeux.
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C’est une coloration anormale qui fait suite à des injections sans respect du délai d’attente pour
l’abattage. Elle résulte de la fixation du principe actif ou de l’excipient. La coloration n’est pas
forcément jaune, mais c’est la teinte qui est la plus fréquente et pose le plus de problèmes de diagnostic
différentiel.
Diagnostic
C’est la localisation : la coloration est localisée, centrée au lieu d’injection (mais elle peut être généralisée
lors d’injection par voie intraveineuse)
Danger : vient de la maladie traitée, ainsi que la présence des produits médicamenteux dans la viande et
surtout les ATB.
C.A.T : se base sur l’anamnèse et la pathogénie
Coloration généralisée : saisie totale pour coloration anormale
Coloration localisée : saisie partielle de la région concernée
2. Hémosidérose
Ce sont des foyers d’infiltration hémorragique au niveau des nœuds lymphatiques se traduisant par une
coloration brune sur la surface de coupe des ganglions, suite à une adénite congestive ou
hémorragique.
Remarque : il faut faire la différence avec une adénite aigue se traduisant par une hypertrophie,
rougeur, œdème, succulence et ramollissement.
C.A.T : aucune mesure particulière.
3. Mélanose
Il en existe deux types selon l’étiologie :
A. Infiltration mélanique : elle est due à une hyperproduction de mélanine suite à des troubles
congénitaux.
Elle est observée chez les équidés à robes claires, et les veaux de boucherie.
Elle se présente sous deux formes :
- Mélanose diffuse dans certains tissus : séreuses, méninges, tissu congestif, côtes.
- Mélanose maculeuse dans certains abats apparaissant comme des taches noires brillantes
circonscrites de tailles variables et de consistance normale.
La forme généralisée est exceptionnelle.
C.A.T : saisie des parties atteintes pour l’aspect répugnant.
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B. Mélanose tumorale
Elle atteint surtout les équidés à robes grises ou blanches, mais elle est possible chez toutes les
espèces.
Elle se présente sous forme des masses tumorales noires, brillantes, de volumes importants,
localisées aux régions péri-anales, préscapulaires, avec des métastases éventuelles sur les viscères (foie,
rate, poumon).
C.A.T :
- Si la tumeur est unique (sans métastase) : saisie large de la partie atteinte.
- Si la tumeur est maligne (présence de métastases) : saisie totale.
4. Ochronoses (porphyries)
C’est une coloration brune des os, du cartilage, et des viscères, qui est due à une accumulation de
porphyrines à la suite de troubles de synthèse de l’hème. C’est un phénomène d’origine héréditaire, et
est sans danger.
Viandes vertes
La coloration est d’intensité variable (du verdâtre au vert bouteille et jusqu’au brun verdâtre) et est
toujours localisée. Elle est due à une origine éosinophilique (accumulation des PNE) signe d’une lésion
parasitaire. Il existe deux localisations :
C’est une inspiration du sang dans les poumons suite à la perforation de la plèvre par la pointe du
couteau, on a donc sur le poumon et sur la moitié de la cage thoracique correspondante un caillot
sanguin qui se détache facilement.
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Il est consécutif à l’aspiration du sang par la trachée, on a une inondation des alvéoles et des lobules par
du sang.
C’est une hémorragie musculaire (muscle squelettique et myocarde), elle est rencontrée chez toutes les
espèces et surtout les bovins et les ovins.
Il se présente sous forme de taches de couleur rouge vif en fuseaux parallèles aux fibres musculaires.
Plus marqué au niveau des intercostaux, diaphragme, myocarde, muscles des parois abdominales.
Origine : c’est un processus qui survient lors de l’abattage suite à un éclatement des vaisseaux liée aux
contractions musculaires violentes au moment de l’agonie associées à une fragilité constitutionnelle
des capillaires chez certains sujets d’origine génétique ou alimentaire.
Etiologie
Ce phénomène est toujours généralisé, il se traduit par une coloration sombre de la carcasse, et rose sur
les parties et les viscères habituellement non colorés (tissu adipeux, tissu conjonctif, poumon et
séreuses).
Le signe de l’araignée est visible sur les séreuses. Les ganglions sont normaux.
Dangers
- Risque de bactériémie
- Altération rapide de la viande.
3. Viandes congestionnées
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A. Carcasse
La congestion sur la carcasse peut être :
- Localisée d’origine traumatique : animaux piétinés, dystocie....
- Généralisée : carcasse rouge sombre, plèvre et péritoine de couleur rosée, avec la présence du
signe d’araignée, et adénite congestive. On a plusieurs étiologies mais systématiquement dangereuses :
• Maladies infectieuses en phase aigue
• Intoxication
C.A.T :
B. Viscères
▪ Congestion passive : elle est due au retentissement du sang, les cas les plus fréquents :
a) Foie :
- Foie cardiaque : la congestion s’accompagne par une hypertrophie (bords arrondis), et une
dégénérescence cellulaire.
Elle est due à un problème de la circulation sanguine (obstacle ou atteinte cardiaque)
- Télangiectasie maculeuse : plages violettes en dépression, correspondant à des lacs sanguins suites
à des troubles vasculaires souvent observés chez les bovins âgés.
b) Intestins : ce sont des foyers d’infarcissement se présentant par une teinte rose à violacée d’une
portion de l’intestin accompagnés par une dilatation des veines mésentériques, toujours consécutifs à
des torsions intestinales.
▪ Congestion active : elle peut avoir lieu sur le poumon, le foie (foie toxi-infectieux), la rate, les
intestins, et le rein.
Les viscères sont de couleur rouge vif, avec une hypertrophie, et une arborisation vasculaire visible sur
l’organe et les séreuses. Les nœuds lymphatiques présentent une adénite aigue (hypertrophie,
succulence et congestion)
L’origine est toujours dangereuse : septicémie, toxi-infection, intoxication
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▪ Albinisme musculaire : très rare, observé plus spécialement sur les bœufs de boucherie de race
charolaise. Il est du à un facteur génétique.
Il n’y’ pas de danger, mais, la viande peut être vendue pour du veau (risque de la tromperie pour le
consommateur) car l’ensemble des muscles est anormalement clair.
C’est une affection parasitaire du tissu musculaire strié due au développement de larves vésiculaires
cysticerques, formes larvaires du Taenia , parasite de l’intestin grêle de nombreux mammifères et de
l’homme.
Le diagnostic différentiel entre les deux cas est impossible, car les lésions sont très semblables, donc on
considère toujours le risque zoonotique.
Le parasite en cause est le Cysticercus bovis larve de Taenia saginata (HD : homme)
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Epidémiologie
La cysticercose se rencontre surtout chez les jeunes animaux, elle est rare chez les adultes qui ont
développé une certaine immunité.
L’infestation de l’homme sera consécutive à l’ingestion de viandes ladres crues ou mal cuites, ou par les
souillures des mains lors de manipulations des viandes (mains portées à la bouche).
La larve cysticerque peut être détruite par la chaleur (55°C pendant quelques minutes), ainsi que par la
congélation et l’ionisation).
Symptômes et lésions
Il n’y’a aucun signe clinique chez les animaux, le diagnostic se fait seulement par observation à
l’abattoir des lésions (grains de ladre) enchâssées entre les fibres des muscles striés. La forme des
lésions est variable selon le stade d’involution :
- Ladrerie banale : vésicules brillantes, à paroi mince et translucide, elle est en forme de grain de riz, le
contenu est de couleur clair et on peut voir l’invagination céphalique.
Une réaction inflammatoire s’installe progressivement avec la formation d’une coque fibreuse.
- Ladrerie sèche : involution des cysticerques par dégénérescence, déshydratation, et imprégnation
calcique, entrainant la diminution du volume du grain de ladre.
- Ladrerie suppurée : présence de pus verdâtre.
Remarque :
- L’involution des cysticerques se fait selon un rythme varié (n’est pas synchrone) : sur une même
carcasse, on peut trouver différents stades évolutifs.
- Ils ne sont considérés comme morts que les cysticerques hautement calcifiés (taille de la larve moins
de 3 mm, sinon le cysticerque est toujours infestant même au début de la calcification).
Localisation
Dans toutes les surfaces musculaires striées avec des territoires d’élection qui sont : le myocarde, les
masséters, la langue, l’œsophage, le diaphragme.
Techniques d’inspection
2ème temps : examen des territoires d’élection, selon les étapes suivantes :
- Examen de la langue : palpation et incision au niveau des muscles sublinguaux (à la face ventrale)
- Examen des muscles masticateurs : on fait 2 incisions parallèles à la mandibule dans chaque
masséter externe, et une incision dans chaque masséter interne, il faudra donc 6 incisions.
- Examen du cœur : le cœur est inspecté visuellement, ensuite ouvert de façon à avoir le maximum de
la surface musculaire.
- Examen du diaphragme : examiner la bande charnue après avoir incisé l’aponévrose qui la recouvre.
- Examen de l’œsophage : palpation.
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b) Les distomatoses
b.1. La fasciolose (grande douve)
Elle est due à Fasciola hepatica (grande douve du foie), c’est une zoonose transmissible indirectement
des mammifères à l’homme, qui s’infeste par l’ingestion de végétaux contaminés par des larves.
Espèces affectées : tous les ruminants, l’atteinte des équidés est très rare.
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Complications possibles :
• Abcès cholangétiques
• Atteinte pulmonaire (localisation erratique) se traduisant par la présence de kystes distomiens
enchâssés au niveau du lobe diaphragmatique avec un contenu verdâtre pâteux.
Ovins :
La lésion initiale est une simple dilatation des voies biliaires, la cholangite n’intervient que
secondairement mais la sclérose interstitielle est très précoce.
Inspection
- Chez les bovins : pratiquer deux incisions sur le foie, une longue et superficielle sur la palette, et
la deuxième petite et profonde à la base du lobule de Spiegel.
- Chez les ovins : une incision au niveau de la palette est suffisante.
Elle est due à Dicrocœlium lanceolatum, on la retrouve surtout chez les petits ruminants et plus
rarement chez les bovins
Les lésions sont identiques à celles provoquées par Fasciola, avec parfois l’apparition d’une hépatite
hémorragique. Il n’y’a jamais de lésions pulmonaires.
C.A.T : obligation de recherche et saisie du foie.
c) L’échinococcose
Appelée également « hydatidose » ou « kyste hydatique », elle est due à Echinococcus granulosus , larve
de Taenia echinocoque du chien.
On la retrouve chez les animaux de boucherie surtout les ovins et les bovins.
Lésions : sont des kystes unis ou multivésiculaires (kystes hydatiques), sphériques à paroi épaisse
(coque périphérique non translucide). A la palpation, on sent un liquide sous pression.
L’involution se fait par suppuration (envahissement par des germes pyogènes) donnant des abcès
parasitaires, ou nécrose et calcification des kystes.
A l’ouverture, on observe un liquide sableux avec la présence d’une membrane interne.
C.A.T : saisie systématique des deux organes (foie et poumon) lors de présence de lésions sur l’un des
deux organes.
2. Poumon
a) L’échinococcose
L’atteinte pulmonaire a été évoquée en association avec la localisation hépatique.
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c) La strongylose
Très fréquente chez toutes les espèces d’animaux de boucherie, avec des lésions différentes :
Chez les bovins : bronchite vermineuse, les strongles (Dictyocaules) sont visibles à l’ouverture de la
trachée et des bronches souches, avec présence de lésions d’atélectasie et d’emphysème interstitiel.
Chez les petits ruminants : lésions visibles sur les bords dorsaux des poumons sans ouverture ni
incision, on a deux types possibles selon l’espèce parasitaire en cause :
- Forme nodulaire : petits nodules de 1 à 2 mm (grains de sables), elle est due aux strongles du genre
Muellerius
- Forme insulaire : plages de couleur grisâtre de 1 à 2 cm, de consistance caoutchouteuse. Elle est due
aux strongles du genre Protostrongylus
3. Estomac
a) Ascaridiose chez le veau : vérifier s’il y’a présence d’une odeur anormale sur la carcasse dictant la
saisie totale, sinon, saisie du territoire concerné.
b) Trichostrongylose de la caillette chez les petits ruminants : on a une tuméfaction de la
muqueuse avec coloration grisâtre
C.AT : saisie partielle
4. Intestins
a) Helminthoses
Chez toutes les espèces, elles sont sans danger, mais il y’a perte des propriétés physiques du boyau.
C.A.T : saisie de la partie atteinte.
b) Coccidiose
Chez les ovins : entérite subaigüe, congestion, ulcères, petits nodules et épaississement de la paroi
(fibrose)
C.A.T : saisie de l’intestin
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MALADIES REGLEMENTEES
(MRLC et MDO)
MDO ou MRLC ?
La réglementation distingue :
Il s'agit de maladies soumises à une réglementation spéciale en raison de leur impact sur la santé
publique, sanitaire, et socio-économique, prévoyant une intervention immédiate des services
vétérinaires et de l’état par des mesures adaptées lors de toute suspicion de l’une d’entre elles afin
d’empêcher leur diffusion, d’assainir le foyer et d’assurer leur éradication. Il s'agit de mesures de
"police sanitaire ».
Pour certaines MRC, en raison de leur extrême contagiosité, elles donnent lieu à la mise en place d'un
plan d'urgence applicable dès la suspicion.
Le classement d’une maladie en tant que maladie à déclaration obligatoire ne donne pas lieu à
l’application de mesures de police sanitaire. L’inscription sur la liste de MDO se fonde donc sur la
nécessité de mettre en place un dispositif de veille épidémiologique, c’est-à-dire de surveillance de
l’évolution de la maladie sur le territoire.
Dont la viande ne peut être vendue ou mise en commercialisation parce qu’elle met en jeu la santé
animale, et humaine car ce sont des zoonoses hautement transmissibles par manipulation ou
consommation.
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Par conséquent :
1. LA PESTE BOVINE
Définition :
C’est une maladie virale aiguë due à un Paramyxovirus, très contagieuse et mortelle des bovins
Symptômes :
✓ Forte hyperthermie.
✓ Larmoiement
✓ Jetage
✓ Ecoulement vulvaire
✓ Diarrhées profuses hémorragiques.
Lésions :
✓ Carcasse en mauvais état général.
✓ Congestion de toutes les muqueuses.
✓ Foyers hémorragiques sur toute la longueur du tube digestif.
2. LA MORVE
Définition :
C’est une maladie infectieuse des équidés, due à Pseudomonas mallei
- Elle est de contamination directe par ingestion ou inoculation (maladie professionnelle).
Symptômes :
Il faut faire une fente de la tête des équidés en 2 moitiés afin d’examiner les muqueuses des voies
respiratoires supérieures et de chercher les foyers de suppuration au niveau de la tête avec la présence
du pus (huile de farcin).
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3. LA MALADIE CHARBONNEUSE
Définition
Appelée aussi charbon bactéridien, anthrax, ou sang de rate, c’est une zoonose grave due à Bacillus
anthracis, qui grâce à sa forme sporulée, est doué d’une grande résistance dans le milieu extérieur (peut
persister pendant des décennies). De nombreuses espèces animales sont concernées surtout les
herbivores, par contre, les carnivores sont plus résistants, de même que les oiseaux sauf l’autruche et le
canard.
Symptômes
Septicémie hémorragique (sang noir peut sortir des orifices), fébrile (T > 42°C), évolution très rapide et
expression clinique variable selon les espèces, parfois associée à une tumeur ganglionnaire.
Lésions
Rate : très hypertrophiée (splénomégalie), couleur rouge noirâtre avec du sang goudronneux, non
coagulé et poisseux.
Epidémiologie
Le contact avec les animaux infectés, leurs peaux, leurs poils et leurs soies est la source d'infection pour
l'homme.
Le charbon est une maladie professionnelle chez les travailleurs de la fourrure, de la laine, des peaux et
des cuirs.
La contamination peut avoir lieu par le contact avec des vecteurs inanimés: ex : inhalation d’air
contenant des spores de Bacillus anthracis.
Remarque : normalement les cas de charbon ne devraient pas se retrouver à l’abattoir, si suspicion :
destruction avant abattage.
- Il faut brûler les carcasses d'animaux ou les enterrer profondément dans la chaux vive,
- Décontaminer par l'autoclave les produits contaminés,
- Manipuler les produits animaux potentiellement infectés avec des gants et des blouses de
protection.
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4. LA RAGE
Définition
Encéphalomyélite due à Rhabdovirus, de pouvoir pathogène variable, zoonose mortelle lorsqu’elle se
déclare. Elle est particulièrement redoutée dans le monde entier bien que de vastes zones en soient
exemptes. Les carnivores essentiellement et les ruminants sont affectés.
Symptômes
Troubles nerveux (forme furieuse à paralytique)
Lésions
Macroscopiques : aucune lésion spécifique, éventuellement lésions traumatiques dues aux morsures.
C.A.T
- Animal mordu ou griffé par un animal reconnu enragé : abattage sanitaire (local sanitaire) dans
un délai compris entre 48 heures et 8 jours après la contamination, la carcasse est acceptée pour la
consommation humaine après la saisie de la tête et saisie partielle large de la zone de morsure ou
de griffure.
5. LE ROUGET
Due à Erysipelothrix rhusiopathie, elle touche les ovins, et se caractérise par une polyarthrite
sérofibrineuse et hémorragique pouvant évoluer vers la chronicité.
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LA TUBERCULOSE
DEFINITION
C’est une maladie infectieuse d’origine bactérienne, intertransmissible entre les animaux et l’homme
(zoonose). C’est une affection de distribution mondiale. Elle est caractérisée, cliniquement, par une
évolution le plus souvent chronique et un grand polymorphisme, anatomiquement, par des lésions
inflammatoires : les tubercules, présents dans divers organes avec la coexistence des lésions dans les
ganglions lymphatiques satellites.
ETIOLOGIE
IMPORTANCE
✓ Sanitaire et hygiénique : c’est une zoonose majeure et maladie professionnelle, les dangers pour
l’homme résultent soit de l’ingestion des viandes et des abats, soit de la manipulation d’animaux
tuberculeux à l’abattoir.
* L’abattoir est le lieu de rencontre, contrôle, et abattage des animaux éliminés dans le cadre de
prophylaxie.
✓ Economique : la tuberculose animale entraîne des pertes en viandes (saisies aux abattoirs), en lait,
et gêne le commerce et l’exportation.
PATHOGENIE
B. Etapes de l’infection
Période de primo-infection :
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Après pénétration du bacille tuberculeux, il y’a formation de lésion initiale sur le parenchyme de
l’organe porte d’entrée du bacille (tête, poumons, foie, TD), cette lésion est appelée : Chancre
d’inoculation, qui, associée aux lésions tuberculeuses du nœud lymphatique satellite forment « le
complexe primaire » dont la localisation révèle la porte d’entrée de l’agent infectieux: pulmonaire
dans 95 % des cas chez les bovins.
Si les défenses immunitaires sont excellentes, le complexe primaire peut être dissocié : cicatrisation
et disparition de la lésion viscérale, avec persistance de la lésion du nœud lymphatique (base
scientifique du dépistage post-mortem de la tuberculose): complexe primaire stabilisé.
Si les défenses sont moyennes: on aura des lésions à différentes stades : tuberculose de
généralisation progressive.
Période de surinfection
Elle résulte le plus souvent (9 fois sur 10) d’un réveil d’une lésion stabilisée, ou des contacts répétés de
l’organisme avec le bacille tuberculeux. Si les défenses de l’organisme diminuent, les lésions stabilisées
évoluent vers une tuberculose caséeuse de surinfection, qui se traduit par la formation de foyers de
ramollissement qui peuvent évoluer de 2 façons selon l’importance des défenses de l’organisme:
Si les défenses bloquent l’évolution : sur un organe, on a réimbibition avec apparition des foyers de
ramollissement : Tuberculose chronique d’organe. Les lésions, le plus souvent caséeuses, peuvent
s’ouvrir sur une voie de drainage (formes ouvertes).
Si les défenses sont trop faibles ou absentes : on aura une tuberculose de généralisation tardive =
tuberculose milliaire aigue de surinfection.
Ces 2 dernières formes peuvent elles aussi évoluer à nouveau vers la stabilisation.
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Remarque :
TABLEAU LESIONNEL
1. Lésions élémentaires
La lésion initiale qui est une lésion microscopique est appelée follicule de KOSTER.
- Tubercule gris: taille d’une tête d’épingle entourée d’un liséré congestif.
- Tubercule milliaire: de taille d’un grain de riz, de couleur grisâtre avec un centre caséeux blanc
jaunâtre qui correspond à la nécrose.
- Tubercule caséeux: de taille d’un pois à une amande, remplis en totalité de caséum, il est entièrement
jaunâtre.
- Tubercule caséo-calcaire: il a la même taille que le caséeux, mais il est imprégné de sels calciques, il
gratte au doigt, et crisse au couteau.
- Tubercule enkysté: il est de taille variable, caséeux ou caséo-calcaire, et toujours entouré d’une
enveloppe scléreuse (coque fibreuse).
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- Infiltration : elle concerne les parenchymes des organes (poumon, foie, mamelle), et les ganglions
lymphatiques.
- Exsudation : concerne les grandes séreuses, on observe une inflammation congestive, séro-
hémorragique ou fibrineuse.
2. Stades évolutifs
Il est important de différencier les lésions évolutives des lésions stabilisées car cela détermine le type de
saisie.
A. Lésions stabilisées: le danger est localisé aux régions atteintes, la stabilisation se fait par :
✓ Calcification massive
✓ Dessiccation
✓ Enkystement (coque fibreuse épaisse) même si on a encore un peu de caséum.
✓ Remaniement fibreux.
B. Lésions évolutives: elles sont à l’origine de bacillémie, ce qui présente un danger généralisé
pour la carcasse et le 5ème quartier :
✓ Lésions exsudatives
✓ Tuberculose milliaire aigue
✓ Lésions caséeuses sans stabilisation
✓ Foyers d’œdème, congestion et d’hémorragies.
✓ Lésions à caséification rayonnée ou diffuse.
✓ Foyers de ramollissement: lors d’une baisse importante des défenses immunitaires, on a activation
des foyers anciens stabilisés: on aura en premier lieu une zone hémorragique (auréole congestive et
hémorragique) autour de la lésion stabilisée. Secondairement, on observe une réimbibition
centripète du caséum qui était sec, voir calcifié, ce qui constitue un liquide grumeleux non
homogène.
Remarque : toutes ces lésions sont associées à des lésions ganglionnaires qui persistent durant
toute la vie de l’animal, ce qui nécessite dans tous les cas la recherche de ces ganglions.
A. Bovins
Généralement le complexe primaire est constitué par les poumons, beaucoup plus rarement par les
intestins. Le foie est concerné chez les jeunes animaux assez fréquemment.
L’évolution se fait souvent vers une stabilisation des lésions avec formation du complexe primaire
dissocié, sauf chez le veau qui ne la montre que rarement. Et de même, en raison des défenses
immunitaires moyennes chez le veau, la tuberculose de généralisation progressive domine.
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HIDAOA II 5A Motifs de saisie Dr S.NOUICHI
B. Petits ruminants :
Le complexe primaire est essentiellement pulmonaire, avec absence de stabilisation, donc il n’y’a
JAMAIS de complexe primaire dissocié, c’est pourquoi la tuberculose n’est pas une maladie à recherche
spécifique chez les ovins car les lésions sont visibles sur le parenchyme de plusieurs organes.
C. Equidés :
Complexe primaire essentiellement pulmonaire. La stabilisation est rapide donnant un aspect de
lésions sarcomatogène (pseudotumral) sur le parenchyme.
A. Définition
On entend par l’inspection des viandes de bovins tuberculeux la recherche à l’abattoir de l’infection
tuberculeuse chez les animaux, carcasses, abats et issues de tous les bovins. Cette inspection consiste
à:
- Apprécier l’importance des lésions,
- Déterminer la destination des carcasses et du 5ème quartier.
Et ceci rentre dans le cadre de la protection de la santé publique et la santé animale.
B. Principes fondamentaux
Des notions fondamentales sont derrière les modalités d’inspection et de la conduite à tenir vis-à-vis
des viandes tuberculeuses :
1.Le bacille tuberculeux se localise dans les éléments du système réticulo-histiocytaire. Le sang et le
muscle ne contiennent le bacille qu’en cas de bactériémie. Tout dépend de la nature et de l’étendue de
la lésion.
2. Dans une lésion tuberculeuse, le bacille tuberculeux persiste toujours quel que soit le stade évolutif
des lésions, et même si l’animal est guérit cliniquement.
3. La tuberculose est toujours accompagnée d’une atteinte ganglionnaire sauf en cas de tuberculose
généralisée rapide. Dans ce cas l’animal n’a pas le temps de réagir.
4. Le bacille tuberculeux est potentiellement présent dans tout territoire ou organe drainé par un
ganglion porteur de lésions tuberculeuses.
Techniques d’inspection
- Inspection antemortem
• Documents sanitaires : laisser passer titre d’élimination
• Repérage des animaux à tuberculose clinique (extrêmement rare) : toux, jetage, matité à
l’auscultation, mammite tuberculeuse.
• Isolement des animaux suspects.
- Inspection postmortem
• S’il n’a y’a pas de lésion tuberculeuse visible sur les ganglions des organes portes d’entrée, ce n’est pas
la peine de regarder les autres.
• Si présence de lésion dans un ganglion d’un organe porte d’entrée, il faut effectuer une recherche
approfondie avec des coupes sériées dans tous les ganglions de la carcasse et du 5ème quartier.
Sanctions
C. Sanctions
La sanction dépend du stade évolutif :
✓ La tuberculose caséeuse étendue à plusieurs organes (T. de généralisation progressive), ou avec des
foyers de ramollissement, ou accompagnée de lésions ganglionnaires à caséification rayonnée
(T.caséeuse de surinfecton).
✓ L’extension de lésion viscérale à la plèvre ou au péritoine constitue une lésion localisée : saisie de la
partie ostéo- musculaire correspondante.
En résumé :
Mesures sanitaires :
Mesures administratives
- Rédaction du certificat de saisie
- Déclaration en présence de formes réputées légalement contagieuses (formes ouvertes), se
traduisant par des lésions au niveau de :
1. Trachée
2. Appareil uro-génital
3. Mamelle
4. Intestins
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Les lombo a)Avec lésion péritonéale a) paroi abdominale et voute lombaire à l’exception du
aortiques faux-filet
b) Sans lésion péritonéale b) Voute lombaire entière
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La brucellose
Définition
C’est une zoonose de répartition mondiale due à:
- Brucella abortus chez les bovins
- Brucella melitensis chez les ovins et les caprins
- Brucella suis (porc)
L’homme est réceptif aux 3 espèces
Elle a un tropisme pour l’appareil génital, le système lymphatique et le système ostéo-articulaire.
Importance
A. Hygiénique
C’est une zoonose professionnelle
- Voie cutanée
- Voie muqueuse
- Voie digestive
L’homme se contamine à la faveur de manipulations de produits (délivrance à mains nues), ou par
ingestion de différents produits d’origine animale contaminés (lait cru).
B. Economique
- Perte du lait
- Couts des prophylaxies
- Couts du traitement pour l’homme (traitement long et onéreux)
Présence des brucelles dans les denrées animales et d’origine animale (DAOA)
Quelque soit l’espèce, les brucelles sont présentes dans l’animal lui-même et dans ses secrétions.
Toute souillure provenant des animaux brucelliques, toute souillure par le lait, le contenu utérin lors
des opérations d’abattage, les souillures du matériel, dissémination par les carnivores, les oiseaux et les
rongeurs : Tout cela représente les sources de contamination de la brucellose.
Conditions de persistance
Les brucelles dans une denrée ne prolifèrent pas mais persistent en fonction des conditions suivantes :
- Le pH : les brucelles sont sensibles au pH acide, tout produit qui a subit une acidification importante
n’est plus dangereux. Les expériences ont montré qu’un produit à un pH de 4,2 est indemne ou
sécurisé.
- Par contre le salage et le fumage n’ont pas un grand effet (protègent peu)
- Le froid est sans effet
- La chaleur est très efficace (pasteurisation)
De ce fait :
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HIDAOA II 5A Motifs de saisie Dr S.NOUICHI
➢ La viande représente un élément dangereux car l’acidification n’est pas suffisante pour l’assainir des
brucelles.
➢ Lait et produits laitiers : il faut faire attention à tous les produits laitiers frais et faits à base de lait
cru.
Symptômes
La brucellose clinique se traduit essentiellement par des avortements, orchites, épididymites, bursites,
et enfin arthrites.
Lésions
Les lésions sont dominées par des métrites, arthrites, synovites, orchites et épididymites avec nécrose,
bursites séro-fibrineuses à nécrotiques.
- Il faut rechercher les signes d’une généralisation (adénite congestive, œdème généralisé sur la
carcasse) : bactériémie
C.A.T
Les sanctions dépendent du tableau lésionnel :
- Saisie totale en présence de signes de généralisation (stade aigue), car il y’a risque de dissémination
de la bactérie.
- En cas de sérologie positive : saisie minimale de la mamelle, du tractus génital, de la tête et des
ganglions superficiels.
Tout produit saisi doit être envoyé à l’équarrissage.
Prophylaxie
Les animaux envoyés à l’abattoir sont accompagnés par un laisser passer avec titre d’élimination et tous
les renseignements nécessaires.
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HIDAOA II 5A Motifs de saisie Dr S.NOUICHI
Modalités d’abattage :
- Abattage dans un local sanitaire, avec des mesures de protection pour le personnel (gants,
masque…)
- L’ablation de la mamelle se fait avant le dépouillement.
- Il ne faut jamais ouvrir l’appareil génital ou l’utérus dans le cas de suspicion de brucellose.
Destination des DAOA
Définition
La péripneumonie contagieuse bovine (PPCB) est une maladie bactérienne respiratoire contagieuse,
spécifique des bovins, causée par Mycoplasma mycoides subsp. Mycoides. Elle provoque de lourdes
pertes économiques dans certaines régions d’Asie et d’Afrique.
Epidémiologie
La transmission a principalement lieu par aérosols, ce mode direct de contagion est assuré par
l’émission pendant la toux. La transmission indirecte par l’aliment ou la litière ne joue en fait qu’un rôle
très négligeable. Les animaux infectés de manière chronique peuvent être porteurs et donc excréteurs
pendant plus de douze mois.
Symptômes
Elle se manifeste par de la fièvre et des signes respiratoires tels que respiration difficile ou
essoufflement, toux et écoulement nasal.
Lésions
- Sur la plèvre : lésions inflammatoires et œdémateuses des feuillets pariétal et viscéral de la plèvre,
avec présence d’un liquide fibrineux plus ou moins abondant.
C.A.T
Devant des animaux suspects de PPCB, il faut:
- Faire une déclaration de suspicion de la maladie de PPBC,
- Isoler l’animal
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HIDAOA II 5A Motifs de saisie Dr S.NOUICHI
- Faire des prélèvements (sang et écouvillonnage nasal) pour confirmation, si résultat positif:
déclaration de MRLC avec :
✓ En phase aigüe (septicémique) : saisie totale (cuir compris)
✓ En phase subaigüe (stabilisée) : saisie du poumon, cœur, et paroi thoracique.
NB : très souvent, on saisit pour aspect septicémique.
La fièvre aphteuse
Définition
La fièvre aphteuse est une maladie virale grave du bétail, hautement contagieuse, qui entraîne des
répercussions économiques significatives. Elle touche les bovins, les ovins, et les caprins.
Symptômes
Lésions
C.A.T :
- Si peu de foyers : tous les animaux sont abattus dans un bref délai et détruits avec toutes les mesures
de désinfection.
La leucose bovine enzootique (LBE) est une maladie contagieuse des bovins due à un virus de la famille
des Retroviridae (virus leucémogène bovin).
Espèces affectées
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Signes fonctionnels dus à l’hypertrophie des nœuds lymphatiques profonds et aux lésions organiques.
Lésions
Présence de nodules tumoraux sur la rate, le rein et le foie, avec une augmentation de la taille de la
caillette, et tumeurs au niveau des oreillettes, moelle osseuse hémorragique
C.A.T
En absence de lésions (bovins éliminés suite à une sérologie positive) : parage des nœuds lymphatiques
accessibles.
Maladie virale contagieuse des équidés due à un virus de la famille des Retroviridae
Symptômes
L’AIE se manifeste par une forme chronique alternée par des épisodes aigues
L’animal présente une anémie, fièvre, œil gras, troubles cardiaques et hépatonéphrites.
Lésions
Sang clair difficilement coagulable, avec une tuméfaction du foie et de la rate, et éventuellement des
hémorragies et myocardite.
C.A.T :
La Fièvre catarrhale ovine (blue tongue) est une maladie infectieuse virale non contagieuse des
moutons, vectorielle (transmission du virus par piqûre d’un petit insecte). Elle est due à l’infection par
un virus de la famille des Reoviridae, genre Orbivirus. Le virus infecte également les bovins, les caprins
et autres ruminants sauvages mais n’entraîne qu’exceptionnellement des manifestations cliniques chez
ces espèces.
Symptômes
Fièvre, hyper salivation et écoulement nasal dus à des ulcérations des tissus de la sphère oro-nasale,
avec la présence d’un œdème de la langue qui devient cyanosée d’où l’appellation « blue tongue »
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Lésions
Congestion de tout le tissu conjonctif, et ulcérations des muqueuses digestives et respiratoires.
C.A.T
La clavelée ou variole ovine (VO) et la variole caprine (VC) sont des maladies virales contagieuses
affectant les ovins et les caprins. Elles sont dues à deux virus appartenant à la famille des Poxviridae.
Espèces affectées
La spécificité des deux virus est totale : le virus de la VO ne touche que les ovins (les caprins sont
réfractaires), tandis que, dans les conditions naturelles, celui de la VC n’affecte que les chèvres.
Des cas de transmission de la variole caprine à l’Homme ont été rapportés mais ils semblent rarissimes.
Symptômes
Lésions
C.A.T
La dourine
Définition
La dourine est une maladie contagieuse des solipèdes reproducteurs qui est transmise directement
d’un animal à un autre par voie vénérienne. L’agent causal est Trypanosoma equiperdum
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Symptômes
Fièvre, œdèmes locaux des organes génitaux et des glandes mammaires, éruptions cutanées. Des
plaques cutanées œdémateuses, de 5 à 8 cm de diamètre et épaisses de 1 cm se propageant en zones
déclives vers le thorax sont pathognomoniques.
Lésions
C.A.T :
➢ Saisie partielle des organes génitaux, s’il y’a œdème de la paroi abdominale il faut faire une saisie
abdominale.
➢ Saisie totale si l’animal est cachectique.
Les gales
Ce sont des affections cutanées dues à des arthropodes
L’homme se contamine lors de dépouillement ou lors du travail dans l’industrie des cuirs et des peaux.
C.A.T :
➢ Déclaration MRLC
➢ Si la gale est très étendue ce qui provoque une dépréciation très importante (surtout en
présence de lésions sur le dos) : saisie de tout le cuir
➢ Si la gale est localisée : saisie partielle mais conservation dans le sel et un acaricide.
➢ Carcasse : en présence d’une adénite hypertrophique superficielle, faire un diagnostic
différentiel avec la leucose (en cas de gale, l’adénite est éosinophilique), et parage des ganglions.
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