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Les microorganismes sont des êtres ubiquistes, présents dans l'eau, le sol, l'air et
même nos aliments. L'aliment qui est un être vivant ou une partie de lui est un
écosystème favorable au développement d'une multitude de germes : bactéries,
champignons, protozoaires, virus , assurant ainsi leurs sources d'énergie et de
carbone et trouvant les conditions idéales pour leur survie. Habitants
commensaux ou pathogènes des hôtes animales et végétales, saprophytes des
eaux et du sol,
Le choléra est une infection intestinale aiguë à caractère épidémique, strictement humain,
à l'origine de pandémies et représentant un problème majeur de santé publique. La perte
massive de liquide diarrhéique riche en électrolytes entraîne une déshydratation
importante pouvant provoquer un état de choc. En l'absence de traitement, le choléra est
mortel dans 25 à 50 % des cas, mais le traitement réduit le taux de mortalité à moins de
1 %. L'agent du choléra est une bactérie à Gram négatif, appartenant aux sérogroupes O1
ou O139 de l'espèceVibrio cholerae.
La toxine cholérique est une toxine AB qui amène la cellule hôte à expulser de grandes
quantités d'eau et d'ions. La toxine est composée de cinq sous-unités B identiques liées à
une sous-unité A.
Le botulisme
Le botulisme consiste en une paralysie musculaire et la mort peut survenir suite à
une défaillance mécanique (musculaire) du système respiratoire. L'agent
pathogène (des souches de Clostridium botulinum) synthétise un type
d'exotoxine -une neurotoxine- qui agit sur les jonctions neuromusculaires,
inhibant la libération d'acétylcholine et par conséquent, la stimulation nerveuse
du muscle. La maladie peut provenir de l'ingestion de toxine préformée,
habituellement dans une nourriture contaminée, comme des viandes cuites, de
la saucisse et des légumes mal conservés. Il n'est pas donc nécessaire d'ingérer
l'agent pathogène lui même pour contracter le botulisme
L'intoxication staphylococcique
est due à des entérotoxines produites par plusieurs espèces de Staphylococcus
(principalement S. aureus). Il y a cinq types de toxines (les types A à E) qui, de
façon caractéristique, provoquent des vomissements, et souvent de la diarrhée,
peu de temps après l'ingestion de la nourriture contaminée. Les toxines sont
thermostables et ne sont pas inactivées par le chauffage ou la cuisson de
l'aliment. Les toxines sont stables aussi aux pH extrêmes, à l’action des protéases
et des radiations. De ce fait une fois formées dans l'aliment, elles sont impossibles
à enlevées
La typhoïde
La typhoïde, provoquée par Salmonella typhi, se manifeste par des symptômes
intestinaux et une septicémie. Une fois ingéré, l'agent pathogène pénètre la
muqueuse intestinale,envahi le flux sanguin (via le système lymphatique) et se
multiplie, par exemple, dans le foie, la vésicule biliaire et la rate. L'inflammation
intestinale peut être tellement forte qu'elle provoque perforation et hémorragie.
L'absence de traitement aboutis à la mort dans 30% des cas, le temps d'incubation
est usuellement entre 5-25 jours, et il est plus court si l'inoculum est important
1. Les bactéries lactiques
Les bactéries lactiques sont des cocci ou des bâtonnets Gram+, catalase-.
Elles synthétisent leur ATP grâce à la fermentation lactique des glucides. Les
bactéries lactiques sont en général aérotolérantes. Cependant certaines espèces,
habitants le tube digestif des animaux sont anaérobies strictes. Même en
présence d'O2 elles sont incapables de réaliser la phosphorylation oxydative.
C6 H12 O6 2 C3 H6 O3
Si les bactéries lactiques sont considérées comme un des groupes bactériens les
plus exigeants du point de vue nutritionnel, c'est parce qu'elles requièrent non
seulement des substrats complexes carbonés, azotés, phosphatés et soufrés,
mais aussi des facteurs de croissance comme les vitamines et les cations qui ont
un rôle de coenzyme
Le groupe des bactéries lactiques inclut les agents de fermentations produisant
de l'acide lactique : bacilles (Lactobacillaceae) et coques (Streptococcaceae).
Les cocci
Les Enterococcus, Streptococcus, Lactococcus, Pediococcus et Leuconostoc sont
des cocci sphériques ou ovoïdes, en paires, en chaînettes ou en tétrades, en
général immobiles (saufEc. casseliflavus). Le métabolisme est fermentaire et
peut donner à partir des glucides, de l'acide lactique ou un mélange d'acide
lactique, acétique, formique de l'éthanol et du CO2(Leuconostoc). Les besoins
nutritionnels sont souvent complexes, la catalase est absente
(parfois variable chez Pediococcus).
Le genre Leuconostoc
Les Leuconostoc sont des cellules Gram-positives : coccoïdes, par paires ou par
chaînettes. Non mobiles, asporulées, anaérobies facultatives. Leurs métabolisme
est fermentatif et respiratoire. En anaérobiose, elles fermentent le glucose
principalement en acide lactique, éthanol et CO2 (fermentation hétérolactique).
Le genre Lactobacillus
Ce genre contient de nombreuses espèces qui sont des agents de fermentation
lactique intervenant dans de nombreuses industries ou qui sont rencontrées comme
contaminants.
Elles sont souvent impliquées dans des toxi-infections (ufc 104 à 107 germe/g)
67 20 12 83
• a. L’apport calorique: Il est en fonction des quantités des trois
macronutriments qui composent l’aliment : protéines (4Kcal/g),
les lipides (9 Kcal/g) et les glucides (4 Kcal/g), il est étroitement
lie au lipide
• b. Eau: La viande maigre est plus riche en H2O que la viande
grasse D’après .La viande de poulet est constituée
principalement d’environ 70% d’eau, les 3/4 du poids du muscle
• c. Protéines :La teneur de la viande de volailles en protéines est
en moyenne de 16 à 22g et celle du poulet est d’environ 21g
pour 100g de parties comestible .Ces protéines ont une teneur
élevé en acides essentiels en proportion équilibrées et sont bien
assimilés par l’organisme. Elle se caractérise par leur richesse en
lysine (Tableau), la viande représente ainsi la source la plus
abondante en cet acide aminé, qui est à l’instar de la thréonine
strictement indispensable. La lysine est rare dans les céréales
qui constituent la principale source alimentaire de nombreux
humains
• Tableau : Teneur en acides aminés essentiels
du poulet en mg pour 100 g de protéines
Acide aminé Teneur Acide aminé Teneur
La viande
• L’Importance de la viande Bien que la viande soit un produit
de luxe, elle occupe une place importante dans les
habitudes alimentaires et est considérée comme une forme
d'hospitalité. Son importance découle de plusieurs facteurs
sociaux, historiques, patrimoniaux et géographiques. Du
côté nutritionnels La viande nous apporte certains
nutriments essentiels comme les protéines, les sels
minéraux (fer) et les vitamines B. La protéine apportée par
la viande est de très haute qualité et peut facilement
satisfaire nos besoins en quantité minimale. Les protéines
remplissent de nombreuses fonctions dans le corps humain,
Leur rôle essentiel est de synthétiser et de renouveler Les
protéines constitutives de l'organisme
• La composition général de la viande
La viande est un aliment très nutritif en raison de
sa forte teneur en protéines, (de 20% à 30% selon le
type de viande) Il apporte également des acides
aminés Essentiels (que le corps humain ne peut pas
synthétiser). La viande rouge est également une
excellente source de fer et de vitamines B. Contient
de la vitamine B12 anti-anémique. Il fournit
également de grandes quantités de lipides et de
cholestérol. Les ingrédients de la viande crue sont
très variés, surtout en ce qui Implique la teneur en
eau et la teneur en lipides et, par conséquent,
l'apport calorique
Cependant, la composition moyenne est de : Eau : 60-
70 %.
La viande contient en moyenne 20% de protéines :
• Canards, gibiers : 22%.
• Chevaux, poulets : 21%.
• Foie, Turquie : 20 %. • Veau : 19%.
• Bœuf, agneau, rognons : 17 %. • Agneau, porc, langue : 16%.
La teneur en lipides varie selon les espèces, le fragment, l'âge,
l'état engraissement
• Viande très maigre : moins de 10%.
• Viandes mi- grasses : 10% à 20%.
• Viande grasse : 20% à 30%.
Teneur en glucides : La viande a une teneur en glucides
négligeable : 1 %. Le glycogène, qui se transforme
rapidement en acide lactique à l'abattage.
• La teneur en minéraux est d'environ 1 %. • Teneur en
vitamines : Toutes les sont présentes dans la viande
(Avitamines B
• produits carnés et charcuteries I
• 1 Produit carnés
Les produits composés principalement de viande sont considérés
comme des matières premières, transformées, riches en viande et en
tissus adipeux et Conjonction de cadavre. Les produits carnés sont des
produits dans lesquels les caractéristiques de la viande fraîche sont
modifiées par l'utilisation d'une ou plusieurs opérations unitaires
telles que le broyage, la fermentation, l'assaisonnement et le
traitement thermique .Produits cuisinés, y compris viandes rouges,
volailles et gibiers et leurs abats, à l'exclusion du porc, du sanglier et
des espèces protégées, Ajout d'additifs et d'ingrédients sont
autorisés. Les produits carnés sont divisés en deux catégories selon le
mode de transformation et de conservation: Les produits carnés sont
stables à température ambiante. Produits carnés instables à
température ambiante. Les produits carnés sont :
- Viande ou produits transformés à base de viande Après traitement, il
peut être vu à travers la surface coupée du cœur Les caractéristiques
de la viande fraîche ont disparu.
- Charcuteries correspondant aux produits de cuisson, cuits Ou précuit,
emballé et réfrigéré.
Les charcuteries
• La charcuterie est une famille de produits carnés
particulièrement riche et variée, présentant chacune
les caractéristiques suivantes :
• - La nature des ingrédients. - La technologie à mettre
en œuvre, (la préparation). - Propriétés sensorielles :
chaque produit a sa propre destination d'utilisation
(produits à consommer tels quels, produits à
réchauffer, produits à cuire).
• Les charcuteries peuvent être divisées en 16 familles
selon leur technologie de fabrication, telles que : les
saucisses et saucissons secs, les saucissons et
saucissons cuits, les sauces à la viande, les galantines,
Pâtés, Ballottines, Rillettes, Produits de tête,
Andouilles, Quenelles, Conserves de bœuf, Foie gras et
produits à base de foie gras, Autres produits
• Ces gammes de produits se caractérisent par le
traitement subi, l'utilisation de morceaux de
viande ou de viande hachée, le niveau de
gélification du produit. Les produits de
charcuterie et les salaisons relèvent de la
définition des produits de viande. Ils peuvent
être consommés tels quels, éventuellement
après cuisson ou réchauffage, ou en Garnir
dans les plats cuisinés.
• L’Importance alimentaire Ces produits représentent des sources
de protéines animales à haute valeur nutritionnelle et
biologique. L'importance de la charcuterie, comme de la
viande, occupe une place très importante dans l'alimentation
humaine.
• Pour Artisan Charcutiers traiteurs Restauration, produire des
produits de qualité est primordial. L'accent est généralement
mis sur les matières premières, conditions De fabrication ou
d’hygiène. Mais les ingrédients utilisés comme (L’eau, Le sel de
cuisine, Le sel nitrité et/ou salpêtre, Le sucre, Hydrocolloïdes
(liants), Les phosphates, Les antioxydants, Les
émulsifiants/gélifiants, Colorant, Les exhausteurs de goût, Les
correcteurs d’acidité et les acidifiants, les épices, légumes), sont
aussi importants, D'un point de vue technique et commercial. (
• Changements majeurs dans la viande
La microflore contaminant de la viande et des produits à
base de viande comprend Principalement bactéries
saprophytes et test hygiéniques, ainsi qu’une flore
pathogène Responsable de maladies et d'intoxications
alimentaires (FOURNAUD, 1982). Agents pathogènes qui
contaminent la viande et provoquent des infections par
des toxines alimentaire TIAC sont généralement :
A- Salmonelle : Volailles, les antibiotiques sont assez limités.
B- Campylobacter : deux fois plus susceptible de provoquer
une entérite Contraste salmonelle.
C- Listeria monocytogenes : charcuteries et viande crue.
• D- Escherichia coli O157H7 : la bactérie la plus souvent
causée les intoxications alimentaires.
• E- l’intoxication (Botulisme) : Ils proviennent de l'ingestion
d'aliments Contient des toxines bactériennes préformées. Le
botulisme est la principale intoxication des produits à base
de viande. Elle est causée par l'ingestion d'aliments
Imprégné de toxine botulique (plusieurs sérotypes) ou
spores de Clostridium botulinum. L'ingestion de saucisses
ou de boudins est une cause fréquente de neuro-
intoxication, d'où le nom de la maladie « botulisme » en
référence aux boyaux des animaux qui sont utilisés dans les
aliments cuits, s'étendant aux boudins, aux saucisses et
d'une certaine manière Généralement tous les boyau
• Microbiologie des viandes et produits carnés
• - Flore originelle Chez les animaux malades, le système lymphatique
peut être directement contaminé. Par conséquent, la viande est
susceptible d'être contaminée par des bactéries pathogènes pour
Les animaux et ces bactéries sont souvent pathogènes pour
l'homme
• • Germe : - Les plus courantes sont :
• Salmonella : provoque la salmonellose et la fièvre Typhoïde,
Listeria : provoque la listériose.
• -Autre très spécifique : Brucella provoque la brucellose,
Erysipelothix rhusiopathiae : provoque le rouget, Bacillus anthracis :
provoque le charbon, Pasteuralla tularensis : provoque la tularémie.
• Parasites : Surtout les helminthes et les protozoaires. Cestodes :
L'agent causal de la maladie du ver solitaire (la téniasis). Les plus
courants sont :
* Taeniasolium : un parasite du porc qui vit sur la langue.
• Tænia saginata : parasites du bœuf qui vivent dans les muscles.
D'autres sont propagées avec des exceptions :
• - Echinococcus granulosus ou E. multilocularis : cause la maladie
Sévère : échinococcose (= maladie hydatique ou hydatidose), se
manifestant par des kystes hydatiques. Nématodes : les plus courants
incluent : Trichinella Spiralis : agent de trichinose, le parasite présent
dans la viande porc. • Protozoaires : Toxoplasma gondii : L'agent
causal de la toxoplasmose. Sarcocystis S.P : agent causal de
sarcosporidiose
• Moisissures : Aux bactéries pathogènes il faut
ajouter la moisissure Aspergillus et Pénicillium.
Pénicillium producteur de mycotoxines : -
Aspergillus flavus et Aspergillus parasiticus dans la
viande ou le salami Aflatoxines. - le penicilium
veridictium se trouve dans le jambon. Le sel sec
produit de l'ochratoxine.
• Flore contaminant issue de l'abattage et de la première
transformation
• Flore contaminée de la peau : Microcoques. Pseudomonas,
y a compris p. Fluorescence, p. Fragi p. putida. Autres
germes de Bactéries à Gram négatif courantes
Staphylococcus, y compris S, Staphylococcus aureus et
Lactobacillus, Streptomycètes, Listeria monocytogenes.
• La flore animale contaminante provient du tube digestif :
Coliformes : dont Escherichia coli, Clostriduim perfringeus,
Streptocoques fécaux Entérobactéries éventuellement
pathogènes : Salmonella, Shigella
• Contamination due à un traitement ultérieur
La viande peut être contaminée pendant le stockage et la manipulation plus tard, de
nombreuses bactéries proviennent de l'air, du sol et des manipulateurs, Peau
éventuellement d'élevage. Les plus courants sont :
* Pseudomonas et autres bactéries Gram-négatifs.
* Bactéries sporulées : Bacillus dont B. certus, Clostridium dont C. Perfringens et
Peut-être C. botulinum.
• Coliformes et entérobactéries pathogènes possibles : E. coli, Salmonella, Shigella.
• *Staphylocoque, Listeria monocytogenes.
• * Levure.
• * corynéformes Bactéries :
• - Brochothrix thermosphacta = microbacterium thermosphactum. Spores de
moisissures:
• - Sporotrichum, Cladosporium, Thamnidium, Geotrichum, Mucor, Penicillium,
Alternaria, Monilia
• • Dégradation aérobie : Viscosité (ou caractère collant, poissage), décoloration,
verdissement et pigmentation, Attributs sensoriels altérés, paresse, Putréfaction.
• Dégradation anaérobie : Putréfaction, puanteur d’os, Surissement.
• microbiologie des produits carnés
• viande séchée La flore de la viande séchée ne fait que se
stabiliser, se dégrader, Généralement dû à une humidité
accrue due à des problèmes d'acidification. Diverses
bactéries lactiques colorées ou coliformes : formation de
zones spongiform Sous l'action de Bacillus
• viande salée Les dommages sont causés par des bactéries
halophiles et dépendent généralement de salage
malfaisant. Ces bactéries sont : Lactobacillus, Leuconostoc,
Micrococcus, Enterococcus faecalis : cause le surgissement,
Moisissure : cause une viscosité, de la moisissure et
remplace une mauvaise coloration. D'un point de vue
sanitaire, le lard et la viande salées et séchée peuvent
contenir (Clostridium, botulinum est très dangereux
• viandes hachées et crues -Saucisson frais : pauvre en sel, la flore normale
comprend : Leuconostoc Lactobacillus, Microbactérium. La dégradation
comprend la sur-acidification (surissement) due à : Bactéries lactiques,
Microbactérium , Micrococcus . La viscosité et les colorations se développe
grâce à des moisissures. Altération (La putréfaction) à haute température :
bactéries coliformes, Pseudomonas, Micrococcus. Saucisses sèches : Le séchage
permet de limiter au maximum la flore, uniquement : Micrococcus,
Streptococcus, Pediococcus, qui provoquent l'acidification. Les lactobacilles se
développent alors et participent au développement de la qualité Sens ou
organoleptiques
• Viande Cuite Il existe deux groupes de produits : ceux qui sont fortement cuits
et ceux qui sont peu cuits.La cuisson conduit à ; Destruction de Bacillus et
Clostridium (les spores de ces bactéries sont sélectionnées) et destruction de
nombreuses bactéries. La microflore de ces produits contribue aux propriétés
sensorielles (organoleptiques) : Lactobacillus, Micrococcus, Leuconostoc
Streptococcus,Ces bactéries provoquent également des dégradations au cours
du développement Anarchisme : -Microcoques et Bacillus ; causent le
surrissement. -Leuconostoc et Lactobacillus : causent un effet collant (viscosité)
et des taches(coloration). -Champignons filamenteux : causent des moisissures.
-Bacillus et Clostridium : Causent la détérioration (putréfaction). -Listeria :
agent de recontamination dangereux
La composition des aliments
- Les aliments riches en lipides (graisses) et en glucides (sucres) sont des
aliments énergétiques permettant au corps de fonctionner.
Exemple : le beurre, le pain, les pâtes …
- Les aliments riches en protides (protéines) sont des aliments bâtisseurs
permettant la croissance du corps.
Exemple : viandes, poissons, oeuf, laitages …
- Les aliments riches en fibres sont des aliments protecteurs, maintenant le
corps en bonne santé.
Exemple : les fruits et les légumes.
Certaines substances comme le calcium, le magnésium, les sels minéraux, les
oligo-éléments et les vitamines contenus dans beaucoup d’aliments, apportent
au corps ce dont il a besoin.
Un déséquilibre alimentaire peut entraîner :
- l’obésité
- l’apparition de maladies cardio-vasculaires, du diabète ou de certains types
de cancer
Les altérations microbiennes des aliments et les moyens de lutte
1. Les facteurs influençant la flore d'altération des aliments
Les bactéries ne croissent que si leur environnement est adéquat. Si celui-ci n'est
pas optimal, il peut y avoir croissance à faible vitesse ou pas de croissance du
tout ou encore les bactéries peuvent mourir, c'est selon les espèces et les
conditions. Il faut signaler que certaines fonctions métaboliques (par exemple la
toxinogénèse) ont des exigences particulières, plus restrictives que celles
permettant la croissance (tableau 1).
L'implantation et la survie des germes dans un aliment dépendent de plusieurs
facteurs :
1.1. Les conditions nutritives
Certaines bactéries satisfont tous leurs besoins nutritifs avec de simples sels
inorganiques et des substances comme le dioxyde de carbone et l'ammoniaque.
D'autres requièrent -à divers degrés- des composés organiques plus ou moins
complexes .
2.1.1. La température
L'utilisation de la chaleur est un procédé de destruction des microorganismes
très répondu. La cuisson, l'ébullition et le blanchiment sont des procédés très
anciens, auxquels il faut rajouter les processus industriels de pasteurisation et
stérilisation, tyndallisation, etc.
Le froid est un bon agent de stabilisation des produits alimentaires. Des
températures entre 0 et 8 °C (pour stockage à court terme) peuvent retardées la
dégradation des aliments, en inhibant le métabolisme des organismes
contaminants et/ou l'activité de leurs enzymes extracellulaires. Malgré cela, il
peut y avoir avarie due à des organismes psychrotrophes (Listeria monocytogens,
Yersinia enterocolitica) qui peuvent continuer à croître à 4 °C.
La congélation (pour le stockage à long terme) peut tuer certains contaminants.
Elle réduit aussi la quantité d'eau disponible a des températures inférieures à
zéro de -5 à -10°C, par exemple, certains champignons peuvent devenir des
agents de dégradation importants pour la viande
STERILISATION 120°C Destruction des formes sporulées (spores)
Stérilisation
(conserves, procédé UHT…)
100°C
PASTEURISATION 65°C Destruction de la plupart des formes
Pasteurisation et T°C minimale végétatives
de conservation (des plats fonction du temps d'application de la T°C)
cuisinés en liaison chaude
T°C max de conservation des 3,3°C Arrêt toxinogénèse de Cl. botulinum type E
produits, laitiers, lapin,volailles,
T°C des plats cuisinés, viandes 3°C FIN DU RISQUE DU AUX BACTERIES
hachées… PATHOGENES ET TOXINOGENES
SURGELATION
T°C max de conservation des -18°C
produits dits surgelés ARRET DE TOUTE MULTIPLICATION
T°C max de conservation des -20°C MICROBIENNE
glaces et crèmes Glacées
congelées
T°C de conservation du sperme -196°C
et des hématies (Azote liquide)
La déshydratation
Cette technique de stabilisation est très ancienne ; elle est basée sur la baisse de
AW du produit. Le séchage en général et l'atomisation (lait) font intervenir la
chaleur. D'autres facteurs antimicrobiens peuvent interférer. Le séchage solaire
(fruits, viandes, poissons) fait participer le rayonnement UV; le fumage (viandes,
poissons) combine l'action de la chaleur à celle des produits de pyrolyse (formol,
acides organiques, acides pyroliques, alcools, cétones, phénols, etc.) ; de plus il y
a une action sur la saveur et la couleur. La lyophilisation (sublimation de l'eau à
froid) est un procédé très utilisé qui conserve les propriétés de l'aliment
Moyens chimiques
Les agents de conservation des produits chimiques capables d'inhiber
lescontaminants ; certains inhibent aussi bien les champignons que les bactéries.
Les agents minéraux les plus utilisés:
-le NaCl ou le sel (dans de nombreux produits) ;
-Les nitrates et nitrites de sodium ou de potassium (dans les charcuteries) ;
- les composés soufrés comme l'anhydride sulfureux et les sulfites (dans les
produits à base de fruits) ;
- l'eau oxygénée (utilisable potentiellement dans le lait) ; etc.
-Les acides organiques et leurs dérivés, tel que l'acide acétique et diacétate (utilisé
dans des sauces, des préparations de légumes, de poisons) ; l'acide propionique
(utilisé dans les fromages) ; l’acide sorbique et sorbates (permet l'inhibition des
moisissures dans les fromages, les fruits, les produits céréaliers cuits, etc.) ; l'acide
benzoïque et benzoates (utilisé pour les fruits) ; l'acide lactique, citrique, tartrique,
ascorbique, etc.
-Les essences naturels et les épices ont un pouvoir bactéricide lié à la présence
decomposés phénoliques, d'alcools, etc. et sont souvent remplacés par leurs
composés actifs (eucalyptol, thymol, eugénol, etc.) utilisés comme conservateurs.
-Quelques rares antibiotiques sont utilisés comme conservateurs alimentaires : la
nisine,la subtiline, la tylosine, la pymarycine, les tétracyclines et la polymyxine
1. Les olives fermentées
Les olives vertes (cueillies à maturité) sont traitées par une solution à 1 % ou 2 %
d'hydroxyde de sodium qui détruit le principe amer ; elles sont ensuite lavées
plusieurs fois pour éliminer la solution alcaline. Au cours de ces lavages, des sucres
fermentescibles et autres nutriments sont perdus.
Les olives sont stockées dans des saumures de concentrations différentes selon la
variété (4 à 8 % de NaCl).La durée de fermentation est de 6 à 10 mois pendant
lesquels on distingue trois phases :
Si le pH est trop élevé (>4,2) pendant la phase initiale, il peut se développer une
fermentation butyrique (Clostridium butyricum, bactéries propioniques) qui
provoque des défauts de goût et d'odeurs. Il est parfois préférable d'acidifier la
saumure au départ par ajout de 3 % d'acide lactique.
Des défauts gazeux provoquent des bulles d'air sous le tégument du fruit. Ce
problème est lié à la présence de coliformes qui se développent si la concentration
en NaCl est inférieur à 5 % ou si le pH est trop élevé (> 4,8).
La tyndallisation
Technique de stérilisation, consistant en un chauffage discontinu, à
une température modérée (60 à 70°C), suivi de refroidissements
successifs, qui sert à détruire les micro-organismes. En effet, les
formes sporulées non détruites par le premier chauffage se
développent (incubation) et les formes végétatives engendrées sont
détruites par les chauffages suivants tout en préservant les qualités
sensorielles ou nutritionnelles des denrées alimentaires traitées.
Principes et procédé
Un chauffage classique n'élimine pas les spores les plus capables
de résister à des températures élevées.
Afin d'éliminer les formes végétatives (bactéries) et les formes de
résistance (spores), il faut donc soumettre le milieu à un chauffage
discontinu à basse température : on ne chauffe que quelques
minutes (environ une trentaine) toutes les 24 heures,
Le chauffage suffit à éliminer les formes végétatives, et
provoque un choc thermique, qui est un facteur déclenchant
pour qu'une forme de résistance entre en germination, et donne
ainsi des formes végétatives.
Les intervalles laissés entre les chauffages permettent donc aux
spores de donner des bactéries, qui sont éliminées lors de
l'augmentation de température suivante. De cette façon, on
élimine progressivement toutes les spores du milieu, ce qui
contribue à le stériliser.
Utilisations
La tyndallisation est utilisée, éventuellement sous haute pression
notamment pour la conservation de la viande, de médiums
cellulosiques de culture de champignon, de bois et dans le domaine
de la médecine pour la conservation de produits biologiques tels
que le lait maternel que l'on souhaite conserver sans trop le
dégrader, ou des sérums ou d'autres fluides destinés à être injectés
(sérum ).
C'est une technique qui continue à intéresser et qui peut parfois
présenter des avantages par rapport à la pasteurisation.
PASTEURISATION : DÉFINITION ET PROPRIÉTÉS
Traitement thermique qui vise à stabiliser temporairement un
aliment au regard du développement des micro-organismes. La
pasteurisation ne vise pas la destruction totale des micro-
organismes mais la destruction de la flore pathogène et de la plus
grande partie des autres micro-organismes, sans toute fois modifier
sensiblement les caractères physico-chimiques du produit traité. La
destruction des micro-organismes n'étant pas totale, la
pasteurisation est souvent associée avec un autre mode de
conservation : réfrigération, acidification...
N0
T1
T2
t
A t = 0, il y a N0 individus. Avec T2>T1. N0 = 1010 ind/mL.
Log
N
T1 190
°C
T2 97
°C
t min
On a donc y = ax + b d'où logN = -k.t + logN0
Log DT
1[ Pente =-1/Z
T1 T2 T3
T°C
Z est spécifique de chaque microorganisme (paramètre de
thermorésistance). En général Z varie de 4 à 7°C pour les formes
végétatives, environ 10°C pour les spores. En déterminant Z on
obtient une infinité de couple de températures pour le même
degrés de résistance thermique. Log DT = (- 1/Z) x T + b Log
(DT1/DT2) = (T2 – T1) / Z Pour Clostridium sporogenes:
D121,1°C = 3min, Z=10. Pour un traitement à 115°C, quelle doit être
la durée de traitement thermique pour une réduction décimale de
1??
T1 = 121,1°C, DT1 = 3min, Z = 10
T2 = 115°C, DT2 = ? => log (3/x) = (115 – 121,1)/10 => x =12,22min
•Un des effets les mieux connus des microorganismes
contaminants de nos aliments est la dégradation de la qualité.
•Cette qualité de nos produits alimentaires peut, au plan
microbiologique, être définie de 2 façons :
1. La qualité marchande
concerne essentiellement les caractéristiques
organoleptiques et se traduit par un attrait ou une répugnance par
les consommateurs. Ses incidences économiques sont
déterminantes pour l’industrie alimentaire. Les caractéristiques
nutritionnelles et technologiques de l’aliment contribuent à cette
qualité.
Tous nos aliments peuvent être le siège de prolifération
microbienne, prolifération d’autant plus variée que le produit est
“riche” en éléments nutritifs et placé dans des conditions
favorables à la croissance microbienne.
Ainsi la plupart de nos aliments (non soumis à des
traitements antimicrobiens) ont des charges microbiennes
comprises entre 10⁴et 10⁶/g.
Au cours de cette prolifération des modifications
d’aspect (couleur,, de texture, de flaveur (odeur et saveur)
apparaissent.
Les microorganismes les plus souvent rencontrés appartiennent
aux genres Pseudomonas, Acinetobacter, Moraxella, Alcaligenes,
Aspergillus, Rhizopus, Clostridium sporogenes et Flavobacterium.
les modifications qu’ils engendrent sont le plus souvent
défavorables (odeur putride, rancissement, liquéfaction etc...).
Parfois cette prolifération est souhaitée (yaourt, beurre, fromage,,
etc...) : il s’agit alors de fermentations contrôlées, de
biotransformations, de production de biomasse.
2- La qualité hygiénique
L’innocuité d’un aliment correspond à une qualité seuil et la norme
zéro défaut ( Salmonella) doit être atteinte pour certains systèmes
aliment-microorganisme en particulier à partir du moment où la
présence du microorganisme dans le produit risque d’avoir une
incidence défavorable et parfois très grave sur la santé du
consommateur.
Actuellement les maladies microbiennes d’origine alimentaire sont
des affections dont chacun d’entre nous peut être la victime.
Généralement les symptômes ressentis ont une localisation gastro-
intestinale.
L’évolution du mode de vie caractérisé par un passage de la cuisine
familiale à la restauration collective, un recours à des aliments
préparés à l’avance hors du domicile l’apparition de produits
nouveaux ont entraîné une augmentation des risques.
Les “accidents” affectent souvent un nombre élevé d’individus .
Cependant , tendre vers la consommation d’aliments stériles est
probablement très défavorable pour l’humain qui deviendrait plus
sensible aux maladies s’il n’est pas continuellement en contact
avec un certain nombre de germes pathogènes.
Ces germes induisent et stimulent des mécanismes de
défense.
Ainsi quand des européens ou des américains “voyagent” hors de
leurs frontières, ils contractent des maladies pour lesquelles les
populations des pays visités sont immunisées
La microbiologie alimentaire apparaît au premier abord comme une
démarche simpliste. En effet, vérifier la conformité à des critères
microbiologiques par l’étude de groupes mal définis au plan
taxonomique comme la flore aérobie mésophile, les coliformes, les
anaérobies sulfitoréducteurs est une opération apparemment facile
à effectuer.
- Rôle et signification des microorganismes dans
les aliments
Les aliments sont d’origine végétale et/ou animale: