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Respiration cellulaire
1.
La photosynthèse et la respiration cellulaire sont complémentaire car les elles forment sont
toutes deux nécessaires au flux d’énergie. L’énergie entre sous forme de lumière par le Soleil et
sort sous forme de chaleur. L’énergie suis ce flux, mais les substances chimiques nécessaire à la
vie sont recyclées dans le système. La photosynthèse utilise le CO2 et l’eau produite par la
respiration cellulaire, ainsi que de l’énergie lumineuse provenant du Soleil pour synthétiser du
glucose et de l’O2. La respiration cellulaire utilise du glucose C6H12O6 et de l’O2 produit par
photosynthèse pour faire de l’énergie ATP, du H2O et du dioxyde de carbone. La respiration
cellulaire se passe dans les mitochondries chez les cellules eucaryotes et dans le cytosol chez les
procaryotes.
2.
3.
4.
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction dans laquelle il y a transfert d’électrons d’un
agent réducteur à un agent oxydé. L’agent réducteur devient alors oxydé (il a perdu des
électrons) et l’agent oxydant devient réduit (il gagne de électrons, réduit donc sa charge totale).
Ce transfert d’électron d’un état énergétique à une état plus faible libère de l’énergie potentielle
accumulé dans l’agent réducteur, une molécule organique, et permet la synthèse d’ATP
Dans la respiration cellulaire, C6H12O6 est l’agent réducteur, il perd ses Hydrogènes et devient
du CO2, le glucose est donc oxydé. Dioxygène est l’agent oxydant qui arrache les électrons du
glucose, il prend ainsi les hydrogènes et forme de l’eau, il est donc réduit.
5.
Une coenzyme est une molécule organique servant de cofacteur dans une réaction
enzymatique. Un cofacteur est une substance non-protéique nécessaire au fonctionnement
d’une enzyme. Il peut se lier fortement comme faiblement et de façon permanente ou
temporaire à une enzyme. Il peut se lier en même temps que le substrat. Les coenzymes servent
souvent de receveurs d’électrons ou de transporteurs de divers radicaux dans les réactions
métaboliques
6.
La glysolyse est une voie catabolique se passant dans le cytoplasme. Le glucose est alors
dégradé par oxydation en 2 pyruvates, des molécules de trois carbones chacune. Il y a alors un
rendement net de 2 ATP par phosphorylation au niveau du substrat, (on en produit 4, mais
nécessite l’investissement de 2 ATP), 2 NADH + (H+) et 2 pyruvates.
Ces pyruvates entrent alors dans la mitochondrie où ils perdent chacun 1 CO2, reçoivent chacun
une coenzyme de type A, et 2NADH + (H+) sont formés au total, 1 par pyruvate. La molécule
résultante est de l’Acétyl-CoA. Une molécule à 2 carbones. Chaque pyruvate donne donc 1 CO2,
1 NADH + (H+), et 1 Acétyl-CoA. Cette étape est l’étape charnière
Vient ensuite le cycle de krebs ou le cycle de l’acide citrique. Cycle dans lequel les acétyl-CoA
seront totalement oxydés et seront transformés en CO2. Le cycle de krebs produit 3 NADH +
3(H+), 1 FADH2, 1 ATP et 2 CO2 par tour, ou par acétyl-CoA.
Les Acétyl-CoA entament le cycle de krebs dans la matrice mitochondriale. l’Acétyl-CoA perd
d’abord sont groupement CoA et se lie à l’oxaloacétate. S’ensuit alors une chaine de réaction au
cours desquelles les 2 carbones de L’acétyl sont oxydés puis transformés en CO2, 3 NADH et 3
H+ sont produit puis 1 FADH2 et pour finir 1 ATP. Le cycle se termine alors que la molécule
d’oxaloacétate est reformée afin de pouvoir accueillir un autre groupement acétate provenant
de l’Acétyl-CoA. On peut noter que les atomes de Carbone qui entrent dans le cycle ne le
quittent pas au premier tour, ils occupent un emplacement différent lorsqu’un autre cycle
débute et finissent par être expulsés.
L’étape finale est la phosphorylation oxydative. C’est durant cette étape que 90% de l’ATP que
nous utilisons est formé. C’est aussi la seule étape requérant de l’O2.
Lors de cette étape, les 10 NADH + (H+) ainsi que les 2 FADH2 formés au cours des étapes
précédentes libèrent leurs électrons dans la chaine de transport d’électrons. L’Hydrogène
associé suit et passe dans les pompes à protons. Celle-ci utilise le flux exergonique d’électron
pour déplacer les protons à travers la membrane. Elle fait passer les électrons d’une perméase à
l’autre, abaissant de façon continue et graduelle l’énergie potentielle de l’électron. Cette
énergie est utilisée afin de transporter activement des protons dans l’espace intermembranaire
de la mitochondrie. La création de ce gradient de concentration, ou différence de pH, permet de
faire tourner l’ATP synthétase, une pompe ionique fonctionnant à rebours, qui utilise l’énergie
du gradient de concentration, la force protonmotrice, pour lier des phosphates inactifs à de
l’ADP, formant ainsi de ATP. Cette dernière étape se nomme chimiosmose. Le terme
chimiosmose désigne donc le déplacement des ions H+ à travers une membrane. Au total, 30 à
32 moles d’ATP sont générés avec une mole de glucose.
7.
La fermentation est un processus par lequel de l’énergie est produite sans oxygène. L’oxygène
étant le dernier receveur d’électrons, est fondamental à la phosphorylation oxydative. Sans lui,
le cycle de production d’ATP est vraiment plus simple, car ni le cycle de Krebs, ni la
phosphorylation oxydative ne sont nécessaires, on utilise uniquement de la phosphorylation au
niveau du substrat. Il existe deux types de fermentations : la fermentation alcoolique, produite
par de nombreux organismes unicellulaires et la fermentation lactique, que les organismes
multicellulaires sont capables de faire. La fermentation produit 2 ATP par glycolyse et recycle
ensuite les NADH en les oxydant pour les retransformer en NAD+ afin qu’ils puissent participer à
d’autres réactions de glycolyse. Dans la fermentation alcoolique, le pyruvate émet un CO2 et
devient alors de l’acétaldéhyde. Il est ensuite réduit par le NADH + (H+) et devient alors de
l’éthanol. Dans la fermentation lactique, le pyruvate est réduit par le NADH + (H+) et devient du
lactate sans émettre de CO2
8.
L’existence de la respiration cellulaire est démontrable par l’analyse de notre expiration, celle-ci
contient du CO2, un produit de la respiration cellulaire. On peut le prouver en soufflant dans du
bleu de bromothymol, celui-ci devient jaune car le pH augmente du au fait que H2O ce lie avec
CO2 et forme H2CO3 et (HCO3)-. On peut aussi voir que les levures utilisent la respiration
cellulaire grâce aux expériences faites. La concentration d’O2 du milieu dans lequel on les a
placés diminue alors que celle de CO2 augmente.
Faire bilan des levures, ce qui rentre et ce qui sort. + différence entre les deux
P201 objectif 6
Faut savoir qu’on peut faire de la respiration cellulaire avec d’autres molécules organiques