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Glycolyse
Définition
La glycolyse (du latin « sucré » et « dissolution ») ou voie d'Embden-Meyerhof-Parnas
est une voie métabolique d'assimilation du glucose et de production d'énergie.
Cette voie métabolique produit de l'énergie libre sous forme d'ATP *> . Il est à noter
que tous les intermédiaires entre le glucose et le pyruvate sont phosphorylés ce qui
leur confère une charge négative nette à pH 7, les empêchant ainsi de diffuser à
l'extérieur de la cellule.
1. Lieu de la glycolyse
La glycolyse a lieu dans toutes les cellules comme source d'énergie, principalement :
La glycolyse semble être le processus métabolique le plus primitif qui été utilisée par
les organismes
2. Intérêt de la glycolyse
Importance
ETAPE DE LA GLYCOLYSE :
Etape 1 : Consomme 1 ATP et fait entrer le glucose dans la cellule :c'est une
étape limitante qui intervient dans la régulation car Irréversible :Enzyme :
hexokinase pour toutes les mais Glucokinasepour foie et pancréas
Etape 2 : interconversion : c'est un passage d'un aldose à un cétose (G6P F6P)
, une étape réversible. Enzyme :Phosphohexose isomérase.
Etape 3 : Consomme 1 ATP . (F6P F1,6BP). c'est une étape limitante ,
intervient dans la régulation car Irréversible : Enzyme : Phosphofructokinase 1
(PFK1)
Etape 4 : coupure (ou clivage) du Fructose 1,6Bi Phosphate en 2 trioses :le
Gycer Aldehyde 3Phosphate et la DiHydroxy Acétone Phosphate , une étape
réversible. Enzyme : aldolase
Etape 5 : Isomérisation du DiHydroxy Acétone Phosphatela en Gycer Aldehyde
3Phosphate ,
à partir de cette étape LES REACTIONS SERONT EN DOUBLE ; Comme si on
avait 2 x(Gycer Aldehyde 3Phosphate) , c'est une réaction réversible. Enzyme :
Triose Phosphate isomérase.
Etape 6 : Phosphorylation (par Pi et non ATP) avec déshydrogénation (utilisant
le NAD+), c'est une réaction réversible .Enzyme : GA 3P déshydrogénase.
Etape 7 : Fabrication d'1 ATP (donc x 2), c'est une réaction réversible. Enzyme :
Phosphoglycérate Kinase.
Etape 8 : Isomérisation. c'est une réaction réversible. Enzyme :
Phosphoglycérate mutase.
Etape 9 : Déshydratation (départ de H2O), c'est une réaction réversible.
Enzyme : Enolase
Etape 10 : Fabrication d'1 ATP (donc x 2), c'est une réaction réversible.
Enzyme : Pyruvate Kinase
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Le bilan énergétique
Tout d’abord, un groupement phosphore provenant d’une molécule d’ATP est ajouté
au fructose pour donner du fructose 1-phosphate. Ce dernier donne naissance à deux
composés : le dihydroxyacétone phosphate, qui est l’un des intervenants de la
glycolyse, et le glycéraldéhyde. Ce dernier est transformé en glycéraldéhyde 3-
phosphate, qui entre à son tour dans la voie glycolytique.
Le galactose, pour entrer dans la voie de la glycolyse est, quant à lui, converti en
glucose 6-phosphate.
PATHOLOGIES
Déficits enzymatiques
Glycolyse et cancer
La galactosémie congénitale
Le cycle de l’acide citrique (encore appelé cycle de Krebs ou cycle des acides
tricarboxyliques) est la voie finale commune du métabolisme des glucides, des
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lipides et des protéines. Il a lieu dans les mitochondries et a pour molécule de départ
l’acétyl CoA.
Bilan énergétique
Les 6 atomes du glucose sont libérés sous forme de CO2 et 4 molécules d'ATP
sont formées. Les 12 coenzymes réduits produits jusqu'ici peuvent
éventuellement produire un maximum de 34 molécules d'ATP dans la chaîne de
transport d'électrons et dans la phosphorylation oxydative :
Ainsi, un total de 3 ATP par NADH et 2 ATP par FADH2 est produit grâce aux
processus de transport d'électrons et phosphorylation oxydative. Le bilan total
du métabolisme aérobie serait :
La voie des pentoses phosphates a lieu dans le cytoplasme. Elle produit deux
intermédiaires dont le rôle est capital pour certaines réactions de synthèses : le
ribose 5-phosphate, qui sert à la synthèse des nucléotides (unités de base des acides
nucléiques), et le NADPH, un donneur d’électrons qui intervient, par exemple, dans la
photosynthèse.
d) Gluconéogénèse
1. Définition
2. Le but
4.1. Précurseurs
a) Glycérol
c) Lactate/pyruvate
La néoglucogenèse est presque toujours active mais faible, elle diminue encore
plus en période postprandialep.
Elle utilise en sens inverse les réactions de la glycolyse Sauf pour 3 réactions
irréversibles :
a) Glucokinase/Hexokinase
b) PFK
c) Pyruvate Kinase
o Pyruvate carboxylase
o Phosphoenolpyruvate carboxykinase
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o Glucose 6 phosphatase
Le bilan énergétique
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2.1. Définition :
C’est un récipient dans lequel se déroule une réaction biochimique, il regroupe les
fermenteurs et les cytoculteurs. On distingue des Bioréacteurs à Enzymes et des
Bioréacteurs à Cellules.
La cuve :
C’est l’enceinte dans laquelle se déroule toutes les réactions biochimiques ainsi que
la multiplication de la masse, elle soit en acier (à l’échelle pilote) ou bien en verre (à
l’échelle laboratoire).
Le couvercle :
C’est un grand bouchon qui permet de garder le milieu intérieur à l’abri de toute
contamination externe par s’opposer au passage de l’air de milieu extérieur vers
l’intérieur et vice versa.
Une seringue :
Elle est équipée par un cathéter pour injecter et prélever les différentes solutions au
cours de la culture.
Système d’agitation :
Il comporte plusieurs turbines qui diffèrent dans la taille selon le volume de
bioréacteur, ainsi ce système permet une distribution homogène de la chaleur et de
la masse à l’intérieur de bioréacteur.
Les capteurs :
Ces capteurs permettent de mesurer la température (thermomètre), le pH (pH mètre),
taux d’oxygène dissous (sonde oxymétrique) afin d’assurer les bonnes conditions à
l’intérieur de bioréacteur.
Système de contrôle :
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- Confinement :
Cette technique consiste à enfermer les enzymes dans une membrane semi
perméable.
Avantage : flexible Inconvénient :
Limitation de diffusion de substrat
Formation des microcapsules qui peut dénaturer les enzymes
Coût élevé
- Adsorption :
Il suffit de laisser l’enzyme en contact de support à pH, force ionique et température
convenables pour former des liaisons.
Avantage : liaison réversible
Inconvénient : fragilité de la fixation.
- Liaisons covalentes :
Cette immobilisation est réalisée par des liaisons irréversibles et covalentes entre le
groupement fonctionnel de l’enzyme et celui de support. Donc, il faut activer soit le
support, soit l’enzyme (souvent c’est le support qui doit être activé, car il est difficile
de maintenir l’activité enzymatique)
Avantage : liaison permanente Inconvénient : couteuse
Intérêt de l’immobilisation :
Utilisation efficace et répété de l’enzyme
Isolement et récupération facile de l’enzyme
Conservation dans le bioréacteur pour catalyser d’autres réactions
Rendement élevé
Produit de haute qualité
1. Biomasse :
Elle est aussi appelée « Protéine d’Organisme Unicellulaire : (P.O.U) ». La biomasse
microbienne peut être une source de protéines pour l’alimentation humaine ou
animale. L’idée d’utiliser des levures comme aliment date des périodes de pénurie
alimentaire lors de la première et la seconde guerre mondiale. Voir le tableau de
production de protéines par quelques levures et champignons filamenteux.
Les Spirulines sont les cyanobactéries (algues unicellulaires) d’eau douce, très riche
en protéines (60 à 70% du poids sec). Elles sont produites industriellement au
Mexique, Thaïlande, Japon, USA, Martinique…, dans les bassins ouverts. La
production est aussi réalisée en bioréacteur de plus de 3000 m3 en France et Italie
de La Spirulina maxima (Arthrospira maxima). La consommation de Spirulines
comme complément alimentaire assure l’apport en acides aminés essentiels,
d’acides gras indispensables et de vitamines. En plus, elles présentent diverses
activités thérapeutiques (antivirale, anti-inflammatoire, anti-cancéreuse, etc…).
2. Spores
Les spores sont utilisées comme insecticide, fongicide, herbicide, dans le contrôle
biologique des champs de soja, de riz, de maïs et de diverses cultures. Elles sont
également utilisées dans les réactions de bioconversion grâce aux activités
enzymatiques qui restent intactes même après une longue période de conservation.
3. Métabolites primaires :
3.1. Acides organiques :
Les acides organiques (AO) résultent du métabolisme des oses (glycolyse et cycle de
Krebs). Les principaux AO produits par voie biotechnologique sont : ac. Citrique, ac.
Gluconique, ac. Fumarique, ac. Kojique et ac. Itaconique
3.1.1. Acide citrique :
Cet intermédiaire du cycle de Krebs, est le plus important acide avec 400 000 tonnes
produit par an, en fermentation. Il est très utilisé dans l’industrie alimentaire
(boissons, jus de fruits, confiserie…) avec un taux de 60% de la production annuelle ;
l’industrie pharmaceutique et cosmétique en utilisent 10% et aussi l’industrie
chimique (détergents, traitement des tissus, fabrication de plastique…).
Cet acide est produit principalement par Aspergillus niger par des procédés de
fermentation en surface (FMS) et en culture submergées avec des rendements qui
dépassent 18Kg/jour/m3 de milieu de culture.
Il peut être produit par d’autres champignons : Penicillium, Trichoderma, Mucor…, et
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Ce dérivé oxydé du glucose, est produit à hauteur de 45 000 tonnes par an. C’est un
acidulant faible, utilisé dans l’industrie alimentaire (pâtisserie et dans la préparation
des saucissons). En industrie pharmaceutiques, le gluconate de calcium est utilisé
pour la carence en calcium, et aussi pour les manques en fer ou en magnésium.
Il est produit par Aspergillus niger, cultivé dans un milieu à base de glucose et de
corn steep liquor, à pH 6,5 après 36 à 40 heures à 30°C. Le rendement de production
est de 90%.
3.1.3. Acide fumarique :
Cet intermédiaire du cycle de Krebs, est utilisé dans l’industrie des plastiques. Il est
produit par Rhizopus nigricans ou R. arrhizus, cultivé dans un milieu à base de
glucose et n-alcanes, à pH 5 à 6 avec du NaOH après 72 heures d’incubation à 30°C.
Cette fermentation implique une importante aération.
3.1.4. Acide itaconique :
Cet acide est utilisé dans l’industrie des peintures et des plastiques. Ce composé
peut être facilement polymérisé à cause de sa double liaison, et se substituer à
l’acide acrylique. Il intervient aussi dans la fabrication des dents artificielles. Il est
produit par Aspergillus terreus ou A.itaconicus à partir de mélasse de canne. La
fermentation dure 72 heures à 40°C avec un pH 2. Une quantité de 50- 60g d’acide
itaconique sont produits à partir de 100g de glucides.
Cet acide possède des propriétés antibiotique et insecticide. Il peut être utilisé
comme réactif pour le dosage du fer. L’acide kojique est produit par Aspergillus
oryzae en fermentation de surface sur glucose, arabinose, éthanol ou glycérol.
Comme il peut être produit par culture submergée avec un rendement de 75%.
3.1.6. Acide lactique :
3.2.1. L-tryptophane :
Cet acide aminé peut être produit par Hansenula anomala à partir du précurseur :
acide anthranilique. Il est utilisé comme complément dans l’alimentation animale.
3.2.2. L-acide glutamique :
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Sa production mondiale peut atteindre 370 000 tonnes/an. C’est un aromate très
employé dans l’industrie alimentaire sous forme de monoglutamate de sodium. C’est
aussi un médicament qui active les cellules nerveuses du cerveau
(neurotransmetteur). Il est produit par le Corynebacterium glutamicum après une
fermentation de 40 heures à 30°C et à pH alcalin, qui permet d’obtenir plus de 60g/L.
Kérosène 4%, thiamine HCl 0,2 mg%, huiles 4,6%. La fermentation dure 4 à 8 jours à
température comprise entre 26 et 28°C. Le rendement de la production de 3g/l.
3.3.5. Pigments de Monascus ruber :
Il produit au moins 6 pigments partagés en trois groupes : (1) la rubropunctatine et la
monascorubine qui sont oranges, (2) la rubropunctamine et la monascorubramine
qui sont des analogues azotés, (3) la monascine et l’ankaflavine qui sont jaunes. La
production est réalisée à pH 5,5 sur le milieu de culture à base de maltose et de
glutamate monosodique comme seule source d’azote.
3.4. Polysaccharides
4. Métabolites secondaires
Les métabolites secondaires possèdent des voies de synthèse qui leurs sont propres,
à partir de produits du métabolisme primaire. Leur production n’est pas nécessaire à
la croissance de l’organisme. De ce fait, leur synthèse se fait, généralement, pendant
la phase stationnaire de croissance (en fin de culture). Ils sont gérés par un
ensemble de gènes de régulation qui contrôlent le moment et le niveau d’expression.
Ils sont généralement produits par un nombre limité d’organismes. Ils comprennent
les antibiotiques, les molécules à autres activités pharmacologiques, les arômes, les
hormones végétales, les insecticides, les fongicides et les herbicides biologiques.
4.1. Antibiotiques :
Ce sont des molécules synthétisés par les microorganismes qui inhibent la
croissance et tuent d’autres organismes, et ce en faible concentration. Les
antibiotiques sont produits par fermentation discontinu. Les actinomycètes et les
champignons produisent la majorité des antibiotiques, soit par fermentation ou par
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4.1.2. Céphalosporines :
Industriellement la céphalosporine C est produite par Cephalosporium acremonium,
en présence d’acétyl-CoA. D’autres champignons tels que : Emericellopsis et
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4.3. Arômes :
Les mycètes (levures et champignons filamenteux) synthétisent des molécules
d’arômes complexes au cours de leur métabolisme, en phase de croissance
stationnaire. En effet, un même champignon change de manière importante, le profil
des composés odorants qu’il produit, selon la composition du milieu de culture en
sucres et acides aminés. Ainsi divers arômes et senteurs peuvent être obtenus par
fermentation tels que : l’anis, le miel, l’amande, la banane, la rose, la lavande, le
jasmin…
4.3.1. Méthyl-cétones :
Ce sont des arômes de fromages qui s’élaborent à partir d’acides gras. Le Penicillium
roquefortii synthétise diverses méthyl-cétones.
4.3.2. Lactones :
Ce sont des esters internes cycliques, synthétisés par certains champignons.
Ceratocystis moniliformis produit décalactone qui correspond à l’arôme de banane,
de pêche…
Trichoderma viride produit octalactone et nonalactone qui correspond à l’odeur de la
noix de coco.
4.3.3. Terpènes:
Ce sont les composes de base des huiles essentielles. Penicillium decumbens
produit l’arôme de rose et de pomme. Trametes odorata produit plusieurs arômes :
méthyl-phénylacétate, géraniol et pméthoxyphénylacétate qui correspondent
respectivement à l’odeur du miel, de rose et d’anis.
Les spores de plusieurs champignons sont utilisées dans la biocatalyse, telles que le
Penicillium roquefortii dans la production du 2-heptanone à partir de l’acide
octanoique ; l’Aspergillus niger dans la bioconversion du glucose en acide gluconique
; le Penicillium digitatum dans la réaction de transformation du géraniol en
methylheptenone.
Introduction et définition
Avec les polyphénols, les terpènoïdes sont classés aussi parmi les substances
secondaires importantes du métabolisme chez les végétaux. Les terpènes peuvent
être considérés comme étant des dérivés de l’isoprène d’où le nom d’isoprénoïdes
sous lequel ils sont parfois désignés.
Localisation
On trouve les huiles dans les organes divers: au niveau des fleurs, feuilles (laurier,
citronnelle), rhizome (gingembre), écorce, fruit, graines.
Les teneurs, de l’ordre de 1% peuvent atteindre 15%. Ces huiles se trouvent le plus
souvent à l’intérieur de formations histologiques spécialisées localisées à la surface
de la plante. Ces substances ont vraisemblablement un rôle écologique:
communication (pollinisation), défense, action télétoxique sur les germinations.
3. Les diterpènes
Ce sont des dérivés des hydrocarbures en C20H32. Le phytol, la vitamine A, les acides
résiniques des conifères, les gibbérellines sont des exemples de diterpènes.
La vitamine A est rencontrée de façon exceptionnelle chez les végétaux, le persil par
exemple en est bien pourvu. Les animaux savent la synthétiser à partir du carotène.
LES ALCALOÏDES
Les alcaloïdes constituent un autre groupe, plus vaste, de substances dites
secondaires. En raison de leurs propriétés toxiques ou médicamenteuses, ils ont
toujours présenté, pour les pharmaciens et les industries pharmaceutiques un intérêt
exceptionnel. On connait, à l’heure actuelle plus de 5500 alcaloïdes et leur liste
s’allonge continuellement.
Les alcaloïdes se forment dans les écorces chez les quinquinas et les grenadiers. Le
plus souvent, c’est dans les vacuoles que l’on trouve les alcaloïdes en solution dans
le liquide vacuolaire.
Teneurs :
La teneur d’une plante en alcaloïdes dépend de divers facteurs. Elle est souvent dûe
au caractère variétal, n’étant pas la même dans diverses espèces de même genre.
Elle est susceptible de fluctuations liées aux conditions de croissance par exemple
l’exposition au soleil ou à l’ombre; elle est également fonction de l’âge de la plante.
Les alcaloïdes en effet s’accumulent dans les organes, mais ils peuvent également
disparaître plus ou moins complètement au cours de leur développement. La teneur
varie assez largement d’une plantes à l’autre, elle de quelques ppm chez
Catharanthus (la pervenche de Madacascar) à plus de 10% chez les quinquinas.
Ils pourraient être des produits d'excrétion du métabolisme azoté, les alcaloïdes
jouant chez les plantes le rôle de l'urée ou de l'acide urique chez les animaux.
Ils pourraient également servir de réserves d'azote.
On retiendra également leur toxicité bien que cela n'empêche pas l'adaptation de
certains animaux: aussi la Belladone, toxique pour l'homme, peut être broutée par un
lapin, celui-ci possédant un enzyme hydrolysant la molécule de l'hyoscyamine en
acide tropique et tropanol non toxiques.
Définition
vocation alimentaire.
Les aliments fonctionnels sont apparus au Japon dans les années 1980 où des
programmes de recherche avaient été initiés. Une évaluation systématique de la
fonction physiologique des aliments a été menée, de 1984 à 1986, par des groupes
universitaires et le ministère de l'agriculture, des forêts et des pêches du Japon.
Les études ont révélé que certains aliments possèdent non seulement des fonctions
nutritionnelles et sensorielles, mais qu'ils permettent aussi de contrôler
l’homéostasie de l'organisme.
Les critères fondamentaux pour que des aliments soient admis comme aliments à
usage médicinal spécifié ont été définis comme suit :
1. Aliments réputés pour avoir un effet spécifique sur la santé attribuable à
certains de leurs constituants.
2. Aliments dont on a extrait les allergènes.
3. Aliments dont on a évalué scientifiquement les effets attribuables à l'addition
ou à l'extraction de molécules.
4. Aliments qui ne posent aucun risque pour la santé ou l'hygiène.
Les caractéristiques courantes des produits décrits comme étant des aliments
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fonctionnels:
Si présentés sous la forme d'aliments (pas en capsule et ni en poudre).
Contiennent des composants d'origine naturelle, même si ces derniers sont
présents à des concentrations non naturelles ou présents dans des aliments
qui ne les contiennent pas normalement. (Ajoutés )
Sont inoffensifs
Offrent des bienfaits pour la santé, généralement décrits sur l'étiquette ou
dans la publicité faite à leur sujet.
b) Nutraceutique :
Les Nutraceutiques sont définis comme étant des produits fabriqués à partir
d’aliments naturels et commercialisés sous forme de comprimé, de poudre, de
géllule, pillule, potion etc … et ont un effet physiologique bienfaisant contre les
maladies chroniques
Un produit nutraceutique est fabriqué à partir d'aliment, mais vendu sous forme de
pilules ou poudres (potions) ou sous d'autres formes médicinales qui ne sont pas
généralement associées à des aliments et il s'est avéré avoir un effet physiologique
bénéfique ou assurer une protection contre les maladies chroniques.
hypercholestérolémiques.
L'activité hypocholestérolémiante du soja est exclusivement dûe aux isoflavones
(une classe de flavonoides) qu'il renferme.
Plusieurs classes d'anticancérigènes ont été identifiées dans la fève de soja, incluant
des inhibiteurs de la protéase, des phytostérols, des saponines, des acides
phénoliques, de l'acide phytique et des isoflavones.
2. Les tomates
La tomate a reçu beaucoup d'attention dans les dernières années à cause de
l'intérêt pour le lycopène, le caroténoïde principal retrouvé dans ce fruit.
Le lycopène est l'un des principaux caroténoïdes retrouvés dans le plasma humain.
Ses effets protecteurs contre le cancer et les maladies cardiovasculaires sont
démontrés par plusieurs études.
De fait, chez l'homme, le lycopène se concentre dans les tissus prostatiques, où son
taux, parmi les caroténoïdes présents, est le plus élevé.
.
3. Les produits laitiers
II n'y a aucun doute que les produits laitiers sont des aliments fonctionnels. Ils sont
une des meilleures sources de calcium, un nutriment essentiel qui peut prévenir
l'ostéoporose.
En plus du calcium, toutefois, les recherches récentes ont visé spécifiquement
d'autres composantes des produits laitiers, les 'probiotiques'.
Les probiotiques sont issus des bactéries bénéfiques présentes dans la flore
intestinale.
Les plus connues sont les lactobacilles et les bifidobactéries. Leur présence permet
notamment de contrer la prolifération des micro-organismes nuisibles qui peuvent,
par exemple, provoquer des diarrhées infectieuses.
Les probiotiques contribuent également à la digestion des aliments.
SUPPORT DE COURS GENIE BIOCHIMIQUE VALORISTAION DES SUBSTANCES
VEGETALES. PROF MERGHEM R .
4. Acide Gras Essentiel : Acide linoléique
Un acide gras anticarcinogène connu sous le nom d'acide linoléique conjugé (ALC).
Les chercheurs pensent que l'ALC accroît la dépense énergétique, ce qui fait que
l'organisme brûlerait mieux ses graisses.
5. Les poissons
Les huiles des poissons constituent une source concentrée d'acide
eicosapentanoique (EPA) et d'acide docosahexanoique (DHA).
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L'huile de poisson aide à prévenir les battements irréguliers du cœur car au moins la
moitié des attaques cardiaques est causée par des battements irréguliers du cœur.
6. Le thé
Les résultats de très nombreuses recherches (in vitro et in vivo) indiquent que les
polyphenols du thé sont des agents anticancérigènes et peuvent, grâce à divers
mécanismes, inhiber la croissance des tumeurs.
Les résultats de certaines recherches indiquent que le thé vert pourrait aider à
prévenir les maladies cardiovasculaires. Une étude épidémiologique a montré que la
consommation de flavonoïdes joue un rôle dans la baisse du risque de maladie
coronarienne. Les résultats de l'étude ont démontré que ceux qui consommaient une
ou plusieurs tasses de thé par jour ont réduit de plus de 40 % leur risque de maladies
du coeur par rapport à ceux qui ne buvaient pas de thé.
7. L'ail
Les bénéfices pour la santé attribués à l'ail sont nombreux, incluant ses effets
chimiopréventif du cancer, antibiotique, anti-hypertenseur et hypocholestérolémiant.
La saveur caractéristique ainsi que l'odeur de l'ail sont dues à des éléments
contenant du soufre soluble dans l'eau et de l'huile, qui sont probablement
responsables des effets médicinaux divers qu'on attribue à cette plante.
La gousse intacte d'ail contient un acide aminé sans odeur, l'alliine, qui est convertie
par le biais d'une enzyme, l'allinase, en allicine lorsque broyée ou écrasée, ce dernier
élément est responsable de l'odeur caractéristique de l'ail frais. L'allicine se
décompose spontanément pour produire des fractions nombreuses contenant du
soufre, dont certaines ont été évaluées pour leur activité chimio-préventive.
Des essais cliniques menés sur des humains indiquent que l'ail peut offrir une
protection contre les troubles cardiovasculaires, notamment l'athérosclérose, en
inhibant l'agrégation plaquettaire et en contribuant à maintenir l'élasticité des artères.
Les chercheurs ont démontré que l'ingestion quotidienne de 900 mg de poudre d'ail
permettait de prévenir et même de réduire l'accumulation de plaques de matières
grasses dans les artères.
Des études attribuent les effets cardio-protecteurs de l'ail à ses effets
hypocholestérolémiants. Et ont permis de démontrer que la consommation d'ail
pouvait contribuer à faire baisser de façon légère, mais mesurable, les taux de
triglycérides et de cholestérol. Ils ont démontré qu'une moyenne de 900 mg d'ail par
jour (aussi peu qu'une demie à une gousse d'ail) pourrait réduire le cholestérol total
sanguin de 9%.