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COURS DE BIOCHIMIE

MÉTABOLIQUE

CHAPITRE 4: LES VOIES


MÉTABOLIQUES
Par: MBAÏADOUM NGARGUINAM Rodrigue
Biologiste, Nutritionniste
INTRODUCTION
• Une voie métabolique est un ensemble de réactions chimiques
catalysées par une série d’enzyme qui agissent de manière
séquentielle.

• Le produit de la première réaction sert de substrat à la réaction


suivante.

• Toutes les voies métaboliques sont interconnectées et beaucoup n’ont


pas de sens isolément;

• La subdivision en série de réaction relativement courtes permet de


mieux comprendre les voies métaboliques.
I. LA GLYCOLYSE ET GLYCOGÉNOLYSE
• La voie de la glycolyse correspond à une série de réactions
catalysées par des enzymes qui dégradent une molécule de glucose
(6 carbones) en deux molécules de pyruvate (3 carbones).

• Chez les eucaryotes, cette transformation a lieu dans le cytosol de


la cellule. Toutes les cellules peuvent effectuer la glycolyse. Dans
quelques unes et particulièrement les globules rouges, elle
représente la seule source d’énergie.

• Le glucose est le principal substrat de la glycolyse, mais d’autres


comme le galactose et le fructose peuvent aussi être utilisés.
I. LA GLYCOLYSE ET GLYCOGÉNOLYSE
Le glucose à plusieurs origines

- Hydrolyse des osides alimentaires


- Glycogène hépatique et musculaire

- Interconversion d’autres oses: Fru, Gal, Man en glucose

Aérobie : se passe dans toutes les cellules

Il existe deux types de glycolyse


Anaérobie : se passe parfois dans la
cellule musculaire (apport en oxygène
insuff: cas de l’effort violent et prolongé)

C’est un ensemble de 10 réactions divisées en 2 grandes phases


I. LA GLYCOLYSE ET GLYCOGÉNOLYSE
1ère phase: Phase préparatoire constituée des
5 premières réactions

2ème phase: Phase de restitution de l’énergie:


de la 6ème réaction jusqu’à la fin

Production de 2
molécules
d’ATP

Excepté trois étapes sur lesquelles se fait la régulation, toutes


les autres étapes sont réversibles
1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
1ère Réaction: Phosphorylation du glucose sous l’action de
l’hexokinase
Réaction irréversible, endergonique, consommant 1 ATP

L’enzyme pour sont action a besoin de Mg Fixation de Mg-ATP


sur l’enzyme

Cette première étape est essentielle


Pour être métabolisé, le Glc doit être phosphorylé et Glc-6-P
Le Glc-6-P fortement chargé ne peut plus sortir de la cellule et s’engage
dans la glycolyse
1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
2ème réaction: isomérisation du Glc-6-P en Fru-6-P sous l’action de
Phospho hexoisomérase

Cette réaction permet la transformation d’un aldose en cétose

Elle conduit du glucose pyranique au fructose furanique

La réaction est réversible (très peu couteuse en énergie)


1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
3ème réaction: phosphorylation du fru-6-P en Fru-1,6-piphosphate sous
l’action de la phospho fructokinase 1 (PFK1)

La réaction est irréversible, très couteuse en énergie

1 ATP est consommé au cours de cette réaction


1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
4ème Réaction: clivage du Fruc 1,6 bP en Dihydroxy acétone
phosphate et glyceraldéhyde 3 Phosphate sous l’action de l’Aldolase
Glycéraldéhyde 3 phosphate
(G3P)

Dihydroxy acétone Phosphate


(DHAP)

Seul le G3P sera utilisé dans la suite de la glycolyse


La réaction est réversible et n’est pas énergivore
1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
5ème Réaction: Isomérisation du Dihydroxy acétone phosphate en
glycéraldéhyde 3 Phosphate et vis versa sous l’action de l’Isomérase
Glycéraldéhyde 3 phosphate
(G3P)

Isomérase

Dihydroxy acétone Phosphate


(DHAP)

Seul le G3P sera utilisé dans la suite de la glycolyse et disparait rapidement


1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
Résumé de la 1ère phase
Résumé de la 1ère phase
1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
Bilan de la phase préparatoire

1 mol de Glucose va entrainer:


Passage du Glu au Glc-6-P

La consommation de 2 ATP
Passage du Fru-6-P au Fru-
1,6-biP

La formation de 2 Glycéraldéhyde 3 P

La Phase préparatoire a un coût énergétique de 2 ATP


2. PHASE DE RESTITUTION
Débute à la réaction 6 qui transforme le glycéraldéhyde 3 Phosphate via une
oxydation (formation de NADH, H+) et une phosphorylation sous l’effet de
la Glycéraldéhyde 3 phosphate déshydrogénase (Déshydrogénation).
2. PHASE DE RESTITUTION
Réaction 7: Transfert du phosphate sur un ADP

Première réaction qui produit l’ATP !!!


2. PHASE DE RESTITUTION
Réaction 8: Transfert du groupement phosphate du 3ème carbone au
2ème carbone sous l’effet de phosphoglycérate mutase

Cette réaction se fait sans consommation d’énergie


2. PHASE DE RESTITUTION
Réaction 9: Déshydratation du 2 Phospho-glycérate en Phospho
Enol pyruvate (PEP) sous l’action de l’énolase.
2. PHASE DE RESTITUTION
Réaction 10: Récupération de l’énergie du PEP via la
phosphorylation de l’ADP sous l’action de la Pyruvate Kinase

Deuxième production d’ATP


1. LA PHASE PRÉPARATOIRE
Bilan de la phase de restitution

1 mol de G3P va entrainer:


Passage du 1,3PG au 3PG

La Formation de 2 ATP
Passage du PEP au Pyruvate

Vu qu’il y a 2 Glyceraldéhyde 3 Phosphate on aura 2x2 ATP

La Phase de restitution permet de produire 2 ATP


pour chaque mol de G3P
3. BILAN DE LA GLYCOLYSE
3. BILAN DE LA GLYCOLYSE
• Le bilan global de la glycolyse est :

Ecrivons ensemble ce bilan: un volontaire au tableau


4. DEVENIR DU PYRUVATE
• Le pyruvate, produit final de la glycolyse, suit des voies cataboliques
différentes selon la nature de l'organisme et les conditions métaboliques.

 La fermentation lactique : glycolyse en anaérobie dans le muscle en


contraction :
4. DEVENIR DU PYRUVATE

La fermentation alcoolique : glycolyse en anaérobie dans la levure et


certains micro-organismes.
4. DEVENIR DU PYRUVATE
 La décarboxylation oxydative suivie du cycle de Krebs : oxydation du
pyruvate en CO2 et H2O chez les animaux, végétaux et de nombreuses
cellules procaryotes en aérobie.

NB: En anaérobie, la réduction du pyruvate en lactate ou éthanol


(fermentations) assure la réoxydation du NADH en NAD+ consommé
lors de l'oxydation du glycéraldéhyde 3-phosphate en 1,3-
bisphosphoglycérate (réaction 6 de la glycolyse). Cette régénération du
NAD+ permet à la glycolyse de se maintenir en absence d'oxygène. En
aérobie, le NAD+ est régénéré par la phosphorylation oxydative.
II. GLYCOLYSE À PARTIR DU GLYCOGÈNE
(GLYCOGÉNOLYSE) ET AUTRES OSIDES
Les unités de glucose des ramifications externes du glycogène (et de l’amidon)
peuvent entrer dans la glycolyse grâce à l’action séquentielle de deux
enzymes: la glycogène phosphorylase (qui génère du G1P à partir du Pi, et du
glycogène n-1) et la phosphoglucomutase (qui transforme du G1P en G6P).
1. INTÉGRATION DU GALACTOSE
DANS LA GLYCOLYSE

+
,H
A DH
N
+
AD 4
N s e
luco s e
g ér a
P
UD épim
+
NA D H, H
+
NAD
cose 4
UDP glu
se
épiméra
2. INTÉGRATION DU FRUCTOSE
DANS LA GLYCOLYSE
• L’hexosekinase est présent dans toutes les cellules et phosphoryle aussi bien le
glucose (affinité très élevée) que les autres hexoses comme le fructose
(affinité faible, donc Km élevée). L’hexose kinase ne phosphoryle le fructose en
fructose-6-P que lorsque la concentration de fructose est exceptionnellement
élevée. C’est la principale voie dans le muscle et les reins.
• En revanche le fructose kinase présent dans le foie, les reins et l’intestin est
l’enzyme principal de phosphorylation de fructose, mais il donne le Fructose 1P
qui est clivé en glycéraldéhyde et dihydroxyacétone phosphate par le F1P
aldolase. Le glycéraldéhyde est par la suite phosphorylé par une triose kinase
pour donner le GA3P.
2. INTÉGRATION DU FRUCTOSE
DANS LA GLYCOLYSE
3. INTÉGRATION DU GALACTOSE
DANS LA GLYCOLYSE
• Le galactose rentre dans la glycolyse grâce à l’action de 3 enzymes :
galactokinase, UDPglucose: galactose 1-phosphate épimérase ; UDP
glucose 4 épimérase.

NB: La glycolyse conduit également à des précurseurs biosynthétiques


III. RÉGULATION DE LA
GLYCOLYSE
• L’hexose kinase et la glycogène phosphorylase, point d’entrée du glucose dans
la glycolyse sont contrôlées.

• L’hexose kinase du muscle squelettique est une enzyme allostérique qui est
inhibé par son produit le G6P.

• Le glucokinase du foie, en revanche n’est pas inhibé par le G6P, amenant ainsi
le foie à accumuler d’avantage le G6P dans le foie pour la synthèse du
glycogène.

• La production de glucokinase est stimulée par l’insuline, chaque fois que le taux
de glucose sanguin est élevé.
III. RÉGULATION DE LA
GLYCOLYSE
• Le glycogène phosphorylase existe sous deux formes: une forme
phosphorylée active (phosphorylase a) et une forme non phosphorylée
inactive (phosphorylase b).

• Deux enzymes permettent la conversion de la phosphorylase a à b : la


phosphorylase a phosphatase et la phosphorylase b kinase.

• La phosphorylase kinase est activée à travers une cascade de réaction par


l’adrénaline.

• Les réactions de synthèse et de dégradation du glycogène sont contrôlée


simultanément tel que le présente la figure ci-dessous.
III. RÉGULATION DE LA
GLYCOLYSE
III. RÉGULATION DE LA
GLYCOLYSE
• La glycolyse en elle-même est régulée à deux niveaux : la
phosphofructokinase (PFK) et la pyruvate kinase.

• La PFK est un enzyme allostérique activé par l’AMP, le F16dP, ADP, Pi, K+,
et inhibé par l’ATP, Citrate, Mg2+ et Ca2+.

• La pyruvate kinase est aussi une enzyme allostérique qui est inhibée par
l’acétylCoA et les acides gras à longues chaines.

• L’insuline ou la présence de sucres dans l’alimentation entraine une


augmentation de la teneur en hexose kinase, la PFK et la pyruvate kinase,
alors que le glucagon l’abaisse
A. PASSAGE DU PYRUVATE À
L’ACÉTYL COA
• La réaction de passage est une réaction intra mitochondriale;

• Le pyruvate produit dans le cytosol lors de la glycolyse doit donc entrer dans
la mitochondrie;

• Le pyruvate traverse la membrane externe de la mitochondrie à l’aide d’une


protéine transmembranaire appelé PORINE.

• Une fois dans l’espace inter membranaire, il est transporté avec un ion H+
vers la matrice mitochondriale grâce à un transporteur de type SYMPORT
(transport couplé qui se produit dans le même sens.
A. PASSAGE DU PYRUVATE À
L’ACÉTYL COA
A. PASSAGE DU PYRUVATE À
L’ACÉTYL COA
• La réaction qui permet d’obtenir de l’Acétyl CoA à partir du pyruvate est
une réaction irréversible, très exergonique.

• Elle nécessite un complexe multienzymatique appelé COMPLEXE DE LA


PYRUVATE DESHYDROGENASE (PDH).

• Ce complexe est constitué de 3 enzymes attachées à la surface interne


de la membrane mitochondriale.
A. PASSAGE DU PYRUVATE À
L’ACÉTYL COA
• Le fonctionnement du complexe de la PDH nécessite 5 coenzymes dont 4
vitamines. En voici quelques unes

Enzymes Coenzymes

Pyruvate déshydrohénase (E1) Thiamine Pyrophosphate (Vit B1)

Dihydrolipoamide acétyl transférase CoA (Vit B5)


(E2) Lipoate
Digydrolipoamide déshydrogénase FAD (Vit B2)
(E3) NAD (Vit PP ou B3)
A. PASSAGE DU PYRUVATE À
L’ACÉTYL COA
• Le fonctionnement du complexe de la PDH nécessite 5 coenzymes dont 4
vitamines.

• La réaction s’écrit: NADH, H+


NAD+

Pyruvate + CoA Acétyl CoA+CO2


Complexe de la PDH

Il faut noter la réduction de la NAD+ en NADH, H+ qui est une molécule


énergétique équivalente à 3ATP

Remarque: le complexe est inhibé par son produit c’est-à-dire l’Acétyl CoA
(inhibition est compétitive) et par l’ATP qui est un inhibiteur allostérique.
LE CYCLE DE
KREBS
LE CYCLE DE KREBS
• Le cycle de Krebs ou cycle du citrate a lieu dans la mitochondrie chez les
eucaryotes.

• Il comporte huit réactions enzymatiques décomposables en réactions


simples.

• Cette étape finale du catabolisme oxydatif des carbohydrates, des acides


gras et des acides aminés assure la plus grande part des besoins
énergétiques de la cellule grâce à la formation de coenzymes réduits qui
seront réoxydés dans la chaîne respiratoire.
LE CYCLE DE KREBS

• A chaque tour de cycle, une molécule d'acétyl-CoA (2 carbones) réagit avec


une molécule d'oxaloacétate (4 carbones) pour donner du citrate, molécules à
6 carbones.

• Au cours des réactions suivantes, 2 carbones du citrate sont éliminés sous


forme de CO2, assurant ainsi la régénération de l'oxaloacétate (4 carbones) :

Les carbones oxydés en CO2 proviennent des carbones de l'oxaloacétate


(rouge) et non pas de ceux de l'acétyl CoA (bleu) :
H2O
CoA citrate
Acétyl CoA

H2O Aconitase
Citrate synthase Cis - aconitate
Oxaloacétate H2O
NADH Aconitase
H+

NAD+ Malate Isocitrate


déshydrogénase
NAD+
Isocitrate
Malate déshydrogénase NADH
CO2

Fumarase a- Cétoglutarate
H2O a-Cétoglutarate NAD+ , CoA
déshydrogénase
Fumarate NADH
CO2
Succinate
déshydrogénase Succinyl-CoA
Succinyl-CoA
FADH2 synthétase
ADP; Pi
FAD Succinate ATP; CoA
RÉACTIONS ANAPLÉROTIQUES (DE
REMPLISSAGE) DU CYCLE
• L’oxaloacétate est un métabolite indispensable au déroulement du cycle.

• Tout prélèvement pour la formation du glucose (par la voie de néoglucogénèse), soit


pour la synthèse de l’aspartate est compensé par l’action de deux enzymes: le
pyruvate carboxylase (dans la matrice mitochondriale) et phosphoenolpyruvate
carboxykinase (PEP carboxykinase dans le cytosol).

• CH3-CO-COOH + CO2 + ATP → HOOC-CH2-CO-COOH + ADP + Pi pyruvate


carboxylase

• PEP + CO2 + GDP → oxaloacétate + GTP

• L’oxaloacétate est transporté, après réduction en malate à travers la membrane


mitochondriale interne.
RÉACTIONS ANAPLÉROTIQUES (DE
REMPLISSAGE) DU CYCLE
RÉGULATION DU CYCLE DE KREBS
• Trois principes gouvernent la régulation du cycle :

1. Disponibilité en substrats énergétiques (glucose, pyruvate,


acétyl-CoA),

2. Inhibition par les produits accumulés (régulation allostérique),

3. Régulation en amont au niveau du complexe multienzymatique


du pyruvate Déshydrogénase.
RÉGULATION DU CYCLE DE KREBS
• Disponibilités en substrat: L’activité du citrate synthase peut être limitée par la
disponibilité de l’oxaloacétate et l’acétyl-CoA. Dans ce cas la synthèse du citrate
devient un facteur limitant du cycle.

• Régulation allostérique: Dans les conditions où les besoins énergétiques de la


cellule sont satisfaits, le NADH,H+ s’accumule entraînant l’élévation du rapport
NADH,H+/NAD+. Il bloque à la fois l’isocitrate DH et l’a-cétoglutarate DH;

• Le citrate s’accumule et rétro-inhibe le citrate synthase, le succinyl-CoA s’accumule


et devient un effecteur négatif de l’a-cétoglutarate DH. L’ATP, le produit terminal du
processus de la production de l’énergie inhibe la citrate synthase et l’a-
cétoglutarate DH. L’inhibition de la citrate synthase par l’ATP est levée par l’ADP.
RÉGULATION DU CYCLE DE KREBS
• Régulation au niveau de la pyruvate Dshase: En effet le cycle est réglé par
le statut énergétique de la cellule, qui dépend de son approvisionnement en
acétyl-CoA. La véritable régulation se situe donc en amont, au niveau du
complexe multienzymatique de la pyruvate DH, chargé d’oxyder le pyruvate en
acétyl-CoA. Deux modes interviennent.

• Rétro-inhibition : L’activité de la PDH peut être directement affectée par


l’accumulation des deux produits de la séquence à savoir l’acétyl-CoA et le
NADH,H+.

• Régulation par phosphorylation-déphosphorylation : L’enzyme peut


exister sous deux formes : une forme active (PDH déphosphorylée) et une
forme inactive (PDH phosphorylée).
RÉGULATION DU CYCLE DE KREBS
• Lorsqu’il y a accumulation de l’ATP, du NADH,H+ et de l’acétyl-CoA, le NADH,H+
active une pyruvate DH kinase (PDH kinase), contenue dans le complexe
multienzymatique.

• La PDH kinase phosphoryle la PDH et la rend inactive. La transformation du


pyruvate en acétyl-CoA s’arrête.

• L’autre effecteur positif de la PDH kinase est l’acétyl-CoA. Lorsque la consommation


de l’ATP génère suffisamment de l’ADP pour attendre le seuil signal, nécessaire au
réamorçage de la production de l’ATP le pyruvate active une pyruvate
déshydrogénase phosphatase (PDH phosphatase) qui déphosphoryle la PDH et lui
restitue son activité. Le processus de fourniture d’acétyl-CoA est ainsi rétabli. Les
autres effecteurs positifs de la PDH phosphatase sont : insuline, Ca2+ et Mg2+
LA VOIE DES PENTOSES
PHOSPHATES
VOIE DES PENTOSES PHOSPHATES
• Voie du métabolisme oxydatif en dérivation de la glycolyse qui a pour but la
synthèse de deux précurseurs;

1. Des NADPH, coenzymes réduit nécessaire aux:

- Biosynthèse réductrice : AG, Cholestérol

- Réduction du glutathion

2. Du ribose 5 Phosphate: synthèse des nucléotides;


VOIE DES PENTOSES PHOSPHATES
Caractéristique de la voie

- ubiquitaire;

- Toutes les réactions ont lieu dans le cytosol (réaction cytosoliques)

- Cette voie ne produit pas d’énergie et ne consomme pas d’énergie;

Réactions de la Voie des Pentoses phosphate

Elle se déroule en deux phases successives:

- La première phase dite phase oxydative: irréversible;

- La deuxième phase dite phase non oxydative: réversible


VOIE DES PENTOSES PHOSPHATES
• La voie des pentoses phosphates (ou voie du phosphogluconate ou voies des
pentoses monophosphates) génère du NADPH (voie oxydative), indispensable
aux réactions réductrices de biosynthèse (en particulier, lors de la synthèse
des acides gras et des stéroïdes).

• Outre le NADPH, la voie des pentoses phosphates produit du ribose 5-


phosphate (voies non oxydative) précurseur de la synthèse des nucléotides,
des acides nucléiques et de coenzymes.

• La voies des pentoses phosphates est importante dans les cellules


encroissance rapide comme la peau, la muqueuse intestinale, le tissu osseux.
VOIE DES PENTOSES PHOSPHATES
• Dans d’autres tissus, le produit essentiel est le NADPH et non le pentose est
nécessaire pour la synthèse des acides gras (foie, tissue adipeux, glandes
mammaires en lactation) ou du cholestérol et hormones thyroïdiennes (foie,
gonades, glandes adrenales).

• Les érythrocytes et cellules de la cornée ou de la lentille utilisent le rapport


NADPH/NADP+ pour lutter contre les radicaux libres dus à leur exposition au
soleil et à l’oxygène.

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