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GLYCOLYSE

Le glucose entre dans la plupart des cellules grace a un transporteur specifique qui le transporte
de l’exterieur de la cellule dans le cytosol. Glycolyse voie par lequelle le glucose est converti via le
fructose 1,6 bisphosphate en pyruvate avec production de 2 moles d’ATP/mole de glucose. Les enzymes
de la glycolyse sont localisees dans le cytosol ou ils ne sont que faiblement associees, voire par du tout,
aux structures cellulaires telles que les membranes, et ne forment pas de complexes organizes entre elles.

https://www.youtube.com/watch?v=ZRP-Z34RhDo&ab_channel=BIP
1. Synthèse du glucose-6-phosphate

Cette réaction est irréversible. Elle est catalysée par une kinase, soit une,hexoquinase non
spécifique du glucose qui, chez les mammifères, se trouve le plus souvent dans le muscle, soit
une glucokinase, spécifique du glucose. On signalera que ces deux enzymes ont des Km différents
avec pour valeurs respectives 0,1mM et 10mM en sachant que le km est inversement
proportionnel a l'affinité de l'enzyme. Ces deux enzymes sont Mg2+ dépendantes. Chez l'homme,
la glucokinase est localisée dans le foie et dans les cellules pancréatiques. En effet, cette dernière
est parfaitement adaptée à la fonction de stockage du foie (elle fonctionne principalement lors
d'afflux de glucose importants, après un repas par exemple, et contribue ainsi à la régulation de la
glycémie).

!!!!!!Un dysfonctionnement de cette enzyme est donc responsable de certains types de


diabète (diabètes MODY qui, pour 50% des cas, sont dus à une mutation de la glucokinase).

(symbole P dans un cercle noir représente un groupement -O-PO 32-). La phosphorylation du


glucose n'est pas spécifique de la glycolyse. Cette étape sert également de point de départ dans la
voie des pentoses phosphates ou pour la glycogènogénèse.

2. Isomérisation du glucose-6-phosphate

Il s'agit d'une isomérisation, réaction réversible catalysée par une phosphohexose isomérase
donnant, à partir de glucose-6-phosphate du fructose-6-phosphate.

3. Formation des trioses phosphates

Formation du glycéraldéhyde-3-phosphate (PGAL ou G3P) et du


dihydroxyacétonephosphate (DHAP)

Cette réaction est réversible et catalysée par une aldolase (groupe des lyases). (Le
dihydroxyacétonephosphate est la molécule du bas). Il est possible de passer, de manière
réversible, du D-glycéraldéhyde-3-phosphate (GAP) au dihydroxyacétonephosphate (DHAP)
grâce à la triose-phosphateisomérase. C'est la réaction inverse de la condensation aldolique.

4. Isomérisation des triosephosphates

Cette réaction est réversible (catalysée par une triosephosphateisomérase) mais la réaction
suivante consommant du D-glycéraldéhyde-3-phosphate, l'équilibre est déplacé dans le sens
de la synthèse de ce dernier.

Récupération de l'énergie

5. Synthèse du 1,3-diphosphoglycérate

Cette réaction d'oxydoréduction, réversible et catalysée par une D-glycéraldéhyde-3-


phosphate déshydrogénase (oxydo-réductase), conduit à la formation d'une liaison
acylthioester à haut potentiel de transfert. Cette étape constitue le début de la seconde partie
de la glycolyse. L'énergie contenue dans les liaisons à haut potentiel de transfert va être
utilisé pour la synthèse de l'ATP. Les coenzymes sont réduits (gain d'électrons).

!!!! Dans l'érythrocyte, une réaction catalysée par une mutase produit du 2,3-
diphosphoglycérate à partir du 1,3-diphosphoglycérate, un important effecteur
allostérique de l'hémoglobine (régulation de son affinité pour l'oxygène). Le 2,3-
diphosphoglycérate est ensuite converti en 3-phosphoglycérate sans production d'une
molécule d'ATP (relargage d'un phosphate inorganique) par la 2,3-diphosphoglycérate
phosphatase, lequel suit la voie de la glycolyse.

Synthèse de 3-phosphoglycérate et récupération d'ATP

Il y a synthèse d'ATP (récupération d'énergie), cette réaction, réversible, est catalysée par
une phosphoglycératekinase.

6. Synthèse du 2-phosphoglycérate

Cette réaction, réversible, est catalysée par une phosphoglycératemutase (groupe des
transférases) .

7. Synthèse du phosphoénolpyruvat

Cette réaction, catalysée par une énolase (groupe des lyases), réversible, conduit à la
formation d'une liaison à haut potentiel de transfert (fonction énolphosphate), le
phosphoénolpyruvate (PEP) au ΔG° = 51 kJ.mol−1.
8. Synthèse de pyruvate et récupération

Le groupement phosphate et sa liaison à haut potentiel de transfert permettent par


couplage la synthèse d'une molécule d'ATP. Cette réaction, Mg2+ dépendante et
irréversible, est catalysée par une pyruvatekinase.
Rappel !!!

Reactions de la glycolise
Glycolise (voie) anaerobe:
La réaction va permettre au NADH, H + de transmettre ses hydrogènes au pyruvate, et donc de
repasser sous forme NAD+ . (Fermentation lactique).La fermentation lactique se produit dans
les muscles en fonctionnement intenses, et donc en défaut dioxygène. Le lactate ainsi forme
s’accumule au niveau des muscles et peut ainsi déclencher des crampes musculaires
douloureuses.

Cette reaction est catalysee par la lactate deshydrogenase (LDH) qui utilise le NADH comme
coenzyme. Cette reaction va permettre au NADH,H+ de repasser sous forme NAD+ .
Les globules rouges étant dépourvus de mitochondries, ils ne peuvent effectuer que la voie
anaérobie et donc produire du lactate.
Voie aerobie :

Ce sont maintenant les chaines respiratoires de la mitochondrie qui vont pouvoir regenere le
NADH.

Régulation de la Glycolyse

Régulation de la HK et GK

- hexokinase - est inhibée allostériquement par le glucozo-6-phosphate (inhibition en retour


par le produit de la réaction) : si le G-6-P n'est pas utilisé aussi rapidement qu'il est formé, son
accumulation entraîne l'inhibition de l'hexokinase ; de cette façon, le taux de formation du G-6-P est
maintenu en équilibre avec le taux de son utilisation ultérieure ;

- la glucokinase (du foie) - n'est pas inhibée par le G-6-P ; l'enzyme est induite par l'insuline,
de sorte que l'engagement du glucose dans la glycolyse est favorisé après les déjeuners à base de
glucides, lorsque les niveaux d'insuline plasmatique sont élevés.

Régulation de la PFK-1

La PFK-1 est régulée de façon allostérique:

 L'ATP et le citrate agissent comme des inhibiteurs


 L'AMP et le F 2,6 di-P agissent comme des activateurs.

La concentration en F 2,6 di-P est donc primordiale sur la glycolyse. Elle est régulée par
la phosphofructokinase-2 dont l'activité sera différente selon son état de phosphorylation:

 Par l'action du glucagon (hormone hyperglycémiante), elle sera phosphorylée et


catalysera la réaction F 2,6 di-P + H2O → F6P + Pi. Ainsi la concentration de F 2,6 di-P
diminuera et la glycolyse sera ralentie.
 Par l'action de l'insuline (hormone hypoglycémiante) elle sera déphosphorylée et
catalysera la réaction F6P + ATP → F 2,6 di-P + ADP. Ainsi la concentration de F 2,6 di-
P augmentera et la glycolyse sera accélérée.
Régulation de la pyruvate kinase

La pyruvate kinase est régulée allostériquement et ceci de façon ubiquitaire :

 L'AMP et le F 1,6 di-P sont des activateurs


 L'ATP, l'Acétyl-CoA et l'alanine sont des inhibiteurs.

Au niveau du foie, elle est également régulée de façon covalente (par l'action d'hormones)

 Le glucagon va phosphoryler cette enzyme pour l'inhiber


 L'insuline va réaliser l'action inverse pour l'activer.
CONCLUSION :

Devenir du pyruvate en aérobiose

Elle a lieu dans la mitochondrie. Le pyruvate y pénètre par la pyruvate translocase. Deux
réactions sont possibles qui génèrent les précurseurs du cycle de Krebs.

Décarboxylation oxydative
Cette réaction est catalysée par un complexe multienzymatique (pyruvate
deshydrogenase) faisant intervenir cinq coenzymes. Trois coenzymes sont liés aux apoenzymes :
le thyamine pyrophosphate (ou TPP), le lipoate et le FAD (ce sont des groupements
prosthétiques). Les deux autres sont libres et non liés au complexe : le NAD et le coenzyme A.

La pyruvate deshydrogénase est un complexe multienzymatique de très grande taille, composé


de l'association de trois enzymes différentes qui agissent de manière séquentielle :

La pyruvate décarboxylase (E1), une enzyme à cofacteur thiamine pyrophosphate (TPP) réalise
la décarboxylation du puryvate, avec libération de CO 2. Le groupement acétate restant reste fixé
au TPP.

La dihydrolipoamide acetyltransferase (E2) est une enzyme contenant un acide lipoïque ou


lipoamide comme cofacteur. Elle réalise la transacétylation sur le coenzyme A. L'acide lipoïque
fixé à l'enzyme sert de bras transporteur du substrat entre les sites actifs des trois enzymes.

La dihydrolipoamide déshydrogénase (E3) est une flavoprotéine dont le rôle est de réduire
l'acide dihydrolipoïque en acide lipoïque pour lui permettre de recommencer un cycle
réactionnel. Cette enzyme utilise le NAD+ comme accepteur d'électron.

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=EuvUOxHmX7I

https://www.youtube.com/watch?v=Xclj5AeY26E&ab_channel=JulesGuittard

BILAN : Pyruvate + HSCoA + NAD+ → AcétylCoA + CO2 + NADH + H+

Conclusion : Le NADH sera par la suite réoxydé par la chaîne respiratoire pour produire de
l'ATP.
Régulation dans la mitochondrie

1.c'est une enzyme allosterique localisée dans la membrane interne de la mitochondrie Elle est
inhibee par acetyl Coa et NADPH (E1 complex)

Elle est inhibée si l'un de ces trois constituants vient à augmenter : [ATP]/[ADP]
[NADH]/[NAD+] ,et [acétyl-CoA]/[CoASH]. ,

Elle est activée en présence de Manganèse et de Calcium.

2. Elle est régulé covalent: le complexe pyruvate déshydrogénase (PDH) est régulé par
deux enzymes, la PDH phosphatase (action activatrice) et la PDH kinase (action inhibitrice).

Régulation covalente - se fait par phosphorylation/déphosphorylation d'un résidu sérine


dans le composant E1, sous l'action de la PDH-kinase et de la PDH-phosphatase :!!!!

- La PDH-kinase est activée de manière allostérique par des concentrations accrues d'acétyl-
CoA, de NADH et d'ATP ;
- La PDH-phosphatase est activée par les ions Ca2+ (dans le muscle) et par l'insuline (dans le
tissu adipeux).(fig)
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Conclusion
Carboxylation du pyruvate
La réaction est catalysée en présence de biotine par la pyruvate carboxylase (synthétase),
produit de l'oxaloacétate.

BILAN : Pyruvate + ATP + H2 O + CO2 → Oxaloacétate + ADP + Pi

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