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S O U T I E N ET R E N F O R C E M E N T

‫الدعم و التقوية‬
Fiches de révision à l’examen national
La Première Semestre

Unité 1 : Consommation de la matière organique


et flux d’énergie
Unité 2 : Nature de l’information génétique et le
mécanisme de son expression – Transmission de
l’information génétique par reproduction sexuée

Pr Abida Zakaria
UNITE1 Chapitre 1 : Réactions responsables de la libération
de l’énergie emmagasinée dans la matière organique
Les cellules animales et végétales ont besoin d'énergie nécessaire aux diverses fonctions biologiques : Le travail
mécanique, le transport actif et les synthèses cellulaires (synthèse des molécules organiques). Cette énergie est libérée à
travers la dégradation des substances organiques, notamment les lipides et les glucides. Le glucose est l'exemple type.

I. Les types des réactions responsables de la libération l’énergie emmagasinée dans la matière organique:
Les cellules utilisent le glucose comme métabolite énergétique pour extraire l’énergie nécessaire à leurs
activités. Elles peuvent le dégrader de 2 façons :
La respiration cellulaire La fermentation : en absence du
: est une dégradation dioxygène, certains êtres vivants (par
complète du glucose, en La respiration La fermentation exemple les levures) sont capables
d’oxyder le glucose d’une manière
présence du dioxygène,
incomplète en produisant de l’éthanol,
permettant une c’est la fermentation alcoolique, dont
libération de toute l’équation globale s’écrit ainsi :
l’énergie contenue dans
ce métabolite (car les D’autres cellules réalisent d’autres types
déchets sont le CO2 et de fermentations en produisant de
H2O, des déchets l’acide lactique, c’est la fermentation
minéraux sans énergie). lactique dont l’équation globale s’écrit
ainsi :

II. La glycolyse : étape commune entre respiration et fermentation

Les étapes essentielles de la glycolyse :


➢ Transformation du glucose en fructose bis-phosphate (C6P2) après la
fixation d’un groupement phosphate provenant d’une molécule d’ATP.
➢ Le clivage du fructose bis-phosphate en 2 molécules de Glycéraldéhyde
phosphate (C3P), ces 2 dernières seront oxydées par la coenzyme NAD+
(accepteur d’électron) qui sera réduite suivant la réaction suivante :

- Phosphorylation des 2 molécules C3P pour donner 2 molécules de


biphosphoglycerate ( C3P2).
➢ Phosphorylation des molécules d’ADP en ATP et transformation du
biphosphoglycerate en 2 molécules d’acide pyruvique.
Bilan de la glycolyse :

III. Les oxydations respiratoires: Oxydation du pyruvate au niveau de la matrice Mitochondriale :

L'acide pyruvique subit une dégradation complète au niveau de la matrice


mitochondriale.
La première étape : Décarboxylation, déshydrogénation et conversion du pyruvate
en acétyl-CoA .
La deuxième étape : les réactions du cycle de Krebs :
L’acétylcoenzyme A (C2) entre dans le cycle et se fixe sur l’oxaloacétate (C4) pour
former du citrate (C6), puis le groupement coenzyme A se libère.
Le citrate subit une série de réactions : 2 décarboxylations et 4 déshydrogénations
grâce à des enzymes spécifiques, pour régénérer à la fin l’oxaloacétate (C4) de
nouveau et le cycle de Krebs va reprendre le tour.
Les déshydrogénations permettent de réduire les transporteurs d’hydrogènes NAD+
et FAD+.
La réaction globale de la dégradation d’une molécule de pyruvate dans la matrice
mitochondriale :
IV. Phosphorylation oxydative et réduction d’oxygène :
Au cours de la phosphorylation
oxydative, l’oxydation de transporteurs
réduits (NADH,H+ et FADH 2) se déroule au
niveau de la membrane mitochondriale
(Chaîne respiratoire) et libère des
transporteurs oxydés (NAD+ et FAD), des
électrons et des protons H+. Le transfert
d’électrons entre les transporteurs de la
chaîne respiratoire située au niveau de la
membrane interne mitochondriale est
couplé au pompage de protons H+ vers
l’espace intermembranaire.
o L’accumulation des protons H+ au niveau de l’espace intermembranaire détermine un gradient de ces protons H+
par rapport à la matrice mitochondriale. Par conséquent, un flux de ces protons H+ prend naissance vers la matrice
et à travers les sphères pédonculées portées par la membrane interne de la mitochondrie.
o Ce flux des protons H+ active l’ATP synthétase se trouvant au niveau des sphères pédonculées d’où une
phosphorylation de l’ADP en ATP.
o Au sein de la matrice mitochondriale, l’oxygène constitue l’accepteur final des électrons transportés par la chaîne
respiratoire. Il est réduit et fixe des protons H+ pour former de l’eau (H20).
L’oxydation d’une molécule de NADH,H+ aboutit à la formation de 3 molécules d’ATP, alors que l’oxydation d’une
molécule de FADH2 aboutit à la formation de 2 molécules d’ATP.
V. Comparaison du bilan énergétique de la respiration et de la fermentation

➢ Le rendement énergétique de la respiration :


Au cours de la glycolyse on obtient : 2 NADH2 + 2 ATP + 2 4 ATP ---- 4 ATP
pyruvates
Au cours du cycle de Krebs on obtient pour une molécule de 10 NADH2 ----30 ATP
pyruvate : 4 NADH2 + FADH2 + ATP, donc pour 2 molécules de
pyruvate ( produites par la dégradation d’une molécule de 2 FADH2 ---- 4 ATP
glucose ) on aura : 8 NADH2 + 2 FADH2 + 2 ATP
Donc le nombre de molécules d’ATP produite au cours de la Total : 38 ATP
respiration est :
Sachant que l’oxydation complète « in vitro » d’une mole de
glucose libère 2860 KJ et qu’à une mole d’ATP correspond une
énergie chimique potentielle de 30.5 KJ, calculer le rendement
Donc 38 X 30.5 / 2860.100= 42% environ.
énergétique ( R) de la respiration cellulaire sachant que :

➢ Le rendement énergétique de la fermentation :


En l’absence ou en l’insuffisance d’oxygène, le pyruvate résultant de la glycolyse ne pénètre pas dans la mitochondrie, il se
transforme dans l’hyaloplasme en acide lactique (la fermentation lactique) ou en éthanol ( la fermentation alcoolique).

Le nombre de molécules d’ATP produite à partir d’une molécule de glucose lors de la fermentation : 2 ATP
Donc le rendement énergétique de la fermentation est : R = 2 X 30.5 / 2860.100 = 2 % environ.

Pr : ABIDA Zakaria bac 2021


UNITE1 Chapitre 2 : Rôle du muscle strié squelettique
dans la conversion de l'énergie
matière organique
La cellule transforme l’énergie emmagasinée dans les nutriments en énergie chimique utilisable, c’est l’ATP.
Parmi les organes spécialisés dans la conversion de l'énergie chimique emmagasiné dans l'ATP en énergie mécanique, le
muscle squelettique strié en est y un exemple.

I. Enregistrement des contractions musculaires (Myogrammes):


Les tracés représentant la réponse d’un muscle squelettique à une ou plusieurs excitations efficaces sont des myogrammes
Les excitations Les Myogrammes Description
Le tracé de la secousse Le tracé de la secousse musculaire isolée est composé de
Une seule musculaire isolée. trois phases :
excitation
• Temps de latence (1)
efficace
• Phase de contraction (2)
• Phase de relâchement (3)

➢ La deuxième excitation a lieu pendant la phase de


relâchement de la première secousse
➢ L’amplitude de la deuxième secousse est plus
Les deux grande que celle de la première secousse
excitations
efficaces sont
relativement
rapprochées ➢ Le myogramme obtenu apparait sous forme d’une
seule secousse musculaire d’amplitude plus grande
que celle d’une simple secousse.

La fréquence des excitations est moyenne :


Cas d’un tétanos imparfait Il s’agit d’un ensemble de
secousses musculaires partiellement fusionnées. Au
début, l’amplitude des contractions augmente avec le
nombre des excitations jusqu’à ce que cette amplitude
Plusieurs reste constante. Lorsqu’on arrête de stimuler, le
excitations muscle se relâche.
efficaces La fréquence des excitations est grande ;
Cas d’un tétanos parfait Il s’agit d’un ensemble de
secousses musculaires totalement fusionnées. Au début,
l’amplitude des contractions augmente avec le nombre
des excitations jusqu’à ce que cette amplitude reste
constante. Lorsqu’on arrête de stimuler, le muscle se
relâche.

II. Les phénomènes thermiques accompagnant la contraction musculaire


Suite à une contraction musculaire il y a un dégagement de chaleur qui se fait en deux temps :

Une chaleur initiale : qui se dégage rapidement au


cours de la secousse musculaire. Elle comporte une
chaleur de contraction et une chaleur de
relâchement.

Une chaleur retardée qui se dégage lentement après


la secousse.

L’absence de dégagement de chaleur retardée en


milieu anaérobie prouve que la respiration cellulaire
en constitue la source, alors que l’origine de la
chaleur initiale est la fermentation lactique.
III. Structure et ultrastructure du muscle strié squelettique :
Structure du muscle :
Le muscle squelettique est formé de plusieurs faisceaux de fibres
musculaires entourés chacun de membranes conjonctives qui
s’unissent pour former les tendons qui attachent les muscles aux os.
Ultrastructure du muscle :
Chaque fibre musculaire striée est considérée comme étant une
cellule musculaire, on y trouve :
➢ Le Sarcoplasme (équivalent du cytoplasme dans les cellules)
avec à l’intérieur des mitochondries, le réticulum
sarcoplasmique et une réserve importante de glycogène. La
cellule est limité par une membrane appelée sarcolemme,
➢ Une multitude de noyaux tout au long de la cellule Des
myofibrilles constituées par une série d’unité appelée
Sarcomère, alterne des stries claires (bandes clairs) et de stries
sombres (bandes sombres). Les bandes claires correspondent à
des zones contenantes des filaments fins constitués par de
l’actine, et les bandes sombres correspondent à des filaments
épais de myosine.

IV. Mécanisme de la contraction musculaire :


La comparaison entre un sarcomère contracté et un sarcomère au
repos, montre que la contraction se traduit par :
➢ Un raccourcissement des sarcomères (rapprochement des stries z)
➢ Une réduction de la longueur des bandes claires et de la bande H.
➢ une constance des bandes sombres.
Ceci prouve qu’il y a, au cours de la contraction, un glissement des
myofilaments d’actine par rapport aux myofilaments de myosine. Le
sarcomère est donc l’unité fonctionnelle de la fibre musculaire
Le mécanisme de contraction musculaire

V. Renouvellement (régénération) de l’ATP musculaire


Lors d’un effort, une cellule musculaire consomme de très nombreuses molécules d’ATP. Elle régénère ces
molécules grâce à trois voies métaboliques :
Voies rapides anaérobies (anaérobie alactique) :
➢ La voie de la phosphocréatine permet une production rapide, car cette molécule est stockée dans le cytoplasme et peut
transférer un groupement phosphate à l’ADP selon la réaction suivante : PC + ADP ===> C + ATP ( créatine kinase)
➢ Une autre voie de régénération rapide d’ATP en anaérobiose est permise grâce à une enzyme spécifique du muscle appelée
la myokinase selon la réaction suivante : ADP + ADP ===>ATP + AMP
Voie de moyenne vitesse (anaérobie lactique)
La fermentation lactique prend le relai avec une augmentation de la concentration sanguine d’acide lactique Selon la réaction :
Glucose + 2 ADP + 2 Pi → 2 acides lactiques +2 ATP
Voie lente (la respiration cellulaire) :
Lors d’un effort prolongé la respiration intervient pour régénérer l’ATP selon la réaction suivante :
C6H12O6 (glucose) + 6 O2+ 36 ADP + 36 Pi → 6 CO2+ 6 H2O +36 ATP

Pr : ABIDA Zakaria bac 2021


UNITE 1 : la consommation de la matière
Définitions organique et flux d’énergie

➢ La respiration cellulaire : c’est une oxydation complète de matière organique (glucose) en milieu
aérobie, elle nécessite l’intervention des mitochondries et produit une quantité importante d’énergie.
➢ La fermentation : c’est une oxydation incomplète (partielle) de matière organique en milieu anaérobie,
elle se déroule dans l’hyaloplasme et produit une faible quantité d’énergie et des molécules
organiques contenant encore une énergie potentielle.
➢ La chaîne respiratoire : L’ensemble des complexes d'oxydoréduction formant la membrane interne des
mitochondries.
➢ La glycolyse : est une série de réactions chimiques, qui s'effectuent dans l’hyaloplasme Et dégradent
une molécule de glucose en deux molécules d'acide pyruvique, et ne consomme pas de dioxygène.
➢ Oxydations respiratoires : une série de réactions biochimiques aérobie permet la dégradation
complète de l'acide pyruvique dans les mitochondries.
➢ Les mitochondries : sont de petits organites cellulaires clos, délimités par deux membranes : une
membrane externe séparant la mitochondrie de l’hyaloplasme et une membrane interne qui présente
des replis appelés crêtes mitochondriales. Entre ces deux membranes se trouve l'espace
intermembranaire. La membrane interne limite la matrice à l'intérieur.
➢ Le cycle de Krebs : une série de réactions de décarboxylation (libération de deux molécules de C02) et
de déshydrogénation (réduction de deux molécules NAD+ en NADH+W, et d'une molécule FAD en
FADH2) dans la matrice mitochondriale.
➢ La phosphorylation oxydative : c’est le processus permettant la phosphorylation de l'ADP en ATP grâce
à l'énergie libérée par la réoxydation de NADHH et FADH2 par la chaîne respiratoire.
➢ Les sphères pédonculées : sont des structures situent au niveau de la membrane mitochondriale
interne et contiennent l'atp synthétase qui est une enzyme permettant la synthèse de l'atp (la
phosphorylation de l'ADP en ATP).
➢ Hyaloplasme : Substance visqueuse dans laquelle baignent les organites cellulaires.
➢ Le rendement énergétique : c’est le pourcentage d’énergie extraite sous forme d’ATP par rapport a
l’énergie globale du glucose.
➢ Gradient des protons H+ : Différence de concentration du protons H+ au niveau de la membrane
interne (la concentration de H+ dans l’espace intermembranaire devient supérieure à celle de la
matrice).

Pr : ABIDA Zakaria bac 2021


➢ Muscle strié squelettique : muscle formé de plusieurs faisceaux de fibres
musculaires entourés chacun de membranes conjonctives qui s’unissent
pour former les tendons qui attachent les muscles aux os
➢ Secousse musculaire : résulte de la contraction coordonnée de chacune des cellules du muscle
➢ La phase de latence : le temps entre l’excitation et le moment où le muscle commence la contraction.
➢ La phase de contraction : Elle s’étend jusqu’au sommet de la courbe, lorsque le raccourcissement du
muscle est à son maximum.
➢ La phase de décontraction : s’étend du sommet du myogramme jusqu'au moment où le muscle
retrouve sa longueur initiale.
➢ Une chaleur initiale : qui se dégage rapidement au cours de la secousse musculaire. Elle
comporte une chaleur de contraction et une chaleur de relâchement.
Une chaleur retardée : qui se dégage lentement après la secousse.
➢ Le Sarcoplasme : équivalent du cytoplasme dans les cellules.
➢ Renouvellement de l’ATP : régénération d’ATP grâce à des voies métaboliques.
➢ Sarcomère : la distance entre deux striés Z successifs.
➢ Fibre musculaire : représente la cellule musculaire, elle contient plusieurs myofibrilles,
➢ Tétanos parfait : si la fréquence est très élevée (excitations très proches), le muscle se contracte d’une
manière continue sans relâchement jusqu’à la fatigue musculaire.
➢ Tétanos imparfait : si la fréquence est élevée (excitation proches), le muscle se contracte avec des
petites périodes de relâchement jusqu’à la fatigue musculaire.
➢ La contraction musculaire : le raccourcissement du sarcomère et la disparition de la zone H à cause de
du rapprochement des filaments d’actines poussées par les têtes de myosine.

Pr : ABIDA Zakaria bac 2021


UNITE 2 Chapitre 1 : Nature de l’information génétique

L’information génétique est le matériel héréditaire qui contrôle l’apparition des caractères et qui permet de
transmettre les caractères héréditaires à travers les générations.
I. La Localisation de l’information génétique :

L’information génétique qui détermine les caractères


héréditaires est localisée dans le noyau chez les eucaryotes
(vrai noyau).
Le noyau est un organite cellulaire délimité par une
enveloppe percée de pores et constitués d’un matériel plus
ou moins granuleux (chromatine et nucléole) baignant dans
le nucléoplasme.

II. Nature chimique et structure des informations génétiques

L’ADN (acide désoxyribonucléique) est le support de l’information génétique

La molécule de l’ADN est une double hélice (double brin). Chaque Chaque nucléotide est
brin est un polymère des nucléotides, composé d’un désoxyribose
Ces deux brins ont trois propriétés essentielles : plus un acide phosphorique et
• Antiparallèles une base azotée : Thymine (T),
• Complémentaires Cytosine (C), Guanine (G) ou
• hélicoïdaux. Adénine (A).
III. Transfert de l’information génétique d’une cellule à l’autre (La mitose)
La mitose est un phénomène biologique permet la formation de deux cellules filles depuis une cellule mère, les cellules filles
seront identiques avec la cellule mère au niveau de l’information génétique, on réserve donc l’information génétique.
La prophase :
➢ Condensation de la chromatine sous forme de chromosomes
➢ Disparition de l'enveloppe nucléaire et du nucléole
➢ Apparition du fuseau de division (= fuseau achromatique)
Métaphase :
➢ La condensation des chromosomes est maximale
➢ Alignement des chromosomes sur l’équatorial de la cellule
L’anaphase :
➢ Séparation des chromatides de chaque chromosome
➢ Migration des chromatides vers les pôles de la cellule
Télophase :
➢ Décondensation des chromosomes
➢ Réapparition de l’enveloppe nucléaire et Disparition du fuseau
➢ Division du cytoplasme de la cellule mère et Formation de 2
cellules filles identiques
La mitose d’une cellule végétale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de cellules animales, à deux différences
près :
➢ Absence de centrosome et d’aster qui sont remplacés par des calottes polaires.
➢ La division du cytoplasme s'effectue par la construction d'une nouvelle paroi à l'équateur de la cellule mère.

Durant la vie de la cellule, il y a succession de deux étapes :


l’interphase suivie de la mitose. L’alternance de ces deux étapes constitué le
cycle cellulaire
La mitose est une étape du cycle cellulaire, elle est précédée par une
autre étape plus longue dite interphase dans laquelle l’ADN se duplique et
chaque chromosome devient former de deux chromatides.
L’Interphase passe par 3 phases :
➢ G1 où la quantité d’ADN est q, phase
➢ S la réplication de l’ADN,
➢ Phase G2 la réplication termine et la quantité d’ADN prend la
valeur 2q.

IV. Evolution de la quantité d’ADN pendant le cycle cellulaire

➢ Durant la phase G1, la quantité d’ADN est constante


(quantité Q).

➢ Durant la phase S, la quantité d’ADN est doublé (quantité


2Q). Il y a réplication de l’ADN

➢ Durant La phase G2, la quantité d’ADN reste constante à 2Q

➢ La mitose permet de rétablir la quantité initiale de l’ADN

V. Mécanisme de La réplication d’ADN


L’ADN se réplique selon le mode semi‐conservatif où un nouveau brin d’ADN se forme devant chaque brin original. La
réplication passe par plusieurs étapes dont :

➢ Ouverture de la double hélice à travers la destruction des liaisons hydrogènes.

➢ Un enzyme ADN Polymérase forme un nouveau brin devant chaque brin original en respectant la complémentarité des
bases azotées (A devant T et G devant C), la direction de la polymérisation est toujours de 3’ vers 5’.

Pr ABIDA Zakaria Bac 2021


UNITE2 Chapitre 2 : Expression de l’information
génétique
L’expression génétique désigne l’ensemble des processus biochimiques par lesquels l’information génétique
représentée par des séquences de nucléotides, se traduit en protéines.

I. Notion du mutation

La mutation : modification du matériel génétique (ADN) entrainant


la modification d’un caractère héréditaire.
Les mutations sont :
✓ Spontanée (mais peut être provoquée par des agents
mutagènes (ex UV))
✓ Aléatoire (n’importe quelle bactérie peut être touchée)
✓ Rare (il a fallu un grand nombre de bactérie (108) pour la
mettre en évidence)
✓ Héréditaire (chaque bactérie mut ante étalée sur le milieu 3 a
engendré des bactéries ayant le même caractère)

II. La relation gène – protéine – caractère


Les mutations sur les séquences
nucléotidiques entrainent une modification de
la séquence en acides aminés de la protéine et
par la suite une modification du caractère.
Un gène précis permet donc la synthèse
d'une protéine précise et chaque modification
du gène provoque la modification de la
protéine correspondante.

La relation entre le gène et le caractère


est la synthèse d’une protéine.

III. La transcription de l’ARNm :


La transcription débute par l’ouverture et le
déroulement d’une petite portion de la double hélice
d’ADN.
L’opération de transcription est catalysée par l’ARN
polymérase. Au fur et à mesure de sa progression le long
de l’ADN (5’→3’), cette enzyme incorpore des
nucléotides par complémentarité avec l’un des brins de
l’ADN : G se place en face de C, C en face de G, A en face
de T et U en face de A. le brin d’ARN ainsi produit est
donc complémentaire du brin d’ADN qui a servi de
matrice, appelé brin transcrit (brin de polarité (3’→5’).
Après la transcription, l’ARN migre vers le
cytoplasme à travers les pores nucléaires.

Comparaison ARN m/ADN


Le code génétique :
L’ARNm est traduit sous forme de triplets, chaque triplet
(= codon) correspond à un acide aminé bien déterminé.
L’analyse de plusieurs polypeptides synthétisés pendant
l’utilisation de différents ARNm a aboutit à la réalisation du
tableau du code génétique.
▪ Sur les 64 codons trois ne code pour aucun acide aminé, ce sont
les codons stop (UAA, UAG et UGA).
▪ Le code est redondant, plusieurs codons peuvent correspondre
au même acide aminé. Un seul acide aminé donné peut être
représenté par plusieurs codons, mais un codon ne peut coder
qu’un seul acide aminé.

IV. La traduction
Les éléments nécessaires à la traduction :
➢ Des structures appelées ribosomes (Ces derniers sont des organites cellulaires formé de deux sous-unités : la petite
sous-unité et la grande sous-unité). Le rôle des ribosomes est de traduire l’ARNm et d’assembler la séquence
d’acides aminés par des liaisons peptidiques
➢ D’ARN appelées ARNt (ARN de transfert): chaque ARNt est spécifique d’un acide aminé bien déterminé et permet
son transfert vers le ribosome. Chaque ARNt possède deux sites importants :
- un site de fixation de l’acide aminé
- un site appelé anticodon ; triplet de bases complémentaires à un codon de l’ARNm.
➢ La molécule d’ARNm
➢ Les acides aminés libres

Les étapes de traduction :

L’initiation : Le premier codon d’un gène est


toujours AUG, l’ARNt initiateur, relié à la
Méthionine, se fixe sur ce codon de l’ARNm.
Pendant ce temps, les 2 sous-unités du ribosome
viennent se fixer à l’ARNm, et le ribosome
devient fonctionnel.

L’élongation : Un nouvel ARNt se fixe en face du


2ème codon de l’ARNm et une liaison peptidique
se forme entre les deux acides aminés successifs.
L’ARNt occupant le site P est libéré dans le
cytoplasme et le ribosome se décale d’un codon
(Translocation) pour permettre la mise en place
d’un nouvel acide aminé et ainsi de suite.
La terminaison : Le ribosome arrive à un codon
STOP dit aussi NON SENS (UAA, UAG, UGA)
auquel ne correspond aucun acide aminé, donc
aucun ARNt. Les deux sous-unités du ribosome se
séparent et la chaîne protéique est libéré, la
méthionine initiale est détachée, et la chaine
s’enroule autour d’elle-même pour que la
protéine prenne sa forme fonctionnelle.

Pr ABIDA Zakaria Bac 2021


UNITE 2 Chapitre 3 : Transmission de l’information
génétique par reproduction sexuée
Chaque espèce est caractérisée par la stabilité de son caryotype : le nombre de chromosomes, fixe pour une
espèce donnée, est maintenu constant au cours des générations issues de la reproduction sexuée.
Le maintien de la stabilité du caryotype (génome) et la diversité génotypique à l’origine de la diversité phénotypique
des individus s’expliquent par l’alternance de la méiose et de la fécondation lors de la reproduction sexuée.

I. La méiose ou passage de la diploïdie à l’haploïdie


La méiose est un processus de division cellulaire qui se déroule selon deux divisions : une division réductionnelle
et une division équationnelle.

Pendant la division réductionnelle, les chromosomes homologues se séparent pour aboutir à des cellules
haploïdes (n) avec des chromosomes à 2 chromatides chacun.
Pendant la division équationnelle, les chromatides de chaque chromosome se séparent. Les cellules obtenues à la
fin de cette deuxième division sont des cellules haploïdes avec des chromosomes monochromatidiens. Chacune des
deux divisions de la méiose (I et II) se déroule selon quatre phases.
• Division réductionnelle : Prophase I, métaphase I, anaphase I et télophase I
• Division équationnelle : Prophase II, métaphase II, anaphase II et télophase II
II. Brassage génétique à l’origine de la diversité génotypique
➢ Le brassage intrachromosomique a lieu lors de la prophase de la division réductionnelle
• La méiose est précédée de l’interphase pendant laquelle l’ADN s’est dupliqué. Chaque chromosome est
donc constitué de deux chromatides. L’enveloppe nucléaire disparaît. La chromatine de chaque chromosome
commence à se condenser et les chromosomes homologues se rapprochent et s’apparient. Les points de contact
sont appelés chiasma.
• Il peut alors se produire des échanges, au
niveau d’un chiasma, de portions de chromatides ou
crossing over. Lors de ces échanges des portions de
chromatides entre deux chromosomes homologues
(crossing over) , il se crée de nouvelles combinaisons
d’allèles par rapport aux combinaisons parentales. On
parle de brassage intrachromosomique.
• Dans l’exemple qui suit, on a illustré ce
brassage intra-chromosomique en choisissant une
cellule à 2n=2 chromosomes et deux gènes à deux allèles
: gène A aux allèles A et a et gène B aux allèles B et b.

➢ Le brassage interchromosomique a lieu lors de l'anaphase de la division réductionnelle


• La prophase I est suivie par la métaphase I. Les chromosomes appariés se dirigent vers le centre de la cellule
et se placent sur la plaque équatoriale de la cellule. Puis les chromosomes de chaque paire se séparent et migrent
chacun vers un pôle cellulaire opposé. C’est l’anaphase I.
• La répartition des chromosomes à chaque pôle
cellulaire a lieu de façon aléatoire, sans considération
de l’origine maternelle ou paternelle des
chromosomes. Il en résulte un brassage
interchromosomique, c’est à dire l’apparition de
nouvelles combinaisons de gènes portés par les
chromosomes maternels et paternels.
• A la suite de l'anaphase I, le cytoplasme de
la cellule se scinde pour donner naissance à deux
cellules filles. C'est la télophase I. Lors de la division
réductionnelle, à partir d'une cellule mère diploïde
contenant 2n chromosomes à deux chromatides, se
forment deux cellules filles haploïdes contenant n
chromosomes à deux chromatides.
• La fécondation, union de deux gamètes
haploïdes, reconstitue des paires de chromosomes homologues. La combinaison aléatoire des gamètes accentue la
diversité génétique entre organismes, en multipliant le nombre de combinaisons alléliques.

III. Caryotype (Carte chromosomique)


Le caryotype est l’ensemble des chromosomes métaphasiques d’une seule cellule, organisés en fonction de
leurs aspects, leurs tailles et la position de leurs centromères dans un ordre décroissant
➢ Si chromosomes identiques deux à deux (chromosomes homologues),
alors la cellule est diploïde et sa formule chromosomique est 2n.
➢ Si chromosomes différents entre eux, la cellule est haploïde et sa
formule chromosomique est n. Exemple : cellules germinales
(germen) comme les cellules reproductrices ou gamètes.
Formule chromosomique du caryotype humain
➢ Chez le mâle humain : la garniture chromosomique est
représentée par la formule : 2n = 46 = 22AA+XY = 44 A + XY Ses
gamètes mâles ou spermatozoïdes : n = 23 = 22 A + X et n = 22A + Y .
➢ Chez la femelle humaine : la garniture chromosomique est
représentée par la formule : 2n = 46 = 22AA+XX = 44 A + XX Ses
gamètes femelles ou ovules :n = 23 = 22 A + X .

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/2021


UNITE 2 Chapitre 4 : Les lois statistiques de la
transmission des caractères héréditaires
chez
Chaque être vivant, animal lesprésente
ou végétal diploïdes
des caractères d’origine paternelle et maternelle, Mais parfois il
présente des caractères de l’un des parents et parfois des caractères différents de ceux des parents.

I. FICHE METHODE

II. LES LOIS DE MENDEL


➢ 1ère loi de Mendel : loi d’uniformité des hybrides de la première génération F1.
Lorsqu’on croise deux souches de race pure avec deux phénotypes différents, les individus de la génération F1
sont hybrides et semblables les uns aux autres (même phénotype et même génotype)
➢ 2ème loi de Mendel : loi de la pureté des gamètes.
Les allèles d’un même couple se disjoignent lors de la formation des gamètes, chaque gamète ne contient que
l’un ou l’autre des allèles, donc le gamète est toujours pur.
Cette 2ème loi est toujours applicable dans la génétique Mendélienne
➢ 3ème loi de Mendel : loi de la séparation indépendante des allèles.
Au cours de la méiose, les deux allèles du même gène se séparent de façon indépendante et aléatoire, et bien
la formation des gamètes recombinés.
Cette 3ème loi n’est pas applicable dans le cas de gènes liés
III. Monohybridisme : la transmission d’un couple d’allèle pour un seul caractère génétique

IV. Le dihybridisme : la transmission de deux caractères héréditaires

V. La distance entre les gènes et la carte factorielle

La carte factorielle est la représentation de la disposition des gènes sur un chromosome.


L’établissement de cartes génétiques consiste à définir le nombre et la position (la distance entre les gènes) des
gènes sur les différents chromosomes.
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅′𝒊𝒏𝒅𝒊𝒗𝒊𝒅𝒖𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒐𝒎𝒃𝒊𝒏é𝒔
𝒅(𝒈𝟏 − 𝒈𝟐) = × 𝟏𝟎𝟎
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒅′𝒊𝒏𝒅𝒊𝒗𝒊𝒅𝒖𝒔

Exemple :

D (Gène 1 – Gène 2) = 12 % Donc la distance entre les deux gènes 1 et 2 est de 12 cMg
La carte factorielle sera :

Pr Abida Zakaria Bac 2021


UNITE 2 : Nature Et Expression d’information
Définitions Génétique- Transmission d’information
Génétique Par Reproduction Sexué
➢ Génétique : Partie de la Biologie qui étudie la transmission des caractères héréditaires et les
propriétés des gènes.
➢ Génome : Ensemble des gènes d'un organisme (ensemble des supports de l'information génétique).
➢ Gène : fragment d’ADN qui contrôle un caractère héréditaire précis.
➢ Les caractères héréditaires : sont les caractères qui se transmettent des parents aux descendants, ainsi
on peut distinguer :
- Les caractères spécifiques ou caractères propres à l’espèce.
- Les caractères individuels qui distinguent chaque individu de l’autre individu de son espèce.
➢ Allèle : Version d'un gène donné qui peut varier d'un individu à l'autre (sauvage ou muté, dominant
ou récessif...)
➢ Locus : c’est une place précise sur le chromosome occupé par un gène qui contrôle un caractère
génétique bien précis.
➢ Phénotype : ensemble des caractères d’un individu résultant de l’expression de ses gènes.
➢ Mutation : est une modification aléatoire de la séquence de la molécule d’ADN qui peut toucher un ou
plusieurs nucléotides.
➢ Les protéines : sont des macromolécules constituées par un grand nombre d’acides aminés.
➢ L’ARNm : est une molécule formée par un simple brin qui est un polymère de nucléotides. Chaque
nucléotide est constitué par un ribose, une base azotée (A, U, G et C) et un acide phosphorique.
➢ L'ADN : est une macromolécule très longue, constituée d'un grand nombre de désoxyribonucléotides.
➢ La transcription : C’est une opération qui se déroule à l’intérieur du noyau et qui permet de copier
l’information génétique de l’ADN sous forme d’une molécule d’ARNm.
➢ La traduction. : C’est la synthèse d’une protéine grâce à l’intervention de nombreux acteurs :
ribosomes, ARNm, ARNt, ATP, ribosome et acides aminés. Il y a synthèse d’un polymère d’Acides
aminés, dans un ordre bien déterminé correspondant à l’information génétique.
➢ Codon : Triplet de bases de l’ARNm qui détermine le positionnement d’un acide aminé dans un
polypeptide.
➢ Codon d’initiation : Codon correspondant à un acide aminé : la méthionine. C’est le premier codon par
lequel commence la traduction.
➢ Codon stop : Codon qui ne correspond à aucun acide aminé. Ce codon détermine l’arrêt de la
traduction, c’est-à-dire la fin de la synthese d’un polypeptide.
➢ Anticodon : triplet de bases de l’ARNt complémentaires à un codon de l’ARNm.
➢ La mitose : est une division cellulaire aboutissant à la formation de deux cellules identiques entre elles
et à la cellule mère au cours de la mitose il y’a transfert conforme de l’information génétique.
➢ Nucléotide : est une molécule organique qui est l’élément de base de l’ADN ou d’ARN, il est composé
d’une base nucléique (base azotée), d’un pentose, d’une molécule d’acide phosphorique.
➢ ADN polymérase : est un complexe enzymatique intervenant dans la polymérisation des nucléotides
au cours de la duplication de l’ADN.
➢ Code génétique : système de correspondance entre la séquence des nucléotides de l’ARN messager et
la séquence des acides aminés dans la protéine.

Pr Abida Zakaria Bac 2021


➢ La réplication : est le mécanisme de production de nouvelles molécules nucléiques d’ADN. Au niveau
cellulaire, la copie de l'ADN résulte en la formation de deux molécules filles identiques entre elles et à
la molécule mère. Ce phénomène a lieu dans le noyau au niveau des nucléofilaments, avant la division
cellulaire
➢ Le cycle cellulaire : est l'ensemble des étapes qui constituent et délimitent la vie d'une cellule. Ce cycle
est composé de plusieurs phases de croissance dans lesquelles la cellule grossit et duplique son
matériel génétique (interphase) et d'une phase où celle-ci se divise (mitose) pour donner naissance à
deux cellules filles identiques (dans le cas de la mitose).
➢ Monohybridisme : Étude de la transmission d'un seul caractère héréditaire présentant deux formes
alléliques différentes (un couple d'allèles).
➢ Dihybridisme : Étude de la transmission de deux caractères héréditaires présentant quatre formes
alléliques différentes (deux couples d'allèles).
➢ Génétique non liée au sexe : Cas des gènes portés par les autosomes A (chromosomes non
sexuels).
➢ Génétique liée au sexe : Cas des gènes portés par les gonosomes X ou Y (chromosomes sexuels)
➢ Génotype : ensemble de gènes des caractères héréditaires étudiés. On le représente comme suit
A//A, a//a, A//a...
➢ Phénotype : Ensemble de caractères résultant de l'expression du génotype, ces caractères peuvent
être anatomiques, physiologiques et comportementaux d'un individu. On représente le phénotype par
la première lettre du nom de caractère étudié entre deux crochets [A] ou [a]...
➢ Homozygote : Se dit d'un individu dont les cellules contiennent en double exemplaire du même
allèle d'un gène donné (A//A ou a//a...).
➢ Hétérozygote : Se dit d'un individu dont les cellules contiennent deux allèles différent d'un gène
donné (A//a...). Il s'agit d'un individu hybride.
➢ Lignée ou race pure : Lignée dans laquelle le patrimoine héréditaire est identique, et les
caractères héréditaires invariables chez tous les individus de toutes les générations successives
(individus homozygotes).
➢ Dominance : Expression phénotypique correspondant à un seul des allèles d'un hétérozygote
(allèle dominant).
➢ Codominance ou dominance intermédiaire : Expression phénotypique conjointe de deux allèles
(différents) du même gène chez un hétérozygote (A//B ----> [AB]).
➢ Gène létal : Forme mutante d'un gène fatal (allèle mutant dominant ou récessif), c'est-à-dire gène
mortel à l'état homozygote.
➢ Gènes indépendants : Gènes dont les locus sont situés sur des chromosomes différents.
➢ Gènes liés : Gènes dont les locus sont situés sur le même chromosome.
➢ Hybridation : Croisement entre deux individus de même espèce ayant des génotypes ou phénotypes
différents concernant le même caractère héréditaire

Pr Abida Zakaria Bac 2021


UNITE 3 Chapitre 1 : Les ordures ménagères issues
de l’utilisation des matières organiques
Les déchets ménagers sont les déchets issus de l’activité quotidienne des ménages, des hôtels, des restaurants…
sont constitués d’une grande portion de matières organiques (jusqu’à 70%), en plus des matériaux recyclables : parier,
carton, verre, plastique, métaux, et autres déchets divers

I. Les déchets ménagères et leurs natures

Les ordures ménagères : les déchets produits par les ménages


et assimilés (Restaurants…). C’est les déchets produit dans la vie
quotidienne. Sont composées de :
➢ Substances organiques : représentent 89% d’une poubelle.
- Fermentescibles : résidus alimentaires, bois, papiers,
carton,
- Non fermentescibles : plastique, caoutchouc, textiles..
➢ Substances inorganiques : représentent 11% d’une poubelle.
- Les métaux : aluminium, fer, cuivre, …
- Les verres
II. Les moyens d’élimination des ordures ménagères et leur traitement
L’intérêt de la collecte et de l’élimination des ordures ménagères : la décomposition des déchets peut s’avérer
extrêmement lente (de quelques semaines à plusieurs siècles). Leur accumulation menace la santé et les équilibres
naturels. D'où l’importance de leur collecte en vue de leur élimination.

1- Le tri des déchets : une opération qui précède leur valorisation, il consiste à classer les composants des déchets en
fonction de leurs natures.
Les avantages :
• Réduire les risques d’interactions possibles entre les déchets
• Gagner du temps pour accélérer les processus de valorisation

2- Le recyclage : un procédé de traitement et de réutilisation des déchets ou leur réintroduction dans un nouveau cycle
de production.
Les avantages :
• La réduction du volume des déchets, et donc de la limitation de la pollution dont ils sont responsable.
• Le recyclage permet d’éviter le gaspillage de ressources naturelles (matières premières) et d’énergie.
• Réduire les coûts d’extraction des matières premières.

3- Le compostage : un procédé de biodégradation des déchets organiques par des décomposeurs, dans des conditions
de fermentation, il permet de produire le compost (engrais riche en molécules fertilisantes et sels minéraux)
Les avantages :
• Le compost remplace les engrais chimiques qui sont nuisibles et peuvent pollués le sol et les eaux souterraine.
• Améliorer le rendement agricole et avec un coût faible.

4- La méthanisation : une procédure de décomposition anaérobie de la matière organique sous l’action des
méthanobacterium producteurs du méthane (Biogaz)
Les avantages :
• Réduire la libération du méthane par les décharges sauvages, ce qui décroit l’émission des gaz à effet de serre.
• Production de l’électricité par un coût faible

5- L’incinération : une technique qui permet de réduire en cendres les déchets, dans des fours spécifiques, sous une
température entre 800°C et 1000°C.
Les avantages :
• Réduire le volume des déchets d’environ 90%.
• Production d’énergies propres (électricité ; chaleur), non polluante.
• Utilisation des déchets d’incinération pour les travaux publics.
• Emission des gaz non seulement toxiques mais cancérigènes
• Production de cendres toxiques
• Le budget nécessaire pour la mise en place d’un centre d’incinération est lourd

III. L’impact des ordures ménagères sur l’environnement, la santé et l’économie.

Sur l’environnement Sur la santé Sur l’économie

➢ L'incinération des déchets dans ➢ Les gaz produits par ➢ La gestion rationnelle des
les décharges sauvages, est à l’incinération des ordures déchets nécessite la
l’origine de l’émission des gaz ménagères, menace la santé : construction des centres de
toxiques, contribuant à l’effet de ➢ Les substances organiques valorisation, ce qui demande
serre et à l’amincissement de la volatiles, provoquent des des ressources financières
couche d’ozone. troubles respiratoires et des importantes.
➢ L'infiltration des eaux des pluies dommages au système nerveux. ➢ L'indifférence envers les
à travers les ordures ménagères ➢ L'émission des substances risques liés à l'accumulation
accumulées, produit le lixiviat cancérigènes. des ordures ménagères, cause
(riche en polluants organiques et des dégâts pour
inorganiques) qui contamine le - L'accumulation des déchets, l’environnement, et le coût
sol et la nappe phréatique. engendre l'apparition des bactéries, économique de cette
➢ L’émission d’odeurs gênantes, et la prolifération des insectes dégradation est considérable.
ce qui réduit la qualité de l’air. nuisibles

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/202


Chapitre 2 : Les pollutions issues de la consommation des produits
UNITE 3 énergétiques et de l’utilisation de la matière organique et
inorganique dans les industries chimiques, alimentaires et minérales

La terre est la seule planète du système solaire habitée, offrant des milieux favorables à la vie et à la biodiversité.
Les dangers des pollutions, causées par les diverses activités humaines, perturbent les équilibres de ces milieux
naturels et pourraient, un jour, estomper la vie et sa continuité sur cette planète.
I. Les polluants et les milieux pollués

la pollution de l’air :
1- L’effet de serre : Phénomène naturel, permet le
maintien d’une température moyenne à la surface de
la terre à cause de la présence de certains gaz dans
l’atmosphère. Grâce à ce processus, la température à
la surface de la Terre est de + 15 °C et sans effet de
serre, la température moyenne terrestre serait de -
18°C
Les gaz à effet de serre : gaz caractérisés par leur
capacité à absorber du rayonnement infrarouge

Les activités humaines, amplifient l’effet de serre et participent au réchauffement climatique :


➢ Les gaz à effet de serre les plus abondants dans l’atmosphère sont le dioxyde de carbone et le méthane.
➢ Les gaz à effet de serre sont essentiellement émis par la production d’électricité et le chauffage des habitations,
les activités agricoles, le fonctionnement des industries et le fonctionnement des industries et les transports.
➢ Les émissions de gaz à effet de serre entrainent une augmentation de cet effet de serre et donc une augmentation
de la température moyenne de la surface de la planète.
2- Le trou d’ozone : L’amincissement de la couche d’ozone qui protège la vie sur Terre contre les effets nocifs du
rayonnement ultraviolet.
Les activités humaines, responsables de la dégradation de la couche d’ozone :
➢ La destruction de l’ozone atmosphérique est le résultat de l’accumulation de chlorofluorocarbones (CFC), des
substances auparavant très utilisées dans les appareils réfrigérants et dans certains procédés industriels.
➢ Les atomes de chlore que libèrent les CFC réagissent avec d’autres molécules d’ozone et réduisent celui-ci en
dioxygène (O2)
3- Les pluies acides : L’acidité de pluie est due à la dissolution du dioxyde de carbone (CO2) de l’air dans les gouttes
d’eau : la dissolution du dioxyde de Carbonne dans l’eau forme de l’acide carbonique H2CO3.
Les activités humaines, responsables de la formation des pluies acides :
➢ Les émissions des oxydes d’azote de diverses sources (automobiles, agricultures) pénètrent quotidiennement
dans l'atmosphère à l'état de substances capables de produire des acides (acide nitrique).
La pollution de l’eau :
1. Les eaux usées ménagères, industrielle et agricoles : Les polluants des eaux usées sont très diversifiés,
et véhiculent des substances organiques et inorganiques, qui vont modifier les propriétés physiques et chimiques
des milieux aquatiques ainsi que leur richesse spécifique.
2. La marée noire : catastrophe se traduit par le déversement d'une importante quantité de pétrole brut ou de
produits pétroliers lourds dans la mer. Lorsque cette nappe atteint la zone côtière, on parle alors de marée noire..
La pollution du sol :
1. Les activités agricoles : L’utilisation intensive et excessive des engrais et des pesticides, engendre des
quantités excédentaires, non assimilées par les plantes, et qui s’accumulent et deviennent une source de
pollution. Elles contaminent le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines.
2. Les activités industrielles : La libération des gaz polluants, oxydes d’azote ( NO2 ) et de soufre ( SO2) ,
engendre des pluies acides qui polluent le sol, en ramenant des millions de tonnes d’azote et de soufre, ce qui
augmente son acidité et conduit à la disparition des microorganismes et de la microflore.
3. Les rejets sauvages : Par le rejet sauvage, des déchets solides, et le déversement incontrôlé des eaux usées, le
sol reçoit des quantités importantes de polluants et de germes pathogènes. Ces polluants, en s’infiltrant dans le
sol, vont augmenter les risques de contamination qui pourraient engendrer de graves problèmes écologiques et
de santé publique.
II. L’impact des polluants sur l’environnement, la santé et l’économie
La bioaccumulation des pesticides : augmentation de la concentration des pesticides au fil de la chaîne
trophique pour se concentrer dans les derniers maillons de cette chaîne.

La réduction de la biodiversité : L’extinction est un phénomène naturel qui se produit depuis que la vie est
apparue. Cependant, le taux d’extinction est trop élevé en raison des activités humaines qui menacent la biodiversité
terrestre.
La fonte des glaces : due au réchauffement climatique, ce qui provoque une augmentation du niveau de la mer. Les
côtes sont ainsi menacées par la montée des eaux : risques d’inondations.

Eutrophisation : phénomène négatif lié à la prolifération excessive des algues à la surface des eaux suite à leur
enrichissement en substances minérales et organiques.
➢ L’augmentation de la concentration des substances minérales dans l’eau
➢ Prolifération rapide des algues vertes
➢ L’arrêt de la pénétration de la lumière
➢ L’arrêt de la photosynthèse dans les eaux profondes
➢ Appauvrissement en dioxygènes dissous
L’impact Sur la santé L’impact Sur l’environnement L’impact Sur l’économie
L’introduction des Le rejet excessif d’engrais minéraux dans les lacs, Le coût de la dégradation de
métaux lourds dans entraine l’eutrophisation ce qui est nuisible pour les l’environnement (traitement des eaux
l’organisme, provoque écosystèmes. polluées ; restauration des sols
des troubles digestifs, La bioaccumulation des polluants non oxydables à arables ; réduction du tourisme ;
respiratoires et travers les maillons des chaînes alimentaires. diminution des ressources
nerveux. L’amplification de l'effet de serre, l’amincissement halieutiques ; hospitalisation …) est
de la couche d’ozone. élevé.

III. Alternatives pour réduire les impacts négatifs de la pollution des milieux naturels :

• Utilisation des énergies renouvelables moins polluantes (énergie solaire, énergie éolienne, ..)
• Lutte contre l’eutrophisation des lacs (introduction d’espèces animales comme les poissons, utilisation
rationnelle d’engrais naturels en agriculture, diminution de l’utilisation de polluants eutrophisant comme les
nitrates et phosphates.
• Procéder l’alternance des cultures pour préserver les sols.
• Mettre en place des stations d’épuration des eaux usées et des rejets industriels pour les traiter avant leur
déversement dans les cours d’eau.
• Construction d’unités industrielles loin des fleuves.
• Construction de réserves naturelles pour protéger certaines espèces animales et végétales menacées de disparition.

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/202


UNITE 3 Chapitre 3 : Les matières radioactives et
l’énergie nucléaire.
Les éléments radioactifs sont utilisés dans plusieurs domaines, surtout celui de la production d’énergie
afin de palier à la raréfaction des énergies fossiles. L’énergie nucléaire, moins polluante (pas de rejet du CO2) et à
très fort rendement énergétique, est désormais utilisée à grande échelle. Cependant, l’utilisation des matières
radioactives n’est pas sans danger pour la santé et l’environnement.

I. Les éléments radioactifs

Les éléments radioactifs : sont des éléments chimiques à activité radioactive, due à la désintégration naturelle des
noyaux instables, avec émission d’énorme quantité d’énergie. Ils se caractérisent par :
La désintégration radioactive ;
La fission nucléaire : La fission de l’uranium libère une énorme quantité d’énergie, 100 000 fois plus d’énergie par
atome que les réactions chimiques comme la combustion. La période radioactive (demi-vie) ;

II. Utilisations des produits radioactifs

III. Les dangers de la pollution nucléaire

Pour la santé
Les radiations issues de l'utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire, des essais nucléaires ou des
fuites des stations nucléaires, présentent deux types de dangers :
Des dangers corporels
Qui se manifestent par l’atteinte de l’homme par plusieurs maladies telles que :
➢ Le cancer de la peau et de sang ;
➢ Le cancer de la glande thyroïde ;
➢ La stérilité à cause de l’irradiation des cellules sexuelles ;
➢ Le déficit du système immunitaire qui entraine généralement un décès.
Des dangers génétiques
Les radiations ionisantes (qui ionisent les éléments constitutifs de la matière vivante) constituent l’un des facteurs
responsables des mutations qui peuvent apparaitre chez les générations futures tels que les anomalies a la
naissance, l’augmentation du taux d’avortement chez les femmes, l’augmentation du taux de mortalité des
nouveaux nés et la naissance des enfants atteints de différentes formes du retard mental.
Pour l’environnement
Les activités des stations nucléaires et les essais nucléaires émettent des produits radioactifs libères dans l’air
(déchets gazeux) ou dans l’eau (déchets liquides), qui entrainent une pollution des différents milieux naturels ou
ils seront transmis aux êtres vivants et seront concentres dans les chaines alimentaires.

IV. La problématique des déchets nucléaires :

Classification des déchets nucléaires


Les déchets nucléaires sont classes, selon l’intensité de leur activité nucléaire et la durée de cette activité, en
quatre catégories :

La gestion des déchets nucléaires


Ces procédés permettent de stoker les déchets nucléaires et de les isoler des milieux naturels jusqu’à’à la fin de
leurs activité nucléaire

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/202


UNITE 3 Chapitre 4 : Le contrôle de la qualité et de la
salubrité des milieux naturels
Pour prévoir une pollution éventuelle et faire face aux problèmes environnementaux, des normes ont été
instaurés pour contrôler la qualité et la salubrité des milieux naturels, en se basant sur des critères caractérisant
chaque milieu.

I. Le contrôle de la qualité des milieux aquatiques


Le contrôle de la qualité des milieux aquatiques repose sur l’exploitation de deux types de critères : des critères
physicochimiques et des critères biologiques

Les critères physicochimiques.


Ces critères se basent sur la quantité d’oxygène dissous dans l’eau :
Critère de DBO5 : ou la demande biologique en oxygène pendant 5 jours : c’est la quantité d’oxygène nécessaire
pour la dégradation de la matière organique contenue dans l’eau par les bactéries pendant 5 jours, a une
température de 20° et dans l’obscurité.
Critère de DCO : ou demande chimique en oxygène ; c’est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder
chimiquement tous les produits oxydables contenus dans l’eau dans les conditions précitées (produits dégrades par
les bactéries en présence d’oxygène).

Critère de la matière oxydable MO : MO = 2DBO5 + DCO2


➢ Autres critères physiques : la couleur, le gout, l’odeur, le PH et la température ;
➢ La concentration de quelques constituants chimiques tels que : NH4, NO2 , NO.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs qui caractérisent le degré de qualité des eaux :

NB : D’après le tableau, on remarque que plus le DBO5 et le DCO sont grands, plus l’eau est mauvaise.

Les critères biologiques: valeur du coefficient biologique .


On peut valoriser le degré de pollution des eaux courantes en étudiant des échantillons d’invertébrés qui
vivent dans ces eaux, puis déterminer la valeur du coefficient biologique.
Le coefficient biologique est note de 0 à 10, il estime la qualité des eaux courantes, et se détermine par
recours à des invertébrés les plus sensibles à la pollution.
II. Le contrôle de la qualité de l’air et du sol

Contrôle de la qualité de l'air.


L’organisation mondiale de la santé (OMS) a défini les concentrations à ne pas dépasser à propos d’un
ensemble de produits polluants de l’air, comme les particules en suspension. O3 NO2 SO2 Pour respecter
ses recommandations, chaque pays possède des stations dans plusieurs points pour contrôler la qualité de l
’air.
Estimation de la qualité du sol.
Elle se fait en se basant sur la diversité des êtres vivants qui peuplent le sol. Qui constitue un indicateur de
la qualité du sol : cette biodiversité est estimée grâce au coefficient biologique de la qualité du sol IBQS.

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/2021


UNITE 3 : L'utilisation des substances
Définitions organiques et non organique.

➢ Les déchets ménagers : sont les déchets issus de l'activité domestique des ménages (déchets
domestiques, déchets produits par les artisans, les commerçants, bureaux, les restaurants, les
hôpitaux...)
➢ Le tri : c’est la sélection des déchets ménagers selon la nature de leur matière première.
➢ Le compostage : Le compostage est un traitement biologique des ordures organiques dans un milieu
aérobie les ordures organiques subissent une décomposition par les macroorganismes et les
microorganismes en présence d’O2 (par retournement) et de H2O (par arrosage), pour produire du
compost.
➢ La méthanisation : La méthanisation (ou production du méthane) est un processus de décomposition
de matières organique par des bactéries (Méthanobactérium) qui agissent en l’absence d’O2.
➢ L’incinération : L’incinération est une combustion aérobie des ordures ménagères dans un four, sous
une haute température (800°c à 1000°c), ce qui produit de la chaleur (énergie thermique) qui sera
transférée à un fluide, en général de l’eau. Cette eau est ainsi transformée en vapeur et distribuée à
un réseau de chaleur et/ou à une turbine pour générer de l’électricité.
➢ Le recyclage : est un procédé de traitement des déchets et de réintroduction des matériaux qui en sont
issus, dans un nouveau cycle de vie.
➢ Lixiviat : Lors de leur stockage et sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation
naturelle, les déchets produisent une fraction liquide appelée « lixiviats », riche en matière organique
et de germe pathogènes.
➢ La pollution : est la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement humaine, de
substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet
écosystème.
➢ L’effet de serre : un phénomène naturel qui permet de maintenir une température moyenne sur la
terre, sans lui, la température terrestre peut atteindre -15°c.
➢ Les gaz à effet de serre : les gaz à effets de serre (CO2, CH4, NO2, CFC….) sont des gaz font augmenter
la température de la terre en empêchant la réfraction des rayons solaires vers l’espace.
➢ Le trou d’ozone : La couche d’ozone est une couche de stratosphère située entre 15 et 100 Km
d’altitude par rapport à la surface de la terre, formée d’un gaz : l’ozone (O3). La couche d’ozone joue
un rôle très important dans la protection des milieux terrestres, puisqu’il intercepte plus de 97% des
rayons ultraviolets provenant du soleil.
➢ Les pluies acides : Au contact de l'eau de pluie, le dioxyde de soufre et le dioxyde d'azote de la pollution
atmosphérique forment de l'acide sulfurique (H2SO4) et de l'acide nitrique (HNO3). C'est ce qui rend
les pluies acides. Ces pluies endommagent les écosystèmes, en particuliers les forêts, la flore et les
écosystèmes aquatiques, ainsi que les bâtiments (murs et statues calcaires…etc.)
➢ L’eutrophisation : L’eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu'un milieu
aquatique reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent
formant une couche verte à la surface de l’eau
➢ Energie renouvelable : toute sorte d’énergie qui se renouvelle rapidement et considérée comme
inépuisable. Ex : énergie solaire, éolienne……
➢ Élément radioactif : Un élément est dit radioactif lorsque son noyau est instable et qu'il relâche
spontanément de l'énergie sous forme de rayons alpha, bêta et gamma.
➢ Fission nucléaire : Division d’un noyau lourd en deux fragments dont les masses sont du même ordre
de grandeur, qui s’accompagne de l’émission de neutrons, de rayons gamma et d’une quantité
d’énergie élevée.
➢ Fusion nucléaire : Réaction entre deux noyaux légers aboutissant à la production d’un noyau plus lourd
que l’un quelconque des noyaux initiaux et dégageant une grande quantité d’énergie.
➢ Centrale nucléaire : Installation industrielle produisant de l’énergie électrique ou thermique à partir
d’un ou plusieurs réacteurs nucléaires.
➢ Déchet radioactif : Résidu provenant de l’utilisation de matières radioactives, dont aucun usage n’est
prévu dans l’état actuel.
➢ La demi - vie des éléments chimiques radioactifs : elle correspond à la durée au bout de laquelle la
quantité des radionucléides présents dans l’échantillon de départ est réduite de moitié.
➢ Les unités de mesure de la radioactivité sont :
*- Le becquerel (Bq) mesure en effet l’activité de la source radioactive, c.à.d le nombre d’atomes qui, par
unité de temps, se transforment et émettent un rayonnement. 1 Bq = 1 désintégration /seconde
*- Le gray (Gy) mesure la dose absorbée, c.à.d l’énergie cédée à la matière par rayonnements ionisants
lorsqu’ils la traversent. 1 Gy = 1 joule/Kg
*- Le sievert (Sv) mesure les effets biologiques des rayonnements sur la matière vivante. Ces conséquences
sont en fonction de la nature de la radiation, de l’organe concerné et du temps d’exposition.
➢ DCO : La demande chimique en oxygène c’est la quantité d’oxygène nécessaire à l’oxydation des
matières organiques. Elle est mesurée à l’obscurité et à 20°c.
➢ DBO5 : la demande biologique en oxygène est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les
matières organiques par voie biologique pendant 5 jours en obscurité à 20°c. Elle est exprimée en
mg/L.
➢ MES (mg/L) : matières en suspension non hydrosolubles.
➢ Transparence : clarté de l’eau, elle est mesurée par la limite de profondeur d’un disque observable
dans l’eau.
➢ Conductivité électrique (μs/cm) : mesure la capacité d’une eau à conduire de l’électricité, elle est en
rapport avec sa charge minérale, plus la charge est importante, plus la conductivité est élevée.
➢ Turbidité (NTU) : désigne la teneur d’un fluide en matières qui le troublent.
➢ L’indice biotique (IB): est une caractéristique de la qualité d’une eau courante. On détermine les
organismes invertébrés sensibles à la pollution organique (organismes indicateurs).
➢ IBQS : indice biotique de la qualité du sol, il est déterminé en se basant sur le macrofaune du sol.

Pr : ABIDA ZAKARIA BAC 2020/2021

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