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الدعم و التقوية
Fiches de révision à l’examen national
La Première Semestre
Pr Abida Zakaria
UNITE1 Chapitre 1 : Réactions responsables de la libération
de l’énergie emmagasinée dans la matière organique
Les cellules animales et végétales ont besoin d'énergie nécessaire aux diverses fonctions biologiques : Le travail
mécanique, le transport actif et les synthèses cellulaires (synthèse des molécules organiques). Cette énergie est libérée à
travers la dégradation des substances organiques, notamment les lipides et les glucides. Le glucose est l'exemple type.
I. Les types des réactions responsables de la libération l’énergie emmagasinée dans la matière organique:
Les cellules utilisent le glucose comme métabolite énergétique pour extraire l’énergie nécessaire à leurs
activités. Elles peuvent le dégrader de 2 façons :
La respiration cellulaire La fermentation : en absence du
: est une dégradation dioxygène, certains êtres vivants (par
complète du glucose, en La respiration La fermentation exemple les levures) sont capables
d’oxyder le glucose d’une manière
présence du dioxygène,
incomplète en produisant de l’éthanol,
permettant une c’est la fermentation alcoolique, dont
libération de toute l’équation globale s’écrit ainsi :
l’énergie contenue dans
ce métabolite (car les D’autres cellules réalisent d’autres types
déchets sont le CO2 et de fermentations en produisant de
H2O, des déchets l’acide lactique, c’est la fermentation
minéraux sans énergie). lactique dont l’équation globale s’écrit
ainsi :
Le nombre de molécules d’ATP produite à partir d’une molécule de glucose lors de la fermentation : 2 ATP
Donc le rendement énergétique de la fermentation est : R = 2 X 30.5 / 2860.100 = 2 % environ.
➢ La respiration cellulaire : c’est une oxydation complète de matière organique (glucose) en milieu
aérobie, elle nécessite l’intervention des mitochondries et produit une quantité importante d’énergie.
➢ La fermentation : c’est une oxydation incomplète (partielle) de matière organique en milieu anaérobie,
elle se déroule dans l’hyaloplasme et produit une faible quantité d’énergie et des molécules
organiques contenant encore une énergie potentielle.
➢ La chaîne respiratoire : L’ensemble des complexes d'oxydoréduction formant la membrane interne des
mitochondries.
➢ La glycolyse : est une série de réactions chimiques, qui s'effectuent dans l’hyaloplasme Et dégradent
une molécule de glucose en deux molécules d'acide pyruvique, et ne consomme pas de dioxygène.
➢ Oxydations respiratoires : une série de réactions biochimiques aérobie permet la dégradation
complète de l'acide pyruvique dans les mitochondries.
➢ Les mitochondries : sont de petits organites cellulaires clos, délimités par deux membranes : une
membrane externe séparant la mitochondrie de l’hyaloplasme et une membrane interne qui présente
des replis appelés crêtes mitochondriales. Entre ces deux membranes se trouve l'espace
intermembranaire. La membrane interne limite la matrice à l'intérieur.
➢ Le cycle de Krebs : une série de réactions de décarboxylation (libération de deux molécules de C02) et
de déshydrogénation (réduction de deux molécules NAD+ en NADH+W, et d'une molécule FAD en
FADH2) dans la matrice mitochondriale.
➢ La phosphorylation oxydative : c’est le processus permettant la phosphorylation de l'ADP en ATP grâce
à l'énergie libérée par la réoxydation de NADHH et FADH2 par la chaîne respiratoire.
➢ Les sphères pédonculées : sont des structures situent au niveau de la membrane mitochondriale
interne et contiennent l'atp synthétase qui est une enzyme permettant la synthèse de l'atp (la
phosphorylation de l'ADP en ATP).
➢ Hyaloplasme : Substance visqueuse dans laquelle baignent les organites cellulaires.
➢ Le rendement énergétique : c’est le pourcentage d’énergie extraite sous forme d’ATP par rapport a
l’énergie globale du glucose.
➢ Gradient des protons H+ : Différence de concentration du protons H+ au niveau de la membrane
interne (la concentration de H+ dans l’espace intermembranaire devient supérieure à celle de la
matrice).
L’information génétique est le matériel héréditaire qui contrôle l’apparition des caractères et qui permet de
transmettre les caractères héréditaires à travers les générations.
I. La Localisation de l’information génétique :
La molécule de l’ADN est une double hélice (double brin). Chaque Chaque nucléotide est
brin est un polymère des nucléotides, composé d’un désoxyribose
Ces deux brins ont trois propriétés essentielles : plus un acide phosphorique et
• Antiparallèles une base azotée : Thymine (T),
• Complémentaires Cytosine (C), Guanine (G) ou
• hélicoïdaux. Adénine (A).
III. Transfert de l’information génétique d’une cellule à l’autre (La mitose)
La mitose est un phénomène biologique permet la formation de deux cellules filles depuis une cellule mère, les cellules filles
seront identiques avec la cellule mère au niveau de l’information génétique, on réserve donc l’information génétique.
La prophase :
➢ Condensation de la chromatine sous forme de chromosomes
➢ Disparition de l'enveloppe nucléaire et du nucléole
➢ Apparition du fuseau de division (= fuseau achromatique)
Métaphase :
➢ La condensation des chromosomes est maximale
➢ Alignement des chromosomes sur l’équatorial de la cellule
L’anaphase :
➢ Séparation des chromatides de chaque chromosome
➢ Migration des chromatides vers les pôles de la cellule
Télophase :
➢ Décondensation des chromosomes
➢ Réapparition de l’enveloppe nucléaire et Disparition du fuseau
➢ Division du cytoplasme de la cellule mère et Formation de 2
cellules filles identiques
La mitose d’une cellule végétale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de cellules animales, à deux différences
près :
➢ Absence de centrosome et d’aster qui sont remplacés par des calottes polaires.
➢ La division du cytoplasme s'effectue par la construction d'une nouvelle paroi à l'équateur de la cellule mère.
➢ Un enzyme ADN Polymérase forme un nouveau brin devant chaque brin original en respectant la complémentarité des
bases azotées (A devant T et G devant C), la direction de la polymérisation est toujours de 3’ vers 5’.
I. Notion du mutation
IV. La traduction
Les éléments nécessaires à la traduction :
➢ Des structures appelées ribosomes (Ces derniers sont des organites cellulaires formé de deux sous-unités : la petite
sous-unité et la grande sous-unité). Le rôle des ribosomes est de traduire l’ARNm et d’assembler la séquence
d’acides aminés par des liaisons peptidiques
➢ D’ARN appelées ARNt (ARN de transfert): chaque ARNt est spécifique d’un acide aminé bien déterminé et permet
son transfert vers le ribosome. Chaque ARNt possède deux sites importants :
- un site de fixation de l’acide aminé
- un site appelé anticodon ; triplet de bases complémentaires à un codon de l’ARNm.
➢ La molécule d’ARNm
➢ Les acides aminés libres
Pendant la division réductionnelle, les chromosomes homologues se séparent pour aboutir à des cellules
haploïdes (n) avec des chromosomes à 2 chromatides chacun.
Pendant la division équationnelle, les chromatides de chaque chromosome se séparent. Les cellules obtenues à la
fin de cette deuxième division sont des cellules haploïdes avec des chromosomes monochromatidiens. Chacune des
deux divisions de la méiose (I et II) se déroule selon quatre phases.
• Division réductionnelle : Prophase I, métaphase I, anaphase I et télophase I
• Division équationnelle : Prophase II, métaphase II, anaphase II et télophase II
II. Brassage génétique à l’origine de la diversité génotypique
➢ Le brassage intrachromosomique a lieu lors de la prophase de la division réductionnelle
• La méiose est précédée de l’interphase pendant laquelle l’ADN s’est dupliqué. Chaque chromosome est
donc constitué de deux chromatides. L’enveloppe nucléaire disparaît. La chromatine de chaque chromosome
commence à se condenser et les chromosomes homologues se rapprochent et s’apparient. Les points de contact
sont appelés chiasma.
• Il peut alors se produire des échanges, au
niveau d’un chiasma, de portions de chromatides ou
crossing over. Lors de ces échanges des portions de
chromatides entre deux chromosomes homologues
(crossing over) , il se crée de nouvelles combinaisons
d’allèles par rapport aux combinaisons parentales. On
parle de brassage intrachromosomique.
• Dans l’exemple qui suit, on a illustré ce
brassage intra-chromosomique en choisissant une
cellule à 2n=2 chromosomes et deux gènes à deux allèles
: gène A aux allèles A et a et gène B aux allèles B et b.
I. FICHE METHODE
Exemple :
D (Gène 1 – Gène 2) = 12 % Donc la distance entre les deux gènes 1 et 2 est de 12 cMg
La carte factorielle sera :
1- Le tri des déchets : une opération qui précède leur valorisation, il consiste à classer les composants des déchets en
fonction de leurs natures.
Les avantages :
• Réduire les risques d’interactions possibles entre les déchets
• Gagner du temps pour accélérer les processus de valorisation
2- Le recyclage : un procédé de traitement et de réutilisation des déchets ou leur réintroduction dans un nouveau cycle
de production.
Les avantages :
• La réduction du volume des déchets, et donc de la limitation de la pollution dont ils sont responsable.
• Le recyclage permet d’éviter le gaspillage de ressources naturelles (matières premières) et d’énergie.
• Réduire les coûts d’extraction des matières premières.
3- Le compostage : un procédé de biodégradation des déchets organiques par des décomposeurs, dans des conditions
de fermentation, il permet de produire le compost (engrais riche en molécules fertilisantes et sels minéraux)
Les avantages :
• Le compost remplace les engrais chimiques qui sont nuisibles et peuvent pollués le sol et les eaux souterraine.
• Améliorer le rendement agricole et avec un coût faible.
4- La méthanisation : une procédure de décomposition anaérobie de la matière organique sous l’action des
méthanobacterium producteurs du méthane (Biogaz)
Les avantages :
• Réduire la libération du méthane par les décharges sauvages, ce qui décroit l’émission des gaz à effet de serre.
• Production de l’électricité par un coût faible
5- L’incinération : une technique qui permet de réduire en cendres les déchets, dans des fours spécifiques, sous une
température entre 800°C et 1000°C.
Les avantages :
• Réduire le volume des déchets d’environ 90%.
• Production d’énergies propres (électricité ; chaleur), non polluante.
• Utilisation des déchets d’incinération pour les travaux publics.
• Emission des gaz non seulement toxiques mais cancérigènes
• Production de cendres toxiques
• Le budget nécessaire pour la mise en place d’un centre d’incinération est lourd
➢ L'incinération des déchets dans ➢ Les gaz produits par ➢ La gestion rationnelle des
les décharges sauvages, est à l’incinération des ordures déchets nécessite la
l’origine de l’émission des gaz ménagères, menace la santé : construction des centres de
toxiques, contribuant à l’effet de ➢ Les substances organiques valorisation, ce qui demande
serre et à l’amincissement de la volatiles, provoquent des des ressources financières
couche d’ozone. troubles respiratoires et des importantes.
➢ L'infiltration des eaux des pluies dommages au système nerveux. ➢ L'indifférence envers les
à travers les ordures ménagères ➢ L'émission des substances risques liés à l'accumulation
accumulées, produit le lixiviat cancérigènes. des ordures ménagères, cause
(riche en polluants organiques et des dégâts pour
inorganiques) qui contamine le - L'accumulation des déchets, l’environnement, et le coût
sol et la nappe phréatique. engendre l'apparition des bactéries, économique de cette
➢ L’émission d’odeurs gênantes, et la prolifération des insectes dégradation est considérable.
ce qui réduit la qualité de l’air. nuisibles
La terre est la seule planète du système solaire habitée, offrant des milieux favorables à la vie et à la biodiversité.
Les dangers des pollutions, causées par les diverses activités humaines, perturbent les équilibres de ces milieux
naturels et pourraient, un jour, estomper la vie et sa continuité sur cette planète.
I. Les polluants et les milieux pollués
la pollution de l’air :
1- L’effet de serre : Phénomène naturel, permet le
maintien d’une température moyenne à la surface de
la terre à cause de la présence de certains gaz dans
l’atmosphère. Grâce à ce processus, la température à
la surface de la Terre est de + 15 °C et sans effet de
serre, la température moyenne terrestre serait de -
18°C
Les gaz à effet de serre : gaz caractérisés par leur
capacité à absorber du rayonnement infrarouge
La réduction de la biodiversité : L’extinction est un phénomène naturel qui se produit depuis que la vie est
apparue. Cependant, le taux d’extinction est trop élevé en raison des activités humaines qui menacent la biodiversité
terrestre.
La fonte des glaces : due au réchauffement climatique, ce qui provoque une augmentation du niveau de la mer. Les
côtes sont ainsi menacées par la montée des eaux : risques d’inondations.
Eutrophisation : phénomène négatif lié à la prolifération excessive des algues à la surface des eaux suite à leur
enrichissement en substances minérales et organiques.
➢ L’augmentation de la concentration des substances minérales dans l’eau
➢ Prolifération rapide des algues vertes
➢ L’arrêt de la pénétration de la lumière
➢ L’arrêt de la photosynthèse dans les eaux profondes
➢ Appauvrissement en dioxygènes dissous
L’impact Sur la santé L’impact Sur l’environnement L’impact Sur l’économie
L’introduction des Le rejet excessif d’engrais minéraux dans les lacs, Le coût de la dégradation de
métaux lourds dans entraine l’eutrophisation ce qui est nuisible pour les l’environnement (traitement des eaux
l’organisme, provoque écosystèmes. polluées ; restauration des sols
des troubles digestifs, La bioaccumulation des polluants non oxydables à arables ; réduction du tourisme ;
respiratoires et travers les maillons des chaînes alimentaires. diminution des ressources
nerveux. L’amplification de l'effet de serre, l’amincissement halieutiques ; hospitalisation …) est
de la couche d’ozone. élevé.
III. Alternatives pour réduire les impacts négatifs de la pollution des milieux naturels :
• Utilisation des énergies renouvelables moins polluantes (énergie solaire, énergie éolienne, ..)
• Lutte contre l’eutrophisation des lacs (introduction d’espèces animales comme les poissons, utilisation
rationnelle d’engrais naturels en agriculture, diminution de l’utilisation de polluants eutrophisant comme les
nitrates et phosphates.
• Procéder l’alternance des cultures pour préserver les sols.
• Mettre en place des stations d’épuration des eaux usées et des rejets industriels pour les traiter avant leur
déversement dans les cours d’eau.
• Construction d’unités industrielles loin des fleuves.
• Construction de réserves naturelles pour protéger certaines espèces animales et végétales menacées de disparition.
Les éléments radioactifs : sont des éléments chimiques à activité radioactive, due à la désintégration naturelle des
noyaux instables, avec émission d’énorme quantité d’énergie. Ils se caractérisent par :
La désintégration radioactive ;
La fission nucléaire : La fission de l’uranium libère une énorme quantité d’énergie, 100 000 fois plus d’énergie par
atome que les réactions chimiques comme la combustion. La période radioactive (demi-vie) ;
Pour la santé
Les radiations issues de l'utilisation de l’énergie nucléaire dans le domaine militaire, des essais nucléaires ou des
fuites des stations nucléaires, présentent deux types de dangers :
Des dangers corporels
Qui se manifestent par l’atteinte de l’homme par plusieurs maladies telles que :
➢ Le cancer de la peau et de sang ;
➢ Le cancer de la glande thyroïde ;
➢ La stérilité à cause de l’irradiation des cellules sexuelles ;
➢ Le déficit du système immunitaire qui entraine généralement un décès.
Des dangers génétiques
Les radiations ionisantes (qui ionisent les éléments constitutifs de la matière vivante) constituent l’un des facteurs
responsables des mutations qui peuvent apparaitre chez les générations futures tels que les anomalies a la
naissance, l’augmentation du taux d’avortement chez les femmes, l’augmentation du taux de mortalité des
nouveaux nés et la naissance des enfants atteints de différentes formes du retard mental.
Pour l’environnement
Les activités des stations nucléaires et les essais nucléaires émettent des produits radioactifs libères dans l’air
(déchets gazeux) ou dans l’eau (déchets liquides), qui entrainent une pollution des différents milieux naturels ou
ils seront transmis aux êtres vivants et seront concentres dans les chaines alimentaires.
NB : D’après le tableau, on remarque que plus le DBO5 et le DCO sont grands, plus l’eau est mauvaise.
➢ Les déchets ménagers : sont les déchets issus de l'activité domestique des ménages (déchets
domestiques, déchets produits par les artisans, les commerçants, bureaux, les restaurants, les
hôpitaux...)
➢ Le tri : c’est la sélection des déchets ménagers selon la nature de leur matière première.
➢ Le compostage : Le compostage est un traitement biologique des ordures organiques dans un milieu
aérobie les ordures organiques subissent une décomposition par les macroorganismes et les
microorganismes en présence d’O2 (par retournement) et de H2O (par arrosage), pour produire du
compost.
➢ La méthanisation : La méthanisation (ou production du méthane) est un processus de décomposition
de matières organique par des bactéries (Méthanobactérium) qui agissent en l’absence d’O2.
➢ L’incinération : L’incinération est une combustion aérobie des ordures ménagères dans un four, sous
une haute température (800°c à 1000°c), ce qui produit de la chaleur (énergie thermique) qui sera
transférée à un fluide, en général de l’eau. Cette eau est ainsi transformée en vapeur et distribuée à
un réseau de chaleur et/ou à une turbine pour générer de l’électricité.
➢ Le recyclage : est un procédé de traitement des déchets et de réintroduction des matériaux qui en sont
issus, dans un nouveau cycle de vie.
➢ Lixiviat : Lors de leur stockage et sous l’action conjuguée de l’eau de pluie et de la fermentation
naturelle, les déchets produisent une fraction liquide appelée « lixiviats », riche en matière organique
et de germe pathogènes.
➢ La pollution : est la dégradation d’un écosystème par l’introduction, généralement humaine, de
substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins importante le fonctionnement de cet
écosystème.
➢ L’effet de serre : un phénomène naturel qui permet de maintenir une température moyenne sur la
terre, sans lui, la température terrestre peut atteindre -15°c.
➢ Les gaz à effet de serre : les gaz à effets de serre (CO2, CH4, NO2, CFC….) sont des gaz font augmenter
la température de la terre en empêchant la réfraction des rayons solaires vers l’espace.
➢ Le trou d’ozone : La couche d’ozone est une couche de stratosphère située entre 15 et 100 Km
d’altitude par rapport à la surface de la terre, formée d’un gaz : l’ozone (O3). La couche d’ozone joue
un rôle très important dans la protection des milieux terrestres, puisqu’il intercepte plus de 97% des
rayons ultraviolets provenant du soleil.
➢ Les pluies acides : Au contact de l'eau de pluie, le dioxyde de soufre et le dioxyde d'azote de la pollution
atmosphérique forment de l'acide sulfurique (H2SO4) et de l'acide nitrique (HNO3). C'est ce qui rend
les pluies acides. Ces pluies endommagent les écosystèmes, en particuliers les forêts, la flore et les
écosystèmes aquatiques, ainsi que les bâtiments (murs et statues calcaires…etc.)
➢ L’eutrophisation : L’eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu'un milieu
aquatique reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent
formant une couche verte à la surface de l’eau
➢ Energie renouvelable : toute sorte d’énergie qui se renouvelle rapidement et considérée comme
inépuisable. Ex : énergie solaire, éolienne……
➢ Élément radioactif : Un élément est dit radioactif lorsque son noyau est instable et qu'il relâche
spontanément de l'énergie sous forme de rayons alpha, bêta et gamma.
➢ Fission nucléaire : Division d’un noyau lourd en deux fragments dont les masses sont du même ordre
de grandeur, qui s’accompagne de l’émission de neutrons, de rayons gamma et d’une quantité
d’énergie élevée.
➢ Fusion nucléaire : Réaction entre deux noyaux légers aboutissant à la production d’un noyau plus lourd
que l’un quelconque des noyaux initiaux et dégageant une grande quantité d’énergie.
➢ Centrale nucléaire : Installation industrielle produisant de l’énergie électrique ou thermique à partir
d’un ou plusieurs réacteurs nucléaires.
➢ Déchet radioactif : Résidu provenant de l’utilisation de matières radioactives, dont aucun usage n’est
prévu dans l’état actuel.
➢ La demi - vie des éléments chimiques radioactifs : elle correspond à la durée au bout de laquelle la
quantité des radionucléides présents dans l’échantillon de départ est réduite de moitié.
➢ Les unités de mesure de la radioactivité sont :
*- Le becquerel (Bq) mesure en effet l’activité de la source radioactive, c.à.d le nombre d’atomes qui, par
unité de temps, se transforment et émettent un rayonnement. 1 Bq = 1 désintégration /seconde
*- Le gray (Gy) mesure la dose absorbée, c.à.d l’énergie cédée à la matière par rayonnements ionisants
lorsqu’ils la traversent. 1 Gy = 1 joule/Kg
*- Le sievert (Sv) mesure les effets biologiques des rayonnements sur la matière vivante. Ces conséquences
sont en fonction de la nature de la radiation, de l’organe concerné et du temps d’exposition.
➢ DCO : La demande chimique en oxygène c’est la quantité d’oxygène nécessaire à l’oxydation des
matières organiques. Elle est mesurée à l’obscurité et à 20°c.
➢ DBO5 : la demande biologique en oxygène est la quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les
matières organiques par voie biologique pendant 5 jours en obscurité à 20°c. Elle est exprimée en
mg/L.
➢ MES (mg/L) : matières en suspension non hydrosolubles.
➢ Transparence : clarté de l’eau, elle est mesurée par la limite de profondeur d’un disque observable
dans l’eau.
➢ Conductivité électrique (μs/cm) : mesure la capacité d’une eau à conduire de l’électricité, elle est en
rapport avec sa charge minérale, plus la charge est importante, plus la conductivité est élevée.
➢ Turbidité (NTU) : désigne la teneur d’un fluide en matières qui le troublent.
➢ L’indice biotique (IB): est une caractéristique de la qualité d’une eau courante. On détermine les
organismes invertébrés sensibles à la pollution organique (organismes indicateurs).
➢ IBQS : indice biotique de la qualité du sol, il est déterminé en se basant sur le macrofaune du sol.