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UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

UE1 : BIOCHIMIE

COURS 9 – Métabolisme
Chaîne respiratoire ,
Phosphorylation oxydative

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Chaîne respiratoire - Phosphorylation oxydative

I. La phosphorylation oxydative
A) Rappels d’énergétique cellulaire
a) Principe de la phosphorylation oxydative
b) Interconnexions métaboliques
B) Localisation et substrats
a) Organisation de la mitochondrie
b) Substrats de la chaîne respiratoire : les coenzymes

II. Les navettes mitochondriales


A) Navette du malate et de l’aspartate
B) Navette glycérol 3 phosphate

III. La chaîne respiratoire


A) Fonctionnement de la chaîne respiratoire
a) Les cinq complexes
B) Rôle des potentiels d’oxydoréduction
a) Notion de potentiel rédox
b) Equation de Nernst
C) Détail des complexes et fonctionnement
a) Complexe I : NADH ubiquinone réductase
b) Complexe II : Succinate-ubiquinone réductase (succinate DH)
c) Complexe III : Ubiquinol-cytochrome C réductase (bc1)
d) Complexe IV : Cytochrome C oxydase
e) Vue complète des oxydations dans la chaîne respiratoire
f) Complexe V : ATP Synthase
1) Théorie chimio-osmotique de Mitchell
2) Structure
3) Fonctionnement

IV. Régulation de la phosphorylation oxydative


A) Adaptation de la production d’ATP aux besoins énergétiques de la cellule
B) Inhibiteurs et agents découplants
C) Production des espèces réactives de l’oxygène

A TOI DE JOUER
 ACC
 ASTUCES, pour répondre rapidement et sans erreurs
 Correction détaillée

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I. La phosphorylation oxydative

A) Rappels d’énergétique cellulaire.

a) Principe de la phosphorylation oxydative

Le but de la phosphorylation oxydative est de convertir l’énergie prélevée des


composés carbonés sous forme réduite (glucides, lipides, AAs de l’alimentation) en
une énergie directement utilisable pour un travail cellulaire = synthèse d’ATP.

² L’énergie est prélevée et transférée aux coenzymes = substrats de la chaîne


respiratoire.

La phosphorylation oxydative utilise un potientiel rédox (ΔE'0) qu’elle convertit


en un potentiel énergétique (ΔG’°) pour fournir un travail mécanique.

La chaîne respiratoire utilise une force protomotrice :


o elle crée un gradient de protons
o l’accepteur final des électrons est l’oxygène

But de la
phosphorylation
oxydative

Les composés carbonés sont tous capables de fournir des précurseurs du cycle de
Krebs, qui produit des co-enzymes réduits.

La phosphorylation oxydative est l’étape finale de la respiration cellulaire.


Ex : Glucose (C6H12O6 : contient de l’énergie) + O2 -> CO2 + H2O (composés
« perdus ») + énergie.

La respiration
cellulaire

L’énergie est libérée par la perte d’e- :


o un e- situé à un niveau énergétique élevé passe à un niveau plus bas
o il perd alors de l’énergie qui sera transmise à des transporteurs spéciaux :
les coenzymes
o ces transporteurs sont utilisés par la chaîne respiratoire -->libération de
l’énergie étape par étape, de façon régulée et contrôlée.

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Ensemble des
réactions de la
respiration
cellulaire
La respiration cellulaire se positionne dans un pénomène plus global qui est un
métabolisme complet du glucose.
Glycolyse :
o produit 2 pyruvate (3C) à partir de glucose (6C)
o il n’y a que 2 ATP produits
o 2 NADH,H+ dans le cytoplasme
o Cas des érythrocytes = globules rouges (pas de mitochondries).

Entrée du pyruvate dans la mitochondrie : décarboxylation en acétyl-CoA = point


de départ du cycle de Krebs.

o Passage des coenzymes réduits produits dans la mitochondrie  Cycle de


Krebs (NADH,H+ et FADH2), dans la chaîne de transport des e-(chaîne
respiratoire) :
o Par un système de navettes
o Utilisation pour générer de l’ATP : 36,37 ou 38 selon la (les) navette(s)
utilisée(s).
b) Interconnexions métaboliques

Les voies métaboliques sont interconnectées entre elles, en particulier les voies
cataboliques.
Définition Aussi bien les protéines que les polysaccharides et les graisses vont être dégradés
en acétyl CoA qui est le substrat du cycle de Krebs.
Les e- produits par le cycle de Krebs sont couplés aux H+ portés par les coenzymes
Alimentation de la réduits.
chaîne respiratoire
par tous les Le cycle de Krebs fournit donc des coenzymes réduits à la chaîne respiratoire et
composés permet la phosphorylation oxydative qui génère de l’ATP.
carbonés

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B) Localisation et substrats
a) Organisation de la mitochondrie

La chaîne respiratoire et les substrats sont situés dans la mitochondrie = organite


central de la production énergétique cellulaire.

Membrane externe : très poreuse, perméable aux petites molécules et aux ions.
Membrane interne :
o Des repliements sous forme de crêtes pour augmenter la surface
d’échange avec la matrice : surface totale des mitochondries humaines :
environ 14 000m2.
o Présence de tous les complexes de la chaîne respiratoire, lieu de la
phosphorylation oxydative.
Structure

o Composée de la cardiolipine (isolée des mitochondries du muscle


cardiaque) :
o Constitue 20% des phospholipides
o Rend la membrane interne rigide et imperméable aux ions (H+) et
aux molécules non chargées
o Composée de 4 chaînes d’acides gras hydrophobes
o Sa tête diphosphatidylglycérol permet de tamponner le pH global
et de limiter la diffusion des H+.

o Il existe des transporteurs spécialisés de molécules telles que les acides


gras à longue chaîne ou l’ADP.
La compartimentation mitochondriale rend cet organite hautement spécialisé et
Compartimentation permet d’isoler les réactions du catabolisme de celles de l’anabolisme ayant lieu
dans le cytoplasme.

Les mitochondries sont ainsi capables de produire entre 40 et 60 kg d’ATP/j =


resynthèse (recyclage) à partir d'ADP après hydrolyse ≠ néo-synthèse.

Le nombre total d’ATP synthase est le reflet de l’activité mitochondriale :

Rôles o plus le nombre d’ATP synthase est élevé, plus la mitochondrie est active.
o ex : le muscle cardiaque au repos est 1000 fois plus producteur d’ATP qu’un
autre muscle.

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Dans le muscle cardiaque, les mitochondries sont directement à proximité des


sarcomères pour fournir directement I’ATP aux différents tissus qui en ont besoin.

b) Substrats de la chaîne respiratoire : les coenzymes

Toutes les réactions du catabolisme génèrent des coenzymes : glycolyse, cycle de


Krebs ou B-oxydation des AGs.
Leur rôle est de transporter de l’énergie, plus particulièrement des électrons qui ne
Rôle sont jamais seuls mais liés aux atomes d'hydrogène que portent ces composés.
Pouvoir oxydoréducteur E'0 <<<< 0 (très électronégatif, réducteurs : peuvent
céder leurs e- à un oxydant).
NAD : Nicotine amide dinucléotide FAD : Flavine adénine dinucléotide
(dérivé de la vitamine B3) (Flavoprotéine dérivée de la vitamine B2)
Mobile, libre (forme réduite = NADH,H‘). Il est limité à la chaîne respiratoire.

NAD = constitué d’un squelette d'AMP et d‘un Non mobile(forme réduite = FADH2), lié de façon
nicotinamide. covalente( = groupe prosthétique) aux
E'0= - 0,32 V = -320 mV  très électronégatif : oxydoréductases.
c’est un composé réducteur qui peut donc donner
facilement ses électrons. E'0 = -0,219 mV << 0 mais >E’0 du NAD
Ré-oxydé par le complexe I de la chaine  pouvoir réducteur < pouvoir du NADH
respiratoire.  pouvoir de générer l’ATP < pouvoir du
NADH,H+

Utilisé par 2 flavoprotéines : glycérol 3 phosphate


déshydrogénase (navette glycérol 3 phosphate)
et succinate déshydrogénase (complexe II de la
chaîne respiratoire).

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II. Les navettes mitochondriales


Les coenzymes réduits ont la nécessité de rentrer dans la mitochondrie pour être utilisés par la chaîne
respiratoire comme substrats.
Or, les processus de catabolisme mitochondriaux sont isolés des processus de biosynthèse du
cytoplasme par la membrane interne de la mitochondrie : les coenzymes réduits doivent passer par une
navette ou une autre, selon les besoins énergétiques cellulaires.

A) Navette du malate et de l’aspartate


1) Le NADH + H+ peut diffuser passivement au travers de la membrane externe
de la mitochondrie.
2) Dans l’espace inter-membranaire, la malate déshydrogénase (MD)
convertit le NADH en NAD+ et forme le malate à partir de l’oxaloacétate.
3) Le malate utilise un transporteur spécialisé situé dans la membrane interne
et passe dans la matrice.
4) La malate déshydrogénase interne à la mitochondrie convertit et reforme le
NADH + H+ et régénère l’oxaloacétate.
5) L’aspartate aminotransférase (ASAT) permet enfin le retour 6) des
composés vers l’espace inter-membranaire par la production d’aspartate à
partir de l’oxaloacétate.

Fonctionnement

Les NADH du côté du cytoplasme se retrouvent du côté matriciel sans perte


Bilan d’énergie et permet de générer 3 ATP par la chaîne respiratoire.

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B) Navette glycérol 3 phosphate


1) La glycérol 3 phosphate déshydrogénase, dans le cytoplasme, convertit le
NADH + H+ en NAD+ et forme le glycérol phosphate par l’oxydation du
dihydroxyacétone phosphate.
2) Le glycérol phosphate diffuse alors au travers de la membrane externe
mitochondriale et dans l’espace inter-membranaire.
3) La glycérol phosphate DH de la membrane interne mitochondriale
réduit le FAD en FADH2.
 FADH2 généré à partir d’un premier NADH et régénération de la
dihydroxyacétone phosphate.
 Le FADH2 est le 2nd composé réduit, moins énergétique.

Fonctionnement

Perte finale d’énergie de 1 ATP par NADH converti en FADH2 : la chaîne


respiratoire produit 2 ATP à partir du FADH2.

Le bilan complet de la glycolyse est donc de 38 ATP si les 2 NADH,H+ qu’elle a


générés empruntent la navette malate-aspartate, mais il n’est que de 36 ATP s’ils
Bilan ont emprunté la navette glycérol 3 phosphate.

Le bilan peut être intermédiaire : si un des coenzymes emprunte la navette malate


et l’autre coenzyme emprunte la navette du glycérol phosphate  37 ATP.

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III. La chaîne respiratoire


A) Fonctionnement de la chaîne respiratoire
a) Les cinq complexes
La chaîne respiratoire est organisée en 5 complexes enzymatiques multimériques :
masses moléculaires élevées, présence de centres fer-soufre ou cuivre.

Les complexes dans la membrane forment le respirasome.


Nature
Les complexes I, III et IV ont une activité catalytique : ils pompent les protons
vers l’espace inter-membranaire, qui sont ensuite utilisés par l’ATP synthase.
Ils sont constitués de protéines d’un volume et d’un poids moléculaire extrêmement
importants.
Complexe I : NADH ubiquinone réductase

Complexe II : Succinate-ubiquinone réductase = succinate déshydrogénase 


c’est à ce niveau qu’intervient le FADH2.

Nomenclature Complexe III : Ubiquinol-cytochrome C réductase

Complexe IV : Cytochrome C oxydase  O2 comme accepteur final des e-

Complexe V : ATPase ou ATP synthase


La chaîne respiratoire comporte 2 éléments mobiles :

-le coenzyme Q (ubiquinone) mobile entre les complexes II et III.

-le cytochrome C : mobile entre les complexes III et IV.

Les éléments
mobiles

Gènes Les mitochondries ont leur propre génome, de petite taille (16 000 pb).
mitochondriaux 13/37 des gènes codent des protéines de la chaîne respiratoire ou des sous-
et chaîne unités fonctionnelles.  argument en faveur de l’origine endosymbiotique de la
respiratoire mitochondrie.
B) Rôle des potentiels d’oxydoréduction
a) Notion de potentiel rédox
L’organisation des composés de la chaîne respiratoire optimise le transport dirigé
des e- depuis le composé le plus électronégatif (réducteur : NADH,H+ ou
FADH2) vers l’accepteur final (l’oxygène).
Capacité à
céder/accepter La capacité de céder ou d’accepter des e- dépend d’un potentiel rédox (noté E’0) :
des électrons réaction réalisable seulement dans le sens des potentiels croissants.

Règle du gamma : le transport est associé à une augmentation du potentiel rédox à


partir d’une valeur très électronégative vers une valeur positive.

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Les complexes I à IV étant tous constitués d’AAs, leurs propriétés rédox leur sont
conférées par :
-soit les groupements prosthétiques de types cytochromes (b, c1, a, a3,…).
-soit des propriétés de coenzymes notamment liés à la flavine (FADH2 et FMN).

Potentiel rédox
des complexes I
à IV

b) Equation de Nernst
Le potentiel rédox peut ensuite être converti en énergie utilisable pour un travail
mécanique, selon l’équation de Nernst :

Lien entre le
potentiel rédox
et l’enthalpie

Si ΔG’0 < 0 : réaction exergonique et spontanément possible  les complexes peuvent


pomper des H+.
Pour le NADH+H+ (complexe I) : E’0 (NADH) - E’0 (O2) = +1,14 V = ΔG de -52,6
kcal/mol  permet de former 3 ATP.
Pour le FADH2 (complexe II) : E’0 (FADH2) - E’0 (O2) = +0.92 V  ΔG = -42,4 kcal/mol
 ne permet de former que 2 ATP.

Bilan
réactionnel de
l’oxydation des
deux types de
coenzymes

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A) Détail des complexes et fonctionnement

a) Complexe I : NADH-ubiquinone réductase


Formé de 2 parties : un bras accepteur et un bras membranaire capable de
pomper les H+.
Structure Le bras accepteur contient le FMN (flavine mononucléotide) et des centres fer-
soufre.
Le FMN est le 1er accepteur des électrons et des protons du NADH,H+.
Le FMN est un groupement prosthétique lié au complexe I (apoenzyme).

Le FMN évolue entre


une forme oxydée en
passant par un
intermédiaire appelé
une semi-quinone pour
aboutir à une forme
totalement réduite en
se protonnant au niveau
de son atome d’azote : le
FMNH2.

Les 2 électrons de la FMNH2 sont cédés un par un (séquentiellement) à des


centres fer-soufre du bras accepteur.
3 types de centres (1,2 ou 4 Fe) en fonction du nombre d’atomes de soufre reliés à
l’atome de Fer, qui sont des cages à e- :
o Utilisent l’effet tunnel : si 2 centres sont éloignés d’une distance ≤ 20 Å,
l’e- peut passer d’un centre à un autre centre (« comme sur un
Fonctionnement toboggan ») : les e- se déplacent alors le long du bras accepteur du
complexe I.
o Le déplacement des e- fait passer les atomes de Fer sous forme Fe3+ à la
forme Fe2+.
o Chaque centre Fe-S cède tour à tour un seul e-, ce qui va générer un flux.

L’accepteur de ces e- est l’ubiquinone (Q, fonction cétone) qui va passer sous forme
d’ubiquinol (QH2 = coenzyme Q réduit, fonction alcool), en passant par un
intermédiaire semiquinone :
o La réduction de l’ubiquinone induit un changement de conformation du
bras membranaire du complexe I : permet à 4 H+ de se déplacer et de
passer dans l’EIM  pompage de 4 protons.
o Le coenzyme Q = quinone ubiquitaire, est alors enchâssé dans la
membrane par la présence d’une chaîne isoprénique hydrophobe (10
unités isopréniques  = coenzyme Q10) qui lui permet d’être libre.
o E’0 (CoE Q) légèrement >0 mais < E’0 (O2) donc contient une énergie
utilisable qui va pouvoir être transférée au reste de la chaîne respiratoire.

Le complexe I peut être inhibé par la roténone, les barbituriques (amytal), la


Meperidine  présents dans certains pesticides, peuvent provoquer une asphyxie.

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b) Complexe II : Succinate-ubiquinone réductase = Succinate déshydrogénase (DH)

C’est une enzyme possédant une double


fonction : impliquée dans le
fonctionnement de la chaîne respiratoire
ET du cycle de Krebs.

Au travers du complexe II, le succinate est


transformé en fumarate.

Ce complexe comporte un FADH2 qui évolue


Fonctionnement entre sa forme réduite et sa forme oxydée
FAD+ (groupement prosthétique).

Il y a un déplacement des e- le long de


centres Fe-S du complexe II.

Présence d’un hème de type cytochrome B


qui se distingue par sa chaîne latérale et qui
contient un atome de fer.

L’accepteur final des e- est le coenzyme Q : réduction de l’ubiquinone en


ubiquinol (coenzyme Q) qui se déplace vers le complexe III.
Accepteur final
des e- Pas de pompage d’H+ : E’0 (succinate/fumarate) - E’0 (ubiquinone-ubiquinol =
accepteur) = +35mV donc ΔG (-6,7 kJ/mol) < ΔG nécessaire au pompage d’H+
(17kJ/mol) d’après l’équation de Nernst.
c) Complexe III : Ubiquinol-cytochrome C réductase = bc1
Comporte 2 parties :
- Une protéine de
Rieske : transfère les e-
d’un centre fer-soufre
vers les cytochromes
(hème du cytochrome C1).
- des cytochromes
Structure
Comporte 2 cytochromes :
- cytochrome B
- cytochrome c1 :
o 2nd élement
mobile de la
chaîne respiratoire
o Possède un hème avec un atome de Fe : Fe3+  Fe2+
o Peut être libéré dans le cytoplasme pour entraîner l’apoptose complète.

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Il y a une double oxydation successive de l’ubiquinol (cycle Q).

Première partie du cycle Q :


o l’ubiquinol (QH2), (1) totalement sous forme réduite, possède 2 H porteur
de deux e-
o à l’aide de la protéine de Rieske, le 1er e- est transféré sur son centre Fe-S,
qui lui-même le transfère au cytochrome C1 puis l’e- est transféré sur le
cytochrome C mobile (2). 
o le 2nd e- se déplace à l’intérieur vers le fond du complexe III : passe sur les
cytochromes bL et bH, puis va permettre de générer un intermédiaire
Fonctionnement semi-quinone (3).

2nde partie du cycle Q :


o un autre ubiquinol sous forme réduite arrive au niveau du complexe III et
donne à son tour un e- (4) qui est transféré centre Fe-S puis au
cytochrome C1 (5).
o Un ubiquinol réduit (6) est régénéré.  les e- sont transférés un par un
à l’accepteur qui est le cytochrome C (mobile).
o Les H+ sont en même temps transférés du côté de l’EIM.

un transfert de 4 nouveaux H+ (8 protons pompés jusqu’à présent) dans l’EIM.


d) Complexe IV: Cytochrome C oxydase
Pas de centres fer-soufre mais 2 centres cuivres.
Comporte des cytochromes de type A : des hèmes de type A qui se distinguent par
la nature de leur chaîne latérale.

Structure

Les e- du complexe C (complexe III) sont transférés aux centres Cu puis à


l’oxygène, en utilisant l’effet tunnel.
Les e- venant du centre cuivre sont transférés au cytochrome A puis au
cytochrome a3.
Au cœur du complexe IV, l’oxygène = accepteur final des e-, récupère cet e- pour
reformer de l’eau.
Un H+ pénètre depuis l’espace matriciel et participe à la réaction de synthèse de l’eau.
Fonctionnement Un autre H+ utilise un autre passage.
Les 2 H+ sont ensuite transportés dans l’EIM.

Pompage de 2 H+ vers l’espace inter-membranaire. 

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e) Vue complète des oxydations dans la chaîne respiratoire

Entrées dans la L’entrée dans la chaîne respiratoire est réalisée soit :


chaîne - à partir du NADH (1er substrat) au niveau du complexe I.
respiratoire - à partir du FADH2 au niveau du complexe II.

Depuis les complexes I ou


II, les e- se déplacent
ensuite vers le complexe
III avec le coenzyme Q
puis vers le complexe IV à
Déplacement l’aide du cytochrome C.
des e-
Au final, l’oxygène
accepte les e- transportés
par la chaîne respiratoire,
ce qui génère une
molécule d’eau.

f) Complexe V: ATP Synthase

1) Théorie chimio-osmotique de Mitchell


Il crée un potentiel de membrane (ΔΨ) capable de générer une force protomotrice :
Le gradient de fpm = 0,18 V.
protons Cette force est exploitable par l’ATP synthase pour réaliser un travail = production
d’ATP.
Peter Mitchell a proposé le modèle d’un couplage entre le transport d’e- et la
synthèse d’ATP = théorie chimiosmotique : l’énergie est conservée au travers des
Couplage entre mouvements de protons à travers la mb. Plusieurs arguments en faveur :
le transport d’e- o Numériques
et la synthèse o Biochimiques : différence de pH entre la matrice et l’EIM
d’ATP o Expérimentaux
o Structuraux : l’ATP synthase est orientée du côté matriciel et l’EIM est un
compartiment fermé qui permet d’utiliser ce gradient de H+

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2) Structure
L’ATP synthase est de grande taille : hauteur ~200 Å.
Sa tête dépasse du côté matriciel de la mitochondrie d’environ 100 Å.
Elle est constituée de 2 parties :
o Partie FO = partie mobile (12 sous-unités C, cible de l’oligomycine).
Se dit F« O » comme Oligomycine et non F « zéro » . Expérimentalement :
filament d’actine fluorescent accroché pour démontrer qu’elle était mobile.

o Partie F1 = partie statique, dans la matrice, qui contient :


o Une sous-unité gamma :
- Corrrespond à un axe (tige) autour duquel tournent les sous-
unités de la partie FO.
- Entre en rotation
- Permet de déformer successivement les 3 sous-unités α-β.
o 3 sous-unités α-β :
- Dimères, permettant successivement la formation de 3 ATP et
Micro-turbine passant par 3 étapes L, T et O.
moléculaire - En particulier, la sous-unité β va accueillir l’ADP puis le Pi et le
fonctionnement de l’ATP synthase va permettre de convertir
une énergie protomotrice (électrique) en une énergie
mécanique. (sens opposé à un alternateur de voiture).

Elle comporte un canal d’entrée pour le H+ et un canal de sortie vers l’espace


matriciel.

o L = loosly interactive = relâché : chargement de l’ADP et du Pi dans la s-u β.


o T = Tight = serré : resserrement suite à la rotation de la s-u γ rendu possible
par le passage de 3 H+  le 1er dimère α-β va pincer l’ADP et le phosphate
Les 3 états des inorganique et former 1 ATP.
sous-unités α-β o O = open = ouvert : Suite au passage des 3 autres H+, l’axe se déplace et le
dimère α-β passe en position O et va permettre la libération de l’ATP du côté
de la matrice. Pendant ce temps, les autres dimères sont sous forme L ou T.

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3) Fonctionnement
L’ATP synthase génère l’ATP par un travail mécanique en utilisant le gradient de H+
généré par les complexes I, III et IV.
Travail La formation de 3 ATP nécessite le passage dans l’ATPase de 9 H+ ~ aux 10 H+
mécanique issus du transfert d’e- du NADH + H+ au niveau des complexes I, III et IV.
≠ pour le FADH2, seulement 6 H+ sont pompés, qui ne permettent de générer que 2
ATP.
La charge négative
portée par l’Asp61
de chaque sous-
unité C est
neutralisée par un
Rotation des H+ et se déplace
sous-unités alors.
L’Asp61 repasse
sous sa forme -COO-
et est alors attiré par
l’Arg210
mécanisme
d’attraction-répulsion qui fait tourner les s-u C autour de la s-u γ de la partie F1.
C’est une réaction endergonique donc il faut une énergie qui va permettre de faire
ce travail.
o Le retour d’un H+ dans la matrice = libération de – 20,4 kJ
o La formation d’un ATP nécessite une ΔG = 45 kJ  il faut 3 H+ et fournir un
Formation travail de -61,2 kJ.
d’ATP Bilan final : 2 coenzymes réduits :
o 1 NADH + H+  pompage de 10 H+  synthèse de 3 ATP.
o 1 FADH2  pompage de 6 H+  formation de 2 ATP.
Le reste de l’énergie disponible n’est pas perdu mais converti en chaleur qui
contribue à l’homéostasie thermique de l’organisme (à 37°C).

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La membrane interne mitochondriale possède environ 14% des transporteurs


spécifiques dans le transport de l’ATP : de façon couplée, ils font passer de l’ADP à
l’intérieur de la matrice  l’ADP sert de substrat à l’ATP synthase et va permettre de
régénérer l’ATP  l’ATP rejoint le cytoplasme par les mêmes transporteurs.

D’autres transporteurs permettent le passge du Pi vers la matrice mitochondriale.

Retour des ATP


formés de la
mitochondrie
vers le
cytoplasme

IV. Régulation de la phosphorylation oxydative


A) Adaptation de la production d’ATP aux besoins énergétiques de la cellule
Couplage La mitochondrie ne forme jamais trop d’ATP.
respiratoire L’énergie n’est jamais produite en excès : l’ATP est toujours synthétisé en fonction
des besoins énergétiques de la cellule.
Il existe une régulation qui permet de générer l’ATP en quantité juste suffisante
pour les besoins de la cellule, et qui reflète la consommation en oxygène.

Régulation

Ex : oxygramme représentant la mesure de la consommation d’O2 en fonction du


temps

Dans un premier état (1), on fournit un substrat de la chaîne respiratoire c’est-à-dire


un coenzyme sous sa forme réduite (NADH) : on observe (2) une intensité
respiratoire (fonctionnement de base).

Dès que l’on fournit de l’ADP càd le substrat de l’ATP synthase, on va avoir un état
(3) correspondant à une intensité respiratoire élevée, où il y a consommation d’O2.

Une fois que tout l’ADP a été transformé en ATP, on a une régulation et à nouveau la
chaîne respiratoire se met à fonctionner à l’état basal (4).

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B) Inhibiteurs et agents découplants


Types Des cas cliniques sont associés à l’inhibition de la chaîne respiratoire par différents
d’inhibiteurs agents découplants potentiellement toxiques.
et d’agents
découplants Il aboutissent à un empoisonnement s’ils bloquent la chaîne respiratoire :

o Le complexe I peut être inhibé par les barbituriques, l’amytal ou la


roténone(engrais)

o Le complexe II peut être inhibé par le malonate

o Le complexe II par l’antimycin A

o Le complexe IV par le monoxude de carbone, le cyanure et


l’azide, qui entraînent une asphyxie interne puisque ce complexe
utilise l’oxygène comme accepteur final des e-.

o Le complexe V peut être inhibé par l’oligomycine.

Il existe aussi des inhibiteurs des transporteurs membranaires, moins fréquents


(Actractylosside, Mersalyl, N-ethylmaleimide)  dysfonctionnement de la ch.resp.

Des molécules telles que le dinitrophénol (DNP) ou le FCCP peuvent capter les H+
et diffuser vers l’EIM.

Cest composés appartiennent à la classe des composés ionophores : ils peuvent


capter un ion et le transporter. ils vont annuler le gradient de H+ : l’ATP synthase
fonctionne alors au ralenti et il n’y a alors plus de formation d’ATP.

L’énergie qui a été libérée dans les oxydo-réductions le long de la chaîne


respiratoire va pouvoir être évacuée sous forme de chaleur  utilisable pour le
maintien de l’homéostasie thermique.
Mode d’action
des agents Le découplage peut être physiologique :
découplants
o Au niveau des graisses présentes chez le nouveau-né et chez certains
mammifères hibernant, il existe un type de graise particulier : la graisse
brune.

o Cette graisse présente une protéine spécifique : la thermogénine,


permettant d’annuler le gradient de protons et de diffuser les H+ dans
l’espace matriciel : dans ce cas les réactions d’oxydo-réduction ayant lieu
dans la chaîne respiratoire servent surtout à libérer de la chaleur (pour
un nouveau-né ou un animal hibernant, les besoins d’activité physique sont
réduits et il faut pouvoir libérer de la chaleur pour assurer l’homéostasie
thermique de l’organisme).

o Ce type de graisse disparaît avec le temps au profit de la graisse blanche, qui


ne contient pas d’agent découplant.

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UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

C) Production des espèces réactives de l’oxygène


La chaîne respiratoire utilisant l’oxygène, elle peut générer des espèces réactives
de l’oxygène ou ROS, tel que l’anion superoxyde, qui vont être potentiellement
toxiques.

Ce phénomène est réalisé en particulier lors du passage du coenzyme réduit entre le


complexe I et le complexe III.

Lorsque la cellule commence à vieillir, le respirasome peut générer plus


d’anion superoxyde, pouvant aboutir à un vieillissement cellulaire, à la
sénescence et à l’apoptose.

Anion
superoxyde

Peroxyde L’anion superoxyde peut être pris en charge par la superoxyde dismutase (SOD),
d’hydrogène lorsque la cellule fonctionne correctement, qui va générer du peroxyde
d’hydrogène (H2O2 = eau oxygénée).

Le peroxyde d’hydrogène est lui-même utilisé par le glutathion qui est important
pour le maintien du potentiel rédox de la cellule.

Le peroxyde d’hydrogène peut être utilisé de façon utlise : dans le cas de


phagocytes, l’eau oxygénée formée à partir de l’anion superoxyde peut permettre la
destruction du contenu (ex : bactéries).

L’H2O2 peut aussi être utilisé 2 familles d’enzymes : la catalase et la peroxydase,


qui minimisent les capacités oxydantes de l’oxygène ou les utilisent.

o La catalase transforme l’H2O2 en composés non toxiques pour les cellules :


H2O et O2.
o La peroxydase réalise la même réaction mais en oxydant un substrat.

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A TOI DE JOUER
ACC : Phosphorylation oxydative

Décembre 2015

QUESTION N°61
A propos des coenzymes, une seule proposition est exacte, laquelle ?
A. Ce sont les substrats du complexe II de la chaîne respiratoire
B. Ils comportent un désoxyribose dans leur structure
C. Ils sont majoritairement produits par le cycle de Krebs
D. Ils utilisent la navette malate/aspartate
E. Aucune proposition n’est exacte

QUESTION N°62
A propos de la chaîne respiratoire, une seule proposition est exacte, laquelle ?
A. Elle comporte cinq complexes et un unique coenzyme libre
B. Elle permet le transport dirigé des protons via des centres fer-soufre
C. Environ la moitié de ses protéines sont codées par le génome mitochondrial
D. Elle fonctionne grâce à une différence totale de potentiel rédox supérieure à
600 mV
E. Aucune de ces propositions n’est exacte

QUESTION 63 :
A propos du complexe II de la chaîne respiratoire, une seule proposition est exacte,
laquelle ?
A. Il est aussi appelé Succinate Ubiquinone Oxydase
B. Il génère un produit de réaction utilisé dans le cycle de Krebs
C. Il comporte du FAD comme accepteur final des électrons
D. Il produit une énergie notée ΔG° suffisante pour pomper 3 protons
E. Aucune de ces propositions n’est exacte

QUESTION N°64 :
A propos de la théorie chimiosmotique, une seule proposition est exacte, laquelle ?
A. Elle a été formalisée bien après la découverte du fonctionnement du complexe V
B. Elle utilise une différence de pH entre la matrice mitochondriale et le
nucléoplasme
C. Elle permet de générer de l’ATP uniquement s’il existe un gradient de pH
suffisant
D. Elle propose que la synthèse d’ATP est couplée à la pression osmotique cellulaire
E. Aucune de ces propositions n’est exacte

20
UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

Décembre 2014

QUESTION N°49
Parmi les couples oxydo-réducteurs suivants, lequel possède une valeur de potentiel E0’
inférieure au couple FAD/FADH2 ?
A. Cytochrome C1 oxydé / Cytochrome C1 réduit
B. Ubiquinone / Ubiquinol
C. FMN / FMNH2
D. Cytochrome A oxydé / Cytochrome A réduit
E. aucune de ces propositions n’est exacte

QUESTION N° 83
A propos de la chaîne respiratoire, indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A. les complexes I et IV sont des pompes à protons
B. les complexes II et III sont des pompes à protons
C. la chaîne respiratoire permet de pomper 10 protons dans l’espace inter-membranaire
à chaque oxydation d’une molécule de NADH,H+
D. les protéines de la chaîne respiratoire sont codées pour moitié par le génome
mitochondrial
E. aucune de ces propositions n’est exacte

QUESTION N° 84
A propos de l’ATP synthase, indiquer la (les) proposition(s) exacte(s).
A. elle peut aussi être appelée complexe IV
B. sa structure est en partie dans l’espace inter-membranaire mitochondrial
C. elle est sensible à l’action de l’oligomycine et de la roténone
D. elle convertit une énergie protomotrice en énergie mécanique
E. elle comporte une sous-unité multimérique appelée F1

Décembre 2013

QUESTION N°47
A propos de la respiration cellulaire, quelle est la réponse exacte ?
A. Elle a lieu essentiellement dans le cytoplasme
B. Elle génère trois coenzymes sous forme oxydée
C. Elle utilise l’acide pyruvique comme intermédiaire réactionnel
D. Elle a lieu uniquement dans les érythrocytes
E. Elle permet, en aérobiose, la synthèse de 37 molécules d’ATP

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UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

QUESTION N°48
A propos des propriétés de la mitochondrie, quelle est la réponse exacte ?
A. La cardiolipine représente 60 % de ses phospholipides membranaires
B. Les sous-unités F1 des ATPases sont situées dans l’espace matriciel
C. La perméabilité des deux membranes vis-à-vis des protons est identique
D. La composition biochimique mitochondriale est différente dans les cardiomyocytes
E. La membrane interne mitochondriale a une surface d’échange réduite

QUESTION N°49
A propos de la Flavine Adénine Dinucléotide (FAD), quelle est la réponse exacte ?
A. Elle est un dérivé de la vitamine B3
B. Elle est constituée d’un squelette de ribitol diphosphate
C. Elle possède un potentiel redox E’° de +0,045 mV
D. Elle est le groupement prosthétique de deux flavoprotéines mitochondriales
E. Elle possède, sous sa forme réduite, trois électrons ayant un fort potentiel de
transfert

QUESTION N°50
A propos des potentiels Redox E’° de la chaîne respiratoire, quelle est la réponse exacte
?
A. Ils varient de - 400 mV à + 150 mV
B. Ils sont dus aux propriétés chimiques de trois complexes distincts
C. Ils nécessitent la présence de cytochromes de types C, A3 et D
D. Ils permettent un transport séquentiel d’électrons par paire
E. Aucune de ces propositions

Décembre 2012

QUESTION N°55
A propos des coenzymes substrats de la chaîne respiratoire, quelle est la proposition
exacte ?
A. Le NADH + H+ est issu principalement de la glycolyse
B. Leur pouvoir oxydoréducteur E’° est très supérieur à 0
C. Ils comportent un désoxyribose dans leur structure
D. Ils sont majoritairement produits par le cycle de Krebs
E. Ils utilisent la navette malate aspartate

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UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

QUESTION N°56
A propos de la chaîne respiratoire, quelle est la proposition exacte ?
A. Elle comporte cinq complexes et seul le coenzyme Q y est mobile
B. Elle permet le transport dirigé des protons via des centres fer-souffre
C. Ses protéines sont pour moitié codées par le génome mitochondrial
D. Elle utilise les propriétés de l’oxygène comme accepteur final des protons
E. Elle utilise une différence totale de potentiel redox supérieure à 600 mV

QUESTION N°57
A propos du complexe II de la chaîne respiratoire, quelle est la proposition exacte ?
A. Il est aussi appelé Succinate Ubiquinone Oxydase
B. Il génère du fumarate comme produit de réaction
C. Il comporte du FAD comme accepteur final des électrons

E. Il contient un hème de la famille des cytochromes C

QUESTION N°58
A propos de la théorie chimiosmotique, quelle est la proposition exacte ?
A. Elle a été formalisée par Sir Francis Crick en 1953
B. Elle utilise une différence de pH entre l’espace intermembranaire et le cytoplasme
C. Elle permet la synthèse finale de l’ATP par le complexe IV
D. Elle permet de générer de l’ATP si un gradient de pH suffisant pré-existe, même sans
transporteurs
E. Elle formalise que la synthèse d’ATP est couplée à la pression osmotique cellulaire

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UE1 - Biochimie– 9 – Chaîne respiratoire, Phosphorylation oxydative – Pr Lesage – date – heure

Décembre 2015 Décembre 2014 Décembre 2013 Décembre 2012

Q61 : C Q49 : C Q47 : C Q55 : C

Q62 : D Q83 : A C Q48 : B Q56 : E

Q63 : B Q84 : D E Q49 : D Q57 : B

Q64 : C Q50 : E Q58 : D

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