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Animal

règne des êtres vivants hétérotrophes multicellulaires

Animalia

Animalia

Représentants des
classes diverses.
Classification
Domaine Eukaryota
Sous- Unikonta
domaine
Super- Opisthokon
règne
Règne
Animalia
Linnaeus, 1758
Taxons de rang
inférieur
Eumetazoa
Radiata
Synonymes
Metazoa Haeckel,
1874[1]

Biomasse animale totale (en gigatonne de carbone).

Les Animaux (Animalia) (du latin animalis « animé, vivant,


animal ») sont en biologie, selon la classification classique, des
êtres vivants hétérotrophes (c’est-à-dire qui se nourrissent de
substances organiques) et possédant du collagène dans leurs
matrices extracellulaires. On réserve aujourd'hui le terme
« animal » à des êtres complexes et multicellulaires, bien qu’on ait
longtemps considéré les protozoaires comme des animaux
unicellulaires. Comme les autres êtres vivants, tout animal a des
semblables avec qui il forme un groupe homogène, appelé
espèce.

Dans les classifications scientifiques modernes, le taxon des


animaux se nomme Animalia (création originale de Linné en 1758),
eu égard au Code international de nomenclature zoologique
(CINZ) ou encore Metazoa (synonyme junior créé par Haeckel en
1874). Quel que soit le terme employé ou quelle que soit la
classification retenue (évolutionniste ou cladiste), les animaux
sont consensuellement décrits comme des organismes
eucaryotes pluricellulaires, généralement mobiles et
hétérotrophes.

Dans le langage courant, les termes « animal » ou « bête » sont


souvent utilisés pour distinguer le reste du monde animal de
l'espèce humaine. Le langage courant diffère également du
biologique par le fait que « animal » renvoie souvent à une certaine
taille qui exclut entre autres les insectes [réf. nécessaire]. L'éthique
concernant les insectes et leur droit à la vie est sujet à débat et
envisagé différemment dans différentes cultures. Enfin, il peut être
utilisé en opposition à « végétal », terme qui regroupe les plantes
et les algues, voire dans le langage courant les champignons[2].

La science consacrée à l'étude du règne animal est la zoologie.

Histoire
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Le registre fossile des animaux est dominé par l'explosion


cambrienne (−541 à −530 Ma), qui a marqué un développement et
une diversification extrêmes, avec l'apparition de tous les grands
plans d'organisation actuels.

Les animaux complexes sont cependant apparus au moins des


dizaines de millions d'années auparavant, sans doute pendant
l'Édiacarien (−635 à −541 Ma). Les fossiles les plus anciens ont
été trouvés à Terre-Neuve et datent d'environ 571 Ma, mais le
biote édiacarien est resté peu diversifié jusque vers −560 Ma. Les
premières traces admises de l'existence d'animaux sont plus
anciennes encore (−650 Ma dans le supergroupe de Huqf en
Oman, −635 Ma dans la formation de Lantian en Chine
méridionale), mais reposent sur des biomarqueurs comme le
stérane ou sur des empreintes mal identifiables, et sont
contestées[3]. Une étude de 2021 rapporte la découverte de
fossiles d'éponges vieux de 890 Ma[4].

Zoologie

Physiologie commune

L' « Animal théorique » du zoologiste Paul Bert


e
(1833-1886), proposé au siècle comme modèle
fictif et pédagogique présentant les systèmes
associés qui caractérisent selon lui l'organisme
animal[5] :
D : appareil digestif,
R : appareil respiratoire,
E : appareil excréteur,
C : appareil circulatoire,
N : appareil nerveux.
Les flèches désignent les flux de nutriments,
d'oxygène, d'excréments et/ou d'excretas.

Tous les animaux ont besoin d'eau, de dioxygène (comme


comburant) et de matières organiques provenant d'autres
organismes (nourriture). On dit qu'ils sont chimio-organotrophes.
Cette nourriture répond à trois objectifs : fournir les substances
servant à créer d'autres cellules, produire des substances utiles à
créer des molécules et structures de l'organisme (os, poils,
larmes, odeurs, etc.) et surtout fournir de l'énergie.

Comme pour tous les organismes vivants, l'eau est l'élément dont
les animaux ont le plus de mal à se passer. En plus du fait que les
cellules sont essentiellement constituées d'eau, l'eau est
nécessaire à la plupart des réactions biochimiques où elle sert de
solvant. Elle sert en outre à l'évacuation des déchets azotés
produits par le métabolisme des protéines qui doivent être
éliminées. Les animaux sont, comme les autres espèces même
non aquatiques, également confrontés aux problèmes liés à
l'osmorégulation. Le besoin en eau implique d'avoir un système de
régulation osmotique.

Les animaux ont besoin de se procurer leur nourriture en la


recueillant ou en l'attrapant (éventuellement, en se déplaçant) et,
grâce à un système digestif, de dissocier les organismes en
substances qui leur sont nécessaires puis de les assimiler.
L'acquisition de dioxygène sert à oxyder les hydrates de carbone
pour produire de l'énergie chimique, elle est donc aussi une priorité
pour la plupart des animaux. La plupart des espèces disposent
d'un système respiratoire pour absorber ce dioxygène. Le
dioxygène, l'eau et les diverses substances sont amenés vers les
cellules, et les sous-produits inutiles sont évacués (excrétion)
grâce à divers systèmes circulatoires. Les problèmes posés par
les différents milieux supposent des adaptations spécifiques.
Ainsi, l'acquisition de dioxygène pour un organisme terrestre est
moins difficile que l'acquisition de l'eau. L'inverse est vrai dans un
milieu aquatique. Pour acquérir ces substances essentielles à la
vie, la plupart des animaux utilisent des organes de perception. Ils
utilisent également leurs sens pour fuir leurs prédateurs. Pour
assimiler les substances nécessaires, qu'il puise dans d'autres
organismes vivants, l'animal a le plus souvent besoin d'un système
digestif et donc d'un système d'excrétion.

Les fonctions de reproduction sont également importantes chez


les animaux qui sont principalement sexués, mais certaines
espèces comme l'hydre peuvent aussi se reproduire d'une manière
asexuée (par bourgeonnement dans ce cas). L'appareil de
reproduction est vital à l'espèce, sans quoi elle disparaîtrait après
un certain temps.

Les animaux possèdent également des systèmes très divers de


locomotion et de perception. Ils possèdent en outre divers
systèmes de circulation de fluide à l'intérieur du corps et de
coordination des différentes cellules.

Le vieillissement ne semble pas faire partie des caractéristiques


fondamentales, car certaines espèces d'éponges ne vieillissent
pas[6].
Classification selon l'organisation interne

L'organisation interne des animaux peut être très variable, depuis


les colonies de cellules relativement amorphes que forment les
éponges aux organisations complexes des insectes ou des
vertébrés. Scientifiquement, les animaux sont des organismes
eucaryotes multicellulaires (exception faite des Myxozoa) ce qui
les différencie des Bacteria et des Protista et dépourvus de
chloroplastes (hétérotrophes), ce qui les distingue des végétaux
et algues. Ils se distinguent également des Mycota. Ils sont les
seuls organismes vivants qui passent dans une étape de leur
développement par un blastocyste [réf. nécessaire]. Ils sont aptes au
mouvement, parfois seulement sous forme larvaire (cas des
éponges et de nombreux invertébrés benthiques fixés au
substrat). Ils forment le règne Animalia, subdivision du domaine
Eukaryota.

Les animaux (ou métazoaires) sont l'un des types d'eucaryotes à


s'être développés sur un mode multicellulaire, comme les plantes,
certains champignons, et les algues brunes par opposition aux
unicellulaires qui regroupent les levures, d'autres algues et
champignons, des protozoaires, ainsi que les êtres vivants
regroupés au sein des Prokaryota, composés des Eubacteria et
Archaea.

On distingue, selon leur complexité d'organisation interne, trois


groupes ou niveaux[7].
Les animaux à organisation cellulaire, c'est-à-dire que ces
organismes sont constitués d'un agrégat de cellules
différenciées et spécialisées comme les cellules somatiques et
celles responsables de la reproduction. Si c'est le niveau typique
de certains protozoaires coloniaux, certains scientifiques
classent les éponges dans ce groupe [réf. nécessaire].
Les organismes à organisation cellules-tissus ou
diploblastiques, c'est-à-dire qu'ils sont formés à partir de
feuillets cellulaires à fonction définie. Il peut y avoir entre ces
feuillets une matrice qui ne constitue pas un véritable tissu
cellulaire et qui ne contient aucun organe différencié. Certains
classent les éponges dans ce groupe mais les méduses en sont
un meilleur exemple.
Et enfin, on distingue les organismes à organes-systèmes qui
représentent la majeure partie des embranchements. Ils
disposent d'un ou plusieurs systèmes circulatoires pour
plusieurs fluides vitaux, un système respiratoire dédié, un
système digestif, un réseau nerveux permettant la perception,
etc. Les annélides en sont un des exemples les plus simples.

Formes élémentaires

Éponge (colonie cellulaire)


Une éponge de mer (Monanchora
unguifera).

Les cellules animales sont hétérotrophes, c'est-à-dire qu'elles


doivent manger pour survivre, contrairement aux plantes. Le mode
de nutrition est souvent une caractéristique contraignante pour les
animaux. La stratégie des éponges consiste à filtrer l'eau qui les
traverse, pour y capturer des proies et particules.

Les éponges (Porifera) ont une organisation souvent décrite


comme simple : ce sont des colonies de cellules pratiquement
indifférenciées, sans structures internes bien identifiables. Ce sont
des animaux sans système nerveux ni tube digestif. Leur corps
n’est formé que par deux couches de cellules (ectoderme et
endoderme).

Article détaillé : Porifera.

Polype : hydres, corail et méduse

Une anémone de mer (Condylactis


gigantea).

Les polypes quant à eux poussent la nourriture vers un ventre


(cavité gastrique) où elle pourra être digérée sans pouvoir
s'échapper.

Cette autre stratégie permet de se nourrir de proies plus grosses


(que les éponges ne peuvent pas filtrer). Par rapport aux éponges,
ce plan d'organisation suppose deux choses : les cellules se
spécialisent (avec l'acquisition de cellules nerveuses et
musculaires permettant des mouvements coordonnés) et
l'organisme gagne la capacité à prendre une forme définie
(morphogénèse), pour que des tentacules efficaces puissent
pousser leur proie vers la cavité gastrique.

Ver (mobilité et tube digestif)

Une sangsue médicinale (Hirudo


medicinalis).

L'organisation de type ver est un autre type de plan d'organisation.


La stratégie de base des organismes de type « ver » (vermiforme)
est de se déplacer pour aller chercher la nourriture, au lieu
d'attendre qu'elle passe à portée. Cette stratégie permet
notamment d'exploiter des déchets organiques, qui peuvent être à
haute valeur nutritive, mais ne se déplacent pas.

Passé le cap des éponges et des polypes, tous les organismes


complexes sont des bilatériens, qui dérivent d'un schéma
fondamental : le tube. Le développement est organisé autour d'un
axe tête / queue d'une part, et dos / ventre d'autre part. Ces deux
axes conduisent à un plan d'ensemble où les côtés droit et gauche
tendent à être symétriques, d'où leur nom de bilatérien.

D'un point de vue fondamental, les vers diffèrent des cnidaires les
cellules nerveuses s'organisent en un système nerveux cohérent,
qui chez certains organismes pourra donner un cerveau à l'avant
de l'animal. Un tissu intermédiaire important est aussi présent
chez les vers qui se trouve entre les tissus extérieurs qui forment
la peau (ectoderme) et les tissus intérieurs du système digestif
(endoderme) : le mésoderme qui peut former des organes
internes complexes. On parle d'animaux triploblastiques.

Un second caractère considéré important chez les vers (absent


par exemple chez les vers plats) est la présence d'un canal
alimentaire : à une extrémité, une bouche absorbe la nourriture, à
l'autre, un anus excrète les déchets.

L'invention du tube digestif à partir de la cavité gastrique


ancestrale semble avoir été faite deux fois. Chez les
protostomiens, les deux orifices du canal alimentaire sont formés
à partir du blastopore, dont les lèvres se rapprochent pour former
un canal par soudure longitudinale. Chez les deutérostomiens,
l'orifice du blastopore devient l'anus, le canal alimentaire étant
formé par un percement ultérieur qui évoluera vers la bouche.
On trouvera chez les vers une autre caractéristique évolutive
importante de certains animaux : la segmentation (métamérie) qui
semble être apparue dans plusieurs branches différentes.

Explosion radiative des vermiformes

Un ver plat (Pseudoceros


monostichos).

L'apparition du tube digestif (avec deux orifices, une bouche et un


anus) et de la capacité de se déplacer (en rampant) a été une
innovation évolutive fondamentale chez les bilatériens : les
organismes vermiformes sont assez polyvalents, et peuvent servir
de base à des modes de vie très variés. C'est ce qu'on appelle une
explosion radiative : à partir d'un schéma de base commun, les
formes prennent des voies divergentes, se diversifiant à partir
d'une forme commune.

Les principaux groupes qui relèvent du niveau d'organisation


vermiforme sont :

les vers plats, notamment les planaires, d'organisation


particulièrement simple ;
les vers ronds, ou nématodes, des vers non segmentés ;
les vers segmentés sont des représentants de la forme
d'organisation segmentée (annélides).

On retrouve également cette forme chez de nombreux


arthropodes (notamment les asticots), des échinodermes
(concombres de mer), et même des mollusques (solenogastres).

Tous les bilatériens ne gardent pas une morphologie vermiforme.


Des organismes comme les tuniciers ressemblent plus à des
formes d'éponges ou de coraux qu'à des vers (ce sont des
organismes fixés et filtreurs), ce qui est généralement le cas des
formes retournant à un mode de vie végétatif.

Enfin, cette forme d'organisation se complexifie suivant de


multiples voies, dont les parties dures pourront laisser des
fossiles, par exemple :

les Mollusques, qui acquièrent une structure rigide avec une


coquille ;
les Arthropodes, qui s'organisent à l'intérieur d'un exosquelette ;
les Vertébrés, qui s'organisent au contraire autour d'un squelette
interne.

Différentes formes

Classification simplifiée des types animaux


Les types d'organisation présentés ici sont des grades évolutifs
ne correspondant généralement pas à des groupes
monophylétiques, mais paraphylétiques (ne comportant pas
tous les descendants d'un même ancêtre — exemple : les
descendants d'ancêtres vermiformes ne sont pas tous
aujourd'hui des vers, etc.).
En jaune : les principales explosions radiatives.

Échinodermes :
>
Oursins,
Unicellulaires
procaryotes
Crinoïdes, ♦ Bivalves
Concombres (coquillages)
(cellule sans
de mer, étoiles
noyau)
de mer et
ophiures
>
Unicellulaires

Gastéropodes
Eucaryotes
(escargots,
(cellules à
limaces, etc.)
noyau)

> Éponges

(organisme ♦ Mollusques Céphalopodes
(pieuvres,
multicellulaire)
seiches)
> Polype :
hydres, coraux
et méduses
> Vers ♦ Trilobites
(mobilité et (de deux à 24

tube digestif) pattes —


bilatériens éteint)
♦ ♦
♦ ♦
> Poissons Arthropodes
Décapodes :
agnathes primitifs type
crabes et
(sans myriapodes
écrevisses
mâchoire) (beaucoup de
(dix pattes)
pattes)

> Poissons Arachnides :
primitifs
(poissons
araignées,
scorpions et
♦ Libellules
cartilagineux) acariens (huit
pattes)
> Hexapodes
> Poissons (à six pattes) :
♦ Blattes,
typiques
(poissons
♦ Serpents Insectes type
Apterygota
mantes,
termites
osseux) (primitifs sans
ailes)
> Poissons

type
Sarcopterygii
♦ Dinosaures Orthoptères
(éteint) (sauterelles,
(à nageoires
grillons)
charnues)

> Tétrapodes ♦ Crocodiles ♦ ♦


primitifs (type Marsupiaux Hémiptères
Amphibiens) (punaises,
p ) (p ,
cigales…)
> Reptiles ♦ ♦
primitifs
(Amniotes de
♦ Tortues Insectivores
(Taupes,
Coléoptères
(hannetons,
type Lézards) Hérissons…) coccinelles…)

♦ ♦
Hyménoptères
♦ Oiseaux Chiroptères
(Chauves-
(abeilles,
guêpes,
Souris)
fourmis)
♦ Diptères
♦ Primates (mouches)
> Mammifères
♦ Rongeurs ♦
et
primitifs type Lépidoptères
Lagomorphes
monotrèmes (papillons)
(lapins)
♦ Carnivores ♦
♦ Ongulés ♦

Mollusques

Un poulpe commun.
Les mollusques évoluent à partir d'une organisation de type ver.
Une innovation évolutive importante des mollusques est la
coquille, permettant de se protéger des prédateurs : l'acquisition
de plaques calcaires protégeant le dos. Les premiers mollusques
devaient donc avoir certains points communs avec les
polyplacophores (une sorte d'escargot marin qui peut se rouler en
boule comme un cloporte).

Les mollusques comprennent les classes importantes suivantes :

les polyplacophores ;
les gastéropodes (escargots, limaces, nudibranches, etc.) ;
les bivalves (moules, huîtres, etc.) ;
les céphalopodes (poulpes, calmars, seiches, etc.).
Article détaillé : Mollusca.

Arthropodes

Un monarque (Danaus plexippus).

Sur la formule générale des vers, les arthropodes ont superposé


plusieurs innovations évolutives remarquables :

la segmentation, partagée avec de nombreux autres


organismes, qui consiste à allonger le corps en répétant des
segments de même anatomie ;
la formation de pattes locomotrices. Des tentacules jouant le
rôle de pattes sont présents chez certains vers ;
la transformation de l'épiderme en un squelette rigide,
l'exosquelette.

Cette organisation correspond à la forme générale des mille-


pattes. Elle a été immédiatement à l'origine d'une nouvelle
explosion radiative, entraînant la modification de certaines paires
de pattes en mâchoires, antennes, pattes spécialisées, sur
certaines parties du corps, ou perdant leurs pattes sur d'autres
parties du corps.

L'embranchement des arthropodes est de très loin celui qui


possède le plus d'espèces et le plus d'individus de tout le règne
animal. On compte plus d'un million et demi d'espèces actuelles
d'arthropodes. Le nombre de pattes, la manière dont le corps est
organisé en différentes parties et la forme de ces pattes semblent
avoir beaucoup participé à la diversification foisonnante des
arthropodes.

Article détaillé : Arthropode.

Poissons
Un poisson mandarin, un exemple de
poisson osseux.

La fonctionnalité essentielle qui a initialement structuré ce groupe


a été la capacité de nager dans l'eau.

Mais cette capacité a conduit à une première explosion radiative


des vertébrés : les poissons ont vite envahi l'espace en trois
dimensions formé par l'eau des océans, et se sont diversifiés en
un grand nombre d'espèces à l'écologie et à la morphologie
différentes, en passant par l'hippocampe, le poisson lune et le
requin baleine.

Plusieurs innovations marqueront l'histoire évolutive des


poissons : l'apparition progressive de la tête et de la mâchoire, et
enfin, la conquête de l'environnement aérien avec l'apparition de
pattes, continuant leur explosion radiative en donnant les
sauriens.

Article détaillé : Poisson.

Tétrapodes

Reconstitution d'un tétrapodomorphe


aquatique, Acanthostega.

Articles détaillés : Amphibien, Reptile, Aves et Mammifère.


Les tétrapodes, animaux à quatre membres, ont eu une explosion
radiative après avoir conquis la capacité à se déplacer sur la terre
ferme. Cependant, certains groupes d'espèces comme les
cétacés ou les serpents ne gardent, à la suite de leur évolution,
que des vestiges de membres.

Les tétrapodes regroupent des animaux de tailles très différentes,


des micro-mammifères à la baleine bleue qui est le plus gros
animal connu de tous les temps, mais ils ne représentent qu'une
infime partie à la fois des espèces vivantes (au plus 2 %) et de la
biomasse. Malgré cela, ils sont parmi les espèces les mieux
connues de l'homme, qui en fait lui-même partie. Bien que
l'homme ait, depuis Aristote au moins, essayé de regrouper les
différentes espèces suivant des groupes homogènes, il n'est
parvenu à comprendre la phylogénie de ce groupe qu'à la fin du
e
siècle. On considère aujourd'hui que ce groupe est composé
des amphibiens, des Sauropsida (dont les reptiles et les oiseaux)
et des mammifères.

Amphibiens : Ces tétrapodes se caractérisent par la peau nue.


Nombre d'entre eux mènent à l'état adulte une vie alternant
phase aquatique et phase terrestre.
Reptiles : Ces tétrapodes se caractérisent par la présence
d'écailles soudées.
Oiseaux : Ces tétrapodes se caractérisent par la présence de
plumes.
Mammifères : L'explosion radiative des mammifères, la plus
récente, a été consécutive à la disparition des dinosaures.

Les mammifères sont généralement identifiables par leur peau,


qui est au moins partiellement couverte de poils. Le fait que les
femelles allaitent leurs petits est la caractéristique majeure de ce
groupe.

Classification
Article détaillé : Biodiversité.

Corail de la vie (en) des animaux, montrant en bleu


(comme pour les champignons) les principaux
taxons. La largeur des branches représente la
richesse spécifique de ces taxons[8] .

Nombre d'espèces

Environ 1 250 000 espèces animales sont connues et répertoriées


sur Terre[9]. Certains scientifiques estiment qu'il y a dix millions
d'espèces vivant actuellement sur Terre et qu'il y a eu cent millions
d'espèces qui ont existé en comptant toutes les espèces qui ont
vécu sur Terre depuis l'apparition du vivant[10].

Une étude publiée en 2011, indique que parmi les


8 750 000 espèces (±1 300 000) d'eucaryotes estimées, la Terre
recenserait 7 770 000 espèces animales (±958 000), dont 2 150
000 (±145 000) espèces vivant dans les océans[9]. Parmi ces
espèces, seules 953 000 sont répertoriées dont 171 000 espèces
océaniques[9].

Classification générale

Il existe des grandes caractéristiques générales qui permettent de


classer les espèces vivantes en embranchements. D'après la
théorie de l'évolution, les embranchements d'animaux actuels sont
les groupes survivants de près d'une centaine existants au
Cambrien, ceux-ci ne sont connus que par leurs fossiles.

Graphique de la biodiversité animale.

Embranchement Nombre d'espèces connues Exemples

Art hropoda 1 200 000[11] Insect es, arachnides, crust acés, myriapodes

Mollusca 100 000[12] à 110 000[11] Escargot s, moules, pieuvres

Nemat oda 90 000[11] à 120 000[12] Ascaris

Chordat a 47 200[11] à 65 000[13] Mammifères, oiseaux, poissons, rept iles

Plat yhelmint hes 15 000[11] à 20 000[12] Ver solit aire

Annelida 15 000[11],[12] Lombric, sangsues

Cnidaria 9 000[12] à 10 000 Méduses et Polypes


[11],[12]
Echinodermat a 6 000 Oursins, ét oiles de mer

Porifera 4 300[11] Éponges

Aut res (27) environ 100 000 Vers marins, const it uant s du zooplanct on, product eurs de calcaire

Les arthropodes constituent vraisemblablement


l'embranchement le plus abondant dans l'histoire de la Terre et
le plus diversifié. On estime que près de 80 % des espèces
animales seraient des insectes.
Plus de la moitié des chordés/chordata sont représentés par
des poissons.

Taxinomie scientifique

Dans les classifications scientifiques modernes, le taxon des


animaux se nomme Animalia[1],[14] (création originale de Linné en
1758, eu égard au Code international de nomenclature zoologique
(ICZN) ou encore Metazoa (synonyme junior créé par Haeckel en
1874).

Plusieurs bases de données en ligne existent qui tentent de


recenser l'ensemble des taxons actuellement reconnus. Chacune
se fonde sur des choix étayés par des études publiées, ce qui ne
les empêche pas forcément de se contredire, en particulier pour
les taxons fossiles, pour lesquels la vérification génétique n'est
pas possible.

Cette classification taxinomique est un outil pratique pour les


biologistes, mais elle range artificiellement côte à côte des
groupes dont le statut et l'âge n'est cependant pas le même : elle
doit donc être complétée par une classification phylogénétique,
sous forme d'arborescence, qui détaille le moment de divergence
des différents groupes à partir d'un unique ancêtre commun.
Selon World Register of Marine Selon Catalogue of Life (7
Species (7 mars 2016)[15] : mars 2016)[16] :

embranchement Acanthocephala embranchement


embranchement Annelida Acanthocephala

embranchement Arthropoda embranchement Annelida

embranchement Brachiopoda embranchement


Arthropoda
embranchement Bryozoa
embranchement Cephalorhyncha embranchement
embranchement Chaetognatha Brachiopoda

embranchement Chordata embranchement Bryozoa

embranchement Cnidaria embranchement


Cephalorhyncha
embranchement Ctenophora
embranchement
embranchement Cycliophora
Chaetognatha
embranchement Dicyemida /
embranchement Chordata
Rhombozoa
embranchement Cnidaria
embranchement Echinodermata
embranchement
embranchement Entoprocta
Ctenophora
embranchement Gastrotricha
embranchement
embranchement Gnathostomulida
Cycliophora
embranchement Hemichordata
embranchement
embranchement Mollusca
Dicyemida / Rhombozoa
embranchement Nematoda
embranchement
embranchement
embranchement Nemertea Echinodermata
embranchement Orthonectida embranchement Echiura
embranchement Phoronida embranchement
embranchement Placozoa Entoprocta
embranchement Platyhelminthes embranchement
embranchement Porifera Gastrotricha

embranchement Rotifera

embranchement Sipuncula embranchement


embranchement Tardigrada Gnathostomulida

embranchement Xenacoelomorpha embranchement


Hemichordata
embranchement Loricifera
embranchement
Micrognathozoa
embranchement Mollusca
embranchement Myxozoa
embranchement
Nematoda
embranchement
Nematomorpha
embranchement
Nemertea
embranchement
embranchement
Onychophora
embranchement
Orthonectida
embranchement
Phoronida
embranchement Placozoa

embranchement
Platyhelminthes
embranchement Porifera
embranchement Rotifera
embranchement
Sipuncula
embranchement
Tardigrada
embranchement
Xenacoelomorpha
Macracanthorhynchus hirudinaceus, un Acanthocephala.

Phyllodoce mucosa, un ver Annelida.

Différents Arthropoda.

Liospiriferina rostrata, un Brachiopoda.


Sertella septentrionalis, un Bryozoa.

Priapulus caudatus, un Cephalorhyncha.

Spadella cephaloptera, un Chaetognatha.

Différents Chordata.
Différents Cnidaria.

Mnemiopsis leidyi, un Ctenophora.

Différents Echinodermata.

Barentsa discreta, un Entoprocta.


Un Gastrotricha.

Différents Hemichordata.

Différents Mollusca.

Des Nematoda.
Différents vers Nemertea.

Phoronis australis, un Phoronida.

Trichoplax adhaerens, un Placozoa.

Pseudobiceros hancockanus, un Plathelminthes.


Xestospongia testudinaria, un Porifera.

Habrotrocha rosa, un Rotifera.

Thysanocardia nigra, un Sipuncula.


Hypsibius dujardini, un Tardigrada.

Différents Xenacoelomorpha.

Menaces et protection
Diverses sciences visent à étudier le monde animal par exemple la
zoologie qui se décompose en une multitude de spécialités, la
médecine vétérinaire, mais aussi d'une façon dérivée la
paléontologie, la biologie, et la microbiologie et l'agronomie pour
son implication économique.

Disparitions des espèces

Articles détaillés : extinction des espèces et biodiversité.

Depuis l'apparition de la vie, de nombreuses espèces


disparaissent tandis que d'autres évoluent et donnent de
nouvelles espèces. Au cours de l'histoire du vivant, il y a eu des
extinctions massives (on en distingue habituellement cinq
majeures) notamment après certains cataclysmes. Ces
extinctions sont suivies par des explosions radiatives, c'est-à-dire
une forte augmentation d'espèces nouvelles.

L'homme, en tentant de domestiquer la nature, en favorisant un


nombre forcément restreint d'espèces, a eu tendance à réduire le
nombre de biomes. D'autre part, les pollutions générées par
l'industrie et la société de consommation ont également pour
effet de déstabiliser les biomes et de réduire le nombre
d'espèces. Les espèces de grandes tailles sont les plus
particulièrement touchées, si bien que l'on considère que le
nombre d'espèces pouvant s'éteindre dans les années à venir
pourrait être massif. L'extinction actuelle est nommée extinction
de l'Holocène et son rythme serait dix à cent fois supérieur à celui
des extinctions passées.

Protection des animaux

De nombreuses lois visent à protéger la faune, ses habitats des


impacts des actions de l'homme. Certaines sont plus spécifiques
à la protection des milieux naturels et d'autres plus spécifiques à
protéger les animaux de la malveillance, du roadkill, de la
surexploitation ou de risques d'empoisonnement, etc.
Il existe également plusieurs types d'organisations pour la
protection animale et la protection de la nature, par exemple :

People for the Ethical Treatment of Animals ;


Société protectrice des animaux ;
Union internationale pour la conservation de la nature ;
Animal Welfare Institute ;
World Wildlife Fund (WWF) ;
Protection mondiale des animaux de ferme ;
Sea Shepherd Conservation Society.

Santé

Une grande partie des maladies infectieuses ou dues à un prion


pathogène peuvent être véhiculées par des animaux domestiques
ou sauvages. Dans un contexte de mondialisation accélérée,
l'OMS, la FAO et l'OIE[17] encouragent un meilleur suivi
écoépidémiologique et la mise en place de dispositifs de
sécurisation des échanges ou ventes d'animaux (morts ou vifs),
qui se heurtent aussi au trafic d'animaux.

Relations entre l'homme et les autres espèces


animales
Dans les cultures au droit formalisé ou coutumier, les relations
entre l'espèce humaine et les autres espèces animales ont
beaucoup varié dans l'espace et dans le temps, et selon l'animal,
avec souvent un statut particulier pour les espèces-gibier,
domestiques ou des animaux-totems ou symboliques ou
emblématiques.

Statut de l'animal

Il a beaucoup varié selon les époques, les pays, le droit coutumier


et les espèces considérées, ou encore selon que l'animal soit
sauvage ou domestiqué ; de l'animal sacré ou royal à la bête de
somme, en passant par l'animal de compagnie et au chien de
travail ou de chasse ou de garde et jusqu'à l'abeille domestique,
etc.

Des animaux semblent avoir été considérés comme responsable


pénalement dans tout l'Occident chrétien entre le milieu du
e
siècle jusqu'à l'époque moderne. La majorité des cas connus
e
de procès d'animaux ont eu lieu au siècle, mais ces pratiques,
finalement assez rares (un peu plus de 200 affaires recensés en
e
Europe entre le Moyen Âge et le siècle), sont considérés par
les historiens comme des manifestations de la survie
d'archaïsmes judiciaires[18].

En France, l'animal domestique est aujourd'hui une res propria


(ayant un propriétaire, qui en est responsable) et reste un bien
meuble[19]. Le Code pénal considère comme un délit le fait
d'infliger des souffrances injustifiées à un animal domestique. En
1976, la loi précise que « Tout animal étant un être sensible doit
être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles
avec les impératifs biologiques de son espèce »[20]. Le Code rural
en septembre 2000[21], puis le Code civil en 2015 ont reconnu
l'animal comme « doué de sensibilité » mettant ainsi le droit
français en conformité avec le droit européen, et répondant à une
demande depuis longtemps portée par diverses ONG (ex. :
Fondation 30 millions d'amis) et diverses personnalités dont
24 intellectuels ayant, avec l'éthologue Boris Cyrulnik ou
l'essayiste Michel Onfray, signé un manifeste en octobre 2013[22].
Cet ajout au Code civil a été fait alors qu'un groupe d'étude sur la
protection des animaux, constitué au sein de l'Assemblée,
préparait un projet de nouveau statut pour les animaux, et il ne
change pas les catégories et statuts juridiques existants[23].

L'animal sauvage reste aujourd’hui considéré par le code rural ou


le code civil ou le code de l'environnement comme res nullius
(c'est-à-dire n'appartenant à personne en particulier). Seules des
espèces menacées ou jugées utiles (pour l'agriculture en général)
peuvent être partiellement ou complètement protégées par la
loi[24]). Certains animaux peuvent être, à certaines conditions,
localement et durant un certain temps (au cours duquel on peut
démontrer que leurs populations sont excessives) déclarés
nuisibles (concept ancien qui fait l'objet de polémiques au regard
des progrès de la science) et peuvent alors être chassés ou
piégés plus largement. Le bien-être animal ainsi que les droits des
animaux et la protection des animaux sont des préoccupations
croissantes dans de nombreux pays, spécialement dans les
contextes d'élevage, animaleries, chasse, pêche, cirques, corrida,
expositions animalières, expérimentation animale (scientifique,
cosmétique, alimentaire ou médicale), transport d'animaux,
abattoirs, trafic d'animaux, abandon d'animaux, etc.

Le 4 juillet 2021, en Inde du Nord, la Haute Cour de l’Uttarakhand a


reconnu au règne animal (c'est-à-dire à toutes les espèces
animales) un droit inhérent à la vie, une première juridique dans le
monde[25]. Ce même tribunal avait reconnu les droits du fleuve
Gange[26] (décision ensuite cassée sur demande de l’État de
l’Uttrakhand qui a fait appel auprès de la Cour suprême[27].

En juillet 2023, l'Assemblée de la province des îles Loyauté (une


des 3 provinces de la Nouvelle-Calédonie), a instauré dans son
code de l'Environnement le statut « d’entité naturelle juridique »,
dans le but de conférer à 2 espèces animales (les tortues marines
et les requins) la personnalité juridique[28],[29],[30].

Perception de l'animal en France

Les iguanes verts sont de plus en


plus utilisés comme NAC.
Selon Jean-Luc Guichet, chercheur au Centre d'étude et de
recherche politiques (CERPO), la relation de l'homme à l'animal n'a
cessé de rapprocher celui-ci de celui-là : de sauvage à
domestique, puis de familier à apprivoisé[31]. L'axe d'évolution ainsi
dégagé dans la relation de l'homme et de l'animal est celui de
l'extérieur de la maison vers l'intérieur de la famille :

l'animal sauvage est le seul qui ne renvoie pas directement à


l'homme, image de l'animal qui n’existe plus pour la plupart
d'entre nous, vivant dans une société urbaine plus ou moins
développée[31] ;
l'animal domestique est l'animal dont la reproduction est
maîtrisée par l'Homme. L'Animal vit ainsi dans la sphère de la
maison (domus), à l'intérieur ou à l'extérieur (cour de ferme)[31] ;
l'animal familier n'est pas apprivoisé mais trouve une place dans
la famille. Ce terme renvoie aux animaux qui vivent très proches
de l'Homme, donc à l'intérieur de la maison. Ces animaux sont
notamment les nouveaux animaux de compagnie (NAC) tel que
les rongeurs, les serpents, les mygales et les perroquets, qui
représentent une nouvelle tendance de ces dernières
années[31] ;
l'animal apprivoisé ou « animal de compagnie » a une relation
affective avec l'Homme. Cela débouche souvent sur une
« infantilisation de l'animal » ; cette infantilisation est
réciproque[31].
Animaux divinisés ou entrés en politique
e
Bucéphale, cheval d'Alexandre le Grand ( siècle av. J.-C.) ;
Incitatus, cheval favori de l'empereur romain Caligula ( er siècle) ;
Pigasus, cochon candidat satirique au poste de président des
États-Unis d'Amérique en 1968 ;
François Mitterrand envisagea par dérision de nommer sa
chienne Baltique au Conseil économique et social ;
Saucisse, chien porté candidat à la mairie de Marseille, aux
élections municipales de 2001 ;
Stubbs, chat désigné maire de la petite ville de Talkeetna en
Alaska depuis 1997.

Gestion de la faune sauvage

Plusieurs espèces disposent de plans de gestion d'espèces ou de


groupes d'espèces menacées ou jugées patrimonialement
importantes, visant parfois (comme pour le bison européen) à
lutter contre la pollution génétique[32] ou à aider une espèce qui a
failli disparaître à sortir d'un goulot d'étranglement génétique.
Certains plans visent au contraire à freiner la diffusion d'espèces
invasives.

En France, des « ORGFH » (Orientations régionales de gestion et


de conservation de la faune sauvage et de ses habitats) ont été
écrites dans chaque région. Ce document pourra peut-être être
remplacé et complété par le SRCE (Schéma régional de cohérence
écologique)[33].

Utilisation par l'homme

Le chien est la première espèce


animale à avoir été domestiquée par
l'homme.

Knut au zoo de Berlin en 2007.

Plus on remonte dans le temps, plus les animaux semblent avoir


eu une importance culturelle pour les sociétés humaines[34] ;
l'exemple de la vénération pour la vache, pour les bovins, est le
plus significatif chez les peuples ayant acquis l'agriculture :
vénération d'abord commune à l'ensemble de l'humanité, de même
que celle d'arbres (Nietzsche, dans son cours le service divin des
Grecs, rappelle que vénérer des arbres est une pratique commune
à l'ensemble de l'humanité lors de la Préhistoire et pendant
l'Antiquité, les arbres étant les « premiers temples […] où logeait
l'esprit des divinités »[35]), la vénération sacrée des animaux (ou
zoolâtrie ; les dieux prenant souvent les traits d'animaux, comme
en Égypte antique) s'est éteinte (le christianisme l'ayant combattu
sur les cinq continents)[34], pour ne survivre que dans des régions
« animistes » ou culturellement hindoues (« Mère vache » en est le
symbole). Ce qui signifie que plus on avance dans le temps, plus
les animaux perdent leur statut saint ou sacré[34], statut qui
garantissait à certains d'entre eux (vivant spécialement parmi les
hommes) le respect[34], pour devenir dans la société de
consommation des « animaux-objets » (pour les loisirs), ou des
« abstractions » totales (afin de ne pas laisser place à l'affect),
leur sort laissant en fait indifférent la majorité des peuples ayant
ce type de société[34].

Depuis le Paléolithique, pour s'assurer la présence d'animaux


pouvant lui rendre service, l'homme en a domestiqué un certain
nombre d'espèces et a créé des élevages. Les éleveurs ont su, par
sélection des croisements afin d'obtenir des animaux plus dociles
ou économiquement plus rentables, changer les caractéristiques
de certaines espèces et créer des hybrides pour que les animaux
répondent plus efficacement à leurs besoins utilitaires de produire
soit du lait, des œufs, de la viande, du cuir et de la laine, soit des
bêtes de somme ou de trait (la zootechnie n'ayant pas permis
d'éviter l'appauvrissement génétique des animaux d'élevage, du
fait de la consanguinité importante créée par des hommes[36]).

Certains animaux sont une source de revenus pour l'homme, allant


de la nourriture au transport, en passant par l'exhibition (on payait
les montreurs d'ours pour voir leur animal), l'habillement, etc.
L'utilisation des animaux (transport, élevage) explose à partir de la
e
seconde moitié du siècle, auparavant les ressources
alimentaires limitées étaient réservées à la famille[37].

L'homme utilise aussi les animaux pour ses loisirs en élevant des
animaux de compagnie, en les filmant, en les découvrant dans le
cadre de parcs zoologiques ou de parcs safaris. Ces deux
dernières activités tendent à devenir plus respectueuses de la
sauvegarde des animaux dans leur milieu naturel en favorisant la
reproduction d'espèces menacées et l'étude pour les parcs.

Bien-être animal

Article détaillé : Bien-être animal.

Les différentes définitions de la protection animale sont axées


autour d'une même préoccupation : préserver le bien-être des
animaux, en d'autres termes leur épargner toute souffrance inutile.
Le bien-être de l'animal englobe sa condition physique et
physiologique, et réciproquement sa bonne condition implique une
santé physique satisfaisante et un sentiment de bien-être. Le bien-
être animal est décliné en cinq libertés correspondant aux besoins
fondamentaux de l'animal :

1. la liberté physiologique (absence de faim et de soif) ;


2. la liberté environnementale (absence d'inconfort) ;
3. la liberté sanitaire (absence de maladies et de blessures) ;
4. la liberté comportementale (droit à l'expression d'un
comportement animal normal) ;
5. la liberté psychologique (absence de peur et d'anxiété).

Regard de l'homme

Histoire de la classification

Le naturaliste suédois Carl von Linné.

En Occident, Aristote a divisé le monde du vivant entre les


animaux et les plantes. Celui-ci ne se pose pas encore clairement
la question de la fixité des espèces, et les théologiens chrétiens
qui prennent sa suite, en faisant une lecture littérale de la Bible,
instituent le fixisme en considérant que l'univers et le monde
connu ont été créés en une semaine, idée qui devient un dogme
e
inquestionnable jusqu'au siècle. Dans cette vision, les
animaux étaient là pour servir l'homme, qui dominait la Création.
Cependant, à partir de la Renaissance, certaines idées sont
remises en question. Alors que les travaux de Carl von Linné au
e
siècle cherchent à classer systématiquement toutes les
espèces vivantes en leur donnant un nom unique et précis (nom
binomial), Jean-Baptiste Lamarck, puis surtout Charles Darwin,
élaborent des théories d'une évolution des espèces. De ces
théories, et plus particulièrement avec celle de Darwin va naître
une controverse avec les créationnistes qui souvent revendiquent
leur soutien à une vision biblique chrétienne de l'origine de la vie.
La théorie de Darwin fait de l'homme un animal, fruit d'une
évolution par des processus de sélection naturelle dont la
sexualité.

Linné avait défini au départ trois royaumes (Mineralia, Vegetalia,


Animalia) avec les animaux séparés eux-mêmes dans les groupes
suivants : Vermes, Insecta, Pisces, Amphibia, Aves, et Mammalia.
Ce classement va peu à peu évoluer au fil des découvertes en
zoologie ou en paléontologie. Cette classification basée sur les
caractères anatomiques et physiologiques tend à devenir une
classification phylogénétique, c'est-à-dire la plus proche possible
de l'arbre phylogénétique.

Religion

Les religions abrahamiques (judaïsme, christianisme, islam)


séparent l'Homme du règne animal, dans sa nature et son
essence : l'Homme est le seul être créé à l'image de Dieu ; il doit
« dominer » la nature[38].

Cette séparation radicale entre humanité et animalité a été


vigoureusement critiquée par Claude Lévi-Strauss comme
correspondant au « posthumanisme » qui a connu son
développement avec les sciences sociales puisant leur source
dans la pensée rousseauiste.

Les religions « animistes » (africaines, asiatiques, américaines,


etc.), les religions chinoises (confucianisme, taoïsme) et
spécialement les religions indiennes (hindouisme, bouddhisme,
jaïnisme) intègrent complètement l'animal et l'Homme dans
l'Univers, sans solution de continuité : la différence est de degré,
non de nature ; tous les êtres sont dotés d'une âme, d'un même
principe vital (le « vouloir-vivre » selon le philosophe Arthur
Schopenhauer).

Philosophie

La philosophie antique a légué sa vision de l'animal à partir d'une


problématique de l'homme au monde : les Stoïciens ont une vision
anthropocentriste de l'animal alors que les Académiciens ont une
vision holistique, plaçant l'histoire générale des animaux et des
hommes dans l'histoire plus large du Monde[39].

Concept d'animal-machine

Le philosophe français René Descartes (1596-1650) est dualiste,


distinguant nettement deux formes de réalité : la pensée (l'âme) et
l'étendue (la matière). L'animal, qui n'a pas d'âme, n'est donc qu'une
« machine », un automate perfectionné. C'est la théorie de
l'animal-machine[40]. Cette théorie, se démarquant du regard
bienveillant porté par Montaigne (1533-1592) sur le monde animal
et récusant son nominalisme hyperbolique[41], a été
vigoureusement attaquée par le poète Jean de la Fontaine[42] et
scrupuleusement disséquée par le philosophe français Jacques
Derrida avec son dernier ouvrage, L'Animal que donc je suis, faisant
référence au « Je pense donc je suis » de Descartes, récusant
l'idéalisme de ce dernier.

Le philosophe français Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) voit


aussi dans tout animal, y compris l'Homme, une « machine
ingénieuse ». Mais il distingue l'Homme de l'animal en ce que « la
nature seule fait tout dans les opérations de la bête, au lieu que
l'Homme concourt aux siennes en qualité d'agent libre. » La
différence vient ici de la pensée et de la capacité d'initiative et de
liberté de l'Homme qui en découle[43].

La critique du dualisme radical s'est tournée vers la théorie du


continuisme selon laquelle les animaux possèdent des ébauches
(proto-langage, proto-culture, ébauche de conscience ou d'âme)
de ce que l'homme possède en plein. Ainsi, dans cette perspective
philosophique spiritualiste, l'homme est un animal non seulement
parmi les autres, mais aussi comme les autres[44]. Une vision
matérialiste et évolutionniste de ce continuisme soutient au
contraire la thèse de la singularité humaine : selon Ian Tattersall,
les animaux ne sont ni rationnels ni doués de conscience[45].

Hypothèse Gaïa
L'hypothèse Gaïa proposée par l'écologiste anglais James
Lovelock en 1970, mais également évoquée par d'autres
scientifiques avant lui (comme le géologue Eduard Suess qui émet
en 1875 le concept de biosphère, théorisé en 1926 par le
minéralogiste Vladimir Vernadski)[46], considère l'ensemble des
êtres vivants sur Terre comme formant une sorte de vaste super-
organisme (qu'il nomme Gaïa d'après le nom de la déesse
primordiale de la mythologie grecque personnifiant la Terre),
réalisant l'autorégulation de ses composants pour favoriser la
continuité de la vie et une certaine stabilité du climat.

Critique philosophique du terme « Animal » et du concept de « vie


animale »

Le terme « animal », au singulier, est rejeté par le philosophe


français Jacques Derrida dans sa généralité, – parce qu'il est une
« simplification conceptuelle » vue comme un premier geste de
« répression violente » à l'égard des animaux de la part des
hommes, et qui consiste à faire une césure totale entre l'humanité
et l'animalité, et un regroupement tout aussi injustifié entre des
animaux qui demeurent des vivants radicalement différents les
uns des autres, d'une espèce à une autre[47] :

Jacques Derrida a créé le mot-valise « l'animot » qui, prononcé,


fait entendre le pluriel « animaux » dans le singulier, et rappelle
l'extrême diversité des animaux que « l'animal » efface[48],[49].
À la différence, la philosophe Élisabeth de Fontenay préfère
l'emploi du vieux mot français « bête », qu'elle met au pluriel « les
bêtes »[50].

La phénoménologie de l'animalité propose le concept


d'« existence animale », dépassant le dualisme existentialiste
entre « vie animale » et « existence humaine », dans la mesure où
la subjectivité n'est pas confondue à la conscience réflexive[51].

La notion d'animalité[52] a souvent été utilisée comme repoussoir


par les grandes religions du Livre ou par la politique[53] mais des
courants de pensée suggèrent de mieux reconnaître et prendre en
compte l'animalité présente en l'Homme[54] sur des bases
scientifiques, questionnant ainsi le statut de l'humain[55],[56] et de
la frontière animalité/humanité[57],[58] (Existe-t-il une « animalité
transcendentale » se demande Depraz (1995)[59]), pourrait pour
certains légitimer certaines formes de violence[60] et n'est pas
selon Brels (2012) sans conséquences éthico-juridiques[61].

Sociologie

La sociologie, en ce qu’elle s’intéresse à l’homme et aux collectifs


humains, propose elle aussi un point de vue et des angles
d’approche de la question animale. La sociologie a pour objets
d’étude les faits sociaux et essaye de percevoir dans l’activité
humaine des régularités afin de comprendre et d’expliquer les
actions des collectifs. C’est à l’aide d’outils théoriques et
méthodologiques que la discipline institutionnalisée par les
travaux d’Emile Durkheim sur le suicide[62] ou par ceux de Max
Weber sur l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme[63] tente
soit d’approcher les motivations des individus qui les poussent à
agir d’une certaine manière, soit d’étudier les structures objectives
de la société qui dirigent les actions de ces derniers. Nous
pouvons par exemple citer Durkheim qui explique qu’il faut
« expliquer le social par le social », soit s’écarter des
considérations individuelles des actions de chacun pour
s’intéresser au fait social comme une « chose » qui ne s’explique
pas par l’agrégation d’actions individuelles, c’est le caractère « Sui
generis » du fait social, et qui possède son propre genre. Ainsi, les
individus agissent dans des cadres prénormés et préréglés avec
tout de même une certaine marge de manœuvre.

La sociologie ambitionne donc de dénaturaliser les


comportements individuels et collectifs en introduisant la
dimension culturelle des sociétés et le caractère socialisant des
catégories et représentations présentes au sein de celles-ci.
Après avoir expliqué ceci, nous voyons clairement que l’analyse
sociologique prend tout son sens quand il s’agit de s’intéresser
aux rapports entre les individus et les animaux. C’est de cette
manière que les individus évoluant dans une société particulière
vont devoir agir dans la particularité que cette même société et
ses cadres normés proposent.
L’analyse d’Howard Becker peut d’ailleurs nous éclairer fortement
dans son analyse de la déviance[64]. En effet, celui-ci met en avant
le fait qu’un acte n’est pas déviant en soi mais qu’il présente un
caractère déviant en fonction des règles et des normes qu’il est
amené à transgresser. Il y a selon lui un processus déviant, une
carrière déviante de l’individu qui va se socialiser à l’acte déviant
et être étiqueté comme déviant par d’autres individus qui eux
prennent pour champ des possibles les actions encadrées par les
normes et les règles présentes dans un collectif. Ce sont ces
écarts à la norme que la sociologie se propose donc d’étudier ; la
maltraitance des animaux ou encore la sur-humanisation de ces
derniers. Cette discipline considère que la plupart des actions ne
sont pas naturelles et sont par exemple régies par des
mécanismes de domination pour certains (Bourdieu) ou, autre
exemple, par des jeux d’acteurs (la métaphore dramaturgique[65]
de Goffman).

Les sentiments et les émotions des individus représentent aussi


pour la sociologie des forces du social en ce qu’ils contraignent
les individus à agir dans un cadre prédéfini normativement. Ainsi,
Norbert Elias observe et nous explique que nos émotions peuvent
être une force d’inertie dans la mesure où elles sanctionnent déjà
les actions qui ne sont pas conformes aux normes sociales et
ceci avant qu’elles aient lieu. Dans cette perspective, l’individu va
se conformer à des normes sociales préexistantes en adaptant
ses émotions positives ou négatives vis-à-vis d’un comportement
ou de la position d’un individu. Nous voyons ici que maltraiter un
chat sera fortement condamné par la société et que de ce fait les
émotions de l’individu vont prendre en charge de possible pulsion
jusqu’à contraindre ce dernier à l’affection pour l’animal.

Socio-histoire de l'animal

Chien tuant un lapin au pied du gisant


de Philippe d'Alençon dans la
basilique Saint-Denis.

Dans une perspective socio-historique nous pouvons voir que la


place de l’animal et son rapport à l’Homme évolue dans le temps.
En effet, celui-ci a d’abord été vu comme une fin matérielle en soi
(possibilité de subsister en le consommant, ou récupérer certains
de ses organes pour des rites symboliques), avec une vision
humaniste anthropocentrique.

Encart dans le Gil Blas du 6 février


1881

D’un point de vue occidental, celui-ci a petit à petit été intégré à la


vie quotidienne humaine, toujours dans le même but au début
(aide à la chasse dans la royauté par exemple), pour obtenir une
place de choix auprès de l’Homme de nos jours, considéré parfois
comme son égal.
Un droit des animaux existe dans le but de sanctionner certaines
maltraitances à leur encontre, ce genre de pratiques pouvant
entraîner des sanctions plus graves que certains délits commis
envers d’autres êtres humains, ce qui aurait pu choquer il y a à
peine un siècle.

L’élevage intensif actuel des sociétés occidentales dans le but de


répondre à des demandes toujours plus grandes et des délais
toujours plus brefs se développe en même temps qu’un certain
mode de vie : celui de ne pas du tout consommer de viande, ni
d’aliments ayant un lien avec l’exploitation des animaux (comme
les œufs et le lait par exemple). Ce mode de vie connaît nombre
de variantes, et évolue en permanence en fonction des pratiques
de consommation. Le mot « Vegan » (végétalien en anglais)
regroupe plusieurs de ces modes de vie. Les individus se
revendiquent eux-mêmes « Vegan », mot qui reste employé en
anglais, se diffusant à travers les pays selon différents processus
sociaux [pas clair]. Les pratiques observées dans certains abattoirs
sont également dénoncées à travers des reportages dans les
médias. On peut observer le développement de certaines
contradictions en ce qui concerne le respect de la dignité des
animaux et dans le même temps l'intensification de la production
animale ou encore le développement d'énormes structures de
production.
La place des animaux a donc grandement évolué dans le temps,
et notamment ces dernières années. Claude Lévi-Strauss dit : « Un
jour viendra où l'idée que, pour se nourrir, les hommes du passé
élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient
complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines,
e
inspirera sans doute la même répulsion qu'aux voyageurs du
e
ou du siècle, les repas cannibales des sauvages américains,
océaniens ou africains[66]. »

L'animal et la culture

La culture est donc très importante pour envisager


sociologiquement les actions individuelles et collectives
observables dans la société. Ainsi, la culture occidentale va plus
intégrer un animal comme le chien quand la culture moyen-
orientale va considérer ce dernier comme impur. Cette supposée
impureté du chien va interdire aux individus des sociétés moyen-
orientales de faire rentrer cet animal dans leur domicile quand un
congénère évoluant par exemple en Europe pourra lui s’installer
sur le sofa du salon d’un appartement parisien. Nous voyons ici
que les catégories ne sont pas les mêmes en fonction des
cultures des sociétés. Nous pouvons souligner de plus, pour
l’exemple du chien dans les pays musulmans, que nous voyons
dans cet interdit une expression culturelle d’une injonction
cultuelle. En effet, les chiens dans l’islam ne doivent pas être
présents dans les habitations et les propriétés des individus sauf
si ces derniers servent à garder un troupeau de bêtes, une ferme
ou s'ils aident les hommes à la chasse.

Tout l’enjeu pour la sociologie est ici de dénaturaliser la


possession de l’animal et les comportements qui accompagnent
cette possession. Ces analyses ont pour objectifs d’éviter
l’ethnocentrisme qui amène les individus à la sur-légitimation de
leurs comportements et à la condamnation sans équivoque des
actions régies par d’autres prismes culturels. C’est une
horizontalité culturelle que la sociologie propose pour comprendre
le rapport aux animaux.

Symbolique

Articles détaillés : cryptozoologie et thérianthropie.

Les hommes, depuis la nuit des temps, ont prêté aux animaux des
vertus ou des caractéristiques soit humaines, soit divines. Mythes
fondateurs et mythologies font une place essentielle à des
animaux parfois réels (louve, renard pâle, aigle du Caucase),
parfois fantastiques (hydre, dragon, oiseau-tonnerre…)[67]. Le
thème de la métamorphose de l'homme en animal y revient
souvent (Lycaon, Callisto)[68] et nombre d'êtres mythiques sont mi-
humains, mi-animaux (femme bison[69], Minotaure).

Certains animaux sont devenus des symboles, et on n'est pas


étonné que les expressions populaires en fourmillent (avoir le
cafard, devenir chèvre, noyer le poisson)[70]. Bon nombre de
contes sont anthropomorphiques : les contes africains, par
exemple, font de certains animaux des archétypes de qualités
humaines : le lièvre (Lëk en wolof) et l'araignée (Jargooñ)
personnifient l'astuce et l'intelligence, la hyène (Bukki) la bêtise
gloutonne[71]. Les animaux tiennent une grande place dans le
vocabulaire amoureux (biche, lapin, crapaud mort d'amour) depuis
le Cantique des cantiques (brebis, colombe), mais aussi dans les
insultes (butor, ours mal léché), d'ailleurs parfois dénommés
« noms d'oiseaux »…

Certaines espèces d'animaux ont également été déifiées par


certains peuples. Les animaux dans les univers de fiction sont
toujours très abondants. L'art martial d'animal imite des animaux,
pour leur redoutable efficacité martiale.

Notes et références
1. (en) Thomas Cavalier-Smith, "A revised six-kingdom system of
life", Biological Reviews, Cambridge Philosophical Society,
vol. 73, no 3, août 1998, p. 208. DOI 10.1111/j.1469-
185X.1998.tb00030.x (https://dx.doi.org/10.1111%2Fj.1469-1
85X.1998.tb00030.x)
2. La phylogénie des champignons montrent qu'ils sont plus
proches des animaux que des plantes, mais c'est peu connu
du grand public et la mycologie continue à être une branche de
la botanique.
3. Rachel A. Wood, « L'essor des premiers animaux », Pour la
science, no 502, août 2019, p. 62-70.
4. (en) Elizabeth C. Turner, « Possible poriferan body fossils in
early Neoproterozoic microbial reefs », Nature, 28 juillet 2021.
5. d'après la figure 24 du cours de zoologie de Paul Bert (1881),
Paul Bert (1833-1886), Leçons de zoologie 1881 ; Éditeur : G.
Masson (Paris)
. Jean-David Ponci, La Biologie du vieillissement : une fenêtre
sur la science et la société, coll. « Sciences & Société »,
Éditions L'Harmattan, Paris, 2008, p. 42-43.
7. Antoine Morin, « Niveaux de complexité architecturale » (htt
p://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/glossaire138.htm
#1008186) [archive], Université d'Ottawa
. (en) János Podani, « The Coral of Life », Evolutionary Biology,
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sous la direction de Boris Cyrulnik, éd. Gallimard
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Grecs, cours de trois heures hebdomadaires, hiver 1875-76
par Friedrich Nietzsche ; traduction, introduction et notes
d’Emmanuel Cattin, Paris : l’Herne, cop.1992
(ISBN 2-85197-600-1) ; Le culte des arbres est
« un élément pré-germanique, pré-slave, pré-
grec – la religion à laquelle les tribus nomades
indo-européennes se heurtèrent : et c’est
pourquoi on le trouve partout. [Ce culte peut
prendre trois niveaux, selon les peuples
adorateurs :] incarnation réelle, lieu visité par
les dieux, lien idéal – [qui] passent facilement
l’un dans l’autre. Pour l’Hélène, le Latin, (…)
l’Indien, le Germain, les premiers temples ont
été des arbres où logeait l’esprit des divinités, où
il avait commerce avec eux et révélait sa volonté
par des présages et des oracles. »
3 . Bernard Denis, La Fabrication des animaux, Si les lions
pouvaient parler, essais sur la condition animale, sous la
direction de Boris Cyrulnik, éd. Gallimard
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Voir aussi

Bibliographie

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débat, éditeur ECLM, 2003 (ISBN 2843770815), 9782843770814,
158 pages
Jean Réal, Bêtes et juges Paris, Buchet Chastel, 2006
(ISBN 2-283-02186-3)
Jean Réal, L'Homme et la bête Paris, Stock, 1999
(ISBN 2-234-05147-9)
Robert Delort, Les animaux ont une histoire Paris, Seuil, 1984
(ISBN 2-02-008513-5)
Nathalie Tordjman, Les records du monde… chez les animaux,
éditions de La Salamandre, 2018 (ISBN 2-940-58439-7)
Élisabeth de Fontenay, Le Silence des bêtes : la philosophie à
l'épreuve de l'animalité, Paris, Fayard, 1998
(ISBN 2-213-60045-7)
Élisabeth de Fontenay, Sans offenser le genre humain : réflexions
sur la cause animale, Paris, Albin Michel, 2008, coll.
« Bibliothèque des idées » (ISBN 978-2-226-17912-8)

Articles connexes

Biologie et protection animale

Métazoaire
Photo-guide taxinomique du monde animal
Reproduction dans le règne animal
Alimentation animale
Communication animale
Comportement animal
Intelligence animale
Liste de cris d'animaux
Migration animale
Nom de lieu pour animal
Zoosémiotique
Bien-être animal
Santé animale
Animal domestique en droit français
Journée mondiale des animaux
Classification phylogénétique détaillée

Arbre phylogénétique
Classification phylogénétique du vivant
Metazoa (classification phylogénétique) (animaux
multicellulaires)
Liste des embranchements du règne animal
Liste des classes du règne animal
Musique

Œuvre musicale dont le titre contient le nom d'un animal

Références taxinomiques

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Liens externes

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ttps://meshb.nlm.nih.gov/record/ui?ui=D000818)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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(https://www.britannica.com/topic/animal) [archive] · Gran
Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-00
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EOL (http://www.eol.org/) [archive]

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