Vous êtes sur la page 1sur 2

La classification du monde vivant

L'étude de la classification du monde vivant

On appelle classification le classement des êtres vivants en groupes plus ou moins importants, en utilisant des
critères judicieusement choisis.
Un critère est un caractère que possèdent les êtres vivants et qui peut être utilisé pour les classer.
Exemple : Le critère utilisé pour classer les animaux dans le groupe des vertébrés est la présence d’une colonne
vertébrale.

Les disciplines le plus directement spécialisées dans les problèmes de classification sont la taxinomie et la
systématique :

La systématique cherche à établir une description des espèces et les organiser les unes par rapport aux autres
au sein d’une classification en s’intéressant aux relations évolutives entre les espèces.
La taxinomie s’occupe de l’attribution des noms (la nomenclature) et de la construction de systèmes
hiérarchiques.

A la base de la classification : l'espèce

La classification présente une hiérarchie stricte et se compose comme une sorte de pyramide, dont la base est
l’espèce.
Une espèce groupe des individus

1. très étroitement apparentés,


2. pouvant se reproduire entre eux et avoir une descendance fertile (on dit qu’ils sont interféconds).
Exemple : le renard roux et le renard polaire sont classés dans deux espèces différentes.

Les niveaux supérieurs

La "pyramide de la classification" s’élève, réunissant les espèces en genres, les genres en familles, les familles en
ordres, les ordres en classes, les classes en embranchements et les embranchements en règnes. Pour certains
groupes animaux qui nécessitent des séparations plus nombreuses, on a recours à des catégories intermédiaires,
comme la tribu (entre la famille et le genre).

Un genre est un ensemble d’espèces qui ont de nombreux traits en commun, mais ne sont pas interfécondes
Exemple : 12 à 14 espèces de renards forment le genre Vulpes.
On appelle famille un ensemble de genres.
Exemple : l’ordre des carnivores est divisé en 11 familles :
1. Viverridés : la famille des genettes et civettes
2. Herpestidés : la famille des mangoustes
3. Félidés : la famille des félins (chat, panthère, lion, guépard…)
4. Hyénidés : la famille des hyènes
5. Ursidés : la famille des ours et pandas
6. Otariidés : la famille des otaries
7. Odobénidés : la famille du morse
8. Canidés : la famille des loups, chiens, renards
9. Procyonidés : la famille du raton laveur
10. Mustélidés : la famille des belettes, fouines, martres…
11. Phocidés : la famille des phoques
L'ordre est un ensemble de familles.
Exemple : l'ordre des carnivores.
La classe est une catégorie de la classification du monde vivant plus large que l'ordre.
Exemple : la classe des Mammifères.
Pour permettre des subdivisions plus fines, les préfixes sous­ et super­ peuvent être ajoutés à n’importe quelle
catégorie (par exemple, un sous­ordre ou une superclasse). Ainsi, les poissons constituent une superclasse au
sein de l’embranchement des vertébrés (ou, plus exactement, des cordés).
L'embranchement est un très grand groupe d'animaux ou de végétaux.
Exemple : il existe 26 embranchements d'animaux.
Le règne est le plus large groupe de la classification. Selon les cas, on peut considérer qu'il existe 2 à 5 règnes
d'êtres vivants.
Quand Aristote créa la première classification, au IVe siècle av. J.­C., il divisa les êtres vivants en deux
règnes : les végétaux et les animaux.
À la fin du XVIIe siècle, on découvrit l’existence d’organismes unicellulaires, que l’on essaya de répartir
entre ces deux règnes. Pour un certain nombre d’entre eux, qui ont des caractéristiques animales et
végétales, cela se révéla impossible. Au XIXe siècle, on proposa donc de les placer dans un troisième
règne, celui des protistes. La classification à trois règnes — végétaux, animaux et protistes — vit ainsi le
jour.
Avec l’amélioration des techniques d’étude de la cellule, on découvrit qu'il existait deux types de cellules
: les procaryotes et les eucaryotes. Les êtres unicellulaires eucaryotes restèrent dans le règne des
protistes, et on ajouta un quatrième règne pour les procaryotes : le règne des monères.
Enfin, un cinquième règne a été créé, celui des champignons. En effet, autrefois considérés comme
des végétaux à cause de leur mode de croissance, ceux­ci diffèrent des plantes par leur mode de
nutrition.

Les noms scientifiques

Chaque espèce reçoit un nom constitué de deux mots : c’est la nomenclature binominale. Ce mode de dénomination
a été proposé en 1758 par le naturaliste suédois Linné, fondateur de la taxinomie moderne. Linné choisit des noms
latins, la langue latine étant à l’époque la langue savante.

1. Le premier est le nom du genre,


2. le second, souvent descriptif ou géographique, caractérise l’espèce.

Par exemple Linné attribua aux êtres humains le nom de genre Homo (« homme ») et le nom d’espèce sapiens (« sage
») : le nom scientifique des êtres humains est Homo sapiens.

Vous aimerez peut-être aussi