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BOTANIQUE SYSTEMATIQUE
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1. Historicité de la classification des végétaux
Selon certains experts, on compte de nos jours environ 600 000 espèces végétales, il a été donc
plus que nécessaire de trouver un moyen pour identifier, classer et nommer toute la population
des plantes. Il n’a pas toujours été facile d’identifier, de classer et de nommer les plantes
comme nous pouvons le constater aujourd’hui. La classification des espèces végétales a connu
de nombreux changement et d’évolution dans le temps. Il a été question au tout début
d’identifier et de classer tous les êtres-vivants, animaux et végétaux puis, faire une décantation
plus logique parmi les différentes formes de vie existantes.
1.1. Classification Egyptienne (Plantes médicinales / approche magico-médicale)
1 600 années avant notre ère(ère chrétien), a vu le jour les premières formes de classification
des plantes. Elles sont d’origine égyptienne à l’époque où la domination de la civilisation de cet
empire a été écrasante. Ces classifications ont été basées sur les propriétés médicinales des
plantes, dont on faisait usage pour traiter un certain nombre de maladies. Pour être plus précis,
l’usage médicinal des plantes avait plutôt une tendance superstitieuse que scientifique, on
pensait juste que les dieux des pharaons faisait apparaitre ces arbres pour traiter les humains.
Ainsi, les personnes ayant des connaissances sur l’usage des plantes étaient tout simplement
considérées comme des prêtres guérisseurs au lieu de scientifiques dans un sens large.
1.2. Classification selon Aristote et Théophraste (370-285 Av J.C)
Vers les ans 370-285 avant J.C, deux Philosophes ont repris la notion de classification des
plantes, d’ailleurs on considère l’un d’entre-deux comme le père de la botanique en
l’occurrence Théophraste. Ils ont utilisé le critère « taille » pour parler de : Herbes, arbrisseaux,
arbustes, arbres et le critère « utilité » pour parler de : plantes alimentaires, médicinales,
aromatiques, vénéneuses, etc.
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1.3. Pierre Magnol (1638-1715) (Famille) -Linnéenne (18 e siècle) / Binomiale ou
binominale (1707-1778)
Pour la première fois à la fin du 17e siècle la notion de famille a été proposée par Pierre
MAGNOL, la notion de genre (TOURNEFORT) et d’espèces (Ray), et BAUHUN lui a établies la
nomenclature binomiale. Au 18e siècle, siècle des lumières, le naturaliste suédois Carl VON
Linné (1707-1778), considéré d’ailleurs comme le père de la classification moderne va élaborer
avec sa classification une synthèse magistrale de l’ensemble de ces découvertes. Il a en effet
proposé une classification plus originale en utilisant les travaux de ses prédécesseurs utilisant
les notions Genre et espèces pour donner une nomenclature binomiale.
1.4. Classification Phylogénique ou Cladistique
Les cladistes pensent que la classification doit être une traduction littérale du graphe
généalogique. Ce qui importe ici c’est de réunir ensemble dans un groupe tous les descendants
d’un même ancêtre, seuls les groupes qui répondent à ce critère sont retenus dans la
classification. Chaque unité systématique (ordre, famille, genre, espèce) correspond à un taxon.
L’allemand HENNIG peut être considéré comme le père de la cladistique. Il remarqua en effet
que les rapports de similitude et les rapports de parenté, même s’ils peuvent coïncider, sont de
nature foncièrement différente et seul le degré de parenté des taxons doit guider l’analyse.
Il définit le degré de parenté phylétique de la façon suivante : entre trois individus, A, B, C par
exemple, A est plus proche parent de B que de C si A et B ont au moins une espèce ancestrale
commune qui n’est pas la souche ancestrale de C. A et B qui partagent le même ancêtre
commun direct sont appelés « groupes frères » et le groupe formé avec leur ancêtre est dit
monophylétique. La cladistique va donc se baser sur la constitution de ces groupes
monophylétiques.
La méthode est basée sur l’étude des différences et ressemblances entre les taxons mais elles
ne sont pas traitées comme dans l’approche des classifications naturelles, seule leur
signification phylétique est intéressante (puisque nous avons vu que les similitudes ne
témoignent pas forcément d’une généalogie commune), et pour éviter toute confusion,
HENNIG les définit par une terminologie particulière : Dans une lignée, les variations
observables pour un même caractère correspondent à deux états : un état plésiomorphe
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présent chez l’ancêtre et un état apomorphe présent chez les descendants. Les caractères
transmis des ancêtres aux descendants sont donc des plésiomorphies, d’autres sont des
nouveautés généalogiques ou apomorphies.
Apomorphies : nouveaux caractères apparus au sein d’un groupe ayant un même ancêtre
commun.
Les séquences d’ARN des espèces B et C sont identiques contrairement à la séquence du même
ARN chez l’espèce A. L’espèce B est donc plus proche de l’espèce C comparativement à l’espèce
A.
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La classification actuelle dite moderne
Si les premiers cladogrammes obtenus au 20e siècle avaient surtout été produits par
l’utilisation d’une centaine de caractères morphologiques, les séquences d’acide nucléique
remplacent ces premiers caractères depuis une dizaine d’années. L’étude au niveau moléculaire
ainsi qu’au niveau morphologique (structure des grains de pollen le plus souvent) a permis à
des chercheurs regroupés dans « Angiosperm Phylogeny Group (APG) » de mettre au point
une classification des angiospermes qui est la référence actuelle.
Tout d’abord la plante a un besoin de production d’énergie assuré par la photosynthèse, d’où la
nécessité de porter des feuilles et d’autres structures chlorophylliennes. Ensuite, un besoin de
nutrition (eau et nutriments) pour cela, elle lui faut des racines. Un besoin de transport de l’eau
et des différents nutriments absorbés dans tous ses compartiments, donc la présence d’un
système vasculature. Un besoin de reproduction pour assurer sa pérennité, donc la présence
des organes reproducteurs (fleurs). Un besoin de soutien et de protection pour s’adapter aux
milieux hostiles, donc des organes de soutiens et de protections comme les tiges.
Toutes ses fonctions ou besoins accomplis par la plante suivent un ordre chronologique bien
défini. 450 millions d’années, ont apparues les premières formes de vie appelées les bryophytes
qui ont colonisées la terre, mais avant les bryophytes existaient les charophytes ou algues
vertes ancestrales. Les charophytes vivaient dans le milieu marin doués de photosynthèses.
Pour passer du milieu aquatique au milieu terrestre, la plante va devoir s’adapter vite et
évoluée, ainsi, elle doit posséder des organes lui permettant de vivre dans un milieu sec et
capable aussi d’absorber des substances pour sa nutrition qui ne sont pas forcément
accessibles comme dans le milieu aquatique. Pour cela, les premières familles de plantes à
coloniser la terre qui sont les bryophytes (Marchantia sp) représentées généralement par les
mousses, développent des structures comme : - des cuticules au niveau des feuilles pour éviter
la dessiccation totale de la plante- des stomates, une sorte de porte pour faciliter quand même
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des échanges avec l’extérieur-des rhizoïdes ou pseudo racines pour la capture de certaines
ressources dans le sol (eau et nutriments)-des thalles ou des pseudo feuilles pour effectuer de
la photosynthèse-des archégones, qui est un petit vase renfermant l’oosphère en son centre
après fécondation-des leptoÏdes et hydroïdes, des pseudo organes vasculaires pour le transport
des ressources absorbés par la plante. Malgré toutes ces évolutions, les bryophytes restent des
sujets peu évolués et adaptés vraiment au milieu terrestre.
400 millions d’années plus tard apparues les Ptéridophytes (plantes vascularisées),
généralement représentées par la famille des fougères ou filicophytes (polypodium sp. Chez ces
plantes apparaissent des organes végétatifs plus évolués et plus différencies ; racines, tiges,
feuilles, vaisseaux conducteurs. Donc la plante va avoir une structure plus verticale et rigide
pour pouvoir lui permettre d’explorer mieux le milieu. Ainsi, des vrais vaisseaux conducteurs
sont nécessaires pour alimenter tous les compartiments de la plantes.
350 millions d’années après sont apparues les gymnospermes se dit des plantes à graines
appelées aussi spermaphytes dont les graines sont nues, cette évolution concerne
particulièrement la reproduction. Parmi les familles les plus rependues, on a les pins et les
sapins qu’on appelle également les pinophytes ou conifères pour les fruits ayant la forme d’un
cône. Un exemple parmi tant d’autres, l’espèce Sequoiadendron giganteum.
A l’âge de 150 millions d’années plus tard encore, sont apparues les Angiospermes, qui sont des
plantes à fleurs et à fruits. Celles-ci forment les familles des plantes à grandes importances
alimentaires et agronomiques. Des angiospermes vont naitre les monocotylédones et les
dicotylédones qui vont être reconsidérées avec les classifications modernes, on parlera de
proangiospermes et Euangiospermes.
Catégories
Monocot 1 cotylédon (apparition Fasciculée Repartie Nervure Multiples de 3,4
une seule feuilles ; parallèle
germination)
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Dicot 2 cotylédon (apparition de Pivotante Annelée ramifiée Multiples de 4,5
deux feuilles ; germination
2.2.2. Systématique
La systématique cherche à établir une description des espèces et les organiser les unes par
rapport aux autres au sein d’une classification en s’intéressant aux relations évolutives entres
les espèces.
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La notion d’espèce Dans toute classification, il faut choisir une unité; l'unité de la systématique
est l'espèce ; on peut la définir grossièrement comme une collection d'individus tous
semblables et qui se transmettent cette similitude de génération en génération.
2.2.3. Taxonomie
La taxonomie s’occupe de l’attribution des noms (la nomenclature) et de la construction des
systèmes hiérarchiques.
1-Espèce- 1-Espece
2-Genre 2-Genre
3-Famille- 3-Famille
4-Ordre 4-Ordre
5-Classe 5-Classe
6-Embranchement 6-Embranchement
7-Règne
7-Règne
Cette gamme n'étant pas toujours suffisante, on peut la compléter par des unités
intermédiaires: sous-genre, sous-ordre, sous-classe etc... Une unité systématique porte, quel
que soit son rang, le nom de taxon (pluriel taxa).
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2.3. Arbre de classification générique du monde végétal (classification pratique)
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2.4. Tableau de suffixes de différentes unités taxonomiques
Les suffixes utilisés pour désigner les groupes régis par le code de nomenclature botanique (De
Riviers, 2002) sont les suivants :
Longtemps on a voulu classer certains êtres-vivants comme les thallophytes qui regroupent ; les
champignons, les algues et les lichens parmi les végétaux. Mais avec les évolutions qu’a connues
la classification des plantes, on a compris que le règne des végétaux ne commence qu’à partir des
bryophytes (Mousses) qui sont les premières plantes à coloniser la surface terrestre.
Dans ce cours de systématique végétale, on va essayer seulement d’énumérer les autres êtres-vivants
comme les champignons, les algues et les lichens sans pour autant nous éterniser là-dessus.
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TABLEAU SYNOPTIQUE DES ORDRES DE LA CLASSE DES CHAMPIGNONS
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{Aécidio, Urédo, Teleutospores)
1.-Sorosporiée (Pas de sporidies) Champignons se développant dans les tissus des
ORDRE V. — USTILAGINÉES 2.-Ustilagées (Sporidies latérales isolées) plantes vivantes et formant des masses
3.-Tillétiées (sporidies terminales verticillées. pulvérulentes noirâtres ou des gonflements
décolorés.
1.-Hyménomycetes. Champignons à réceptacle de forme et de
ORDRE VI. — BASIDIOMYCÈTES. 2.-Trémellinées. consistance variables, rarement nul. Spores
3.-Gastéromycètes. naissant sur des basides qui mêlées aux
paraphyses constituent un hyménium. Les trois
grands groupes ou sections de cet ordre sont
classés suivant l’aspect de l’hyménium.
Champignons de forme et de grandeur très
1.-Discomycètes. variables ; spores contenues dans des asques
ORDRE VII. — ASCOMYCÈTES. 2.-Périsporiacées. souvent mêlées à des paraphyses et dont
3.-Pyrénomycètes. l'ensemble constitue un hyménium découvert ou
renfermé dans un périthèce. Beaucoup d'espèces
de cet ordre formant des conidies.
1.-Mucédinées. Champignons imparfaits ou douteux sans
ORDRE VIII. — HYPHOMYCÈTES. 2.-Stilbées. périthèces, ayant des conidies libres portées sur
3.-Dématiées. des filaments plus ou moins développés.
4.-Tuberculariées
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3.1.2. Classe des algues
Cette classe est divisée en cinq (5) ordres
- ORDRE I. — CYANOPHYCÉES.
Algues à pigment bleu, exceptionnellement vert, ordinairement dépourvues de
chromoleucytes. Elles se multiplient au moyen de kystes ou de spores; on ne leur connaît pas
d'œufs. (Espèces mannes, d'eau douce, ou de terre humide). Cet ordre comprend un seul
groupe :
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Les Rhodophycées encore appelées Floridées sont des Algues colorées en rouge. Leur thalle est
toujours cloisonné, filamenteux ou massif, souvent gélatineux. Cet ordre comporte dix (10)
groupes .
Les Lichens sont des végétaux composés du thalle incolore d'un Champignon ascomycète et
d'une Algue vivant dans l'air humide. Par leur réunion ces thallophytes forment un consortium,
sorte de vie commune ou d'association intime à bénéfice réciproque résultant d'un échange
osmotique de substances nutritives. Cette classe exceptionnelle contient cinq (5) ordres qui
sont :
- ORDRE I. — BYSSACÉES.
Lichens fruticuleux, non gélatineux, à thalle homœomère, de consistance ordinairement
flasque, souvent pourvus d'abondants filaments entrelacés. Fruits gymnocarpes ou
angiocarpes. Aucun groupe n’est mentionné dans cet ordre.
Dans cet ordre suivant que les fruits sont Gymnocarpes ou Angiocarpes on distingue les
groupes suivant :
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Lichens crustacés, à thalle hétéromère, plus ou moins fortement fixés à leur support. Suivant le
type de fruits portés, on retrouve les groupes suivant ;
- ORDRE V. — THAMNOBLASTÉES.
Lichens fruticuleux à thalle hétéromère presque toujours fixés au support par le prothalle ou
par un crampon à végétation verticale.
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Les Hépatiques (nom scientifique : Marchantiophyta) ressemblent à des algues ou bien des
mousses, mais alors des mousses aplaties. Elles ont reçu le nom d'Hépatiques à cause de la
similitude de leur forme d’un foie.
Sont des Végétaux à thalle membraneux aplati ou à tige rampante feuillée procédant d'un
protonéma issu de la germination d'une spore, à face supérieure regardant presque toujours la
lumière et à face inférieure en contact avec le support et souvent autrement conformée.
La classe des Hépatiques ne comporte pas des ordres (taxons) comme tous les autres, mais
possède des groupes bien connues qui sont : Jungermaniacées, Anthocérotées, Ricciacées,
Marchantiacées,
- ORDRE I. — SPHAGNINÉES.
Plantes vivant souvent dans les eaux marécageuses. Cet ordre contient deux groupes distincts :
Sphagnacées et Andréacées.
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- DIVISION I. - ACROCARPES.
Mousses à fructifications terminales, cette division comprend plusieurs ordres :
- ORDRE I. — SCHIZOCARPEAE
Possédant le groupe des : .Andreaceae
-les Stégocarpées qui sont des mousses possédant une capsule fermée par un opercule.
- ORDRE I. — FOUGÈRES.
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Végétaux de grandeur très variable, depuis la plantule jusqu'aux grands arbres, à tige rampante,
grimpante ou dressée, presque toujours pourvue d'un sclérenchyme de couleur brune.
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4. Systématique des végétaux supérieurs (APG III)
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Systématique moderne basée de plus en plus sur des comparaisons de fragments du génome
(ADN ARN) et également sur la structure du grain de pollen des plantes, qui peut avoir une
seule aperture (monoaperturé), ou trois (3) apertures (triaperturé). Donc souvent manque de
Espèces : ex dans le genre Solanum, 1500 espèces (2500 dans la famille) dont : Solanum
tuberosum (Pomme de terre), Solanum melongena (aubergine), Lycopersicon esculentum
(tomate).
Les angiospermes ont une importance botanique, agronomique et économique capitale, elles
comptent environ 56 Ordres, 445 Familles, 250 000 à 300 000 espèces décrites, presque la
moitié de l’ensemble des espèces terrestres.
Appelées aussi Paléoherbes les fleurs présentent une soudure incomplète des carpelles,
souvent fermés par une sécrétion. Ce sont généralement des plantes aquatiques ou arbustes
(175 espèces).
4.1.1.1. . Ordres de nymphéales
Ancienne classe des Dicotylédones Dialypétales Thalamiflores, compte environ 58 espèces avec
réceptacle floral plus ou moins allongé (thalamus), soudure incomplète des carpelles.
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1. Nénuphar blanc (Nymphéa alba) 2. Lotus (Nelumbo nucifera)
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faisceaux libéro-ligneux
(bois et liber
)
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Ordre des Alismatales
Famille des Aracées
Plus de 4 000 espèces identifiées avec bon nombre d’espaces ornementales. Les feuilles sont
de formes triangulaires, présence de spadice simple et spathe membraneuse. Les aracées
portent des fruits baie en épi comme le maïs, ces fruits sont souvent toxiques à cause de la
présence du saponoside ou saponine, et toxique par la présence des raphides d’oxalate de
calcium (cristaux intracellulaires chez certaines plantes).
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Dieffenbachia
-Espèces très irritantes (raphides d’oxalate de calcium)
-Présence de protéines toxiques (saponoside)
-Espèces très répandues en Haïti
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Les monocotylédones évoluées
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Graine
fruit
Palmier dattier (Phoenix dactylifera) Cocotier (Cocus nucifera)
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entre-noeud
noeud
Dans cette famille se trouve les céréales (Blé, millet, maïs, orge,riz…)
Ces plantes ont de grandes importances économiques, parmi lesquelles :
Vétiver : parfums
Cet ordre contient six (6) familles qui sont : Les Alliacées, Les Asparagacées, Les Ruscacées,
Amaryllidacées, Iridacées, Orchidacées.
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Familles des alliacées
Ces plantes comptent environ 800 espèces, elles possèdent une odeur caractéristique. Les plus
dominantes se rangent dans le genre Allium, qui compte environ 700 espèces, leurs fruits se
présentent sous forme de capsule. A tire d’exemple, nous avons :
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vivace par rhizome
Cladode
"feuilles" = cladodes, persistantes, très
piquantes
plante dioïque à fleurs insérées
directement sur les cladodes
fruit : baie rouge
riche en saponosides et en flavonoïdes
(veinotonique, antivariqueux) Petit
houx, Fragon (Ruscus aculeatus)
fleur à 6
3tépales,
grands et 3
petits
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Possèdent des substances comme les raphides d’oxalate de calcium, donc propriété irritante
des feuilles. Leurs bulbes sont toxique, souvent confondus a ceux comestibles.
ovaire infère
coronule
Environ 1 800 espèces, plantes herbacées, vivaces par bulbe, rhizome, tubercule tous non
comestibles. Les fleurs sont composées de verticilles à segments de 3 sépales pétaloïdes et 3
pétales, différenciés ou non, 3 étamines, 3 stigmates bien visibles.
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Iris des jardins (Iris germinaca) Iris jaune (Iris pseudocorus)
Compte 20 000 espèces dans le monde entier. Ces plantes sont caractérisées par une feuille
charnue ovale ou allongées. Les fleurs poussent sur des tiges polymorphes de la plante, elles
sont de coloration variée, rose, blanc, bleu, jaune orange. En effet les extraits d'orchidées
possèdent des propriétés anti-âges, hydratantes et régénératrices. Elles doivent leurs vertus à
leur composition Des glucides, qui se gonflent au contact de l'eau et ainsi hydratent la peau.
Cet ordre regroupe plus de 250 espèces dans le monde et contient trois familles qui sont : les
colchicacées, les meliathiacées, liliacées.
Dans cet ordre une seule famille est répertoriée en Haïti, les Dioscoréacées. Plantes sous
formes de liane, structure ligneuse, fruit à tubercule comestible ou non selon l’espèce.
Famille dioscoréacée
Plusieurs espèces sont répertoriés pour le genre dioscorea, ainsi on a souvent tendance à parler
de Dioscorea sp.
Il faut aussi noter qu’il existe pour ce genre des espèces dont le tubercule n’est pas comestible,
par exemple Dioscorea communis (tamier, herbe à la femme battue).
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- Les dicotylédones primitives ou Magnoliidées
Plantes possédant deux cotylédons et pollen monoaperturé, ce sous-groupe comporte deux
ordres : les Magnoliales et les Laurales.
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Ordres des Laurales
Cet ordre contient plus de 2500 espèces, le plus souvent ce sont arbustes ou arbres à feuilles
simples dans les régions chaudes. Les fleurs sont petites, constituées de trois sépales, trois
pétales, neuf étamines. Les pétales sont sépaloïdes, les fruits sont baie (parfois drupe). Ces
plantes possedent des cellules à essences (plantes aromatiques) à titre d’exemple, Laurier
sauce ou laurier noble (Laurus nobilis)
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Bois 2 et Liber 2
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4.1.3.