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Cours de Zoologie

MILLA A.
Ecole Nationale Supérieure Vétérinaire d’El Alia, Alger
I. - Introduction à la systématique

La zoologie se compose de deux mots grecques, Zoon = Animal et Logos = Sciences. En


réalité c’est une partie de la biologie. C’est l’étude de la vie des animaux à l’exception de
l’homme.

I.1. - Historique
Dès l’antiquité, l’accroissement incessant du nombre des formes animales recensées suscita
chez les naturalistes le désir d’en établir un inventaire (liste) complet et, d’en effectuer la
classification. Les premières classifications proposées sont imparfaites. Seul Aristote (384 -
322 Av.J.) a eu l’idée de l’existence de liens entre les différentes formes animales donc d’un
ordre naturel. Avec cette existence d’un ordre naturel, Cuvier a établi la première
classification naturelle et a renouvelé la zoologie. Mais c’est le scientifique suédois Carl
Linné (1707, 1778) qui le premier a mis les bases de classification dans son livre
Systemanaturae avec sa nomenclature binomiale.

I.2. - La hiérarchie systématique


Les principales catégories de la systématique sont les suivants, dans l’ordre
décroissant de leur importance ou de leur niveau :
- Règne
- Embranchement
- Classe
- Ordre
- Famille
- Genre
- Espèce.

Il existe des catégories intermédiaires, destinées à multiplier les étages de cette hiérarchie. On
distingue par exemple des sous-espèces, des sous-genres, des super-ordres ou des sous-ordres,
des sous-familles ou des super-familles. D’autres termes sont parfois utilisés pour plus de
clarification comme tribu, section, cohorte,….
Le niveau hiérarchique de tous ces termes est affaire de convention entre systématiciens, ce qui
explique les différences que l’on peut parfois noter entre divers ouvrages ; seule l’espèce
correspond, en effet, à une entité biologique déterminée.

I.3. - Unité zoologique

L’unité zoologique est l’espèce définie par :

Cuvier « Collection de tous les corps organisés, nés les uns des autres ou de parents
communs, et de ceux qui leurs ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux. »

Mayr « L’espèce est un groupe de populations naturelles réellement ou potentiellement


interfécondes, et reproductivement isolé des autres groupes semblables ».

I.4. - Dénomination binomiale

Depuis Linné (1707-1775), l’espèce est toujours désignée par deux noms latins pour la
compréhension internationale (nomenclature binomiale). Le premier nom est celui du genre
commence toujours par une lettre majuscule, le second nom est celui de l’espèce commence
par une lettre minuscule. Les deux noms de l’espèce sont suivis du nom abrégé de l’auteur qui
le premier a nommé l’espèce et puis de la date de description. Une fois nommée et décrite dans
un texte scientifique, une espèce ne peut plus changer de nom. Ces nomenclatures ne
comportent pas d’accent.

Si le genre et l’espèce sont donnés par le même auteur on ne met pas de parenthèse au nom
d’auteur ainsi qu’à la date.

Exemple :Sparus aurata L. 1758 (La Dorade)

Panthera leo L., 1758 (Le lion)

Rattus rattus L., 1758 (Le rat noir)

Pycnonotus barbatus Desf., 1757 (Le bulbul)

Si le genre est donné par un auteur on met une parenthèse.

Exemple : Dilodus puntazzo (Gemelin, 1789) (Le Sar, poisson)

Trigla cuculus (Blosh, 1815) (Le Grondin, poisson)


Cette nomenclature binomiale a été suivie d’une loi de priorité (Article 23 du code
international de nomenclature zoologique), qui veut qu’entre plusieurs noms d’espèces donnés
au même animal par différents auteurs, seul est retenu le plus ancien en date, les autres noms
données ultérieurement tombent en synonyme.

Dans bien des cas, l’étude systématique poussée, conduit à reconnaître les sous-espèces et à
employer la nomenclature trinomiale (utilisée pour la 1ère fois par Schlegel en 1844).

I.5. - Plan d’organisation du règne animal

La ZOOLOGIE a défini une vingtaine d’embranchements. Ces unités bien qu’autonomes,


peuvent être néanmoins rangés en un certain ordre grâce à l’emploi de quelques critères
anatomiques résultant le plus fréquemment de l’étude embryologique. Le tableau ci dessous,
tout en exposant l’ensemble des principaux embranchements qui constituent le règne animal,
fournit le moyen concret de définir les très grands traits de leur organisation générale et de les
ranger dans un ordre de complexité croissante. C’est à partir de ces structures schématiques
que chacun de ces embranchements a élaboré son propre plan d’organisation.

I.5.1. - Protozoaires (unicellulaires)

Cette 1ère étape unicellulaire correspond à l’apparition des organismes unicellulaires. Ces
organismes dits primitifs sont caractérisés par une petite taille. On les trouve soit au niveau
des milieux aquatiques (formes libres), soit au niveau des milieux biologiques (forme
symbiotique ou parasite). Cette unique cellule indépendante possède un certain nombre
d’organites qui permettent à la cellule d’effectuer un certain nombre de fonctions (digestion,
respiration, synthèse, locomotion, soutien, etc…).

I.5.2. - Métazoaires

Chez tous les autres animaux autres que les protozoaires apparaissent des cellules
différenciées, groupées en tissus, c’est la 2 ème étape de l’évolution animale formée par des
animaux pluricellulaires. Ces êtres vont montrer une diversité de structure et de fonction très
importante, ce qui permet un nombre illimité de combinaisons. Ils sont caractérisés par deux
faits fondamentaux:

1. Séparation plus ou moins précoce de cellules destinées à assurer la pérennité de l’espèce.


Toutes ces cellules sont dites germinales et l’ensemble constitue le Germen par opposition
au Soma formé par un ensemble de cellules périssables (cellules somatiques) car à un
moment de leur vie elles passent à l’état de cadavre.

2. Nécessité d’une ontogenèse (développement embryonnaire). Cette ontogenèse présente un


point de départ correspondant à une cellule (œuf) qui va subir toute une série de
segmentation donnant ainsi naissance à la morula; puis les cellules de la morula se
disposent à la périphérie pour donner le stade blastula (formation sphérique).

Le mouvement et le déplacement cellulaires vont mettre en place une formation de 3 ème type
qui est le stade gastrula (mise en place de feuillets).

I.5.2.1. - Diploblastiques (Mise en place de deux feuillets fondamentaux)


Cette réalisation met en place des êtres dont l’organisme est constitué à partir d’un feuillet
externe l’ectoderme et d’un feuillet interne l’endoderme. Ces êtres sont didermiques. Ils
forment le groupe des Spongiaires et des Cœlentérés dont le corps est un simple sac limité par
ces deux feuillets : l’ectoderme et l’endoderme.
I.5.2.2. - Triploblastique (Mise en place d’un troisième feuillet)
Avant que n’apparaissent de vrais organes, une nouvelle étape a été franchie : la formation
d’un 3ème feuillet intermédiaire le mésoderme entre l’ectoderme et l’endoderme. Le
mésoderme ne s’organise jamais en vésicule close. Il participe à la formation d’un tissu
d’emballage diffus qui comble la cavité viscérale. Selon la destinée du mésoderme, on
distingue deux ensembles parmi les Triploblastiques

I.5.2.2.1. - Les Acœlomates


Ils n’ont pas de coelome (cavité enveloppant les viscères). Il s’agit des Plathelminthes
(vers plats) et des Némathelminthes (vers ronds).
I.5.2.2.2. - Les Cœlomates

Les cellules mésodermiques se disposent de part et d’autre du tube digestif formant des
masses pleines et symétriques qui se découpent par la suite en blocs isolés et se creusent
d’une cavité donnant un sac clos : l’ensemble de toutes ces cavités constitue le coelome.
Selon la destinée du blastopore, on peut scinder les Cœlomates en deux lignées distinctes :

I.5.2.2.2.1. - Les Protostomiens

Le blastopore donne la bouche du futur adulte. La segmentation de l’œuf est du type spiral,
le système nerveux est organisé, il se condense en une chaîne nerveuse ganglionnaire au-
dessous du tube digestif, la face blastoporale ou face neurale devient ventrale d’où le nom
d’Hyponeuriens à ces animaux.Nous retrouvons les Annélides, les Mollusques et les
Arthropodes.
I.5.2.2.2.2. - Les Deutérostomiens

Le blastopore devient l’anus de l’adulte, la bouche étant une néoformation. La segmentation


de l’œuf est de type radiaire. La structure du système nerveux permet de distinguer :

I.5.2.2.2.2.1. - Les Epithélioneuriens

Le système nerveux est en général imparfaitement dégagé de l’ectoderme dont il dérive, on dit
qu’il est tégumentaire. Les principaux embranchements sont les Echinodermes et les
Stomocordés.

I.5.2.2.2.2.2. - Les Epineuriens


Ils présentent des centres nerveux localisés au-dessus du tube digestif et également un axe
squelettique médio-dorsal désigné par la dorsale située entre le tube digestif et le système
nerveux. Les principaux embranchements des Epineuriens:Procordés et Vertébrés.

II – Classification classique
La classification classique ou traditionnelle ou linnéenne se base sur les ressemblances les
plus visibles. Cette classification est appelée « classique » par opposition à la classification
phylogénétique qui se base elle sur la parenté. Les êtres vivants que nous traitons dans cette
partie appartient à deux règnes, les protistes et animaux.

II.1. - Mollusques

II.1.1. - Caractères généraux


Ce sont des métazoaires, coelomates, prostomiens, hyponeuriens à corps mou (Molluscus :
tendre, mou). La symétrie bilatérale fondamentale n’est altérée que chez les Gastéropodes.
Leur corps non segmenté comprend 3 parties :
La tête : Elle porte la bouche et les principaux organes sensoriels (yeux et tentacules).
Le pied : Il représente un organe de locomotion. Le déplacement se fait par reptation grâce à
une musculature très développée et aussi grâce à des sécrétions muqueuses produites par un
grand nombre de cellules glandulaires.
La masse viscérale : Elle contient l’essentiel des organes internes recouverte d’une
membrane, le manteau, qui sécrète une coquille calcaire simple. Ce manteau forme un repli
qui délimite une cavité tout autour de la masse viscérale, la cavité palléale. Cette dernière
abrite les branchies et c’est là que s’ouvre l’anus. Il existe environ 130.000 espèces. Ils ont
une vie aquatique ou terrestre.
Anatomie interne : Le tube digestif est complet avec la bouche et l’anus. Il comprend un
stomodeum (intestin antérieur) ou bulbe buccal qui contient une langue saillante pourvue à sa
face dorsale d’une râpe chitineuse (Radula) armée de dents. Un entéron (intestin moyen)
parcourt tout l’animal, formé d’un œsophage, de 2 glandes salivaires, de l’estomac, du foie et
d’un court intestin. Un proctodeum (intestin postérieur) s’ouvrant par l’anus dans la cavité
palléale.La respiration est généralement branchiale se fait par des branchies ciliées.L’appareil
circulatoire ouvert. Il est constitué d’un cœur dorsal avec un ventricule et de 2 à 4
oreillettes.Le système nerveux se compose de trois parties correspondant aux trois régions
principales du corps (un anneau antérieur périoesophagien, une paire de cordons pédieux
ventrale et une paire de cordons palléo-viscéraux dorsale).
La reproduction : Chez la plupart des mollusques, les sexes sont séparés et la fécondation
externe se déroule dans l’eau ; les escargots terrestres sont hermaphrodites, bien qu’ils n’aient
pas d’autofécondation normale. Quelques huîtres peuvent inverser leur sexe de mâle à femelle
et revenir à leur sexe d’origine en fonction de la saison.
II.1.2. - Systématique
On se basant sur la coquille, le pied et la masse viscérale, il existe 7 classes.

Classe 1 – Aplacophores : Solénogastres


Ils n’ont pas de coquille mais des spicules microscopiques (a : privatif, plax : plaques,
phorein : porter). Se sont des mollusques marins de petite taille vermiformes (Solen : tuyau,
gaster : ventre) à symétrie bilatérale, hermaphrodites. Ils se nourrissent de cnidaires. Le pied
est remplacé par un sillon ventral longitudinal. La cavité palléale est peu développée.
Espèce :Chaetoderma sp.
Classe 2 - Polyplacophores (chitons).
Mollusques à symétrie bilatérale de quelques millimètres à une trentaine de centimètres. Ils
sont recouverts par 8 plaques calcaires (Poly : nombreux, plax : plaque, phorein : porter). Le
pied large est dorsal sert à la reptation et à la fixation. Ils sont marins et vivent sur les rochers.
Ils possèdent de nombreuses paires de branchies.
Espèce :Lophyrus olivareus (Chitons).
Classe 3 - Monoplacophores
Groupe de mollusques aquatiques de quelques millimètres à symétrie bilatérale avec une
coquille d’une seule pièce porte les empreintes de 8paires d’insertion musculaires (Mono :
unique, un seul, plax : plaque, phorein : porter). Ils sont surtout connus à l’état fossile. Une
seule forme actuelle Neopilina découverte en 1952 dans l’océan pacifique. Les
monoplacophores possèdent une organisation intermédiaire entre les Annelides et les
mollusques, car il existe une métamérisation marquée de certains organes, mais possèdent une
radula, une cavité palléale, une coquille et 5 paires de branchies.
Classe 4 – Scaphopodes ou solénoconques
Mollusques marins, fouisseurs, le corps symétrique allongé est entouré par un manteau et une
coquille tubulaire ouverte aux deux extrémités (Scaphos : creux, podos : pied, solen : tuyaux,
konkhé : coquille). La tête réduite, porte des tentacules pour la capture des animaux. Le bulbe
buccal avec radula et pas de branchies.
Espèce :Dentalium vulgare (Le dentale).
Classe 5 – Gastéropodes (Univalves)
(Gaster : ventre, podos : pied).
Mollusques asymétriques à coquille spiralée (peut être absente). Généralement marins,
comprend quelques formes terrestres (escargots et limaces). Le pied est extrêmement
développé utilisé pour la reptation, riche en cellules glandulaires muqueuses. La masse
viscérale bien développée qui subit des mouvements de spiralisations et de torsions desquels il
résulte une position antérieure de la cavité palléale. Une tête individualisée avec des yeux et
des tentacules. La coquille univalve enroulée en hélice ou en spirale.
Sous/Classe 1 – Streptoneures
Le système nerveux croisé (streptoneurie).
Ordre 1 – Prosobranches
Ce sont des gastéroropodes primitifs surtout marins. La cavité palléale ouverte vers l’avant du
fait de l’enroulement, contenant deux branchies situées en avant du cœur (proso : en avant,
branchia : branchie). La coquille est développée avec un opercule. Les sexes sont séparés.
Genres :Littorna, Patella, Fissurella, Haliotis, Cyrea, Cassidaria, Murex, Purpura.
Sous/Classe 2 – Euthyneures
Le système nerveux est court et non croisé grâce à la détorsion de la cavité palléale
(euthyneurie).
Ordre 1 – Opistobranches
Gastéropodes marins à respiration branchiale avec une branchie unique située en arrière du
cœur (Opisthen : en arrière). Ils sont hermaphrodites.
Sous/Ordre 1 – Tectibranches
La coquille est réduite.
Genre :Aplysia (lièvre de mer).
Sous/Ordre 2 – Nudibranches
Chez l’adulte absence de la branchie, de la cavité palléale et de la coquille.
Genre :Tethys (Limace de mer).
Ordre 2 – Pulmonés
Ce sont des euthyneures évolués. La cavité palléale recouverte par un manteau richement
vascularisé ne contient plus de branchie et assure seule la fonction respiratoire, jouant ainsi le
rôle de poumon (Pulmonis : poumon). Ils sont hermaphrodites. Ce sont des gastéropodes des
eaux douces ou terrestres.
Sous/Ordre 1 – Basommatophores
Ce sont des pulmonés primitifs qui vivent surtout dans les eaux douces et viennent respirer à
la surface. Ils possèdent 2 tentacules sensoriels et 2 yeux non pédonculés (sessiles) à la base
des tentacules. La coquille toujours présente. Les orifices génitaux mâle et femelle sont
séparés.
Genres : Planorbis, Limnea (hôte intermédiaire de la grande douve), Bullinus (hôte
intermédiaire de la petite douve).
Sous/Ordre 2 – Stylommatophores
Ils possèdent 4 tentacules complètement rétractiles, 2 grands tentacules portent les yeux à
l’extrémité. Les orifices génitaux mâles et femelles généralement réunis.
Famille 1 – Hélicidés (escargots avec coquille).
Genres :Helix (Helixaspersa : petit gris), Rumina, Leucochroa, Arion, Otala, Eobania,
Cochlicella.
Famille 2 – Limacidés (Limaces, sans coquille).
Espèces : Milax nigricans et Milax gagates
Classe 6 – Lamellibranches (bivalves).
Mollusques aquatiques fouisseurs à symétrie bilatérale. La région céphalique est réduite
(Acéphale). Les branchies lamellaires très développées (lamellibranches). Corps et pied
compressés latéralement et enfermés dans une coquille formée de 2 valves (bivalves)
symétriques ou non, réunies par une charnière et qui se ferment grâce à des muscles. Le pied a
souvent la forme d’une hache (Pélécypodes). En général les sexes sont séparés mais certains
sont hermaphrodites et d’autres présentent des inversions sexuelles répétées au cours de leur
vie.La systématique des bivalves est surtout fondée sur les caractères structuraux des
branchies et puis sur certaines caractéristiques de la coquille et de la cavité palléale.
1- Charnière : C’est l’ensemble des dispositifs dents et fossettes qui relie les 2 valves entre
elles et qui permet leur mouvement.
Taxodonte : Dents et fossettes nombreuses et semblables.
Hétédonte : Dents peu nombreuses et dissemblables (dents cardinales et dents latérales).
Schisodonte : Dents nombreuses et inégales.
Isodonte : Dents peu nombreuses et semblables.
Dysodonte : Charnière réduite ou absente.
2 – Musculature : Les 2 valves sont réunies également par 1 ou 2 muscles assurant la
fermeture de la coquille.
Monomyaire : 1 seul muscle postérieur occupera une position centrale et le muscle antérieur
disparaît.
Dimyaire homomyaire (isomyaire) : 2 muscles d’égale dimension.
Dimyaire hétéromyaire (anisomyaire) : 2 muscles d’inégale dimension. Le muscle
postérieur est plus développé que le muscle antérieur.
3 – La ligne palléale : Les lobes droit et gauche du manteau délimitent une vaste cavité
palléale. Les bords musculaires du manteau laissent à la face interne des valves de la coquille
une trace en ligne continue chez certaines espèces (intergripalliaux) et chez d’autres une
trace en ligne discontinue avec un siphon (sinus) (sinupalliaux).
Ordre 1 – Protobranches
Lamellibranches primitifs. Il existe une paire de branchies à filaments simples insérées en
arrière de la cavité palléale.
Espèce :Nucula sp.
Coquille triangulaire. Elle est taxodonte, dimyaires homomyaires.
Ordre 2 – Filibranches (Mesobranches)
Les lamelles branchiales forment une double rangée de filaments ciliés reliés par des jonctions
interfilamentaires.
Sous/Ordre 1 – Taxodontes
Groupe – Dimyaires-homomyaires
Espèces : Arca noe
Valve plus longue que haute. La ligne des dents de la charnière est droite. Elle se fixe sur les
rochers.
Pectunculus violaceus
Coquille à peu près circulaire. La ligne des dents de la charnière est en arc. C’est un animal
qui n’est pas fixé, mais fouisseur dans les fonds du sable.
Sous/Ordre 2 – Dysodontes
Groupe 1 – Dimyaires-hétéromyaires
Espèces :Mytilusedulis
La coquille est plus ou moins renflée et allongée de couleur noire-bleuâtre. Elle est fixée au
rocher.
Pinna nobilis
Coquille mince, de petite taille, un peu translucide, nacrée et triangulaire allongée, pointue en
arrière.
Groupe 2 – Monomyaires
Espèces :Pecten jacobeus (coquille Saint Jacques).
Coquille ornée de plis rayonnants réguliers.
Ostrea edulis
Coquille irrégulièrement ovale. Absence de pied, hermaphrodite.
Ordre 3 – Eulamellibranches (Metabranches).
Ce sont les vrais lamellibranches, les plus évolués, les branchies constituent des lames
grillagées.
Sous/Ordre 1 – Hétérodontes
Groupe 1 – Intégripalléaux
Espèce :Cardium tuberculatum
Coquille présentant des côtes rayonnantes bien marquées.
Groupe 2 – Sinupalléaux
Espèces :Donax trunculus (olives, clovisse).
Elle a une vie fouisseuse. Les bords des valves sont crénelés sur leur surface interne.
Venus verrucosa
Coquille présentant des côtes concentriques volumineuses.
Tapes sp. (Palourdes).
Coquille montrant des stries rayonnantes et des stries longitudinales a peu près égales. Les
bords de valves sont lisses en dedans.
Sous/Ordre 2 – Dysodontes
Espèces :Solen ensis (couteau).
Coquille droite. Sur chaque valve une dent cardinale.
Pholas dactylus
Valves hérissées. Elle creuse dans les rochers.
Teredo navalis
La partie antérieure seule est protégée par les deux valves. Le reste du corps est enfermé dans
un tube calcaire généralement flexible.
Classe 7 – Céphalopodes
Mollusques marins de grandes tailles, carnivores, actifs à symétrie bilatérale. Le pied
transformé en une couronne de tentacules préhensiles munis de ventouses autour de la tête
(kephalê : tête, podos : pied). La cavité palléale est grande et délimitée par un manteau
musculeux dont les mouvements permettent l’expulsion de l’eau par l’entonnoir ventral,
assurant également la propulsion de l’animal. La coquille est externe (Nautilus), interne
(seiche et calmar) ou absente (pieuvre). La bouche présente une radula ainsi qu’une mâchoire
appelée bec de perroquet. Le système nerveux est condensé et les yeux sont très développés.
Sous/Classe 1 - Tétrabranchiaux
Ce sont les céphalopodes actuels les plus anciens. Ils ont 4 branchies, 4 oreillettes et 4 reins.
La coquille est externe, subdivisée en loges. Ils vivent dans l’océan indien et dans l’océan
pacifique-ouest, représentés par une seule espèce Nautilus sp.. Elle rampe sur le fond au
moyen de ses tentacules, la tête vers le bas, la coquille redressée. Il peut également se
déplacer grâce à la projection.

Sous/Classe 2 - Dibranchiaux
Mollusques exclusivement carnassiers. Deux branchies, deux oreillettes et deux reins (Dis : 2,
brankhia, branchie). Les yeux développés (œil caméra) du même type que ceux des vertébrés.
La tête est enveloppée dans un crâne cartilagineux. Les mâles sont caractérisés par un bras
différencié en vue de l’accouplement appelé bras hectocotyle ou bras copulateur, servant à
porter les spermatophores dans la cavité palléale de la femelle. Il existe deux glandes
salivaires et une poche à encre.
Ordre 1 – Décapodes
Ils portent dix bras ; huit tentacules munis de ventouses pédonculées tout le long de la surface
interne et deux bras tentaculaires munis de ventouses uniquement sur l’extrémité élargie. Les
ventouses sont pédonculées et les nageoires sont latérales. La coquille interne calcaire ou
cornée en forme de tige ou de plaque est recouverte par le manteau.
Espèces :Sepia officinalis (seiche).
Coquille interne appelée os de seiche.
Loligo vulgaris (calmar)
Coquille interne appelée plume et les nageoires sont plus développées.
Ordre 2 – Octopodes
Ils possèdent huit bras porteurs de ventouses sessiles. Absence de coquille et de nageoires.
Espèce :Octopusvulgaris (poulpe ou pieuvre).
Deux rangées de ventouses sur chaque bras.
II.2. - Arthropodes

II.2.1. - Caractères généraux

Animaux à pattes articulées (Arthron : articulation, podos : pied). C’est le groupe le plus vaste
du règne animal contenant 80,0% des espèces. Ils sont apparentés aux annélides vus leur
segmentation ou métamérisation. Ce sont des coelomates, protostomiens, hyponeuriens à
symétrie bilatérale. L’appareil circulatoire est non clos, il est représenté par un long tube
contractile ou cœur présentant des perforations.L’appareil respiratoire est branchial ou cutané
chez les espèces aquatique et trachéal chez les espèces terrestres (Trachées : Ce sont des
invaginations tubulaires du tégument avec épiderme et cuticule qui s’ouvrent à l’extérieur par
des stigmates).Le système nerveux est constitué du cerveau et d’une chaîne nerveuse ventrale
avec une paire de ganglion dans chaque segment.Le tube digestif est constitué de 3 régions
(Antérieure – stomodeum – trituration des aliments, moyenne – mésentéron – absorption des
nutriments et postérieure – proctodeum – élimination des déchets).Ils ont des muscles bien
individualisés tous striés.Le corps protégé par un exosquelette (carapace) riche en chitine
appelé cuticule (chitine + scléroprotéine) présentant des zones d’articulation entre les
métamères et entre les appendices. La chitine peut s’imprégner de calcaire formant une
croûte, c’est le cas des crustacés.Le corps est segmenté ou métamérisé. Les métamères
s’ordonnant de manière à former des régions morphologiquement distinctes du corps. Ces
régions constituent des tagmes.Chaque métamère porte une paire d’appendices biramés
articulés symétriques adaptés à des fonctions multiples. L’organisation des appendices varie
d’un métamère à un autre et ce en rapport avec les fonctions assurées. Il est néanmoins
possible de ramener tous les appendices à un type commun primitif d’ou dérivent les formes
réelles soit par fusion, soit par régression, soit par hypertrophie de certaines parties. Cet
appendice type comporte une partie basale (protopodite) et une partie distale (téléopodite)
formée de deux rames, l’une externe : exopodite et l’autre interne : endopodite. Pour chaque
métamère (segment), les parties épaissies formes des plaques (sclérites) :
Une dorsale : tergite
Une ventrale : sternite
Deux pièces latérales : pleurite
- La mue : comme la carapace est rigide, la croissance ne peut se faire que grâce à des mues
successives (changement d’exosquelette, métamorphose). La dépouille rejetée est appelée
exuvie (mue).
Le corps est formé de 3 régions :
Tête : Partie antérieure comportant les yeux avec 2 types (les yeux simples ou ocelles et les
yeux composés ou ommatidies).Des appendices qui ont soit un rôle sensoriel (olfactif et
tactile) comme les antennes, soit un rôle d’organes préhensiles comme les pinces ou crochets
appelés chélicères.D’autres appendices se trouvant au niveau de la bouche sont appelés pièces
buccales pour la mastication.
Thorax : Deuxième partie du corps comprend des pattes et des ailes.
Abdomen : La troisième partie du corps où le segmentation est visible, dépourvue
d’appendices.
II.2.2. - Systématique
Sous/Embranchement – Antennates ou Mandibulates
Arthropodes pourvus d’une ou deux paires d’antennes et d’une paire de mandibules. Leur
vision est assurée par les yeux composés.
Classe 1 – Crustacés
Articulés pourvus de 2 paires d’antennes. Carapace chitineuse souvent imprégnée de calcaire
(Crusta : croûte).
Sous/Classe 1 – Entomostracés
Crustacés inférieurs de petite taille. Le nombre de segment et d’appendices est variable.
Ordre 1 – Phyllopodes
Appendices de type foliacé (Phyllo : feuille).
Espèce :Artemia sp.
Ordre 2 – Cladocères
Appendices de forme rameau.
Espèce : Daphnie (eau douce).
Ordre 3 – Cyclopodes
Ils ont un œil médian (Cyclo : circulaire, ops : œil). Les Cyclops sont impliqués dans
certaines parasitoses en tant qu'hôte intermédiaire. Ex: Cyclops
Cyclops est un des genres les plus communs de la sous-classe des copépodes. Le nom de ce
genre vient du mot Cyclops, le cyclope de la mythologie grecque, car les espèces de ce genre
ne possèdent qu'un œil médian.
Ordre 4 – Ostracodes
Le corps complètement enfermé dans une carapace bivalve (Ostrea : huître).
Genre :Cypris
Ordre 5 – Cirripèdes
Il existe des espèces libres et des espèces parasites. Ils ont 6 paires d’appendices thoraciques
biramés transformés en filament (Cire : filament).
Sous/Classe 2 – Malacostracés
Ce sont les crustacés supérieurs de grande taille. Leur corps est constitué d’un nombre fixe de
segments (21) et 19 paires d’appendices.
Ordre 1 – Isopodes
Corps comprimé dorso-ventralement, yeux composés sessiles. Certains sont adaptés à la vie
terrestre (Iso : semblable). Espèces : Cloportes.
Ordre 2 – Décapodes
Ce sont les espèces aquatiques comestibles. Ils ont 5 paires de pattes marcheuses (Déca : 10).
Sous/Ordre 1 – Macroures
Le corps est long légèrement comprimé latéralement (Macros : grand, oura : queue). Il y a les
nageurs (les crevettes).
Espèces :Peneus kerathurus (Caramote de Méditerranée).
Aristeo morphafoliacea
Aristeus antennatus
Et il y a les marcheurs.
Espèces :Palmurus norvegicus (Langouste)
Scyllarus latus (Grande cigale de Méditerranée).
Homarus vulgaris (Homard).
Astacus fluviatilis (Ecrevisse)
Sous/Ordre 2 – Anomoures
Il y a une anomalie au niveau de la queue. En effet l’abdomen est mou rabattu sous le
céphalothorax. Il protège son abdomen avec une coquille de gastéropode vide (Anomos :
anormal, oura : queue). Ce sont des marcheurs.
Espèce :Pagurus striatus (Bernard – l’ermite).
Sous/Ordre 3 – Brachyoures
L’abdomen plat est rabattu sur le céphalothorax (Brachus : court, oura : queue). Ce sont des
marcheurs (Crabes). Espèces :
Pachygrapsus marmoratus (vie dans les zones littorales).
Potamo nedule (Crabe des eaux douces).
Maïa squinado (Araignée de mer).

II.3. - Chordés
Métazoaires coelomates, deutérostomiens, épineuriens à symétrie bilatérale. Existence de la
chorde, tige élastique constituant l’axe de soutien longitudinal du corps. Le système nerveux
central est un tube dorsal à la chorde et donc un tube digestif (Epineuriens).
Embranchement 1 : Urochordés (Tuniciers)
Ce sont des espèces marines. Présence autour de leur corps, d’un revêtement appelé la tunique
d’où le nom de Tuniciers. Comprend une corde, un tronc nerveux et une queue musculaire
segmentée.
Ex : Ascidies
Embranchement 2 : Céphalochordés (Acrâniens)
La corde se développe et pénètre jusqu’à l’extrémité antérieure du corps (céphalochordés). Il
y a absence totale de structure squelettique céphalique (Acrâniens).
Ex : Amphioxus
Embranchement 3 : Vertébrés (crâniens)
Ils se caractérisent par un squelette interne, cartilagineux ou osseux s’articulant autour d’un
axe médian dorsal composé généralement d’une série de pièces métamérisées (les vertèbres),
prolongé antérieurement par un ensemble rigide, plus ou moins complexe, le crâne.Le corps
se divise en trois régions (tête, tronc avec deux appendices, queue).Le système nerveux
central est dorsal, composé d’une ampoule antérieure prolongée vers l’arrière par un cordon
médian, la moelle épinière.La vascularisation est close, animée par une structure musculaire
creuse, compartimentée, le cœur.Les pigments respiratoires ne sont pas libres dans le sang,
mais contenus dans des structures cellulaires, les hématies.L’épiderme est pluri-stratifié.
Sous -Embranchement 1 : Agnathostomes
Vertébrés sans mâchoires. Corps cylindrique revêtu par une peau riche en glande à mucus.
Classe : Cyclostomes
Bouche circulaire en forme de ventouse. Respiration branchiale. Mode de vie parasitaire.
Absence de nageoires paires.
Ex : Lamproie : Lampetra fluviatilis (dents nombreuses).
Ex : Myxine (4 tentacules en avant de la bouche, 2 dents à l’intérieur de la bouche).
Sous-Embranchement 2 : Gnathostomes
Vertébrés à mâchoires.
Super – Classe 1 : Poissons
Tous aquatiques. Respiration branchiale. Présence des nageoires paires (pectorales et
pelviennes). Existence d’une caudale, d’une anale, et de 1, 2 ou 3 dorsales. La peau est
généralement écailleuse. Le cœur est veineux.
Classe 1 : Chondrychthyens(poissons cartilagineux)
 Squelette interne entièrement cartilagineux.
 Absence de vessie gazeuse (vessie natatoire).
 Il y a accouplement et fécondation interne réalisée à l’aide d’organes copulateurs
(chez le mâle)appelésptérygopodes, dérivés de nageoires pelviennes.
 Les œufs sont entourés d’une coque.
 Chez certaines espèces (requins), il y a développement d’une sorte de placenta.
 Ecaille de type placoïde ayant une structure de dents.
 Rayons des nageoires non segmentés.
 Nageoire caudale hétérocerque (les 2 lobes de la nageoire sont inégaux).
 Bouche ventrale.
 Existence de fentes branchiales.
Sous – classe 1 : Sélaciens (fentes branchiales visibles)
Ordre 1 : Pleurotremata (requins)
- Corps fusiforme aplati latéralement.
- Fentes branchiales situées sur chaque côté du corps et en avant des pectorales.
- Yeux latéraux ou dorsaux
Famille : Scyliorhinidés
Ex. : la Roussette tachetée ou petite roussette (Scyliorhinus canicula)
Ordre 1 :Hypotremata(raies et torpilles)
- Corps aplati dorso-ventralement.
- Fentes branchiales ventrales.
- Yeux et évents dorsaux.
- Pectorales étendues sur les côtés de la tête, donc confondues avec elle.
Famille : Rajidés (raies) :
Ex. : la Raie - miroir (Raja miraletus).
Famille :Torpididés (torpilles) :
Ex. : la Torpille ocellée (Torpedo ocellata).
Sous-classe 1 : Bradyodontes ou Holocéphales
- Fentes branchiales recouvertes d’un faux opercule (membrane)
Ex. : la Chimère (Chimera monstrosa)
Classe 2 : Osteichthyens (Poissons Osseux)
Squelette interne plus ou moins ossifié.
Présence d’une vessie gazeuse.
fécondation externe (se fait dans le milieu ambiant).
Rayons des nageoires segmentés.
Nageoire caudale homocerque (les 2 lobes de la nageoire sont égaux).
Existence d’un opercule osseux.
Sous-classe 1 : Actinoptérygiens (c’est la plus importante) :
Les nageoires paires sont bien différenciées et souples formées par un repli cutané plus ou
moins long et soutenues par de fins rayons dermiques osseux articulés entre eux.
Super-ordre 1 : Chondrostéens : squelette en grande partie cartilagineux
Super-ordre 2 : Holostéens : squelette en partie cartilagineux
Super-ordre 3 : Téléostéens :Squelette entièrement ossifié.
C’est le groupe le plus important auquel appartient la grande majorité des poissons
osseux, on y distingue plusieurs ordres dont les suivants :
Ordre 1 : Clupéiformes
Ligne latérale peu visible
Ecailles se détachent facilement, du type cycloïde
Pectorales surbaissées
Une seule nageoire dorsale sans rayons épineux
Vivent en bancs à la surface de la mer effectuant de longues migrations
Famille 1 : Clupéidés :
Ex. : Sardine (Sardina pilchardus)
Alose (Alosa finta)
Famille2 : Engraulidés :
Ex. : Anchois (Engraulis encrasicholus)

Ordre 2 : Perciformes
Famille 1 : Sparidés
Ex. : le Pageot (Pagellus erythrinus)
 Écailles de type cténoïde (bord postérieur dentelé),
 Ligne latérale bien visible.
Famille 2 : Scorpénidés

Ex. : La Rascasse rouge(Scorpaena scrofa)


La Rascasse brune (Scorpaena porcus)
 Les rayons des nageoires se prolongent en aiguillons venimeux.
Famille 3 : Triglidés
Ex. : le Grondin (Trigla sp.)
 Présence de trois paires de rayons libres placés sous les pectorales.
Famille 4 : Mugilidés :
Ex. : Le Mulet (Liza ramada)
 Ce poisson est bien adapté aux variations de salinité de l’eau, c’est pourquoi on le
retrouve dans les eaux marines côtières (Méditerranée), les eaux saumâtres (lac El Mellah)
et les eaux douces (Oued Aïssi).
Ordre 3 : Anguilliformes
 Corps serpentiforme.

Famille 1 :Congridés :
 Les pectorales sont proches de l’origine de la dorsale.
Ex: le Congre (Conger conger)
Famille 2 :Anguillidés
Ex. : l’Anguille (Anguilla anguilla)
 Les pectorales sont éloignées de l’origine de la dorsale.
Se rencontre dans les oueds d’Algérie, Ex. Oued Mazafran, Oued Chiffa, Oued El
Harrach (au niveau de Hammam Melouane), dans les embouchures (embouchure de Oued
Isser au niveau de Cap Djinet), dans les lagunes (lac El Mellah, El Kala) et dans les ports.

Famille 3 : Murénidés
 Pas de nageoires pectorales.
Ex.: la Murène (Murena helena)
Ordre 4 : Pleuronectiformes (poissons plats)
 Corps très comprimé latéralement et dissymétrique,
 Vit couché sur un flanc dépigmenté et aveugle.
Famille :Soléidés
Ex. : la Sole (Solea sp.).
Ordre 5: Lophiiformes
Famille : Lophiidés
Ex. : la Baudroie ou Lotte (Lophius piscatorius)
 Tête énorme et bouche largement ouverte.
 Corps fortement comprimé dorso-ventralement et peut atteindre 70 cm de long.
 Les deux premiers rayons de la nageoire dorsale s’insèrent sur la tête, atteignent une
grande longueur et se transforment en filaments pêcheurs.
 Vit sur le fond en s’enfouissant plus ou moins dans le sédiment, agite ses filaments
pêcheurs pour attirer les poissons dont elle se nourrit.
Ordre 6:Cypriniformes
 Les Cypriniformes constituent l’essentiel des poissons d’eau douce. Vivent dans les
eaux tièdes à fond vaseux.
Famille : Cyprinidés
Ex. : La Carpe (Cyprinus carpio)
 Poisson élevé pour sa chair et dont certaines variétés sont appréciées des pisciculteurs
(carpe cuir, carpe miroir, et carpe chinoise) et des aquariophiles (carpe koï). Longueur
maximale est de 80 cm.
Super-Classe 2 : Tétrapodes
Ce sont des vertébrés ayant 4 membres.
Classe 1 : Amphibiens/Batraciens
Caratères généraux
La plupart des amphibiens ont une phase de vie aquatique (sous forme de larves) et une phase
de vie terrestre après une métamorphose contrôlée par les hormones thyroïdiennes. Les
amphibiens sont poïkilothermes, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas réguler la température de
leur corps, et sont donc dépendants des conditions thermiques extérieures (leur température
interne est variable). Les adultes respirent grâce à leurs poumons sacculaires, et à leur
peau( respiration cutanée) fine (faiblement kératinisée), richement vascularisée et souvent
couverte de mucus (permet la dissolution des gaz, la limitation de la déshydratation et
éventuellement contient des toxines pour se défendre, surtout chez les espèces tropicales). La
larve possède des branchies externes durant les premiers temps, puis internes.
Classification
Dans la nature actuelle, les Amphibiens sont représentés par trois groupes : les Anoures
(grenouilles et crapauds), les Urodèles (salamandres et tritons) et les Gymnophiones
(apodes).
Ordre 1 - Les urodèles
Les urodèles, groupe composé des salamandres et des tritons, sont très dépendants du milieu
aquatique, elles ont un corps allongé, une longue queue et quatre petites pattes. Certains
supposent que ce groupe pourrait être paraphylétique. Il y en a en Europe.
Ordre 2 - Les anoures
Les anoures sont des amphibiens sans queue, elles subissent une spectaculaire métamorphose
du stade têtard au stade adulte, et peuvent alors vivre assez éloignés du monde aquatique.
Certaines espèces sont mêmevivipares. Ce groupe regroupe entre autres les espèces appelées
grenouilles et crapauds.
Ordre 3 - Les gymnophiones
Les gymnophiones sont des amphibiens qui ressemblent à des vers.
Classe 2 : Reptiles
Caractères généraux
Les reptiles actuels sontpoïkilothermeset ont conservé le mêmecondyle occipitalsitué à
l'arrière du crâne et assurant l'articulation avec la première vertèbre, alors que chez
lesamphibienset les mammifères, il est double. De nombreux reptiles muent et leur peau n’est
pas « recyclée ». Cette caractéristique n'est presque plus visible pour de nombreuses espèces
detortueset decrocodiliens. Sauf exception (par exemple latortue luth), ils conservent une peau
recouverte d'écailles. Presque tous les reptiles sontovipares (pondent desœufs), mais certains
sontviviparesouovovivipares.
À l'exception des crocodiliens, les reptiles présentent un cœur dont les deux ventricules ne
sont pas complètement séparés. Toutefois, même avec un ventricule non divisé, le mélange de
sang artériel et veineux est minime. Les tortues, elles, possèdent deux oreillettes et un seul
ventricule.
Classification
Dans le monde vivant actuel, ils sont représentés par quatre ordres.
Ordre 1 - Crocodiliens
Crocodiles, gavials, caïmans et alligators) : 23 espèces
Ordre 2 - Rhynchocéphales
2 espèces de Sphénodonsde Nouvelle-Zélande
Ordre 3 - Squamates
Lézards, serpents et amphisbènes ("lézard-ver") : environ 7 900 espèces
Ordre 4 -Testudines
Tortues) : environ 300 espèces).
Classe 1 : Oiseaux
C’est une classe remarquablement homogène. Ils sont amniotes, homéothèrmes, ovipares. Ils
sont adaptés au vol car ils ont un squelette pneumatique, une musculature particulière, des
plumes, des sacs aériens, un profil aéro-dynamique et une acuité visuelle souvent très fine. Ils
ont un bec corné.
Sous-Classe 1 : Ratites
Ce sont des oiseaux terrestres, coureurs et inaptes au vol. Leurs ailes sont réduites. Le sternum
est sans bréchet.
Ordre 1 : Struthioniformes
Ce sont des oiseaux de grande taille, un bec court et des pieds à trois doigts.
Ex :Struthiocamelus (Autruche, Afrique)
Rhea (Nandou, Amérique du sud)
Casuar, Emeu (Australie)
Ordre 2 :Aptérygiformes
Les ailes sont réduites.
Ex : Apteryx (Kiwi, Nouvelle – Zélande).
Sous-Classe 2 : Carinates
Ils sont tous édentés et possèdent des ailes fonctionnelles dans la majorité des cas.
Ordre 1 : Gaviiformes (Les Plongeons)
Ordre 2 : Podicipedigormes (Les Grèbes)
Ordre 3 : Procellariformes (Les Puffins et les Pétrels)
Ordre 4 : Pélécaniformes (Les Cormorans, les Fous et les Pélicans)
Ordre 5 : Ciconiiformes (Hérons, Cigognes, Spatules et Ibis)
Ordre 6 : Phoenicoptériformes (Les Flamants)
Ordre 7 : Ansériformes (Canards, Oies, Cygnes, …)
Ordre 8 : Falconiformes (Vautours, Aigles, Buses, Faucons, Babuzards)
Ordre 9 : Galliformes (Tétras, Cailles, Perdrix, Poules, Faisons)
Ordre 10 : Gruiformes (Grues, Outardes, Poule d’eau, Foulques, Ralles)
Ordre 11 : Charadriiformes (Huitriers, Pluviers, Bécasse, Bécassines, …)
Ordre 12 : Lariformes (Goélands, Mouettes, Sternes, …)
Ordre 13 : Alciformes (Pingouins, Guillomots)
Ordre 14 : Columbiformes (Pigeons, Tourterelles)
Ordre 15 : Pterocliformes (Gangas)
Ordre 16 : Strigiformes (Hibous et Chouettes)
Ordre 17 : Psittaciformes (Perroquets, Perruches, Aras)
Ordre 18 : Cuculiformes (Coucous)
Ordre 19 : Caprimulgiformes (Engoulevants)
Ordre 20 : Apodiformes (Martinets)
Ordre 21 : Coraciiformes (Rolliers, Martin-Pêcheur, Guêpiers, Huppes)
Ordre 22 : Piciformes (Pics, Torcoles)
Ordre 23 : Passeriformes
Hirondelles, Jaseurs, Alouettes, Cochevis, Bergeronnettes, Cincles, Troglodytes, Pies-grièches,
Fauvettes, Phragmites, Rousseroles, Roitelets, Gobe-mouches, Merles, Grives, Rossignol,
Moineaux, Serins, Chardonneret, Canari, Corbeau, Etourneaux, Mésanges, Sitelle Kabyle,
Bruant, Verdier, Pinson, Loriot, Oiseaus mouches, Taucon, Oiseaux de Paradis.

Sous – Classe 3 : Impennes


Ex : Manchots
Oiseaux marins, nageurs des régions antarctiques. Les ailes non fonctionnelles sont
transformées en palettes natatoires ; pattes très courtes, doigts palmés.
Classe 2 : Mammifères
Amniotes, ils sont seuls avec les oiseaux à être homéothermes. L’épiderme et le derme riches
en corpuscules sensoriels, pourvus en pigments. Existence de poils et nombreuses glandes
cutanées (Sébacées, sudoripares, mammaires). Le squelette interne est constitué du crâne qui
est une grande cavité cérébrale totalement ossifiée, de 7 vertèbres cervicales et 2 régions
thoracique et lombaire. L’appareil respiratoire constitué d’un diaphragme et d’un poumon.
L’appareil circulatoire comprend 1 cœur cloisonné en 4 cavités, une seule crosse aortique et
des hématies anuclées. Le système nerveux est très évolué et présence des organes sensoriels.
La relation entre mère – fœtus se fait par un placenta. Absence de cloaque.

Sous – Classe 1 : Protothériens


Encore un cloaque (Monotrème : 1 seul orifice).

Ex : Ornithorynque (Adulte édenté à pattes palmées, vit dans les cours d’eau d’Australie).
Echidné (Couverts de piquants entremêlés de fourrure, bec corné tubulaire)
Sous – Classe 2 : Thériens
Infra – Classe 1 : Métathériens ou Marsupiaux
Ce sont des primitifs à oreille moyenne non protégée par l’os. Absence de placenta. Existence
de marsupium (poche marsupiale). 2 oviductes avec 2 vagins. Vie embryonnaire courte, qui
donne des prématurés normaux ; la fin du développement s’effectue dans le marsupium.

Ex : Sarigues (Didelphis marsupialis), Phalanger (Phalanger maculatus), Koala et Kangourou


(Macropussp.)

Infra-Classe 2 : Euthériens
Ce sont les mammifères supérieurs, caractérisés par un développement embryonnaire intra-
utérin. Utérus unique, vagin simple. Les orifices anaux, urinaires et génitaux sont séparées.
Cohorte (Lignée) 1 : Ferrungulata
Commune aux carnivores et aux ongulés.
Super-Ordre 1 : Carnivores
Régimes alimentaires carnivore à quelques exceptions près. Canines supérieures très
développées. Mâchoires à mouvements verticaux.
Ordre 1 : Fissipèdes
Carnivores terrestres, les doigts sont libres ; les griffes sont rétractiles ou non.
Ex : Chien, Loup, Chacal, Renard, Fennec, Ours, Chat, Lynx, Panthère, Lion, Tigre, Guépard.

Ordre 2 : Pinnipèdes
Carnivores marins, retrouvés surtout dans les régions froides. Les membres transformés en
palettes natatoires.
Ex : Otarie, Morse, Phoques.
Super-Ordre 2 : Ongulés
Mammifères herbivores, rarement omnivores. Les sabots ne sont pas toujours présents. C’est
un groupe très diversifié.
Ordre 1 : Artiodactyles
Ils représentent la majorité des ongulés. Le doigt I a disparu, les doigts II et III suportent le
corps.
Ex : Sanglier, Chameau, Dromadaire, Cerf, Vache, Mouton, Gazelle, Chèfre, Giraffe.
Ordre 2 : Proboscidiens
Ce sont les éléphants. Les yeux sont petits et l’orifice nasal au bout d’une trompe. Le
tégument est épais sans poils. Les incisives supérieures sont très développées.

Ordre 3 :Perrissodactyles
Dernière phalange des doigts recouverte d’un sabot. Les canines sont réduites.
Ex : Ane, Cheval, Zèbre, Rhinocéros.

Cohorte (Lignée) 2 : Mutica (Cétacés)


Le corps est pisciforme. Les membres antérieurs transformés en nageoires. La queue forme
une nageoire étalée horizontalement. Les poils sont rares. Les mâchoires très allongées. Les
narines en position dorsale (évent). La colonne vertébrale est très souple.
Ordre 1 : Odontocètes
Les dents sont toutes semblables, coniques, très nombreuses (+ 300).
Ex : Dauphins, Orque, Cachot.
Ordre 2 : Mysticètes
Les dents sont totalement absentes chez l’adulte ; mâchoire supérieure hérissée.
Ex : Baleine franche, Baleine grise, Baleine à bosse.
Cohorte (Lignée) 3 : Glires
Mammifères de taille petite à moyenne. Denture spécialisée ; incisives à croissance continue.
Ordre 1 : Lagomorphes
Appelés duplicidentés, à cause de leurs 2 incisives supérieures. La lèvre supérieure fendue,
fourrure abondante. Coecotrophie. Les membres postérieurs sont adaptés au saut. L’oreille
externe très développée.
Ex : Lièvre, Lapin.
Ordre 2 : Rongeurs
Appelés simplicidentés. Les populations sont à accroissement cyclique.
Ex : Ecureuil, Marmotte, Castor, Lérot, Gerboise, Rat, Souris, Campagnols, Hamsters,
Mulots, Porc-épic, Cobaye.
Cohorte (Lignée) 4 : Onguiculés
Ce sont des euthériens à griffes et à ongles.
Ordre 1 : Insectivores
Ils presque toujours 5 doigts. Ils consomment des insectes.
Ex : Taupes, Hérissons, Musaraignes.
Ordre 2 : Dermaptères
Existence d’un ptagium entre les membres antérieurs et postérieurs.
Ex : Ecureuils volants.
Ordre 3 : Chiroptères
Ce sont les chauves-souris. Elles sont adaptées au vol. Insectivores, carnivores, frugivores,
nectarivores, hématophages, piscivores. Essentiellement nocturnes.
Ordre 4 : Edentés
Ordre 5 : Pholidotes
Ordre 6 : Primates
Le pouce est opposable. Un développement important du crâne et du système nerveux central.
La dentition est à relief varié. En générale un petit par portée.
Ex : Singe Magot (macaque), Singe hurleur, Lémure, Babouin, Gorille, Homme (Homo
sapiens).
CLASSIFICATION DES VERTÉBRÉS

EMBRANCHEMENT Sous-Embranchement Super-classe Classe Ordre

Mammifères
Oiseaux
Vertébrés tétrapodes Reptiles
Amphibiens
Gnathostomes

Ostéichthyens
Chondrichthyens
Poissons Placodermes
Vertébrés Acanthodiens

Petromyzonoïdes
Ex. : Lamproie (dents nombreuses)
Agnathostomes Cyclostomes Myxinoïdes
- Bouche circulaire en forme Ex. : Myxine (4 tentacules en avant de
ventouse dépourvue de la bouche, 2 dents à l’intérieur de la
mâchoire inférieure. bouche)
- Corps cylindrique revêtu par
une peau riche en glandes à
mucus
- Pas de nageoires paires.

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