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2022/2023
Le sommaire :
1.Introduction
2.Les biocapteurs
3.Les biocapteurs enzymatiques
a)Définition
b) Principe de fonctionnement
4.Les enzymes dans les biocaoteurs
5.L’activité enzymatique
6.
1.Introduction :
L’idée de biocapteur est née du besoin d’analyse en temps réel sans traitement
préalable de l’échantillon et sans manipulation de produits dangereux. Le
marché et les applications des biocapteurs sont très larges. Ils concernent non
seulement le domaine médical pour le diagnostic, mais aussi les analyses
environnementales et l’agroalimentaire. Le développement des biocapteurs a
débuté dans les années 1960 avec l’introduction des premières électrodes à
enzymes. Elles se sont étendues dans les années 1980 par la
commercialisation de biocapteurs ampérométriques pour la mesure du
glucose et en 1990 dans le domaine médical. Plus de 40 biocapteurs ont été
commercialisés pour le diagnostic médical, pour mesurer les paramètres aussi
divers que le taux de glucose, taux de cholestérol et certains analytes comme
l’urée, les lactates. Ces dernières années, le domaine des biocapteurs a connu
un développement remarquable sous la pression de plusieurs facteurs selon
les domaines d’applications.
2. Les biocapteurs (définition et principe de
fonctionnement ) :
Les biocapteurs sont des dispositifs analytique issu de l'association
d'un élément biologique appelé bio récepteur (ligand) , il peut être : enzyme,
anticorps, antigène, fragment d’ADN, d’ARN ou un
microorganisme………..,possédant une fonction de reconnaissance
spécifiquede l’analyte , et un élément transducteur qu’il peut étre un
électrode, microbalance à quartz, ou un fibre optique ;qui assure le transfert
de l'événement biologique «reconnaissance de l'analyte» et la transforme en
un signal exploitable (électrique ou lumineux).
La qualité du biorécepteur conditionne l’efficacité du dispositif en
termes de sélectivité, sensibilité, répétabilité et reproductibilité. La couche
bioréceptrice doit répondre à certains critères : une bonne conservation de
l’immunoréactivité, une quantité importante de molécules immobilisées avec
un faible taux de dénaturation et une bonne stabilité vis-à-vis des variations
de pH, de force ionique. Trois grands types de biomolécules sont
généralement utilisés comme éléments de reconnaissance. On distingue : les
enzymes, les immunoespèces (anticorps, antigènes), et les acides nucléiques.
Le deuxième élément constituant le biocapteur est un transducteur.
Son principe consiste à convertir en un signal électrique la détection
chimique du substrat. Les transducteurs étudiés sont principalement
électrochimiques. Toutefois, dans l’intention d’obtenir un signal plus précis,
sensible et exploitable, d’autres types de mode de détection apparaissent
comme les détections optiques, thermiques, piézo-électriques.
Figure 1 : principe de fonctionnement du biocapteurs
b) Le principe de fonctionnement :
5. L’activité enzymatique
Chaque enzyme « reconnaît » spécifiquement une ou plusieurs molécules
selon un principe de complémentarité de type clé-serrure, grâce à des sites de
reconnaissance et de fixation situés à sa surface. Ce sont des catalyseurs
spécifiques puisqu’elles ne peuvent participer qu’à des réactions bien
déterminées. A la fin du processus, l’enzyme retrouve sa structure. Il est à
noter que les enzymes participent aux réactions ayant lieu dans les
organismes vivants. De ce fait, l’enzyme fonctionne dans des conditions
douces de température, de pH et de pression. La réaction catalytique se
déroule au niveau du site catalytique dit site actif de l’enzyme, situé dans
la poche protéique, cavité aux caractéristiques structurales et chimiques
spécifiques. Le site actif de certaines protéines appelé apoenzyme ne peut être
efficace que par l’intermédiaire d’un cofacteur.
Ce dernier de type métallique (cuivre, zinc, manganèse) ou de type organique
(coenzyme) se fixe sur la région catalytique pour favoriser la réaction
chimique et aussi contribuer à la stabilité de l’enzyme. La réaction ne peut se
dérouler que par la combinaison de l’apoenzyme avec le cofacteur. La
substance chimique cible, nommée substrat (S), se fixe sur l’enzyme (E) au
niveau du site actif qui permet la réaction. Il se forme alors un complexe
intermédiaire ES. Pui cet intermédiaires dissocié pour donné un produit (P)
avec une régénération de l’enzyme. Ce processus s’effectue des milliers de
fois à la seconde
L’équation de l’activité enzymatique est sous le forme suivant :
K1 K3
E+ S ↔ ES↔ E+ P
K2 K4
Pour déterminer la vitesse de réaction catalytique, on utilise l’équation de
Michaelis-Menten qui s’écrit comme suit :
Vmax∗[ S ]
V 0=
Km+¿ ¿
L’activité enzymatique à tendance
à diminuer après immobilisation du fait de possibles gênes stériques et
de limitations dans l’accessibilité au site actif .