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Biocapteurs
6.1 Principe d’un biocapteur
Biocapteur = élément de reconnaissance moléculaire + transducteur
signal signal
analyte analyte
transducteur transducteur
élément de élément de
reconnaissance reconnaissance
moléculaire moléculaire
241
(D’après Manz, Pamme & Iossifidis, Bioanalytical Chemistry, 2004)
L’élément de reconnaissance moléculaire:
¾ est immobilisé à/près de la surface du transducteur par physisorption,
chimisorption ou par piégeage dans une membrane inerte
¾ offre une spécificité et une sensibilité élevées pour l’analyte, ainsi qu’une
réponse rapide
¾ ex. enzymes, anticorps, ADN, cellules entières, micro-organismes
Le transducteur:
¾ est le composant d’un biocapteur qui détecte les changements
physiques se produisant dans l’élément de reconnaissance moléculaire
suite à la liaison de l’analyte et les convertit en un signal de sortie qui
peut être amplifié, affiché et sauvegardé
¾ peut convertir le signal provenant d’un évènement de reconnaissance
moléculaire soit directement ou par le biais d’un médiateur chimique
(ex. glycomètre)
Principe de fonctionnement
d’un biocapteur
242
Modes de transduction:
¾ le type de reconnaissance moléculaire détermine le type de
transducteur utilisé
¾ ex. spectrophotométrie, électrochimie, calorimétrie et piézo-électricité
243
(D’après Manz, Pamme & Iossifidis, Bioanalytical Chemistry, 2004)
Combinaisons différentes
Électrochimie
- Enzyme potentiométrie Électrodes rédox et
- Micro-organisme sélectives aux ions
- Tissue (plante ou (ex. électrode de
animale) verre, électrodes
sélectives au CO2,
- Anticorps marqué avec NH3 et sulphide)
enzyme
Optique
- Anticorps fluorescence Photodiodes, fibre-
- Acide nucléique optiques, puces à ADN
B.M. Paddle, « Biosensors for chemical and biological agents of defence interest »,
Biosensors & Bioelectronics 1996, 11, 1079-1113
246
électrode électrode
Le 1er biocapteur (développé par auxiliaire
électrode
de travail
de référence
Clark et Lyons en 1962 pour la
détection du glucose) était
constitué de la glucose oxydase
(GO) piégée à la surface d’une
électrode de Pt par une
membrane à dialyse permettant
la diffusion des substrats et
produits à/de la couche enzyme piégée
enzymatique. dans une
membrane
S + O2 P + H2O2 semi-perméable
La conversion du D-glucose (S)
en gluconolactone (P) et H2O2
est détectée par électrochimie:
Capteur ampérométrique
H2O2 2H+ + O2 + 2e- i
zone
réactive
contacte électrode de
électrique travail/enzyme
glucose
oxydase
Fe(CN)63- FADH2
C6H10O6 gluconolactone 249
Courbes d’étalonnage enregistrées
L’accepteur physiologique (O2) pour le glucose avec le ferrocène
est remplacé par un médiateur comme médiateur
synthétique (1,1’-diméthyl-
ferrocène ou Fe(CN)63-/4-)
pouvant transporter les électrons
du centre rédox de l’enzyme à la
surface de l’électrode.
250
sonde moléculaire
251
Fabrication de macro- ou microréseaux d’ADN
252
Dans un macroréseau, la taille des points est ≥ 300 µm. Il y a 1,000 à 10,000
différents points par puce.
253
Modes d’immobilisation des oligonucléotides:
ou
H3C
H3C
OH + H3C Si X O Si X
Cl H3C
254
1,4-phénylenediisothiocynate
H2
255
CHO
CH=
256
257
Dans un microréseau, la taille des points est de 20 à 50 µm
(ex. puce à ADN d’Affymetrix).
puce à ADN
d’Affymetrix
258
www.affymetrix.com 259
Principe d’une puce à ADN
(marqueur
fluorescent)
Lecteur de microréseaux-
microscope confocal à fluorescence induite par laser
Un microréseau après
réaction avec de l’ADN
partiellement digéré.
L’hybridation avec les
C
tetranucléotides
du réseau est indiquée
en rouge.
262
Marqueurs fluorescents:
rhodamine et fluorescein
ou Cy3 et Cy5
λexcitation: Vert (532 nm)
Rouge (633 nm)
263
Microréseaux et les couleurs des points
264