Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Faculté de medecine
2015-2016
II-CARACTÉRISTIQUE S
- Ce sont des tissus non vascularisés composés d'une ou plusieurs couches cellulaires,
recouvrant et limitant une surface libre de l'organisme.
- La face profonde de l'épithélium repose sur une lame basale qui sépare les cellules
épithéliales du tissu conjonctif sous jacent (derme au niveau de la peau, chorion pour les
épithéliums, couches sous endothéliale et sous mésothéliale).
- Les cellules formant un épithélium sont solidarisées par des jonctions étanches en
anneau situé au niveau du pôle apical des cellules et par des jonctions adhérentes
qui assurent la cohésion entre les cellules.
III-CLASSIFICATION
Trois critères sont utilisés pour classer les différents épithéliums de revêtement :
- le nombre de couches cellulaires
- la forme des cellules superficielles
- la différenciation du pole apical de certaines cellules
L’ épithéliums simples comportant une seule couche de cellules. Le pôle apical de chaque
cellule est en contact avec la lumière de la cavité et le pôle basal repose sur la lame basale.
Les épithéliums stratifiés comportent plusieurs assises cellulaires superposées. Une seule
couche repose sur la lame basale. Cette couche la plus profonde représente habituellement
la couche germinative de régénération.
Les cellules cubique :s apparaissent en coupe aussi hautes que larges. Elles ont un aspect
quadrangulaire. Leurs noyaux sont généralement ronds .(B)
Les cellules prismatiques ou cylindriques : apparaissent, en coupe, plus hautes que larges.
Leurs noyaux sont habituellement ovoïdes, situés au tiers moyen ou au tiers inférieur de la
cellule(C
Plusieurs couches de cellules; seule la plus profonde (couche basale) repose sur la lame
basale.Cette couche assure le renouvellement de l'épithélium.
Ces épithéliums ont un rôle de protection des organes vis à vis du milieu extérieur.
L'hyperplasie
C'est une prolifération exagérée des cellules épithéliales. Elle aboutit à une
augmentation de l'épaisseur de
l'épithélium par augmentation du nombre de couches cellulaires.
C'est une modification réactionnelle, soit à des stimulations mécaniques (au niveau de
l'épiderme), soit à des
phénomènes inflammatoires (au niveau des séreuses), soit encore à une
stimulation hormonale excessive
(utérus, glande mammaire).
Au niveau de l'épithélium malpighien non kératinisé, ces phénomènes
d'hyperplasie peuvent s'accompagner d'une maturation kératinisante : L'aspect clinique est
une leucoplasie.
La métaplasie
C'est la transformation d'un type d'épithélium en un autre. Ainsi, des zones d'épithélium
respiratoire peuvent se transformer en épithélium malpighien non kératinisé sous l'effet
d'irritations répétées : Respiration d'air non hydraté chez les malades trachéotomisés,
irritation chimique chez les fumeurs. Le déficit en vitamine "A" peut également entraîner
ce phénomène, qui s'étend alors aux conduits excréteurs des glandes salivaires et du
pancréas. De même l'épithélium gastrique peut, en zone pylorique, subir une métaplasie
intestinale.
Les tumeurs malignes des épithéliums s'appellent des carcinomes ou des épithéliomas.