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LES EPITHELIUMS

Cours N°3
Prof Boniface KOFFI
INTRODUCTION
On reconnaît 4 grandes familles de tissu:
• Epithéliums,
• Tissus conjonctifs,
• Tissus musculaires
• Tissus nerveux.
• Autres
- les cellules de la lignée germinale
Tissu musculaire Tissu nerveux

Tissu conjonctif
LES EPITHÉLIUMS
DEFINITION ET TYPES
• Terme créé par Rhysch qui nommait ainsi
la pellicule comparable à l’épiderme.
- Epi= sur
-Thélè: mamelon ou papille
• Terme généralisé ensuite aux autres
revêtements des cavités naturelles
DEFINITION ET TYPES
• Définition: tissus constitués de cellules jointives
sans interposition de matière fondamentale.
Surface
DEFINITION ET TYPES
• deux types d’épithélium pour deux fonctions:
- les épithéliums de revêtement
= revêtement des cavités et l’extérieur du corps
- les épithéliums glandulaires.
« Profession = sécrétion »
EPITHELIUMS DE REVETEMENT
Définition
Epithélium de revêtement: (ER)
Tissus simples faits de cellules
étroitement juxtaposées qui revêtent
l’extérieur du corps et les cavités.
Plusieurs rôles dans l’organisme :

Plusieurs rôles liés à sa localisation dans


l’organisme
- protection,
- échange,
- cloisonnement,
- absorption.
Organisation générale des
épithéliums de revêtement
Quatre caractéristiques
Les épithéliums de revêtement
• Sont faits de cellules juxtaposées sans interposition de
matière fondamentale
• ne sont pas vascularisés
• sont Toujours délimités par une membrane basale
• sont Toujours associés à un tissu conjonctif appelé
chorion
DEFINITION ET TYPES
• sans interposition de matière fondamentale.
Surface
LES EPITHELIUMS DE REVEVEMENT SONT
POLARISÉS

Pas de vaisseau

Membrane
basale

Chorion
L’ensemble ER + chorion porte différents noms
NOTION DE POLARISATION

Les cellules des ER comportent :

• pôle apical orienté vers l’extérieur ou la lumière d’une


cavité
• pôle basal qui repose sur la membrane basale;
• pôle latéral où les cellules sont reliées les unes aux
autres.
NOTION DE POLARISATION

Epithélium
NOTION DE POLARISATION

Pôle apical

Pôle basal
NOTION DE POLARISATION

Surface

Epithélium

MB

Chorion
Les différenciations du Pôle apical

• Siège de différenciation # spécialisation fonctionnelle


• 5 Types de différenciation
- Condensation apicale  protection
- Microvillosités  absorption
- Cils  mouvement
- Stéréocils  absorption /sécrétion
- Sécrétion apicale  glandulaire (sécrétion)
a) Condensation apicale
• Spécifique de l’épithélium des voies urinaires
• Condensation = nombreux replis membranaires. Le feuillet
membranaire externe plus épais que le feuillet interne avec
présence de l’uroplakine
• Rôle = Protection
Condensation
apicale
b) Microvillosités
• Expansions cytoplasmiques cylindriques
en doigts de gants
• Isolées ou groupées à la surface
• Spécifiques des épithéliums d’absorption
• Selon la richesse en microvillosités:
- ER à Micro villosités simples
- ER à Plateaux striés
- ER Bordures en brosse
b) Microvillosités
b) Microvillosités

Photo: ER à Plateau strié de l’intestin


c) Cils
• Cylindres de 800 à 1000 Å de diamètre 2 à 3 µm
• parallèles les uns aux autres et au grand axe de la cellule.

Epithélium cilié (MO


c) Cils
• Cylindres de 800 à 1000 Å de diamètre 2 à 3 µm
• parallèles les uns aux autres et au grand axe de
la cellule.
• s'insèrent sur des corpuscules basaux
• Cil= 9 paires de tubules en cercle et une paire
centrale.
• corpuscule basal = structure voisine de celle du
centriole.
• animés de mouvements synchrones
• Fonction: Caractérisent les épithéliums de
mouvement
Voies respiratoires, Trompe utérine, Endocol,
corps Utérus
c) Cils
c) Cils

Cils en ME
d) Stéréocils
• Longues expansions cytoplasmiques immobiles
agglutinées en pinceau.
• Rôle de sécrétion et peut-être d'absorption.
• Localisation
- Epididyme
- Canal déférent
- canaux épendymaires
Stéréocils du canal épididyme
Stéréocils
e) Sécrétion apicale
• Caractérisent les épithéliums de type sécrétoire.
• Deux types
- Pôle muqueux fermé
- pôle muqueux ouvert

Pôle muqueux fermé Pôle muqueux ouvert


(Estomac) (Intestin)
Différenciation des faces latérales :
• Les faces latérales de chaque
cellule est en rapport avec
celles des cellules voisines
• Elles laissent entre elles un
espace de 100 à 300 Å
• Les membranes s'engrènent
pour constituer des tenon et
mortaise
• Les cellules sont reliées par
des dispositifs de jonction
Jonction inter celluliare
Engrainement
inter cellulaire
Dispositifs de jonction
• Selon leur forme,
- très localisés: Macula ou Fascia
- En ceinture (zonula)

Zonula
Macula

Fascia

Cellule cylindrique
Selon leurs structures
Jonctions étanches (serrées, occludens ou tight junctions,
 Jonction d’ancrage - Jonctions adhérentes :
- Desmosomes
 Jonction communicantes
Jonctions serrées
Jonctions serrées, (occludens ou tight junctions,

- Fusion des feuillets externes des membranes


- Rôle de couplage électrique et de Jonction
imperméable
Jonctions serrées
Rôle: Empêche tout passage de substance entre les
cellules
Exemple:
Le zonula occludens des cellules de l’intestin
les substances contenues dans la lumière intestinale
ne peuvent pas passer entre les cellules de l’épithélium
Jonction d’ancrage
Structure de base:
• Foyer de contact macula, fascia ou ceinture(zonula)
• Les cellules ménagent un espace entre elles
• Deux types leur structure: - Jonctions adhérentes
- Desmosomes
• Molécules impliquées
- d’éléments du cytosquelette:
- protéines cytoplasmiques reliant le cytosquelette et
éléments transmembranaires
- les molécules transmembranaires
Jonction d’ancrage
Jonctions adhérentes :
• Eléments constitutifs :
– Les éléments du cytosquelette sont des filaments d’actine
– Les protéines intra cytoplasmiques servant de lien entre les
protéines trans membranaires et le cytosquelette sont les
caténines et l’α-actinine.
– Les molécules transmembranaires: les cadhérines
• Les contacts intercellulaires se font en général sous forme de
ceinture, de macula ou fascia.
Jonction d’ancrage
Jonctions adhérentes
Jonction d’ancrage
Jonctions adhérentes
Jonction d’ancrage
 Les desmosomes, (ou macula adherens),
• apparaissent comme des densifications affrontées des membranes
cellulaires voisines.
• Caractéristiques :
– Epaississement des membranes cytoplasmiques adjacentes formant des
plaques de riches en protéines (desmoplakine et plakoglobine) où le
cytosquelette se lie aux protéines transmembranaires ;
– les membranes cellulaires des cellules voisines s'affrontent sans
fusionner, ménageant un espace d’environ 200 Å ;
– Les filaments intermédiaires convergent vers ces plaques, qu'elles vont
traverser en s'incurvant
- des molécules d’adhérence de la famille des Cadhérines (desmogléine et
desmocolline) relient les cellules entre elles
Jonction cellule matrice
Jonction d’ancrage
Desmosomes

Schéma d’un desmosome


Jonctions de type communicant
Jonctions à interstice (gap junctions ou nexus)

- même structure que les dispositifs occludens


- mais permettent le passage de substances cytoplasmiques
d’une cellule à l’autre.
- Rôle d’échange
Jonction communicante
Cadre épicellulaire

Figure 3- cadre épicellulaire

La disposition tout au tour de la cellule des structures


de jonction réalise le cadre épicellulaire
Différenciations du pôle basal
• La membrane plasmique basale est toujours séparée de la lame
basale par un espace d'une épaisseur de 1500 à 2500 Å.
• Jonction cellules - MB assurée par des hémi-desmosomes.
• Parfois présence de Replis membranaires formant des
labyrinthes intracytoplasmiques contenant des mitochondries
Différenciations du pôle basal
a) Modifications membranaires
- La membrane plasmique peut s'invaginer plus
ou moins profondément dans le cytoplasme et
diviser le pôle basal de la cellule en compartiments
("labyrinthe basal").
- De nombreuses mitochondries peuvent s'aligner
dans l'axe des replis de la membrane plasmique et
donner un aspect strié au pôle basal de la cellule.
Différenciations du pôle basal
b) Les jonctions cellules matrices :
• Jonctions cellules –MEC de type adhaerens :
– Les molécules de la MEC en cause sont la fibronectine,
protéine fibreuse d’adhérence,
– Les molécules d’adhérence transmembranaires appartiennent
à la famille des intégrines,
– Les éléments du cytosquelette sont des filaments d’actine,
– Les protéines intra cytoplasmiques reliant les protéines trans
membranaires et cytosquelette sont diverses et variées.
Différenciations du pôle basal
b) Les jonctions cellules matrices :
• hémidesmosomes :
- Les molécules de la MEC en cause sont la laminine 5, (ou
épiligrine ou kalinine/nicéine)
- Les principales molécules d’adhérence transmembranaires sont
l’intégrine α6 β4 et l’antigène de la pemphygoïde bulleuse.
- Les éléments du cytosquelette sont des filaments intermédiaires
- Les protéines intra cytoplasmiques faisant le lien entre protéines
trans membranaires et cytosquelette sont diverses et variées.
NB
• Les structures de jonction existent également
dans des tissus autres que les épithéliums.
• Exemple : les desmosomes au niveau du
myocarde..
• Voir tableau ci après
Localisations des structures de jonction
Les molécules d’adhérence
Définition: Protéines impliquées dans l’adhésion cellulaire, qu’on
peut visualiser en immunomarquage (immunohistochimie) avec
des anticorps spécifiques.
Plusieurs familles :
• Les cadhérines, dépendantes du calcium.
• La super familles des immunoglobulines (indépendantes du
calcium) et responsables d’une adhérence stable
• La famille des sélectines: interaction transitoire entre leucocytes
et l’endothélium et entre leucocytes et plaquettes
• La famille des intégrines: jonctions cellules matrice.
Les cytokératines (ou kératines)
• Sont des filaments intermédiaires exprimées dans
toutes les cellules épithéliales.
• Chaque type de cellule épithéliale peut en exprimer 2
à 10 isotypes.
• L’immunohistochimie permet de les identifier grâce à
des anticorps mono clonaux.
La membrane basale

• Barrière physiologique très importante


• Epaisseur variable (500 à 1000 Å)
• Elle est visible en microscopie optique
• En microscopie électronique, elle comprend
- une lame basale faite de matériel fibrillaire produit
par les cellules épithéliales au contact des cellules .
- une lame réticulaire, constituée de fibres de réticuline
élaborées par les cellules du tissu conjonctif.
Membrane basale

MB

Tube contourné proximal du rein coupe longitudinale


Membrane basale

Coloration argentique
Classification des épithéliums
de Revêtement
• Selon la forme des cellules
• Selon le nombre de couches cellulaires
• Selon la différenciation apicale des
cellules (les plus superficiellles)
• Selon la fonction de l’épithélium
Classification
• Selon la Forme des cellules
- épithéliums pavimenteux: cellules plus larges que hautes
- épithéliums cubiques: cellules aussi hautes que larges
- épithéliums primastiques: cellules plus hautes que larges
• Selon le Nombre de couches cellulaires
- épithéliums simple: une couche de cellules
- épithéliums stratifiés: plusieurs couches
- Epithelium Pseudo stratifiés: fausse apparence de stratification
Classification selon la forme et le nombre de couches cellulaires

NB: Pour épithéliums stratifiés: tenir compte de la couche superficielle


Classification
• Selon Différenciation apicale
- Epithélium cilié
- Epithélium stéréocilié
- Epithélium à plateau strié (microvillosités)
- Epithélium à bordure en brosse
- épithélium à pôle muqueux fermé
- épithélium à pôle muqueux ouvert
Classification
• Selon la Fonction cellulaire
- E. sécrétoire : pole muqueux fermé ou ouvert
- E. d’absorption: microvillosités
- E. de protection mécanique: malpighien, urothélium
- E. de protection chimique: pole muqueux
Epithéliums de Revêtement chez l’homme
Les épithélium simples
- pavimenteux: endothélium vasculaire, mésothélium
- cubiques simples : canaux biliaires, épithélium
germinatif de l'ovaire
- prismatiques:
. à pôle muqueux fermé : épithélium gastrique
. à plateau strié avec cellules caliciformes : intestin
. à bordure en brosse: tube contourné proximal du rein
. ciliés : petites bronches, trompes utérines
Les ER chez l’homme
Epithéliums stratifiés
- Pavimenteux : (épithéliums malpighiens)
. E. malpighien kératinisé : épiderme
(4 couches: basale, à épine, granuleuse, cornée)
. E. malpighiens non kératinisés (buccale, œsophage, col
utérin, vagin, cornée..)
- absence de kératinisation,
- charge en glycogène des cellules superficielles.
- cubique stratifié : canaux excréteurs

- cylindrique stratifié : . cul-de-sac conjonctival,


. urètre terminal
Les ER chez l’homme
Epithéliums pseudo-stratifiés
- prismatiques pseudo-stratifiés,
. non ciliés : ampoule urétrale
. ciliés : épididyme
. stéréociliés : épididyme
. ciliés avec cellules caliciformes: épithélium respiratoire

- à condensation apicale (urothelium): (E. transitionnel ou E.


polymorphe ou E. para-malpighien représente un exemple très
particulier au niveau des voies urinaires.
Epithéliums particuliers
a) L’épithélium du feuillet interne de la capsule de
Bowman
il est constitué de cellules aplaties en forme d’araignées
appelées podocytes qui s’enroulent autour des glomérules
rénaux.
Epithéliums particuliers
b) L’épithélium des tubes séminifères
Les cellules épithéliales des tubes séminifères sont
les cellules de Sertoli qui ménagent entre elles des
interstices où sont logées les cellules de la lignée
germinale.
Epithéliums particuliers
Tube séminifère: épithélium germinal du testicule
Epithéliums particuliers
c) Les épithéliums sensoriels et neuro-sensoriels
Les bourgeons du goût :
• sont situés dans les papilles fungiformes et caliciformes du dos de la langue
• formations ovoïdes constituées d’une 20aine de cellules fusiformes
effleurant la surface de l’’épithélium au niveau des pores gustatifs.
• Ces bourgeons comportent cellules de soutien et des cellules sensorielles.
c) Les épithéliums sensoriels et neuro-sensoriels

• Les cellules sensorielles de l’oreille moyenne :


Les cellules comportent à leur pole apical des
stéréocils qui baignent dans l’endolymphe de
l’oreille moyenne
c) Les épithéliums sensoriels et neuro-sensoriels
L’épithélium olfactif :
• Il tapisse une toute petite zone de la partie postéro-supérieure de
chaque fosse nasale.
• Il comprend des cellules basales, des cellules de soutien et des
cellules neuro-sensorielles.
• Les cellules sensorielles sont fusiformes et comportent un pôle
dendritique dont les prolongements se terminent à la surface de
l’épithélium et un pole axonal dont le prolongement traverse la
membrane basale pour rejoindre le bulbe olfactif.
Cas unique du cristallin
• Le cristallin est un massif épithélial plein, non vascularisé, transparent.
• Ses cellules sont des longs prismes hexagonaux tassés les uns contre
les autres et à grand axe antéro postérieur
• L’absence de noyau
• Le cytoplasme contenant des protéines sous forme de microfilaments.
Renouvellement des épithéliums
• Durée de vie des cellules épithéliales est brève, mais variable d'un organe à
l'autre (intestin 36 heures).
• Elles sont renouvelées en permanence dans des "zones germinatives".
• Dans les épithéliums stratifiés, la zone germinative est la zone la plus
profonde au contact de la lame basale.
• L'axe des mitoses est perpendiculaire à la vitrée et l'une des cellules-filles est
incluse dans la couche supérieure (où elle peut encore se diviser).
• Dans les épithéliums simples, l'axe des mitoses est parallèle à la membrane
basale et les deux cellules-filles reposent sur la vitrée.
• Il existe, en général, une zone privilégiée où les cellules se divisent
activement,
• Au terme de leur existence, les cellules se détachent de la lame basale et
sont éliminées dans la lumière.
Données histophysiologiques :
Rôles des épithéliums variés selon différenciation et spécialisation
• barrière/protection : contre les infections et autres agressions : grâce à
leur organisation , leurs différenciation apicale
• Rôle d’échange (Entre milieu extérieur et milieu intérieur dans un sens ou les
deux) : (tube contournés du rein, tube collecteur du rein, entérocytes de
l’intestin, l’endothélium des capillaires sanguins, épithélium des alvéoles
pulmonaires.
• Rôle de mouvement : voies respiratoires, trompes utérines, canaux efférents
de la tête de l’épididyme
• Rôle des récepteurs sensoriels : Terminaisons libres et cellules de Merkel de
l’épiderme, bourgeons gustatifs…
Epithelium
alvéolaire
Epithelium de l’intestin
Epiderme de la peau mince
Epiderme de la peau épaisse
Urothélium
EPITHELIUMS GLANDULAIRES
Introduction

• Toutes les cellules de l’organisme synthétisent des substances qui ne sont


pas excrétées mais servent à leur survie et leur fonctionnement.
• De nombreuses cellules sont dites sécrétrices car elles synthétisent et
rejettent en dehors d’elles des molécules.
Ex: Les chondrocytes, fibroblastes, ostéoblastes, mastocytes, adipocytes,
neurones qui ne sont pas des cellules épithéliales.
• L’appelation de glande est réservée aux cellules sécrétrices de nature
épithéliale.
Définition :
Les glandes (épithéliums glandulaires) sont des tissus dont les
cellules élaborent des produits spéciaux (= produit de sécrétion)
qu'elles n'utilisent pas elles-mêmes mais qu'elles excrètent pour
l'usage d'autres éléments de l'organisme.

Fonction glandulaire : Sécrétion par la cellule d’un produit non


utilisable par la cellule elle-même. Ce produit est éliminé par la
cellule, puis utilisé par la collectivité cellulaire de l'organisme.
Fonction glandulaire en 3 phases
a) Implique deux démarches:
- sécrétion et - excrétion
b) Se déroule en 3 phases
- phase de sécrétion : continue ou discontinue.
- la phase de mise en charge: stockage
intracellulaire du produit de sécrétion(grains,
vacuoles, ...).
- phase d'extrusion n'est jamais continue (ce
qui explique l'accumulation du produit de
sécrétion dans la cellule).
c) Comporte Trois modalités d’extrusion
• Excrétion mérocrine :
- par exocytose  pas de dommage cellulaire
- Ex: parotide, glandes endocrines……

• Excrétion holocrine :
- un seul cycle sécrétoire.
- cellule éliminée avec son contenu (G. sébacée).

• Excrétion apocrine (ou holo-mérocrine) : produit


de sécrétion éliminé avec le pôle apical.
Différents types de glandes
 Selon l’organisation
-Glandes unicellulaires situées au sein d'un
épithélium de revêtement

-Glandes intraépithéliales (groupements de cellules


glandulaires dans épithélium de revêtement)

- Parenchyme glandulaire : Thyroïde, pancréas,


- Ilots glandulaires éparpillés dans un parenchyme
Différents types de glandes selon
l’organisation

Glande unicellulaire Feuillet glandulaire


Parenchyme glandulaire
Surrénale
Amas cellulaires
Follicules ovariens
Différents types de glandes
 Selon le lieu de sécrétion

• Les glandes endocrines


• Les glandes exocrines.
Glandes endocrines
• Déversent leur produit de sécrétion dans le sang.
• Produits de sécrétion appelés hormones.
• Elles sont richement vascularisées.
• Chaque cellule glandulaire est au contact d'un capillaire
sanguin.
• Sont dépourvues de canaux excréteurs.
Glande endocrine

Chaque cellule glandulaire est au


contact d'un capillaire sanguin
Glande endocrine (GE)
Architecture des GE

Architecture vésiculaire, ou folliculaire : Thyroïde


Architecture des glandes endocrines

Architecture trabéculaire: Corticosurrenale


Architecture insulaire (Ilôt de Langerhans du pancréas)
TESTICULE

Cellules de
Leydig
Architecture insulaire (Ilôt de cellules de Leydig du
testicule)
Cellules isolées  système endocrinien diffus
les glandes exocrines (G exo)
• Sont en relation avec la surface de l'organisme ou la lumière
d'un organe creux par l'intermédiaire d'un canal excréteur.
• Le produit de sécrétion est déversé vers l’extérieur (par un
canal excréteur)
Différents types de G. Exo
 selon la forme des glandes:
• Glandes tubuleuses,
- Glandes tubuleuses simples: un seul tube
. droit
. contourné(tortueux)
- Les glandes tubuleuses composées :
plusieurs tubes débouchant dans un même
canal excréteur.
Glande tubuleuse droite

Colon: Coupe longitudinale Coupe transversale


Glande tubuleuse contourné
Glande tubuleuse composée
Glandes acineuses (GA)
• Sphérule (acinus) centrée par une cavité
• Cellules sécrétrices reposent sur une membrane basale
• Cavité draînée par un canal excréteur.
- GA simples : un seul acinus sécrétoire pour un canal excréteur
- GA composée : plusieurs acini qui, par l'intermédiaire de leurs
canaux excréteurs particuliers, se déversent dans un canal
excréteur commun.
Variantes morphologiques des
Glandes exocrines
• G. tubulo-acineuse, plus allongé, ovalaire
à la coupe.
. glandes alvéolaires, où les formations
glandulaires en forme de sac plus ou
moins bosselé. Elles peuvent être simples
ou composées.
Glandes acineuses Glande tubulo-acineuse
Glandes acineuses
Glandes composées
Acineuse composée Tubuleuse composée Tubulo-acineuse Tubulo-alvéolaire
composée composée
Différents types de G. Exo
Selon la nature physiologique du produit élaboré
Salive, sueur, sébum

En fonction de la nature biochimique du sécrétat


. Les glandes muqueuses produisent du mucus.
. Les glandes séreuses produisent des ferments.
. Les glandes séro-muqueuses contiennent des
acini des deux types.
Glande sébacée
Glande séreuse Glande muqueuse
NB:
- En dehors des cellules sécrétrices, certaines glandes
contiennent des cellules destinées à faciliter l'excrétion
glandulaires : les cellules myo-épithéliales.
Leur contraction favorise l'excrétion du sécrétat dans les
canaux excréteurs (gl. salivaires, gl. Sudoripares)
Cellule myoépithéliale
NB
- les canaux excréteurs des glandes exocrines sont
souvent de simples voies de passage pour le
produit de sécrétion. Mais ils peuvent également
jouer un rôle important dans l'élaboration du produit
de sécrétion, soit en réabsorbant certains éléments
(comme de l'eau) soit en sécrétant un produit
complémentaire (canaux excréteurs des voies
salivaires).
Glandes mixtes
• Certaines glandes anatomiquement
individualisées possèdent à la fois des
structures endocrines et des structures
exocrines.
• Exemple, le pancréas
Le pancréas
Acinus

îlot endocrine
Glande tubuleuse Utérus
Conclusion
Epithélium
•Tissus dérivés de l’ectoblaste mésoblaste ou de
l’entoblaste
• Deux fonctions: revêtement et/ou glandulaire
•Toujours
- au contact d’une MB,
- et d’un chorion
Merci pour votre attention

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