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Tissu musculaire Lisse

I.Généralités
Les cellules musculaires lisses sont :

• De forme allongée, fusiforme


• Dimensions: 15 m (dans les parois des vaisseaux sanguins) - 500 m (dans le myomètre
d’utérus)
• Ne présentent pas de striations transversales

Disposition :
• isolées dans le tissu conjonctif de la prostate
• groupées ,elles forment des tuniques musculaires lisses (dans les parois des organes
creux: le tube digestif, les voies aériennes de l’appareil respiratoire, les voies urinaires
et génitales)
• muscles individualisés , ex. le muscle érecteur du poil

Particularité de disposition :

Les cellules sont disposées avec les extrémités aiguës des unes sur les zones moyennes des
autres (dans les zones de jonctions) pour obtenir la plus dense disposition (arangement
corps-queue).
Elles sont entourées d’une trame reticulinique qui assure leur cohésion: le manchon
pellucide (mis en évidence par la coloration de Wilder)
Très important, le tissu musculaire est considéré une structure purement cellulaire.
La secretion des myocites lisses (fibres de collagene, elastine) et de la SF- comme le tissu
conjonctif- en quelques circonstances!

Les cellules musculaires lisses peuvent synthétiser des fibres de collagène, d’élastine, et de
protéoglycanes (le RER et l’appareil Golgi sont bien développés).
Ça explique pourquoi dans le syndrome Ehlers - Danlos type IV (déficience de synthèse de
collagène III) il peut survenir des ruptures des parois de l’aorte et du tube digestif.

Structure : 
•chaque cellule musculaire lisse est entourée d’une lame basale (sur laquelle vers
l’exterieur, s’insere le manchon pellucide)

Particularités de structure :

1.Les caveoles : invaginations du sarcolemme, volumineuses et irrégulières équivalentes du


système T ( pour une grande augmentation de la surface de la cellule, favorisant la
diffusion de l’influx nerveux ); présentent des nombreux récepteurs

2. Les zones de jonction: entre les cellules:


• de jonctions d’adherence (semblables aux desmosomes) :  des plaques d’attache
( symétriques d’une cote et d’autre de la fibre musculaire)
• de jonctions gap (couplage électrique des cellules)

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Les plaques d’attache (d’ancrage) sont des  zones denses aux électrons sur la face interne
du sarcolemme.Elles sont plus fréquentes vers les extrémités et lors de la contraction elles
s’invaginent dans la cellule avec la partie correspondante de la membrane plasmique

Dystrophine: lie les filamentes d’actine au sarcolemme

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Sarcoplasme :

• presente un  cône sarcoplasmique (ou hébergeant des organites communs et des
inclusions).
• la plus grande partie de la cellule (dehors le cone sarcoplasmique) est remplie de
myofilaments (organites spécifiques)

Particularités de structure :

Le sarcoplasme contient des vésicules superficielles et des corps denses


intracytoplasmiques :
• ce sont des structures opaques aux électrons qui fixent les filaments A.
• ils ne sont jamais en rapport avec les filaments M
• ils sont composés d’alpha actinine
• similaire aux stries Z

Noyau : est unique, central , allongé .Il est situé dans le cône sarcoplasmique (zone moins
colorée en M. O).Normaalement il la forme caractéristique de bâtonnet avec des extremites
droites, mais pendant la contraction musculaire, il va prendre une forme de ‘’tire-bouchon’’.

Les organites communs:


Appareil de Golgi
Mitochondries qui sont aussi disposées à la périphérie de la cellule sous le sarcolemme en
même temps que dans le cône sarcoplasmique

Les inclusions:
le glycogène

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Les
organites spécifiques :

les myofilaments : actine et myosine


le réticulum sarcoplasmique

Les myofilaments :
Il n’y a pas d’organisation en sarcomères comme dans le muscle strié - > donne l’aspect
lisse.
-Ils sont dispersés dans toute la cellule sauf dans les extrémités de la fibre et dans les cônes
sarcoplasmiques.
Les myofilaments sont représentés par les filaments d’actine et de myosine ainsi que les
filaments intermédiaires : tropomyosine, vimentine et desmine
Il n’y a pas de la troponine

II.Les différents filaments


Les filaments fins d’actine :

• en rapport de 15 : 1 avec la myosine


• disposition variable : 
- en rosette (15 A pour 1 M)
- en faisceaux  (volumineux sans filaments M)
• fixes par :   
- des plaques d’attache (10)
- des corps denses (12)

Les filaments épais de myosine

• un contour irrégulier
• disposés au hasard dans la cellule
• présentent des têtes  des myosine sur toute leur longueur avec des régions libres aux
extrémités
• rares!!!!! (se retrouvent au centre d’arrangement en rosette des filaments d’actine)
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Les filaments intermédiaires

• contour régulier, arrondi


• disposés au centre de la cellule ou dans la périphérie autour des corps denses
• Ils sont représentés  par :
- la desmine – dans tous les muscles lisses
- la vimentine – dans le muscle lisse vasculaire

Le réticule sarcoplasmique (équivalent du tube L),c’est une structure tubulaire orientée


longitudinalement, en général lisse.
On le trouve dans le sarcoplasme sous le sarcolemme et dans les cônes sarcoplasmiques.
Il présente des structures de couplage entre ses éléments les plus périphériques et la
membrane plasmique et entoure les vésicules superficielles.

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III.Les types particuliers des cellules musculaires
lisses :
• Les cellules rameuses : 
- localisées dans la paroi des grosses artères
- courtes, aplaties, polygonales
- noyau est ovoïde, disposé au centre
- les myofilaments sont disposés obliquement
- Les cellules myoépithéliales:
- Origine est ectodermique
- Forme est étoilée
- disposition “ en panier” enserrant les acini de glandes exocrines sudoripares,
mammaires, salivaires
- Situées entre la lame basale et la membrane plasmique du pôle basal des cellules des
acinus.

• Les cellules myoépithélioïdes :


- double phénotype, contractile et sécrétoire
- remplacent les cellules musculaires lisses de l’artériole afférente au niveau où elle
pénètre dans le glomérule rénal
- séparées de l’endothélium seulement par leur membrane basale
- sécrètent dans l’artériole afférente une hormone = la rénine

• Les cellules du perinevre:


- Cellules avec de propriétés contractiles (filaments d’actine dans le cytoplasme)
- Disposition lamellaire, les lamelles étant limitées de deux cotés par de structures
membrane basale-like.
- Entre les cellules se trouvent de jonctions de type occlusif .
-  La présence de fines fibrilles colagéniques entre les lamelles suggèrent une activité de
synthèse spécifique aux cellules conjonctives.
- Le rôle et l’origine de ces cellules restent controversée; il y a des études qui
soutiennent le rôle de barrière similaire a la barrière hémato- encephalique

IV.La vascularisation et l’innervation

Vascularisation :
Elle est pauvre par opposition à celle du muscle strié. Les capillaires ne pénètrent jamais
dans un faisceau de cellules( peu d’énergie est nécessaire pour la contraction)

Innervation :
Elle dépend du système végétatif, la contraction échappe au contrôle de la volonté.

 La contraction est lente, durable et soutenue; elle peut être rythmique (l’onde de
contraction se transmettant d’une cellule à l’autre) ou tonique (cellules dans un état
permanent de contraction partielle).
L’influence des hormones
 
Les cellules musculaires lisses de la paroi des organes génitaux sont sensibles aux
hormones: au cours de la grossesse, la sécrétion de la progestérone entraîne non seulement

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une augmentation de taille et de diamètre des cellules musculaires lisses du myomètre
(hypertrophie) , mais aussi une augmentation numérique du nombre des cellules
(hyperplasie) .
RÉGÉNÉRATION DE TISSU MUSCULAIRE LISSE •est aussi capable d’une réponse
régénératrice modeste
• Suivant à une lésion, les cellules musculaires lisses encore vives soufrent le processus de
mitose et remplacent le tissu blessé.

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