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Chapitre 3

FECONDATION, CONTRACEPTION ET
ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION
Année 2021-2022
Prof Boniface KOFFI
Objectifs :

• Définir la fécondation
• Décrire les étapes de la fécondation
• Citer trois conséquences de la fécondation
• Citer trois méthodes de contraception en médecine
• Décrire brièvement deux méthodes d’assistance
médicale à la procréation
Introduction
• Fécondation: processus qui débute avec la rencontre des gamètes
et aboutit à la constitution du zygote.
• résultat de fusion des 2 pronuclei après interaction des gamètes.
• suppose l’intégrité des gamètes et du tractus génital de femme.
• Une meilleure connaissance de ce processus a permis:
✓de nombreux progrès en matière de procréation.
✓une meilleure gestion des grossesses indésirées
✓des progrès dans les méthodes en planification familiale
1. Préalables de la fécondation
• Maturation des spermatozoïdes
• Maturation de l’ovocyte
• Rencontre des gamètes
Chez l’homme
a) Maturation des spermatozoïdes
• Spermatozoïdes issus des TS sont immobiles.
• Maturation dans l’épididyme en 5 à 10 jours
– Mobilité linéaire: action de carnitine et sécrétions de l’épithélium
des tubes androgéno-dépendantes ;
– Répression pouvoir fécondant (décapacitation) par stabilisation
membranaire ➔ éviter réaction acrosomique précoce.
NB: > 50% des spermatozoïdes se perdent dans voies génitales.
• Acidité du sperme dans le canal deférent permet maturation finale et
leur maintien en sommeil.
Maturation des spermatozoïdes

1. Canal déférent (Wolff)


2. Canalicules efférents
3. Épididyme
4. Appendice épididymaire
5. Appendice testiculaire
6.Tube séminifères contournés
7.Rete testis
8.Tubules séminifères droits
9.Tunique albuginée
10. Paradidyme
11. Septa interlobulaires
12. Mesothélium
A. Lobule
Chez l’homme :
b) Elaboration du sperme
• Ejaculation: les vésicules séminales déchargent dans l’urètre les
sécrétions (glycoprotéines, acide ascorbique, prostaglandines, et
fructose) ➔ survie et mobilité des S/zoïdes.
• vésicules séminales: aucun rôle de réservoir de spermatozoïdes.
Chez l’homme
c) Sperme:
• Contient de 30 à 100 millions de spermatozoïdes/ml.
• 40 à 50 % de spermatozoïdes morphologiquement anormaux.
• < 2 heures après éjaculation, 50 % sont immobiles.
• Basse température préserve vitalité et pouvoir fécondant
• Volume d’éjaculat 2 à 6 ml (épididymes 5 %, prostate 30 % et
vésicules séminales 65 %.
• Le Mélange des sécrétions s’effectue, au moment de l’éjaculation,
Chez l’homme :
d) Etapes de l’éjaculation
a) phase pré-éjaculatoire : sécrétion muqueuse des glandes de

Cowper, et de Littré➔ lubrification de l’urètre);

b) 1ère partie de l’éjaculat # spermatozoïdes (SPZ) provenant de

queue de l’épididyme et sécrétion d’origine prostatique ;

c) 2ème partie de l’éjaculat # sécrétions des vésicules séminales++.


Chez la femme
• Ovaires: - croissance et maturation des gamètes femelles
- sécrétion des œstrogènes et progestérone.
• Commandes > des ovaires: hypothalamus et adéno-hypophyse.
• Organes cibles: trompe, endomètre, col utérin, vagin, seins.
• Période pubertaire:
sécrétion de Gn-RH ➔sécrétion FSH et LH (hypophyse) ➔
modifications ovariennes ➔ modifications voies génitales.
Chez la femme
a) L'insémination
• Ejaculation; 60 à 500 millions de SPZ déposés dans vagin;
• PH vaginal acide défavorise à survie des SPZ (sperme alcalin).
• En période ovulatoire, glaire cervicale favorise à l’ascension de SPZ
- abondance et viscosité faible, pH alcalin,
- pauvreté en leucocytes,
- richesse en eau, en électrolytes et en acides aminés.
• Quelques millions de SPZ parviennent dans cavité utérine en 2 à 10 mn
Chez la femme
b) Migration des spermatozoïdes
• Active, à contre-courant des battements ciliaires et sécrétions tubaires.
• quelques centaines de SPZ parviennent à l’ovule.
• migration régulée par la barrière anatomo-physiologique qui comprend :
✓ Acidité vaginale (PH5). Le PH alcalin (PH7) du liquide séminal joue
un rôle tampon
✓ Rôle de réservoir et de barrière des replis cervicaux et du mucus.
✓ Jonction utéro-tubaire : Rôle de réservoir et barrière, ne laissant
arriver en permanence que 200 spermatozoïdes environ dans
l’ampoule tubaire.
Chez la femme
c) Reprise du pouvoir fécondant des SPZ (capacitation).

✓Facilitée par long séjour dans voies génitales féminines.


✓Nombreux facteurs modulent la capacitation,
- Positivement: Fertilization Promoting Peptide (FPP) et l’adénosine,
- Négativement : la calmoduline.
Conséquence: Acquisition d’hypermobilité pour remonter voies génitales
féminines (SPZ fléchants) par phosphorylation de la tyrosine des protéines
membranaires
2. Fécondation proprement dite
Fécondation proprement dite
• Le SPZ arrivé près de son but, doit
✓traverser la corona radiata,
✓reconnaître, se fixer puis traverser la Zone Pellucide
✓traverser la membrane plasmique de l’ovocyte.
• Lieu de rencontre : dans l’ampoule des oviductes (trompe utérine)
• l’ovule libéré par l’ovaire doit
✓être capturé par franges tubaires qui balaient surface de l’ovaire.
✓migrer passivent grâce au courant du liquide péritonéal, le
péristaltisme tubaire et les battements des cils de l’épithélium tubaire.
Capture de l’oeuf
Etapes de la Fécondation
a) Interaction Ovocyte - SPZ
• Dissociation phasique de la corona radiata (CR): Grâce à leur
hyaluronidase, qq SPZ capacités traversent la CR et s’unissent à une
glycoprotéine réceptrice (ZP3).
• Interaction avec la zone pellucide (ZP): Le spermatozoïde
✓adhère à la ZP, déclenchant la réaction acrosomique.
✓traverse la ZP grâce à sa mobilité propre et au tunnel creusé par les
enzymes protéolytiques de l’acrosome (hyaluronidase et l’acrosine).
• Un seul SPZ franchit activement la ZP et s’immobilise dans l’espace péri
vitellin.
2.1. Inter action Ovocyte -Spermatozoïde
2.1. Inter action Ovocyte -Spermatozoïde

Réaction acrosomique
Etapes de la Fécondation
b) Fusion des gamètes en plusieurs étapes
• Entrée du SPZ dans cytoplasme ovocytaire.
NB: fusion facilité par protéine CD9, portée par membrane de l’ovocyte;
• Des enzymes des granules corticaux de l’ovocyte détruisent les résidus
N-acétyl-glucosamine de la ZP3, interdisant la pénétration d’autres
spermatozoïdes. (empêche la polyspermie).
• Achèvement de M2 et libération du deuxième globule polaire
• Tête du SPZ se détache, et se rapproche du noyau de l’ovotide ;
• reconstitution membranaire autour des 2 amas ➔pronuclei.
Fécondation
Etapes de la Fécondation
b) Fusion des gamètes en plusieurs étapes
• Centrosome, se divise et ➔ fuseau au centre duquel les chromosomes (ADN
s’est dupliqué) se disposent en plaque équatoriale (métaphase de 1ère division)
➔ 1èresegmentation de l’œuf fécondé (zygote).
Etapes de la Fécondation
Au total, l’activation du zygote se traduit par:
• l’achèvement de 2ème division méiotique (avec la production du
deuxième globule polaire),
• la formation des pronuclei masculin et féminin,
• l’initiation de la première mitose de segmentation.
reconnaissance ovocytaire
• Chez la plupart des mammifères, est dûe à la mise en place de
récepteurs à la membrane plasmique de l'ovocyte, sur la région
post-acrosomique du spermatozoide.

• Dans l’espèce humaine, la protéine P34H, est impliquée dans la


fixation du spermafozoide à la membrane de l'ovocyte II.
Cette protéine P34H fait actuellement l'objet de recherche en vue
de la production d'un "vaccin contraceptif réversible" (un serum
anti-P34H, a réitérer tous les mois par exemple).
3. Conséquences de la fécondation
4 conséquences
• Rétablissement de diploïdie, indispensable à l’expression d’un
génome
• Constitution d’un individu nouveau à partir de deux programmes
génétiques différents (hérédité biparentale).
• Déterminisme sexuel : le dimorphisme chromosomique XX ou XY
est à l’origine du déterminisme sexuel
• Déclenchement du processus de division en série.
Conditions d’exécution du programme du nouvel
individu
• Présence de 2 génomes est indispensable au développement
✓Chromosomes maternels contrôlent la croissance embryonnaire
✓Chromosomes paternels contrôlent croissance trophoblastique.
• 2 copies (allèle) des gènes indispensables (maternel, paternel)
• Disomie mono parentale crée déséquilibre allélique ➔ anomalies.
Ex: grossesse molaire due à présence des seuls chromosomes
d’origine paternel dans le zygote.
• L’inactivation de l’un des chr X se déroule vers 16ème jour.
Le chromosome inactivé ➔ corpuscule de Barr.
Exemple: Mole hydatiforme
• Mole hydatiforme: tumeur faite de tissu placentaire.
• Anomalies en cause:
- cellules diploïdes mais sans chromosomes maternels
- Ovule vide fécondé par deux spermatozoïdes
- Ovule fécondé par un spermatozoïde qui subit une
réplication de l’ADN
- dans mole partielle: fécondation de l’ovule normal
par deux spermatozoïdes= triploïdie.
3. Contraception et assistance
médicale à la procréation
La contraception
• La découverte de la « pilule » contraceptive (années 60) a
✓bouleversé l’histoire de la contraception,
✓transformé la société dans les pays industrialisés et
✓servi de tremplin à la libération de la femme.
• Avec l’épidémie du sida (années 80),
✓préservatifs (méthodes ancestrales) ont revu le jour ;.
✓autres méthodes contraceptives se sont affinées.
La contraception
• Définition: Ensemble des méthodes réversibles permettant
d’éviter temporairement une grossesse.
• ≠ des méthodes définitives de stérilisation (ligature trompes ou
canaux déférents).
• La mesure de leur efficacité se fonde sur le nombre de grossesses
rapporté au nombre de cycles d’exposition.
• La recherche d’innocuité des moyens contraceptifs a débouché
sur la mise au point de pilules de moins en moins dosées et de
stérilets beaucoup mieux tolérés que par le passé.
Différentes méthodes
• Les préservatifs (capotes ou condoms)
• Les hormones
• Les stérilets
• Autres
Préservatifs (capotes ou condoms)
• Utilisés depuis des siècles,
• détrônés par la pilule au début des années 60,
• ont fait un retour au début des années 80 du fait l’épidémie de
sida.
• Rôle: assurent prévention des IST et la contraception.
• L’efficacité contraceptive n’est toutefois pas à la hauteur de
l’efficacité préventive des IST, d’où l’intérêt d’associer au
préservatif la pilule ou le stérilet.
La contraception hormonale
• Principe:
✓à bloquer l’ovulation par des hormones ovariennes
✓en bloquant production de FSH et LH, en bloquant
gonadolibérine Gn-RH.
Les pilules œstroprogestatives

• Gregory Goodwin Pincus, médecin américain met au point en 1956 la


1ère pilule contraceptive, associant doses élevées d'œstrogène et de
progestatif de synthèse.
• Elles agissent à trois niveaux en:
✓bloquant l’ovulation, par rétro-contrôle négatif sur l’hypothalamus ;
✓rendant le mucus cervical impropre à migration des SPZ.
✓rendant l’endomètre impropre à la nidation.
• Bonne observance ➔ efficacité excellente.
• Inconvéniants: doses ➔ très élevées risques cardio-vasculaires,
Les pilules progestatives pures
• Considérées comme moins dangereuses sur le plan vasculaire.
• Mêmes action et efficacité que les pilules œstro-progestatives.
• les formes microdosées peuvent ne bloquer que partiellement
l’ovulation.
• Utilisation plus difficile que les œstro-progestatives, car
nécessitant une excellente observance.
Les progestatives pures
Les progestatives-retard
✓ Macroprogestatives, agissant, aux 3 niveaux: ovulation, endomètre,
glaire cervicale.
✓ Plusieurs voies d’administration :
✓ injection intramusculaire,
✓ implant sous-cutané ou
✓ application de timbres (patchs) à diffusion transcutanée.
✓ Du fait des effets secondaires, ils sont réservés aux femmes incapables
d’une observance rigoureuse.
«pilule après» ou «pilule du lendemain»
• Principe:
✓Administrer dans les 72 h suivant un rapport sexuel potentiellement
fécondant, une forte dose d’œstrogène + un progestatif, ou bien une
forte dose de progestatif.
✓Pour rendre l’endomètre profondément modifié inapte à la nidation.
• Efficacité avoisine 90 %, mais surdosage hormonal important rend
cette méthode exceptionnelle.
• Dans certains pays, un anti-progestérone, la mifepristone (RU 486), est
également utilisée comme contraceptif d’urgence.
« pilule pour homme »
• Principe: blocage de la spermatogenèse.
• Des doses supra-physiologiques de testostérone ont été utilisées,
• Inconvéniants:
✓effets sur la libido,
✓toxicité hépatique et
✓la non-réversibilité rapide de son effet contraceptif
➔ déception.
Les stérilets
• Dispositifs intra-utérins en plastique souple, souvent en forme de T.
– Les stérilets au cuivre
• comportent un fil de cuivre enroulé sur sa branche verticale.
• déclenche réaction inflammatoire de l’endomètre, la rendant
impropre à la nidation
• cuivre➔immobilisation des SPZ dans mucus cervical.
– Les stérilets à la progestérone
• L’efficacité, excellente, est de cinq ans.
• Modifient la glaire cervicale et atrophie (réversible) l’endomètre.
Autres moyens ± contraceptifs
• Diaphragmes, capes vaginales et préservatifs féminins.
• Spermicides : en crèmes, ovules et éponges (tampons), assez
bonne efficacité.
• Méthode de courbe thermique
✓ Proposée par Ogino Kiusaku (Japonnais 1882-1975) et
l’autrichien Hermann Knaus (1892- 1970) est astreignante,
✓ fondée sur propriété de progestérone à  T° de 2/10 à 3/10
après l’ovulation.
✓ Peu suivie correctement ➔14 % d’échecs par année-femme.
Autres moyens plus ou moins contraceptifs
• Abstention périodique et coït interrompu
nombreux échecs et inconvénients psychologiques
• Vaccins contraceptifs (Restent des projets)
Principales cibles des Ac: hCG, Ag membranaire des SPZ (ex.
dodécapeptide YLP12), protéines de la zone pellucide.
Assistance médicale à la procréation
• Infertilité (stérilité): pas de grossesse dans un couple après un an
de vie sexuelle active, sans contraception
• Concerne environ 15 % des couples.
• Méthodes modernes d’AMP ont transformé le pronostic de
certaines de ces infertilités.
• Différentes méthodes d'AMP: - médicales
- chirurgicale
- médico-chirurgicales
PRINCIPALES CAUSES D'INFERTILITÉ OU D'HYPOFERTILITÉ
Mécanismes Chez l'homme Chez la femme
− Azoospermies sécrétoires:
− Anomalies génétiques
− Varicocèle Anovulation :
− Anorchidie D'origine ovarienne (dysgénésie gonadique,
Anomalies de la
− Cryptorchidie bilatérale ovaire polykystique, ménopause précoce,
gamétogénèse
− Orchite virale (oreillons) castration)
− Castration D'origine hypophysaire ou hypothalamique
− Chimiothérapies anti-cancéreuses
− Oligo-asthéno-térato-spermies

- Malformations congénitales des trompes, de l'utérus ou


- Azoospermie excrétoire congénitale
du vagin

-Azoospermie excrétoire acquise (oblitérations


- Oblitérations tubaires séquelles d'infections
Anomalies du transit des déférentielles ou épididymaires, séquelles (gonocoques, chlamydia) ou de grossesse extra-utérine
gamètes d'infections)

- Anomalies de la glaire cervicale (défaut de production,


infection, incompatibilité glaire- sperme)
- Ligature des déférents - Ligature des trompes
− Anomalies chromosomiques,
Anomalies de la nidation
− Insuffisance du corps jaune -Troubles immunitaires

Dysfonctionnements − Troubles de l'érection


Sexuels − Troubles de l'éjaculation
Causes diverses et/ou inconnues
Méthodes médicales et chirurgicales
• Méthodes chirurgicales ou microchirurgicales
peuvent s’appliquer aux ovaires, trompes, canaux déférents.
• méthodes médicales
✓Stimulation ovarienne par injections d’inducteurs de l’ovulation
(citrate de clomiphène, FSH purifiée ou recombinante, hCG ou
des analogues de Gn-RH, par exemple)
✓Insémination artificielle (IA), intra-vaginale ou intra-utérine,
- sperme du conjoint ou avec celui d’un donneur anonyme.
– méthodes médico-biologiques in vitro
Méthodes médico-biologiques in vitro
• Fécondation in vitro sans micromanipulation (FIV)
✓Stimulation l’ovaire, puis ponctionner follicules ovariens afin de
prélever plusieurs ovocytes matures.
✓Féconder les ovocytes in vitro par du sperme.
✓Cultiver les œufs fécondés à 37 °C ;
✓au stade de 2 à 4 blastomères (2 jours environ), un à trois
embryons sont transférés dans l’utérus à travers le col.
✓Les embryons surnuméraires peuvent être congelés pour une
tentative ultérieure si la précédente a échoué.
Méthodes médico-biologiques in vitro
• Micro-injection intracytoplasmique de permatozoïdes (ICSM):
✓Par micromanipulation, on isole un spermatozoïde et
✓on l’injecte dans le cytoplasme d’un ovocyte mature.
✓Poursuivre comme dans la procédure habituelle de FIV
• Maturation ovocytaire in vitro (MIV) : Méthode très récente
✓Indications: femmes avec polykystose ovarienne et ne pouvant pas
supporter les stimulations ovariennes de la FIV.
✓Ovocytes prélevés chirurgicalement, maturation in vitro puis FIV
• Don d’ovocytes. Ovocytes généralement issus d’un protocole de FIV
• Prêt d’utérus : ou grossesse de substitution.
Le clonage
a) Principe:
✓consiste à transférer dans un ovocyte (haploide) préalablement
énucléé, le noyau d’une cellule somatique (diploïde).
✓Le zygote est transplanté dans l’utérus
✓NB: Le patrimoine génétique du zygote identique (à l’exception
du génome mitochondrial) à celui de l’organisme fournisseur du
noyau.
• On distingue 2 types de Clonage:
• Le Clonage reproductif :
• Le clonage thérapeutique :
Le clonage
b) Deux types de Clonage:
• Le Clonage reproductif :
✓Processus mené à terme ➔nouvel individu au patrimoine génétique
nucléaire identique à celui du fournisseur du noyau.
✓Déjà réalisé dans ≠ espèces animales, le mouton Dolly en 1997) ;
✓jugé inacceptable dans l’espèce humaine.
• Le clonage thérapeutique :
✓Processus interrompe très rapidement avant terme
✓Les cellules souches embryonnaires sont utilisées en TTT cellulaire
✓Pause des problèmes éthiques.
✓peut entraîner le développement de tumeurs.
Merci de votre attention

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