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GAMÉTOGÉNÈSE

I. Détermination primaire du sexe


Détermination chromosomique
- Le système X-Y → Le mâle est hétérogamétique (XY) → L’humain
- Le système X-0 → Le mâle est hétérogamétique (X0) → La sauterelle
- Le système Z-W → La femelle est hétérogamétique (ZW) → La poule et le coq
- Le système haplodiploïde (1n-2n) → Un œuf non fécondé donne un mâle haploïde et
un œuf fécondé donne une femelle diploïde →
- Détermination par la T° → Zone masculinisant (TM) et une zone féminisante (TF) → La majorité des tortues
- Détermination du sexe dépendant de la localisation → Le sexe dépend de l’endroit où la larve se pose.
- Détermination du sexe par le rapport ChrmX/Autosomes → Le rapport du nombre de chromosomes X sur le
nombre d’autosomes (X/A) → ≥1 femelle, < 1 mâle. Le chromosome Y ne joue aucun rôle dans la détermination du
sexe. Il n’est requis que pour la fécondité des mâles. → La drosophile.
II. Formation des gonades
La région Sry détermine la formation des testicules chez les mammifères
La gonade embryonnaire des mammifères passe par un état indifférencié, c’est LA
CRETE GÉNITALE
1. Formation d’une gonade mâle → Pour un fœtus XY
Formation de 2 types de cordons :
- Cordons testiculaires → contiennent les cellules germinales qui produiront
les futurs spermatozoïdes
- Cordons du rete testis → se trouvent à l’extrémité des cordons testiculaires.
Le canal de Wolff est relié aux cordons du rete testis et se différencie en canal
déférent (sortie de spermatozoïdes)
Certaines cellules interstitielles des testicules vont devenir les cellules de Leydig :
production de testostérone
Les cellules des cordons testiculaires, autre que les cellules germinales, vont se
différencier en cellules de Sertoli → nutrition des spermatozoïdes et sécrétion
de l’hormone anti-müllerienne.
A la puberté → Formation des tubes séminifères par creusement des
cordons testiculaire et les cellules germinales produisent les spermatozoïdes
2. Formation d’une gonade femelle → Pour un fœtus XX
Les cordons sexuels primitifs dégénèrent
L’épithélium de surface produit de nouveaux cordons → Les cordons
corticaux
Fragmentation de cordons et formation des amas cellulaires entourant les
cellules germinales → GRANULOSA
Les autres cellules de l’ovaire vont former des thèques (cellules
protectrices) entourant la granulosa + cellule germinale → UN FOLLICULE
(sécrétion des hormones stéroïdes)
Dégénérescence du canal de Wolff par l’absence de testostérone
Développement du Canal de Muller pour former l’appareil génital femelle

III. Détermination secondaire su sexe, concerne le phénotype masculin et


féminin en dehors des gonades
1. Caractères sexuels secondaires
- Chez les mammifères : La détermination secondaire du
sexe concerne le développement des phénotypes
femelles et mâle à partir des hormones formées dans
les ovaires et dans les testicules.
- Elle a lieu dans l’embryon au cours de l’organogénèse
et au cours de l’adolescence.
2. Régulation hormonale du phénotype sexuel
Pas de hormones masculinisantes produites par les
testicules
IV. La gamétogénèse
Ensemble des processus au cours desquels les gamètes sont formés → Processus propre de la
reproduction sexuée
1. Formation et migration des cellules germinales primordiales
2. Accroissement par mitose du nombre de cellules germinales
3. Division méiotique pour produire les gamètes haploïdes
4. Différentiation et maturation des gamètes
V. Spermatogénèse
Processus de formation des spermatozoïdes (gamètes mâles) → Dans les testicules (Début à la
puberté)
Etapes
1. Spermatogonies : Cellules germinales qui se divisent par mitose (2n)
2. Spermatocyte I : Cellule germinale qui cesse la division mitotique et qui entre en méiose
(2n)
3. Spermatocyte II : Cellules issues de la première division méiotique (1n)
4. Spermatides : Cellules issues de la 2ème division méiotique (1n)
5. Spermatozoïdes : spermatides modifiées en gamètes fonctionnels (1n)
Spermiogénèse : Différentiation des spermatides en spermatozoïdes
- Modifications et condensation du noyau → Les histones sont remplacées par des protamines qui ne forment pas
des nucléosomes et permettent une plus forte condensation des
chromosomes
- Formation du flagelle par la formation et l’élongation de
microtubules à partir d’un centriole à la base du noyau.
- Formation de l’acrosome à partir du Golgi, en avant du noyau
spermatique. Le Golgi forme une vésicule centrale qui se rempli de
granules acrosomiaux → L’appareil fini par disparaître.
- Réarrangement des organelles : Les mitochondries se joignent et
s’arrangent autour du flagelle et forment la pièce intermédiaire
- Le cytoplasme est en grande partie éliminé. Il est récupéré par les
cellules de Sertoli.
VI. Ovogénèse
L’ovule contient tous les facteurs nécessaires pour l’amorce et la poursuite du métabolisme et
du développement.
L’ovogénèse met en place une réserve d’enzymes, d’ARNm, ‘organites et de réserves
nutritives.
Mécanismes variés selon les espèces
- Bcp d’œufs à chaque période de la reproduction → Les ovogonies sont des cellules
souches qui se divisent pendant toute la vie de l’organisme
- Faible nombre d’œufs au cours de leur vie → Les ovogonies ne se divisent que pendant
une courte période et forment un nombre limité de cellules précurseurs des ovules
Etapes :
1. Ovogonies : Cellules germinales qui se divisent par mitose (2n)
2. Ovocyte I : Cellule germinale qui cesse la division mitotique et qui entre en méiose (2n)
3. Ovocyte II : Cellules issues de la 1ère division méiotique (1n) (ovulation)
Le noyau de l’ovocyte (vésicules germinale) se rompt, le fuseau migre vers la périphérie
de la cellule, perpendiculaire à la membrane plasmique. L’une de cellules filles n’a que
très peu de cytoplasme.
4. Ovotides : Cellules issues de la 2ème division méiotique (1n)
5. Globules polaires : Cellules haploïdes avec très peu de cytoplasme, dégénèrent.
VII. Ovulation chez les mammifères
Deux modes de déclanchement de l’ovulation :
1) L’acte physique de la reproduction déclenche la libération de gonadotrophines par l’hypophyse. Ces hormones
donnent le signal qui libère l’ovule de l’ovaire.
2) Ovulation à des périodes particulière de l’année
Les signaux environnementaux induisent l’hypothalamus à secréter l’hormone libérine.
La libérine stimule l’hypophyse pour libérer les gonadotrophines → L’hormone follicule-stimulante (FSH) et
l’hormone lutéinisante (LH)
La FSH et la LH provoquent la prolifération des cellules folliculaire et la sécrétion d’ostéogènes et déclenchent
l’ovulation.
VIII. Maturation d’un follicule et ovulation

IX. Fécondation
Processus par lequel deux gamètes fusionnent pour former un nouvel individu muni de potentialités génétiques
provenant de deux parents.
1. Lieu de la fécondation → Les trompes de Fallope
2. Reconnaissance entre l’œuf et le spermatozoïde
Attraction spécifique du spermatozoïde par chémotactisme.
La gangue de l’œuf ou la zone pellucide active spécifiquement les spermatozoïdes et permet la réaction
acrosomiale.
3. Accrochage du spermatozoïde à l’œuf
Le spermatozoïde a des enzymes Galactosyltranférases (GalTase) sur la
membrane plasmique
La zone pellucide de l’œuf possède de glycoprotéines avec galactoses appelées
ZP3 qui s’accrochent aux GalTases du spermatozoïde qui fonctionnent comme
des récepteurs.
4. Réaction acrosomiale chez les mammifères
Sur le spermatozoïde, le niveau de Ca+ augment dans le cytoplasme et les récepteurs se regroupent.
L’augmentation du taux de Ca+ cytoplasmique contribue à la fusion de la membrane de l’acrosome et la membrane
plasmique, libérant des enzymes acrosomiales.
Les enzymes acrosomiales digèrent le zona pellucide. La tête du spermatozoïde entre en contact avec la membrane
de l’œuf et fusionne avec celle-ci-
5. Réaction corticale de l’œuf
La fusion de la membrane plasmique du spermatozoïde et de l’œuf
provoque :
- Un changement de potentiel de membrane = première barrière à
la polyspermie
- La fusion des granules corticaux avec la membrane plasmique de l’œuf et libération des enzymes corticales =
réaction corticale. Un vague d’exocytose se fait tout autour de l’œuf
Ces enzymes corticales modifient les protéines de la zone pellucide, en particulier ZP3, de sorte que les autres
spermatozoïdes se décrochent = deuxième barrière à la polyspermie.
6. Fusion des noyaux
L’entrée du spermatozoïde provoque la deuxième division méiotique du noyau de l’œuf. Le noyau haploïde de
l’œuf est le pronucléus femelle.
Le noyau du spermatozoïde, une fois dans le cytoplasme de l’œuf, devient le pronucléus mâle.
Seul le noyau et le centriole du spermatozoïde subsistent dans l’œuf.
Les mitochondries et le flagelle dégénèrent.
Dans le zygote, les mitochondries proviennent toutes de l’œuf (héritage matrilinéaire)
Le pronucléus mâle se décondense par remplacement des histones spécifiques au
spermatozoïdes (protamines) avec des histones de l’œuf. Il grossit
Le pronucléus mâle migre vers le pronucléus femelle. Au moment du contact, il y a rupture des
membranes nucléaires, le matériel génétique est mis en commun et la première division
mitotique du nouvel organisme commence.

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