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DanielPauli
(1) ATTENTION, dans ce cas, le génotype suppresseur su/su n’a pas lui-
même de phénotype détectable en dehors de l’effet suppresseur.
Autre modification du rapport, mais qui n’est pas due à une interaction entre deux gènes
• Dominance incomplète ou co-dominance
• Un des allèles dominants est létal à l’état homozygote (p.ex. BB alors rapport sur 12)
• Un des allèles récessif est létal à l’état homozygote (p.ex. bb alors rapport sur 12
Epistasie dominante → la présence d’un allèle dominant d’un gène masque l’expression du
génotype d’un autre gène, dans ce cas Aa et AA rendent les génotypes BB, Bb et bb
indistinguables (A est épistatique sur B)
Les deux simples homozygotes ont le même phénotype, mais le double homozygote à un
phénotype différent → deux allèles A et B qui ensemble donne une couleur, mais quand ils sont
homozygote seul AA bb ou Aa bb, cela donne un phénotype intermédiaire (aa bb est non coloré)
Epistasie récessive → le double homozygote récessif e le même phénotype que l’un des simples
homozygote récessif, car l’homozygosité pour un allèle récessif d’un gène masque l’expression du
génotype d’un autre gène (bb rend les génotypes AA, Aa et aa indistinguables)
→ l’allèle récessif b est épistatique par rapport à A
Gènes dupliqués → Un seul des deux gènes est nécessaire pour le phénotype, mais si les deux
gènes sont homozygote récessif alors on obtient un phénotype différent
AUTRE SOLUTION → Suppresseur dominant d’une mutation récessive
Deux gènes → l’allèle dominant A est nécessaire pour la coloration (cc est blanc) et l’allèle
dominant I est un inhibiteur dominant de la coloration (seulement ii permet la coloration)
→ seulement les génotypes CC ii et Cc ii sont colorés
Suppression récessive (1)→ Présence d’un gène suppresseur, qui, lorsqu’il est à l’état homozygote
récessif su/su va transformer le génotype violet a/a en génotype rouge (dominant)
→ pour le reste du croisement, il suffit que l’allèle dominant A soit présent pour être rouge
Les deux mutations récessives ont le même phénotype → AA bb et aa BB donnent les deux le
phénotype mutant (l’activité des deux gènes dans la voie biologique est requise pour le pigment)
GénétiqueGénérale_UniversitéDeGenève_Prof.DanielPauli | page 1 La première loi de Mendel (croisement monohybride)
1. Les déterminants héréditaires (gènes) ont une nature particulaire, ils restent
Définition génétique « gène » inchangés dans l’hybride
→ L’unité fonctionnelle et physique élémentaire de l’hérédité qui transmet l’information 2. Ils viennent par paires (allèles = différentes formes d’un gène)
pour un caractère d’une génération à la suivante 3. Principe de ségrégation → lors de la formation des gamètes les deux membres de
la paire de déterminant se séparent et chaque gamète contient un allèle
Définition moléculaire « gène » 4. Les deux types de gamètes sont en même proportion
→ Un fragment d’ADN qui est transcrit et les séquences régulatrices permettant la 5. La fécondation s’effectue au hasard
transcription
La deuxième loi de Mendel (assortiment indépendant)
• Similitudes → l’unité physique de l’ADN se trouve dans les deux définitions et on retrouve les mots « → La ségrégation des membres d︎’une paire d’allèles est indépendante de la ségrégation
fonctionnel » et « transcription »
(formation des gamètes) des membres d︎’une autre paire d’allèles (gènes sur deux
• Différences → Dans la définition moléculaire, on ne retrouve aucune idée d’hérédité ou de transmission
d’une génération à une autre / Dans la définition moléculaire on retrouve l’idée de régulation, mais le chromosomes différents)
rôle de l’ARN n’est pas donné
• Problèmes de la définition moléculaire → présence d’exons et d’introns (éliminés par l’épissage
alternatif) / Une gène dans un gène (complique la définition en cas de mutation) / Séquence régulatrice Cas de n gènes indépendant
par forcément à côté du gène
nombre de phénotypes différents
La probabilité de réalisation simultanée de deux événements indépendants est égale au
produit des probabilités de chaque événement nombre de génotypes différents
nombre d’individus
Distribution binomiale
Soit un événement E ayant une probabilité p de se produire. Considérons une série de n épreuves au cours
desquelles E peut se réaliser ou non. Appelons x la variable aléatoire constituée par le nombre de fois que
E se réalise (le nombre d’occurrences de E) au cours des n épreuves.
Distribution de Poisson
Lorsque p est très petit et n grand, la distribution binomiale est très asymétrique et tend vers une
distribution de Poisson : distribution des occurrences i d’un événement par unité de temps ou d’espace, les
événements étant indépendants les uns des autres (indépendant du temps écoulé depuis l’événement
précédant) et ayant une fréquence moyenne constante m.
GénétiqueGénérale_UniversitéDeGenève_Prof.DanielPauli | page 2 Calcul des fréquences alléliques
fréquence de l’allèle A
fréquence de l’allèle a
Équilibre de Hardy-Weinberg
→ Soit p la fréquence de l’allèle A et q la fréquence de l’allèle a
dans une population ou les accouplement se font au hasard
Système sanguin
• Une personne de groupe A a des globules rouges avec antigènes de type A et a des anticorps anti-B
Groupe A avec génotype IA/IA ou IA/i
• Une personne de groupe B a des globules rouges avec antigènes de type B et a des anticorps anti-A
Groupe B avec génotype IB/IB ou IB/i
• Une personne de groupe AB a des globules rouges avec des antigènes de type A et de type B, mais n’a
aucun anticorps Groupe AB avec génotype IA/IB
• Une personne de groupe O n’a pas d’antigènes à la surface des globules rouges, mais a des anticorps
anti-A et anti-B Groupe O avec génotype i/i
Facteur rhésus Rh+ (DD ou Dd) → production d’antigènes Rh et réaction à des anticorps anti-Rh
Facteur rhésus Rh- (dd) → pas de production d’antigènes Rh et pas de réaction à des anticorps anti-Rh
Allèles synthétiques létaux → le rapport est sur 15 au lieu de 16, car le génotype double
homozygote récessif n’est pas viable (facteur de transcription composé de deux sous-unités)
GénétiqueGénérale_UniversitéDeGenève_Prof.DanielPauli | page 3 Profil de ségrégation MI (asque pré-réduit)
→ ségrégation des allèles A et a à la première division méiotique [AAaa]
Test du Chi-carré
Les effectifs de plusieurs classes de phénotypes correspondent rarement exactement aux effectifs attendus Profil de ségrégation MII (asque post-réduit)
On utilise le test du Chi-carré, pour déterminer si les différences observées sont significatives ou non
→ avec un crossing over entre le centromère et le gène, ségrégation des allèles A et a
à la deuxième division méiotique [aAaA] [AaAa] [aAAa] [AaaA]
distance
Lorsque la distance entre deux gènes est faible (FR < 0.05), il y a une relation presque
linéaire entre la fréquence de recombinaison et le nombre moyen de crossing over (m) FR = ½T + DNP (en fréquence d’asques)
d = ½T + DNP (en pourcentages)
FR = ½ m m = 2FR
Correction pour les doubles crossing-over DCO = 4DNP et SCO = T - 2DNP
Nombre moyen de crossing-over par méiose m = SCO + 2DCO = T + 6DNP
Fréquence de méioses à i crossing-over
distance = m/2 ・100 = 50 ・(T + 6DNP) (en fréquence)
distance = ½T + 3DNP (en pourcentage)
Correction de la fréquence de recombinaison
→ Lorsque la distance est grande, la distance ne comprend pas les crossing-over multiples
et donc on sous-estime la distance réelle
Modèle de Meselson-Radding → la coupure simple brin ne concerne qu’une seule Uniformément violet (9/16) A1/- ; Dt/- et (3/16)A1/- ; dt/dt
chromatide
Marqueur moléculaire → site d’hétérozygosité pour une variation en général neutre (pas de Croisement : C Ds/C Ds ; Ac/Ac+ x c Ds+/c Ds+ ; Ac+/Ac+
variation phénotypique mesurable) de la séquence d’ADN
Violet C Ds/c Ds+ ; Ac+/Ac+
Polymorphisme de longueur de fragment de restriction (RFLP) → Surtout un intérêt historique Pas d’activateur donc pas d’effet sur Ds
•
• Polymorphisme de longueur de séquences simples (SSLP) → Minisatellites et microsatellites
• Polymorphisme de nucléotides uniques (SNP) → Changement d’une base à une position spécifique Violet avec des C Ds/c Ds+ ; Ac/Ac+
• ADN polymorphes amplifiés aléatoirement (RAPD) → Utilisé essentiellement lorsqu’on débute l’analyse taches jaunes Présence de Ac dans certaines cellules, et cassure au niveau de Ds
d’une espèce dont on n’a pas la séquence du génome et donc perte de l’allèle dominant D → clone jaune
SSLP → Marqueurs moléculaires basées sur la variation du nombre de répétitions en Jaune avec des cDs / c Ds+ ; Ac/Ac+
tandem de courtes séquences (nombreux allèles par séquences donc l’hétérozygosité d’une taches violettes Ds c’est déplacé et c’est inséré dans le gène C → allèle inactif cDs
population est élevée L’allèle cDs est instable en présence de Ac et peut donc révérer
• Minisatellites → répétition de quelques dizaines de nucléotides → taches violettes
• Microsatellites → répétition de quelques nucléotides
Ds ne peut se déplacer qu’en présence de Ac
Ac est un élément autonome
Non disjonction pendent la méiose
Aneuploïdie → Une cellule ou un individu dans lequel le nombre de chromosomes diffère du type sauvage
par une partie du jeu de chromosomes (non-disjonction d’un chromosome lors de la méiose) Isochromosomes → duplication d’un chromosome par la fusion de deux chromatides soeur
Mécanismes moléculaires conduisant à un phénotype chez un individu hétérozygote pour Translocation réciproque avec deux types
une mutation chromosomique de ségrégation des allèles en métaphase I
• Déséquilibre de la dose des gènes → adjacente (T1 + N2 et T2 + N1), non
• Inactivation d’un gène haplo-insuffisant viable et alternée (T1 + T2 et N1 + N2),
• Création d’une protéine de fusion ayant une nouvelle activité viable et complet
• Expression ectopique d’un gène due à l’association de nouvelles séquences régulatrices
GénétiqueGénérale_UniversitéDeGenève_Prof.DanielPauli | page 6 Résolution horizontale Résolution verticale
→ pas de recombinaison entre les locis A et B → Recombinaison entre les locis A et B
Résolution des jonction de Holliday Dans les deux cas, deux mêmes hétéroduplexes et donc conversion génique potentielle
Attention,
Mésappariements
A-C et T-G
Migration de la jonction
Pas de réparation des hétéroduplexes (asque 3:1:1:3) MMMmMmmm
Réparation de l’un des hétéroduplexe (5:3) ou (3:5) MMMMMmmm
Réparation de l’un des hétéroduplexe (2:2.1:3) ou (3:1:2:2) MMmmMmmm
Réparation des deux hétéroduplexes (6:2) ou (2:6) MMMMMMmm
Réparation aboutissant à une ségrégation normale (4:4) MMMMmmmm
GénétiqueGénérale_UniversitéDeGenève_Prof.DanielPauli | page 7 Coupure double brin, Modèle de Szostak, Orr-Weaver et Rothstein