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30/01/20

13/02/20

GENETIQUE
Le phénotype
L’ensemble de toutes les caractéristiques qualifiables et quantifiables d’un organisme correspond
au phénotype
Il résulte du fonctionnement des 2 copies de chaque gène au cours du développement et de la vie
de l’individu
Un caractère peut être visible à l’œil nu ou demandé des test particuliers pour être mis en évidence

C’est l’ensemble des caractéristiques morphologiques, physiologiques, métaboliques


développementales, comportementales… d’un individu

Mutation : phénotype différent, mutant

I – Expression du phénotype : intéractions entre allèles et entre gènes

Dominance incomplète : si on croise 2 souches pures pour un caractère et qu’en F1 on observe un


3ème phénotype intermédiaire alors on dit qu’il y a dominance incomplète ou semi dominance d’un
allèle à l’autre
Ex : on n’observe pas un phénotype parental mais un phénotype complémentaire → 3 phénotypes
possibles dans la descendance

Codominance : les 2 phénotypes présents chez les 2 parents homozygotes se retrouvent également
présents dans le phénotype de l’hétérozygote
1. Noir et blanc → bande noire et blanche
2. Groupe sanguin : 2 groupes sanguins peuvent donner une possibilité de 4 groupes sanguins
→ ne respecte plus les lois de Mendel

Allèles létaux : lorsque l'expression d'un allèle d'un gène provoque la mort de l'individu en
empêchant le déroulement normal d'une séquence métabolique fondamentale pour l'organisme, on
dit alors qu'il est létal
1. Chien Hairless, obligatoirement hétérozygote mais leurs descendances peuvent être à ¼
létaux, car leurs homozygotes dominants sont létaux
2. Mucoviscidose : malade ou porteur de la maladie → gène CFTR (non légal au stade
embryonnaire mais au stade adulte)

Systèmes plurialléliques : un gène peut exister sous plus de 2 versions alléliques possibles
1. Le gène C (coat : pelage) chez les lapins → 5 pelages possibles et 10 génotypes différents
2. L’auto-incompatibilité : chez les plantes à fleur (angiospermes), organe mâle et femelle sur la
même fleur
Incompatibilité hétéromorphique : stigmate grande et étamines petites ou inversement
Incompatibilité dichogamique : les organes sexuels ne sont pas à maturité en même temps
(protandrie ou protogynie)
Incompatibilité gamétophytique : en fonction des allèles présents dans les grains de pollens, certains
sont rejetés
Incompatibilité sporophytique : en fonction des allèles présents dans les grains de pollens, ils sont
tous rejetés

1
Pléiotropie : Situation dans laquelle un gène s’exprime par de multiples phénotypes, en apparence
indépendants les uns des autres Gène → Trait A, B ou C
Ex : une mutation dans un gène peut avoir de l’effet sur plusieurs caractères phénotypique
Chez les chats, les mélanoblastes peuvent être utile aux cellules de l’audition, la pigmentation,
aux cellules des méninges…
Gène W : migration des mélanoblastes au cours de l’embryogénèse → mutation = mauvaise
migration (chat sourd, blanc, coloration de l’iris différente, « « débile » »…)

Epistasie (interaction génique) : 2 ou plusieurs gènes jouent un rôle dans une voie de biosynthèse
→ phénomène complexe Gène A, B ou C → un trait
Ex : la couleur des cheveux dépend du fait de posséder des cheveux
Le test de complémentation : pour savoir s’il s’agit d’une mutation sur un ou plusieurs gènes
1. Les différents mutants obtenus sont affectés chacun dans un seul gène
Les trois mutations sont déterminées par un allèle récessif
2. Le test de complémentation consiste à croiser 2 mutants homozygotes
Si la descendance obtenue est de phénotype sauvage, on dit qu’il y a complémentation
3. Interprétation : Voie de biosynthèse des pigments d’anthocyane

Descendant sauvage homozygote : Descendant mutant :

Conclusion : l’expression du gène 2 dépend de la bonne expression du gène 1

Les gènes (ou loci) qui suppriment ou masquent l’action de gènes situés à d’autres loci sont appelés
des gènes épistatiques

Le

gène (ou locus) dont l’expression est supprimée dans ce cas est appelé hypostatique

II – Proportions obtenues lors d’un croisement entre dihybrides

Parents : (A/a ; B/b) x (A/a ; B/b)


[AB] [Ab] [aB] [ab]

2
Proportion classique 9/16 3/16 3/16 1/16
Epistasie dominante 12/16 3/16 1/16
Epistasie récessive 9/16 3/16 4/16

2 gènes à effet 9/16 6/16 1/16


cumulatif
2 gènes dominants 15/16 1/16

2 gènes récessifs 9/16 7/16

1 gène dominant et 1 13/16 3/16 (1/16)


gène récessif
Gamètes : ¼ (AB), ¼ (Ab), ¼ (aB) et ¼ de (ab)

III – Interaction non épistatique

Lorsque plusieurs produits finaux issus de voies de biosynthèse différentes participent à l’élaboration
d’un caractère commun, on parle alors d’interaction non épistatique

Substance α → produit A
Caractère commun
Substance β → produit B

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