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Classe :3eme C professeur :

LA FECONDATION

PLAN
INTRODUCTION

I. FECONDATION CHEZ L'ETRE HUMAIN


1. Reconnaissance spécifique
2. Fusion du noyau du spermatozoïde et de l'ovocyte

II. L’ACTE SEXUEL


III. COMMENT SE COMPORTENT LES MILLIONS DE
SPERMATOZOIDES ?
IV. QU EN EST-IL DE L’OVULE ?
V. FECONDATION CHEZ LES PLANTES VERTES
VI. DOUBLE FECONDATION
VII. FECONDATION ARTIFICIELLE
VIII. FECONDATION CHEZ LES ANIMAUX ET
FECONDATION NATURELLE
1. Fécondation interne
2. Fécondation externe
CONCLUSION

EXPOSANTES
Année Scolaire 2022 -2023
BEBE BEATRICE CORREA
INTRODUCTION

La fécondation est la rencontre entre un gamète mâle et un gamète femelle aboutissant à la


formation d’un œuf ou zygote à partir duquel sera formé un organisme entier. Chez l’homme,
le gamète mâle porte le nom de spermatozoïde et le gamète femelle porte le nom d’ovule. Elle
se produit après un acte sexuel entre un homme et une femme.

I. FECONDATION CHEZ L'ETRE HUMAIN

Chez les humains, comme chez la plupart des animaux,


la fécondation est une des étapes de la reproduction.
Elle consiste en la rencontre du gamète mâle,
le spermatozoïde avec le gamète femelle, un ovocyte II.
Le gamète mâle doit préalablement avoir subi l'étape
de capacitation dans les voies génitales femelles et
obtenir sa capacité fécondante. La fécondation se
déroule en quatre phases distinctes :
1. Reconnaissance spécifique

Le spermatozoïde et l'ovocyte se reconnaissent comme compatibles, de la même espèce. Cette


reconnaissance est effectuée entre les protéines composant la zone pellucide (enveloppant
l'ovocyte pendant sa maturation) et des récepteurs présents sur la membrane du
spermatozoïde. Le spermatozoïde ne subit pas de phénomène de rejet comme corps étranger
car il produit à sa surface des cytokines polypeptidiques, des transforming growth factor-
bêta (TGFβ2 et TGFβ3) qui agissent comme éléments anti-rejet. Il se produit alors une
réaction acrosomique, qui va « dissoudre » la zone pellucide et permettre le passage du noyau
de gamète mâle, jusqu'à la membrane plasmique de l'ovocyte. Le spermatozoïde paternel
apporte la moitié des chromosomes, leurs molécules épigéniques et un centrosome au zygote.
Ce dernier reçoit toutes ses mitochondries, l'autre moitié de ses chromosomes, leurs molécules
épigéniques et le reste de sa machinerie moléculaire de son ovule maternel. Chez l'humain et
autres mammifères à fécondation interne, il n'y a a priori pas de problème de reconnaissance,
deux espèces différentes ne s'accouplant que rarement ensemble. Les expériences ont tout de
même montré qu'une fécondation entre deux espèces différentes n'était pas possible, du fait de
la différence des génomes entre les espèces. Ce mécanisme de reconnaissance spécifique est
surtout utile pour les animaux à fécondation externe, comme certains poissons ou
amphibiens : la femelle pond ses œufs dans le milieu, et le mâle vient y déposer son sperme.
2. Fusion du noyau du spermatozoïde et de l'ovocyte

Afin de garder une quantité 2n de matériel génétique chez le zygote, un seul spermatozoïde
doit féconder l'ovocyte : c'est la monospermie. Cette monospermie est premièrement permise
quasiment immédiatement par le changement de la polarité électrique de la membrane de
l'ovule dès le premier contact avec le spermatozoïde et par la reconnaissance mutuelle de deux
protéines spécifiques, Juno et Izumo3 ; elle est ensuite permise grâce au réveil ovocytaire
qu'entraine la fusion des gamètes (caryogamie), qui est une réaction plus lente (une dizaine de
minutes environ). Ainsi les granules corticaux (lysosomes synthétisés durant la croissance de
l'ovocyte) sont exocytés sous le contrôle d'une augmentation de la concentration en calcium
cytosolique et leurs contenus enzymatiques modifieront les glycoprotéines de la zone
pellucide qui deviendra "imperméable" à d'autres
spermatozoïdes.
Reprise de la méiose pour l'ovocyte
Celui-ci était bloqué en métaphase II avant la fécondation.
Il finit donc sa deuxième division de méiose et expulse son
deuxième globule polaire. Cette activation de l'ovocyte est
sous le contrôle du calcium cytosolique dont la
concentration augmente grâce à une enzyme (une phospholipase C, isoforme zeta) apportée
par le spermatozoïde4. Une fois cette étape terminée, on trouve dans l'ovocyte deux noyaux,
appelés pronuclei : la pronucleus femelle et le pronucleus mâle (provenant du spermatozoïde).
On peut alors parler d'ovule et non plus d'ovocyte.
Amphimixie et déclenchement du développement embryonnaire
Il s'agit de la fusion des deux pronuclei. En réalité, les deux pronucléi ne se fusionnent pas à
proprement parler, comme on pourrait l'imaginer, mais le matériel génétique se rassemble sur
la plaque équatoriale au moment de la métaphase de la toute première division cellulaire du
nouveau zygot

II. L’ACTE SEXUEL


Au cours d’un acte sexuel, l’homme introduit son pénis en érection dans le vagin de la femme.
Cette étape d’introduction est précédée d’autres étapes appelées préliminaires au cours
desquelles des contacts intimes entre les deux partenaires aboutissent chez l’homme à une
arrivée massive du sang dans le corps caverneux du pénis. En conséquence à cet afflux de sang,
le pénis gonfle, durcit et s’érige : on dit que le pénis est en érection. C’est à partir de ce moment
que peut avoir lieu l’acte sexuel proprement dit.
La prochaine étape est la phase d’introduction suivit de nombreux mouvements consécutifs de
va et vient qui conduisent à l’émission par l’homme du sperme par l’homme dans les voies
génitales de la femme : on dit qu’il y a éjaculation. Le sperme contient des millions de
spermatozoïdes.

III. COMMENT SE COMPORTENT LES MILLIONS DE


SPERMATOZOIDES ?

C’est dans les voies génitales de la femme que les


spermatozoïdes acquièrent la capacité de féconder
l’ovule. Emis dans le vagin, les spermatozoïdes grâce à
leur flagelle vont se mouvoir à la recherche de l’ovule. A
cet effet, ils vont remonter l’utérus, avancer dans les
trompes où se trouve l’ovule. Au cours de leur
progression en direction de l’ovule, les spermatozoïdes
connaissent de nombreuses modifications qui leur
confèrent la capacité de féconder l’ovule. Ces modifications sont appelées capacitations.
Un spermatozoïde comporte trois parties principales : une tête formée de l’acrosome et du
noyau, une pièce intermédiaire comportant un centriole et des mitochondries, et une queue ou
flagelle qui lui permet de se déplacer. Des milliers de spermatozoïdes se déplacent en direction
de l’ovule, mais seul l’un d’eux fécondera l’ovule, les autres seront bloqués et ils finiront par
mourir car en effet, la membrane de l’ovule se réorganise de telle sorte que les autres
spermatozoïdes sont bloqués ; ceci évite la polyspermie ou fécondation d’un ovule par plusieurs
spermatozoïdes. La rencontre de ce spermatozoïde avec l’ovule est suivie de la pénétration de
ce dernier dans l’ovule ; seul le flagelle du spermatozoïde ne pénètre pas dans l’ovule. Ensuite
vient la caryogamie ou fusion du noyau du spermatozoïde et du noyau de l’ovule. Cette fusion
aboutit à la formation du zygote ou cellule œuf. La fécondation a lieu dans les trompes et l’œuf
formé ira se loger dans l’utérus grâce aux nombreuses contractions de la trompe et aux
mouvements de cils vibratiles des trompes. La cellule œuf formée sera à l’origine de l’embryon,
du fœtus, puis de tout l’organisme.

IV. QU EN EST-IL DE L’OVULE ?

L’ovule, ou gamète femelle est obtenu à la ponte ovulaire, qui


a lieu très souvent au 14ème jour des cycles sexuels chez la
femme. L’ovule est obtenu à partie d’un follicule appelé
follicule mûr. Ce dernier libère l’ovule dans le pavillon de la
trompe.
Un ovule est comporte un noyau qui baigne dans le cytoplasme
ovulaire, le tout étant protégé par une membrane ovulaire.

V. FECONDATION CHEZ LES PLANTES VERTES


Le processus complet de la fécondation est encore mal compris.
Ce n'est que récemment qu'on a compris la manière dont le tube pollinique était chimiquement
guidé vers l'ovule1 en s'enfonçant dans les tissus de reproduction féminin avant de cesser sa
croissance, se casser pour libérer deux spermatozoïdes,
l'un fécondant l'ovule et l'autre fusionnant avec une
cellule femelle pour générer l'endosperme, le tissu de
nutrition de l'embryon végétal. Ce n'est que récemment
qu'on a identifié le mode de signalisation permettant aux
cellules mâles et femelles de se reconnaître et produire
l'embryon. Au début des années 2000, Thomas
Dresselhaus et ses collègues à l'université de Ratisbonne
(Allemagne) trouvaient quatre protéines défensines exclusivement exprimées dans le sac
embryonnaire, ce type de protéines étant habituellement impliquées dans le système
immunitaire des végétaux, mais aussi des insectes et d'autres animaux2. Elles auraient pu être
destinées à tuer d'éventuels microbes qui auraient pénétré l'ovaire, mais via d'autres études
d'expression des gènes et la création de plantes knock-down, on a montré que l'une de ces quatre
protéines (la Defensine-like, ZmES4) est rejetée par le sac embryonnaire au cours du processus
de fécondation et provoque la rupture du tube pollinique qui peut alors libérer les
spermatozoïdes. La fonction de cette protéine n'était pas la défense, mais la rupture de
l'extrémité du tube pollinique ; il pourrait s'agir d'un détournement de fonction originellement
de protection immunitaire. La protéine cible du tube pollinique est celle des canaux potassiques.
Quand elle est contactée par ZmES4, un flux d'ions potassium et d'eau est brusquement apporté
dans les canaux potassiques, rompant l'équilibre osmotique et provoquant une mini-explosion
qui libère également les deux spermatozoïdes. La protéine n'agit ainsi que sur le tube de sa
propre espèce (La fécondation a même été retardée de 30 min dans le tube pollinique d'une
sous-espèce proche de maïs, Tripsacum dactyloides)2. Certains généticiens souhaitent mieux
comprendre ces mécanismes pour créer des outils biotechnologiques permettant de nouvelles
fertilisations croisées voire la création de chimères (ce qui demanderait aussi de résoudre des
problèmes d'incompatibilités génomiques). Des outils ou tests de sélection pourraient aussi
dériver de cette découverte2.
Dans le domaine des végétaux, la fécondation se réalise selon deux modalités :
L’autofécondation (autogamie), ou fécondation par son propre pollen (cas général chez le
pêcher). Ce mode de fécondation favorise un taux élevé d'homozygotie. ;
L’interfécondation (allogamie), ou fécondation croisée (cas général chez le pommier et le
poirier), les insectes et particulièrement les abeilles assurant fréquemment la pollinisation. Ce
mode de fécondation favorise un taux élevé d'hétérozygotie.
VI. DOUBLE FECONDATION
Chez les angiospermes et les gnétophytes la fécondation est double :
Le grain de pollen produit deux cellules germinales.
L’une des deux cellules germinales mâle s'associe à
l'oosphère. Ceci mène à la formation du zygote-
plantule, ou embryon de plante, à l'origine d'une
nouvelle plante. Ce zygote est diploïde.
L’autre fusionne avec les deux noyaux de la cellule
centrale et constituent le zygote-albumen, servant de réserve pour la plantule lors de la
germination. Ce zygote est triploïde.
VII. FECONDATION ARTIFICIELLE
Elle permet de réunir sur un seul individu les qualités possédées par plusieurs. Les soins
préalables consistent à enlever, avant la fécondation, toutes les anthères des fleurs qu'on veut
féconder puis, quand le stigmate est bien développé, à apporter sur ces fleurs castrées, du pollen
d'une variété dont on veut reproduire les caractères.
Observateur et expérimentateur, l'abbé Spallanzani
réalise, en 1777, la première fécondation artificielle,
en étudiant le mécanisme de la reproduction chez les
batraciens. Il réussit, en 1779, la première
insémination artificielle d'une chienne.
En 1875, l'embryologiste Oscar Hertwig observe, lors d’une fécondation artificielle d’oursin,
la pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovule, la fusion des noyaux mâle et femelle et la
division de l’œuf en deux cellules
L'hybride ne sera pas le fruit obtenu mais le fruit issu du semis des graines du fruit obtenu.
VIII. FECONDATION CHEZ LES ANIMAUX ET FECONDATION
NATURELLE
Deux types de fécondation existent chez les animaux : la fécondation interne et la fécondation
externe.
1. Fécondation interne

Accouplement de crabes verts : ces crustacés se reproduisent par fécondation interne.


Lors d'une fécondation interne, le sperme mâle est émis dans les
voies génitales femelles, où les spermatozoïdes rencontreront les
ovocytes. Ce type de fécondation implique généralement
coopération des individus et accouplement.
La fécondation, c'est-à-dire la rencontre des gamètes, peut être
facilitée par des comportements sexuels, notamment des parades
nuptiales. Chez les espèces à fécondation interne, ces
comportements favorisent le rapprochement des deux
partenaires et, donc, l'accouplement.
On trouve généralement la fécondation interne chez les espèces vivant en milieu terrestre,
principalement chez les mammifères (y compris aquatiques), les oiseaux, les reptiles et les
insectes.
Dans le milieu aquatique, la fécondation interne existe chez les poissons cartilagineux
(sélaciens comme les requins) et les mollusques céphalopodes.
2. Fécondation externe
Lors d'une fécondation externe, les gamètes sont émis dans le milieu extérieur.
Il n'y a pas d'accouplement dans ce type de fécondation, et les gamètes libérés vont se rencontrer
au gré du hasard dans l'eau où ils vont s'unir. Les gamètes
sont émis en très grande quantité, ce qui optimise les
probabilités de leur rencontre.
Certaines espèces à fécondation externe présentent aussi
des comportements sexuels qui facilitent la rencontre des
gamètes. C'est le cas, en particulier, de grenouilles ou de
poissons dont la parade nuptiale permet la libération
simultanée des gamètes.
La fécondation externe est trouvée généralement chez les espèces vivant en milieu aquatique.
Elle est rencontrée principalement chez les batraciens, les poissons osseux ou de nombreux
invertébrés aquatiques.
CONCLUSION

La fécondation aboutit à la formation d’une cellule œuf qui par de nombreuses divisions
successives sera à l’origine d’un organisme tout entier. La fécondation a lieu suite à un acte
sexuel. En absence de fécondation, l’ovule se nécrose et il y a apparition de règles ou menstrues
chez la femme. La fécondation ne peut donc qu’avoir lieu que durant la période où l’ovule est
vivant. L’ovule n’est fécondable que par un seul spermatozoïde.

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