Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Procréation
La Fécondation
- un sperme normal
la polyspermie)
Le capital ovarien
Les ovaires contiennent, très tôt dans le développement de l’être humain, tous les ovules (ou
encore ovocytes) nécessaires tout au long de la vie reproductive. Ce nombre d’ovocytes (capital
folliculaire) est fixé dès le 5ème mois de vie intra-utérine. Ensuite il ne fera que décroître,
rapidement jusqu’à la naissance, plus lentement ensuite. Leur nombre devient quasiment nul à la
ménopause.
Le cycle menstruel
Le cycle menstruel
Une fois la puberté atteinte, les cycles menstruels débutent. Le cycle menstruel de la femme dure
généralement 28 à 30 jours et commence par l’apparition des règles. Une succession de
modifications vont se produire dans les ovaires et l’utérus, orchestrées par des molécules
spécialisées produites de manière cyclique, les hormones. Elles assurent la communication entre
tous les organes de l’appareil génital mais aussi avec l’hypophyse, une glande située à la base
du cerveau.
Chaque mois, parmi la réserve importante que renferme l’ovaire, plusieurs dizaines d’ovocytes
deviennent sensibles aux sécrétions hormonales.
A l’exception d’un seul, généralement, ils dégénéreront (atrésie). L’ovocyte qui arrivera à maturité
est contenu dans un petit sac (follicule) et baigné d’un liquide (liquide folliculaire). Ce sac se
gonfle progressivement à la surface de l’ovaire, en réponse à la production de l’hormone FSH
(Follicule Stimulating Hormone) par l’hypophyse. Ce sac atteindra environ 2 cm de diamètre juste
avant l’ovulation. L’ovocyte est une grosse cellule qui mesure environ un dixième de millimètre.
Contrairement à l’ensemble des autres cellules du corps humain, l’ovocyte ne contient que la
moitié des chromosomes (soit 23 ) qui détiennent toutes les informations génétiques que la
femme va transmettre à sa descendance. Le capital chromosomique ou génétique de l’embryon
ne sera constitué qu’après ajout des 23 chromosomes contenus dans le spermatozoïde. Pendant
la phase folliculaire, les ovaires sécrètent également des hormones, les estrogènes. Ces
hormones vont préparer l’utérus à recevoir l’éventuel embryon.
2. La phase d’ovulation
L’ovulation survient environ 14 jours avant le début des règles. Ceci signifie que lorsque la
femme présente des cycles de 28 jours, elle ovulera aux environs du 14ème jour de son cycle.
Si, par contre, la femme présente des cycles plus longs, le période d’ovulation sera retardée. Elle
peut être dans ces conditions plus difficile à déterminer. Lors de l’ovulation, l’ovocyte est expulsé
du follicule dont la paroi se rompt et est aspiré par la trompe de Fallope. L’ovulation est
provoquée par un autre signal venant de l’hypophyse (hormone appelée LH). L’ovocyte entame
alors sa migration vers l’utérus.
Durant cette phase, la paroi de l’utérus (l’endomètre) se prépare à la nidation de l’embryon issu
de la fécondation de l’ovocyte par un spermatozoïde. Ce processus est sous la dépendance
hormonale du follicule qui a libéré l’ovocyte : il se transforme en corps jaune et commence à
sécréter une nouvelle hormone (la progestérone).
Il est formé du pénis (1), des testicules (2), des épididymes (3), des canaux déférents (4), des
vésicules séminales (5) et de la prostate (6). Ces organes interagissent entre eux et avec
l’hypophyse, d’une façon similaire à ce qui se passe chez la femme.
Le sperme est constitué du liquide séminal provenant des sécrétions de plusieurs glandes
(prostate et vésicules séminales) et de spermatozoïdes, cellules mobiles élaborées dans les
testicules. Il y a normalement plus de 15 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme (soit
plus de 40 millions de spermatozoïdes par éjaculat). 40 % de ces spermatozoïdes doivent être
mobiles.
Pour que des spermatozoïdes soient présents dans le sperme, il faut non seulement qu’il y ait
une production de spermatozoïdes dans les testicules mais aussi que ces spermatozoïdes
puissent franchir les voies excrétrices fonctionnelles (épididyme, canal déférent et vésicule
séminale).
Les spermatozoïdes contiennent les informations génétiques que l’homme va transmettre à sa
descendance. Tout comme l’ovocyte, il ne contient que la moitié du nombre de chromosomes
des autres cellules de l’organisme (23 chromosomes). Il contient de plus, le chromosome qui
détermine, à lui seul, le sexe de l’enfant à naître (chromosome X pour les filles ou chromosome Y
pour les garçons).
Le spermatozoïde est constitué de deux parties : la tête (1) et le flagelle (2). Il est beaucoup plus
petit que l’ovocyte (0.050 mm de long). La tête est coiffée d’un capuchon nommé acrosome (3)
qui contient des molécules actives (enzymes) destinées à percer les enveloppes de l’ovocyte afin
que le spermatozoïde puisse le fertiliser et y apporter son contenu en chromosomes. Quant au
flagelle, ses mouvements assurent la mobilité du spermatozoïde dans sa progression vers
l’ovocyte.
Lors d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes sont déposés au fond du vagin (1) Ils gagnent alors
rapidement la glaire cervicale (2), un milieu dans lequel les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à
3 jours. Les spermatozoïdes vont entamer leur progression dans l’utérus (3) puis dans les
trompes de Fallope (4). Au tiers externe de la trompe, les spermatozoïdes rencontrent l’ovule (5)
qui a été libéré par l’ovaire (6).
Si les spermatozoïdes rencontrent un ovocyte (1) la fécondation pourra avoir lieu. Un seul
spermatozoïde peut pénétrer les enveloppes de l’ovocyte (2). L’ovocyte fécondé (zygote) évolue
rapidement tout en continuant à descendre dans la trompe de Fallope (4), (5) et (6). 16 à 18
heures après la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule, les 2 noyaux cellulaires sont bien
visibles, côté à côte dans la cellule. La fusion du noyau du spermatozoïde et du noyau de
l’ovocyte (3) conduit à la formation d’un nouveau noyau contenant toutes les informations
génétiques de l’embryon (46 chromosomes).
A l’approche du 5ème jour après la fécondation, une autre transformation décisive survient. La
morula subit une accumulation de liquide qui forme par confluence une cavité interne appelée
blastocoele. L’embryon atteint là le stade de blastocyste. Il est formé par la couche
monocellulaire bordant la cavité interne qui sera le point de départ du développement des
annexes foetales dont le placenta et par un amas de cellules internes à partir desquelles
s’individualisera le foetus.
Blastocyste au jour 5
Blastocyste expansé
Le blastocyste (7) parvient dans l’utérus où il trouvera un environnement favorable, sous l’action
hormonale du corps jaune, pour s’implanter (8) dans la muqueuse utérine (endomètre) et se
développer durant les 9 mois de la grossesse.
Il faut donc réunir de multiples conditions pour qu’une grossesse survienne : les organes
génitaux féminins et masculins doivent fonctionner de manière optimale pour que l’ovulation et la
fécondation se déroulent normalement et qu’enfin l’embryon obtenu s’implante convenablement
dans l’utérus.
Les chances de grossesse au cours d’un cycle naturel pour un couple normalement fécond sont
de l’ordre de 25%. De multiples incidents peuvent survenir. On parle alors d’infertilité ou
d’hypofertilité.
Le capital ovarien
Les ovaires contiennent, très tôt dans le développement de l’être humain, tous les ovules (ou
encore ovocytes) nécessaires tout au long de la vie reproductive. Ce nombre d’ovocytes (capital
folliculaire) est fixé dès le 5ème mois de vie intra-utérine. Ensuite il ne fera que décroître,
rapidement jusqu’à la naissance, plus lentement ensuite. Leur nombre devient quasiment nul à la
ménopause.
Le cycle menstruel
Le cycle menstruel
Une fois la puberté atteinte, les cycles menstruels débutent. Le cycle menstruel de la femme dure
généralement 28 à 30 jours et commence par l’apparition des règles. Une succession de
modifications vont se produire dans les ovaires et l’utérus, orchestrées par des molécules
spécialisées produites de manière cyclique, les hormones. Elles assurent la communication entre
tous les organes de l’appareil génital mais aussi avec l’hypophyse, une glande située à la base
du cerveau.
Chaque mois, parmi la réserve importante que renferme l’ovaire, plusieurs dizaines d’ovocytes
deviennent sensibles aux sécrétions hormonales.
A l’exception d’un seul, généralement, ils dégénéreront (atrésie). L’ovocyte qui arrivera à maturité
est contenu dans un petit sac (follicule) et baigné d’un liquide (liquide folliculaire). Ce sac se
gonfle progressivement à la surface de l’ovaire, en réponse à la production de l’hormone FSH
(Follicule Stimulating Hormone) par l’hypophyse. Ce sac atteindra environ 2 cm de diamètre juste
avant l’ovulation. L’ovocyte est une grosse cellule qui mesure environ un dixième de millimètre.
Contrairement à l’ensemble des autres cellules du corps humain, l’ovocyte ne contient que la
moitié des chromosomes (soit 23 ) qui détiennent toutes les informations génétiques que la
femme va transmettre à sa descendance. Le capital chromosomique ou génétique de l’embryon
ne sera constitué qu’après ajout des 23 chromosomes contenus dans le spermatozoïde. Pendant
la phase folliculaire, les ovaires sécrètent également des hormones, les estrogènes. Ces
hormones vont préparer l’utérus à recevoir l’éventuel embryon.
2. La phase d’ovulation
L’ovulation survient environ 14 jours avant le début des règles. Ceci signifie que lorsque la
femme présente des cycles de 28 jours, elle ovulera aux environs du 14ème jour de son cycle.
Si, par contre, la femme présente des cycles plus longs, le période d’ovulation sera retardée. Elle
peut être dans ces conditions plus difficile à déterminer. Lors de l’ovulation, l’ovocyte est expulsé
du follicule dont la paroi se rompt et est aspiré par la trompe de Fallope. L’ovulation est
provoquée par un autre signal venant de l’hypophyse (hormone appelée LH). L’ovocyte entame
alors sa migration vers l’utérus.
Durant cette phase, la paroi de l’utérus (l’endomètre) se prépare à la nidation de l’embryon issu
de la fécondation de l’ovocyte par un spermatozoïde. Ce processus est sous la dépendance
hormonale du follicule qui a libéré l’ovocyte : il se transforme en corps jaune et commence à
sécréter une nouvelle hormone (la progestérone).
Il est formé du pénis (1), des testicules (2), des épididymes (3), des canaux déférents (4), des
vésicules séminales (5) et de la prostate (6). Ces organes interagissent entre eux et avec
l’hypophyse, d’une façon similaire à ce qui se passe chez la femme.
Le sperme est constitué du liquide séminal provenant des sécrétions de plusieurs glandes
(prostate et vésicules séminales) et de spermatozoïdes, cellules mobiles élaborées dans les
testicules. Il y a normalement plus de 15 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme (soit
plus de 40 millions de spermatozoïdes par éjaculat). 40 % de ces spermatozoïdes doivent être
mobiles.
Pour que des spermatozoïdes soient présents dans le sperme, il faut non seulement qu’il y ait
une production de spermatozoïdes dans les testicules mais aussi que ces spermatozoïdes
puissent franchir les voies excrétrices fonctionnelles (épididyme, canal déférent et vésicule
séminale).
Les spermatozoïdes contiennent les informations génétiques que l’homme va transmettre à sa
descendance. Tout comme l’ovocyte, il ne contient que la moitié du nombre de chromosomes
des autres cellules de l’organisme (23 chromosomes). Il contient de plus, le chromosome qui
détermine, à lui seul, le sexe de l’enfant à naître (chromosome X pour les filles ou chromosome Y
pour les garçons).
Le spermatozoïde est constitué de deux parties : la tête (1) et le flagelle (2). Il est beaucoup plus
petit que l’ovocyte (0.050 mm de long). La tête est coiffée d’un capuchon nommé acrosome (3)
qui contient des molécules actives (enzymes) destinées à percer les enveloppes de l’ovocyte afin
que le spermatozoïde puisse le fertiliser et y apporter son contenu en chromosomes. Quant au
flagelle, ses mouvements assurent la mobilité du spermatozoïde dans sa progression vers
l’ovocyte.
Lors d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes sont déposés au fond du vagin (1) Ils gagnent alors
rapidement la glaire cervicale (2), un milieu dans lequel les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à
3 jours. Les spermatozoïdes vont entamer leur progression dans l’utérus (3) puis dans les
trompes de Fallope (4). Au tiers externe de la trompe, les spermatozoïdes rencontrent l’ovule (5)
qui a été libéré par l’ovaire (6).
Si les spermatozoïdes rencontrent un ovocyte (1) la fécondation pourra avoir lieu. Un seul
spermatozoïde peut pénétrer les enveloppes de l’ovocyte (2). L’ovocyte fécondé (zygote) évolue
rapidement tout en continuant à descendre dans la trompe de Fallope (4), (5) et (6). 16 à 18
heures après la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule, les 2 noyaux cellulaires sont bien
visibles, côté à côte dans la cellule. La fusion du noyau du spermatozoïde et du noyau de
l’ovocyte (3) conduit à la formation d’un nouveau noyau contenant toutes les informations
génétiques de l’embryon (46 chromosomes).
A l’approche du 5ème jour après la fécondation, une autre transformation décisive survient. La
morula subit une accumulation de liquide qui forme par confluence une cavité interne appelée
blastocoele. L’embryon atteint là le stade de blastocyste. Il est formé par la couche
monocellulaire bordant la cavité interne qui sera le point de départ du développement des
annexes foetales dont le placenta et par un amas de cellules internes à partir desquelles
s’individualisera le foetus.
Blastocyste au jour 5
Blastocyste expansé
Le blastocyste (7) parvient dans l’utérus où il trouvera un environnement favorable, sous l’action
hormonale du corps jaune, pour s’implanter (8) dans la muqueuse utérine (endomètre) et se
développer durant les 9 mois de la grossesse.
Il faut donc réunir de multiples conditions pour qu’une grossesse survienne : les organes
génitaux féminins et masculins doivent fonctionner de manière optimale pour que l’ovulation et la
fécondation se déroulent normalement et qu’enfin l’embryon obtenu s’implante convenablement
dans l’utérus.
Les chances de grossesse au cours d’un cycle naturel pour un couple normalement fécond sont
de l’ordre de 25%. De multiples incidents peuvent survenir. On parle alors d’infertilité ou
d’hypofertilité.
Le capital ovarien
Les ovaires contiennent, très tôt dans le développement de l’être humain, tous les ovules (ou
encore ovocytes) nécessaires tout au long de la vie reproductive. Ce nombre d’ovocytes (capital
folliculaire) est fixé dès le 5ème mois de vie intra-utérine. Ensuite il ne fera que décroître,
rapidement jusqu’à la naissance, plus lentement ensuite. Leur nombre devient quasiment nul à la
ménopause.
Le cycle menstruel
Le cycle menstruel
Une fois la puberté atteinte, les cycles menstruels débutent. Le cycle menstruel de la femme dure
généralement 28 à 30 jours et commence par l’apparition des règles. Une succession de
modifications vont se produire dans les ovaires et l’utérus, orchestrées par des molécules
spécialisées produites de manière cyclique, les hormones. Elles assurent la communication entre
tous les organes de l’appareil génital mais aussi avec l’hypophyse, une glande située à la base
du cerveau.
Chaque mois, parmi la réserve importante que renferme l’ovaire, plusieurs dizaines d’ovocytes
deviennent sensibles aux sécrétions hormonales.
A l’exception d’un seul, généralement, ils dégénéreront (atrésie). L’ovocyte qui arrivera à maturité
est contenu dans un petit sac (follicule) et baigné d’un liquide (liquide folliculaire). Ce sac se
gonfle progressivement à la surface de l’ovaire, en réponse à la production de l’hormone FSH
(Follicule Stimulating Hormone) par l’hypophyse. Ce sac atteindra environ 2 cm de diamètre juste
avant l’ovulation. L’ovocyte est une grosse cellule qui mesure environ un dixième de millimètre.
Contrairement à l’ensemble des autres cellules du corps humain, l’ovocyte ne contient que la
moitié des chromosomes (soit 23 ) qui détiennent toutes les informations génétiques que la
femme va transmettre à sa descendance. Le capital chromosomique ou génétique de l’embryon
ne sera constitué qu’après ajout des 23 chromosomes contenus dans le spermatozoïde. Pendant
la phase folliculaire, les ovaires sécrètent également des hormones, les estrogènes. Ces
hormones vont préparer l’utérus à recevoir l’éventuel embryon.
2. La phase d’ovulation
L’ovulation survient environ 14 jours avant le début des règles. Ceci signifie que lorsque la
femme présente des cycles de 28 jours, elle ovulera aux environs du 14ème jour de son cycle.
Si, par contre, la femme présente des cycles plus longs, le période d’ovulation sera retardée. Elle
peut être dans ces conditions plus difficile à déterminer. Lors de l’ovulation, l’ovocyte est expulsé
du follicule dont la paroi se rompt et est aspiré par la trompe de Fallope. L’ovulation est
provoquée par un autre signal venant de l’hypophyse (hormone appelée LH). L’ovocyte entame
alors sa migration vers l’utérus.
Durant cette phase, la paroi de l’utérus (l’endomètre) se prépare à la nidation de l’embryon issu
de la fécondation de l’ovocyte par un spermatozoïde. Ce processus est sous la dépendance
hormonale du follicule qui a libéré l’ovocyte : il se transforme en corps jaune et commence à
sécréter une nouvelle hormone (la progestérone).
Il est formé du pénis (1), des testicules (2), des épididymes (3), des canaux déférents (4), des
vésicules séminales (5) et de la prostate (6). Ces organes interagissent entre eux et avec
l’hypophyse, d’une façon similaire à ce qui se passe chez la femme.
Le sperme est constitué du liquide séminal provenant des sécrétions de plusieurs glandes
(prostate et vésicules séminales) et de spermatozoïdes, cellules mobiles élaborées dans les
testicules. Il y a normalement plus de 15 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme (soit
plus de 40 millions de spermatozoïdes par éjaculat). 40 % de ces spermatozoïdes doivent être
mobiles.
Pour que des spermatozoïdes soient présents dans le sperme, il faut non seulement qu’il y ait
une production de spermatozoïdes dans les testicules mais aussi que ces spermatozoïdes
puissent franchir les voies excrétrices fonctionnelles (épididyme, canal déférent et vésicule
séminale).
Les spermatozoïdes contiennent les informations génétiques que l’homme va transmettre à sa
descendance. Tout comme l’ovocyte, il ne contient que la moitié du nombre de chromosomes
des autres cellules de l’organisme (23 chromosomes). Il contient de plus, le chromosome qui
détermine, à lui seul, le sexe de l’enfant à naître (chromosome X pour les filles ou chromosome Y
pour les garçons).
Le spermatozoïde est constitué de deux parties : la tête (1) et le flagelle (2). Il est beaucoup plus
petit que l’ovocyte (0.050 mm de long). La tête est coiffée d’un capuchon nommé acrosome (3)
qui contient des molécules actives (enzymes) destinées à percer les enveloppes de l’ovocyte afin
que le spermatozoïde puisse le fertiliser et y apporter son contenu en chromosomes. Quant au
flagelle, ses mouvements assurent la mobilité du spermatozoïde dans sa progression vers
l’ovocyte.
Lors d’un rapport sexuel, les spermatozoïdes sont déposés au fond du vagin (1) Ils gagnent alors
rapidement la glaire cervicale (2), un milieu dans lequel les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à
3 jours. Les spermatozoïdes vont entamer leur progression dans l’utérus (3) puis dans les
trompes de Fallope (4). Au tiers externe de la trompe, les spermatozoïdes rencontrent l’ovule (5)
qui a été libéré par l’ovaire (6).
Si les spermatozoïdes rencontrent un ovocyte (1) la fécondation pourra avoir lieu. Un seul
spermatozoïde peut pénétrer les enveloppes de l’ovocyte (2). L’ovocyte fécondé (zygote) évolue
rapidement tout en continuant à descendre dans la trompe de Fallope (4), (5) et (6). 16 à 18
heures après la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule, les 2 noyaux cellulaires sont bien
visibles, côté à côte dans la cellule. La fusion du noyau du spermatozoïde et du noyau de
l’ovocyte (3) conduit à la formation d’un nouveau noyau contenant toutes les informations
génétiques de l’embryon (46 chromosomes).
A l’approche du 5ème jour après la fécondation, une autre transformation décisive survient. La
morula subit une accumulation de liquide qui forme par confluence une cavité interne appelée
blastocoele. L’embryon atteint là le stade de blastocyste. Il est formé par la couche
monocellulaire bordant la cavité interne qui sera le point de départ du développement des
annexes foetales dont le placenta et par un amas de cellules internes à partir desquelles
s’individualisera le foetus.
Blastocyste au jour 5
Blastocyste expansé
Le blastocyste (7) parvient dans l’utérus où il trouvera un environnement favorable, sous l’action
hormonale du corps jaune, pour s’implanter (8) dans la muqueuse utérine (endomètre) et se
développer durant les 9 mois de la grossesse.
Il faut donc réunir de multiples conditions pour qu’une grossesse survienne : les organes
génitaux féminins et masculins doivent fonctionner de manière optimale pour que l’ovulation et la
fécondation se déroulent normalement et qu’enfin l’embryon obtenu s’implante convenablement
dans l’utérus.
Les chances de grossesse au cours d’un cycle naturel pour un couple normalement fécond sont
de l’ordre de 25%. De multiples incidents peuvent survenir. On parle alors d’infertilité ou
d’hypofertilité.