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Famille de situation N°2 : Problèmes liés à la couverture des besoins énergétiques lors des activités

sportives
Exemple de situation N°2: Problèmes liés à la restauration de l’ATP lors des exercices musculaires
Après une course de marathon, un athlète est visiblement très épuisé, il essaye de se lever, mais n’y parvient
pas.
1) Quel problème fait face cet athlète ?
2) Comment peut-on expliquer / ou résoudre ce problème ?
SEQUENCE II. Quelques aspects du métabolisme énergétique chez l’Homme
Catégorie d’action N°2 (compétence attendue) : Sensibilisation sur la nécessité du renouvellement de l’ATP
lors des exercices musculaires
Leçon 6 : II.1 - Le métabolisme énergétique des cellules musculaires
OPOI : Interpréter schématiquement une portion fibre musculaire striée squelettique microscopique au
repos et au cours de la contraction.
Situation problème : Margay est toujours gagnant des compétitions de vitesse organisées au sein du lycée
d’Ekoudendi. Persuadé qu’il sera toujours vainqueur, il est sélectionné pour une course de vitesse aux jeux
FENASCO. Les choses changent lors des jeux. En effet, il perd face à son concurrent et déçu par sa défaite, il
rencontre un médecin afin de comprendre pourquoi malgré le fait qu’il s’est bien entrainé, il n’a pas pu
battre son concurrent. Le médecin lui répond sans entrer dans les détails en affirmant que ‘’ses muscles
n’étaient pas fait pour battre son concurrent’’.
1) Quel est le problème scientifique (comment expliquer les différences de performances lors des
activités sportives ?)
2) Formuler des hypothèses pour expliques ce problème. (Margay est plus musclé que son concurrent,
les fibres musculaires de ces 2 athlètes sont de compositions chimiques différentes, les 2 élèves ont
les fibres musculaires de nature différente, Margay est plus grand que son concurrent, Margay a une
activité moins importante que celle de son concurrent, Margay se nourrit moins que son concurrent,
Les muscles de Margay se contractent lentement)
II.1.1- La structure d’une fibre musculaire striée squelettique
Activité d’E/A N°1 : interpréter schématiquement une portion de fibre musculaire striée squelettique
microscopique au repos.
Le document ci-dessous est une représentation schématique d’une portion de fibre musculaire striée.

Portion de fibre musculaire striée.

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Guide d’exploitation :
1. Justifier l’appellation de muscles striés utilisée pour désigner les muscles rouges squelettiques.
2. Relever le nom des fibres constituant une striation longitudinale à l’intérieur du cytoplasme de la fibre
musculaire.
3. Relever et donner l’importance de l’organite cellulaire abondant dans la fibre musculaire.
4. Dégager la relation entre muscle, fibre musculaire, myofibrille et sarcomère.
5. Nommer :
a) Le cytoplasme de la fibre musculaire ;
b) La membrane de la fibre musculaire.
6. Réaliser un schéma annoté d’une portion de fibre musculaire au microscope optique.
7. Réaliser un schéma annoté d’un sarcomère.
Réponses
1. Les muscles rouges squelettiques sont dits muscles striés car la fibre musculaire apparaît striée aussi
bien longitudinalement que transversalement.
2. Ce sont les myofibrilles.
3. Il s’agit de la mitochondrie qui fournit l’énergie nécessaire à la contraction musculaire.
4. Un muscle est constitué de plusieurs fibres musculaire ou cellules musculaires contenant des
myofibrilles. Chaque myofibrille est formée d’une succession de sarcomères.
5.
a) Le sarcoplasme ;
b) Le sarcolemme
6. Schéma

Schéma annoté d’une portion de fibre musculaire


7. Schéma

Structure sarcomère : unité structurale et fonctionnelle du muscle

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Notions essentielles :
Au repos, un muscle est relâché. Sa tonicité (force, résistance) est faible et sa longueur plus grande. A l’état
contracté, il gonfle, durcit et se raccourcit.
Les muscles squelettiques sont constitués de fibres musculaires (cellules musculaires) groupées en faisceaux
enveloppées de tissus conjonctifs.
Chaque fibre musculaire (cellule musculaire) est une cellule géante (1 – 5 cm de long, 10 – 100 μm de
diamètre), formée par :
- Une fine membrane
- Un cytoplasme appelé sarcoplasme renfermant plusieurs noyaux (c’est une cellule syncytiale ou syncytium)
et mitochondries. Il est coloré par un pigment voisin de l’hémoglobine appelé myoglobine. Le sarcoplasme
renferme en outre du glycogène et un réticulum endoplasmique lisse très développé qui accumule une
grande quantité de calcium.
- Des myofibrilles ou fibrilles musculaires(en très grand nombre capables de modifier leur longueur)
parallèles groupées en faisceaux ; chaque fibrille est formée de plusieurs milliers de sarcomère constitués
chacun d’une alternance régulière de disques clairs constituées de filaments fins d’actine (protéine) ou
bande I (isotropes) et de disques sombres coupés par une zone claire (ou zone H) formés de filaments fins
et épais de myosine intercalés ou bande A (anisotropes). L’unité structurale et fonctionnelle, appelée
sarcomère, est limitée par stries Z partageant le disque clair.
Une fibre musculaire ou cellule musculaire est une cellule plurinucléée dont le cytoplasme (sarcoplasme)
est riche en myofibrilles et en mitochondries.

Exercice : schéma annoté d’une fibre musculaire au repos et d’un sarcomère.

II.1.2- La composition chimique des fibres musculaires


OPOI : relever la composition chimique du muscle en fonction de l’activité
Activité d’E/A N°2 : composition chimique des fibres musculaires
Le tableau suivant représente la composition chimique du muscle en fonction de l’activité.
Composition chimique d’un muscle en fonction de l’activité (évaluée par kg de muscle frais)
Constituants chimiques Avant contraction Après contraction
Glycogène 10,8g/kg 8g/kg
ATP 4 à 6 mmmoles/kg 4 à 6 mmoles /kg
Phosphocréatine 15 à 17 mmoles/kg 15 à 17 mmoles /kg
Acide lactique 1mmole/kg 1,30 mmole /kg
Guide d’exploitation :
1- Relever dans ce tableau les constituants chimiques du muscle
2- Comparer les teneurs en ses différents composants d’un muscle au repos et après un travail. Conclure

Notions essentielles :
Dans le cytoplasme, certaines fibres musculaires montrent que d’intenses activités respiratoires s’y
déroulent. Le cytoplasme de ces fibres musculaires contient aussi de nombreuses molécules énergétiques :
ATP en faible quantité, phosphocréatine, glycogène, triglycérides… qui sont utilisées suivant les
circonstances pour la production de l’énergie.

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II.1.3- Les principaux types de fibres musculaires
OPOI : Interpréter les variations de la composition chimique du muscle en fonction de l’activité.
Activité d’E/A N°3 : soient les documents suivants

Guide d’exploitation :
1- Relever de ces documents les différents types de fibres musculaires que vous nommerez.
2- Relever pour chaque type ses caractéristiques
3- Préciser pour chaque type de sport dans ce document le type de fibre le plus sollicité
Solutions :
1. Deux type de fibres : les fibres de type I ou fibres rouges, lentes oxydatives et les fibres de type II ou
fibres blanches rapides glycolytiques.
2. Caractéristiques : fibres de type I : fibres lentes oxydatives, riches en mitochondries, riches en
myoglobine, mois fatigables, riche en capillaires.
Fibres de type II : fibres rapides glycolytiques, pauvres en mitochondries, pauvre en myoglobine, mais
riches en myofibrilles, glycogène, ayant une vitesse de contraction, une force développée et une fatigabilité
importante.
3. Fibres de type I : coureur de fond, skieur de fond, marcheur.
Fibres de type II : sprinteur, gymnaste, lanceur de poids, skieur entraîné
Notions essentielles :
Au fort grossissement du microscope électronique, on peut distinguer deux types de fibres musculaires :
- les unes se caractérisent par la présence de nombreuses mitochondries entre les myofibrilles. Ce sont les
fibres lentes ou fibres de type I, spécialisées dans le métabolisme aérobie ;
- les autres se caractérisent par l’absence des mitochondries. Ce sont les fibres rapides ou fibres de type II,
spécialisées dans le métabolisme anaérobie.
Devoir : on suppose deux athlètes X et Y qui pratiquent les courses de 110 m haies et de 3000 m steeple
Chase. Ces deux derniers s’entrainent régulièrement sur ces deux distances avec le même coach. On constate
que :
 Pour le 110 m, X est meilleur, Y est médiocre
 Pour les 3000 m, Y est meilleur, X est médiocre.
Expliquer les différences de performance observées
Solutions
Pour les 110m : l’individu X possède majoritairement les fibres de types II (banches, glycolytiques, rapides
et puissantes) comparées aux fibres de l’individu Y.
Pour les 3000 m, l’individu Y possèdent majoritairement les fibres de type I (rouges, oxydatives, riches en
ATP, lentes) comparées aux fibres de l’individu X.

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II.1.4- Le mécanisme de la contraction musculaire
OPOI : expliquer le mécanisme de la contraction musculaire
Activité d’E/A N°4: Les schémas suivants représentent des électronographies des sarcomères au repos et en
contraction et d’une interprétation du mécanisme de la contraction musculaire.

Figure : interprétation du mécanisme de la contraction d’une fibre musculaire.


Guide d’exploitation :
1- Nommer les éléments 1 ; 2 ;3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9
2- A partir de ce schéma, expliquer succinctement les modifications observées au cours :
a) de la contraction du sarcomère.
b) pendant le relâchement du sarcomère.
3- Dire comment se comporte la longueur des disques sombres et celle des filaments d’actine et de
myosine au cours de la contraction musculaire.
4- Relevez les étapes d’interprétation du mécanisme de la contraction musculaire.
Solutions
1) Annotations

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2) a. Pendant la contraction ou la relaxation musculaire, la longueur de filaments d’actine et de myosine
reste constante. En revanche, la longueur des sarcomères varie du fait du glissement des filaments fins
d’actine entre les filaments épais de myosine : la longueur de la bande A reste inchangée, tandis que
les bandes H et I ont des longueurs qui diminuent.
Le déclenchement de la contraction musculaire implique le glissement des myofilaments d’actine et des
myofilaments de myosine. Un nouveau cycle peut recommencer.
b. Pendant le relâchement du sarcomère : éloignement (divergence) des filaments d’actine et des stries
Z, retour à la longueur initiale des demi-bandes claires.
3) La longueur de disques sombres et celle des filaments d’actine et de myosine reste inchangée.
4)
L’attachement.
- Fixation des têtes de myosine au filament d’actine grâce aux ions Ca2+ libérés par le RE et activation de la
propriété ATPasique de la myosine permettant la formation du complexe Acto-myosine – ATP.
Le pivotement
- hydrolyse de l’ATP libérant de L’énergie de l’ADP et le phosphate fixés par les têtes de myosine. Ce qui fait
basculer des têtes de myosines vers leur configuration de faible énergie et le filament d’actine glisse entre
les filaments de myosine.
Le détachement
- fixation d’une nouvelle molécule d’ATP sur les têtes de myosine suite au pivotement.
- séparation de la myosine de l’actine suite à une fixation d’une nouvelle molécule d’ATP puis redressement
des têtes de myosine suite au départ des ions Ca2+
- Hydrolyse d’ATP en ADP + Pi permettant le retour des têtes de myosine en configuration de haute énergie :
Savoirs :
L’observation d’électro-photographie d’un muscle en contraction montre un raccourcissement des
bandes claires, les bandes sombres conservant leur longueur. Cependant, ni les filaments fins d’actine, ni
les filaments épais de myosine n’ont changé de longueur.
En effet, lors de la contraction musculaire, les filaments d’actine pénètrent profondément dans les faisceaux
des filaments de myosine de telle sorte que les bandes isotropes ou claires deviennent plus étroites pendant
que les bandes anisotropes ou bandes sombres gardent la même dimension de l’état de repos.
Le glissement des myofilaments est provoqué par la formation des ponts d’union entre myosines et actines
(ponts d’actomyosines), suivie d’un pivotement des têtes de myosines. La rupture des ponts d’actomyosines
met fin à la contraction.

La contraction musculaire exige un apport énergétique important. Le calcium en se fixant sur un myofilament
déclenche l’hydrolyse de l’ATP. L’énergie libérée par l’ATP provoque le glissement des myofilaments entre
eux, aboutissant à la contraction. Ce glissement est réalisé :

Pendant la contraction par :


- Fixation des têtes de myosine au filament d’actine grâce aux ions Ca2+ libérés par le RE et activation de la
propriété ATPasique de la myosine permettant la formation du complexe Acto-myosine - ATP : c’est
l’attachement.
- hydrolyse de l’ATP libérant de L’énergie de l’ADP et le phosphate fixés par les têtes de myosine. Ce qui fait
basculer des têtes de myosines vers leur configuration de faible énergie et le filament d’actine glisse entre
les filaments de myosine : c’est le pivotement.
Pendant la phase de relâchement par :
- fixation d’une nouvelle molécule d’ATP sur les têtes de myosine suite au pivotement.
- séparation de la myosine de l’actine suite à une fixation d’une nouvelle molécule d’ATP puis redressement
des têtes de myosine suite au départ des ions Ca2+

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- Hydrolyse d’ATP en ADP + Pi permettant le retour des têtes de myosine en configuration de haute énergie :
c’est le détachement
Au cours de la contraction musculaire, il y a donc transformation de l’énergie chimique de l’ATP en énergie
mécanique et en chaleur selon l’équation bilan :

a – Rôle de l’ATP et des ions calcium dans la contraction.


-Observations.
Le réticulum lisse (réticulum sarcoplasmique) qui entoure les myofibrilles libère les ions calcium qu’il
renferme lors de la contraction.
Parallèlement, on a évalué que lors d’un exercice musculaire de forte intensité, la vitesse de consommation
de l’ATP peut atteindre 0.5 kg.min-1.
On peut donc penser que l’ATP et les ions calcium jouent un rôle dans la contraction.
-Expériences.
Les myofibrilles isolées et placées dans certaines conditions gardent la possibilité de se contracter c'est-à-
dire d’accroître leur tension. Cette tension est mesurable.
Le graphe suivant montre l’évolution de la tension des myofibrilles après introduction dans le milieu de l’ATP
seul, de l’ATP + Ca2+ et du salyrgan (poison qui bloque l’hydrolyse de l’ATP).

TRAVAIL DEMANDE : analyser et interpréter les résultats obtenus.

Solutions
- En présence de l’ATP seul, sans Ca2+, la tension de la myofibrille est impossible
- En présence de l’ATP et des ions Ca2+, la tension de la myofibrille est croissante
- L’utilisation du salyrgan abaisse la tension de la myofibrille : l'hydrolyse de l’ATP, qui fournit l'énergie
consommée lors de cette activité, est donc indispensable.
La contraction musculaire nécessite la présence de l’ATP et des ions Ca 2+
Savoirs
Les myofibrilles isolées et placées dans certaines conditions gardent la possibilité de se contracter c'est-à-
dire d’accroître leur tension.
- la contraction musculaire est impossible sans les ions calcium. Ces ions rendent disponibles les sites de
fixation se trouvant sur l’actine pour recevoir les têtes de myosines.
- Sans ATP, pas de contraction musculaire : en effet, l’hydrolyse de l’ATP fournit l’énergie permettant le
pivotement des têtes de myosine au début, et leur séparation à la fin de la contraction. La réaction se déroule
grâce à l’activité ATPasique de la myosine.
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b) l’activité musculaire
Activités : le graphique suivent représente le comportement mécanique et énergétique d’un muscle à la
suite d’une excitation

Placé dans une atmosphère sans dioxygène, le muscle peut se contracter mais on observe une diminution
importante de la chaleur retardée; Celle-ci réapparaît dès que la présence de dioxygène est rétablie.
Guide d’exploitation
1. Indiquer quelle est l'origine du dégagement de chaleur qui apparaît lors du fonctionnement de toute
cellule vivante.
2. Formuler des hypothèses (avec argumentation précise) sur l'origine de la libération de la chaleur initiale
apparue dans les deux conditions de milieu, de la chaleur retardée disparue en atmosphère sans dioxygène.
3. En mobilisant vos connaissances, confirmez ou infirmez les hypothèses précédemment formulées?
Solutions
1. Le dégagement de chaleur apparaît lors de toutes les réactions exergoniques, notamment celles qui
contribuent à la synthèse et à l'utilisation de l'ATP. (L'apport d'énergie étant toujours supérieur au besoin,
l'excédent est libéré sous forme de chaleur).
2. - La chaleur initiale présente deux aspects matérialisés par les deux sommets de la courbe :
• La contraction musculaire représente une énergie mécanique dont l'origine est l'ATP musculaire. La
conversion de l'énergie chimique de l'ATP en énergie mécanique pendant la contraction (phase de montée
de la courbe indiquant la tension) libère de l'énergie comme toute conversion énergétique.
• On sait que l'ATP est reconstituée immédiatement par la phosphocréatine, cette restauration peut
également être une source de chaleur dans la fraction de seconde qui suit la contraction.
- La chaleur retardée correspond aux réactions qui permettent la restauration de la phosphocréatine par
les oxydations respiratoires (remboursement de la dette en dioxygène).
3. - Le premier dégagement de chaleur correspond à l'hydrolyse de l’ATP. ATP → ADP+Pi+31 kj et à la
conversion de cette énergie en énergie mécanique.
- Le second dégagement correspond à la restauration de I'ATP à partir de la phosphocréatine.
Pour la chaleur retardée on peut évoquer l'utilisation du glucose d'où confirmation des hypothèses.

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Savoirs :
Un muscle qui travaille consomme de l’oxygène et du glucose et produit de la chaleur et du travail. Cette
production de chaleur en 2 phases est une manifestation de l’énergie dépensée au cours de l’activité
musculaire.

 La chaleur initiale produite au cours de la contraction est due à l’énergie libérée lors du transfert
d’un groupement phosphate de la créatine phosphate à l’ADP qui devient l’ATP

 La chaleur retardée dégagée après la contraction est due à la régénération des molécules
phosphatées par la respiration cellulaire.
Remarque : les fibres de type II ne dégagent pas de chaleur retardée. Elles privilégient les voies métaboliques
anaérobiques.

Leçon 7 : II.2- Les voies de restauration de l’ATP


OPOI : Interpréter les données fournies par les biopsies relatives aux taux d’ATP et de Phosphocréatine lors
d’exercices musculaires de durées différentes.
Activité d’E/A N°5: analyse du document suivant

Guide d’exploitation :
1- Donner le nombre de voies de restauration d’ATP observées sur ce document.
2- Proposer un nom pour chacune des voies.
3- Proposer pour chacune de ses voies le type d’exercices physiques pour lequel elle intervient.

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Solutions
1) 3 voies
2) Voie anaérobie alactique (A) ; Voie anaérobie lactique (B) ; Voie aérobie (C).
3) Voie anaérobie alactique pour les exercices physiques brefs et violents.
Voie anaérobie lactique pour des exercices physiques violents maintenus pendant une à deux minutes.
Voie aérobie pour les exercices physiques intenses et de longues durées.

Savoirs :
Trois voies de régénération de l’ATP permettent aux muscles de s’adapter aux besoins en énergie durant
l’effort :
 La voie rapide : la voie anaérobie alactique (décomposition du phosphagène ou voie anaérobie de la
phosphocréatine).
 Les voies lentes : la voie anaérobie lactique, la voie aérobie (la respiration).

Leçon 8 : II.3- L’adaptation aux exercices sportifs : A chaque effort, un métabolisme adapté
II.3.1- A chaque effort, un métabolisme adapté
OPOI : Analyser et interpréter les documents liés aux exigences métaboliques de différents sports.
Activité d’E/A N°6:
L’énergie musculaire provient de l’hydrolyse de l’ATP qui doit donc être régénéré. Pour mettre en évidence
les modalités de régénération, on effectue des dosages sur un muscle de grenouille avant contraction et
après contraction anaérobie, selon différentes conditions. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-
dessous.
- Colonne B : le muscle est en anaérobiose ;
- Colonne C : le muscle est en anaérobiose et soumis à l’action de l’acide mono-iodoacétique (bloque
la glycolyse) ;
- Colonne D : le muscle est en anaérobiose et soumis à l’action de l’acide mono-iodoacétique et à un
inhibiteur de la réaction ADP+ créatine phosphate → ATP + créatine ;
1. Dans les conditions B et C, le muscle stimulé se contracte correctement ;
2. Dans les conditions D, le muscle se contracte seulement quelques secondes, puis il cesse de répondre
aux stimulations.
Contraction de muscle frais
Avant contraction Après contraction
A B C D
Glycogène 1,08 0,08 1,08 1,08
Acide lactique 1 1,30 1 1
ATP 1,35 1,35 1,35 0
Phosphocréatine 1 1 0,3 1

Guide d’exploitation :
1. Rappeler l’équation de l’hydrolyse de l’ATP.
2. Analyser et interpréter les résultats.

Solutions
1) ATP+H20 →ADP +H3PO4 (Pi) +30kj.
2) En B, il y a disparition du glycogène et formation d’acide lactique, les concentrations en ATP et
phosphocréatine restent inchangées. Ce qui montre que l’hydrolyse du glycogène libère du glucose

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qui subit la fermentation lactique, l’énergie produite a permis la régénération de l’ ATP dépensé lors
de la contraction musculaire.
En C, si on bloque la glycolyse, il n’y a ni consommation de glucose, ni formation d’acide lactique,
l’ATP utilisé lors de la contraction musculaire est régénéré grâce à la Phosphocréatine. C’est Pourquoi
la concentration de Phosphocréatine diminue.
Phosphocréatine +ADP créatine kinase ATP+ Créatine.
En D, si la glycolyse, et L’intervention de la Phosphocréatine sont très faibles. C’est pourquoi les
contractions ne durent que quelques secondes.

Activité d’E/A N°7:


Les courbes du document suivant représentent les différentes voies métabolites de régénération de l’ATP

Analyser et Interpréter ces différentes courbes en relation avec les différentes voies de restauration de l’ATP
et les types d’efforts effectués.

Solution
Efforts brefs et intenses (7 à 20 s) : la puissance énergétique diminue avec le temps. (Métabolisme anaérobie
alactique)
Efforts intenses et soutenus : (pendant les 2 premières mn) la puissance augmente, atteint un maximal, puis
diminue. (Métabolisme anaérobie lactique)
Efforts de longue durée (endurance) : la puissance augmente progressivement, atteint une valeur maximale
puis se stabilise. (Métabolisme aérobie)

Savoirs :
a) régénération de l’ATP au cours des exercices brefs et violents : voie anaérobie alactique.
Les exercices brefs et violents demandent puissance et rapidité d’exécution. Le métabolisme anaérobie
alactique permet une restauration immédiate de l’ATP.
En effet, lors des contractions très brèves (de l’ordre de quelques secondes), le taux d’ATP reste constant. Il
existe donc un processus immédiat de recyclage de l’ATP. Il ne nécessite pas de dioxygène et se réalise sans
formation d’acide lactique.
Cette voie met en jeu deux réactions :
- une molécule phosphatée énergétique, la phosphocréatine (ou acide créatine-phosphate ou phosphatine
ou phosphagène) se dégrade grâce à une enzyme, la créatine kinase en libérant une énergie supérieure à
celle de l’hydrolyse de l’ATP.

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Phosphatine → créatine + phosphate inorganique + 43 kJ (à 25 °C) ;
- couplée à cette 1ère réaction, la seconde permet de restaurer l’ATP à partir de l’ADP, du Pi et de l’énergie.
La réaction est catalysée par l’ATP synthétase.

b) La régénération de l’ATP au cours des efforts intenses et soutenus : Voie anaérobie lactique.
La régénération de l’ATP par la voie anaérobie lactique a lieu au cours des efforts de durée plus longue
(supérieure à 20 secondes). Il s’agit essentiellement de la glycolyse. Ce processus comporte plusieurs étapes:
- hydrolyse du glycogène musculaire en glucose ;
- glycolyse du glucose produisant 2 ATP ;
- production de l’acide lactique à partir de l’acide pyruvique.
Cette voie est limitée dans le temps car l’acide lactique qui s’accumule acidifie (abaisse le pH) le muscle et
inactive les enzymes. Le sang entraîne cet acide vers le foie où il sert de substrat à la néoglucogenèse ou à
des oxydations respiratoires.
c) La régénération de l’ATP au cours des efforts de longue durée : Voie aérobie.
Elle a lieu lorsque la contraction musculaire dure très longtemps. L’organisme augmente l’oxygénation des
muscles (le débit sanguin augmente) et par conséquent les débits respiratoires et cardiaques augmentent
aussi. Les oxydations respiratoires dans les mitochondries se mettent en route (ce sont donc le cycle de
Krebs et la chaîne respiratoire).
Les métabolites utilisés sont d’abord ceux des réserves musculaires (acide pyruvique issu de la glycolyse et
acides gras) ; les métabolites sanguins ensuite (glucose, acides gras), mobilisés à partir du foie et des tissus
adipeux.
NB : On peut à juste titre qualifier ces trois voies de rapide, moyenne et lente respectivement.

d– PHASE DE RECUPERATION.
OPOI : utiliser le test sur vélo ergométrique ou exploiter les résultats de ce test pour le calcul de VO 2 max.
Activité d’E/A N°7 :
On étudie chez un sujet la consommation de dioxygène et le niveau d’énergie libérée au cours d’un exercice
sur bicyclette ergométrique. On obtient le document suivant.

1- Analyser ce document
2- Comment pouvez-vous interpréter l’existence de la surface 1 d’une part et celle de la surface 2
d’autre part ?

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Solutions
1. Au repos la consommation en O2 et l’énergie libérée par le muscle sont constantes. Pendant l’exercice
physique, l’énergie libérée augmente immédiatement pour atteindre sa valeur maximale. Celle-ci reste
constante pendant tout l’exercice à la fin duquel elle retombe brutalement à sa valeur de repos. En
revanche la consommation en O2 ne s’élève pas immédiatement ; elle n’atteint sa valeur maximale qu’au
bout d’un certain temps. A la fin de l’exercice elle ne baisse pas brutalement et ne retrouve sa valeur de
repos qu’après quelques minutes.
2. Surface 1 : au début de l’exercice : correspond au retard de la consommation d’O2 sur l’énergie libérée
immédiatement : c’est une dette en O2 (réserve d’O2 puisée dans la myoglobine du muscle)
La surface 2 : pendant la phase de récupération : correspond au contraire à une consommation d’O2
postérieure à la fin de la libération d’énergie ; c’est la période de restauration du muscle qui correspond au
paiement de la dette (de la surface 1) contractée au début de l’exercice.
La surface 1 est due à une période d’adaptation de l’organisme à l’effort et la surface 2, au temps qu’il faut
pour que l’organisme retrouve son équilibre initial.
Notions essentielles
À la fin de la contraction, quelle que soit la voie métabolique mise en jeu, la consommation d’O2 ne baisse
que lentement. Les réserves de phosphocréatine se reconstituent grâce à l’énergie fournie par l’ATP du
métabolisme aérobie.
La différence entre le besoin théorique en dioxygène et la consommation réelle est appelée dette en
dioxygène. La signification de cette dette est que le muscle est sous-alimenté en dioxygène au début de
l’effort physique. Il contracte alors une dette « énergétique ».La phase de récupération consiste donc en
réalité en un remboursement de cette dette en dioxygène.
2- La consommation maximale d’O2 ou VO2 max (Définition et Mesure de la VO2 max)
La consommation maximale d’O2 ou VO2 max est le volume maximal d’oxygène qu’un organisme
aérobie, en général ou d’un sujet humain en particulier peut consommer par unité de temps lors d’un
exercice dynamique aérobie maximal. Elle s’exprime en L.min-1 ou en L.min-1.kg-1 en tenant compte de la
masse corporelle du sujet.
Si on considère l’ensemble des fonctions de l’organisme, la VO2 max peut aussi être défini comme
étant la quantité maximale de O2 qu’un sujet peut prélever au niveau pulmonaire, transporter au niveau
cardiovasculaire et consommer au niveau musculaire.
La mesure de la VO2 max s’effectue de manière directe ou indirecte au cours d’épreuves dites
« d’effort » dans un laboratoire en milieu médical à l’aide d’appareils permettant la mesure simultanée de
la puissance de l’effort (ergomètres) , du volume des gaz respiratoires et de la fréquence cardiaque.
La VO2 max varie avec l’âge. Elle est maximale vingt ans et baisse ensuite régulièrement. Elle dépend
non seulement des facteurs génétiques mais aussi du mode de vie.
Vérification des hypothèses pour expliquer les différences de performances lors des activités sportives.
 Margay est plus musclé que son concurrent (rejetée, un muscle a besoin de l’énergie, avait-il des
mitochondries ?)
 les fibres musculaires de ces 2 athlètes sont de compositions chimiques différentes, (plausible)
 les 2 élèves ont les fibres musculaires de nature différente, (plausible)
 Margay est plus grand que son concurrent, (rejetée)
 Margay a une activité respiratoire moins importante que celle de son concurrent) (confirmée liée à
l’activité respiratoire des mitochondries)
 Margay se nourrit moins que son concurrent (plausible)
 Les muscles de Margay se contractent lentement (plausible)

COURS SVTEEHB SEQUENCE 2 TLE D PAR ONKEL BRICE, PLEG SVTEEHB 13


Exercice 1 d’application :
Vous faites :
- 100 m en 11 secondes (voie anaérobie alactique)
- 400 m en 1 minute 30 secondes (voie anaérobie lactique)
- 1500 m en 6 minutes (voie aérobie)
Donner la voie de régénération de l’ATP nécessaire pour réaliser chaque activité.

Exercice 2 : Considérons le 200 mètres, une épreuve au terme de laquelle, malgré les efforts de ses
concurrents, Usain Bolt est vainqueur.
1) Nommer la voie de régénération de l’ATP qui serait prédominante pour cette course de vitesse. (voie
anaérobie lactique, Usain Bolt possède majoritairement les fibres de types II)
2) Pour le vainqueur et l’un de ses concurrents, tracer la courbe de consommation du dioxygène par
leurs muscles. (VO2 max vainqueur (plus de fibres de types II pauvres en mitochondries) inférieur
VO2 max concurrent (moins de fibres de types II))

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EVALUATION DES RESSOURCES SEQUENCE 2
Partie A : EVALUATION DES SAVOIRS
Exercice 1 : questions à choix multiples
1. Au niveau d’une cellule musculaire, la fermentation lactique entraîne :
a) Une baisse du glycogène musculaire ;
b) Une augmentation du glycogène musculaire ;
c) Une élévation du PH ;
d) Une baisse du taux de dioxygène.
2. Les fibres musculaire de concentrations rapides sont plus riches que les fibres de
concentration lentes en :
a) Mitochondrie ; c) Myoglobine ;
b) Glycogène ; d) Glucose.
3. La VO2 max :
a) Ne dépend pas de facteur génétique ;
b) Augmente avec l’âge ;
c) Augmente si on fume ;
d) Est amélioré par l’activité physique.
4. Lorsque l’organisme est à jeun :
a) Les cellules nerveuses cessent de consommer du glucose ;
b) Les hématies ne font plus de fermentation lactique ;
c) Le foie sécrète du glucose dans le sang ;
d) Les muscles sécrètent du glucose dans le sang.
5. Les cellules musculaires :
a) Au repos oxydent le glucose ;
b) N’ont pas réserve énergétique ;
c) Utilisent en plein activité le glucose fourni par le foie ;
d) N’ont aucune caractéristique particulière en ce qui concerne leur métabolisme.
6. Les capacités d’un individu à effectuer les efforts prolongés :
a) Ne dépendent pas des réserves de glycogène des muscles ;
b) Dépendent des réserve de phosphocréatine ;
c) Peuvent être évaluées à partir de sa consommation maximale de dioxygène ;
d) Dépendent de son métabolisme anaérobie lactique.
7. Relever l’affirmation exacte :
a) La phosphocréatine est un constituant énergétique de la cellule musculaire ;
b) La phosphocréatine est utilisée essentiellement au cours des exercices de faible
intensité ;
c) Toutes les cellules utilisent comme substrat énergétique le glucose, les acides gras et
les acides aminés ;
d) Les réserves énergétiques pour un travail musculaire ne se trouvent que dans le
muscle.
8. Relever dans la liste l’effet qui n’est pas observé au cours de la concentration d’une
myofibrille :
a) Diminution de la longueur du sarcomère ;
b) Réduction du disque sombre ou disque A ;
c) Glissement des myofilament d’actine entre les filaments d’actines ;
d) Réduction du disque claire ou disque I ;
e) Réduction de la zone H.

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9. Une contraction musculaire consiste en :
a) Un raccourcissement des myofilaments de myosine ;
b) Un raccourcissement des myofilaments d’actine ;
c) Un glissement des myofilaments de myosine entre les myofilament s d’actine ;
d) Un glissement des myofilaments d’actine entre les myofilaments de myosine.
10. Le glucose est stocké sous forme de réserve dans :
a) Le muscle
b) Le tissu adipeux
c) Le foie
d) Toutes les réponses sont exactes.
11. Le sarcomère est :
a) L’unité contractile de la fibre nerveuse ;
b) Une portion de myofibrille comprenant une bande claire et une bande sombre ;
c) Une portion de myofibrille comprise entre deux stries Z consécutives ;
d) Un ensemble de myofilaments.
12. La voie anaérobie alactique :
a) Intervient dans la restauration immédiate de l’ATP par le cycle de krebs ;
b) Est un processus mettant en jeu la phosphocréatine ;
c) Conduit à une forte diminution du taux d’ATP dans la fibre musculaire ;
d) Ne nécessite pas le dioxygène et se réalise avec formation d’acide lactique
13. Dans les mitochondries des fibres musculaire, la restauration de l’ATP est assurée
à partir de :
a) Acide pyruvique ; c) Phosphocréatine;
b) Glycogène ; d) Glucose.
14. Concernant la contraction musculaire, les propositions suivantes sont exactes sauf
une. laquelle ?
a) Les bandes claires gardent les mêmes dimensions ;
b) Le sarcomère diminue de longueur ;
c) Les bandes sombres gardent les mêmes dimensions ;
d) Il y a hydrolyse de l’ATP.
15. L’énergie nécessaire à la contraction musculaire provient directement de :
a) La dégradation de l’acide lactique ;
b) L’hydrolyse de l’ATP ;
c) La dégradation du glucose ;
d) La dégradation de l’acide pyruvique.

Exercice 2 : questions à réponses ouvertes


1. Citer les cellules de l’organisme qui sont de consommateurs exclusifs de glucose.
2. Dans quels organes le glucose est-il mis en réserve ?
3. Pourquoi le PH d’un muscle en fonctionnement baisse-t-il absolument ?
4. Citer les trois voies métaboliques permettant la restauration de l’ATP dans l’ordre où elles
interviennent au cours d’un exercice intensif.
5. Utiliser chaque groupe de mots ou expressions pour construire une phrase illustrant une
idée importante.
a) Mise en réserve, foie, glucose
b) ATP, phosphocréatine, métabolisme anaérobie lactique ;
c) Acide lactique, ATP, dioxygène.

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6. A partir du document ci-dessous,

- Relever :
a) Le VO2 max correspondant à la meilleure performance
b) Le VO2 max correspond à la moins bonne performance
- Que pouvez-vous en déduire ?
- Peut-on considérer ce test fiable pour cet exercice ?
7. Lors de la voie anaérobie lactique, il se forme l’acide lactique. Quel est son devenir ?
8. Quels sont pour l’organisme les avantages de la voie aérobie ?
9. Le VO2 max est variable d’un sport à l’autre, et d’un individu à l’autre.
a) Que signifie VO2 max ?
b) Quels sont les facteurs qui font varier le VO2 max chez un individu ?
10. Considérant le document ci-après :

a) Nommer A et B.
b) Annoter ce document en utilisant les terres a, b, c, d, e, f, g, h, i.
c) Relever les modifications anatomiques faisant suite à injection du Ca++
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Partie B : EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET/OU SAVOIR-ETRE
Exercice 1 : Analyser et interpréter des documents liés aux exigences métaboliques des
différents sports.
L’entraînement sportif a pour but d’amener l’athlète à un niveau optimal de performance dans
sa spécialité. En dehors des simples mesures de performances, on dispose, pour apprécier les
progrès d’un test physiologique.
La consommation maximale de dioxygène (VO2 max). Il s’agit de la quantité maximale d’O2 que
le sujet est capable de consommer lors d’un exercice conduisant à la limite de l’épuisement. Le
tableau du document 5 donne quelques valeurs de VO2 max pour un groupe d’athlète de niveau
international.

Le document 4 montre en coupe transversale un muscle d’un sujet non sportif. La préparation
a subi un traitement qui permet de distinguer les fibres musculaires claires, de fort diamètre à
contraction rapide, et les fibres musculaires colorées de plus faible diamètre à contraction lente.
1. Analyser le document 4 ;
2. Calculer le pourcentage de chaque catégorie de fibre par rapport à ce document.
Le document 3 rend compte de ce pourcentage pour des muscles d’athlètes de haut niveau.
A partir des documents 3 et 5 :
3. Etablir deux listes de sports :
- La première constituée de sports violents et brefs ;
- La deuxième constituée de sports nécessitant des efforts intenses et prolongés.

Exercice 2 : interpréter l’évolution de certains paramètres physiologiques au cours de


l’exercice musculaire.
Les documents A et B suivants représentent des coupes transversales de cellules musculaires
observées au microscope optique. Les techniques de coloration sont différentes : en A, la
coloration permet de distinguer les capillaires sanguins sous forme de taches noires ; en B, une
technique spécifique met en évidence une enzyme essentielle à la fermentation lactique (la
coloration est d’autant plus foncée que l’enzyme est plus abondante).

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1. L’examen des documents A et B confirme l’existence de deux types de fibres. Quelles
sont leurs caractéristiques discernables sur ces documents ?
2. Evaluer le pourcentage de chacun de ces deux types de fibres dans la préparation de
muscle photographiée ici.
3. Quelle information complémentaire apporte l’étude du tableau ci-dessus ? la
Répartition des fibres a-t-elle une signification physiologique ?
Muscle étudié rôle Fibres 1 Fibres 2
Soléaire (muscle du mollet) Maintien de la station debout 85% 15%
Vaste interne (extenseur de la
Extension de la cuisse 53% 47%
cuisse)
Mouvement du membre
Triceps brachial 30% 70%
supérieur

Exercice 3 : expliquer le mécanisme de la contraction


Depuis 1968 a été mise au point une technique de coloration spécifique du glycogène
(macromolécule, polymère du glucose) et de l’ATP permettant de suivre leurs variations sur des
coupes transversales de muscles au repos (document 1a) et contractées (document 1b).

Coupes transversales partielles d’un muscle strié

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Document 2 : Des molécules d’actine et myosine ont été extraites des cellules musculaires et
placées dans différents milieux de culture. Les observations faites sont regroupées dans le
tableau ci-dessous.

Milieux de Substances présentes dans le


Observations
culture milieu
Pas de contraction et pas d’évolution de la
1 Actine + ATP + Ca++
teneur en ATP
Pas de contraction et pas d’évolution de la
2 Myosine + ATP + Ca++
teneur en ATP
Contraction avec diminution importante
3 Actine + myosine + ATP + Ca++
de la teneur en ATP
Actine + myosine + ATP + Ca++ + Pas de contraction et pas d’évolution de la
4
salyrgan teneur en ATP

Lors de la contraction, les têtes de myosine s’attachent à l’actine, formant des complexes actine-
myosine.
L’ion calcium est nécessaire à la contraction des cellules musculaires. Le salyrgan est inhibiteur
de l’hydrolyse de l’ATP.
1.
a. Analyser le document 1.
b. En déduire les conditions nécessaires à la contraction musculaire.
2.
a. Analyser les résultats obtenus dans les milieux 1 et 2 du document 2
b. Analyser et interpréter les résultats obtenus dans les milieux 3 et 4 du document 2.
c. En déduire les conditions nécessaires à la contraction musculaire.
Exercice 4 :
Un sujet a effectué un travail musculaire intense pendant une minute. Sur le graphique suivant,
le tracé gris indique l’augmentation de la consommation de dioxygène liée à l’exercice physique.
La zone noire représente le volume de dioxygène, calculé nécessairement pour faire face à cette
dépense énergétique, compte tenu du coefficient énergétique du dioxygène (soit 1 litre de
dioxygène consommé correspondant à 21 KJ dépensés).

1. Pourquoi la consommation de dioxygène par le muscle reste-t-elle supérieure à sa valeur


de repos pendant plusieurs minutes après la fin de l’exercice ?
2. A quoi correspond la consommation de dioxygène calculée et traduire en rouge sur le
graphique ?
3. La mesure des aires des zones (grise et noire) montre qu’elles sont équivalentes.
Comment l’interpréter ?
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Exercice 5 : la chaleur dégagée par un muscle au travail est synchrone des réactions libératrices
d’énergie qui se déroulent dans ce muscle. Les résultats ci-dessous concernant un muscle
fonctionnant dans des conditions normales. Placé dans une atmosphère sans dioxygène, le
muscle peut se contracter mais on observe une diminution importante de chaleur retardée ;
celle-ci réapparait dès que la présence de dioxygène est rétablie.

1. Expliquer quelle est l’origine du dégagement de chaleur qui apparaît lors du


fonctionnement de toute cellule vivante.
2. Formule des hypothèses (avec argumentation précise) sur l’origine de la libération :
- De chaleur initiale apparue dans les deux conditions de milieu ;
- De chaleur retardée disparue en atmosphère sans dioxygène.
3. En mobilisant ses connaissances, confirmer ou infirmer les hypothèses précédemment
formulées.

EVALUATION DES COMPETENCES


Compétence visée : sensibilisation sur la nécessité du renouvellement de l’ATP lors des
exercices musculaire.
Toute forme de vie, animale ou végétale, nécessite la production de l’énergie. Chez l’homme,
celle-ci provient des aliments. L’augmentation du travail signifie donc l’augmentation du
transfert d’énergie pour que le changement se produise. La première loi de la
thermodynamique stipule que l’énergie n’est ni créée ni détruite mais bien transformée d’une
forme à une autre.
Contrairement à toutes les fonctions métaboliques complexes de l’organisme, c’est l’activité
physique qui sollicite de loin la plus grande quantité d’énergie. Dans un sprint, par exemple, la
production d’énergie au niveau des muscles sollicités peut être plusieurs fois élevée qu’au
repos. Au cours d’activités physiques moins intenses mais prolongées comme le marathon, les
besoins énergétiques sont de 20 à 30 fois supérieures à ceux nécessaires au repos.
Votre camarade Angela a lu ces informations dans un journal scientifique et se pose un
certain nombre de question.
Tu disposes en plus de tes connaissances des documents suivants te tu es interpellé en tant
qu’élève de la terminale D pour éclairer Angela sur les problèmes auxquels elle fait face.

COURS SVTEEHB SEQUENCE 2 TLE D PAR ONKEL BRICE, PLEG SVTEEHB 21


Consigne 1 : Dans un exposé d’un maximum de 20 lignes, explique à Angela les voies de
production de l’énergie dans le muscle.
Consigne 2 : Conçois une affiche qui met en exergue les voies de régénération de l’ATP chez un
coureur de fond et en déduire les caractéristiques qui interviennent dans les épreuves
d’endurance.
Consigne 3 : Un pays se déplace avec ses athlètes pour une compétition, sur place, le coureur
de fond fait un accident pendant la séance d’entrainement. Explique à Angela dans un texte de
15 lignes au maximum pourquoi un sprinteur quoi que bien entraîné dans son domaine ne peut
pas remplacer un coureur de fond malade ; puis tirer une conclusion qu’à l’effet de
l’entraînement sur le muscle.

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SOLUTION A L’EVALUATION DES RESSOURCES SEQUENCE 2
Partie A : EVALUATION DES SAVOIRS
Exercice 1 : questions à choix multiples
N0 questions 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Réponses a b d c a c a b d d c b a a b
Exercice 2 : questions à réponse ouvertes
1. *les cellules nerveuses ou neurones
*les hématies
2. Le glucose est mis en réserve dans :
- Le foie et le muscle sous forme de glycogène ;
- Le tissu adipeux sous forme de graisse (lipide)
3. une baisse du PH d’un milieu montre la présence d’acide, dans un muscle en fonctionnement,
il y a apparition d’acide lactique pour fermentation qui provoque la baisse du PH.
4. Ce sont :*la voie anaérobie alactique ; *la voie anaérobie ; *la voie aérobie.
5.
a. le foie assure une mise en évidence du glucose.
b. Dans la voie du métabolisme anaérobie alactique, la restauration de l’ATP est assurée par
la phosphocréatine.
c. La fermentation qui produit l’acide lactique permet la restauration de l’ATP en l’absence
du dioxygène.
6. 1)
a. Meilleure performance : VO2Max≈5,86l/min (environ 5,85l/min)
b. Moins bonne performance : VO2Max≈3,6l/min (environ 3,6l/min).
2) nous pouvons en déduire que les performances sont proportionnelles à la VO 2Max
3) oui
7. L’acide lactique formé lors de la voie anaérobie lactique peut :
- S’accumuler dans le muscle rendant le milieu acide et on observe les crampes et la fatigue ;
- Entrer dans les oxydations respiratoires de la mitochondrie ;
- Etre entraîné par le sang vers le foie et servir de substrat pour la néoglucogenèse.
8. Avantages de la voie aérobie :
- Elle peut utiliser toutes les réserves énergétiques sans exception ;
- Son rendement en ATP est très élevé ;
- Sa durée très longue lui permet d’intervenir dans les efforts intenses et soutenus
9.
a) La VO2Max est la consommation de dioxygène pour un individu qui effectue un effort
prolongé d’intensité maximale.
b) Elle varie avec : L’âge ; Le sexe ; Le mode de vie (entrainement et alimentation) ; L’état
de santé de l’individu.
10.
a) A : portion de myofibrille relâchée ; B : portion de myofibrille contractée
b) a) : mitochondrie ; d) : filament de myosine ; g) : bande claire ou I
b): sarcomère relâché ; e) : filament d’actine ; h) : sarcomère contractée
c) zone H f) bande sombre ou A i) : strie Z
c) modification :
- glissement des filaments d’actine entre les filaments de myosine.
- Diminution de la bande claire, de la zone H et du sarcomère.

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Partie B : EVALUATION DES SAVOIR-FAIRE ET SAVOIR-ETRE
Exercice 1 :
1. Les sujets non sportifs présentent des muscles constitués en grande partie de fibres
claires à contraction rapide.
2. Nombre total de fibre : 35.
- Nombre de fibre à contraction lente : 14 ;
- Nombre de fibre à contraction rapide : 21 ;
21
- Pourcentage de fibres à contraction rapide : ×100=60%
35
14
- Pourcentage de fibres à contraction lente : ×100=40%
35
3. - Sport violent et bref : lancé de poids ; gymnastique, sprint, ski de descente.
Sport nécessitant des efforts moins intenses et prolongés : course de fond ; patinage de
vitesse ; ski de fond ; marche sportive.
Exercice 2 :
1. - sur le document A, on constate une inégale répartition des capillaires, les fibres qui sont
à leur contact sont mieux irriguées et ont un métabolisme de type aérobie.
- Sur le document B, on constate que les fibres les plus éloignées des capillaires sont
plus riches en enzymes spécifiques de la fermentation lactique et ont un
métabolisme de type anaérobie, elles sont aussi moins irriguées.
2. Sur les 44 fibres représentées :
- 28 sont riches en enzyme de fermentation lactique. Ce qui représente
28
×100≅64% de fibres à métabolisme anaérobie ;
44
16
- 16 sont totalement irriguées, ce qui représente ×100≅35% de fibres
44
métabolisme aérobie.
3. – Le tableau montre deux types de fibres appelés I et II dans les muscles dont les rôles
sont spécifiques. Le triceps brachial permet les mouvements rapides alors que le solaire
permet les mouvements lents et soutenus. La soléaire renferme plus de fibres I, le triceps
brachial renferme plus de fibres II, le vaste externe renferme les 2 types de fibres en
proportion sensiblement égale.
- La répartition de fibres très différentes d’un muscle à l’autre doit avoir une signification
physiologique. En effet :
*les fibres I abondantes dans le soléaire pourraient correspondre aux fibres à métabolisme
aérobie ;
*les fibres II abondantes dans le triceps brachial seraient les fibres à métabolisme anaérobie ;
*le vaste externe qui participe à des mouvements variés contient les deux étapes de fibres
en proportions sensiblement égales.
Exercice 3 :
1.
a) Le document 1 montre l’aspect de fibres musculaires striées au repos et contractées :
 Au repos, on observe la présence de glycogène et d’ATP dans toutes les fibres.
 A l’état contracté, on observe la disparition du glycogène et de l’ATP dans 3
des fibres représentées.
b) Condition nécessaire à la contraction musculaire : il faut :
 I’ATP qui est source d’énergie.
 Une substance (glucose) provenant de l’hydrolyse du glycogène.

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2.
a. Les milieux de culture 1et 2renferment de I’ATP et les ions calciums. LES résultats
montrent que l’actine seule (milieu) ou la myosine seule (milieu2) ne déclenche pas la
contraction musculaire et on n’observe pas de modification de la teneur en ATP.
b. Milieu de culture3 : en présence d’actine et de myosine, on observe la contraction
musculaire accompagnée d’une diminution importante de la teneur en ATP. car les ions
calcium permettent la formation du complexe acto- myosine, puis l’énergie provenant
de l’hydrolyse de I’ATP permet le glissement de filaments d’actine sur les filaments de
myosine. ce qui explique la diminution d’ATP.
 Milieu de culture4 : l’ajout de salyrgan empêche la contraction musculaire et on
n’observe pas de modification de la teneur en ATP. Cela s’explique par le fait que le
salyrgan bloque l’hydrolyse de l’ATP donc empêche le glissement des filaments
d’actine entre les filaments de myosine et il n’y a pas de contraction musculaire.
c) Conditions nécessaire à la contraction musculaire : Il faut l’ATP, ions calcium,
l’actine et la myosine.
Exercice 4 : 1. Au début d’un exercice, l’apport en dioxygène (O2) est insuffisant pour faire face
aux besoins nouveaux liés au renouvellement de l’ATP consommé. Ainsi, le muscle utilise ses
réserves en Phosphocréatine. Lors du repos, les réserves doivent être reconstituées ; or elles le
sont à partir d’ATP produit par les oxydations respiratoires. Celles-ci doivent se poursuivre
après l’effort ; par conséquent, la consommation de dioxygène par le muscle reste
supérieure à sa valeur au repos après la fin de l’exercice.
2. Elle représente la quantité de dioxygène qui aurait été consommé si les nutriments cellulaire
avaient été oxydés au fur et à mesure de l’effort pour fournir l’énergie nécessaire à la synthèse
des molécules d’ATP utilisées lors de cet effort.
3. En théorie, la consommation complémentaire en dioxygène permet d’effectuer les oxydations
respiratoires qui compensent exactement l’énergie fournie par les mécanismes anaérobie
pendant la phase de récupération.
Exercice 5 : 1. Un dégagement de chaleur apparaît lors de toutes les réactions exergoniques,
notamment celles qui contribuent à la synthèse et à l’utilisation de l’ATP : l’apport d’énergie
étant toujours supérieur aux besoins, l’excédent est libéré sous forme de chaleur.
2.* La chaleur initiale présente deux aspects matérialisés par deux sommets de la courbe :
 La concentration musculaire représente une énergie mécanique dont l’origine est l’ATP
musculaire. La conversion de l’énergie chimique de l’ATP en énergie mécanique pendant
la contraction libère de l’énergie ;
 L’ATP étant reconstitué immédiatement par la Phosphocréatine, cette restauration peut
être également source de chaleur ;
*La chaleur retardée correspond aux réactions qui permettent la restauration de la
Phosphocréatine par les oxydations respiratoires.
3.* Pour la chaleur initiale :
 Le premier dégagement de chaleur correspond à l’hydrolyse de l’ATP.
ATP+ H2O→ADP+ P+31Kj et la conservation d’une partie de cette énergie correspond à la
restauration de l’ATP à partir de la Phosphocréatine.
Phosphocréatine → créatine+ Pi
ADP + Pi→ ATP
𝑃ℎ𝑜𝑠𝑝ℎ𝑜𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 + 𝐴𝐷𝑃 → 𝐶𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 + 𝐴𝑇𝑃
 Pour la chaleur retardée, on peut évoquer l’utilisation du glucose.

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SOLUTION A L’EVALUATION DES COMPETENCES
consigne solutions critères indicateurs
Angela bonjour : Le texte proposé doit :
Il existe trois voies de régénération de l'ATP. -Présenter le nombre de
La voie anaérobie alactique : ce processus met voie de production de
Pertinence
en jeu la phosphocréatine ou phosphagène ou l’ATP
de la
créatine phosphate qui en présence d’une -Citer les différentes voies ;
production
enzyme (cette réaction est couplée à la synthèse -Expliquer leur mécanisme
d’ATP par transfert d’un groupement de production de l’ATP
phosphoryle (pi) de la phosphocréatine à l’ADP.
Phosphocréatine →
𝐶𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 𝑘𝑖𝑛𝑎𝑠𝑒
créatine +Pi Maîtrises
𝐴𝑇𝑃 𝑠𝑦𝑛𝑡ℎé𝑡𝑎𝑠𝑒 des
ADP +Pi → ATP les explications apportées
connaissanc
doivent avoir une valeur
es
Phosphocréatine + ADP → créatine + ATP scientifique.
scientifique
La voie anaérobie lactique : elle comporte s
plusieurs étapes :
-hydrolyse du glycogène musculaire en glucose ;
-glycolyse avec production de 2 ATP ;
-production d’acide lactique à partir de l’acide
pyruvique.
1 L’acide lactique formée est entraîné vers le foie -bon agencement de
par le sang et sert de substrat à la Cohérence termes
néoglucogenèse. de la -phrases scientifiquement
La voie aérobie : les métabolites utilisés sont production et grammaticalement
d’abord ceux des réserves musculaires (acide correctes.
pyruvique et acide gras). Lorsque le besoin
énergétique augmente, l’utilisation des réserves
musculaires fait place à celle des métabolites
sanguins : glucose et acide gras mobilisés à partir
du foie et des tissus adipeux.
Voies de régénération de l’ATP et les Le texte doit avoir deux
caractéristiques métaboliques dans les épreuves parties :
d’endurance -les voies de régénération
Pertinence
Le pouvoir contractile du muscle squelettique de l’ATP
de la
dépend essentiellement de la production de -énumérer les
production
l’ATP. Malheureusement, ces réserves sont caractéristiques du
disponibles en faibles quantité permettant métabolisme des épreuves
uniquement quelque dizaines de seconde de d’endurances
travail musculaire. Maîtrise des
Pour assurer des exercices prolongés, il faut connaissanc Les explications apportées
donc en permanence maintenir le es doivent avoir une valeur
renouvellement de l’ATP musculaire. La scientifique scientifique.
sollicitation des différentes sources d’énergie s
dépend des conditions de l’effort, de son
2
intensité, de sa durée et de l’état initial du stock
des différents substrats.
-bon agencement des
Deux systèmes fonctionnent sans apport
Cohérence termes.
d’oxygène : le système ATP-CP et la glycolyse
de la -phrases scientifiquement
anaérobie alors que la lipolyse et la glycolyse
production et grammaticalement
aérobie utilisent l’oxygène.
correctes
Pour des épreuves d’endurances en plus de
l’ATP, il faut une VO2 max élevée et une quantité
de fibre lente élevée

COURS SVTEEHB SEQUENCE 2 TLE D PAR ONKEL BRICE, PLEG SVTEEHB 26


Bonjour Angela. -faible développement des
Tu dois savoir que chaque sportif de haut niveau fibres lentes chez le
travail beaucoup en entraînement se fait en sprinter
rapport avec les muscles qui sont sollicités lors -VO2 max faible chez le
Pertinence
de l’exercice. sprinter
de la
Ainsi un sprinter travaille la rapidité dans ses -développement spécifique
production
mouvement ce qui favorise le développement des muscles sollicités pour
des fibres rapides qui consomment l’ATP par les un type de sport.
deux voies qui n’ont pas besoin d’oxygène. Maîtrise des
Le coureur de fond travaille des mouvements qui connaissanc Les informations portées
développent les fibres lentes. Les exercices es sur l'affiche doivent être
prolongés comme la course de fond utilisent scientifique scientifiquement bonnes.
pour la production de l’ATP. s

De plus, les VO2 max sont différents, elle est plus


élevée chez le coureur de fond.
Le sprinter ne peut pas remplacer un coureur de
3 -bon agencement des
fond une compétition car ses caractéristiques
Cohérence termes.
métaboliques ne sont pas appropriés : faible taux
de la -phrases scientifiquement
de fibres lentes, VO2 max bas, on peut ajouter à
production et grammaticalement
cette liste le faible développement des vaisseaux
correctes
sanguins.
L’entraînement permet un développement
spécifique des muscles sollicités pour chaque
type de sport.

COURS SVTEEHB SEQUENCE 2 TLE D PAR ONKEL BRICE, PLEG SVTEEHB 27


ACTIVITES D’INTEGRATION SEQUENCE 2
Exercice I Les aspects du métabolisme chez l’homme
I. Restitution organisée des connaissances
Partie A : Questions à choix multiples (QCM)
Choisir la réponse qui convient
1) Le foie est capable de réaliser la transformation suivante :
a) Glucose acides aminés; b) Glucose glycérol; c) Glucose glycogène d) Glucose acide gras.
2) Le foie est le seul organe libérant du glucose dans le sang car :
a) Il reçoit tous les glucides provenant de l'absorption intestinale;
b) Il est le seul organe possédant l'enzyme appelée glucose 6 phosphatase;
c) Il peut fabriquer du glucose à partir des acides gras et des acides aminés.
3) Au niveau d'une cellule musculaire, la fermentation lactique entraîne :
a) Une baisse du glycogène musculaire; b) Une élévation du pH; c) Une baisse du taux de dioxygène.
4) Les fibres musculaires de contraction rapide sont plus riches en :
a) Mitochondries; b) Myofibrilles; c) Glucose; d) Myoglobine.
5) La VO2 max :
a) Dépend de facteurs génétiques; b) Augmente avec l'âge;
c) Augmente si on fume; d) Est améliorée par la musculation.
6) La glycémie est :
a) Le processus de dégradation du glucose dans les cellules; b) Le taux de glycérol dans le sang;
c) Le taux de glycogène dans le foie; d) Le taux de glucose dans le plasma sanguin.
7) La glycogénogenèse est :
a) Le processus cellulaire qui permet la synthèse de molécules de glycogène à partir de molécules de
glucose;
b) Le processus biologique qui permet la synthèse de triglycérides;
c) Le processus cellulaire de dégradation du glycogène qui se traduit par une libération de molécules
de glucose dans le sang.
8) Le stockage des lipides est réalisé dans :
a) Les muscles; b) Le foie ; c) Les tissus adipeux; d) Les reins.
9) La libération du glucose dans le sang constitue :
a) La glycogénolyse; b) La glycogénolyse; c) La glycolyse; d) La glycolyse.
10) Les nutriments provenant de l'intestin grêle arrivent au foie par :
a) La veine porte; b) La veine sus-hépatique; c) La veine cave inférieure; d) L'artère hépatique.
11) Le processus qui met en jeu la phosphocréatine est :
a) La voie aérobie alactique; b) La voie anaérobie alactique;
c) La voie anaérobie lactique; d) La chaîne respiratoire.
12) Au cours d'une activité musculaire, la fermentation lactique entraîne :
a) Une modification de l'activité enzymatique; b) Une élévation du pH;
c) Une baisse du taux de dioxygène; d) Une production de l’acide pyruvique à partir de l'acide lactique.
13) Au cours de la contraction’ musculaire l'énergie de glissement des filaments les uns entre les autres
provient de :
a) L’hydrolyse de phosphocréatine; b) L’hydrolyse de l’ATP ; c) L’hydrolyse du glucose.
14) Le foie peut transformer les substances non glucidiques en glucose cette synthèse est appelée :
a) Glycogénogenèse; b) Glycogénolyse; c) Glycolyse; d) Néoglucogenèse.

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15) Lors de la contraction musculaire on note :
a) Un glissement de filaments d’actine entre les filaments de myosine;
b) Un glissement de filaments de myosine entre les filaments d’actine;
c) Une diminution de la longueur des filaments d'actine;
d) Une diminution de la longueur des filaments de myosine.
16) Laquelle des voies de régénération de l’ATP est utilisée lors des efforts brefs et
violents (sauts, lancers, sprint) :
a) Voie anaérobie alactique; b) Voie anaérobie lactique;
17) La dette de dioxygène observable chez un sujet moyennement entraîné :
a) Se contracte dès que l'exercice musculaire se prolonge au-delà d'une dizaine de minutes;
b) Est remboursée après la fin d'exercice et sans intérêt;
c) Est remboursée pendant l'exercice par le biais de la voie anaérobie lactique.
d) L’hydrolyse de l’ATP;
e) Voie aérobie.
18-Au niveau d’une cellule musculaire la fermentation lactique entraîne :
a- Une baisse du glycogène musculaire b-Une élévation du PH ; c-Une baisse du taux de dioxygène.
Partie B
Questions à réponses ouvertes (QRO)
1. Citer les cellules de l'organisme qui sont des consommateurs exclusifs de glucose.
2. Dans quels organes le glucose est-il mis en réserve?
3. Pourquoi le pH d'un muscle en fonctionnement baisse-t-il sensiblement?
4. Citer les trois voies métaboliques permettant la restauration de l’ATP dans le muscle dans l'ordre où elles
interviennent au cours d'un exercice intensif.
5. Expliquer comment se forme l’ATP par mise en jeu de la phosphocréatine.
6. Citer quelques métabolites utilisés par les cellules et donner leurs différentes origines
7. Expliquer comment intervient le foie dans la régulation de la glycémie.
8. Certaines fibres sont qualifiées de fibres à contraction rapide, d'autres de fibres à contraction lente.
Caractériser le métabolisme prépondérant de chacune d'elles.
9. Quelle relation y a-t-il entre l'accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la consommation de
dioxygène et l'effort musculaire?
10. Enumérer les facteurs qui peuvent modifier la consommation maximale de dioxygène.
11. En quoi la valeur de la d'un sujet peut-elle constituer un test d'aptitude pour la pratique d'un sport?
Partie C : Expression des idées importantes
Utiliser chaque groupe de 3 mots ou expressions pour construire une ou deux phrases illustrant une idée
importante exprimées en cours.
a) Mise en réserve; foie; glucose
b) ATP : phosphocréatine; métabolisme anaérobie alactique.
c) Acide lactique ; ATP; dioxygène.
d) Exercice physique, entraînement.
e) Fibre musculaire; contraction lente; oxydations respiratoires.
Exercice II Les aspects du métabolisme chez l’homme
Partie A
Si l'on étudie la composition du sang veineux provenant d'un‘ muscle en fin d'exercice intense, on note qu'il
s'enrichit en acide lactique CH -CH(OH)-COOH. On constate d'autre part que privé de dioxygène, un muscle
reste capable de se contracter, mais s'enrichit alors très vite en acide lactique, et ceci quelle que soit l'intensité
de la contraction.
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1. a) D'où provient cet acide lactique?
b) Écrivez l'équation de la réaction de sa formation à partir du glucose.
2. a) Pourquoi précise-t-on qu'on ne le retrouve qu'en fin d'exercices intenses pour un muscle oxygéné
normalement?
b) Que se passe-t-il dans le cas d'un exercice modéré?
3. Si dans une autre expérience, on bloque par des poisons spécifiques la formation de cet acide lactique dans
les fibres d'un muscle placé dans une atmosphère d'azote, ce muscle est encore capable d'effectuer un petit
travail, c'est-à-dire qu'il est encore capable de quelques contractions.
Quelle(s) est (sont) la (ou les) sources d'énergie dans le muscle qui permettent ces contractions ?
Partie B
Le glucose est le métabolite le plus fréquemment utilisé par les cellules comme source énergétique. Le
document suivant fournit des informations concernant le glucose, l'organisme humain et son fonctionnement.
• Les hématies et les cellules nerveuses sont des cellules fortement glucodépendantes (cellules dont le
métabolite énergétique est uniquement le glucose). L'ensemble de ces cellules consomme environ 10 grammes
de glucose par heure.
• Le milieu intérieur est le liquide {plasma sanguin, lymphe...) qui baigne toutes les cellules. Cela représente
un volume de 15 L environ. C'est ce liquide qui véhicule le glucose.
• La glycémie normale, à jeun, est voisine de 1g/L de milieu intérieur.
• Après un repas riche en glucides, le foie peut contenir jusqu'à 100g de glycogène.
• Les muscles contiennent une réserve de glycogène évaluée à environ 200g chez un individu de 75kg. Ce
glycogène ne peut être utilisé que dans le fonctionnement musculaire.
1. Calculer la masse du glucose circulant chez un individu dont la glycémie est de 1g/L.
2. Montrer que cette masse de glucose est insuffisante au bon fonctionnement de toutes les cellules de
l'organisme.
3. Existe-t-il une source directe de glucose mobilisable par l'organisme? Où est-elle localisée ? Pendant
combien de temps est-elle suffisante pour assurer la survie des cellules glucodépendantes?
4. Comment est assurée la survie de ces cellules après épuisement de la source directe de glucose et pendant
combien de temps?

Exercice III
On se propose de découvrir l'origine de l’ATP nécessaire à la contraction musculaire. On dispose de trois
muscles gastrocnemiens de grenouille que l'on va traiter différemment :
Le premier muscle ne subit aucun traitement;
Le deuxième muscle est traité par une substance qui bloque le déroulement de la glycolyse ;
Le troisième muscle est soumis à un traitement chimique qui bloque la glycolyse et inhibe la réaction de
dégradation de la phosphocréatine.
On stimule électriquement les trois muscles, afin de provoquer leur contraction. Le tableau suivant récapitule
les résultats des dosages de l’ATP et de la phosphocréatine (créatine phosphate), avant et après la contraction.
Le tableau indique également les réactions de chaque muscle.

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1. Rappeler
succinctement les différentes voies de la synthèse de molécules d'ATP dans les muscles.
2. Comparer, pour chaque muscle, les résultats des dosages avant et après la contraction.
Quel bilan peut-on établir pour l’ATP et la phosphocréatine ?
3. Mettre en relation les réactions des différents muscles, les traitements qu'ils ont subis et leurs conséquences
décrites dans le tableau.
4. Mettre en relation les données expérimentales consignées dans le tableau et les voies de synthèse d'ATP
dans les muscles.
Exercice IV
Une expérience a été menée sur des sujets sportifs se préparant à une épreuve d'endurance.

1. Qu'est-ce que le glycogène musculaire ? Établir la relation entre le régime alimentaire et la concentration
en glycogène dans le muscle.
2. On fait faire à ces sujets des épreuves sur bicyclettes ergométriques :
Sujets A : l'épuisement survient après 57 minutes;
Sujets B : l'épuisement survient après 114 minutes;
Sujets C: l'épuisement survient après 167 minutes.
a) Qu'est-ce que l'épuisement? Quelle en est la (ou les) cause(s)?
b) Comment peut-on lier la teneur du muscle en glycogène (question l) avec les résultats aux épreuves d'effort
?
c) Quels conseils donner aux sportifs souhaitant de bons résultats aux épreuves d'endurance (régime à suivre,
efforts à fournir) dans les jours qui précèdent la compétition?

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Exercice V
a) Expérience n°1
On excite le muscle électriquement et on constate qu'il se contracte en tétanisation (tétanos physiologique)
pendant 3 minutes. Le tableau ci-dessous est le résultat du dosage de certains constituants de ce muscle à l'état
frais (glycogène, acide lactique,
ATP, phosphocréatine), avant et après contraction.

b) Expérience n°2
Le muscle est empoisonné par l'acide iodo-acétique qui bloque la glycolyse, puis on l'excite électriquement.
Le muscle se contracte. On dose les mêmes constituants que ci-dessus avant et après la contraction. Les
résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous.

Expérience n°3
Le muscle est empoisonné par l'acide iodo-acétique, et on ajoute un inhibiteur d'une enzyme (phosphocréatine
-kinase) qui catalyse la réaction suivante :
𝐴𝐷𝑃 + 𝑃ℎ𝑜𝑠𝑝ℎ𝑜𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 → 𝐶𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑛𝑒 + 𝐴𝑇𝑃
Le muscle se contracte normalement d'abord, puis s'arrête. On dose les mêmes composés que précédemment
avant et après la contraction. Les résultats sont indiqués dans le tableau ci-dessous :

1. Déterminer dans chaque cas l'origine de l'énergie utilisée pour la contraction musculaire.
2. Expliquer la variation de la composition du muscle en phosphocréatine que l'on observe dans le tableau 2.
3. A partir de l'analyse du tableau 3, justifier l'arrêt du muscle après contraction.
4. Dégager les informations fournies par les résultats de ces expériences et qui prouvent que l’ATP « est
l'unique source d'énergie utilisable par la cellule ».

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Exercice VI
La chaleur dégagée par un muscle au travail est synchrone des réactions libératrices d’énergie qui se déroulent
dans ce muscle. Les résultats ci-contre concernent un muscle fonctionnant dans des conditions normales.

Placé dans une atmosphère sans dioxygène, le muscle peut se contracter mais on observe une diminution
importante de la chaleur retardée;
Celle-ci réapparaît dès que la présence de dioxygène est rétablie.
1. Indiquer quelle est l'origine du dégagement de chaleur qui apparaît lors du fonctionnement de toute cellule
vivante.
2. Formuler des hypothèses (avec argumentation précise) sur l'origine de la libération de la chaleur initiale
apparue dans les deux conditions de milieu, de la chaleur retardée disparue en atmosphère sans dioxygène.
3. En mobilisant vos connaissances, confirmez ou infirmez les hypothèses précédemment formulées.

Exercice VII
Partie A
Le document ci-dessous représente la tension d'une myofibrille isolée.

Le salyrgan est un poison bloquant l'hydrolyse de l’ATP au niveau des sarcomères.


Un chélateur est une substance qui fixe les ions.
On fournit au milieu de culture de l’ATP et du Ca2+. Quelques temps après, on introduit dans le milieu un
inhibiteur de l’ATP (graphe 1 ci-dessus).
Pour une autre expérience de même type, au lieu d'introduire un inhibiteur de l’ATP, on introduit plutôt un
chélateur, substance qui fixe lésions en inhibant leur action.

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1) Que signifie ATP?
2} Nommer l’organite cellulaire qui est le siège de la production de l’ATP.
3) Analyser les tensions de cette myofibrille isolée (graphe 1 et 2) et tirez les conclusions en ce qui concerne
l'action de l’ATP et du Ca2+.
Partie B
1- Citer des cellules de l'organisme consommateurs exclusifs du glucose.
2- Dans quel organe le glucose est-il mis en réserve ?
3- Pourquoi le PH d’un muscle on fonctionnement baisse-t-il sensiblement?
4- Citer les trois voies métaboliques permettant la restauration de l’ATP dans le muscle, dans l’ordre où elles
interviennent au cours d’un exercice intensif.
Exercice VIII
On procède aux expériences ci-après :
Expérience 1: Un chien ayant subi une ablation du pancréas montre rapidement les symptômes du diabète
expérimental z une augmentation importante de la faim, un amaigrissement rapide, une hyperglycémie élevée,
une baisse importante du glycogène hépatique.
Expérience 2: Ce chien subit ensuite une greffe d'un fragment de pancréas riche en îlots de Langerhans au
niveau du cou. Les troubles qu’i| présentait disparaissent en quelques heures.
Expériences 3 : Chez ce même chien, l'injection d’une très petite quantité de solution glucosée à 4 g/l dans
l’artère qui irrigue le pancréas greffé entraîne une hypoglycémie générale temporaire.
1-Interprétez les résultats des expériences 1 et 2 en vue de montrer le rôle global du pancréas, son mode
d’action et son organe cible.
2- Montrez que les résultats de l'expérience 3 mettent en évidence un des mécanismes de régulation de la
glycémie.
3-En vous aidant de vos connaissances, faites un schéma du mécanisme de régulation mis en jeu au cours de
l’expérience 3 (vous n’oubliez pas d’indiquer le principal organe effecteur de cette régulation ainsi que
l’hormone mise en jeu).
Exercice IX
Les documents A et B représentent des coupes transversales de cellules musculaires observées au microscope
optique. Les techniques de coloration sont différentes: En A, la coloration permet de distinguer les capillaires
sanguins sous forme de taches noires ; en B, une technique spécifique met en évidence une enzyme essentielle
à la fermentation lactique (la coloration est d’autant plus foncée que l’enzyme est plus abondante).

1. L’examen des documents A et B confirme l'existence de deux types de fibres.


Quelles sont leurs caractéristiques discernables sur ces documents ?

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2. Évaluez le pourcentage de chacun de ces deux types de fibres dans la préparation de muscle photographiée
ici.

3.Quelle information complémentaire apporte l’étude du tableau ci-dessus?


La répartition des fibres a-t-elle une signification physiologique?
Exercice X
A 1 - Les expériences suivantes permettent de localiser certaines structures moléculaires de la cellule
musculaire au niveau desquelles l’ATP exerce son action.
• des injections d'ATP dans le sarcoplasme entraînent une contraction des myofibrilles ;
• des extraits purifiés de myosine sont mis en présence de l’ATP dans un milieu convenable : on constate une
hydrolyse de l’ATP à faible vitesse (2 moles d’ATP par minute et par mole de myosine). Si on ajoute des
fragments d’actine, la vitesse d’hydrolyse devient 150 fois plus grande ;
• une protéase particulière possède la propriété, la tête et la queue des molécules de myosine. Si on
recommence l’expérience précédente, avec chacune des deux parties de la myosine, on constate que seules les
têtes de myosine hydrolysent l’ATP.
1. Que prouvent ces résultats?
2 Par macération de fibres striées dans du glycérol froid, on obtient des myofibrilles isolées, capables de
développer une tension (de se contracter) sous certaines conditions.
Le document 1 présente les résultats de deux expériences portant sur ce matériel.

a) Interprétez les résultats de la première expérience.


b) Proposez une hypothèse qui pourrait expliquer le résultat de la deuxième expérience
c) Des fibres d’actine et de myosine, placées dans un milieu approprié, hydrolysent l’ATP en formant un
complexe d’actomyosine qui développe une tension. Lorsqu’on ajoute l’ATP en excès, le complexe se dissocie
et les filaments se relâchent.
En quoi ce résultat confirme-t-il l'hypothèse que vous avez proposée dans la question précédente (2. b)

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B- Les sportifs qui s'entraînent régulièrement améliorent leur performance.
Pour comprendre les causes de cette manifestation, on pratique avant et pendant la période d’entraînement des
prélèvements de tissu musculaire strié sur des coureurs effectuant des épreuves de longue durée. On compare
également le tissu musculaire d’un sportif entraîné et d’un sédentaire. Les résultats sont regroupés sur le
document 2

En utilisant les données du document 2 et vos connaissances, expliquez pourquoi l’entraînement améliore les
performances sportives.
Exercice XI
Des études ont été faites en laboratoire sur les comportements mécaniques et énergétiques du muscle à la suite
d’une excitation. En milieu aérobie, les résultats sont donnés par le document suivant.

Lorsque L’expérience est reprise en milieu anaérobie, le muscle se contracte normalement, la chaleur initiale
restant la même, mais on observe une nette diminution de la chaleur retardée.
Lorsqu’on excite des fibres musculaires vivantes macérées avec du salyrgan, substance qui bloque l'hydrolyse
de I’ATP, des fibres ainsi traitées ne se contractent pas.
Par ailleurs il est établi que la consommation des métabolites par le muscle ne s'observe que pendant la
production de la chaleur retardée ; il en est de même de l'accroissement de la quantité d’ATP.
1 - Expliquez le rôle joué par l’ATP lors de la contraction musculaire.
2 - Quels sont les deux phénomènes qu’on relève au moment de la production de la chaleur retardée ?
3 - Nommez les deux phénomènes par lesquels se régénèrent l’ATP en milieu aérobie et en milieu anaérobie.
4 - Expliquez pourquoi on dit que la dégradation des métabolites n'agit pas directement sur le fonctionnement
des cellules, mais constitue des réserves d'énergie.

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CORRECTION EXERCICE SUR LES ASPECTS DU METABOLISME CHEZ
L’HOMME
Correction exercice I
Partie A
1.c ; 2.b ; 3.a ; 4.b ; 5.a ; 6.d ; 7.a ; 8.c ; 9.b ;10.a ;11.b; 12.a; 13.b; 14.d; 15.a; 16.a; 17.b; 18. a
Partie B
Questions à réponses ouvertes
1. Les cellules nerveuses et les hématies sont des consommateurs exclusifs de glucose.
2. Le glucose est mis en réserve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène, mais il peut aussi être
stocké sous forme de graisse dans le tissu adipeux.
3. Une baisse de pH caractérise une acidification du milieu. Dans un muscle en fonctionnement, celle-ci est
due à l'apparition d'acide lactique par fermentation.
4. Les trois voies métaboliques permettant la restauration de l’ATP dans le muscle sont:
• Le métabolisme anaérobie alactique (sprint...) puis
• Le métabolisme anaérobie lactique (insuffisance de l'apport en dioxygène) et enfin
• Le métabolisme aérobie.
5. En présence d'une enzyme (la créatine kinase), la molécule de phosphocréatine est dégradée avec libération
d'énergie. La réaction est couplée à la synthèse de I’ATP par transfert d'un groupement phosphoryl (Pi) de la
phosphocréatine à l’ADP.
6. Quelques nutriments utilisés par les cellules:
Le glucose; les ions minéraux; l'eau; les acides aminés; les acides gras; le glycérol; les triglycérides , les
stérols; les oses; les bases azotées; les nucléotides...
Leurs origines:
• L'alimentation ;
• La dégradation des composés organique de l'organisme;
• Les synthèses par l'organisme à partir d'autres molécules organiques.
7. Intervention du foie dans la régulation de la glycémie.
• En cas d'hyperglycémie, le foie intervient par la glycogénogenèse.
• En cas d'hypoglycémie, le foie intervient par la glycogénolyse et la néoglucogenèse.
8. Les fibres à contraction lente sont adaptées au métabolisme aérobie: I’ATP est restaurée principalement par
la respiration, les métabolites dégradés sont le glycogène et les triglycérides. Ces fibres se caractérisent par
l'abondance des mitochondries, des capillaires et de la myoglobine. Ce sont les plus fréquentes chez les
coureurs de fond.
Les fibres à contraction rapide sont adaptées au métabolisme anaérobie qui, pour renouveler I’ATP, utilisent
la phosphocréatine et la fermentation lactique, cette dernière ayant pour substrat le glucose issu des réserves
abondantes de glycogène. Ces fibres sont plus riches en myofibrilles d'où leur puissance.
Elles sont abondantes chez les sprinters et chez ceux qui pratiquent des sports de force.
9. L'effort de longue durée nécessite une dépense énergétique très important qui ne peut être couverte que par
la respiration. Il importe de fournir aux muscles un apport supplémentaire en dioxygène. L'oxygénation du
sang est améliorée par l'augmentation de la fréquence respiratoire, le débit sanguin est augmenté par l'élévation
de la fréquence cardiaque.
10. La consommation maximale de dioxygène dépend en grande partie de la constitution physique du sujet
(des facteurs génétiques déterminent la capacité respiratoire et le volume d'éjection systolique). Elle dépend
également de l'état physiologique du sujet qui lui-même est fonction de l'âge, du sexe, du mode de vie et peut
être amélioré par un entraînement approprié.

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11. La permet d'évaluer les aptitudes d'individus pratiquant des sports (ou certains métiers) correspondant à
des efforts prolongés qui requièrent un métabolisme aérobie. Elle ne présente pas d'intérêt pour les sprinters
ou les sports de force comme les lancers ou l'haltérophilie.
Partie C
Expressions des idées importantes
a) Le foie assure une mise en réserve du glucose.
b) Dans la voie du métabolisme anaérobie alactique la restauration de l’ATP est assurée par la
phosphocréatine.
c) La fermentation qui produit l'acide lactique permet la restauration de l’ATP en l'absence de dioxygène.
d) Un entraînement comportant la répétition d'un exercice physique intensif et prolongé
permet l'amélioration de la .
e) Les oxydations respiratoires constituent la voie métabolique privilégiée d'une fibre musculaire à contraction
lente.
Correction exercice II
Partie A
1. a) L'acide lactique est le résultat de la dégradation incomplète du glucose en l'absence d'O ; (c'est la
glycolyse anaérobie). Ce glucose est issu de l'hydrolyse du glycogène.
b) L'équation chimique.

2. a) À la fin d'un exercice intense, les besoins de l'organisme en O sont énormes et les muscles n'en reçoivent
plus suffisamment, d'où cette glycolyse anaérobie.
b) Dans le cas d'un exercice modéré l'oxygénation du sang est suffisante et la respiration libère suffisamment
d'énergie.
3. La source immédiate d'énergie de la contraction n'est pas dans la glycolyse, mais dans la décomposition de
composés phosphorés (ATP, phosphocréatine}.
Partie B
1. Le volume du milieu intérieur est: 15 litres; la glycémie est: 1g par litre (concentration massique), soit Il y
a donc 15g de glucose circulant dans l'organisme.
2. Les cellules nerveuses, très glucodépendantes, consomment 10g de glucose par heure.
En 1 h 30, tout le glucose circulant sera consommé et ces cellules cesseront de fonctionner s'il n'est pas
reconstitué. L'organisme doit posséder une source de glucose disponible en cas de jeûne prolongé.
3. Il n'existe pas de réserve de glucose dans l'organisme. Dans le foie est stocké un polymère du glucose : le
glycogène. La dégradation du glycogène (glycogénolyse) libère des molécules de glucose qui passent dans le
sang.
Les muscles sont des organes riches en glycogène. Lorsque le glycogène est hydrolyse, le glucose libéré n'est
utilisé qu'au fonctionnement du muscle et ne passe pas dans le sang. Seul le glycogène du foie est la source
du glucose circulant dans tout l'organisme.
Lors d'un jeûne de courte durée par exemple le foie peut contenir jusqu'à 100g de glycogène. Cette source de
glucose va permettre d'alimenter les cellules durant 10 heures environ.
4. Lorsque cette source directe de glucose est épuisée, les cellules ne manqueront pas de glucose. Les réactions
de la néoglucogenèse fourniront le glucose nécessaire à partir des lipides et des protides.

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Correction exercice III
1. Dans la cellule musculaire, la synthèse de l’ATP peut être réalisée soit directement dans le cytoplasme, soit
dans les mitochondries :

2. Dans le muscle, le taux d’ATP demeure constant, il n'existe pas de réserve d’ATP dans les cellules. L’ATP
est donc régénérée en permanence. Une exception cependant: lorsque, dans le muscle, on bloque la glycolyse
et la voie de la dégradation de la créatine phosphate.
3. Le muscle qui ne subit aucun traitement peut se contracter plus longuement que les autres. La contraction
est moins longue lorsque la glycolyse est bloquée, et très réduite lorsque sont bloquées la glycolyse et la voie
de dégradation de la créatine phosphate.
4. La contraction musculaire est dépendante de la présence d’ATP dans le cytoplasme des cellules musculaires.
Tant que l’ATP est régénérée, le muscle peut maintenir une contraction : elle cessera par manque d’ATP. Si
on bloque la glycolyse, on bloque aussi la voie de la respiration. En ce moment, seule la voie de la dégradation
de la créatine phosphate est utilisée. Cette voie ne permet pas la synthèse de nombreuses molécules d’ATP, et
la contraction musculaire ne pourra pas être maintenue. Dans le cas du troisième muscle, tout est bloqué. Il se
contractera le temps d'épuiser l’ATP qui préexistait dans le cytoplasme des cellules musculaires.
Correction exercice IV
1. Le glycogène musculaire est la principale réserve énergétique du muscle, qui s'accumule dans les cellules,
à partir du glucose prélevé dans le sang. C'est un polymère du glucose :
• Si le sujet consomme des aliments riches en glucides, il y aura beaucoup du glucose absorbé au niveau de
l'intestin, donc beaucoup de glycogène dans les cellules musculaires.
• Si l'alimentation est équilibrée (sujets B), le prélèvement du glucose sanguin par les cellules musculaires
sera probablement moins important, et il y aura moins de glycogène formé dans le muscle.
• Enfin, pour les sujets A, le régime relativement pauvre en glucides ne favorisera pas le prélèvement de
glucose par les cellules musculaires, donc la mise en réserve de glycogène : 6,3g/kg de muscle.
a) L’épuisement se manifeste lorsque le sujet devient incapable de contracter les muscles (des jambes, ici).
Malgré les «ordres » qui leur parviennent (véhiculés par des nerfs). Les muscles ne répondent plus. La cause
probable est le manque d'énergie disponible, c’est-à-dire le manque d'ATP, provenant soit du manque de
molécules «combustibles» à dégrader, ou du manque de dioxygène ou du manque de plusieurs facteurs
simultanément. Mais tout se ramène à un manque d'énergie.
b) On constate que:
• Lorsque les réserves en glycogène musculaire sont les plus importantes, le sujet se fatigue moins vite
(167min);
COURS SVTEEHB SEQUENCE 2 TLE D PAR ONKEL BRICE, PLEG SVTEEHB 39
• Moins il y a de réserves, plus le sujet se fatigue vite (144 ou 57 min).
c) Pour que le sujet réussisse son épreuve d'endurance, il faut qu'il arrive avec le maximum de réserves
glucidiques dans ses muscles. Pour cela, il faudra que, pendant les trois jours qui précèdent l'épreuve (au
moins), il consomme des repas riches en glucides.
Il faudra aussi que l'entraînement, pendant ces trois jours, soit de faible intensité, pour que les réserves en
glycogène ne soient pas utilisées...
Correction exercice V
1. Expérience n°1 : le glycogène,
Expérience. n°2 : la phosphocéatine,
Expérience n°3 : l'ATP.
2. Étant donné que l'acide iodo-acétique bloque la dégradation du glycogène, c'est l'hydrolyse de la
phosphocréatine qui régénère l'ATP. Ceci explique la variation de la composition du muscle en
phosphocréatine.
3. L'arrêt de la contraction musculaire a pour origine l'épuisement rapide de l'ATP.
En effet les voies du métabolisme anaérobie étant bloquées, l'ATP est utilisée sans être régénéré.
4. L’ATP étant régénéré dans les expériences n°1 et 2, la contraction musculaire s'effectue alors que dans
l'expérience n°3, l'épuisement de l'ATP arrête la contraction musculaire: ceci prouve bien que l'ATP est
«l'unique source d'énergie utilisable par la cellule».

Correction exercice VI
1. Le dégagement de chaleur apparaît lors de toutes les réactions exergoniques, notamment celles qui
contribuent à la synthèse et à l'utilisation de l'ATP. (L'apport d'énergie étant toujours supérieur au besoin,
l'excédent est libéré sous forme de chaleur).
2. La chaleur initiale présente deux aspects matérialisés par les deux sommets de la courbe :
• La contraction musculaire représente une énergie mécanique dont l'origine est l'ATP musculaire. La
conversion de l'énergie chimique de l'ATP en énergie mécanique pendant la contraction (phase de montée de
la courbe indiquant la tension) libère de l'énergie comme toute conversion énergétique.
• On sait que l'ATP est reconstituée immédiatement par la phosphocréatine, cette restauration peut également
être une source de chaleur dans la fraction de seconde qui suit la contraction.
La chaleur retardée correspond aux réactions qui permettent la restauration de la
phosphocréatine par les oxydations respiratoires (remboursement de la dette en dioxygène).
3. Le premier dégagement de chaleur correspond à l'hydrolyse de l’ATP.
ATP → ADP+Pi+31 kj
Et à la conversion de cette énergie en énergie mécanique. Le second dégagement correspond à la restauration
de I'ATP à partir de la phosphocréatine.
Pour la chaleur retardée on peut évoquer l'utilisation du glucose d'où confirmation des hypothèses.
Correction exercice VII
Partie A
1. ATP signifie Adénosine Triphosphate.
2. La mitochondrie.
3. L'addition de + ATP provoque la mise sous tension (la contraction) des myofibrilles.
Le salyrgan inhibe cette contraction: l'hydrolyse de l’ATP, qui fournit l'énergie consommée lors de cette
activité, est donc indispensable.
L'addition d'un chélateur des ions montre que la contraction ne se produit qu'en présence de ces ions (leur
sortie hors des cavités du réticulum déclenche la contraction en rendant possible la formation de complexes
actine myosine ayant une activité ATPasique).
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Partie B
1- Les cellules de l’organisme consommateurs exlusifs de glucose : Les cellules cérébrales ; les hématies ; les
cellules rénales ; cardiaques ; musculaires, osseuses, sanguines.
2- Dans les muscles et le foie sous forme de glycogène.
3- A cause de la production croissante d’acide lactique.
4- Dans toutes les cellules, on observe la glycolyse commune à la respiration et à la fermentation, et les
réactions de la chaîne respiratoire se produisant dans la mitochondrie. La restauration de l'ATP par la
phosphocréatine est une troisième voie qui ne s'observe que dans les muscles.
Correction exercice VIII
1- Lors de L’expérience 1, l’ablation du pancréas chez le chien provoque une hyperglycémie et une baisse
importante de la quantité de glycogène hépatique. On en déduit que le pancréas, lorsqu'il est présent, a
globalement un rôle hypoglycémiant et commande le stockage de glycogène dans le foie.
Lors de l'expérience 2, la greffe d‘un fragment de pancréas au chien pancréatectomisé supprime les troubles
constatés dans l’expérience 1. Cela montre que le pancréas exerce son action par voie sanguine. En résumé,
ces deux expériences montrent que le pancréas est un organe hypoglycémiant qui agit au moyen d'hormones
sur un organe cible: le foie.
2- Lors des expériences 3, on observe une hypoglycémie lorsque le pancréas greffe’ du chien est refusé avec
une solution glucosée de concentration égale à 4g/l. Cela signifie que le pancréas a déclenché un mécanisme
de régulation de la glycémie à la suite d'une hyperglycémie qu’il a détecté.
On met ici on évidence l’existence, au niveau du pancréas, de capteurs enregistrant les écarts de la glycémie.
3. Le schéma de la régulation de la glycémie.

Le mécanisme de régulation de la glycémie à la suite d'une élévation de la glycémie.


Le principal organe effecteur de cette régulation est le foie. L’hormone mise en jeu est l’insuline.
Correction exercice IX
1 Sur le document A on constate une répartition inégale des capillaires. Les fibres qui sont à leur contact sont
certainement mieux irriguées, on peut penser qu'elles ont un métabolisme de type aérobie.
Le document B montre que les fibres plus éloignées des capillaires, donc moins bien irriguées, sont plus riches
en enzyme spécifiques de la fermentation lactique, ce qui dénote un métabolisme de type anaérobie.
2. Sur 45 fibres représentées, 29 sont riches en enzyme, ce qui représente environ 65% de fibres à métabolisme
anaérobie. Il y a donc 35% de fibres à métabolisme aérobie.

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3 Le tableau recense deux types de fibres appelées l et Il dans les muscles dont les rôles sont assez spécifiques.
Le triceps brachial permet des mouvements rapides alors que le soléaire est un muscle de posture dont les
contractions sont lentes et soutenues.
La répartition des fibres, très différente d’un muscle à l’autre, doit avoir une signification physiologique. Les
fibres I, abondantes dans le soléaire, pourraient correspondre aux fibres à métabolisme oxydatif.
Les fibres II, abondantes dans le triceps, seraient les fibres à métabolisme anaérobie dont les mécanismes sont
plus rapides à mettre en œuvre.
L’extenseur de la cuisse qui participe à des mouvements variés contient les deux types de fibres en proportion
sensiblement égale.

Correction exercice X
A.1. Ces résultats prouvent que l’ATP est nécessaire à la contraction musculaire des myofibrilles. La myosine
joue un rôle dans l’hydrolyse de I’ATP; son action est renforcée en présence d’actine (la vitesse d’hydrolyse
devient 150 fois plus grande). C’est l’association actine-tête de myosine (complexe actomyosine) exerce une
activité enzymatique sur I‘ATP. La queue n’a aucune action. La tête de myosine s'attache sur l‘actine et I’ATP
se fixe sur la tête de myosine et l’hydrolyse.
ATP→ ADP + Pi + énergie
2 a) L'expérience 1 montre que l'hydrolyse de l’ATP est indispensable à la contraction des myofibrilles isolées.
b) L’expérience 2 montre que pour revenir à son état initial. La myofibrille a besoin d'ATP.
En effet, lorsqu’on lave les myofibrilles pour enlever l’ATP résiduel, les myofibrilles ne reprennent pas leur
état initial.
c) L'expérience 3 montre que c'est bien la présence de la molécule d’ATP qui permet la dissociation du
complexe actomyosine et facilite ainsi le relâchement. Cette expérience confirme l'hypothèse précédente.
B - L’expérience 2a : On observe une augmentation du nombre de mitochondries avec l'entraînement ; or les
mitochondries constituent la centrale respiratoire énergétique de la cellule. C’est en leur sein qu'est synthétisé
I‘ATP lors des oxydations cellulaires.
L'augmentation du nombre de mitochondries observée implique donc une synthèse plus importante d’ATP.
Les muscles ayant à leur disposition une grande quantité d’ATP se contracteront mieux d’où l’amélioration
des performances sportives.
L’expérience 2b: Avec l'entraînement, il y a augmentation des capacités de stockage du glucose sous forme
de glycogène dans le tissu musculaire. Le glucose est un aliment énergétique.
L’expérience 2c: Le nombre de capillaire par fibre musculaire augmente avec l'entraînement. Cela permettra
une meilleure irrigation, donc un meilleur apport de dioxygène, de glucose; donc une meilleure production
d'ATP.
Correction exercice XI
l. L’ATP est l'unique source d'énergie qui permet la contraction musculaire l’hydrolyse de l’ATP libère de
l’énergie qui permet le glissement des filaments d’actine par rapport aux filaments de myosine entraînant le
raccourcissement
2. Les deux phénomènes observés :
• consommation des métabolites (ou leur dégradation),
• régénération de l’ATP.
3 Ces deux phénomènes de régénération sont : • milieu aérobie : respiration, • milieu anaérobie : fermentation
(voie anaérobie lactique, voie anaérobie alactique).
4 - Les muscles se contractent sans consommation des métabolites mais par contre utilisent l’ATP. Après
contraction, les métabolites sont utilisés pour régénérer I’ATP qui est source d’énergie pour les contractions
ultérieures.

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FICHE D’ACTIVITES SEQUENCE 2

Exemple de situation N°2: Problèmes liés à la restauration de l’ATP lors des exercices musculaires
Après une course de marathon, un athlète est visiblement très épuisé, il essaye de se lever, mais n’y parvient
pas.
1) Quel problème fait face cet athlète ?
2) Comment peut-on expliquer / ou résoudre ce problème ?
Situation problème : Margay est toujours gagnant des compétitions de vitesse organisées au sein du lycée
d’Ekoudendi. Persuadé qu’il sera toujours vainqueur, il est sélectionné pour une course de vitesse aux jeux
FENASCO. Les choses changent lors des jeux. En effet, il perd face à son concurrent et déçu par sa défaite, il
rencontre un médecin afin de comprendre pourquoi malgré le fait qu’il s’est bien entrainé, il n’a pas pu
battre son concurrent. Le médecin lui répond sans entrer dans les détails en affirmant que ‘’ses muscles
n’étaient pas fait pour battre son concurrent’’.
1) Quel est le problème scientifique (comment expliquer les différences de performances lors des
activités sportives ?)
2) Formuler des hypothèses pour expliques ce problème.

Activité d’E/A N°1 : interpréter schématiquement une portion de fibre musculaire striée squelettique
microscopique au repos.
Le document ci-dessous est une représentation schématique d’une portion de fibre musculaire striée.

Portion de fibre musculaire striée.

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Guide d’exploitation :
1) Justifier l’appellation de muscles striés utilisée pour désigner les muscles rouges squelettiques.
2) Relever le nom des fibres constituant une striation longitudinale à l’intérieur du cytoplasme de la fibre
musculaire.
3) Relever et donner l’importance de l’organite cellulaire abondant dans la fibre musculaire.
4) Dégager la relation entre muscle, fibre musculaire, myofibrille et sarcomère.
5) Nommer :
a) Le cytoplasme de la fibre musculaire ;
b) La membrane de la fibre musculaire.
6) Réaliser un schéma annoté d’une portion de fibre musculaire au microscope optique.
7) Réaliser un schéma annoté d’un sarcomère.

Exercice : schéma annoté d’une fibre musculaire au repos et d’un sarcomère.

Activité d’E/A N°2 : composition chimique des fibres musculaires


Le tableau suivant représente la composition chimique du muscle en fonction de l’activité.
Composition chimique d’un muscle en fonction de l’activité (évaluée par kg de muscle frais)
Constituants chimiques Avant contraction Après contraction
Glycogène 10,8g/kg 8g/kg
ATP 4 à 6 mmmoles/kg 4 à 6 mmoles /kg
Phosphocréatine 15 à 17 mmoles/kg 15 à 17 mmoles /kg
Acide lactique 1mmole/kg 1,30 mmole /kg
Guide d’exploitation :
1) Relever dans ce tableau les constituants chimiques du muscle
2) Comparer les teneurs en ses différents composants d’un muscle au repos et après un travail. Conclure
Activité d’E/A N°3 : soient les documents suivants

Guide d’exploitation :
1) Relever de ces documents les différents types de fibres musculaires que vous nommerez.
2) Relever pour chaque type ses caractéristiques
3) Préciser pour chaque type de sport dans ce document le type de fibre le plus sollicité

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Devoir : on suppose deux athlètes X et Y qui pratiquent les courses de 110 m haies et de 3000 m steeple
Chase. Ces deux derniers s’entrainent régulièrement sur ces deux distances avec le même coach. On constate
que :
 Pour le 110 m, X est meilleur, Y est médiocre
 Pour les 3000 m, Y est meilleur, X est médiocre.
Expliquer les différences de performance observées
Activité d’E/A N°4: Les schémas suivants représentent des électronographies des sarcomères au repos et en
contraction et d’une interprétation du mécanisme de la contraction musculaire.

Figure : interprétation du mécanisme de la contraction d’une fibre musculaire.


Guide d’exploitation :
1) Nommer les éléments 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9
2) A partir de ce schéma, expliquer succinctement les modifications observées au cours :
a) de la contraction du sarcomère.
b) pendant le relâchement du sarcomère.
3) Dire comment se comporte la longueur des disques sombres et celle des filaments d’actine et de
myosine au cours de la contraction musculaire.
4) Relevez les étapes d’interprétation du mécanisme de la contraction musculaire.

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-Observations.
Le réticulum lisse (réticulum sarcoplasmique) qui entoure les myofibrilles libère les ions calcium qu’il
renferme lors de la contraction.
Parallèlement, on a évalué que lors d’un exercice musculaire de forte intensité, la vitesse de consommation
de l’ATP peut atteindre 0.5 kg.min-1.
On peut donc penser que l’ATP et les ions calcium jouent un rôle dans la contraction.
-Expériences.
Les myofibrilles isolées et placées dans certaines conditions gardent la possibilité de se contracter c'est-à-
dire d’accroître leur tension. Cette tension est mesurable.
Le graphe suivant montre l’évolution de la tension des myofibrilles après introduction dans le milieu de l’ATP
seul, de l’ATP + Ca2+ et du salyrgan (poison qui bloque l’hydrolyse de l’ATP).

TRAVAIL DEMANDE : analyser et interpréter les résultats obtenus.

Activités : le graphique suivent représente le comportement mécanique et énergétique d’un muscle à la


suite d’une excitation

Placé dans une atmosphère sans dioxygène, le muscle peut se contracter mais on observe une diminution
importante de la chaleur retardée; Celle-ci réapparaît dès que la présence de dioxygène est rétablie.
Guide d’exploitation
1. Indiquer quelle est l'origine du dégagement de chaleur qui apparaît lors du fonctionnement de toute
cellule vivante.
2. Formuler des hypothèses (avec argumentation précise) sur l'origine de la libération de la chaleur initiale
apparue dans les deux conditions de milieu, de la chaleur retardée disparue en atmosphère sans dioxygène.
3. En mobilisant vos connaissances, confirmez ou infirmez les hypothèses précédemment formulées?

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Activité d’E/A N°5: analyse du document suivant

Guide d’exploitation :
1) Donner le nombre de voies de restauration d’ATP observées sur ce document.
2) Proposer un nom pour chacune des voies.
3) Proposer pour chacune de ses voies le type d’exercices physiques pour lequel elle intervient.

Activité d’E/A N°6:


L’énergie musculaire provient de l’hydrolyse de l’ATP qui doit donc être régénéré. Pour mettre en évidence
les modalités de régénération, on effectue des dosages sur un muscle de grenouille avant contraction et
après contraction anaérobie, selon différentes conditions. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-
dessous.
Contraction de muscle frais
Avant contraction Après contraction
A B C D
Glycogène 1,08 0,08 1,08 1,08
Acide lactique 1 1,30 1 1
ATP 1,35 1,35 1,35 0
Phosphocréatine 1 1 0,3 1
- Colonne B : le muscle est en anaérobiose ;
- Colonne C : le muscle est en anaérobiose et soumis à l’action de l’acide mono-iodoacétique (bloque
la glycolyse) ;
- Colonne D : le muscle est en anaérobiose et soumis à l’action de l’acide mono-iodoacétique et à un
inhibiteur de la réaction ADP+ créatine phosphate → ATP + créatine ;
1) Dans les conditions B et C, le muscle stimulé se contracte correctement ;
2) Dans les conditions D, le muscle se contracte seulement quelques secondes, puis il cesse de répondre
aux stimulations.
Guide d’exploitation :
1) Rappeler l’équation de l’hydrolyse de l’ATP.
2) Analyser et interpréter les résultats.

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Activité d’E/A N°7:
Les courbes du document suivant représentent les différentes voies métabolites de régénération de l’ATP

Analyser et Interpréter ces différentes courbes en relation avec les différentes voies de restauration de l’ATP
et les types d’efforts effectués.

Activité d’E/A N°7 :


On étudie chez un sujet la consommation de dioxygène et le niveau d’énergie libérée au cours d’un exercice
sur bicyclette ergométrique. On obtient le document suivant.

1) Analyser ce document
2) Comment pouvez-vous interpréter l’existence de la surface 1 d’une part et celle de la surface 2
d’autre part ?
Vérification des hypothèses pour expliquer les différences de performances lors des activités sportives.
 Margay est plus musclé que son concurrent
 les fibres musculaires de ces 2 athlètes sont de compositions chimiques différentes
 les 2 élèves ont les fibres musculaires de nature différente
 Margay est plus grand que son concurrent
 Margay a une activité respiratoire moins importante que celle de son concurrent
 Margay se nourrit moins que son concurrent
 Les muscles de Margay se contractent lentement

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Exercice 1 d’application :
Vous faites :
- 100 m en 11 secondes
- 400 m en 1 minute 30 secondes
- 1500 m en 6 minutes
Donner la voie de régénération de l’ATP nécessaire pour réaliser chaque activité.

Exercice 2 : Considérons le 200 mètres, une épreuve au terme de laquelle, malgré les efforts de ses
concurrents, Usain Bolt est vainqueur.
1) Nommer la voie de régénération de l’ATP qui serait prédominante pour cette course de vitesse.
2) Pour le vainqueur et l’un de ses concurrents, tracer la courbe de consommation du dioxygène par
leurs muscles.

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