18/09/2023

Prof : Pr. Strazielle

Ronéo Scripteurs : Croisy Chloé, Gibaja Claire, Bell Jenny, Gross Clara
UE3, EC1

La Salivation
Ce que vous devez savoir :

- Définir l’acte de salivation avec ses caractéristiques

- Citer les structures impliquées dans la salivation
- Décrire les différentes phases de la sécrétion salivaire
- Connaitre la composition de la salive (primaire et terminale)
- Expliquer le contrôle nerveux de la salivation
- Connaitre les différents rôles de la salive
- Les troubles salivaires

ATTENTION ce ronéo vient compléter le cours de la salivation envoyé par mail par le Pr. Strazielle

I. Généralités
A. Définitions
La salive est une solution aqueuse contenant en dilution de nombreux constituants organiques et inorganiques.

La salivation est une activité motrice qui résulte de la stimulation des glandes salivaires. On ne contrôle pas la sécrétion
de salive, c’est végétatif.

II. Les structures impliquées dans la salivation

La salive est produite par les glandes salivaires.
Nous retrouvons les glandes salivaires principales (produisent 90% du volume total de la salive) comprenant la glande
parotide, sub mandibulaire et sublinguale. (paires et symétriques)
Il ne faut pas oublier les glandes salivaires linguales (exemple donné : lorsque l’on frotte notre langue au palais on
produit de la salive) ainsi que les nombreuses glandes situées au niveau des lèvres du palais ou des joues.

III. Les fonctions de la salivation

La salivation remplie plusieurs fonctions :
- Lubrifier la cavité buccale
- La mastication (avoir un bol alimentaire humide et bien rassemblé)
- La gustation (dissout les substances sapides qui sont au cœur de la gustation)
- Pouvoir tampon (lutte contre les pathologies buccales)
- La parole
- Digestion -> certaines enzymes dans la salive qui commencent déjà la digestion en attaquant l’amidon par
exemple
- Action protectrice des tissus durs et mous de la bouche
- Régulation de la température (certaines espèces animales mais pas nous)

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La salivation n’est pas seulement impliquée dans les fonctions alimentaires, elle remplit beaucoup d’autre rôles
importants (citez ci-dessus). C’est un garant de la santé orale et donc de notre santé en générale.

Il y a différents types de salive :

- La salive parotidienne elle est plus « séreuse ». Elle est donc plus sécrétée lors de la prise alimentaire.
- La salive sub mandibulaire/sub linguale elle est sécrétée plutôt au repos. Elle est donc « muqueuse »
La quantité de salive produite par jour varie d’un individu à l’autre suivant notre débit salivaire, notre environnement,
notre état émotionnel… mais nous produisons en moyenne 750mL de salive par jour mais cela peut aller jusqu’à 1L et
chez certaines personne 1,5L.

IV. Innervation
A. LE CONTROLE PARASYMPATHIQUE (acétylcholine)
L’innervation est d’origine végétative on parle donc d’efférence viscérale générale.
Le centre segmentaire est le noyau salivaire supérieur pour les glandes du plancher de bouche et le noyau salivaire
inférieur pour la parotide.
Pour la parotide nous avons des branches sympathiques et parasympathiques. C’est parasympathique pour la
sécrétion des acini (=vider les acini) qui va être moduler par une innervation sympathique qui elle va moduler la
vascularisation.
Pour la glande parotide les efférences du noyau salivaire inférieur ont pour origine le nerf glossopharyngien vont partir
en périphérie et vont être prises en charge par le nerf auriculotemporal.

Innervation de la parotide

1: noyau salivaire inférieur; 2: ganglion cervical supérieur du sympathique; 3: carotide externe; 4:

maxillaire interne; 5: temporale superficielle; 6: nerf auriculo-temporal; 8: ganglion otique; 9: nerf de
Jacobson; 10: nerf petit pétreux supérieur.
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Pour les glandes du plancher de bouche on part du noyau salivaire supérieur et c’est le nerf facial que l’on retrouve
qui va par la corde du tympan être relié au nerf lingual (branche du trijumeau) qui lui va faire synapse au niveau du
ganglion submandibulaire avant de se projeter sur la glande. Donc finalement le nerf lingual véhicule des contingents
qui ne lui appartiennent pas (contingents du nerf facial) on retrouve des AVS pour les 2/3 antérieurs de la langue et
des EVG pour la sécrétion des glandes salivaires.

Innervation des glandes sous-maxillaires et sub-linguales

1: noyau salivaire supérieur; 2: corde du tympan; 3: nerf lingual; 4: ganglion sous-maxillaire; 5:

sublinguale; 6: sous-maxillaire; 7: artère linguale; 8: artère faciale; 9: carotide externe; 10: ganglion
cervical supérieur du sympathique.

B. LE CONTROLE SYMPATHIQUE (norépinephrine)

Tous les centres segmentaires de l’encéphale impliqué EVG sont parasympathiques donc on ne trouve pas de centre
segmentaire sympathique dans l’encéphale, on les trouve dans la moelle épinière au niveau des cornes latérales des
segments D1 D2 qui font synapse dans le ganglion cervical supérieur qui est le seul ganglion végétatif sympathique
impliqué dans l’innervation sympathique de la face.

SCHEMA RECAPUTILATIF

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V. La composition de la salive

La prof est passée rapidement dessus. (Elle nous invite à nous

référer à son poly qui sera envoyé par mail)

Selon le Pr.Strazielle la sécrétion de la salive est a comparée avec

le fonctionnement rénale. Nous avons pour commencer une salive
primaire qui est sécrétée par les acini avant de subir des échanges
ioniques dans des « tubes » et ce sont ces échanges ioniques qui
vont transformer notre salive primaire en salive finale/secondaire.

Ramifications du système de canaux

excréteurs

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Voir figure : des cellules myoépithéliales entourent les acini et les canaux intercalaires au moyen de longues
expansions cytoplasmiques riches en filaments ayant des propriétés contractiles.
Les glandes salivaires sont richement vascularisées, non seulement dans un but nutritif mais aussi dans le but
d'apporter les composants salivaires qui proviennent directement du compartiment sanguin. Des éléments nerveux
se terminant sur les acini et les canaux, sont responsables de la sécrétion salivaire, du débit sanguin et de la
contraction des cellules myoépithéliales.

Seule 1% de la salive est faite de composants ioniques et organiques ; le reste est de l'eau. Mais ces 1% sont suffisant
pour avoir toutes les propriétés citées précédemment dans le cours de la salive.

A. Les facteurs qui contrôlent la composition

Le débit suivant la période de la journée. En effet durant le sommeil, le débit salivaire est presque nul. Les fonctions
protectrices de la salive ne s'exercent donc plus.
Si le flux salivaire est mesuré sur une période de 24 heures, en absence de toute stimulation, des variations
circadiennes sont apparentes. Ce débit de base ou débit de repos peut être supprimé au moyen de substances
pharmacologiques chez l'homme à l'opposé des ruminants pour lesquels la sécrétion est spontanée et persistante.
A ce débit de repos, se superposent des débits importants associés à la prise alimentaire ou à l'anticipation de cette
prise.
Lorsque le débit salivaire augmente, la composition de la salive change, différences de concentration entre le débit
de repos et le débit lors d'une stimulation.
Notons que les différences de concentration ne sont pas proportionnelles aux variations du débit salivaire. Mais ces
différentes concentrations des constituants salivaires dépendent du type de glande ainsi que du type de stimulation
(sympathique ou parasympathique).

Exemples de situations susceptible d’altérer la salivation :

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- La mastication augmente le débit salivaire.

- Une respiration buccale va assécher la bouche.
- Une chimio(radiothérapie) altère la salivation
- Le chewing-gum stimule la salivation.

VI. Les mécanismes de sécrétion glandulaire

Les variations de concentrations ioniques obtenues lors des variations du flux salivaire dépendent d'un double
mécanisme physiologique sécrétoire (voir figure), ce sont des échanges qui nécessitent de l’énergie. (La prof n’a pas
détaillée cette partie du cours elle nous invite à nous référer directement à son poly qui nous sera envoyé par mail)
Dans un premier temps la salive primaire est isotonique. Elle est composée d’ions Na+, Cl- et HCO3-. Ce sont les ions
bicarbonates qui sont responsables du pouvoir tampon de la salive.
Dans un second temps la salive primaire est modifiée pour donner la salive finale qui est hypotonique.

Mouvements actifs et passifs des ions dans les cellules acineuses et au niveau des
différents canaux. (D’après Jenkins)

Mécanisme du couplage excrétion--sécrétion dans la sécrétion des électrolytes par les cellules acineuses. La
sécrétion est déclenchée par un neurotransmetteur (en général, l'acétylcholine). Ce neurotransmetteur se fixe sur un
récepteur de la membrane basolatérale de la cellule, déclenchant la libération du calcium intracellulaire qui active
l'ouverture des canaux potassium. Ceci va favoriser la sortie des ions chlorures par les canaux qui s'abouchent dans
le canal glandulaire excréteur. Il en résulte une augmentation de la négativité de la lumière du tube qui va favoriser

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le passage de sodium des espaces intercellulaires jusqu'à la lumière du tube. Le transport de NaCl, cause une sortie
d'eau. Les cellules acineuses subissent donc un "shrinkage" (atrophie) lors d'une stimulation et récupèrent un volume
normal au repos.

A. Les cellules myoépithéliales

Les cellules myoépithéliales facilitent l'expulsion de la salive. Leur rôle est important pour les glandes dont la sécrétion
et la composition de la salive sont particulièrement visqueuses.

B. La sécrétion des protéines.

La sécrétion des protéines par les glandes salivaires se fait par la chaîne suivante : capture d'acides aminés, synthèse
de peptides et glycosylation (REG et citernes golgiennes), condensation (formation de granules de sécrétion),
exocytose.