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Mise au point

Rev Stomatol Chir Maxillofac 2006;107:86-92


 Masson, Paris, 2006

L’imagerie utile en chirurgie maxillo-faciale :


avantages et inconvénients des modalités d’examen
(1re partie)
P. Bourjat

Correspondance : Institut de Radiologie, Faculté de médecine, CHU, 67000 Strasbourg.


P. Bourjat,
Institut de Radiologie,
Faculté de médecine, CHU,
4, rue Kirschleger, 67000 Strasbourg.

Summary Résumé
Widespread use of multislice volumic CT and rapid 3D reconstruc- L’efficacité de l’imagerie du massif facial et du cou s’est accrue avec
tions as well as MR sequences allowing high-resolution tissue char- la généralisation de la scanographie volumique multicoupe et les
acterization have greatly improved the efficiency of face and neck modalités de reconstruction rapide 3D, et avec la diversification des
imaging. Panoramic radiography nevertheless remains highly con- séquences IRM permettant une bonne caractérisation tissulaire.
tributive. Sonography has now replaced the standard sialography for L’orthopantomographie garde toutefois sa valeur d’examen de pre-
the diagnosis of salivary lithiasis. The quality of MR sialography re- mière intention. L’échographie a complètement remplacé la sialo-
mains subject to sufficiently salivation into the salivary ducts, but graphie classique pour la recherche de lithiases. La qualité de la
without long-lasting retention increasing protein content. Plain ra- sialographie IRM demeure soumise à la présence suffisante de sa-
diographs of the face are now out of date. live dans les conduits excréteurs, sans stagnation prolongée qui
augmenterait la teneur en protéines. Les radiographies standards
Keywords: Maxillo-facial surgery, Diagnostic imaging. enfin sont désormais obsolètes.
Bourjat P. What’s useful in maxillo-facial surgery imaging: advantages
and disavantages of examination modalities (first part). Rev Stomatol Mots-clés : Chirurgie maxillofaciale, Imagerie.
Chir Maxillofac 2006;107:86-92.

L Examens à utilité multiple


a configuration anatomique complexe du massif facial
fait comprendre aisément qu’aucune modalité d’image-
rie ne peut répondre à elle seule à toutes les questions L’orthopantomograhie (OPT) et ses compléments
qu’y pose la grande diversité de la pathologie maxillo-faciale.
Il s’agit donc d’adapter le choix des examens en fonction de L’OPT demeure indéniablement l’examen au meilleur rapport
2 critères : les entités morphologiques et les types de patholo- information/coût. Considérée généralement comme un sim-
gies. Pour cela il faut au préalable comprendre leurs avanta- ple cliché de débrouillage, l’OPT est pourtant souvent réalisée
ges et inconvénients respectifs, afin de faire le bon choix au de façon incorrecte et lue de façon approximative par mau-
coût le plus raisonnable [1]. Trois groupes d’examens peuvent vaise connaissance de son principe.
être envisagés : ceux à utilité multiple qui permettent l’accès Que représente l’OPT ? C’est une coupe radiographique
à de nombreux diagnostics en particulier les plus difficiles ; épaisse ou zonographie, son épaisseur étant variable et pou-
ceux à utilité limitée qui ne peuvent intervenir que pour des vant être modifiée. Celle-ci est de l’ordre de 8 mm dans la par-
buts précis ; et enfin ceux sans utilité évidente qui ne doivent tie antérieure et 20 mm latéralement. Seules les structures
plus être demandés ou être tout au plus réservés à des problè- situées dans la coupe sont nettes ; celles devant la coupe (donc
mes très ponctuels. plus près du film) sont floues et plus petites ; celles derrière la
L’imagerie concernant exclusivement la dentisterie, l’implan- coupe (donc plus loin du film) sont floues et plus grandes. Con-
tologie et l’orthopédie dento-faciale ne sera pas envisagée ici. naissant cette règle, il est par exemple possible de situer une

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dent incluse par rapport à l’arcade et de déterminer l’orienta- Toute variation dans un sens ou dans l’autre va fortement
tion de son axe. L’OPT est aussi une image construite par une modifier l’aspect morphologique général. Sur l’image, les critè-
double collimation à travers des fentes verticales l’une à la sor- res de symétrie les plus faciles à repérer sont : la mesure com-
tie du tube l’autre devant le film récepteur. Les structures ana- parative de la largeur du ramus, la mesure comparative de la
tomiques illustrées sur le film représentent de ce fait une longueur des 2 hémimandibules, et la situation de la limite
succession d’instantanés verticaux vus sous un angle cons- d’ombre des surprojections mandibulaires controlatérales
tamment différent. En plus, les structures osseuses denses (fig. 1). Le contraste harmonieux est obtenu surtout par la
(corticales) ne seront vues qu’au moment où elles se présen- numérisation, mais aussi par une bonne explication préalable
tent tangentiellement au faisceau. Il en va par exemple ainsi : au patient (p. ex. langue relevée et pressée contre la voûte
- du « plancher » des sinus maxillaires qui ne représente que la palatine ; respiration continue pour éviter les accumulations
partie la plus inférieure de sa limite ; aériques) [2, 5].
- du canal mandibulaire dont le bord supérieur poreux est Quels sont les variantes et compléments de l’OPT ? L’OPT peut
généralement peu apparent ; être adaptée à certains objectifs particuliers. L’épaisseur et la
- de l’ATM où les seuls points de repère exacts et fiables sont le disposition de la coupe doivent ainsi être modifiées p. ex. pour
versant postérieur du tubercule articulaire et le versant anté- l’examen du fond des sinus maxillaires, ou en fonction de la
rieur du condyle. configuration morphologique, ce qui est en particulier le cas de
Les représentations anatomiques de l’OPT sont donc à la fois l’enfant. Les compléments radiographiques de l’OPT sont en
utiles à l’information et inexactes quant à la morphologie. pratique d’accès limité. La radiographie occlusale qui apporte
Quels sont les critères d’une OPT correcte ? Actuellement il le complément dans le 3e plan de l’espace n’est pas réalisable
faut exiger 3 critères : la numérisation, la symétrie et un con- chez les radiologues. Les coupes sagittales obliques effectuées
traste harmonieux. La numérisation, généralement obtenue par les appareils du type Scanora sont limitées par la rareté de
par le système des plaques photostimulables à mémoire, amé- ces appareils, et soumettent les patients à une irradiation plus
liore considérablement la finesse de l’image (fig. 1). En dehors élevée que les coupes correspondantes au dentascanner.
des patients ayant une asymétrie faciale manifeste, les critères En définitive l’OPT, si elle demeure un bon examen de première
de symétrie doivent concerner aussi bien la verticale (plan approche diagnostique, est néanmoins une image très approxi-
sagittal médian) que l’horizontale (plan occlusal). Lors de la mative quant à l’anatomie et surtout opérateur-dépendante.
réalisation de l’OPT il importe de tenir compte de la variabilité
de configuration de la mandibule par rapport au massif facial, La scanographie et ses compléments
celle-là formant un angle variable entre le plan horizontal crâ-
nio-facial (plan de Francfort) et le plan occlusal. Pris comme La scanographie ou tomodensitométrie présente un double
repère horizontal, le plan occlusal doit cependant être légère- avantage : celui de demeurer un principe radiographique c’est-
ment ascendant vers l’arrière par rapport au faisceau incident. à-dire d’enregistrer des différences d’absorption des rayons X

Figure 1. OPT numérisée. Critères de symétrie : 1) Largeur du ramus ; 2) Longueur de l’hémimandibule ; 3) Limite de la surprojection mandibulaire
controlatérale.

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dont les images sont de lecture facile pour les non-radiologues, aussi de bonne qualité sans artéfacts de mouvement grâce au
et celui de présenter des tranches anatomiques débarrassées temps d’acquisition très court. Il est ainsi possible d’obtenir une
de surprojections. représentation du squelette et/ou des parties molles, d’orien-
Avec les machines récentes de scanographie volumique multi- ter l’incidence à volonté, de faire des découpes, et d’isoler par
coupe, l’acquisition d’un volume informatique de la face ou du exemple la mandibule (fig. 2). Le programme dentascanner per-
cou s’effectue dans un temps très court, inférieur à 20 secondes. met d’effectuer des reconstructions panoramiques de l’arcade
L’obtention d’un examen vraiment utile relève ensuite de la de qualité très approximative mais parfois utiles, et surtout des
qualité des reconstructions où il faut tenir compte : reconstructions sagittales obliques, c’est-à-dire coupant l’arca-
- de la symétrie : indispensable pour une lecture vraiment de perpendiculairement à son axe, avec des repères de mensu-
comparative droite-gauche, et pouvant être obtenue sur la rations millimétriques. Si le programme dentascanner est par-
console par quelques corrections aussi bien pour le plan trans- ticulièrement apprécié en implantologie, il a cependant d’autres
versal que frontal ; applications en chirurgie maxillo-faciale (fig. 3).
- des plans de départ et repères anatomiques permettant une
L’IRM et ses compléments
bonne compréhension des séries de coupes : p. ex. voûte pala-
tine pour le massif facial, bord basilaire pour le corps mandibu- L’IRM est à la fois appréciée et redoutée par le clinicien non-
laire, bord postérieur des ramis pour les ATM en vues frontales, radiologue : appréciée pour ses performances en particulier la
disque C3-C4 pour le cou ; caractérisation tissulaire, redoutée car de lecture non con-
- des artéfacts de matériel dentaire, largement évitables pour forme aux habituelles différences de densité bien connues
le plan transversal mais pas du tout pour le plan frontal ; avec les rayons X. Les séries de coupes sont devenues des
- des types de tissus, avec pour la face systématiquement une « séquences », dont les plus basiques sont le T1 et le T2. On dis-
fenêtre osseuse et le plus souvent un complément en fenêtre pose à présent de bien d’autres possibilités de séquences, dont
parties molles. Notons que l’injection de produit de contraste la terminologie et parfois les performances sont souvent fonc-
n’est en règle pas nécessaire pour la face sauf en cas de tion des machines et de leurs constructeurs. Le contraste de
tumeurs. Pour l’étude du cou au contraire elle est habituelle. l’image IRM est qualifié de « signal » dont l’intensité varie du
Les deux inconvénients de la scanographie sont l’impossibilité noir (asignal ou hyposignal) au blanc (hypersignal). Sur la
de visualiser le disque dans l’ATM, et les perturbations par les séquence T1 ou séquence courte pondérée en T1, le contraste
artéfacts des matériaux de dentisterie et d’orthopédie dento- est « anatomique ». Sur la séquence T2 ou séquence longue
faciale. pondérée en T2, le contraste est « inversé » (4). Ainsi les liquides
Des programmes complémentaires permettent d’accéder aux apparaissent en noir en T1, en blanc en T2 (p. ex. le LCR, le vitré
reconstructions 3D et au dentascanner. Sur les machines récen- du globe oculaire). La plupart des phénomènes pathologiques
tes les reconstructions 3D sont non seulement très rapides mais s’en rapprochent : hyposignal en T1 et hypersignal en T2. En

a b

Figure 2. Reconstruction 3D avec découpe de la mandibule ; vues oblique (a) et postéro-antérieure (b).

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a b

Figure 3. Reconstructions panoramiques et sagittales obliques par dentascanner pour bilan d’un kyste résiduel avec fistule bucco-sinusienne (d’après [1]).

a b

Figure 4. Séquences IRM en T1 (a) et T1 avec suppression de graisse


(b) pour un lipome de la parotide.

examinant des séquences du massif facial ou du cou, certaines - les liquides à contenu protéique élevé : la présence de protéi-
structures y sont caractéristiques en blanc (hypersignal) [3] : nes dans un épanchement (sinus) ou une lésion enkystée
- la graisse dont le signal est le plus élevé : hypersignal intense (mucocèle, kyste) augmente le signal en T1 avec un maximum
en T1, plus modéré en T2. Il en va ainsi de toutes les substances pour une concentration d’environ 25 %, alors que le signal en
à composante lipidique élevée : tissu adipeux normal, moelle T2 diminue. L’analyse conjointe du T1 et du T2 permet ainsi
osseuse (corps mandibulaire), lipome, kyste dermoïde, téra- d’évaluer le contenu en protéines ainsi que le degré de déshy-
tome. Une structure pathologique noyée dans la graisse ou dratation (fig. 5) ;
devenue hypersignal après injection de contraste peut être - les substances raccourcissant le T1 : il s’agit des cations
repérée par une séquence particulière dite « avec suppression paramagnétiques. Le gadolinium (Gd) est utilisé comme pro-
de graisse » (fig. 4) ; duit de contraste en T1 en augmentant le signal de la lésion. Il

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structures fibreuses ou cartilagineuses (disque de l’ATM en


séquence « anatomique » T1), l’air (sinus, cavités nasale et
orale). Les liquides inflammatoires et à faible contenu protéi-
que apparaissent en hyposignal T1 et hypersignal T2 (réten-
tions sinusiennes, épanchement dans l’ATM) (fig. 6).
Certaines séquences particulières sont utiles au niveau de
la face et du cou : séquences itératives très courtes pour
l’épreuve dynamique des ATM, séquences dites « liquidiennes »
pour la recherche de fuite de LCR et la sialographie
IRM, séquences angiographiques pour les vaisseaux du cou
(ARM).

Examens à utilité limitée

Figure 5. Variation du signal IRM en fonction de la concentration de L’échographie


protéines et du degré de déshydratation sur les séquences T1 et T2.
Inopérante au niveau de la face en raison des parois osseuses
et des contenus aériques, l’échographie intervient utilement
permet ainsi de différencier une masse tumorale par rapport au niveau des glandes salivaires et des parties molles du plan-
aux autres composantes : nécrose, œdème, rétention, cher buccal et du cou, avec des sondes de haute fréquence de
fibrose. Le fer (Fe) contenu dans l’hémoglobine produit un 7,5 à 10 MHz ou multifréquences de 6 à 13 MHz. La glande
hypersignal en T1 lors de sa forme biochimique de méthémo- parotide est examinée par des coupes transversales et vertica-
globine soit environ du 3e au 7e jour après une hémorragie. Il les, ainsi que par un abord rétroauriculaire pour essayer de
est ainsi possible d’identifier et de dater dans cette période pallier à l’écran formé par le ramus mandibulaire. La glande
une hémorragie tumorale ou un hématome subaigu par leur submandibulaire et son conduit sont bien explorés en coupe
hypersignal T1. longitudinale dans le grand axe de la glande (fig. 7). L’échogra-
Inversement, d’autres structures sont sans ou à faible signal en phie Doppler couleur et énergie peut être utile pour le repé-
IRM donc représentées en noir sur toutes les séquences : l’os rage du plan veineux intraparotidien qui est un bon repère
cortical (parois du massif facial, corticales de la mandibule), les indirect du nerf facial que ni le scanner ni l’IRM n’arrivent à
structures dentaires, les calcifications et phlébolithes, les visualiser [7].

a b

Figure 6. Séquences IRM en T1 pour visualiser le disque en luxation traumatique antérieure (a), et T2 pour visualiser l’épanchement dans l’ATM (b).

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L’imagerie utile en chirurgie maxillo-faciale (1re partie)

a b

Figure 7. Échographie du plancher buccal en coupe transversale au niveau de la partie antérieure des glandes submandibulaires, et du conduit submandibulaire
en coupe longitudinale (fréquence 12 MHz). 1) Muscle mylo-hyoïdien ; 2) Glande submandibulaire ; 3) Conduit submandibulaire.

La sialographie IRM Les principaux avantages sont l’absence de cathétérisme et la


possibilité de reconstructions dans n’importe quel plan. Outre le
Cette technique utilise le principe de l’hydro-IRM qui comporte coût de l’examen, les principaux inconvénients sont la visualisa-
un hypersignal spontané des structures liquidiennes salivaires tion assez aléatoire des conduits salivaires et des ramifications
stagnantes avec extinctions des tissus environnants sur les intraglandulaires lorsque la quantité de salive est faible (obs-
séquences fortement pondérées en T2 et des séquences truction lithiasique, hyposialies) ou stagnante (concentration
« liquidiennes » du type cholangio-IRM (HASTE, RARE, CISS 3D) protéique augmentée). Par ailleurs l’aspect « normal » de la
[6]. Ces séquences sont réalisées dans le cadre d’une exploration sialo-IRM n’est pas superposable à celui de la sialographie habi-
globale des glandes salivaires après les coupes IRM classiques. tuelle réalisée par remplissage des canaux salivaires (fig. 8).

a b

Figure 8. Sialo-IRM du conduit parotidien en coupe horizontale (a) et du conduit submandibulaire en coupe sagittale oblique (technique CISS 3D) (b).

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Examens n’ayant plus d’utilité La sialographie


Examen ancien et traditionnel, la sialographie ne doit actuelle-
Les radiographies standards ment plus être pratiquée pour 2 raisons : son caractère invasif
et la nature du produit de contraste. Les fréquentes difficultés
La pratique systématique de radiographies crânio-faciales en et impossibilités de cathétérisme du conduit submandibulaire
cas de traumatisme demeure un vieux réflexe en milieu hospi- ont toujours existé, et ne doivent plus être imposées aux
talier, responsable de dépenses parfaitement inutiles. La prati- patients. Depuis le retrait de la commercialisation du produit
que des clichés suivants mérite néanmoins discussion : de contraste liposoluble (Lipiodol UF), les sialographies s’effec-
- radiographie du nez : le diagnostic de fracture est clinique et tuaient avec les produits hydrosolubles généralement utilisés
la réduction peut être faite sans radiographie. Lorsque le trau- par voie IV pour d’autres examens (scanographie, urographie).
matisme a été très violent un contrôle scanographique Ces produits donnent en sialographie un contraste faible et
s’impose (fractures médiofaciales) ; très fugace avec en conséquence un résultat très aléatoire. La
- Hirtz latéralisé : il permet d’identifier une fracture-enfonce- sialographie peut être remplacée par l’échographie pour la
ment de l’arcade zygomatique, mais ne donne aucune indica- recherche de lithiases, par la scanographie ou éventuellement
tion sur un éventuel hématome dans la gaine du muscle la sialo-IRM pour les autres indications.
temporal pouvant ensuite évoluer vers la fibrose ou un
ostéome ;
- Blondeau : la persistance de la clarté du sinus maxillaire n’éli- Références
mine pas une fracture du plancher de l’orbite lorsque le
1. Bourjat P. La face. De la clinique à l’image. Sauramps médical
périoste n’est pas rompu. Inversement une opacité méconnue Edit, 2003.
du sinus maxillaire peut préexister au traumatisme ; 2. Cavezian R, Bel G, Baller G, Pasquet G. Imagerie dento-maxil-
- face basse : elle permet d’identifier une bascule transversale laire. Approche radio-clinique. Masson Edit, 2001.
3. De Kerviler E, Cuenod CA, Clement O, Halimi P, Frija G, Frija J.
du condyle, mais ne donne pas d’indication sur le déplacement Qu’est-ce qui est blanc en T1 ? J Radiol, 1998;79:117-26.
antérieur, et ne reconnaît pas ou très mal une fracture de la 4. Kastler B. Comprendre l’IRM. Manuel d’auto-apprentissage.
tête condylienne. Hors traumatisme, toute modification du Masson Edit, 2003, 5e édit.
5. Pasler F, Visser H. Taschenatlas der Zahnärztlichen Radiologie.
condyle y apparaît également très aléatoire. Thieme Edit, 2003:2-39.
Il apparaît donc au total que le service rendu médical des 6. Tassart M, Iffenecker C, Boudghene F et al. Sialo-IRM. Savoir faire
radiographies standard est actuellement très insuffisant, et en imagerie ORL et cervico-faciale. Sauramps Edit, 2002: 57-67.
7. Thoron JF, Rafaelli C, Carlotti B, Tran C, Padovani B, Chanalet S
qu’il est préférable de s’orienter vers la scanographie selon et al. Étude en échographie du plan veineux parotidien. J Radiol,
nécessité. 1996;77:667-9.

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