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EFFICIENCE RADIOLOGIE

BASES PHYSIQUES DE L’IMAGERIE MEDICALE


(Pr ADAMBONOU)
 Objectifs de cours
 Décrire les principes physiques des différentes techniques
d’imagerie médicale.
 Enumérer les principales indications et contre-indications des
différentes techniques d’imagerie médicale
 Connaitre les terminologies sémiologiques des différentes
techniques d’imagerie médicale.
 Comparer les différentes techniques d’imagerie médicale les unes
par rapport aux autres (avantages et inconvénients)
 HS donné en salle
1- Connaitre les principes de chaque technique d’imagerie
2- Connaitre les trois éléments radiologiques pour produire les rayons X par un
tube de Coolidge
3- Connaitre Les qualités de chaque technique d’imagerie
4- Citer les techniques d’imagerie morphologie ;
5- Citer Les techniques d’imagerie fonctionnelle ;
6- Citer les techniques d’imagerie mixtes (morphologique et fonctionnelle) ;
7- Citer les techniques d’imagerie en coupe ;
8- Citer les techniques d’imagerie planaires ;
9- Citer les techniques d’imagerie irradiantes ;
10- Citer les techniques d’imagerie non irradiantes
11- Citer les 4 constituants de la radiologie conventionnelle
12- Citer les techniques d’imagerie ultrasonores
13- Citer les techniques d’imagerie scintigraphique
14- Citer les trois principes de la radioprotection
15- Connaitre le tableau sur la classification des doses efficaces

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1- L’imagerie morphologique
a- Explore l’anatomie
b- Détecte plus précocement les lésions
c- Explore la physiologie
d- Comprend aussi bien les techniques irradiantes que non irradiantes

2- Parmi les examens suivants lesquels sont une imagerie en coupe :


a- IRM
b- TEMP
c- TOGD
d- Mammographie
e- Echographie

3- La radiologie conventionnelle
a- Est une technique non irradiante
b- Peut-être fusionnée avec la TEP
c- Est une imagerie d’atténuation ou de transmission des rayons X
d- Est relativement contre indiquée chez une femme enceinte

4- L’imagerie ultrasonore
a- Regroupe les techniques dont le principe est basé sur la réflexion des
ultrasons
b- Est aussi une imagerie morphologique et fonctionnelle
c- Est plus indiqué chez les gestantes et les enfants
d- Ne peut jamais être à l’origine des effets pathologiques pour les patients

5- La sémantique hypo ou hyper métabolique est utilisée en :


a- TDM
b- TEP
c- TEMP
d- IRM
e- Aucune réponse

6- Parmi les techniques suivantes laquelle est considérée comme la plus


irradiante :
a- TEMP
b- Scintigraphie conventionnelle
c- TEP
d- TDM
e- Radiologie conventionnelle
7- Parmi les examens suivants lesquels relèvent de l’imagerie radiologique
a- Mammographie
b- TDM
c- Radiologie dentaire
d- IRM
e- TEMP

8- Parmi les rayonnements suivants, lesquels sont utilisé en imagerie médicale


a- β+
b- rayons gamma
c- β-
d- rayons X
e- ondes radio

9- L’imagerie scintigraphique :
a- Est encore appelé imagerie isotopique
b- Comprend l’imagerie monophotonique et la radiothérapie interne vectorisée
c- Est une imagerie fonctionnelle, métabolique et moléculaire
d- Concerne la scintigraphie conventionnelle, la TEMP et la TEP
e- Est plus irradiante que l’imagerie radiologique
10- Parmi les examens suivants lesquels sont une imagerie en coupe :
a- IRM
b- Scintigraphie corps entier
c- TDM
d- TEP
e- Echographie

11- La radioprotection :
a- Est l’ensemble des mesures de protection des patients contre les
rayonnements ionisants
b- Comprend 3 règles de base que sont le Temps, l’écran et la distance
c- Est basé sur 3 principes que sont justification ; obligation et limitation
d- A des principes dont la responsabilité incombe aussi bien les demandeurs
que les réalisateurs d’examens irradiants

12- L’imagerie médicale :


a- Est seulement morphologique
b- Comprend trois types d’imagerie
c- Regroupe les techniques irradiantes et les techniques non irradiantes
d- Peut être hybride
e- A commencé par la radiologie conventionnelle

13- L’échographie
a- Est une technique dont le principe est basé sur la réflexion des ultrasons
b- Est aussi une imagerie fonctionnelle
c- Est une technique à préférer au scanner autant que possible
d- Est un examen opérateur dépendant
e- Elle est fortement irradiante

14- Le principe de l’échotomographie est basé sur :


a- La tomographie axiale assistée par l’ordinateur avec la mesure de la densité
volumique élémentaire
b- L’atténuation par un objet, d’un faisceau de rayon X généré par un tube
radiogène
c- La mesure du signal recueilli par une antenne lors de la relaxation de
l’aimant nucléaire
d- L’analyse d’un objet par un faisceau d’ultrasons émis par un transducteur
e- L’émission des particules α et β

MODULE OSTEOARTICULAIRE (Pr SONHAYE)


 Objectifs de cours
 Décrire la radio anatomie (radio standard) et les repères anatomiques
a- Du coude
b- De l’épaule
c- De la hanche
 Décrire la sémiologie radiologique (radio standard) élémentaire :
a- D’une lésion osseuse rapidement évolutive
b- D’une lésion osseuse lentement évolutive
 Décrire les signes radiologiques (radio standard) d’un myélome multiple
chez un adulte de 60ans
 Décrire les caractères radiologiques (radio standard) différentiels entre une
tumeur osseuse bénigne et une tumeur osseuse maligne
 Décrire les signes radiologiques (radio standard) de :
a- La coxarthrose de l’adulte
b- De la goutte articulaire
c- De la polyarthrite rhumatoïde de l’adulte
d- De la pelvi spondylite ankylosante

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1. L’apposition périostée en cas de lésion maligne est :
a- Type compact
b- Type unilamellaire
c- Type multilamellaire en bulbe d’oignon
d- Type éperon de Codman
e- Type spiculé en feu d’herbes ou en poils de brosse

2. Dans une arthrose on observe :


a- Un pincement articulaire diffus
b- Des micros-érosions multiples
c- Des condensations sous-chondrales
d- Des ostéophytes
e- Une déminéralisation sous-chondrales

3. Devant une suspicion d’ostéomyélite aigüe, la radiographie peut mettre en


évidence :
a- Epaississement des parties molles
b- Déminéralisation et géode confluente (ver moulu)
c- Une absence d’anomalie
d- Un abcès de Brodie
e- Un séquestre
4. Devant une suspicion de pelvispondylite rhumatismale, la radiographie du
rachis peut mettre en évidence :
a- Des ostéophytes
b- Des syndesmophytes
c- Un abcès paravertébral sous forme d’opacité en fuseau paravertébral
d- Une spondylite de Romanus observée sur le cliché de profil sous forme
d’une perte de la concavité antérieure physiologique des corps vertébraux

5. Devant une suspicion de polyarthrite rhumatismale, la radiographie peut


mettre en évidence :
a- Pincement global de l’interligne articulaire
b- Géodes sous-chondrales à limites floues
c- Des syndesmophytes
d- Déformations articulaires
e- Erosion sous et rétrocalcanéenne

6. Devant une suspicion de gouttes, la radiographie peut mettre en évidence :


a- Une absence d’anomalie
b- Des syndesmophytes
c- Une opacité ronde ou ovalaire, excentrée, parfois calcifiée des parties molles
avec réaction périostée au contact
d- Géodes sous-chondrales à limites condensées
e- Géodes sous-chondrales à limites floues

7. En rhumatologie, les radiographies standards :


a- Restent la clé de tout examen d’imagerie et sont toujours réalisées en
première intention
b- Ne sont plus utiles
c- Sont utiles uniquement devant une suspicion de lésion infectieuse
d- Sont utiles uniquement devant une suspicion de lésion tumorale
e- Sont utiles uniquement devant une suspicion de lésion dégénérative

8. L’échographie en rhumatologie utilise :


a- des sondes linéaires à haute fréquence
b- des sondes convexes de basse fréquence
c- des sondes linéaires à haute fréquence et des sondes convexes de basse
fréquence
d- des sondes endocavitaires
e- le mode B et le mode Doppler

9. En rhumatologie, à la tomodensitométrie :
a- Sur le plan sémiologique, les données tomodensitométriques osseuses sont
toujours identiques à celles de la radiologie standard (ostéocondensation,
ostéolyse, géodes)
b- Il existe une possibilité d’injection intraveineuse du produit de contraste iodé
avant l’acquisition
c- Il existe une possibilité d’injection intra-articulaire de produit de contraste
iodé avant l’acquisition
d- Il existe une possibilité d’information sur les parties molles
e- Il n’est pas du tout nécessaire de réaliser une injection intraveineuse de
produit de contraste iodé avant l’acquisition

10. L’ostéolyse géographique de type I est :


a- Ostéolyse géographique limitée par une ostéocondensation périphérique
réactionnelle
b- Ostéolyse géographique à limites nettes sans condensation périphérique
c- Ostéolyse géographique à limites floues
d- Ostéolyse faite de nombreuses petites lacunes rondes ou ovalaires,
confluentes en plages à bords flous
e- Ostéolyse faite de très petites images lacunaires, rondes ou ovalaires, à bords
flous, de tailles uniformes

11.Dans une arthrite on observe


a- Un pincement articulaire diffus
b- Des micros-érosions multiples
c- Des condensations sous-chondrales
d- Des ostéophytes
e- Une déminéralisation sous-chondrales

12. Devant une suspicion d’une maladie de Paget osseux, la radiographie du


rachis peut mettre en évidence
a- Une absence d’anomalie
b- Une vertèbre borgne ou aveugle
c- Une vertèbre en cadre
d- Une vertèbre en ivoire
e- Un tassement vertébral

13.Concernant la coxarthrose, il s’agit de :


a- Des géodes à l’emport pièce
b- L’élargissement de l’interligne articulaire au début
c- L’ostéocondensation de la plaque osseuse sous chondrale
d- L’amincissement global avec des fissures su cartilage au début de
l’arthrographie
e- La présence de collection péri cervicale fémorale au scanner

14.A propos de la pelvispondylite rhumatismale (PSR), il s’agit :


a- d’une inflammation de l’enthèse
b- d’une sacro iléite asymétrique et unilatérale
c- l’évolution des syndesmophytes confère à la colonne vertébrale un aspect en
« bambou »
d- l’aspect mise au carré par érosion des coins vertébraux est appelé spondylite
de Romanus
e- l’évolution ne se fait jamais vers une ankylose sans traitement

 Questions Rédactionnelles
1- Décrire 5signes radiographiques d’une spondylodiscite à la phase évoluée
(subaigüe)
2- Décrire 4 signes radiographiques d’un myélome multiple de l’adulte
localisé au rachis et au crâne
3- Décrire la classification de Lodwick dans les lacunes osseuses
4- Comparez dans un tableau, les éléments sémiologiques d’une lésion
osseuse rapidement évolutive et une lésion osseuse lentement évolutive
5- Tableau comparatif en tumeur bénigne et une tumeur maligne

MODULE THORAX (Pr SONHAYE)


 Objectifs de cours
 Décrire les techniques d’imagerie et leurs indications dans l’exploration
du thorax
 Décrire la sémiologie radiologique élémentaire (radio thorax) des
principaux syndromes pneumologiques (alvéolaire, interstitiel,
bronchique, médiastinal, pleural, extrapleural)
 Décrire les signes radiologiques (radio standard, TDM) de :
a) La tuberculose pulmonaire
b) Du poumon du sujet VIH positif
c) Du cancer broncho-pulmonaire

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1- Le signe de la silhouette (FELSON en 1935) :
a. Une opacité thoracique de densité hydrique en contact avec le bord du cœur
ou de l’aorte, efface l’image de ce bord
b. Une opacité thoracique de densité hydrique en contact avec le bord du cœur
est antérieure
c. Toute opacité qui efface le bord du cœur est de siège postérieur (lobe moyen
et lobe supérieur gauche)
d. Toute opacité qui efface le bord du cœur est de siège antérieur (lobe moyen
et lobe supérieur gauche)
e. Une opacité thoracique de densité hydrique en contact avec le bord du cœur
ou de l’aorte est de siège abdominal

2- L’atélectasie est une réduction de volume pulmonaire par collapsus des


alvéoles. Ce trouble de la ventilation est lié soit à une obstruction
endobronchique soit à une compression extrinsèque d’une bronche. Les
signes radiologiques indirects sont la conséquence de la diminution du
volume du parenchyme atteint :
a. Caverne à paroi épaisse et régulière
b. Déplacement de la scissure qui devient concave vers le parenchyme sain
c. Attraction de diverses structures (hile, cœur, trachée)
d. Lyse costale
e. Ascension de la coupole diaphragmatique

3- Au cours de la tuberculose secondaire, on peut observer :


a. Des images cavitaires
b. Des images nodulaires
c. Un syndrome alvéolaire systématisé ou non
d. Un syndrome pleural
e. Un syndrome pariétal

4- Une opacité de densité hydrique située dans le médiastin supérieur dont le


bord externe est visible au-dessus de la clavicule est :
a. De siège postérieur
b. De siège antérieur
c. Une cardiomégalie
d. Une dilatation de l’artère pulmonaire
e. Un épanchement péricardique

5- Un syndrome alvéolaire traduit le comblement des alvéoles pulmonaires par


du liquide (eau, pus, sang) et/ou de cellules. Il se révèle par :
a. Une caverne à paroi épaisse
b. Une atélectasie
c. Des opacités nodulaires à limites floues
d. Une opacité de densité hydrique (même densité que celle du cœur) pouvant
être systématisée, correspondant à un territoire anatomique bien délimité
(segment de lobe, lobe, plus exceptionnellement tout un poumon)
e. Un bronchogramme aérien

6- Le syndrome interstitiel traduit la présence de liquide et/ou de cellules


anormales dans l’interstitium pulmonaire. Les lésions interstitielles sont des
opacités :
a. A limites nettes
b. Non confluentes
c. Non systématisées
d. Avec bronchogramme aérien
e. A évolution rapide

7- La tomodensitométrie thoracique :
a. Est réalisée toujours sans injection intraveineuse de produit de contraste iodé
b. Est réalisée toujours avec injection intraveineuse de produit de contraste
iodé
c. Doit être réalisé systématiquement en cas de pneumonie chez un patient
ayant les moyens financiers ou une assurance
d. Chez tous patients avec des signes thoraciques et vivant avec le VIH
e. En cas de suspicion forte d’embolie pulmonaire

8- Dans la tuberculose pulmonaire, on décrit :


a. Des cavités à paroi fines contenant des opacités mobiles en grelot
b. Des lyses costales
c. Des nodules en lâcher de ballons
d. Un syndrome de Pancoast Tobias
e. Des nodules calcifiés séquellaires

9- Devant une forte suspicion d’embolie pulmonaire


a. L’echodoppler veineux est le premier examen à réaliser
b. Les D-dimères sont utiles pour affirmer le diagnostic
c. L’angioscanner spiralé thoracique multibarettes permet d’explorer le réseau
artériel sous-segmentaire
d. L’absence de signes de cœur pulmonaire aigu permet d’éliminer le
diagnostic d’embolie pulmonaire massive
e. L’anticoagulation ne doit être initiée qu’après confirmation du diagnostic

10- L’examen de référence pour le bilan d’extension du cancer du


poumon est :
a. Le scanner thoracique
b. Le scanner des surrénales
c. Le scanner hépatique
d. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien
e. Aucun des examens ci-dessus

11- Dans l’embolie pulmonaire, l’angioscanner spiralé est l’examen


majeur à réaliser ; la radiographie du thorax lorsqu’elle est réalisée, elle peut
être normale ou peut mettre en évidence les signes d’orientation suivants :
a. Une dilatation de l’artère pulmonaire d’amont avec un gros hile pulmonaire
uni ou bilatéral
b. Une caverne à paroi régulière avec une bronche de drainage en regard
c. Une hyperclarté localisée par une hypervascularisation d’aval
d. Une surélevation de la coupole diaphragmatique homolatérale
e. Une opacité dense triangulaire à base pleurale, à sommet hilaire réalisant un
aspect de bosse décrit par HAMPTON
f. Un épanchement pleural modéré
g. Une atélectasie en bande de FLEISCHNER

12- Le syndrome interstitiel traduit la présence de liquide et/ou de cellules


anormales dans l’interstitium pulmonaire. Ces images peuvent s’associer
mais une lésion interstitielle pure n’est visible qu’en l’absence de syndrome
alvéolaire surajouté. Les lésions interstitielles sont des opacités :
a. A limites nettes
b. Non confluentes
c. Non systématisées
d. Avec bronchogramme aérien
e. De topographie ni vasculaire ni bronchique
f. A évolution rapide

13- Sur la figure 1

a. Le 4 est la crosse de l’azygos


b. La face gauche de la structure n°5 est centrée par la valve mitrale
c. Le vaisseau en n°2 passe au-dessus de la bronche principale homolatérale
d. Le 3 est le tronc veineux brachio-céphalique gauche
e. La structure 1 est vascularisée en diastole

14- Sur la figure 2


a. Nous sommes approximativement au niveau de T5
b. 4 se divise en artères subclavière droite et carotide commune droite
c. 5 est la bronche inférieure gauche
d. 2 vascularise la moitié gauche de la tête et du cou
e. 1 et 3 sont respectivement les artères subclavière droite et gauche

15- Dans l’embolie pulmonaire


a. La radiographie du thorax montre toujours des signes anormaux
b. L’angiographie visualise le thrombus proximal
c. L’angiographie permet d’évaluer le score de Qanadli
d. La scintigraphie de ventilation-perfusion normal, exclue le diagnostic
d’embolie pulmonaire
e. La présence de signes d’hypertension artérielle pulmonaire traduit la gravité
de l’embolie pulmonaire

16- Patient âgé de 73 ans dyspnéique. Quelle est votre suggestion


diagnostique ?
a. Pneumopathie infectieuse gauche
b. Œdème pulmonaire
c. Lymphangite carcinomateuse
d. Sarcoïdose
e. Fibrose pulmonaire
17- Un homme de 70 ans sans antécédents est adressé aux urgences pour
une vague douleur thoracique. Absence de dyspnée, examen clinique
normal, pas d’anomalie de la fonction rénale ou d’allergie. Le taux de D-
Dimères est mesuré à 0,59 µg/l. on vous demande un angio-scanner pour
éliminer une embolie pulmonaire. Quelle est votre attitude ?
a. Je fais l’angio-scanner en urgence
b. Je considère que cet angio-scanner est injustifié
c. Je préconise la réalisation d’une scintigraphie de perfusion
d. Je réalise un écho-doppler veineux des membres inférieurs
e. Je ne sais pas répondre

18- En cas de doute sur la radiographie thoracique, quel est l’examen qui
permet de différencier un épanchement pleural d’une symphyse pleural ?
a. TDM thoracique
b. Scintigraphie pulmonaire
c. IRM thoracique
d. Echographie pulmonaire
e. Angiographie pulmonaire

19- La tuberculose primaire survient lors du premier contact avec le BK.


Les clichés radiographiques peuvent permettre parfois d’observer :
a. Des images cavitaires à paroi épaissies
b. Un pneumothorax
c. Une opacité alvéolaire de diamètre variable (comprise entre 1-3cm),
contours flous, siégeant dans le lobe moyen, la lingula, ou les lobes
inférieurs
d. Une adénopathie hilaire ou médiastinale sous la forme d’une opacité hilaire
arrondie ou ovalaire, contours polycycliques (petit diamètre supérieur à 10
mm à la TDM)
e. Des troubles ventilatoires en rapport avec la compression (atélectasie,
emphysème obstructif par piégeage expiratoire)

20- En imagerie cardio thoracique


a. La ligne para œsophagienne est visible à droite sur le cliché du thorax de
face
b. Une opacité qui efface un bord du cœur sur le cliché du thorax de face est de
siège postérieur
c. Sur la coupe échographique grand axe du cœur, le bord droit de l’aorte est
dans le prolongement du septum interventriculaire
d. En échographie cardiaque, les valvules sont étudiées aux temps systoliques

21-
a- Le tronc artériel brachiocéphalique donne à droite les artères carotide
primitive et subclavière
b- L’arc moyen gauche sur le cliché du thorax de face répond au tronc de
l’artère pulmonaire
c- La capsule interne est visible sur les coupes TDM de l’étage sus-tentoriel
d- La pratique de la radiographie du crâne chez un traumatisé doit rassurer
l’externe de garde
 Questions Rédactionnelles
1- Décrire les signes directs et indirects d’une embolie pulmonaire
2- Décrire le syndrome interstitiel à la radiographie standard du thorax
3- Enumérer 5 complications tardives de la tuberculose pulmonaire

MODULE NEUROLOGIE (Pr ADJENOU)


 Objectifs de cours
 Décrire les techniques d’imagerie et leurs indications dans l’exploration
de l’encéphale et de la moelle
 Décrire les signes radiologiques (radio standard, TDM)
a) Des traumatismes crânio-encéphaliques
b) Des traumatismes rachidiens
 Décrire les signes radiologiques (radio standard, TDM, SRMO) et donner
une gamme diagnostique d’une compression médullaire
a) Epidurale
b) Intradurale extradurale
c) Intramédullaire
 Décrire les signes TDM ; IRM des accidents vasculaires cérébraux (AVC)

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1- La lésion de hernie discale foraminale
a. Est mieux exploré par la TEP scan
b. Un effacement de la graisse épidurale antérolatérale
c. L’IRM observe un débord discal global comprimant la racine nerveuse
d. Peut être calcifiée
e. La TDM montre les racines droite et gauche inflammatoires

2- Dans la sémiologie d’un hématome sous dural aigu, la lésion se présente :


a. Sous forme de lentille hyperdense périphérique, biconvexe, étendue du
vertex à la base du crâne et d’avant en arrière
b. Absence de trait de fracture
c. Extension à la tente à l’espace inter-hémisphérique
d. Lésion hypodense
e. Souvent bilatéral, symétrique/asymétrique

3- Dans les hémorragies méningées


a. L’épanchement de sang dans les espaces extraduraux
b. L’affection grave (50% de décès à 6 mois)
c. C’est une urgence neurologique
d. La clinique est marquée par des céphalées et un syndrome méningé
e. Elles sont explorées par l’ultrasonographie
4- Le pronostic vital chez le traumatisé du crâne est conditionné par :
a. La présence de lésions osseuses
b. La présence de collection hémorragique en TDM
c. La score de Glasgow
d. L’intensité du traumatisme
e. L’engagement sous falcoriel

5- Les examens d’imagerie de choix pour l’exploration du parenchyme cérébral


de l’adulte sont :
a. La radiographie standard
b. La tomodensitométrie
c. L’échographie transfontanellaire
d. L’imagerie par résonance magnétique
e. La scintigraphie

6- Dans les traumatismes du rachis cervical


a. Les clichés dynamiques sont réalisés obligatoirement
b. Les clichés dynamiques sont réalisés immédiatement après le traumatisme
c. Les clichés dynamiques sont réalisés à distance si nécessaire
d. Les clichés dynamiques sont réalisés s’il y a des troubles neurologiques
e. Aucune réponse

7- Une patiente de 55 ans vous est adressé pour réaliser une IRM lombaire. Elle
souffre depuis 2 semaines, les douleurs irradient vers les jambes. Elle n’a
aucun antécédent particulier. Le médecin traitant suspecte fortement une
lombosciatique devant le déclenchement d’une douleur radiculaire en
soulevant les membres inférieurs en extension. Quelles sont les propositions
vraies quant à l’indication de l’IRM ?
a. Indication justifiée devant les radiculalgies de la patiente
b. Indication justifiée devant l’âge supérieur à 50 ans de la patiente
c. Indication justifiée devant la douleur de la patiente
d. Indication non justifiée, il aurait fallu demander une TDM lombaire
e. Indication non justifiée, de pratiquer un examen d’imagerie médicale

8- Patient de 74 ans, retrouvé au réveil au sol par sa femme. Hémiplégie droite


et mutisme à l’arrivée avec Glasgow = 12. Arythmie cardiaque avec
fibrillation auriculaire traitée par Dabigatran (fibrinolyse). Quelles sont les
réponses exactes ?
a. AVC ischémique sylvien superficiel et profond gauche
b. AVC hyper aigu (inférieur à 4h30min)
c. L’IRM montre un hyposignal en T2
d. Thrombus visible sur la TDM ou en hyposignal T2∗ en IRM
e. Un traitement par thrombectomie peut être envisagé

9- Mme F, 34 ans est adressée pour trouble de l’équilibre. Parmi les


propositions la ou lesquelles sont juste ?
a. L’atteinte infratentorielle siège sur les pédoncules cérébelleux supérieurs
b. L’atteinte infratentorielle siège sur les pédoncules cérébelleux moyens
c. Les lésions ne semblent pas avoir le même âge
d. L’hypothèse la plus probable est celle de lésions démyélinisantes
e. L’hypothèse la plus probable est celle de lacunes ischémiques

10- Dans la toxoplasmose cérébrale, la TDM montre :


a. Un examen normal
b. Une œdème cérébral diffus
c. Des calcifications éparses
d. Des lésions parenchymateuses prenant le contraste en anneau
e. Des lésions nodulaires rehaussées par le contraste

11-
a- La faux du cerveau est située dans le plan sagittal (OS) du crâne
b- Les toits des orbites appartiennent à l’étage moyen de la base du cräne
c- Les apophyses clinoïdes délimitent la selle turcique
d- Dans la fente sphénoïdale passent les III, IV, V et V paires de nerfs crâniens

12-
a- Le plancher de la selle turcique répond à l’étage moyen de la base du crâne
b- L’incidence de HIRTZ explore mieux la base du crâne que la TDM
c- Les fractures de la base du crâne sont mieux explorées en incidence de
HIRTZ
d- L’injection de produit de contraste améliore la visualisation de l’hématome
extra-dural en TDM
13-
a- La faux du cerveau est souvent calcifiée en radiographie standard du crâne
b- En incidence face haute du crâne, les fentes sphénoïdales se projettent sous
les orbites
c- Dans le trou grand rond (foramen rotondum) passe l’artère méningée
moyenne
d- Le canal carotidien est visible sur l’incidence de HIRTZ

14-
a- Le cou du petit chien de LACHAPELLE est visible sur l’incidence oblique
du rachis lombaire
b- Le cou du petit chien de LACHAPELLE correspond au pédicule vertébral
c- Les foramens de conjugaison sont bien étudiés en incidence oblique sur le
rachis lombaire
d- La ligne retro pharyngienne marque la limite des parties molles sur le rachis
cervical

15-
a- La dilatation des ventricules cérébraux sur un examen TDM de l’encéphale
évoque souvent une hydrocéphalie quel que soit l’âge du patient
b- Une calcification de la faux du cerveau est banale au scanner de l’encéphale
c- Le produit de contraste utilisé en saccoradiculographie opaque est
l’IOPAMIDOL
d- Le sac dural en saccoradiculographie s’étudie en station debout

16-
a- Les fractures de la base du crâne sont mieux explorées en TDM
b- La première paire crânienne sort du crâne par la lame criblée de l’ethmoïde
c- L’IRM est très fiable devant une suspicion d’hématome extra dural
d- Le diagnostic différentiel des fractures de la voûte crânienne se fait avec les
sutures
 Questions Rédactionnelles
1- Décrire les signes d’un hématome extradural post traumatique au scanner
cérébral

2- Décrire les signes comparatifs (TDM) d’un hématome sous dural et


extradural
3- Décrire la démarche pratique en imagerie devant un traumatisme grave du
rachis cervical

4-

5- Vous aviez reçu un patient de 25 ans pour un traumatisme de la voie


publique avec une notion d’intervalle libre, puis la survenue 72 heures plus
tard de trouble de conscience (Glasgow 8) avec des signes déficitaires de
l’hémicorps gauche ? l’examen TDM a été réalisé :
a- Décrire la technique de réalisation
b- Décrire sur l’image A la sémiologie des lésions observées chez ce patient
c- Quel est votre diagnostic et quel geste thérapeutique préconisez-vous ?
MODULE UROGENITAL ET SEIN (Pr ADJENOU)
 Objectifs de cours
 Décrire les techniques d’imagerie et leurs indications dans l’exploration :
a- Du rein et des voies urinaires
b- Des organes génitaux internes et du sein
 Décrire les signes radiologiques (ASP, US, UIV, TDM)
a- Du syndrome tumoral rénal
b- Du syndrome obstructif rénal
 Décrire les signes radiologiques (ASP, US, UIV)
a- De la bilharziose urogénitale
b- De la tuberculose urogénitale
 Décrire les signes radiologiques (mammographie, US)
a- D’une masse bénigne du sein
b- D’une masse maligne du sein
 Décrire les différents paramètres fœtaux en échographie obstétricale aux
premier, deuxième et troisième trimestres
 Décrire les signes échographiques
a- D’un kyste de l’ovaire
b- D’un cancer de l’ovaire
c- D’une grossesse extra-utérine
d- D’une môle hydatiforme

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1- Dans le syndrome obstructif rénal, on note :
a. Un retard de sécrétion
b. Une dilatation des cavités
c. Un amincissement du parenchyme
d. Une déformation des calices en boule
e. Une mutité rénale

2- Comment classez-vous une masse aux contours irréguliers avec des micro
calcifications de type III de 3 cm sur un examen de mammoéchographie ?
a. ACR 1
b. ACR 2
c. ACR 3
d. ACR 4
e. ACR 5

3- Comment classez-vous une masse aux contours irréguliers macrovallonés


avec des microcalcifications de type II de 4,4 cm sur un examen de
mammoéchographie
a. ACR 1
b. ACR 2
c. ACR 3
d. ACR 4
e. ACR 5

4- Comment classez-vous une masse de 2 cm, de forme régulière avec des


contours réguliers, stable sur 3 examens de mammoéchographie ?
a. ACR 1
b. ACR 2
c. ACR 3
d. ACR 4
e. ACR 5

5- Comment classez-vous une masse de 2 cm, de forme irrégulière avec des


contours irréguliers ?
a. ACR 1
b. ACR 2
c. ACR 3
d. ACR 4
e. ACR 5

6- Quelles sont les incidences en mammographie obligatoires en dépistage


a. Face sur chaque sein
b. Oblique sur chaque sein
c. Profil sur chaque sein
d. Compression sur chaque sein
e. Agrandissement sur chaque sein

7- Quel(s) examen(s) faites-vous en première intention pour explorer une


masse palpable chez une patiente de moins de 25 ans sans facteurs de risque
particulier ?
a. Mammographie
b. Echographie
c. IRM
d. Tomosynthèse
e. Cytoponction
 Questions Rédactionnelles
1- Décrire le syndrome tumoral rénal à l’urographie et citer 2 étiologies

2- Etablir dans un tableau comparatif les signes mammographies et


échographiques d’une tumeur bénigne et d’une tumeur maligne

MODULE DIGESTIF (Pr AGODA)


 Objectifs de cours
 ABDOMEN AIGU : ASP-US-TDM

 Décrire les principales indications de l’ASP-US-TDM en urgence


 Dire l’intérêt d’un rayonnement horizontal dans la réalisation du
cliché d’ASP en urgence
 Décrire sur un ASP couché, une coupe US ou TDM, la projection et
l’anatomie du foie, du pancréas, de la rate, de l’estomac et du cadre
colique
 Décrire les différents aspects radiologiques (ASP, US, TDM) du
pneumopéritoine (par perforation d’un organe creux)
 Décrire les caractères radiologiques (ASP) qui permettent de
différencier une occlusion du grêle d’une occlusion colique
 Décrire les signes radiologiques (ASP, TDM, LB) d’un volvulus du
colon pelvien
 Décrire les signes radiologiques (ASP, US, TDM) d’une collection
liquidienne intra péritonéale (péritonite, hémopéritoine, ascite)

 FOIE, VOIES BILIAIRES, PANCREAS, RATE

 Décrire les différentes techniques d’imagerie dans l’exploration du


carrefour bilio-pancréatique, du foie et de la rate
 Décrire les signes échographiques d’un abcès du foie quel que soit le
genre en cause
 Donner l’intérêt de l’échographie dans l’exploration d’un abcès du
foie
 Décrire les signes radiologiques (ASP+US) d’une lithiase biliaire
 Décrire les signes échographiques d’une cholécystite aigue
 Décrire les signes radiologiques (ASP, radio thorax, US, TDM) d’une
pancréatite aigue
 Décrire les signes radiologiques (ASP, US, TDM, TOGD) d’un cancer
de la tête du pancréas
 Décrire les signes radiologiques (US, TDM) d’une rate tumorale
 Dire l’intérêt de l’imagerie dans une cholestase chez l’adulte
 Décrire les signes radiologiques (US, TDM, CTH) d’une cholestase :
a- Par obstacle extra hépatique
b- Par obstacle intra hépatique
 Décrire les signe radiologiques (US, TDM)
a- D’un kyste biliaire
b- D’une tumeur solide du foie
 Etablir la démarche pratique devant une masse du foie

 OPACIFICATION BARYTE DU TUBE DIGESTIF (TD) :


PHARYNX-ŒSOPHAGE- ESTOMAC- DUODENUM- GRELE,
RECTO-COLON

 Décrire les techniques d’imagerie et leurs indications dans


l’exploration des différents segments du tube digestif
 Décrire la radio anatomie (sans préparation, US, baryte, TDM) :
a- Du pharynx
b- De l’œsophage
c- De l’estomac et du duodénum
d- Du transit du grêle
e- Du rectum et du colon
 Décrire les signes radiologiques (opacification baryté simple) :
a- D’une image d’addition
b- D’une image de soustraction
c- D’une image mixte
 Décrire les signes radiologiques (TO) :
a- D’une sténose caustique de l’œsophage
b- D’une sténose œsophagienne néoplasique
c- D’un méga œsophage idiopathique
 Décrire les formes radiologiques (TO) des sténoses cancéreuses de
l’œsophage
 Dire l’apport de la TDM et de l’US endoscopie dans le bilan
d’extension du cancer de l’œsophage
 Décrire les formes anatomiques du gastric earlier cancer ou cancer
débutant de l’estomac
 Décrire les complications radiologiquement décelables de l’estomac
opéré
 Décrire les signes radiologiques (LB, US, TDM)
a- De la tuberculose iléo-caecale
b- De la recto-colite hémorragique (RCH)
c- De la diverticulose colique
 Décrire les signes radiologiques (LBDC) d’un polype colique
 Décrire les formes radiologiques (LB) des cancers rectocoliques

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1- Dans la cholécystite aigue alithiasique, on note :
a. Une absence de fièvre
b. La présence de calcul endovésiculaire à l’échographie
c. La présence de signe de Mac Burney
d. La présence aussi de signe de Murphy échographique
e. Une vésicule biliaire distendue à paroi fine

2- Concernant le carcinome hépatocellulaire en échographie, il s’agit d’une


a. Lésion nodulaire sur foie sain
b. Lésion hyper échogène sur foie pathologique
c. Lésion hypo échogène avec thrombose portale
d. Lésion nodulaire avec cicatrice centrale
e. Lésion infiltrante avec PSA élevée

3- A propos de la pancréatite aigue


a. Elle peut être d’origine toxique (alcoolique)
b. Elle peut être d’origine biliaire (lithiase)
c. Elle est oedematointerstitielle (POI)
d. Elle est nécrosante (PN)
e. La classification de balthazar repose sur l’échographie

4- A propos de la cholécystite aigue


a. Le signe de Murphy est spécifique
b. A l’échographie, la paroi de la vésicule biliaire ne dépasse pas 3 mm
d’épaisseur
c. La vésicule biliaire peut être distendue ou de volume normal
d. La paroi vésiculaire est épaissie et mesure plus de 4 mm d’épaisseur
e. Le signe de Murphy échographique est positif

5- A propos du carcinome hépatocellulaire


a. Il survient sur foie sain
b. Il survient sur un foie de cirrhose post hépatitique
c. Il se présente sous forme de kyste simple à l’échographie
d. Il se présente sous forme de nodule d’échogénicité et de taille variable à
l’échographie
e. Il présente à la TDM injectée, un aspect de wash in et wash out

6- A propos de l’hyperplasie nodulaire focale (HNF)


a. Le taux de l’alpha protéine est élevé
b. Le diagnostic repose sur la radiographie de l’ASP couchée
c. Il se présente sous forme de nodule isoéchogène hétérogène focale unique
homogène à l’échographie
d. Il se présente sous forme de nodule isoéchogène homogène focale unique ou
multiple avec un centre fibreux hypoéchogène
e. Il se présente sous forme d’un nodule hypodense, qui se rehausse après
injection du produit de contraste avec un centre stellaire hypodense à la
TDM

7- A propos de l’adénocarcinome de la tête du pancréas


a. Les voies bilio-pancréatiques ne sont pas dilatées
b. La vésicule biliaire, les voies biliaires intra et extra hépatiques, le
cholédoque sont dilatés
c. Il se traduit par une masse anéchogène
d. Il se traduit par une masse hypoéchogène à l’échographie et qui est mieux
visualisée par la TDM injectée au temps artériel
e. Il se traduit par une masse hypodense qui est mieux visualisée à la TDM
injectée au temps pancréatique à 45 secondes

8- A propos de la dilatation du cholédoque


a. La radiographie de l’ASP debout montre la dilatation
b. L’échographie doppler peut montrer la dilatation
c. L’échoendoscopie montre la dilatation et l’étiologie précise
d. La bili-IRM fait le diagnostic et permet le traitement interventionnel de la
cause
e. En cas de calcul obstructif, la CPRE joue un rôle diagnostic et
interventionnel

9- L’iléite infectieuse se traduit en imagerie, classiquement par :


a. Une atteinte généralement courte de la dernière anse iléale
b. Des adénopathies de l’axe iléo-caeco-appendiculaire
c. Un rehaussement pariétal de type inflammatoire
d. Une complication à type d’abcès fréquents
e. Un épaississement minime de la paroi du grêle

 Questions Rédactionnelles
1- Décrire les signes à la radiographie de l’abdomen sans préparation (ASP), à
l’échographie, à la TDM et à l’IRM :
1.1. D’un calcul biliaire radio transparent
1.2. D’un calcul biliaire radio opaque

2- Citer trois complications d’n calcul vésiculaire

3- Décrire les signes d’un kyste hépatique à :


- Echographie
- TDM
- IRM : séquences T1, T2 et T1 + injection de Gadolinium

4- Dans une suspicion d’une appendicite :


4.1. En citer deux moyens d’imagerie nécessaire
4.2. Décrire deux signes indirects d’une appendicite aigue à la Rx ASP
4.3. Décrire 4 signes échographiques d’une appendicite iliaque

5- Après une ingestion accidentelle d’un produit caustique, un patient consulte


pour une dysphagie
Décrire la sémiologie élémentaire des images ci-dessous du patient après
transit œsophagien

6- Comparez dans un tableau un niveau hydro-aérique de type grêle à un


niveau hydro-aérique de type colique

7- On suspecte une pancréatite aigüe chez un sujet au décours d’un repas


copieux
a- Quel(s) examen(s) biologique(s) faut-il réaliser ?
b- Une TDM abdominale injectée a été réalisée au 8ème jour d’hospitalisation.
Voici les images obtenues fig1 et 2 : décrire les anomalies observer et
proposer un diagnostic
c- Citer 3 complications d’une pancréatite aigue

8- Une échographie abdominale a été réalisée chez une patiente de 40 ans pour
douleurs fébriles de l’hypochondre droit accompagnées de vomissements et
nausées
a- Décrire les anomalies des résultats de l’échographie ci-dessous et
proposer un diagnostic

9- Proposer une démarche pratique en radiologie devant un ictère rétentionnel


10- Annoter les différentes parties de l’image ci-dessous après avoir
précisé la modalité d’imagerie qui a permis sa réalisation en donnant les
numéros à chaque partie

11- Décrire à l’échographie, le syndrome de cholestase extra hépatique et


en énumérer 5 étiologies

12- Reconnaitre et décrire la technique de réalisation. Annoter le schéma


en reportant sur votre feuille d’examen les numéros correspondants
13- Décrivez les aspects échographiques d’un syndrome cholestatique et
énumérez les causes à chaque segment du tractus biliaire

14- Annotez cette image d’une cholangio-IRM

15- Lister dans un tableau comparatif les éléments radiologiques (ASP)


d’une occlusion mécanique du grêle et du côlon

16- Décrire les signes radiologiques (échographie, TDM) d’un carcinome


hépatocellulaire

 CAS CLINIQUES
Cas clinique 1 :
Un patient de 22 ans se présente en consultation médicale pour une douleur fébrile,
une dysurie avec une sensibilité de la fosse lombaire gauche. Quels sont les
examens biologiques et en imagerie médicale à réaliser en première intention ?
Quel diagnostic retenez-vous ? citer 5 étiologies pouvant favoriser cette affection
Cas clinique 2 :
Un sujet de 56 ans s’est présenté aux urgences pour une douleur abdominale
intense ayant débuté il y a quelques heures associées à des vomissements
Il a comme principal antécédent une intoxication tabagique ayant induit une BPCO
Ses constantes sont normales
Légendez une partie des résultats d’imagerie pratiquée à ce patient en urgence

2.1. Quel est votre diagnostic devant cette urgence ?


a- Diverticulite aigue
b- Adénocarcinome colique sténosante
c- Hernie ombilicale étranglée
d- Hernie en spiegel
e- Hernie inguinale étranglée

2.2. Chez ce patient quels autres signes auriez-vous pu trouver à la clinique ?


a- Caractère irréductible de la lésion
b- Météorisme abdominal
c- Caractère impulsif de la lésion
d- Toucher rectal douloureux masse au contact
e- Masse abdominale battante et souffrante à l’auscultation

Cas clinique 3 :
Mme H, 63 ans s’est faite opérer d’un anévrisme de l’aorte abdominale. Quelques
jours plus tard, alors qu’elle est hospitalisée, elle signale une douleur abdominale
diffuse associé à un méléna. Elle a des nausées et des vomissements.
La clinique révèle une polypnée, une pression artérielle à 80/45 mmHg et une
tachycardie à 115 par minute. Elle a une défense abdominale et son transit
intestinal est arrêté depuis deux jours. Son bilan biologique montre une
hyperkaliémie sans autre anomalie
Vous demandez en urgence un scanner abdominopelvien sans et avec
injection

3.1. Vous vous interrogez quant à la gestion de la metformine chez ce patient.


Que faites-vous pour procéder à la pratique d’un scanner avec injection chez
un patient sous metformine en général ?
a- Arrêt de la metformine juste avant le scanner et reprise 48 heures après le
contrôle de la fonction rénale
b- Arrêt de la metformine 48 heures avant le scanner et reprise 48 heures
après le contrôle de la fonction rénale
c- Arrêt de la metformine 48 heures avant le scanner seulement si le patient
est en insuffisance rénale chronique sévère
d- Arrêt de la metformine 48 heures avant le scanner et reprise
immédiatement après
e- Absence de modification thérapeutique de la metformine avant et après le
scanner

3.2. Voici le scanner demandé. Légendez-le


3.3. Quels éléments voyez-vous sur cet examen ?
a- Occlusion complète de l’artère mésentérique
b- Absence de prise de contraste du parenchyme hépatique au temps portal
c- Aérobie
d- Pneumatose pariétale
e- Hyperdensité spontanée des parois digestives

3.4. Quel(s) diagnostic(s) posez-vous ?


a- Occlusion digestive
b- Ischémie mésentérique aigue
c- Infarctus rénal
d- Infarctus hépatique
e- Abcès hépatique

Cas clinique 4 :
Un patient de 43 ans se présente en consultation médicale pour une douleur
syncopale non fébrile épigastrique. Ce patient est tolérant aux AINS
Quels sont les examens biologiques et en imagerie médicale à réaliser en première
intention ? quel(s) diagnostic(s) retenez-vous : argumentez ? citez deux étiologies
pouvant favoriser cette affection
Cas clinique 5 :
Vous aviez reçu un patient de 62 ans pour un ictère conjonctival fonçant
progressivement avec des selles décolorées et des urines foncées. Il présente un
syndrome de cholestase biologique
1- Enumérer les techniques d’imagerie pour l’explorer
2- Décrire les signes observés à l’échographie en supposant que la lésion siège
à la tête du pancréas
3- Citer les étiologies possibles

MODULE RADIOPEDIATRIE (Pr AGODA)


 Objectifs de cours
 Décrire les signes radiologiques (radio standard, US, Baryte) des
détresses vitales :
a- Respiratoire du nouveau-né
b- Neurologique du nouveau-né
c- Digestive du nouveau-né
 Décrire les signes radiologiques (US, ASP, TOGD)
a- D’une sténose hypertrophique du pylore
b- D’une invagination intestinale aigüe du nourrisson
c- De la maladie de HIRSCHSPRUNG de l’enfant
 Décrire la sémiologie radiologique (radio standard) chez un enfant :
a- D’une boiterie
b- D’un ostéosarcome
c- D’une ostéomyélite aigue
d- D’une ostéoarthrite aigue
 Etablir la démarche pratique devant une tumeur osseuse

 Questions à Choix Multiples / Questions à Choix Simples


(QCM/QCS)
1) Le TOGD dans la sténose hypertrophique du pylore (choisir la bonne
réponse)
a. Est l’examen de première intention
b. Est indiqué en cas de doute à l’échographie
c. Montre la stase duodénale
d. Montre des niveaux hydro-aériques
e. Aucune réponse

2) Choisir la bonne réponse. Dans la maladie de Hirschsprung


a. La disparité de calibre entre le rectum et le sigmoïde constitue le signe
caractéristique
b. L’index recto-sigmoïdien est supérieur à 1
c. Les signes d’occlusion, à type de niveau hydro-aérique ne peuvent pas être
observés
d. L’échographie du périnée peut être indiquée
e. La sténose complète de l’anus

3) A propos du néphroblastome
a. C’est une tumeur développée aux dépens de la glande surrénale
b. C’est une masse charnue avec des calcifications fines dans 95% des cas
c. La masse refoule les gros vaisseaux abdominaux
d. Elle entraine parfois une thrombose des veines rénales
e. Elle s’accompagne de syndrome de Pepper (métastase hépatique)

4) La TDM dans le cadre du neuroblastome


a. Permet de préciser l’extension intrarachidienne
b. Permet d’évaluer l’opérabilité
c. Détecte les microcalcifications
d. Etudie l’atteinte épidurale crânio-orbitaire
e. Permet de surveiller les localisations secondaires hépatiques
5) A propos du neuroblastome
a. Première cause de la tumeur solide de l’enfant au TOGO
b. Localisation surrénalienne est la plus fréquente
c. Les métastases hépatiques sont moins fréquentes
d. Doit être évoqué devant tout signe de compression médullaire chez l’enfant
e. Le plus souvent métastatique au moment du diagnostic

6) Concernant le néphroblastome
a- Le syndrome de Pepper est fait de métastases hépatiques chez l’enfant de
plus de 1 an
b- Est une tumeur intrapéritonéale, extra rénale
c- Est une tumeur ostéophile
d- Il survient après l’âge de 5 ans
e- Le dosage des catécholamines dans les urines est positif dans tous les cas

7) Devant un nourrisson vomisseur, indiquez parmi les propositions suivantes,


celles qui sont en faveur d’une sténose du pylore
a- L’apparition des vomissements après un intervalle libre depuis la naissance
b- Des vomissements non bilieux
c- L’installation récente d’une constipation
d- L’observation d’ondulation péristaltique
e- La présence d’une hypertrophie du pylore à l’échographie

 Questions Rédactionnelles
1- Lors de vos gardes aux urgences, vous recevez un nourrisson de sexe
masculin de 20 mois chez qui vous suspectez une invagination intestinale
aigue
 Quel examen d’imagerie demanderiez-vous en première intention ?
 Décrivez l’image du boudin d’invagination tel qu’observé avec le moyen
d’imagerie retenu
2- Dans un tableau comparez les signes à l’échographie d’un néphroblastome et
d’un neuroblastome
3- Décrire les signes échographiques d’une hypertrophie du pylore et d’une
invagination intestinale aigue

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