Réalisé par : Théophile SHEKOMBO, Christian MONGU, Audrey DEMGNE, Aerts KAPEMPE,

Deidrinelle KISWANGI, Benie MAHUMA, Christian NGOMA, Davina MAHOLO, Exaucée NTUMBA,
Michael NDULU, Tychique MONDENGA, Jiclaude MAMPUYA, Joël PHOBA, Marie-Flavianne, Patricia
KAPINGA, Merveille KAKUDJI, Kevine KEMBO, Misdie
 MEDECINE NUCLEAIRE

1. Définissez, selon vous, la médecine nucléaire

La médecine nucléaire peut être définie comme étant une branche
spécialisée de la médecine moderne qui utilise l'énergie nucléaire
transporté par les rayonnements beta et gamma émis par certaines éléments
radioactifs, dans le but de poser un diagnostic, faire le suivi des patients
ou le traitement de certaines pathologies.

2. La demi-vie et la constante de désintégration d’un radionucléide sont

des constantes non influençables par les conditions de
l’environnement. Vrai ou faux ?

FAUX, car la constante de désintégration est spontanée et ne peut

être interrompue, ou influencée par l’environnement, mais par contre la
demi-vie est influencée par les conditions de l’environnement.

3. Quelle est la constante de désintégration de 99mTc sachant que sa demi-

vie est de 6 heures ?
La constante de désintégration de 99mTc sachant que la demie vie est de 6 heures
est:
λ=0,693/T1/2
λ= 0,693/6
λ= 0,1155/h

4. En quoi consiste le contrôle de qualité biologique d’un radio

pharmaceutique ?
Le contrôle de qualité biologique comprends :
1. La stérilité c’est-à-dire l'absence de toute bactérie ou autres
microorganismes dans la préparation radio pharmaceutique.
2. L’apyrogénéité c'est-à-dire l'absence dans un radio pharmaceutique des
substances pyrogènes. Pour obtenir l’apyrogénéité, il faut travailler dans
des conditions rigoureusement aseptiques.
3. L’absence de toxicité : cela exige que tous les effets toxiques, potentiels et
les doses des radios pharmaceutiques soient bien établis avant l'approbation
de ces radio- pharmaceutiques pour usage humain.

Ce contrôle de qualité des radio-pharmaceutiques recourt à différentes

méthodes spécifiques spécialisées, telles que la chromatographie sur papier,
en couche mince ou sur gel, électrophorèse sur papier et sur gel ;résines
échangeuses d’ions, extraction par solvant ;distillation ou précipitation,
mesure des demi-vies et du spectre des radiations caractéristiques émises
par les radionucléides individuels, chauffage sous pression dans une
autoclave à 120°C pendant 15-20 minutes pour des solutions aqueuses
thermostables , filtration sur membranes filtrantes pour retenir des
microorganismes variés.

5. Différenciez l’effet compton de l’effet photo électrique ?

 Effet comptons : lors de la collision entre le photon incident et un électron
faiblement lié à l’atome cible, il en résulte une perte partielle de l’énergie
du proton incident et un changement de sa trajectoire, il existe un photon
diffusant.

 Effet photoélectrique : lors de la collision entre le photon incident et un

électron lié à l’atome (appelé atome photo électron), il en résulte une perte
totale de l’énergie du photon incident, et pas de changement de trajectoire,
il n’existe pas de photon diffusant.

6. De quoi dépend la gravité de l’effet biologique d’un rayonnement

ionisant ?
La gravité de l’effet biologique d’un rayonnement ionisant dépend :
o la dose absorbée
o le débit de la dose absorbé
o la nature du rayonnement
o la nature du tissu irradié
o la répartition topographique
7. Commentez les 3 grands principes de limitation des doses en cas
d’exposition aux rayonnements ionisants.
R/
1er principe : justification de la pratique; pour établir le rapport bénéfice-
risque.
En effet, toute pratique entrainant une exposition de l'homme aux
rayonnements ionisants doit être justifiée par rapport aux avantages que l'on
en retire

2ème principe : Optimisation de la pratique

Si l'irradiation est inévitable, il faut capitaliser les mesures de protection
pour diminuer les effets de l'irradiation

3ème principe : la limitation des doses individuelles

L'équivalent des doses reçues par un individu ne doit pas dépasser les
limites admissibles recommandées par la commission internationale de
protection radiologique (CIPR)

8. Donnez les 3 types de radio-pharmaceutiques que vous connaissez.

1°. Un élément radioactif tout seul.
Ex: 121 I, 131 I
2° une molécule organique marquée par un élément radioactif.
Ex. Méthylène diphospharate marqué de 99mTc (MDP-99mTc)
3° Une cellule de l'organisme marquée par un élément radioactif.
Ex. GR- Cr 51(Globule rouge marqué au chrome 51)

9. Définissez «tests in vitro et tests in vivo» et donnez 3 exemples pour

chaque catégorie.
 Tests un vivo: ce sont des tests réalisés directement sur le patient à qui
on administre au préalable un radio pharmaceutique.
Exemples:
1) Courbes fonctionnelles
- Courbe de fixation thyroïdienne de l'iode (¹³¹l)
- Détection des foyers de séquestration des GR
- Étude de la fonction rénale au moyen du nephrogramme isotopique
2) Images fonctionnelles ou scintigraphie
- Scintigraphie dynamique cardiaque
- Scintigraphie osseuse
- Tomographie par Émission de Positron(TEP)
 Tests in vitro : tests réalisés sur les échantillons d’humeur prélevés
chez les patients : sang, LCR,……
Exemples :
1) Etude des volumes sanguins
2) Etude de la durée de vie des Globules rouges
3) Etude du métabolisme du fer

10.Principe de scintigraphie
La scintigraphie permet d’enregistrer et visualiser la distribution de la
radioactivité dans un organe après administration d’une petite dose des radio-
pharmaceutiques appropriés à cet organe en intraveineux, et ensuite à y suivre
l’accumulation de la radioactivité.

11.Quels sont les avantages qu’offre l’imagerie nucléaire ?

R/ L’imagerie nucléaire a pour avantage de:

1. Permettre de réaliser une étude morphologique et fonctionnelle

2. Permettre de poser précocement le diagnostic si l’examen est réalisé à

temps

3. Être une technique d’imagerie non traumatique, le seul geste traumatisant

étant l’injection du radio-pharmaceutique
12.Donnez 5 examens de scintigraphie en indiquant un radio traceur
qu’on peut utiliser et une indication médicale pour chacun d’eux.
R/Les 5 examens scintigraphieque qu’on peut réaliser, ainsi que les radio
traceurs utilisés et leurs indications sont :
a. La scintigraphie surrénalienne : Avec comme radio traceur le
MIBG-I131 et le phéochromocytome comme indication.
b. La scintigraphie cardiaque : Avec le Thallium 201 comme radio
traceur et l’ischémie du myocarde comme indication.
c. La scintigraphie rénale dynamique ou statique : Avec le MAG-3
comme radio traceur pour la scintigraphie dynamique et le DMSA
-99mTc pour la scintigraphie statique, avec la sténose de l’artère
rénale comme indication.
i. *La scintigraphie osseuse : Avec le MDP-99mTc comme
radio traceur et le cancer ostéophile comme indication.
d. La scintigraphie thyroïdienne : Avec l’iode 131 comme radio
traceur et l’hyperthyroïdie comme indication.
13.Donnez 3 indications de la scintigraphie osseuse, myocardique, et
rénale.
 scintigraphie osseuse :
INDICATION :
1) tumeurs osseuse primitive et secondaire
2) Fracture osseuse non visible à la radiographie
3) Douleurs osseuse inexpliquée
 Scintigraphie Myocardique
INDICATION :
1) Ischémie myocardique
2) Etude de la viabilité myocardique
3) Etude de la fonction ventriculaire gauche et
droite

 Scintigraphie rénale :
INDICATION
1) Etude de la fonction rénale globale et séparée
2) Sténose de l’artère rénale
3) Uropathies obstructives : lithiase rénale, hypertrophie
obstructive
 14.Quels sont les radio-traceurs utilisés pour la scintigraphie osseuse,
myocardique et rénale
i. La scintigraphie cardiaque : Avec le Thallium 201 comme
radio traceur
ii. La scintigraphie rénale dynamique ou statique : Avec le MAG-
3 comme radio traceur pour la scintigraphie dynamique et le
DMSA -99mTc pour la scintigraphie statique.
iii. La scintigraphie osseuse : Avec le MDP-99mTc comme radio
traceur

15.Parlez brièvement de la Tomographie par Emission de Positron(TEP).

La tomographie par Emission de Positron est une technique de l’imagerie
nucléaire qui étudie le métabolisme cellulaire ou tissulaire.
16.Deux exemples des applications de la Médecine nucléaire dans le
domaine thérapeutique.
- La radiothérapie interstitielle : utilisée dans le traitement des cancers, où l’on
introduit du matériel radioactif au sein du tissu à traiter
- La radiothérapie endocavitaire : utilisée pour traiter des cancers dans certaines
cavités, par exemple la vessie, l’utérus et le vagin