Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
===========================
Ministère de Santé
RADIOLOGIE
3eme Année
1er & 2e Cycles
Techniciens et Techniciens
FASCICULE
Version 2008
Par
Avertissement………………………………………………………….....................................3
La radioprotection……………………………………………………………………………26
Références……………………………………………………………………………………28
Biographie……………………………………………………………………………………29
Exercices……………………………………………………………….. …………………...30
I.- INTRODUCTION
La découverte des Rayons X a été rendue possible grâce à l’effort conjugué de
nombreux savants sur une période de 300 ans.
C’était l’aboutissement d’un travail acharné tendu vers la connaissance des propriétés
et la production de l’électricité, et plus particulièrement vers l’étude du courant à
haute tension et des décharges qu’il produit dans le tube à vide “tube de Crookes”.
Le 8 novembre 1895 les Rayons X furent découverts par Wilhelm Conrad
Roëntgen savant physicien fondateur de l’institut de Radiologie Allemande
(mort le 2-2-1963).
Le 5 novembre 1897 Sylvanus P. Thomson savant anglais directeur de l’institut
britannique de Radiologie fit la description la plus détaillée de cette importante
découverte.
En 1880 : les ultrasons produits par Piezo électricité furent découverts par
Pierre Curie, savant physicien français.
On doit à Langevin Paul, savant physicien français, l’idée d’appliquer à un cristal
une différence de potentiel alternatif entretenant une succession de contraction et
de dilatation appelée vibration (écho)
En 1972 : Hounsfield : savant physicien anglais, a mis à point la technique de
tomodensitométrie ou Scanner
Radiographie :
2.- Radiographie C’est l’utilisation des propriétés qu’ont les rayons X
d’impressionner une pellicule sensible
Radiodiagnostic: C’est l’application des rayons X au diagnostic
médical.
Les différences d’absorption de Rayons X par les tissus produisent des
ombres de densité variée que l’on appréciera :
soit à l’aide d’un écran fluorescent : c’est la radioscopie
3.- Radiodiagnostic ou soit sur une pellicule photographique : c’est la
radiographie
La différence entre une radiographie et une radioscopie réside dans le
fait qu’en radiographie, il existe toujours un cliché (les images sont
reproduites sur un support) alors qu’en radioscopie l’image est
seulement appréciée par le radiologue donc il n’y a pas de cliche.
Radio toxicologie :
C’est la partie de la médecine qui a trait à l’étude des accidents
causés par les différentes sortes des Rayons
6.- Radio- Exemples : accidents causés par les rayons X:
toxicologie
rougeur causée par les rayons ultraviolets.
accidents causés par la radio activité.
-
Echographie :
Méthode d’exploration mettant à l’abri la réflexion (écho) des
ultrasons sur les structures internes des organes pour mesurer la
7.- Echographie
profondeur et la situation des structures (échographie simple) et
obtenir une image de leur forme (écho tomographie).
Imagerie médicale :
C’est une technique permettant la construction d’images dans un
but médical.
Les images morphologiques du corps humain sont obtenues en
utilisant différents principes physiques.
8.- Imagerie ceux sont des images fabriquées en vue d’obtenir un diagnostic ou de
médicale surveiller un traitement.
L’imagerie médicale est composée de deux techniques :
Une technique invasive, regroupant tout les procédés utilisant les
rayons X et la médecine nucléaire (qui ont des effets nocifs)
Une technique non invasive regroupant les ultrasons et l ‘IRM
Imagerie par Résonance Magnétique) (qui n’ont pas d’effets nocifs)
Radioprotection :
9.- Radioprotection C’est l’ensemble des techniques et des moyens utilisés pour se
protéger contre les différentes sortes de radiations.
Médecine nucléaire: C’est la partie de la médecine qui a pour but
10.- Médecine
d’étudier l’application médicale des émetteurs radioactifs dans le but
nucléaire
de diagnostic ou de suivi thérapeutique
I.- LE LOCAL
Les murs d’un service de Radiologie doivent être protégés par l’emploi de matériaux
absorbant le complètement possibles les rayons X ou ionisants.
Le plomb en feuille constitue de beaucoup le protecteur le plus efficace.
Les feuilles doivent se chevaucher aux joints et les clous employés à leur fixation
doivent être eux aussi recouverts de plomb.
II.- LE LABORATOIRE
Il constitue la pièce maîtresse sinon le poumon même du service de Radiologie.
L’emplacement dévolu au laboratoire doit être autant que possible à proximité
immédiate des salles de Radiographie.
Sa surface est fonction de la quantité de film traité en un temps donné.
SL = QF x T = m2 ========== » 30 x 8 = 240 = 1Om²
24 24 24
SL = surface du laboratoire
QF = quantité de films
T = Temps de travail
Les dimensions doivent être suffisantes pour permettre la liberté désirable de
circulation et de mouvement même à une personne ayant les deux bras encombrés.
Doit être en carrelage de teinte neutre inattaquable par les acides et les alcalins
1.- Le sol couramment utilisés dans les laboratoires, et facile à maintenir en état de
propreté même autour des bacs
2.- L’électricité Etanche et adéquate pour éviter tout risque d’électrocution
On accède par des chicanes en couloir pour éviter toute pénétration de la
lumière mais permettant la rentrée et la sortie ainsi que la liberté désirable de
mouvement et de circulation même à une personne ayant les 2 bras encombrés.
3.- L’accès NB. Pour éviter tout déplacement inutile on aménage dans un des murs du
laboratoire un dispositif de passage des cassettes appelé “passe cassette” dont
les deux extrémités ne doivent pas s’ouvrir à la fois.
Il existe deux types de lumière
l’une inactinique : fournie par des lampes lanternes universelles (qui n’a
pas d’effet sur les films), pour développer les films, charger et décharger les
4.- La lumière cassettes.
l’autre l’éclairage général : doit être suffisant pour permettre de travailler
aisément dans le laboratoire et assurer son entretien et sa mise en ordre.
blanche, brillante et lavable
le noir mat ou le gris est utilisé pour les chicanes d’entrée et les couloirs
5.- La peinture
d’aération (fenêtres et portes).
L’aération doit être largement prévue et assurer le renouvellement continu de l’air
du laboratoire pour cela, il faut utiliser non seulement des climatiseurs et des
6.- L’aération
ventilateurs.
Mais il faudra ouvrir au moins 8 fois par heure le laboratoire quelque soit le
dispositif d’aération mis en place.
a) La partie sèche :
C’est là que sont déposés les films vierges, les cassettes, les cadres et où ont lieu
toutes les manipulations au cour desquelles entrent en jeu le chargement, le
déchargement, la sortie de films des boîtes qui doivent être à l’abri de toute
projection de liquide. Le meuble essentiel est une table sèche.
b) La partie humide :
Elle est réservée au traitement (développement) et plus particulièrement à toutes les
manipulations au cours desquelles entrent en jeu les liquides et les produits
chimiques.
Elle comprend les différentes cuves (bacs) comportant le révélateur, le fixateur les
eaux de rinçage et de lavage ainsi que les robinets d’eau.
Le faisceau ultra sonore est émis par un cristal Piezo électrique selon une fréquence donnée,
auquel on applique une différence de potentiel alternatif, entretenant une succession de
contractions et de dilatations d’où transformation d’une énergie électrique en une énergie
mécanique appelée vibration au niveau du cristal (idée de Langevin Paul)
2- Les cassettes
Ceux sont des boîtes métalliques en aluminium, ou plastiques, robustes appelé “Novo Dur”,
à l’intérieur desquelles se trouvent deux écrans renforçateurs qui sont de minces feuilles de
carton recouvertes, côté film, d’une mince couche d’émulsion, soit de tungstate de calcium,
soit de sulfate de zinc, soit de sulfate de baryum qui devient fluorescent sous l'effet des
rayons X.
On appelle cassette l’ensemble boîte métallique ou plastique Robuste plus les écrans
renforçateurs.
I – DÉFINITION
L’A.S.P. constitue le 1er temps de toute exploration radiologique de l’abdomen avec ou
sans produit de contraste.
Dans la grande majorité des cas il est pratiqué dans le but de rechercher :
o des calcifications,
o des lithiases,
o l’hypertrophie d’un organe,
o cerner les contours d’une masse abdominale,
o un niveau hydro-aérique,
o un corps étrangers.
En général, les organes ou appareils examinés avec produit de contraste ne sont pas toujours
visibles à l’état normal en radiologie conventionnelle simple.
Ils sont rendus visibles grâce à l’administration de produits de contraste opaques aux Rayons x
(qui ne laissent pas passer les Rx), soit par voie orale, rectale, intraveineuse,
ou par ponction dans les cavités closes
Les produits de contraste sont des substances pharmaceutiques non toxiques pour l’organisme
mais peuvent avoir certains effets secondaires.
Bilan digestif :
Mise en évidence d’une Hypertension Tension portale
En cas de fibroscopie incomplète ou négative malgré une clinique évocatrice
Etude d’anomalie médiastinale avant de pratiquer une gastroscopie ou fibroscopie
Localisation de corps étrangers
II - Exploration d’une dysphagie grave et persistante
Indications Ulcère gastro duodénale
Duodénite grave et persistante
Les tumeurs (cancers et autres formes de masses du tube digestif.)
Œsophage cautérisé (brûlure de l’oesophage)
Préparation du malade
a) Préparation psychologique:
Elle consiste à expliquer au patient la technique et l’intérêt de l’examen.
III- b) Préparation physique
Arrêt de tout pansement gastrique (Phosphalugel, Maalox,
Préparation Cimétidine, Rocgel etc.) au moins trois jours avant l’examen
du malade Le malade se présentera le matin de l’examen à jeun strict depuis la
veille le soir, sinon au moins 6 heures après le dernier repas, au service
de radiologie muni d’une boîte de sulfate de baryum. /.
Indications
Etude des anomalies du colon
Constipation chronique
Recherche de dolicho - méga, ou dolicho- méga colon
Recherche de cancer primitif
II- Les tumeurs du colon
Indications Les hémorragies digestives basses ?
Certaines occlusions intestinales surtout dans les invaginations intestinales à
but de diagnostic et de traitement.
Douleur abdominale persistante ?
Certaines diarrhées, etc.
Préparation du patient
a) Préparation psychologique :
Elle consiste à expliquer au patient la technique et l’intérêt de l’examen
b) Préparation physique :
S’abstenir de toute ingestion de pansement gastrique ou toute autre
médicament opacifiant du tube digestif dans les jours qui précèdent
l’examen au moins 5 jours à une semaine avant l’examen.
Si le malade a déjà reçu un examen baryté par voie orale, attendre l’évacuation
complète du produit de contraste qui peut prendre des jours voire une à deux
III- semaines.
Préparatio Trois jours avant l’examen, mettre le malade en diète légère :
n o pas de boissons gazeuses
du patient o pas de lait
o pas de mets fermentescibles
o pas d’aliments à déchets cellulosiques
Chez les personnes soufrant de constipation prescrire un purgatif ou
laxatif 48 heures avant l’examen
La veille le soir de l’examen faire un lavement évacuateur.
Le matin de l’examen, 2 heures avant, faire un ou deux lavements
évacuateurs, jusqu’à ce qu’il se constate une propreté nette du colon c'est-à-
dire la sortie du liquide clair.
Indications
Bilan hépatique dans les ictères
II- Colique hépatique
Douleur de l’hypocondre droit
Indications Pathologies pancréatiques
Bilan pré et post opératoire de cholécystotomie
Préparation du patient
a) Préparation psychologique du patient :
Expliquer la technique et l’intérêt de l’examen au patient
III b) Préparation physique :
Le soir, la veille de l’examen, après un repas copieux, léger sans graisse,
Préparation
le patient prend le contenu d’un sachet de Solubiloptine (le produit de
du patient contraste iodé), ensuite il ne mange plus et ne boit plus.
Il se présente le matin le jour de l’examen à jeune strict muni de six œufs
et douze morceaux de sucre.
Technique
Le produit iodé pris par la bouche est retenu par le foie et déversé dans la bile.
L’examen radiologique est entrepris après un temps variable avec le produit
utilisé dans un délai pouvant être de six à douze heures de temps.
IV- Sans vouloir analyser la physiologie de la digestion du produit, la
Technique cholécystographie comprend cinq temps :
de 1. L’ingestion du produit de contraste
réalisation 2. L’absorption intestinale
3. L’épuration hépatique
4. La concentration vésiculaire
5. L’évacuation vésiculaire
Définition
Examen radiologique du système urinaire rendu visible par l’injection
intraveineuse de produits de contraste tri-iodé hydrosoluble s’éliminant
I-
normalement par des reins.
Définition Dans le but d’étudier la morphologie du système urinaire et mettre en
évidence des lésions des parois ou des altérations fonctionnelles
Indications
Bilan rénal en cas de hypertension d’origine rénale
Anomalie de sécrétions des voies urinaires
II - Tumeur rénale
Lithiase rénale
Indications Hydronéphrose : vue à l’échographie
Bilan de certaines malformations génitales féminines
Pour poser le diagnostic différentiel de malformation urogénitale féminin.
Préparation du malade
a.- Préparation psychologique:
consiste à expliquer au patient l’intérêt et la technique de l’examen.
b)- Préparation physique :
Il faut supprimer toute substance digestive radio opaque 3 jours
avant l’examen
Eliminer les matières fécales ou les gaz intestinaux par un purgatif 3
jours avant l’examen ou un lavement évacuateur la veille au soir de
III - l’examen
Préparation Si le malade a déjà reçu un examen baryté par voie orale ou rectale
du malade attendre l’évacuation complète du produit de contraste qui peut durer
des jours voire 1 à 2 semaines.
S’instruire des antécédents rénaux, cardiaques, allergiques,
médicamenteux ou alimentaires du patient.
Contre indications
III - La contre indication majeure de l’hystérosalpingographie est la grossesse
- Les lésions susceptibles de réchauffement (les infections).
Bocar Almodjine DJITEYE Maîtrise en Sciences de la Santé Tel 671 10 95 18
Contre - Les cervicites graves.
- Pendant les règles.
Indications
1- Préparation psychologique:
Consiste à expliquer à la patiente la technique et l’intérêt de l’examen.
o C’est un examen à peine douloureux contrairement aux préjugés.
o L’injection du produit de contraste tri iodé dans le canal isthmique du col
IV utérin sous contrôle, ne détermine seulement qu’une discrète sensation
de congestion très supportable.
o Après l’examen, la patiente peut repartir par ses propres moyens
Préparation
de la patiente 2- Préparation physique
L’examen doit être précédé d’un bilan soigneux visant à détecter toutes
les contre-indications possibles.
I.- DEFINITION
Les produits de contraste sont des substances qui nous permettent l’étude de certains
viscères qui ne sont pas visibles en radiologie conventionnelle simple.
N.B. Ces réactions ne peuvent être dépistées actuellement par aucun test à l’iode ni par
d’autres tests.
II – PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Pendant la durée de l’examen il conviendrait d’assurer :
La surveillance par un médecin ou un spécialiste du pouls et de la tension
artérielle
Le maintien de la voie d’abord intraveineuse IV pour traiter sans délai un
éventuel cas d’accident.
La prudence est conseillée chez les patients présentant :
o une insuffisance hépatique sévère
o une insuffisance cardiaque congestive
o une grande insuffisance respiratoire
o des ATCd allergiques
o des ATCd de sensibilité à l’iode,
o les grands déshydratés.
N.B. : La prémédication est souhaitable chez les sujets présentant un grand
risque de réaction d’intolérance au produit de contraste tri-iodé.
Méthode d’exploration mettant à l’abri la réflexion (ou écho) des ultrasons sur les
structures internes des organes pour mesurer la profondeur et la situation de ces
I.- Définition structures (échographie simple) et obtenir des images de leurs formes
(échotomographie).
Bien qu’utilisés presque dans toutes les spécialités, les ultrasons n’ont présenté
II.- Effets
des aucun effet nocif chez l’homme, ou chez l’animal, chez le praticien aussi bien que
Ultrasons chez le patient jusqu’à l’heure actuelle. C’est pourquoi il est recommandé que les
ultrasons soient utilisés pour des indications bien précises.
a) Préparation Psychologique :
Elle consiste à expliquer la technique et l’intérêt de l’examen au patient.
b) Préparation physique :
Pour les examens digestifs ou échographie abdominale, le patient sera à jeun strict
III ou au moins 4 à 6 heures de temps avant l’examen.
Préparation Pour les examens du pelvis, de la vessie, de l’utérus, des ovaires et la prostate, la
des vessie doit être pleine donc il est recommandé de donner à boire au patient.
patients En cas de retard de sécrétion constatée c'est-à-dire vessie vide pendant l’examen,
donner au patient un comprimé ou quelques gouttes de diurétique pour stimuler
éventuellement la sécrétion rénale.
Si le patient porte une sonde vésicale, la réplétion peut se faire avec du sérum salé
isotonique.
3.- Autres L’échographie est performante actuellement dans presque toutes les spécialités.
Cette échographie doit étudier la totalité du contenu utérin et ne doit pas se contenter seulement
d’une simple mesure de paramètres fœtaux.
Comme au premier trimestre, l’échographie doit étudier la paroi utérine, le col utérin, le contenu
de l’utérus (fœtus et annexes fœtaux) ainsi les annexes de l’utérus (trompes et ovaires)
Chapitre 8.- RADIOPROTECTION
I.- DEFINITION
C’est l’ensemble des techniques et des moyens utilisés pour protéger l’organisme
contre les différentes sortes de radiations.
II.- GÉNÉRALITÉ
Tous les tissus biologiques peuvent être altérés par l’exposition de quelques durées à
l’action directe des rayons x. Aussi la peau, le sang et quelques organes internes présentent le
maximum de susceptibilités (estomac, les gonades, les ovaires etc)
Un malade n’est exposé aux rayonnements primaires que pendant la durée des examens
radiologiques.
Si la durée totale des ces examens est trop longue des accidents physiologiques peuvent
survenir.
Par contre, l’opérateur radiologique lui est exposé de façon presque continue à des
rayonnements secondaires, souvent de faible intensité, émis par toutes les matières exposées aux
rayonnements primaires notamment le sujet, la table et occasionnellement aux rayonnements
primaires
NB.- L’effet cumulatif de ces doses peut déterminer à la longue des désordres graves dans
l’organisme, si des mesures efficaces ne sont pas mises pour protéger le personnel, les
accompagnants et voire même très souvent le malade, en absorbant aussi complètement que
possible ces rayonnements.