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Introduction Générale

Technique d’imagerie médicale, l’échographie s’effectue à partir des ultrasons.

Elle se distingue par son caractère inoffensif, non irradiant et facile à réaliser.

L’imagerie échographique est demandée en première intention car non invasive et non

Coûteuse. Elle ne nécessite aucune prémédication ni une préparation particulière. Elle peut
se faire au lit du malade et en couveuse grâce à des appareils transportables. En raison de
son innocuité, elle est d’indication large (femme enceinte, néonatologie, pédiatrie…).

Parmi ces appareils échographie est l’un des appareils les plus importants nécessaires à l’examen des
femmes enceintes, qui est une technique permettant d’obtenir des images grâce à une sonde
qui émet des ultrasons et réceptionne ensuite les « échos » renvoyés par les structures que
les ultrasons ont rencontrées (pendant la grossesse : le fœtus, le placenta, …).

Il a également l’importance d’être inoffensif et le pourcentage de dommages est très faible,


et aide à déterminer l’âge et le lieu de la gestation et à représenter le pouls du fœtus ou
certaines anomalies et complications, car il contribue à la sécurité de la mère et du fœtus
ensemble.

L’objectif de notre travail et de mettre en valeur un instrument qui a pu réduire des


éventuelles difficultés et participer et amélioration de la qualité de l’imagerie, appelé suivi
échographie au cours de grossesse.

Le présent manuscrit est structuré en trois chapitres :

Dans le chapitre 1, nous présentons une description globale du contexte théorique de notre
travail, en nous concentrant sur les fondements théoriques et techniques de l’échographie.

Dans le chapitre 2, on s’intéresse du protocole de suivi échographique durant la grossesse en


donnant un aperçu général sur le suivi et les cas particuliers.

Nous consacrons le chapitre 3 à la présentation de notre stage effectué au niveau de


L’établissement d’accueil, de nos activités et des bénéfices acquis durant la période du stage.
Chapitre01
Partie théorique (l’échographie)
Introduction :
Pendant la grossesse des tests sont effectués pour garantir la santé du fœtus, cela se fait par
imagerie par écho fœtale.

1/ Histoire de l’échographie obstétricale :


Le principe de l'échographie repose sur l'exploration du corps humain à l'aide d'ondes
ultrasonores. Cet examen non traumatique et au coût relativement peu élevé doit son
succès aux rapides progrès technologiques dont il a bénéficié. La piézoélectricité,
phénomène fondamental de transduction électromécanique mis œuvre pour la production
et la détection d'ultrasons, fut découverte en 1880 par les frères Pierre et Jacques Curie.
L'idée de méthodes ultrasonores destinées à la détection d'obstacles fut suscitée par le
naufrage du Titanic en 1912. De telles méthodes «d'écholocation» ultrasonore furent mises
en pratique pour la première fois pendant la première guerre mondiale : Paul Langevin
fabriqua en 1916 les premiers transducteurs ultrasonores à quartz pour la détection sous-
marine. Ces découvertes marquèrent le début du développement des applications
ultrasonores dans le domaine du contrôle industriel non destructif, des télécommunications,
de l'acoustique sous-marine et de l'imagerie médicale. Très tôt, les chercheurs se sont
intéressés aux effets biologiques des ultrasons. La première utilisation diagnostique des
ultrasons fut l'œuvre de Dusík, psychiatre autrichien, qui développa, vers la fin des années
1930, une méthode en transmission pour détecter les tumeurs intracrâniennes. Les
recherches se poursuivirent au Japon, après la deuxième guerre mondiale – ce sont des
chercheurs japonais qui attirèrent l'attention des médecins sur les techniques de débitmétrie
utilisant l'effet Doppler – puis aux États-Unis où les pionniers de l'imagerie échographique
furent d'une part Howry à Denver et d'autre part Wild et Reid à Minneapolis en 1952.
Les images réalisées avec les échographes de première génération, vers la fin des années
1960, étaient obtenues au cours d'un balayage manuel de la sonde ultrasonore. Sur ces
images dites bistables, deux niveaux de luminosité seulement étaient affichés de sorte que
seule la silhouette des organes ou des lésions était obserservée. De plus, l'obtention d'une
image nécessitant plusieurs secondes, le flou cinétique affectait la précision de
l'interprétation. Dans les années 1970, apparurent les échographes à balayage mécanique
avec déplacement motorisé et rapide de la sonde qui permirent l'obtention de plusieurs
images par seconde et l'observation en temps réel des tissus en mouvement. Parallèlement,
l'écho structure des tissus devint visible avec l'emploi des convertisseurs d'image donnant
des images en échelle de gris. L'étude de l'écoulement des flux sanguins devint possible
avec l'introduction des techniques de vélocimétrie par effet Doppler. Dans les années 1980,
la qualité des images s'est encore améliorée grâce à l'utilisation des sondes ultrasonores à
barrette qui permirent la focalisation du faisceau à plusieurs profondeurs. Les mémoires
numériques d'image optimisèrent la dynamique des échelles de gris. Des progrès
technologiques considérables ont été réalisés dans le domaine des hautes fréquences et des
sondes ultrasonores miniatures. L'échographie est devenue endocavitaire (endovaginale,
endorectale, transœsophagienne voire endovasculaire). La dermatologie et l'ophtalmologie
bénéficient également des nouvelles possibilités offertes par l'imagerie ultrasonore à haute
fréquence. La dernière décennie du XXe siècle a été marquée par de nombreuses avancées
concernant essentiellement les techniques numériques, les produits de contraste, l'imagerie
harmonique et l'imagerie 3D.
2/Principe physique de l’échographie :
L’échographie repose sur l’utilisation d’ondes sonores à haute fréquence pour produire des
images en temps réel des organes internes. Ces ondes sonores, inaudibles pour l’oreille
humaine, sont émises par une sonde placée sur la peau du patient. Lorsque ces ondes
rencontrent des structures internes, telles que les organes ou les vaisseaux sanguins, elles
rebondissent vers la sonde. En analysant les modèles de ces échos, l’échographe crée des
images détaillées de l’intérieur du corps.

1 .1 .Définition de des ultrasons :


Les ultrasons (US) sont des vibrations mécaniques provoquant des variations de
Pression dans les milieux traversés. L'onde sonore nécessite un milieu moléculaire
pour se propager (pas d'onde sonore dans le vide). Leur fréquence se situe
Au-dessus du seuil de fréquence audible par l'homme : f > 20 000 Hz.

1.2. Principe de l’appareil :


Son principe consiste à visualiser en temps réel et en mouvement le fœtus.

Une sonde abdominale de plusieurs fréquences (3,5 à 5 MHZ) à balayage


automatique.
Le meilleur compromis actuel étant la barrette courbe de 3,5 MHZ. Cette sonde
émettant des ultrasons est appliquée sur votre ventre. L’onde se propage dans les
tissus et est renvoyée par le fœtus sous forme d’un écho. Ce signal est analysé par un
système informatique puissant qui retransmet en direct une image.
Une sonde vaginale à haute fréquence (5 à 7 MHZ) pour l’étude des grossesses
jeunes, pour l’étude des structures pelviennes basses et pour l’étude de la partie
basse de l’utérus en fin de grossesse (col et insertion du placenta).
D’un doppler continu pulsé au mode (B), éventuellement associé à une imagerie
doppler couleur (qui facilite le repérage pour la vélocimétrie et qui peut être
indispensable pour certains diagnostics échographiques). L’appareil échographique
se compose de 4 éléments principaux :
 La sonde qui émet les ultrasons et recueille le signal après son passage à
travers les tissus. Elle est reliée à l’appareil par un câble.
 L’écran vidéo sur lequel les images sont visionnées.
 Le système informatique.
 Le panneau de commande.

1.3. Les différents modes d’échographies :


a- Le mode A (amplitude) : mode unidimensionnel :
L’amplitude de l’écho traduit à la fois la réflectivité des cibles (c’est-à-dire, la discontinuité
des impédances acoustiques aux interfaces ou des diffuseurs) et l’atténuation du tissu. Le
mode échographique (A) n’est guère utilisé si ce n’est pour effectuer des mesures précises
de distance, par exemple en ophtalmologie ou en dermatologie. Ce procédé n’apparait pas
habituellement sur l’écran mais c’est la même information qui est utilisée pour la
reconstruction de l’image bidimensionnelle (mode B). Son utilité est limitée en gynécologie
et en obstétrique.

b- Le mode B (brillance) : mode bidimensionnelle :


C’est le mode couramment utilisé en échographie médicale.
L’amplitude de l’écho module le niveau de gris d’un moniteur vidéo. Ce mode autorise la
représentation des données échographiques recueillies dans un plan de coupe
(échotomographie).
Pour cela, il suffit d’effectuer un grand nombre de tirs ultrasonores différents en décalant
l’axe de tir à chaque fois la position d’un point sur l’axe dépend à la fois du temps de vol de
l’écho et de la position de l’axe de tir ultrasonore correspondant. Le processus d’acquisition
des données et de formation de l’image est très rapide et se répète à la cadence de 20 à 30
images par secondes, à raison de 100 à 200 lignes par image.
Le mode (B) à des applications plus importantes et étendues en gynécologie obstétricale que
le mode (A).

c- Le mode M (mouvement) : mode unidirectionnel :


C’est un mode d’examen unidirectionnel qui permet l’analyse du mouvement tissulaire. Ce
mode de représentation est obtenu en faisant défiler sur un moniteur vidéo les signaux
échographiques successifs correspondant à une même direction de tir.
L’amplitude du signal est codée en niveau de gris. Ce mode est utile en échocardiographie
pour l’analyse des mouvements des valves cardiaques.

d- Le temps réel :
C’est une représentation tridimensionnelle.
Ce mode objective les mouvements en montrant les images de la partie du corps situées
sous le transducteur à mesure que progresse l’examen .les images se modifient à chaque
déplacement de la sonde ou lorsque les tissus sont mobiles (par exemple, les mouvements
d’un fœtus, les pulsations des artères), cette représentation nous montre une vision
dynamique de l’anatomie ou il se produit.

e- Le mode doppler : trois types :


Doppler continu :
La vélocimétrie ultrasonore « de type fonctionnel » est devenue un complément
indispensable de l’image échographique « morphologique ». Elle permet l’étude des flux
sanguins en temps réel. La méthode la plus utilisée pour mesurer les vitesses d’écoulement
repose sur l’effet Doppler. Les vélocimétries à effet Doppler les plus simples utilisent une
émission continue. Le résultat de l’examen est présenté à l’opérateur sous forme d’un signal
audio à la sortie d’un haut-parleur ou sous forme de courbe de vitesse en fonction du temps
Alors que l’imagerie échographique exploite l’amplitude du signal réfléchi ou diffusé,
l’information de vitesse est déduite de la fréquence du signal. Le principal inconvénient de
ces dispositifs à émission continue est leur incapacité à discriminer deux vaisseaux situés à
des profondeurs différentes. Malgré cet inconvénient, les appareils à Doppler continu se
sont révélés efficaces dans l’étude de la perméabilité des vaisseaux sanguins ou de la
fonction cardiaque fœtale.

Doppler couleur :
Il est possible d’obtenir une cartographie 2D (ou 3D) de vitesse en répétant la mesure par un
procédé proche de celui du Doppler pulsé à toutes les profondeurs en déplaçant la fenêtre
d’observation Doppler le long d’une ligne de tir et en reproduisant l’analyse pour toutes les
lignes de tir obtenues au cours du balayage du faisceau ultrasonore. La mesure de la vitesse
est faite à partir du décalage temporel. Les images de vitesse « fonctionnelles » sont codées
en couleur et superposées aux images échographiques « morphologiques » niveau de gris.
Pour différencier la direction de l’écoulement, on adopte la teinte rouge pour coder les
vitesses d’écoulement qui se rapprochent du capteur, le bleu dans le cas contraire.
L’intensité de la couleur est proportionnelle à la vitesse mesurée.
Notons encore la présence possible d’artefacts liés aux mouvements tissulaires autres que
ceux des globules rouges dans le sang (par exemple, les mouvements tissulaires liés aux
pulsations cardiaques), et qui peuvent générer un signal Doppler codé en couleur sur l’image
finale.

f- Le mode 3D :
Lorsque le faisceau ultrasonore balaie un plan, l’échographie est bidimensionnelle et les
structures visualisées sont celles qui se trouvent dans le plan de coupe balayé par le faisceau
ultrasonore. Si le faisceau balaye un volume, l’échographie devient tridimensionnelle et on
fait alors appel à des logiciels spécialisés dans la reconstruction d’images pour obtenir un
rendu 3D de la surface ou du volume examiné ou pour sélectionner un plan de coupe
d’orientation quelconque.
3/Les différents types d’échographie au cours de la grossesse :
3.1.L’ECHOGRAPHIE OBSTETRICALE du 1er TRIMESTRE :
L’échographie de datation :

L’échographie de datation est réalisée entre 5 et 9 SA (semaine Aménorrhée), soit entre la


3ème et la 7ème semaine de grossesse. Elle est par voie vaginale.
Au cours de l’échographie de datation, le professionnel de santé commence par vérifier la
vitalité de la grossesse et le bon fonctionnement du fœtus au sein de la cavité utérine. A
cette occasion l’échographiste va comptabiliser le nombre d’embryons (fig. 1). Il contrôle
également la présence de l’activité cardiaque qui atteste de l’évolutivité de la grossesse et
vérifie l’aspect du trophoblaste, c’est-à-dire du futur placenta.

Fig. 1.Image échographie montrant un sac avec un seul embryon

Pour dater le début de la grossesse, l’échographiste va mesurer la longueur crậ̭nio-caudale


c'est à-dire la distance entre la tête et les fesses du fœtus. Cette longueur permet une
estimation du début de la grossesse trois (3) jours prés.

Fig.2. Image échographie d’un sac gestationnel avec un embryon mesurant la


LCC
A partir de 12 SA, les principaux organes du fœtus sont apparus cela va permettre à
l’échographiste de réaliser toutes les vérifications nécessaires pour contrôler la morphologie
du cerveau, des yeux, des membres, des doigts, des pieds, de l’estomac, de la vessie…C’est
l’occasion également pour les parents d’entendre le cœur de leur futur bébé à l’aide d’un
doppler, l’examen destiné à étudier les flux sanguins.

Fig.3. Image échographie montrant la mesure de la fréquence cardiaque d’un


embryon

A noter que l’échographiste peut dater la grossesse jusqu’à 13 SA et 06 Jours


- L’échographiste prend de nombreuses mesures dont ;

 La Longueur Cranio-Caudale (LCC) ;


 Le Diamètre de la Tête (Diamètre Bipariétal ou BIP) ;
 Le Diamètre du ventre (Diamètre Abdominal) Transverse ou DAT ;
 La Longueur du Fémur.

3.2 .L’ECHOGRAPHIE OBSTETRICALE du 2è TRIMESTRE :

L’échographie du 2è trimestre dite « ECHOGRAPHIE de MORPHOLOGIE », permet


d’évaluer la croissance et le développement du fœtus tout en faisant une étude
détaillée de sa morphologie. C’est également au cours de cette échographie
obstétricale qu’il est possible de connaitre le sexe de son enfant. Cette échographie
est réalisée au cours du 5è mois de grossesse.
Echographie du 2è trimestre est destinée à étudier la morphologie du fœtus. Cet
examen nécessite une grande attention et doit être réalisé dans les bonnes
conditions (dans le silence, la présence d’enfant en bas âge dans la salle n’est donc
pas recommandée).
L’Echographie Morphologie permet d’étudier :
 Le Placenta (emplacement, maturation etc.).
 Les Anomalies Chromosomiques.
 La Circulation sanguine du bébé et du cordon ombilical.
 Le Bon développement de l’échographie de morphologie réalisée autour de 22 SA
elle est souvent intitulée « ECHOGRAPHIE LENTE »ou de Morphologie.

3.3. L’ECHOGRAPHIE OBSTETRICALE du 3è TRIMESTRE :


L’échographie obstétricale du 3è trimestre est souvent la dernière échographie de suivi de
grossesse avant l’accouchement. Elle a généralement lieu au cours du 8è mois de grossesse
et permet d’observer la croissance du fœtus mais aussi préparer l’accouchement (fig. 4).
Tout comme les précédents examens, cette échographie utilise la même technique des
ultrasons pour produire les images du nourrisson.

Fig. 4. Image d’une échographie obstétricale du 3è trimestre, montrant un

BIP, un LF, un AC au 8è mois de la grossesse

L’objectif de cette 3è échographie est double, il permet d’étudier le bon développement du


fœtus et de préparer l’accouchement. Ainsi, le radiologue s’attardera principalement sur les
mensurations du fœtus, sur le développement des organes depuis le dernier rendez-vous
échographique mais aussi sur le bienêtre du fœtus. Il assure que le bébé bouge bien. Cette
dernière échographie est également l’occasion pour étudier la position actuelle du bébé et
de savoir si celle-ci est déjà propice à l’accouchement. Est également observé le placement
du placenta, qui pourrait empêcher le bébé de descendre correctement. Pas d’inquiétude si
la position du bébé ou du placenta ne sont pas idéales au moment de la troisième
échographie, elles pourront s’améliorer au cours des dernières semaines de grossesse. La
durée de l’examen est de 15 à 30 minutes, la durée étant très variable selon les patientes,
certains éléments compliquant l’analyse :
 Surcharge pondérale de la mère.
 Forte mobilité du fœtus ou certaines du fœtus masquant différents organes
L’échographie obstétricale du 3 è trimestre est généralement réalisée autour de la 32 è SA.
Il est préférable de prendre ses rendez-vous en avance. L’examen ne nécessite pas de
préparation particulière, la procédure ne change pas : comme pour l’échographie de la
datation et l’échographie morphologique, la sonde sera posée sur le ventre de la maman
après l’application du gel.

4 /Description de l’instrument :
4.1. Composant matériel :
L’échographie est constituée des éléments suivants :

 une sonde, permettant l'émission et la réception d'ultrasons ;


 un système informatique, transformant le délai entre l'émission et la réception de
l'ultrason en image ;
 une console de commande, permettant la saisie des données du patient et les
différents réglages ;
 un système de visualisation : le moniteur ;
 un système d'enregistrement des données, soit de manière analogique (cassette
vidéo, impression papier), soit de manière numérique (format DICOM).

Fig5. L’échographie de SONY


5 /Principe de fonctionnement :
Un transducteur (sonde) émet de brèves impulsions ultrasonores. Ces trains d’ondes se
propagent à travers le corps humain. Des échos sont produits aux interfaces de structures
différentes constituant une information qui est réfléchie vers le transducteur. Ces échos en
retour sont convertis en signal électrique puis en image affichée sur un moniteur. Il s’agit
donc d’une méthode de diagnostic qui utilise l’énergie mécanique des ondes ultrasonores
qui exploite les propriétés acoustiques de la matière.
L’échographie utilise comme principe de fonctionnement les ultrasons.
Le but d’une échographie va être d’envoyer ces ultrasons dans le corps, puis de les
réceptionner afin d’établir un diagnostic. Pour cela, le médecin va avoir besoin d’une sonde
permettant l’émission et la réception d’ultrasons, d’un système informatique qui transforme
le signal reçu en image pour visualiser l’intérieur du corps, d’autres appareil pour mieux
contrôler, ajuster les images et aussi d’un gel, appliqué entre la peau et la sonde. Ce gel sert
à ce qu’il n’y ait pas d’air entre la sonde et la peau. Cela est très important car la vitesse des
ultrasons dans l’air est beaucoup plus lente que dans l’eau. Ce gel permet donc de garder
une image nette car les ultrasons ne changent quasiment pas de vitesse entre chaque
milieux.
Dans une échographie, la sonde est à la fois l’émetteur et le récepteur. L’échographie est
donc un système émettant des ultrasons et les recueillant lorsqu’ils reviennent vers la sonde
après avoir été réfléchis par une structure tissulaire. Cela permet de reconstituer des images
visualisées pour établir un diagnostic.
Après être pénétrés dans le corps humain, les ultrasons vont aller à l’encontre de différents
tissus qui vont les réfléchir. Certains tissus réfléchissent les ultrasons mieux que d’autres,
cela dépend de leur composition et de leur densité. Les ultrasons réfléchis par les différents
tissus sont appelés échos. Ces échos émis par les tissus parviennent jusqu’à la sonde qui va
capter ces échos. Ils vont ensuite être convertis par le système informatique dont
l’échographe est équipé :
– Les liquides, dépourvus de particules en suspension, ne renvoient pas les échos. Ils
apparaîtront alors en noir sur l’écran.
– Les matières solides, tels que les os, réfléchissent très bien les ultrasons. Elles apparaîtront
donc en blanc brillant.

-Les tissus mous apparaîtront en nuance de gris, cela dépend de leur aptitude à renvoyer les
ultrasons (cela dépend de leur densité). L’échographie consiste à exposer à des ondes
ultrasonores, les tissus ou les organes que l’on souhaite observer. Ces ondes interagissent
avec les différentes structures selon leur densité, et reviennent à la sonde qui les interprète
et restitue une image en temps réel sur un écran. L’échographie utilise donc les propriétés
de transmission, de réflexion et d’absorption des ondes ultrasonores par les différents tissus
cellulaires. Ainsi, pour réaliser l’échographie d’un organe, on place une sonde, possédant un
émetteur et un récepteur ultrasons, en contact avec la peau, au plus près de l’organe. On
utilise un gel pour améliorer le contact entre la sonde et la peau, afin que le son entre bien
dans le corps et ne se réfléchisse pas sur la peau. Quand l’émetteur produit un ultrason,
celui-ci pénètre les tissus jusqu’à ce qu’il rencontre une structure produisant sa réflexion :
l’ultrason est en partie absorbé par les éléments qui compose ladite structure et en partie
réfléchi vers la sonde, comme le serait la réflexion de la lumière par un miroir.

6/ Affichage des résultats et impression :


6 .1.Affichage des résultats :
Dans un oscilloscope, matériel élémentaire de recueil du signal (point échos), le balayage
électronique de l’écran est électrostatique -Dans un moniteur TV, le balayage électronique
est obtenu par électromagnétisme ce qui permet une meilleure dynamique des gris -
Enregistrement du document : photographie / caméra multi-images/ papier thermosensible
en rouleau : système peu onéreux, peu encombrant mais image de qualité moyenne.

LES MODES D’AFFICHAGE :


1. MODE M (MOUVEMENT) :
 Mode d’examen unidirectionnel permettant l’analyse du mouvement tissulaire
 Fait défiler sur un moniteur vidéo les signaux échographiques successifs correspondant à une
même direction de tir
 L’amplitude du signal est codée en niveau de gris
 Utilisé en cardiologie pour l’analyse des mouvements de valves cardiaques

2. MODE B (BRILLANCE) :
 Le plus couramment utilisé en pratique médicale
 L’amplitude de l’écho va moduler le niveau de gris d’un moniteur vidéo
 Représentation dans un plan de coupe ( échotomographie)
 Effectuer un grand nombre de tir ultrasonore en décalant l’axe de tir à chaque fois
 Processus d’acquisition de l’image rapide : 20 à 30 images /seconde à raison de 100 à 200
lignes par images

3. MODE 3D
 Le faisceau balaie un plan :écho bi-dimensionnelle , structures visualisées sont celles se
trouvant dans le plan de coupe du faisceau
 Si balayage d’un volume : écho tridimensionnelle (logiciel de reconstruction pour obtention
d’image 3D).

7/interprétation des images échographiques :


La sonde envoie d’une onde ultrasonore et analyse le signal réfléchi.
L’image échographique est celle d’une tranche de tissu dont les différentes dimensions
dépendent de la sonde utilisée.
La largeur de la tranche correspond au champ de balayage de la sonde, sa profondeur à sa
fréquence d’émission.
L’image étant à 2 dimensions, elle est moyennée sur l’épaisseur de la sonde.
Le signal échographique correspond à la réponse acoustique des éléments diffuseurs du tissu
étudié à l'arrivée du faisceau ultrasonore incident.
Ce signal échographique servira à former l’image du tissu

 Une zone noire :


En échographie, une zone noire est une zone sans interface ultrasonore. Elle est dite, zone
anéchogène ou transonore. Généralement, en arrière de cette zone on observe un
renforcement postérieur correspondant à l'absence d'atténuation du faisceau ayant traversé
cette zone. A l’opposé, le faisceau d’ultrasons ayant traversé les zones voisines aura, lui,
été atténué.
 Des points blancs :
L'importance des échos, qui apparaissent sous forme de points blancs, dans les tissus
permettent de décrire les images observées. Les radiologues emploient, alors, les termes
suivants pour décrire les aspects des images : hypoéchogènes, echogènes ou
hyperéchogènes.
La répartition inégale de cette échogénicité dans un même tissu permet de le décrire
comme échographiquement hétérogène. Une structure hyperéchogène peut absorber
complètement les ultrasons et générer, en arrière d'elle, un cône d'ombre. C'est le cas des
structures cristallines comme les calculs ou des os.
Les interfaces majeures, comme l'air ou l'os, créent une réflexion totale du faisceau qui
rebondit entre la sonde et l'interface créant en arrière de l'interface des échos fantômes
appelés échos de répétition.

Conclusion :

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