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POINTS A CONNAITRE
ECHOGRAPHIE OBSTETRICALE
INTRODUCTION
L'échographie a été découverte dans les années 1970. Cette technique utilise la réflexion
des ondes sonores (ici ultrasons) par les organes. Cette découverte est une révolution car
elle permet d'observer les tissus mous avec une image dynamique de l'observation, ce qui
n'est pas le cas des autres techniques d'imagerie (par exemple la radiographie ne prend une
image qu'à un instant T)
Aujourd'hui l'échographie est massivement pratiquée, elle est la base de nombreuses
spécialités médicales, mais elle est surtout utilisée dans les suivis de grossesses car cette
technique est non nocive pour la santé.
Ce cours est conçu pour les professionnels de santé qui souhaitent faire l’expérience d’une
formation théorique et pratique de courte durée, sur les possibilités de l’échographie obstétricale et
abdomino-pelvienne.
Nous étudierons tout d'abord les bases physiques et l fonctionnements de l’échographie,
puis dans une seconde partie nous allons apprendre l’échographie dans le suivi d’une
grossesse et dans l’exploration des organes abdomino-pelvienne à l’état normal puis à l’état
malade.
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Les médecins utilisent l’échographie pour observer beaucoup d’autres choses à l’intérieur
de notre corps, principalement nos organes internes. Le médecin commence par étaler le
gel sur notre peau pour éliminer l’aire entre la peau et la sonde échographique. La sonde
émet des ultrasons, des ondes supérieures à 20 MHz ; ces ultrasons transversent les
tissus, quand ils rencontrent l’obstacle comme l’appendice, ils font ricocher et ils sont
renvoyés vers la sonde. A noter que l’échographie ne permet pas d’étudier tous les
organes, l’aire et les os empêchent les ultrasons de passer. Certains organes comme les
poumons ne peuvent donc être examiner par l’échographie. Une fois que la sonde a
récupérée les ondes envoyées, elle envoie ces informations à l’ordinateur qui va
reconstituer la taille et la forme de l’organe ausculté. Résultat, une image affichée sur un
écran, qui permet au médecin de mieux comprendre ce qui se passe à l’intérieur de notre
corps.
Fig. I Echographe.
I.2.1 La sonde
La sonde est la partie essentielle constituant l'échographie, elle est la source des ondes ultrasonores
dans l'échographe, et elle convertit les échos en signaux électriques, un transducteur.
Alors un transducteur est un élément qui transforme une forme d'énergie en une autre. Un
transducteur ultrasonore est un matériau piézo-électrique dont sa fonction est d'émettre et de recevoir
les ondes ultrasonores.
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La sonde de l'échographe envoie ces ultrasons qui se répercutent sur l'organe étudié et qui reviennent
à la sonde sous forme d'échos pour être traitées avec un ordinateur.
Dans une sonde d'échographie, l'excitation de cristal piézo-électrique est réalisée par une impulsion
électrique (à la manière d'une cloche que l'on frappe). Le cristal entre alors en résonnance et émet des
ultrasons. La fréquence des ultrasons dépend de l'épaisseur du cristal. Plus il est mince, plus la
fréquence est élevée.
Ainsi, on peut distinguer généralement trois types de sondes échographiques : les sondes
échographiques linéaires, les sondes échographiques convexes ou courbées et les sondes
échographiques endocavitaires. Il n’y a pas que l’intensité des ultrasons qu’elles émettent qui les
différencie ainsi que leur utilisation qui est tout aussi spécifique.
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1- Bouton On/Off.
2- Boutons Archiver et Rapporter.
3- TGC gain glisseurs.
4- Boutons de Système.
5- Boutons de sélection du Mode.
6- Ajustement rotariens des paramètres du Mode de base.
7- Boutons du format de l'exposition.
8- Boutons des mesures.
9- Boutons de contrôle du VCR et de l'impriment.
10- Boutons du gel.
11- Trackball opération
12- Clavier Alphanumérique.
13- Touches de fonction.
14- Boutons du Pré-examen.
15- Réécoute du VCR.
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a b
Fig1 : a/ vessie normale ; b/ kyste ovarien séreux
b) Avec des particules en suspension : ils provoquent des réflexions et apparaissent sous la forme de
zones faiblement échogènes, dont la répartition (homogène, hétérogène ou en dépôt déclive) et
l'intensité (plus ou moins échogène) des échos dépendent de la nature et de l'importance de la
suspension. Ces aspects correspondent par exemple :
- à un liquide amniotique riche en flocons de vernix,
- à certains épanchements péritonéaux infectieux ou hémorragiques,
- au contenu mucoïde ou hématique de certains kystes de l'ovaire.
Des phénomènes, difficiles à contrôler, de diffusion ou de réverbération du faisceau acoustique,
peuvent engendrer la formation d'images parasites (petits échos diffus) projetées dans une structure
théoriquement dépourvue d'écho. Ces phénomènes sont à bien connaître pour ne pas être interprétés à
tort comme des éléments sémiologiques pathologiques.
Un tel phénomène provoque très souvent l'existence d'échos diffus dans la partie antérieure d'un
globe vésical. Ces mêmes artéfacts peuvent créer dans un kyste séreux banal de fausses images de
végétations endokystiques ou donner l'illusion d'un contenu de nature mucoïde ou hématique.
a b
Fig2 a/ liquide amniotique b/ vessie à contenu échogène
2) Les tissus mous engendrent la formation d'une multitude d'échos dont le nombre et l'intensité
(échostructure plus ou moins intense ou encore tissu plus ou moins échogène) ainsi que la répartition
(homogène ou hétérogène) dépendent de la structure tissulaire et de ses éventuelles modifications.
L'utérus, l'ovaire et le placenta constituent trois exemples de tissus mous. Habituellement le placenta
est plus échogène que le myomètre, lui-même d'échostructure plus intense que les ovaires.
Lorsque surviennent dans un tissu d'importantes modifications macroscopiques (œdème ou nécrose
aseptique d'un fibrome par exemple) son échostructure se modifie lui donnant un aspect proche de
celui de certains kystes de l'ovaire à contenu hétérogène.
crâne fœtal, exploré in utero, qui se laisse traverser par les faisceaux acoustiques car il est plat et
mince.
a b c d
Fig4 a kyste dermoïde, b et c myome calcifié ; d fémur fœtal
4) Les gaz créent pratiquement les mêmes images que les structures solides. C'est la raison pour
laquelle les explorations pelviennes sont réalisées vessie en réplétion pour permettre un accès facile
aux organes génitaux en repoussant les anses digestives souvent riches en gaz.
5) Les cloisons et interfaces ne sont habituellement pas représentées sur les images échographiques
si le faisceau les aborde de façon relativement tangentielle. L'importante déviation du faisceau qui en
résulte peut même provoquer l'apparition d'une ombre acoustique étroite.
Une cloison dans un kyste de l'ovaire peut être méconnue si ce kyste n'est pas étudié sous plusieurs
incidences.
Diminution de l’échogenicité des tissus situés derrière une structure entrainant une atténuation
marquée de l’onde ultrasonore.
L'échographie obstétricale fait partie intégrante des soins prénataux. Cette technique d'imagerie
utilise des ultrasons à haute fréquence pour procéder à la visualisation des structures anatomiques,
obtenir des informations pour apprécier le bien-être du fœtus et contribuer à une bonne prise en
charge de la grossesse.
Au cours de la grossesse, trois échographies obligatoires seront proposées : au premier, second et
troisième trimestre. D'autres échographies pourront être réalisées en cas de nécessité.
II.1.2. Localisation
La grossesse peut être intra ou extra utérine. La localisation normale habituelle est intra-
utérine. Si la grossesse est bien centrée sur la cavité utérine, et dans le cas où les annexes
et le douglas ne présentent aucune particularité, faite le suivi normal de cette grossesse ;
lorsque la grossesse est cervicale ou cornuale (excentrée vers la corne), là il faut alerter.
Il est facile de localiser une grossesse intra-utérine, en suivant la ligne cavitaire à partir du
col jusqu’au fond utérin.
Si l’utérus est vide, cherche le sac ovulaire avec embryon ou vésicule vitelline en dehors de l’utérus
(GEU) en dosant le ß HCG. Si le ß HCG est positif, contrôle dans 48 heures. Voici quelques
éléments qui peuvent nous orienter vers une grossesse extra-utérine :
Figure :
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● si l’on peut visualiser le signe du lambda : zone de clivage des chorions sous forme
d’une plage triangulaire hypo échogène entre 8 et 15 SA.
Figure :
II.1.6 mesures
À 5 SA le sac mesure 10 mm de diamètre, 22 mm à 6 SA, puis le sac perd sa sphéricité
pour prendre la forme de la cavité utérine et le placenta va se former.
On ne date plus une grossesse par la mesure du sac gestationnel après 6 SA.
On retient alors la longueur embryonnaire ou Longueur Cranio-Caudale (LCC) qui se
mesure sur un embryon au repos. C’est la longueur tête-fesses.
Cette mesure obéit à des critères précis :
● pente de croissance élevée,
● faible variabilité physiologique,
● mesure facile et reproductible.
Les coupes coronales permettent d’identifier les deux orbites et les cristallins.
II.1.7.3 la nuque
Elle s’apprécie en coupe sagittale. Une fine ligne se dissocie de la paroi postérieure du
fœtus, délimitant une zone hypo échogène (noire).Tous les embryons jeunes ont du liquide
au niveau de la nuque. On parle de clarté nucale. Si celle-ci est trop large, on parle d’hyper
clarté nucale.
● la coupe est sagittale et médiane. Elle passant par le profil de la face, le fœtus étant
horizontal (soit de grand axe perpendiculaire au faisceau d’ultrasons) ;
● la tête est en position neutre : la flexion de la tête tend la peau du cou et diminue la
clarté ; l’hyper extension au contraire l’augmente ;
● les clippers (croix de mesures) sont placés aux deux extrêmes de la zone
liquide : il ne faut pas qu’il y ait de peau à l’intérieur de la mesure. Il faut toute
la clarté nucale et seulement la clarté nucale.
Lors de la mesure, il faut distinguer sur l’image l’amnios en mobilisant le fœtus à chaque
fois que cela est possible.
La mesure doit être faite à l’endroit le plus épais.
Il faut réaliser 3 ou 4 clichés et prendre la plus grande mesure.
Elle est normalement inférieure à 3 mm.
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Score de Herman
Cette mesure est combinée à l’âge maternel et au résultat des marqueurs sériques pour un
calcul de risque d’anomalies chromosomiques.
L’hyper clarté nucale est aussi un signe d’appel majeur des anomalies cardiaques.
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II.1.7.4 Le rachis
Il est souvent difficile de voir l’intégralité de l’arc postérieur mais l’alignement correct des
corps vertébraux peut-être déterminé. Les malformations importantes sont souvent
identifiables.
II.1.7.5 Le thorax
On situe le cœur, pointe dirigée vers la gauche. On peut parfois décrire la coupe 4
cavités.
II.1.7.6 L'abdomen
Le foie est hypo échogène par rapport au poumon.
L’intestin présente un hyper échogénicite physiologique à 12 SA mais moindre que celle
des éléments osseux.
La hernie ombilicale physiologique doit disparaitre à 12-13 SA.
L’estomac est toujours visible, comme une formation anéchogène latérale gauche.
La vessie n’est pas toujours visible avant 14 SA.
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II.1.8 Diagnostic d’une grossesse arrêtée précoce et d’un œuf clair en échographie
Pour l’œuf clair, seule une échographie permet de constater cette anomalie, la première
échographie voit un sac gestationnel mais pas d’embryon dedans, et il n’entend pas
d’activité cardiaque.
N.B : Il peut arriver que la grossesse soit moins avancé que prévu et que l’embryon ne soit
pas encore visible.
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Les échographies du 2eme et du 3eme trimestre se déroulent presque de la même manière, raison
pour laquelle nous les abordons ensemble.
La période idéale pour l’étude morphologique du fœtus se situe vers 22 SA, entre 20 et 23 SA.
L’étude est complétée au troisième trimestre pour la recherche des anomalies à révélation tardive
(reins, ventricules cérébraux, cœur) et pour refaire un contrôle aussi complet que possible ce qui
améliore l’efficacité du crible.
11 SA, 22 SA et 33 SA (ou 12, 22, 32) sont donc les trois étapes à retenir pour le dépistage
échographique, faciles à retenir et faciles à rappeler aux différents prescripteurs de cet examen.
La « présentation » est le terme obstétrical pour désigner la partie du fœtus en rapport avec le détroit
supérieur du bassin maternel et chaque présentation possède son repère (occiput pour la présentation
céphalique normale, menton pour la face, sacrum pour le siège…).
Normale : présentation dite du sommet avec fœtus en position longitudinale, tête basse en regard du
détroit supérieur, en posture indifférente (le diamètre occipito-frontal est dans un plan transversal) ou
fléchie en cas d’engagement (menton sur la poitrine, tête mal visible derrière la symphyse).
Anormale : la déflexion de la tête fœtale (menton relevé et face vers le bas), lorsqu’elle est
permanente, se transformera en cours de travail en une présentation de la face ou du front.
II.2.1.2.Présentation du siège
II.2.2.1.1 Crâne
Repères de dépistages :
– forme ovoïde régulière et convexe ;
– absence de defect ;
– épaisseur du tissu sous-cutané.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– image(s) du BIP et du PC (fig. 6-17 ou 6-18)
II.2.2.1.2 Face
Repères de dépistages :
– lèvre supérieure continue ;
– pyramide nasale ;
– globes oculaires présents, symétriques, écart normal (évaluation subjective ou rapport DIO/BIP) ;
– bouche fermée sans interposition permanente de la langue ;
– profil harmonieux (dessin du front et du menton).
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– une image de coupe frontale nez-lèvre supérieure (fig. 6-12)
II.2.2.1.3 Encéphale
Repères de dépistage (sur coupe transversale, fig. 6-16) :
– symétrie ;
– ligne médiane avec V3 fin et présence du cavum du septum lucidum ;
– ventricule latéral (inférieur à 10 mm au carrefour) et plexus choroïde homogène ;
– scissure sylvienne ;
– fosse postérieure avec : deux hémisphères cérébelleux visibles ; vermis visible hyperéchogène ;
grande citerne visible mais inférieure à 10 mm (antéro-postérieur).
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– image(s) du BIP et du PC (fig. 6-17 ou 6-18) ou mieux (bien que non recommandé) :
– image double ventricule latéral et fosse postérieure (fig. 6-16b)
II.2.2.2 Cou
Repères de dépistages :
– pas de déflexion ;
– tissu sous-cutané postérieur ;
– pas de bombement antérieur.
Repères de dépistages :
– revêtement cutané continu ;
– alignement des lames latérales en coupe para sagittale, sans manque ni angulation ;
– convergence des lames latérales en coupe transversale.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– 1 coupe sagittale du rachis thoraco-lombaire (fig. 6-34), ou mieux (bien que non recommandé):
– double image rachis + fosse postérieure (fig. 6-34c).
II.2.2.4.1 Cœur
II.2.2.4.2 Poumons
Repères de dépistage :
– pas de déviation de l’axe du cœur ;
– échogenicité homogène ;
– absence de liquide périphérique.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) ;
– coupe des quatre cavités (fig. 6-40).
II.2.2.4.3 Diaphragme
Repères de dépistage :
– position normale de l’estomac
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– visualisation simultanée du cœur et de l’estomac sur une coupe sagittale ou frontale (fig. 6-54b).
Repères de dépistages :
– l’insertion abdominale du cordon (après 12 SA) : visible et calibre normal du cordon ;
– vessie visible, volume subjectivement normal ;
– image de l’estomac, de la veine ombilicale et de la vésicule, volume subjectivement normal de
l’estomac ;
– foie homogène, en position normale, de volume subjectivement normal ;
– échogenicité du grêle.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– coupe transversale de l’abdomen pour mesure de la circonférence abdominale contenant l’estomac
et la paroi antérieure
(fig. 6-59).
Repères de dépistage :
– deux reins présents, taille normale (évaluation subjective ou hauteur ≥à 1 mm/sem) ;
– bassinets non dilatés (évaluation subjective ou diamètre antéropostérieur inférieur à 1 mm/mois) ;
– vessie visible, volume subjectivement normal.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– coupe transversale avec les deux reins (fig. 6-72).
Surrénales
Les surrénales sont beaucoup plus volumineuses chez le fœtus que chez l’adulte. Elles coiffent le
pôle supérieur du rein et débordent sur sa face antérieure et interne. On peut déjà les repérer vers
deux mois et demi (voir plus haut, fig. 6-33b)
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L’identification du sexe repose sur la mise en évidence d’une vulve et sur l’absence de pénis. On
n’oubliera pas que l’aspect de la vulve est assez variable d’un moment à l’autre de la grossesse et
d’un fœtus à l’autre, avec un développement parfois trompeur du tubercule clitoridien en début de
grossesse (fig. 6-80c) ou un gonflement vulvaire plus ou moins important au troisième trimestre :
petites lèvres peu visibles (fig. 6-79a) ou, au contraire, très saillantes, non recouvertes par les
grandes, faisant évoquer une petite crise génitale chez le fœtus (fig. 6-80d).
Le diagnostic de sexe masculin repose sur l’identification des bourses et du pénis. Vers 11-12 SA, le
pénis est souvent repérable chez le fœtus mâle (fig. 6-82a), mais les records de précocité de
diagnostic ont rarement un intérêt majeur.
Repères de dépistage :
– mesure de la longueur d’un fémur et/ou d’un humérus ;
– humérus + radius + cubitus pour les deux membres supérieurs ;
– fémur + tibia + péroné pour les deux membres inférieurs ;
– évaluation subjective des proportions et de la symétrie ;
– présence de deux mains et deux pieds ;
– une main ouverte (cinq doigts) et/ou pouces en dehors ;
– pied orthogonal à la jambe.
Images recommandées pour le compte rendu (CTE) :
– mesure du fémur (fig. 7-5).
Écho structure
Position du placenta
Puis on parle de placenta postérieur (en bas de l’écran) ou antérieur (en haut de l’écran) ,
latéral droit ou gauche, ou fungique. On précise qu’il est normalement insèré.
Mesure du placenta
On mesure le placenta verticalement de la face utérine à la face fœtale dont l’épaisseur doit
être compris entre 15 à 30mm. L’étude du volume placentaire peut montrer une
placentomégalie pouvant être associée à une grande variété́ de conditions (diabète maternel,
anémie maternelle, alphathalassémie, anomalie rhésus, incompatibilité́ rhésus, hémorragies
fœto-maternelle, infection intra- utérine chronique, syndrome transfuseur-transfusé et
néoplasie congénitale).
Un certain nombre de malformations fœtales ont été retrouvées dans des cas de
placentomégalie (syndrome de Beckwith-Wiedemann, tératome sacro-coccygien, anomalies
chromosomiques, hydramnios).
À l’opposé, un placenta anormalement petit, peut être associé au Retard de Croissance Intra-
Utérin, à des infections utérines, à des anomalies chromosomiques.
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Le placenta bas inséré́ est défini selon Bessis par un placenta dont l’insertion se situe en partie
ou en totalité́ dans une zone allant du sommet du mur postérieur de la vessie en réplétion
jusqu’à 40 mm en arrière du col sur la face postérieure de l’utérus, centré par l’Orifice Interne
(OI) du col.
Le placenta bas inséré́ antérieur écarte le fœtus et la poche amniotique du segment
inferieur et de la vessie. Il est de plusieurs types :
● Type I antérieur : atteint le tiers supérieur de la vessie ;
● Type II antérieur : atteint les 2/3 supérieurs de la vessie ;
● Type III antérieur : atteint l’OI ;
● Type IV antérieur : recouvre l’OI (recouvrant).
Le placenta bas inséré́ postérieur sépare la présentation fœtale du promontoire de plus
de 15 mm. Il est de plusieurs types :
● Type I postérieur : placenta à moins de 4 cm de l’OI ;
● Type II postérieur : atteint l’OI ;
● Type III postérieur : bourrelet placentaire sur l’OI ;
● Type IV postérieur : recouvrant l’OI et remonte vers la vessie.
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Au fur et à mesure de la croissance des 2ème et 3ème trimestres, l’utérus semble présenter
une croissance nettement supérieure à celle du placenta, ce qui, en réalité́, est dû à une
réduction relative de la surface d’implantation placentaire ou fur et à mesure de l’évolution.
À 20 SA, le placenta couvre à peu près 1/4 de la surface du myomètre.
Près du terme, le placenta couvre 1/8ème seulement de cette surface myométrales.
Le développement du placenta, en parallèle de la croissance utérine, donne une impression
d’ascension placentaire (« migration placentaire »). Ce processus explique l’apparente
amélioration d’un grand nombre des placentas bas insérés.
En raison de ce phénomène de migration par formation du segment inferieur et parfois la lyse
des cotylédons développés dans des zones à faible vascularisation, toutes les localisations
basses n’induiront pas d’hémorragies.
Grade placentaire
Les divers éléments de la senescence placentaire physiologique ont été regroupés en quatre
stades par Grannum(Classification de Grannum) mais, à l’usage, cette classification n’a pu être
corrélée ni avec la maturité́ fœtale (pulmonaire en particulier), ni avec la valeur fonctionnelle
du placenta :
– grade 0 : structure homogène, plaque choriale lisse, plaque basale à peine visible ;
–grade1: rares densifications dispersées, plaque choriale légèrement ondulée ;
– grade 2 : quelques incisures dans la plaque choriale, regroupement des calcifications qui
dessinent la plaque basale et des travées intercotylédonnaires ;
– grade 3 : incisures en « brioche » de la face fœtale, calcifications importantes dessinant des
cloisons complètes entre la plaque basale et la plaque choriale, creusement de quelques
lacunes anéchogènes au centre des cotylédons.
Le grade 3 correspond au processus extrême de vieillissement et s’observe dans 15 % des
grossesses au-delà̀ de 36 semaines.
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Choriangiome
Souvent multiples, ils se forment sur la face fœtale du placenta, entre la plaque
choriale et l’amnios et entrainent le décollement de ce dernier. Ces kystes peuvent être
le site d’une hémorragie intra kystique. En nombre réduit (< 5), ils n’ont pas de
signification pathologique.
Ils forment des images arrondies, bien limitées et anéchogènes, de
localisation sous- choriale ou intra placentaire.
Décollement placentaire
● le décollement marginal
● le décollement central
Conséquence d’une rupture d’une veine utéroplacentaire au pôle inférieur de l’œuf, il est
fréquemment impliqué dans les métrorragies du premier trimestre.
On peut objectiver en échographie une languette placentaire décollée le plus souvent dans la
région isthmique.
Image échographique
Évaluation quantitative
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Cette méthode subjective est le plus souvent suffisante pour reconnaitre un liquide normal ou abondant.
L’échographiste entrainé́ est habitué à «voir son liquide» sur l’écran: belles poches de liquide, membres libres et
bien mobiles, cordon bien visible. Cela contraste avec le malaise et les difficultés techniques rencontrées en cas
d’insuffisance. Quant à l’hydramnios, il distend de manière évidente l’utérus et écarte exagérément la sonde et la
paroi des structures fœtales.
La présence du cordon exclut la citerne de la mesure pour certains auteurs, mais d’autres valident la citerne en
mesurant le liquide au-dessus ou en dessous de l’image du cordon. Il est recommandé́ de ne pas appliquer de
pression trop importante avec la sonde, de pratiquer la mesure lors d’une période de relative inactivité́ fœtale et
de répéter la mesure si l’index amniotique est pathologique.
généralités
Il comporte normalement trois vaisseaux, deux artères et une veine. Ils sont visualisés en
coupe transversale. L’épaisseur du cordon ombilical est constante.