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 Effets biologiques induits par les ultrasons

 Effet mécanique 
Les vibrations provoquent dans les tissus des compressions alternées à des expansions selon
une périodicité correspondant à leur fréquence, ce qui cause des variations de pression. Cet
effet mécanique provoque de véritables micro-massages qui peuvent aboutir à une
dilacération des fibres du tissu conjonctif. Cet effet est appelé, effet fibrolytique ou
scérolytique, mis a profit dans le traitement des adhérences et des cicatrices.

 Effet thermique

La mesure de la température de la peau et du tissu sous-jacent montre qu'elle augmente au


niveau du territoire soumis aux vibrations ultrasonores. Elle s'accompagne évidemment d'une
vasodilatation c'est à-dire d'une augmentation du calibre des vaisseaux sanguins.

Simultanément à cette augmentation de la température, se produit une modification de la


perméabilité des membranes. L'effet thermique résulte perméabilité des membranes s'explique
par ces mobilisations moléculaires.

Les réactions thermiques se produisent essentiellement aux sites de réflexion (C'est-à-dire aux
niveaux des plans de séparation). Du fait des différences de coefficient d'absorption, des
réflexions et des interférences.

La production de la chaleur dans le champ d'action des ultrasons n'est pas homogène. On
compense cette absence d'homogénéité par un déplacement continu du projecteur. Il y a
production de chaleur en particulier dans le tissu osseux, les cartilages, les tendons, le tissu
musculaire et la peau.

Effet antalgique :

La conductibilité nerveuse peut subir un ralentissement voire une interruption momentanée.


Ceci s'expliquerait par une dépolarisation de la fibre nerveuse afférente due à l'effet
thermique. Par contre l'effet des ultrasons sur le système nerveux central est assez néfaste. Il
apparait que le système nerveux central est très sensible aux ultrasons, On peut observer des
lésions allant jusqu'à destruction complète.

Effet destructeur :

L'application des ultrasons, non plus sur un tissu humain, mais in vitro, fait apparaître, à
condition d'augmenter considérablement la puissance par cm2, un effet destructeur important,
avec libération de bulles gazeuses dans le tissu : c'est le phénomène de cavitation.
 Imagerie ultrasonore (Echographie)

 Imagerie ultrasonore (Echographie)

D'un point de vue général, on entend par l'imagerie médical l'ensemble des techniques
permettant de visualiser une partie du corps humain ou d'un organe et d'en conserve une
image, dans l'objectif de réaliser un diagnostic, de guider un geste thérapeutique tel qu'une
ponction, ou de suivre à moyen terme les résultats d'un traitement.

Dans le domaine de l'imagerie médicale, deux facteurs ont considérablement contribué à


développer les procédés : la mise en oeuvre

d'un grand nombre de traitements divers et ensuite l'évolution des techniques de


l'instrumentation, due aux progrès de la micro-électronique, ce qui entraîné :

 > L'amélioration de l'image.


 > L'amélioration du rapport signal/bruit.
 > Des facilités d'extraction de l'information.
 > Une meilleure reconnaissance des formes.

L'échographie utilise la réflexion des ultrasons par les organes. Lorsque les ondes ultrasonores
atteignent un tissu, elles sont réfléchies en fonction de la densité et de l'élasticité du tissu. Le
plus souvent, il s`agit d'échotomographie, fournissant des images en coupe. Avec un scalpel
ultrasonique, un chirurgien peut pratiquer une incision plus fine qu'avec un scalpel
conventionnel. De telles techniques sont utilisées pour la chirurgie du cerveau et de l'oreille.

Formation et traitements de l'image échographique


Signal échographique mode A, mode B et mode TM

ECHOGRAPHIE MODE A (Amplitude)

Ce mode de présentation de l'image est le mode le plus primitif car il a été le premier utilisé. Il
consiste à afficher l'amplitude du signal recueilli par la sonde en fonction de la profondeur.

L'échelle verticale correspond à l'amplitude des échos et l'échelle horizontale au temps qui
s'écoule à partir de l'émission.

Un seul faisceau ultrasonore de direction constante est utilisé, qui explore à la fois une seule
ligne, les échos sont présentés sur l'écran d'un oscilloscope.

Ce mode est pratiquement abandonné à l'heure actuelle.

1 Invivo : toute application médicale ou clinique effectuée sur le patient même. Et on dit
invitro qui est toute expérience médicale ou clinique effectuée à titre d'expérience au
laboratoire.
ECHOGRAPHIE MODE B(Brillance) :

Dans ce mode d'exploitation, les différents échos sont représentés, en fonction du temps, sous
forme de points lumineux, en principe. D'autant plus brillants que le coefficient de réflexion
qui est plus grand.

Comme en échographie A, les structures peuvent titre localisées à partir de la mesure du


temps entre l'émission et la réception.

Lorsqu'on déplace la sonde de telle sorte que le faisceau ultrasonore explore un plan, on peut
alors obtenir une représentation des différentes structures échogène sous forme de coupe :
c'est l'échotomographie1. Ceci suppose que, sur l'écran de visualisation, la droite où sont
visualisés les échos se déplace de manière similaire au déplacement du faisceau ultrasonore. Il
faut, d'autre part, que lors des déplacements de la sonde, les échos précédents ne soient pas
effacés de l'écran.

Il existe deux types d'échographie B :

- L'une est à faible vitesse, elle ne permet que des échographies d'objets quasiment statiques
au cours du temps. Le procédé ne permet pas d'obtenir des images nettes de structures qui se
modifient rapidement au cours du temps.

- L'autre est à grande vitesse, dite échographie en temps réel, parmi ses techniques, le second
type utilise le balayage électronique linéaire permet d'obtenir une image en environ 1 / 100 de
seconde, il est particulièrement bien adaptée à l'étude des organes à mouvements rapides, elle
est idéale pour suivre le déroulement d'une grossesse.

ECHOGRAPHIE MODE M (Mouvement) ou TM (Temps-mouvement) :

Ce mode sert à enregistrer le mouvement des structures situées sur une ligne d'exploration.
Les échos de la ligne explorée sont représentés verticalement, la surface étant en haut de
l'écran, la profondeur vers le bas. Les échos sont affichés en mode B.

Pour enregistrer les mouvements des structures situés sur cette ligne, nous la faisons défiler
transversalement sur l'écran (écran à mémoire), la sonde reste en principe immobile.

Nous obtenons ainsi des courbes caractéristiques des structures situées sur cette ligne de tir.
L'échelle verticale représente la profondeur.

Le mode TM est uniquement utilisé en échocardiographie unidimensionnelle « puisqu'il


n'explore qu'une seule ligne » pour observer les mouvements des parois et des valvules
cardiaques. Ce mode permet d'obtenir une résolution temporelle supérieure au mode B et de
pouvoir observer des événements très rapides.

Autres modes échographiques


ECHOGRAPHIE 3D :

Lorsque le faisceau ultrasonore balaie un plan, l'échographie est bidimensionnelle et les


structures visualisées sont celles qui se trouvent dans le plan de coupe balayé par le faisceau
ultrasonore. Si le faisceau balaye un volume, l'échographie devient tridimensionnelle et on fait
alors appel à des logiciels spécialisés dans la reconstruction d'image pour obtenir un rendu 3D
de la surface ou du volume examiné ou pour sélectionner un plan de coupe d'orientation
quelconque.

Les explorations Doppler

Traitements du signal échographique


Traitement informatisé de l’image

Post-traitements

Il s'agit de traitements réalisables sur la ou les dernières images


numériques stockées : zoom à la lecture, modification de la gamme,
mesure des distances, des surfaces ...etc.

Facteurs de qualité de l’image échographique


Résolution
RESOLUTION SPATIALE :

Elle est différente en échographie selon les trois axes :

> résolution axiale : c'est l'aptitude à différencier des détails placés dans


l'axe de

propagation des ultrasons. Elle est de l'ordre du millimètre et dépend :

- de la longueur d'onde qui en est la limite théorique (elle diminue quand la


fréquence augmente). - de la durée de l'impulsion (importance de
l'amortisseur).

> résolution latérale : dans le plan de coupe ou aptitude à différencier les


détails placés dans

le plan de coupe perpendiculairement à l'axe de propagation des ultrasons


elle est moins bonne que la précédente et est liée :

- au diamètre du faisceau lui-même dépend de l'ouverture à l'émission, de


la focalisation et de la profondeur.

- à la densité des lignes ultrasonores qui est de l'ordre de 250, limité par la
profondeur d'exploration et le taux de renouvellement de l'image ou TRI.

Résolution transversale perpendiculairement au plan de coupe : c'est


l'épaisseur de la

coupe qui dépend de la focalisation transversale.

II.4.5.2. RESOLUTION EN CONTRASTE :

L'aptitude à détecter de faibles différences d'amplitude est liée à la


dynamique ou différence entre amplitudes maximale et minimale. Cette
dynamique est excellente au niveau de la sonde où elle est liée à la qualité
de l'amortissement. Elle est limitée en fait par la numérisation
(quantification sur un nombre limité de niveaux de gris).
Artefacts

Des phénomènes physiques modifient


les images échographiques en créant des
fausses structures anatomiques par
rapport aux coupes anatomiques
correspondantes (Structures et
caractéristiques dans l'image qui ne
correspondent pas à l'objet réel.), ce
qu'on appelle les artéfacts, dont ils sont
dus à des problèmes d'absorption
différents et à des réflexions
inadéquates.

. TYPES DES ARTEFACTS :

Les plus connus sont les cônes d'ombre observables après la traversée de
structures tissulaires adjacents et les renforcements postérieurs rencontrés
après la traversée de structures peu absorbantes en particulier les liquides.

Bruit de rétrodiffusion ou speckle


Réglages de l’image en mode B
Principe de Fonctionnement et Schémas Synoptiques

Présentation de l’échographe LOGIQ 500

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