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L’imagerie médicale regroupe les moyens d’acquisition et de restitution d’images sur la base
de plusieurs phénomènes physiques tels que la résonance magnétique, la radioactivité,
l’absorption et atténuation des r-X, la réflexion d’ondes d’ultrasons, l’effet photoélectrique,
etc.
Le rayonnement est l’énergie qui traverse l’espace ou la matière. Il existe deux types de
rayonnements:
- Electromagnétique : rayonnement qui est issu de différents champs électromagnétiques
comme les ondes radioélectriques, les ondes lumineuses, visibles ou invisibles et les rayons X
et gamma.
- Corpusculaire: radiations dues aux particules : protons, électrons ou neutrons.
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Quelques paramètres des ondes électromagnétiques
On peut décrire les ondes électromagnétiques comme des ondes ou des particules. Dans
certaines situations, les ondes électromagnétiques se comportent comme des ondes, dans
d’autres, comme des particules.
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LES MODALITÉS
Différents types d’images peuvent être obtenues en variant le type d’énergie utilisée et la
technologie d’acquisition. Les différentes façons de fabriquer des images médicales sont des
modalités d’imagerie. Chaque modalité a son application en médecine.
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Équipements radiographiques
Le processus de base consiste en une émission de rayons X de courte durée (0.5 sec) de la
source positionnée en face du patient et qui interagit avec celui-ci. Le détecteur permet de
voir comment les rayons X se sont modifiés une fois qu’ils ont traversé le corps.
Les rayons X, à la sortie de la source (du tube à rayons X) sont atténués par les milieux
biologiques traversés suivant une loi exponentielle qui tient compte de l'absorption
photoélectrique et de la diffusion.
Ainsi, la distribution homogène initiale des rayons (ceux qui sont sortis de la source) est
modifiée selon l’intensité avec laquelle ceux-ci sont absorbés (processus nommé
atténuation) ou diffusés dans le corps.
Les propriétés d’atténuation des tissus comme l’os ou les tissus mous sont différentes, ce qui
résulte en une distribution non homogène des rayons qui émergent du patient et qui, en
conséquence vont atteindre la plaque du détecteur.
L’image radiographique est donc l’image de la distribution des rayons X, où les zones les plus
blanches sont celles qui correspondent aux zones de grande atténuation et celles qui sont
plus foncées correspondent aux zones de moindre atténuation.
Le détecteur peut être soit un film photosensible soit un système de détection électronique
(radiographie digitale).
La radiographie est une imagerie par transmission et projection. La source de rayons est à
l’extérieur du corps (concept lié à l’imagerie par transmission), et chaque point de l’image
correspond à une information le long d’une trajectoire linéaire à travers le patient (voir ci-
dessous le concept d’imagerie par projection).
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Dans ces principaux domaines, la radiographie est très largement utilisée pour le diagnostic
de fractures osseuses, de cancer des poumons et de problèmes cardiovasculaires.
Système EOS
LA FLUOROSCOPIE
La fluoroscopie est l’acquisition en continu
d’images radiographiques en temps réel de
radiographie. Il s’agit d’une technique qui est
capable d’obtenir des images en mouvement
en temps réel des structures internes du
patient.
Le fluoroscope est une machine équipée d’une
source de rayons X et d’un écran fluorescent,
laquelle est en même temps divisée en un
intensificateur d’images de rayons X et une
caméra CCD.
Le fluoroscope C-arm
Caméra CCD est dotée d’un capteur CCD, dispositif à transfert de charge qui transforme les
photons lumineux reçus en tensions proportionnelles au nombre d’électrons éjectés par
effet photoélectrique qui seront postérieurement numérisés.
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Le processus d’obtention d’images est le même que celui de la radiographie. Par contre, la
fluoroscopie permet d’obtenir plusieurs radiographies simultanément et celles-ci sont
rapportées sur l’écran fluorescent et enregistrées simultanément par la caméra CCD.
On peut définir un écran fluorescent comme une couche de matériel couvert d’une
substance fluorescente afin d’émettre de la lumière visible quand elle est frappée par la
radiation ionisante provenant de la source de rayons X.
L’intensificateur d’images de rayons X permet de voir les images sous conditions normales (à
l’époque, les radiologistes devaient analyser les résultats obtenus dans des chambres noires
ou avec des « lunettes rouges adaptées »), et permet également de les enregistrer.
On utilise les caméras CDD car elles ont un senseur d’images (convertissage d’une image
optique par un signal électrique) en agissant comme un dispositif photoélectrique qui est
idéal dans ce cas-là.
La fluoroscopie est aussi utilisée pour faire des films de rayons X d’organes en mouvement,
comme le cœur ou l’œsophage.
À titre d’exemple, l’utilisation de la fluoroscopie pour l’analyse de l’intestin grêle est mise en
place à l’aide d’une radiographie conventionnelle après l’injection de produit de contraste
par le biais d’un cathéter, directement dans la lumière de l'intestin grêle. La réception des
rayons X transmis se fait par un écran digital, permettant d'enregistrer l'image en continu. Le
point fort plus évident est l'enregistrement en continu, qui permet, en plus de la
visualisation morphologique, de mettre en évidence les mouvements péristaltiques du tube
digestif. Par contre, le patient reçoit une forte irradiation.
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Une bobine d'induction est utilisée pour fournir une haute tension électrique entre anode et
cathode. Il se produit alors une ionisation de l'air résiduel contenu dans le tube. Comme
dans une pile, les ions positifs ainsi crées sont attirés par la cathode, qu’ils heurtent en
arrachant d’autres électrons au métal de la cathode, eux-mêmes attirés par l’anode : avant
la découverte de l'électron, on appelait "rayons cathodiques" le flux d'électrons arrivant sur
l'anode ou sur la cible servant d'anode (comme la croix de Malte ci-dessous).
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