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Partie 1 : Rappel physique sur l’échographie


1. Rappel sur les ultrasons
2. Principe de fonctionnement de la sonde
3. Représentation de l’image ultrasonore
4. Type de sonde
5. Réglage de l’appareil de l’échographie
6. Arctefactes

Partie 2 : Synthèse d'images échographique pour des simulateurs en temps réel


1. Problématique
2. L'échographe
3. La génération des images
4. Résultats

Partie 3 : Exemple d’échographes


Echographe LOGIQ a100
Le Site-Rite

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L’échographie est une technique d’imagerie médicale apparue en
1970 qui tient une place importante et croissante au côté de la radiologie
conventionnelle et du scanner.

Un faisceau d’ondes ultrasonores (son de fréquence élevée,


inaudible),d’une fréquence adaptée à la profondeur de l’organe que l’on
souhaite explorer (2.5 à 10Mhz), est émis par la sonde posée sur une partie
du corps. Ce faisceau est renvoyé sous forme d’un « écho».
L’intensité de « écho» varie en fonction des structures organiques
rencontrées.
La sonde reliée par un câble à un ordinateur reproduit ce signal en images
visibles sur un écran vidéo. Il ‘y a aucun rayonnement ionisant (rayon X)
et donc pas de contre indication chez les femmes enceintes. C’est au
contraire, dans ce cas, un examen de choix.

L’échographie permet d’explorer presque tous les organes qu’ils


soient superficiels (thyroïdes, sein, testicule, tendon, muscle) ou profonds
(foie, vésicule biliaire, pancréas, rein, vessie, fœtus …).
L’échographie permet souvent un diagnostic rapide et précis, sans
préparation particulière (intérêt en urgence) et avec une totale innocuité
(pas d’irradiation, pas d’injection de produit iodé).C’est un examen qui
peut être répété sans crainte

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Partie 1 : Rappel physique sur l’échographie
1. Rappel sur les ultrasons :
Les sons sont émis par des corps animés d'un mouvement vibratoire et se propagent sous
forme d'ondes mécaniques susceptibles de subir des réflexions (échos), des réfractions, et des
interférences. La propagation des sons ne peut se faire que dans la matière. Les sons ne sont pas
transmis par le vide, contrairement aux rayonnements électromagnétiques (rayons x). Les molécules
du milieu traversé subissent des phénomènes de compression et de relaxation successifs et
transmettent ces modifications aux molécules voisines. L'onde sonore en déplacement dans un
milieu donné est caractérisée par sa fréquence (f) et sa longueur d'onde (). Ces 2 caractéristiques
permettent de déterminer la vitesse de propagation des sons (v) dans le milieu : v =  x f
1.2 Sons, ultrasons
Les ultrasons sont des sons dont la fréquence est supérieure à 20 000 Hz; ils sont inaudibles
pour l'oreille humaine. En échographie, les ultrasons utilisés ont une fréquence qui varie entre 2 et
40 MHz.
La longueur d'onde détermine la résolution axiale de l'image (voir plus loin). On peut donc dès à
présent remarquer que la fréquence de la sonde a un effet direct sur la résolution de l'image
échographique.

2. Principe de fonctionnement de la sonde


Transducteur
Un transducteur est un élément qui transforme une forme d'énergie en une autre. Pour les sondes
d'échographie, l'énergie électrique est convertie en ultrason et vice versa. Un microphone ou une
enceinte réalise le même type de transformation pour les sons audibles. Le transfert d'énergie utilise
l'effet piézoélectrique.
Effet piézoélectrique
L'effet piézoélectrique a été découvert en 1880 par Pierre et Jacques Curie. Son principe est que
certains matériaux, comme les cristaux de quartz, ont la propriété de se charger lorsqu'ils sont
comprimés et, inversement, de se déformer (comprimer) lorsqu'ils sont chargés. Les transducteurs
contenus dans les sondes d'échographie sont généralement des céramiques de Plomb Zirconate de
Titane (PZT).

En appliquant un courant alternatif sur un cristal piézoélectrique, le cristal se comprime et se


décomprime alternativement et émet un son dont la fréquence dépend des caractéristiques du cristal.
Le même élément est utilisé pour transformer en courant électrique les ultrasons qui reviennent vers
la sonde après avoir été réfléchis.

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Émission des ultrasons Réception des ultrasons

La sonde n'émet donc pas des ultrasons en continu, mais en salve. Pendant le reste de temps, la
sonde est "à l'écoute" pour capter les ultrasons.

La durée des salves est très courte, de l'ordre de quelques microsecondes, et correspond à l'émission
de 3 cycles environ en moyenne. La durée de la période d'attente est plus longue, de l'ordre de la
milliseconde. La fréquence de répétition du cycle est donc de l'ordre du kHz, ce qui donne
l'impression d'une imagerie en temps réel.

3. Représentation de l’image ultrasonore

Mode A
Le mode A est le mode de représentation de l'image le plus primitif. Il
consiste à afficher l'amplitude du signal recueilli par la sonde en
fonction de la profondeur. Un seul faisceau ultrasonore de direction
constante est utilisé. Ce mode était autrefois utilisé en neurologie
pédiatrique et en ophtalmologie. Il est exposé ici uniquement pour
permettre de mieux comprendre les modes B et TM.

Mode B
p>Le mode B ou brillance est le mode de représentation le plus
commun. Il s'agit de représenter l'intensité du signal non plus par une
courbe mais par la brillance d'un point sur l'écran. Plus le point est
brillant, plus la réflexion des ultrasons a été importante et donc, plus
l'écho est intense.

Mode M ou TM
Lorsqu'un même faisceau ultrasonore est observé en continu, les
mouvements des objets traversés par le faisceaux font varier la
position et l'intensité des ultrasons recueillis par la sonde au cours du
temps. La représentation des variations de la position et de la
brillance des échos en fonction du temps, constitue le mode M
(mouvement) ou TM (temps-mouvement). Ce mode permet d'obtenir
une résolution temporelle supérieure au mode B et de pouvoir
observer des événements très rapides.
Le mode TM est uniquement utilisé en échocardiographie pour
observer les mouvements des parois et de valvules cardiaques

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4. Types de sondes
Sondes linéaire et linéaire courbe
Les sondes linéaires et linéaires courbes sont des sondes constituées de plusieurs cristaux alignés en
rangée linéaire ou légèrement courbées. L'image reconstituée est de forme rectangulaire (linéaire)
ou en cône (linéaire courbe).
Les sondes linéaires présentent l'avantage d'utiliser des ultrasons ayant
tous la même direction. Ce dernier élément est déterminant pour
l'exploration des structures anisotropique comme les tendons dont
l'échogénicité est fortement influencée par l'orientation des ultrasons.
L'échogénicité des tendons est maximale lorsque le faisceau ultrasonore est
perpendiculaire au grand axe du tendon et diminue fortement lorsque les
ultrasons sont de direction différente. De plus, les artefacts de proximité
sont moins nombreux qu'avec les sondes à balayage.
En revanche, ces sondes sont difficiles à employer en échographie
abdominale des carnivores et ne sont pas adaptées à l'échocardiographie à
cause de leur encombrement et de la taille de la surface de contact. Pour cette dernière application,
il est important de minimiser la surface de contact en utilisant des sondes à balayage.

Les sondes linéaires courbes ou convexes permettent d'avoir un champ


d'exploration plus large qu'avec les sondes linéaires. Elles ont une utilisation
réduite en échographie vétérinaire, à cause de la surface de contact de la
sonde qui est souvent trop important. Il existe cependant des sondes dites
« micro convexes » dont la surface de contact est compatible avec
l'exploration abdominale canine.

Sondes à balayage :
Les sondes à balayage sont des sondes constituées d'un ou de plusieurs
cristaux pour lesquelles la direction du faisceau ultrasonore varie afin de
balayer la zone à explorer. Ce balayage n'est pas directement visible sur
l'image reconstituée, car il est trop rapide pour être perçu et l'opérateur a
l'impression d'une image en temps réel. Il existe deux grand types de
balayage : le balayage mécanique et le balayage électronique.

5. Réglage de l’appareil de l’échographie


Réglage au début d’exam : La plupart des appareils d'échographie récents offrent la possibilité
de préréglages que l'opérateur choisi au début de l'examen. Ces préréglages permettent de régler un
certain nombre de paramètre, comme de contraste, la persistance de l'image, et le renforcement des
contours automatiquement à une valeur prédéterminée par le constructeur ou l'utilisateur en
fonction de caractéristiques de la partie à examiner.

Des différences importantes de ces réglages sont à noter entre l'échographie abdominale et
cardiaque : Le cœur est caractérisé par des mouvements cardiaques qui imposent une persistance
faible de l'image pour pouvoir les observer dans de bonnes conditions. à l'inverse, les organes
abdominaux sont peu mobiles et une persistance plus importante de l'image pourra être utilisée afin

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d'améliorer la qualité de l'image. Un contraste important de l'image est utile pour examiner le cœur
alors qu'un faible contraste permet de bien imager les organes abdominaux.
Lorsque plusieurs sondes sont disponibles sur le même appareil, le type de sonde et la fréquence des
ultrasons doivent être choisis en fonction de la partie à examiner.
Réglages en cours d'examen : En cours d'examen, il est habituel de modifier certains réglages
afin d'optimiser l'image :
 La fréquence de la sonde :
La fréquence de la sonde peut être modifiée en fonction de la profondeur à examiner, en
particulier en échographie abdominale. Un chien à thorax profond pourra être examiné avec une
sonde de basse fréquence pour les structures abdominales (foie, rein droit) et avec une sonde de
plus haute fréquence pour les parties caudales ou superficielles.
Dans ces circonstances, les sondes multifréquences présentent l'avantage de pouvoir changer la
fréquence des ultrasons facilement par un simple bouton. On distingue les sondes multifréquences
"vraies", qui contiennent plusieurs cristaux émettant des ultrasons à des fréquences différentes (5, 7,
et 10 MHz, par exemple), des sondes multifréquences "fausses" pour lesquelles la fréquence
d'émission des ultrasons ne change pas, mais pour lesquelles une analyse sélective du signal est
réalisée en fonction de la fréquence. En effet, il faut savoir qu'une sonde n'émet pas des ultrasons à
une seule fréquence mais un groupe d'ultrasons de fréquence moyenne centrée sur la fréquence
nominale et dans un intervalle de fréquence d'environ 2 à 3 MHz au dessous et au dessus de la
fréquence nominale. L'utilisateur peut alors choisir, pour une même fréquence d'émission,
d'analyser uniquement les hautes fréquences et privilégier la résolution de l'image ou d'analyser
l'ensemble du spectre d'ultrason réceptionné et privilégier la profondeur d'exploration.

 La profondeur d'exploration :

La profondeur d'exploration est généralement réglée en début d'examen et peut être modifiée en
fonction des structures observées. En échographie abdominale, où la profondeur des organes
examinés varie de 1 cm à parfois 10 ou 15 cm, la profondeur d'exploration est souvent ajustée afin
d'optimiser l'image. Pour un bon examen, il est conseillé d'utiliser l'ensemble du champ affiché sur
l'écran, c'est à dire de "remplir" l'écran avec l'organe à examiner.

 Gains

Les ultrasons captés par la sonde et analysés par l'appareil sont, entre autre, amplifiés. Cette
amplification ou gain permet d'ajuster la brillance de l'image affichée sur l'écran. Il existe sur
toutes les machines un réglage du gain général, qui correspond à l'amplification de l'ensemble des
échos, et un gain étagé en fonction de la profondeur de l'écho, appelé temps -gain- compensation
ou TGC.

 Focalisation

Sur certains appareils d’échographie équipée de sondes électroniques, il est possible d'ajuster la
distance de focalisation en fonction de la profondeur des structures examinées.

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6. Artefacts :
Réverbération
Une réverbération survient lorsque 2 surfaces très échogènes parallèles
sont situées sur le trajet du faisceau d'ultrasons. Certaines ondes sonores
se retrouvent prisonnières entre les 2 surfaces écho gènes et réalisent des
allers-retours entre ces 2 surfaces. Une partie du faisceau cependant
retourne à la sonde à chaque aller-retour. Ces échos sont placés à une
profondeur excessive par l'appareil, qui calcule la distance de l'écho en
fonction du "temps de vol". Les lignes formées sont parallèles et
équidistantes.

On distingue les réverbérations internes entre 2 surfaces


écho gènes à l'intérieur de l'animal (tube digestif) des
réverbérations externes entre le cristal et la surface de la sonde
(aspect de l'écran lorsque la sonde n'est pas posée sur l'animal)
ou entre la surface de la sonde et une structure interne .

Queues de comète
Les queues de comète sont des artéfacts de réverbération particulier qui sont constitués de
petites lignes équidistantes, mais très rapprochées, en région profonde d'une structure très échogène.
On rencontre des queues de comète principalement associées à des bulles de gaz (dans le tube
digestif) et à des objets métalliques.

Image en miroir
Une image en miroir est formée en présence d'une interface linéaire très échogène, comme le
diaphragme. Les ultrasons incidents se réfléchissent sur le diaphragme puis sur un objet échogène,
par exemple dans le foie. Ils repartent vers la sonde en se réfléchissant de nouveau sur l'interface
très échogène, en suivant le chemin inverse

Le traitement de l'information recueillie par la sonde suppose


que les ultrasons voyagent en ligne droite et qu'une seule réflexion
est survenue. Le logiciel calcule la position de l'écho (endroit de la
réflexion) en multipliant le temps de vol par la vitesse de
propagation des ultrasons dans les tissus mous (1540 m/s). Dans le
cas d'une double réflexion, l'écho sera placée improprement dans
l'axe d'émission initial des ultrasons à une profondeur correspondant
au temps de vol.

Les images en miroir se rencontrent principalement avec le


diaphragme, faisant apparaître du tissu hépatique de l’autre côté du

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diaphragme Ces images hépatiques artefactuelles ne doivent pas être confondues
avec une hernie diaphragmatique.

Ombre acoustique
Lorsque le faisceau ultrasonore rencontre une interface très échogène comme les
interface tissus mous / air et les interface tissus mou / tissus minéralisé, la majorité
des ultrasons est réfléchi et revient à la sonde. Une quantité très faible d'ultrasons
parvient à traverser l'interface, si bien qu'aucune structure ne peut être imagée plus
profondément, formant une ombre acoustique

On rencontre ces cônes d'ombre dans 2 circonstances : en présence d'air (dans le


tube digestif par exemple) et en présence d'une structure minéralisée (os,
minéralisation dystrophique, calcul ).

 Réflexion oblique - Réfraction


La réfraction et la réflexion des ultrasons sur une
paroi d'un objet arrondi entraîne une déviation du faisceau
ultrasonore. En région profonde de la réfraction, aucun son
du faisceau primaire n'est présent, donc aucun écho n'est
détecté parla sonde.
Il en résulte une ombre de bord, souvent
bien visible sur la vessie ou le rein.

Anisotropie
L'échogénicité de certaines structures, dites anisotropiques, dépend de l'orientation du faisceau
ultrasonore. On note une variation de l'échogénicité en fonction de l'orientation des ultrasons.
L'échogénicité est maximale lorsque les ultrasons sont dirigés perpendiculairement à la surface
réflective et diminue lorsque la réflexion est oblique. Plus l'angle d'obliquité augmente, moins la
structure paraît échogène. Elle peut même disparaître dans certain cas.

Les échos d'interface présentent typiquement ces propriétés. Le meilleur exemple est l'échographie
tendineuse pour laquelle l'échogénicité dépend fortement de la position de la sonde. L'échogénicité
est maximale lorsque la sonde est bien perpendiculaire à la sonde. Cet artefact impose l'utilisation
des sondes linéaires pour l'examen des tendons.

La paroi de la vessie, la capsule rénale et splénique présente également des variations d'échogénicité
en fonction de l'orientation du faisceau ultrasonore. En présence d'un épanchement abdominal, la
paroi de la vessie peux disparaître donnant une fausse impression de rupture de la paroi vésicale

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Le parenchyme rénal présente également ces propriétés. L'échogénicité du cortex rénal est plus
importante lorsque le faisceau ultrasonore est tangentiel au cortex et diminue lorsqu'il lui est
perpendiculaire.

 Renforcement postérieur
Un renforcement postérieur se produit en présence d'une structure anéchogène (vessie, vésicule
biliaire, kyste). Les ultrasons traverse sans atténuation la
structure anéchogène et arrivent en nombre plus important
qu'à proximité immédiate, où les ultrasons sont atténués par
les structures abdominales (parenchyme hépatique par
exemple). Les ultrasons étant plus nombreux, ils forme
davantage d'échos, qui seront affichés sur l'écrans en dessous
de la structure anéchogène.

Cet artefact peut être utilisé pour confirmer la nature kystique


d'une lésion anéchogène.

 Lobe accessoire
Les artefacts de lobes accessoires sont responsables d'une partie du bruit de fond de l'image. Ils sont
le résultat d'un placement erroné de l'écho, causé par une erreur d'évaluation de la direction du
faisceau ultrasonore. Le faisceau ultrasonore tel qu'il est émis à la sonde est composé d'ultrasons
émis dans une direction principale, appelés "lobe principal" et d'ultrasons
émis dans une ou plusieurs directions secondaires, sur les côtés, appelé
"lobes accessoires" ou secondaires. Par analogie, lorsqu'une personne utilise
un porte voie, le maximum d'intensité sonore est perçu lorsque l'auditeur se
trouve en face; lorsqu'il se trouve à côté du porte voie, le son est atténué,
mais néanmoins encore audible.

Le programme de formation de l'image utilise comme postulat que les


ultrasons sont émis et reviennent à la sonde dans une seule direction. Les
lobes accessoires sont ignorés par le logiciel. Ces sons de faible intensité,
émis, réfléchis par une surface très échogène, et revenant à la sonde sont
analysées comme faisant partie du faisceau principal, et sont donc placée
dans la direction du faisceau principal.

Les artefacts de lobes accessoires sont particulièrement visibles


lorsqu'ils apparaissent sur des structures vides d'échos, comme la vessie. Le
côlon descendant, contenant de l'air, forme une interface très échogène, qui
réfléchit les ultrasons émis par les lobes accessoires. Ces échos apparaissent
dans la lumière vésicale.

Partie 2 : Synthèse d'images échographique pour des simulateurs en temps réel


1. Problématique
Certains simulateurs utilisent les échographes, il est donc nécessaire de synthétiser des images
échographiques en temps réel.

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Schéma d'un simulateur

2. L'échographe

L'échographe permet de visualiser une coupe ultrasonore des organes. Pour obtenir une coupe, il
itère les étapes suivantes :

 émission d'un signal ultrasonore depuis la sonde;


 affichage de chaque écho sonore retourné vers la sonde par rapport à
son énergie et sa localisation;
 décalage de la direction de l'émission.

Schéma d'un échographe

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3. La génération des images

Le lancer de rayon détermine l'arbre de réflexion et de réfraction des rayons, la position des
surfaces traversées et les énergies des rayons aux surfaces. Les rayons ne sont plus générés quand
l'énergie du rayon n'est plus significative ou que le rayon réfléchi ne se dirige pas vers la sonde
échographique. Le tracé d'un segment de l'image est réalisé en parcourant une liste construite à
partir de l'arbre de réflexion et de réfraction.

Exemple de propagation du son

Cette liste chronologique comprend le temps et l'énergie aux surfaces rencontrées, ainsi
qu'une liste qui se constitue de la texture de l'organe traversé, de l'énergie à la surface après la
réfraction ou la réflexion, et du coefficient d'absorption de l'organe.

Le tracé : deux types d'échos apparaissent dans le tracé. Les premier sont les tracés internes
dont les valeurs sont prises dans les textures.
Les seconds sont les échos de surfaces, leurs valeurs sont obtenues par des fonctions paramétrées.
Les valeurs des deux types d'échos sont pondérées par l'énergie et modifiéess par l'atténuation et la
fonction de gain

Schéma du tracé

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4. Résultats

Notre méthode est générale. Les principaux effets échographiques tels que l'aspect, les échos
multiples, les cônes d'ombres, sont rendus. La vitesse actuelle est d'environ une image par seconde.

réelle synthétique

avec un cône
d'ombre

avec un écho
multiple

Partie 3 : Exemple d’échographes

 Des performances exceptionnelles


 Des fonctionnalités toujours plus étendues
 Une productivité accrue
 Une grande souplesse d'emploi
 Une rentabilité maximale

 Sondes convexes 3,5 et 5,0 MHz conçues pour les applications abdominales, OB/GYN et
urologiques.
 Sonde linéaire à haute fréquence conçue pour l'imagerie des parties molles telles que la
glande thyroïde, le sein ou les testicules.

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 Sonde micro convexe avec poignée réglable conçue pour l'imagerie transvaginale et
transrectale.
 Possibilité de biopsie avec toutes les sondes.
 Double connecteur de sonde.

Convexe C36 : 3,5 MHz .


Pour les examens abdominaux et OB/GYN

Convexe C55 : 5,0 MHz


Pour les examens abdominaux, OB/GYN et urologiques

Linéaire L76 : 7,5 MHz


Pour l'imagerie des parties molles

Micro-convexe E72 : 6,5 MHz


Pour les examens transvaginaux et transrectaux

 Conception ergonomique du clavier et de la boule


traçante pour une utilisation facile
 Préréglages des applications pour plus de rapidité
 21.6 lbs (9.8 kg)
 Support intégré, détachable pour la sonde et le gel

Cinq tableaux OB définissables par l'utilisateur

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Mobilité grâce au chariot

 Installation et retrait faciles


 Support intégré pour l'imprimante et le gel
 Chariot conçu pour garantir la sécurité des déplacements

L'appareil

Le Site-Rite est un appareil qui a été développé aux Etats-Unis par la société Dymax
spécifiquement pour l'abord vasculaire en temps réel (nous verrons que d'autres applications sont
possibles pour cet appareil).

Il est muni de deux batteries (l'une positionnée dans l'appareil, l'autre gardée en réserve). Elles
possèdent toutes deux une autonomie de 90 à 120 minutes et se rechargent en 20 heures (d'où
l'intérêt de la seconde). Le taux de balayage est de 40 par secondes.

Il possède un écran de 2 pouces sur 2 (soit une diagonale de 7,2 cm), un contrôle de gain, un
sélecteur de profondeur (2 cm ou 4 cm) et un autre sélecteur qui, par incrémentation de 5 mm
permet de mesurer la profondeur au centre du champ visualisée par la sonde. [5, 7, 33, 64, doc
couleur dymax]

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Fig. 24. L'échographe Site-Rite (1: sonde, 2: support de sonde, 3: câble et pack électronique,
4: porte pack). D'après la documentation Dymax.

Les sondes

Il est muni d'une sonde de 7,5 MHz et de 9 MHz interchangeable (la première pour les vaisseaux
profonds chez les adultes, la seconde pour les vaisseaux superficiels ou pour les vaisseaux profonds
chez les enfants).

Avec la sonde de 7,5 MHz, la profondeur de visualisation maximale est de 4 cm, avec celle de 9
MHz, elle est de 2 cm (un bouton sélectionne les deux profondeurs).

Les sondes possèdent une butée, celle de 7,5 MHz a une butée de 5cm et fait le point à 6,5 cm soit à
1,5 cm de la peau. [5, 29, 33, 64, doc dymax couleur]

Les guide-aiguilles

Afin de pallier l'impossibilité de voir l'aiguille avant qu'elle ne soit dans le champ de la sonde en
coupe transversale, il a été développé des guides sur l'échographe Site-Rite qui se placent sur la
butée.

Fig. 25. Positionnement du guide-aiguille (Fig. 1-3). Le guide-aiguille en action (Fig. 4).
D'après la documentation Dymax

Les guides sont au nombre de trois. Le choix du guide se fait en fonction de la profondeur à
laquelle la veine a été visualisée, on dispose de guide de 1,5 cm ; 2,5 cm et 3,5 cm (de couleurs
différentes).

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