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Bases de l’échographie

Les images ultrasonores ne sont pas générées


par des rayons X mais par des ondes sonores
qui sont envoyées par un transducteur (la
sonde) dans le corps humain et qui y sont
réfléchies.
 Le faisceau d'ultrasons, focalisé par le transducteur, peut
pénétrer relativement facilement dans la plupart des tissus (par
exemple, les fluides, les organes des tissus mous), mais il est
complètement réfléchi par la surface d'autres structures
contenant de l'air (par exemple, les poumons, les intestins) et est
complètement absorbé par des structures telles que les os, des
calculs biliaires ou des calculs rénaux obscurcissant ainsi
toutes les structures profondes.
Plans anatomique :
 Plan axial (transversal) :
Ligne horizontale divisant le
corps en 02 parties
supérieure et inférieure.
 Plan sagittal
(longitudinal) : Ligne
verticale divisant le corps en
02 parties droite et gauche.
 Plan Coronal (frontal) :
Ligne verticale divisant le
cors en 02 parties antérieure
et postérieure.
Positions de la sonde :
 AXIAL : Le transducteur est placé sur le petit axe du corps, c'est-à-dire de gauche
à droite. L'anatomie du patient apparaît dans le plan axial.

Position transversale du transducteur démontrant l'anatomie dans le plan sagittal.


Positions de la sonde :
 SAGITTAL : La sonde est placée le long de l'axe longitudinal du corps, c'est-
à-dire de la tête aux pieds. L'anatomie du patient apparaît généralement dans
le plan sagittal.

Position longitudinale du transducteur démontrant l'anatomie dans le plan


sagittal.
SAGITTAL
AXIAL
Formation de l’image
Notion d’impédance :
 L’Impédance acoustique est la résistance du milieu à l'avancement de l'onde
ultrasonore.
 La principale condition requise pour les réflexions des ondes sonores (et donc
pour générer une image) est la présence de ce que l'on appelle des
« différences d'impédance". Ceux-ci se produisent à l'interface entre deux
couches de tissu avec des propriétés de transmission sonore différentes (donc
des impédances différentes).
Fenêtre acoustique
 La qualité de l'image échographique peut être
améliorée par l'utilisation d'une bonne fenêtre
acoustique. Une fenêtre acoustique est une partie de
l'anatomie dans la zone d'intérêt qui transmet très
efficacement les ondes sonores et permet une meilleure
imagerie des structures profondes de la fenêtre. Une
bonne utilisation des fenêtres acoustiques réduit
également les artefacts et la dégradation de l'image
provenant de structures telles que les gaz intestinaux.
 L'exemple classique consiste à utiliser la vessie pleine
comme une fenêtre sur l'utérus et les ovaires, les
uretères distaux ou la prostate. Aussi comme on l’a vu
précédemment, le foie fournit une fenêtre acoustique
utile pour l'examen du rein droit.
 ECHOGENICITE :

L’échogénicité désigne le niveau de « brillance » de la structure explorée. On


parle de formations anéchogène, hypoéchogène iso ou hyperéchogène pour
désigner la position d’une structure sur l’échelle des niveaux de gris (du noir
au blanc) relativement à un parenchyme de référence (souvent le parenchyme
de l’organe adjacent).
 Anéchogène : Ne produisant
aucune écho. L'image
résultante est donc
complètement noire.
EX : LIQUIDES
 Hyperéchogène : Plus
échogène, donc plus
blanc/plus brillant, que les
tissus environnants.
EX : HEMORRAGIES
 Hypoéchogène : Moins
échogène, donc plus foncé,
que les tissus environnants.
EX : MUSCLES
 Le liquide simple est visualisé par ultrasons comme
étant anéchogène, c'est-à-dire noir.
 Les caillots sanguins et les os sont visualisés comme
hyperéchogènes, c'est-à-dire blancs.
 Les organes sont plus échogènes que les fluides et
moins échogènes que les os, ils apparaissent donc sous
forme de nuances de gris.
 ECHOSTRUCTURE :

L’échostructure désigne le « grain » de la structure explorée en d’autres


termes la distribution homogène ou hétérogène des échos qui constituent
l’image. On parle d’échostructure homogène ou hétérogène. Ce qualificatif ne préjuge
pas de l’échogénicité de la structure.
Pour décrire une
formation, il faut donc
décrire son échostructure
ET son échogénicité.
Choix de la sonde : fréquence,
pénétration et résolution
 La fréquence du transducteur sélectionné est très
importante.
 Transducteur haute fréquence (la sonde
linéaire ou sectorielle = la superficielle), par
ex. 5-12 MHz: donne une meilleure résolution
spatiale, c'est-à-dire des images plus détaillées,
mais est limité dans leur pénétration en
profondeur et sont utiles pour les structures
superficielles, par ex. glande thyroïde.
 Transducteurs à basse fréquence (la sonde
convexe= la profonde) par ex. 2-5 MHz : sont
utiles pour la visualisation profonde comme pour
l'imagerie abdominale chez les adultes, mais ils
ont une résolution spatiale plus faible. Le
compromis est donc la profondeur du détail.
 Lorsque la fréquence du transducteur
augmente  la pénétration diminue et la
résolution augmente.

 Lorsque la fréquence du transducteur diminue 


la pénétration augmente et la résolution
diminue.
Paramètres à régler et Modes
 Profondeur (Depth) :
La sélection de la profondeur augmente ou diminue la profondeur de l'image
échographique : la distance entre le transducteur et le corps est affichée sur
l'image. Le réglage de la profondeur doit être ajusté pour afficher de manière
optimale l'objet d'intérêt. Essayez de rendre l'objet d'intérêt aussi grand que
possible dans l'image affichée.

L'image de gauche a des paramètres de profondeur incorrects qui limitent la qualité de


l'image.Ceci est corrigé dans l'image de droite qui affiche le foie avec des paramètres de
profondeur plus appropriés et une meilleure qualité d'image.
 Gain :
Le gain modifie la force globale des échos renvoyés et ajuste la luminosité de l'image. Le gain doit
être ajusté pour produire un affichage agréable et uniforme des échos sur l'image. Pour régler
automatiquement le gain, appuyez sur le bouton « AutoGain » (QUICKSCAN). Le gain est
automatiquement ajusté à chaque pression sur le bouton.
L'augmentation ou la diminution du gain peut également être utilisée pour mettre en évidence
certaines structures de l'image.

En A, le réglage du gain est bon pour la représentation du foie (Liv) bien que le rein droit
(RK) soit trop sombre et apparaît peu détaillé.
En B, avec le gain augmenté, la qualité d'image dans le rein droit est améliorée, bien que le
foie semble si brillant que les détails sont perdus.
 Focus :
La mise au point ou focus modifiera des zones focales en profondeur dans l'image. Le focus doit être
ajustée pour maximiser la résolution de l'image en fonction de la profondeur de l'objet ou de la zone
d'intérêt.

A – Le cône d’ombre postérieur (*) est évident avec la zone focale profonde, qui est le siège de cet artefact
échographique.
B - Aucune ombre n'est visible car la zone focale est centrée sur la vésicule biliaire (GB) plutôt que sur le
tissu profond de la vésicule biliaire.
FREEZE = PAUSE

CALIBER = MESURES

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