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I- GENERALITES
L’onde sonore constitue le stimulus spécifique de l’organe de l’audition.
L’oreille capte et transforme l’onde sonore avant sont intégration neurologique.
• Le son se déplace dans l’air et va être capté par l’oreille externe
• L’oreille moyenne va se charger de transmettre cette vibration aérienne au milieu liquide de l’oreille interne.
• L’oreille interne va transformée le signal en impulsions nerveuses qui vont être acheminées vers les centres auditifs du cortex et
provoquer la sensation sonore
V- PHYSIOLOGIE DE LA TRANSMISSION
A- OREILLE EXTERNE: joue le rôle de :
Capteur : rôle de capteur et reçoit les vibrations acoustiques aériennes
Transmission : rôle essentiel dans la transmission de l’information qu’elle transmet à l’oreille moyenne
Amplification : La forme anatomique du pavillon favorise et amplifie de quelques db les fréquences de la zone du 2000 Hz, Il
en est de même du CAE qui amplifie des fréquences plus aigues autour de 3000 Hz. La résultante apporte un gain de + 10 dB
Localisation spatiale des sons:
• Pour une position particulière de la source sonore, la vibration acoustique parviendra avec une intensité différente sur
le tympan droit et le tympan gauche.
• Ainsi l’oreille externe joue un rôle dans la localisation des sources sonores, car la différence d’intensité est interprétée
par le reste du système auditif et en particulier les noyaux auditifs du tronc cérébral.
B- OREILLE MOYENNE:
1-LA MEMBRANE TYMPANIQUE :
Forme conique +++
Déplacement variable en fonction de la zone de tympan :
2 zones maximale de chaque côté du manubrium (0,1 à 0,8 µm)
Surface vibrante = 50 % du total
Variable en fonction de la fréquence
2-L’ADAPTATION D’IMPEDANCE :
L’oreille moyenne améliore la transmission des sons d’un milieu gazeux vers un milieu liquidien (oreille interne)
Le Passage air-liquide : perte de 99 % d’énergie soit environ 30 dB
Osselets : rapport des bras de levier : x1.3
Surface tympan/platine : x20
>= 80 dB
Total : x 22 soit 27 dB
3-PROTECTION DE L’OREILLE MOYENNE :
Réflexe stapédien du muscle de l’étrier.
c’est un réflexe bilatéral et polysynaptique.
Il apparaît dès 80 dB.
Lors de stimulations acoustiques de forte intensité, une boucle réflexe déclenche la contraction du muscle de l’étrier:
qui s’oppose aux mouvements ossiculaires.
Et s’oppose ainsi à la transmission de sons de forte intensité qui seraient traumatisants pour les structures de
l’oreille interne.
Au dessus du seuil du réflexe, l’effet d’atténuation est tel qu’une augmentation sonore de 10 dB à la source ne se traduit
que par une augmentation de 3 dB à l’entrée de la cochlée.
Ce rôle de protection de l’oreille interne est limité par :
la latence du réflexe (il n’intervient pas, ou trop tard, lors de bruits impulsifs : explosions, armes à feu, pétards,
etc.).
sa fatigabilité,
son intervention pour des fréquences basses et inférieures à 2000 Hz.
Un autre rôle de ce réflexe est d ‘atténuer la perception de sa propre voix
4-LA COMPENSATION TUBO-TYMPANIQUE : La trompe d’eustache assure l’équipression aérienne de la caisse du tympan
et l’air ambiant, condition indispensable au fonctionnement du système tympano-ossiculaire, ainsi le tympan vibre avec un
maximum d’intensité et la chaîne ossiculaire se trouve dans les conditions normales d’inertie et de suspension
C-AU NIVEAU DE LA COCHLEE :
La fenêtre ovale vibre et transmet les vibrations à la périlymphe. Comme les liquides ne sont pas compressibles, la fenêtre
ronde va se déplacer dans l’autre sens.
Les mouvements des fenêtres sont en OPPOSITION DE PHASE.
Les mouvements des liquides entraînent une déformation de la membrane basilaire.
Cette déformation n’intervient que pour des sons de fréquences > 16 Hz.
En dessous, il y a un déplacement en bloc des liquides et pas de déformation membranaire. Les sons < 16 Hz ne sont
donc pas perçus par l’oreille humaine.
D-AU NIVEAU DE LA MEMBRANE BASILAIRE :
La MB vibre transversalement. Elle est:
plus large et de masse plus importante à l’apex
et graduellement plus élastique et moins rigide à l’apex qu’à la base.
La vibration liquidienne:
est transmise en même temps à toute la MB (en 25 µs).
Mais du fait des propriétés mécaniques de la MB, l’apex va répondre avec un certain retard par rapport à la base.
De plus tous les points de la MB: ne répondent pas de la même façon et possède une fréquence propre de vibration.
Les sons de fréquences AIGUES déforment préférentiellement la région de la BASE de la MB.
Les sons de fréquences GRAVES déforment celles de L’APEX
Les mouvements de la membrane basilaire qui est le support de l’organe de CORTI provoquent l’excitation et la dépolarisation
des cellules sensorielles, et la transmission de l’influx nerveux sensoriel par le VIII vers les voix cochléaires
VI- EXPLORATION
A- CLINIQUE
1- INTERROGATOIRE : - hypoacousie- mode+date+circonstances d’apparition (infection, trauma crânien, barotraumatisme)- signes
accompagnateurs : otorrhée, otalgie, vertige, acouphène- ATCD otologique : otite, traumatisme, otorragie, chirurgie l’oreille, exposition
professionnelle
2- EXAMEN CLINIQUE:
Otoscopie simple + examen sous microscope (CAE,tympan,valsalva)
Rhinologie antérieure et postérieure
Test à la voix haute et chuchotée
Manœuvre de Valsalva pour l’étude de la perméabilité tubaire
Acoumétrie:- épreuve Weber - épreuve RINNE
B- PARA CLINIQUE :
1- AUDIOMETRIE:
Audiométrie tonale liminaire
Epreuve WEBER audiometrique
Epreuve RINNE audiometrique
Impedancemetrie
2-IMAGERIE:- TDM, IRM, incidence de Schüller
3- ENDOSCOPIE-Tubaire-Transtympanique
VII- CONCLUSION
Pour qu’il y ait une transmission de l’onde sonore il faut une bonne:
conduction aérienne (pavillon, CAE, tympan)
conduction mécanique (chaîne osselets, trompe auditive, mastoïde aérée)
conduction en milieu liquide (péri lymphe, endolymphe)