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Pourquoi nos oreilles se bouchent-elles en altitude?

Le fonctionnement de l’oreille.

Un son lorsqu’il est perçu arrive tout d’abord dans l’oreille externe: elle correspond à
la partie visible de l’oreille (le pavillon) mais aussi au conduit auditif et au tympan. Le
son est reçu par le pavillon, il est transmis au reste de l’oreille sous forme de
vibrations.. Le pavillon de l’oreille a une structure cartilagineuse et assure la
protection et la résonance du son. Il permet de capter, concentrer et envoyer les
ondes sonores au tympan sans perte. La pavillon a ainsi un rôle d’antenne
acoustique et de résonateur. Ce son est ainsi transmis à la membrane tympanique
grâce au conduit auditif externe (ou méat acoustique externe). Ce conduit long de 25
mm environ est composé d’une partie fibro-cartilagineuse ( tiers externe) et d’une
partie osseuse (deux tiers internes). La membrane tympanique vibre, et transmet les
vibrations dans l’oreille moyenne composée de trois osselets:
marteau,enclume,étrier. Cette chaîne permet d’amplifier davantage les vibrations.
L’oreille moyenne amplifie et transforme les vibrations aériennes en vibrations
solidiennes et les achemine vers l’oreille interne. L’oreille interne abrite l’organe de
corti qui occupe un rôle central dans l’audition et l’équilibre.
Elle se compose de deux parties : le vestibule avec les canaux semi-circulaires
remplis de liquide (La périlymphe) et la partie responsable de la perception des sons
(la plus fragile) : la cochlée. Dans la cochlée se situe les cellules ciliées,( les cellules
sensorielles (Les cellules ciliées sont très fragiles et ne se renouvellent pas. Leur
disparition, brusque comme progressive, entraine la perte d’audition.Elles peuvent
disparaître lors d’une trop longue exposition à un volume sonore trop élevé superieur
à 80 DB)) qui captent les vibrations selon leur fréquence et les transforment en
signal électrique acheminé ensuite par le nerf auditif vers le cerveau (influx nerveux).
Ce signal est ensuite interprété par le cerveau. Le vestibule est une partie centrale du
labyrinthe osseux de l'oreille interne. Le système vestibulaire est un organe très utile
puisque qu'il permet à l'être humain d'apréhender l'espace et d'assurer son
équibilibre. Le liquide qui s'y trouve (l'endolymphe) permet de sensibiliser les cellules
vestibulaires lors de mouvements et d'envoyer des signaux électriques via le nerf
vestibulaire pour informer le cerveau et le reste de l'organisme.

Ensuite les vibrations, sortent de l’oreille interne et passent par le nerf auditif. Ce
dernier est est constitué de deux branches : l'une cochléaire et l'autre vestibulaire.
Ces deux branches sont constituées de fibres nerveuses qui achemine les signaux
électriques produits par les cellules sensorielles l'oreille interne (cils) vers le tronc
cérébral. Le cerveau les interprète ensuite pour que nous puissions entendre et
garder l'équilibre.
Nos oreilles sont des cavités remplies d’air. Le tympan est une membrane située
dans la partie profonde du conduit auditif. Ce sont les vibrations de cette membrane
qui perçoivent les sons. Cette membrane sépare l'intérieur de l'oreille de l'air
extérieur. En temps normal, la pression de l’air à l’intérieur de l’oreille est identique à
celle de notre environnement extérieur. "Un équilibre des pressions est nécessaire au
bon fonctionnement de notre oreille moyenne", souligne le Dr Jean-Marc Juvanon,
médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL) et membre de la Société Française d'ORL
(SFORL). "Mais cet équilibre peut être mis à mal lors de changement d’altitude et
tout particulièrement lors de trajets en avion".

La trompe d’Eustache, appelée aussi trompe auditive, est un tube qui relie l’oreille
moyenne au nasopharynx, la partie supérieure du pharynx à l’arrière du nez situé au-
dessous de la base du crâne. Elle permet d’équilibrer la pression de l’air dans l’oreille
de sorte qu’elle soit égale de part et d’autre du tympan , elle permet à l’air de circuler
entre les fosses nasales et les oreilles. En temps normal, ce petit canal qui relie
l’oreille au nez et à la gorge demeure fermé. Il peut cependant s’ouvrir grâce à
différents mécanismes comme le bâillement ou la déglutition. C’est ainsi que va se
faire l’équilibrage de la pression quand nous montons en altitude. Quand cet
équilibre ne se fait pas toujours aussi rapidement que le changement de pression,
c’est là que nous ressentons ces fameuses oreilles "bouchées".

Un son lorsqu’il est perçu arrive tout d’abord dans l’oreille externe: elle correspond à
la partie visible de l’oreille (le pavillon) mais aussi au conduit auditif et au tympan. Le
son est reçu par le pavillon, il est transmis au reste de l’oreille sous forme de
vibrations.. Le pavillon de l’oreille a une structure cartilagineuse et assure la
protection et la résonance du son. Il permet de capter, concentrer et envoyer les
ondes sonores au tympan sans perte. La pavillon a ainsi un rôle d’antenne
acoustique et de résonateur. Ce son est ainsi transmis à la membrane tympanique
grâce au conduit auditif externe (ou méat acoustique externe). Ce conduit long de 25
mm environ est composé d’une partie fibro-cartilagineuse ( tiers externe) et d’une
partie osseuse (deux tiers internes). La membrane tympanique vibre, et transmet les
vibrations dans l’oreille moyenne composée de trois osselets:
marteau,enclume,étrier. Cette chaîne permet d’amplifier davantage les vibrations.
L’oreille moyenne amplifie et transforme les vibrations aériennes en vibrations
solidiennes et les achemine vers l’oreille interne. L’oreille interne abrite l’organe de
corti qui occupe un rôle central dans l’audition et l’équilibre.
Elle se compose de deux parties : le vestibule avec les canaux semi-circulaires
remplis de liquide (La périlymphe) et la partie responsable de la perception des sons
(la plus fragile) : la cochlée. Dans la cochlée se situe les cellules ciliées,( les cellules
sensorielles (Les cellules ciliées sont très fragiles et ne se renouvellent pas. Leur
disparition, brusque comme progressive, entraine la perte d’audition.Elles peuvent
disparaître lors d’une trop longue exposition à un volume sonore trop élevé superieur
à 80 DB)) qui captent les vibrations selon leur fréquence et les transforment en
signal électrique acheminé ensuite par le nerf auditif vers le cerveau (influx nerveux).
Ce signal est ensuite interprété par le cerveau. Le vestibule est une partie centrale du
labyrinthe osseux de l'oreille interne. Le système vestibulaire est un organe très utile
puisque qu'il permet à l'être humain d'apréhender l'espace et d'assurer son
équibilibre. Le liquide qui s'y trouve (l'endolymphe) permet de sensibiliser les cellules
vestibulaires lors de mouvements et d'envoyer des signaux électriques via le nerf
vestibulaire pour informer le cerveau et le reste de l'organisme.

Ensuite les vibrations, sortent de l’oreille interne et passent par le nerf auditif. Ce
dernier est est constitué de deux branches : l'une cochléaire et l'autre vestibulaire.
Ces deux branches sont constituées de fibres nerveuses qui achemine les signaux
électriques produits par les cellules sensorielles l'oreille interne (cils) vers le tronc
cérébral. Le cerveau les interprète ensuite pour que nous puissions entendre et
garder l'équilibre.

Nos oreilles sont des cavités remplies d’air. Le tympan est une membrane située
dans la partie profonde du conduit auditif. Ce sont les vibrations de cette membrane
qui perçoivent les sons. Cette membrane sépare l'intérieur de l'oreille de l'air
extérieur. En temps normal, la pression de l’air à l’intérieur de l’oreille est identique à
celle de notre environnement extérieur. "Un équilibre des pressions est nécessaire au
bon fonctionnement de notre oreille moyenne", souligne le Dr Jean-Marc Juvanon,
médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL) et membre de la Société Française d'ORL
(SFORL). "Mais cet équilibre peut être mis à mal lors de changement d’altitude et
tout particulièrement lors de trajets en avion".

La trompe d’Eustache, appelée aussi trompe auditive, est un tube qui relie l’oreille
moyenne au nasopharynx, la partie supérieure du pharynx à l’arrière du nez situé au-
dessous de la base du crâne. Elle permet d’équilibrer la pression de l’air dans l’oreille
de sorte qu’elle soit égale de part et d’autre du tympan , elle permet à l’air de circuler
entre les fosses nasales et les oreilles. En temps normal, ce petit canal qui relie
l’oreille au nez et à la gorge demeure fermé. Il peut cependant s’ouvrir grâce à
différents mécanismes comme le bâillement ou la déglutition. C’est ainsi que va se
faire l’équilibrage de la pression quand nous montons en altitude. Quand cet
équilibre ne se fait pas toujours aussi rapidement que le changement de pression,
c’est là que nous ressentons ces fameuses oreilles "bouchées".

Pourquoi a-t-on a une sensation d’oreille bouché?


En général
Pourquoi se bouche t-elle?:
La faute à un déséquilibre de pression.
Nos oreilles sont des cavités remplies d’air. Le tympan est une membrane située
dans la partie profonde du conduit auditif. Ce sont les vibrations de cette membrane
qui perçoivent les sons. Cette membrane sépare l'intérieur de l'oreille de l'air
extérieur. En temps normal, la pression de l’air à l’intérieur de l’oreille est identique à
celle de notre environnement extérieur. "Un équilibre des pressions est nécessaire au
bon fonctionnement de notre oreille moyenne", souligne le Dr Jean-Marc Juvanon,
médecin oto-rhino-laryngologiste (ORL) et membre de la Société Française d'ORL
(SFORL). "Mais cet équilibre peut être mis à mal lors de changement d’altitude et
tout particulièrement lors de trajets en avion".

Avion

Lorsqu’un avion décolle, la pression diminue avec l’altitude. Cette pression est alors
plus faible que celle de l’air à l’intérieur de l’oreille. L’air va alors s’échapper
naturellement et progressivement de l’oreille via la trompe d’Eustache. Ainsi, lorsque
l’altitude de croisière est atteinte, la pression à l’intérieur de l’oreille moyenne va
s’équilibrer avec la pression de la cabine, et les oreilles se débouchent. Lors de la
phase de descente, la pression réaugmente progressivement il va alors falloir que de
l’air entre dans l’oreille interne afin d’équilibrer cette différence de pression. Ce
phénomène peut s’avérer douloureux. L’air s’évacue en effet facilement de l’oreille
lorsque l’altitude augmente, mais n’y rentre pas si facilement lors de la perte
d’attitude.

Pourquoi les oreilles sont si sensibles aux voyages en avion ?

Décollage… Plus l’avion gagne de l’altitude, plus la pression atmosphérique


extérieure diminue… Une dépression barométrique qui se manifeste également dans
la cabine de l’avion. La pression est alors plus faible dans l’air extérieur que dans l’air
intérieur à l’oreille. "L’air va alors s’échapper naturellement et progressivement de
l’oreille via la trompe d’Eustache. Ainsi, lorsque nous atteignons l’altitude de
croisière, la pression à l’intérieur de notre oreille moyenne va s’équilibrer avec la
pression de la cabine. Ces phénomènes sont généralement bien tolérés et
n’occasionnent pas ou peu de douleurs", retrace le Dr Jean-Marc Juvanon.

Atterrissage… Lorsque l’avion redescend et ainsi perd de l’altitude, la pression


atmosphérique ambiante quant à elle augmente… "Petit à petit, il va falloir que de l’air
entre dans l’oreille interne afin d’équilibrer cette différence de pression. Un
phénomène qui pourra alors s’avérer douloureux… Car si l’air s’évacue facilement de
notre oreille lorsque nous prenons de l’altitude, il n’y rentre pas si facilement lorsque
nous en perdons...", souligne Dr Jean-Marc Juvanon.

Ce phénomène peut être accentué par certaines conditions de vol : plus l’avion
descendra rapidement, plus les désagréments se feront ressentir… Si nous ne
compensons pas ces modifications rapides de pression, un traumatisme plus ou
moins grave et douloureux peut alors survenir au niveau des tympans. "Si la pression
à l’intérieur de notre oreille moyenne est beaucoup trop faible par rapport à la
pression extérieure, le tympan peut se creuser vers l’intérieur, se rétracter… Cela peut
conduire un épanchement de liquide dans l'oreille moyenne (ndlr entraînant une otite
dite "barotraumatique") et dans les cas les plus graves à une déchirure du tympan",
met en garde Dr Jean-Marc Juvanon. Il est ainsi vivement déconseillé de voyager en
avion lorsque nous sommes enrhumés !
train

La sensation d’oreilles bouchées en train apparaît généralement en TGV, lors du


passage à grande vitesse dans un tunnel.Normalement, lorsque le train avance, hors
des tunnels, il déplace l'air en le chassant devant lui ou sur les côtés. Mais dans un
tunnel, à cause du manque de place autour du train, l’air ne peut pas s’échapper et il
est donc comprimé dans le tunnel, et il s’accumule à l’avant du train. Cela entraîne
une augmentation temporaire de la pression atmosphérique. Ce bouchon d'air,
devant le train, est tellement sous pression par rapport au reste de l'air dans le
tunnel, qu'il se crée une onde, qui se propage d’un bout à l’autre du tunnel dans les
deux sens à la vitesse du son ( soit 4 fois plus vite que le TGV). Cette onde entraîne
une pression dans nos oreilles, créant une sensation de douleur.
Plongé
Quand nous plongeons, notre corps subit la pression due au poids de l’eau.

Les risques/conséquences

A 80%, les accidents ou incidents de plongée concernent les oreilles[ ]. Un guide de


palanquée doit y être particulièrement attentif, d’abord pour les plongeurs qu’il
accompagne, ensuite pour lui-même.
Une différence de pression peut entraîner des symptômes, par exemple des douleurs
à l'oreille au cours d'un vol en avion ou d'une séance de plongée. Lorsque l'avion
décolle, la pression dans l'avion baisse créant une surpression relative dans l'oreille
moyenne. La trompe d'Eustache (du côté de l'oreille) fonctionne comme une
soupape et permet d'évacuer le trop de pression de l'oreille moyenne. Pendant la
descente, c’est l’inverse qui se passe, car il y a une dépression relative dans l'oreille
moyenne. Dans ce cas, la trompe d'Eustache (du côté de la gorge) sert de soupape.
Malheureusement, l'air revient plus difficilement vers l'oreille moyenne, ce qui
explique que les plaintes sont plus fréquentes à la descente.

Si la trompe d'Eustache ne parvient pas à compenser la différence de pression, les


muqueuses et les vaisseaux sanguins de l'oreille s’abîment : il est question de
barotite. Lorsque la différence de pression entre l'oreille externe et l'oreille moyenne
est si importante que le tympan se déchire, on parle de barotraumatisme.

Attention!: plus la manœuvre d’équilibrage est tardive, plus elle risque d’être violente
et non contrôlée, provoquant une arrivée d’air massive et brutale ; le retour brutal du
tympan à sa position d’équilibre provoque une réaction en chaîne sur les osselets
solidaires entre eux (marteau-enclume-étrier) pouvant conduire à la rupture de la
fenêtre ovale avec atteinte de la cochlée voire même de la fenêtre ronde.

Risque d’otite barotraumatique


A la descente, si l’équilibre des pressions ne s’effectue pas dans l’oreille moyenne, la
dépression créée déforme le tympan qui se tend à l’extrême et se congestionne.
Cette congestion peut gagner la trompe d’Eustache, et réduire sa perméabilité,
rendant encore plus difficiles les manœuvres d’équipression. Ce cercle vicieux ne fait
qu’aggraver l’otite.

Risque de perforation du tympan

Une otite barotraumatique aiguë peut déboucher sur une perforation du tympan. Le
plongeur ressent généralement une forte douleur, accompagnée parfois de
saignements et d’acouphènes (bourdonnements, sifflements …). Certains cas
présentent aussi une surdité temporaire, voire des vertiges. La cicatrisation
demande plusieurs semaines.

Coup de piston : risque barotraumatique de l’oreille interne

Le « coup de piston » de l’étrier dans la fenêtre ovale provoque une brusque


augmentation de pression dans le milieu liquidien de l’oreille interne.
Il peut résulter :
● d’un équilibrage brutal à la descente, par exemple du fait d’un Valsalva
tardif et donc violent ;
● d’une erreur de procédure à la remontée en effectuant un Valsalva plutôt
qu’une manœuvre de Toynbee ou une simple déglutition.

Prévenir cette sensation:

Tout simplement, sollicitez la trompe d’Eustache ! Souvenez-vous, ce petit canal


s’ouvre automatiquement lorsque nous baillons ou déglutissons. Selon le même
mécanisme, certaines manœuvres favorisent son ouverture et ainsi le rééquilibrage
de la pression.

Quelques gestes à connaître pour se "déboucher" les oreilles :

Bâillez ;
Bougez votre mâchoire ;
Mastiquez un chewing-gum ;
Buvez un verre d’eau afin de favoriser la déglutition ;
Pincez votre nez et avalez en même temps ;
Pour les bébés et les jeunes enfants, donnez leur une tétine ou un biberon avec
un peu d'eau pour qu'ils déglutissent pendant les phases de décollage et
d’atterrissage.
Et si vous adoptiez la technique des plongeurs sous-marins ?
Lors de leurs expéditions en mer, les plongeurs se heurtent à une autre source de
pression exercée sur leurs tympans : celle de l’eau. Pour y faire face, un
médecin italien nommé Antonio Maria Valsalva a mis au point au 18ème
siècle une manœuvre capable de forcer l’ouverture de la trompe d’Eustache.
La voici : Pincez votre nez puis soufflez de l’air dans votre nez jusqu’à sentir
un claquement dans vos oreilles, signifiant l’ouverture de la trompe
d’Eustache.

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