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Thème : Son et musique, porteurs d’information

Chapitre 1 : Entendre la musique


Comment peut-on percevoir les vibrations de l’air ?
Existe-t-il des risques ?

1. Capter les vibrations de l’air, les sons :

Act. 1 Capter les vibrations de l’air, les sons


Capacités : extraire et organiser des informations

Les sons sont des vibrations de l’air, l’être humain peut les percevoir grâce à un capteur
sensoriel, l’oreille. Comment l’oreille capte-t-elle les sons ?

 Déterminer le nom et le rôle de chacune des parties de l’oreille et le type de milieu


dans lesquels se propage les ondes, à l’aide des informations des vidéos et du livre p.
230,231.

Lieu
Oreille externe Oreille moyenne Oreille interne
Caractéristiques
Mise en mouvement des
Transmission
cils vibratiles des cellules
amplification
ciliées de la cochlée à la
(osselets et
base pour les sons
Réception du signal tympan)
graves, et à la pointe
sonore
Rôle(s) pour les sons aigus.
Equilibre de la
Conversion en message
pression (trompe
nerveux envoyé par le
d’euxtache
nerf auditif au cerveau
Air +Membrane qui
Milieu de
vibre (tympan) Os (solide) des Liquide (lymphe) de la
propagation des
osselets cochlée
ondes sonores

2) Quelles sont les fréquences et le niveau sonores perçus par l’oreille humaine ? p. 230,231
Fréquences : entre 20 et 20000 Hz, niveau sonore : 5 à 120 dB

L’oreille externe canalise les sons du milieu extérieur vers le tympan. Cette membrane
vibrante transmet ces vibrations jusqu’à l’oreille interne par l’intermédiaire des osselets
de l’oreille moyenne.

Dans l’oreille interne, les cellules ciliées de la cochlée sont activées et leurs cils vibratiles
entrent en résonance avec les vibrations reçues et les traduisent en un message nerveux
qui est transmis au cerveau par le nerf auditif. Ce message porte les caractéristiques
principales du son entendu (fréquence et intensité).
L’être humain peut percevoir des sons de niveaux d’intensité approximativement compris
entre 0 et 120 dB. Les sons audibles par les humains ont des fréquences comprises entre
20 et 20 000 Hz. Des variations existent en fonction de l’âge et de l’état auditif de
l’individu.

Act. 2 Perturbations de l’audition et risques au niveau de l’oreille :

Recenser quelques causes de pertes d’audition à l’aide des photos ci-dessous. Que peut-on
faire pour limiter les risques ?

 Le passage des vibrations de l’air peut être limité par un bouchon de cérumen dans le
conduit auditif, le tympan vibrera moins amplement d’où une perte auditive. On peut
limiter ce phénomène en se lavant régulièrement les conduits auditifs avec la vapeur
de la douche… (en douceur sans coton tige).

 Un tympan percé va empêcher une bonne vibration de la membrane et donc


entraîner une perte d’information dans l’oreille moyenne d’où une perte auditive. (il
faut éviter les sons trop puissants, et bien soigner les otites pour éviter ce problème,
faire attention aux changements de pression rapide : plongée, altitude)

 Les cils des cellules ciliées de la cochlée peuvent être détruits, ce qui empêche la
transformation des vibrations en signaux électriques transmis au cerveau, d’où la
perte auditive. (il faut éviter d’écouter des sons trop forts ou trop longtemps)

L’audiogramme permet de mesurer l’atteinte au niveau auditif. L’audiogramme de gauche


montre une perte d’audition au niveau de l’intensité, la personne n’entend plus les sons
graves et « faibles » inférieur à 20 dB pour l’oreille gauche et 40 dB pour l’oreille droite, pour
les sons aigus, elle n’entend plus les sons inférieurs à 70 dB pour l’oreille gauche et 75 dB
pour l’oreille droite L’atteinte est plus importante pour les sons plus aigus (8KHz) que les
sons graves (250Hz) mais elle atteint toutes les fréquences de son.

2/ 3500 + 12500 = 16000 cellules ciliées/oreille

20 x 16 000 = 253 500 cils/oreilles

3/ audiogramme sain :

On observe que la personne entend de ses 2 oreilles entre 0 et 10dB et entre 250 et 8000 Hz

La personne en déficience auditive entend des sons qui doivent faire au minimum 30 décibel
dans les graves (250 Hz) et son audition est de plus en plus déficiente plus on monte dans les
aigus car les sont doivent être de 70 dB pour être entendus à 8000 Hz

4/ Avec l’âge une déficience auditive s’installe progressivement, principalement dans les
sons aigus. Citer deux exemples : à 80ans les sons au-delà de 250Hz ne sont plus entendu,
s’ils sont en dessous de 30dB de niveau sonore, la personne aura du mal à entendre certaines
voix surtout quand plusieurs personnes parlent en même temps.
A 50 ans, les sons au-dessus de 4000 Hz, nécessitent un niveau sonore supérieur à 30dB pour
être entendus.

laisser une page pour l'act. 3

1. Cerveau et perception auditive :

Activité 3 Aires cérébrales et audition


Capacités : extraire des informations, déduire

PARTIE 1 : Quelles régions du cerveau interviennent dans la perception d’un son ?

La zone du cerveau activée (en couleur) lors de l’écoute d’un son, c’est-à-dire l’aire
auditive cérébrale, se situe sur le côté externe du lobe temporal des hémisphères droit et
gauche, près des oreilles. Alors que l’aire visuelle se trouve à l’arrière du cerveau.

PARTIE 2 : Quelles régions interviennent dans la perception d’une musique ? D’une


chanson ?

Proposer une stratégie afin de comprendre pourquoi Raphaël n’éprouve plus


d’émotions lorsqu’il écoute de la musique.

On peut comparer les aires cérébrales qui s’activent chez Raphaël lors de l’écoute de
musique joyeuse ou triste grâce à des IRM fonctionnelles, aux aires activées chez des
personnes sans ce problème.

On peut aussi comparer les zones activées par l’écoute de musique joyeuse ou triste par des
personnes sans problème (IRM fonctionnelles) et la zone lésée chez Raphaël
(IRManatomique)

Observez les IRM fournies. Qu’est-ce qui est à l’origine de l’incapacité de Raphaël à
éprouver des émotions lors de l’écoute de musique ?

La zone lésée de Raphaël en noir (amygdales) au milieu du cerveau coïncide avec une zone
qui s’active normalement chez les personnes qui ressentent des émotions en écoutant de la
musique joyeuse. Raphaël ne peut donc pas ressentir d’émotion car la zone qui le permet est
lésée par contre il peut entendre la musique.

Pour aller plus loin : que pouvez-vous déduire de ces expériences complémentaires, sur le
fonctionnement du cerveau dans la perception auditive ?

Il n’y a pas que les aires auditives dans le cortex temporal qui permettent d’ « entendre ». Si
on entend sans comprendre seule l’aire auditive s’active (chanson en Tamoul), s’il on entend
en comprenant des mots en français, une autre zone plus en avant s’active dans l’hémisphère
gauche, lié à l’interprétation des mots.

Si on entend un texte qui a du sens, une zone temporale plus large s’active des deux côtés du
cerveau mais surtout à gauche, ainsi qu’une zone dans le lobe frontal ; ces zones permettent
de comprendre le sens d’un texte.

Il existe d’autres zones qui s’activent aussi comme les amygdales pour les émotions/le
ressenti.

Il y a donc communication entre différentes aires pour traiter l’information sonore.

Exercice pathologie de Mme W

J’observe que les enregistrements d’auto-émissions acoustiques de Mme W présentent un


tracé semblable à celui d’un témoin sans problème d’audition, or ce test permet de vérifier
l’état de la cochlée, on peut donc en déduire que Mme W n’a pas de problème au niveau de la
cochlée.

J’observe sur l’IRM anatomique de Mme W une masse cellulaire blanche qui correspond à
une tumeur appelée neurinome, qui appuie sur le nerf auditif, or ce nerf permet la
transmission du message nerveux auditif vers les aires auditives du cerveau, on peut donc
penser que les acouphènes de Mme W sont dus à cette tumeur qui gêne le passage du message
nerveux.

Le message nerveux auditif est reçu par des aires cérébrales auditives spécialisées (au
niveau des lobes temporaux).

Ces aires communiquent avec d’autres aires associatives du cerveau afin de traiter
l’information, d’interpréter l’univers sonore lié à la perception sonore (identification de
parole, voix, musique, compréhension…) et de ressentir des émotions.

Si le nerf ou une partie du cerveau est endommagé, une perte d’audition est possible.

Activité 3 :
Correction

1/ A combien de décibel est le seuil de douleur ?

L douleur= 10 x Log (1/10-12)= 120dB


Le seuil de douleur est à 120dB

2/ Imaginons que la source sonore est un violon qui a une puissance de 1W. Quelle est
l’intensité sonore à 1 m ? à 10 m ?

I à 1m= 1 / 4π = 0.07958 = 7,9.10-2 W.m-2


L’intensité sonore à 1m est de 7,9.10-2 W.m-2
I à 10 m = 1/ 4π 102 = 0.0007958= 7,9.10-5 W.m-2
L’intensité sonore à 10m est de 7,9.10-5 W.m-2

3/ Quel est le niveau d’intensité sonore dans les 2 cas ?

L à 1m = 10 x Log (7,9.10-2/10-12) = 109 dB


Le niveau d’intensité sonore à 1m est de 109 dB

L à 10m= 10 x Log (7,9.10-5/10-12)= 84 à 89 dB selon l’arrondi

Le niveau d’intensité sonore à 1m est de 89 dB

4/ Si un deuxième violon joue en même temps que le 1er. Quelle est l’intensité à 10 m ?
le niveau d’intensité sonore ?

Les intensités s’additionnent donc :

I à 10m pur 2 violons= 7,9.10-5 W.m-2 + 7,9.10-5 W.m-2 = 15.8.10-5 W.m-2

Mais pas le niveau sonore, sinon on aurait dépassé le seuil de douleur.

L à 10m pour 2 violons = 10 x Log (15,8.10-5/10-12)= 87 à 92 dB (variation selon l’arrondi)

Act. 4

2) j'observe que la zone lésée chez Raphael est positionnée au niveau de l'amygdale, or cette
partie du cerveau s'active lorsqu'un témoin écoute de la musique qui donne des émotions,
l'amusicalité de Raphael est donc due à sa lesion de l'amygdale qui l'empèche d'avoir des
émotions.

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