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Cette anthologie poétique est axée sur le thème du Temps qui passe car c’est l’un des

éléments les plus présents dans la poésie. C'est un sujet fréquemment développé par


plusieurs poètes qui représentent ce thème différemment soit par des lieux, des personnes,
des objets qu’ils ont aimés, affectionné et qui changent. Ce thème est relayé par de
nombreux poètes à travers les siècles. Chacun à sa manière de l’exprimer. Ils ne le
représentent pas de la même façon. Le temps qui passe est un sentiment qui fait peur car le
temps ne peut pas s’arrêter. Il est de plus en plus court à mesure que l’on avance dans l’âge.
Le temps qui passe nous concerne tous et nous poursuit au quotidien. Personne n'échappe à
la fuite du temps et à ses aspects comme la mort qui approche, les amours passés, les
souvenirs, la vieillesse.

J’ai choisi d’organiser mon Anthologie en classant chronologiquement les poèmes et de faire
un lien avec mon thème.
Le premier poème que j’ai choisi est le plus ancien.
Elle s’ouvrira sur « La fille qui n’a point d’ami » de Christine de Pisan (Balade de veuvage,
Poésie), 1402.
Ce poème nous montre une source d’angoisse, de peur incontrôlée face à l’avenir d’une
femme qui a perdu son bien aimé. La solitude gagne de plus en plus et prend une grande
place fasse au temps qui passe et la souffrance grandit jusqu’à une détérioration de l’être.
Le temps est assimilé à la douleur. La solitude est personnifiée comme un être humain, elle
se parle à elle-même.
On retrouve des oppositions « L’amour la tient réveillé et qui l’empêche de dormir. »
Ce poème est écrit en vers. On trouve des rimes croisées et une assonance où les consonnes
se répètent.

Le second poème opté est « Sonnet à Marie » de Pierre de Ronsard, Continuation des
Amours,1555.
Le poète nous invite à profiter de l’instant présent et de profiter de la vie car la fuite du
temps est sans appel.
Il veut séduire une jeune femme, faire céder son amour tant qu’elle est fraiche, belle et
jeune en lui offrant un bouquet de fleur.
Il fait comprendre qu’elle est belle comme la fleur mais dans quelque temps elle aura vieilli
tout comme la fleur qui a fané.
Le poète décrit une fleur qui se fane pour traiter la fuite du temps. Il fait référence à la fleur
fanée à la mort.
Il compare une femme à une fleur. La beauté est éphémère.
Il fait des associations d’image morbide à la lame, référence à la pierre tombale.
Ce poème est à forme fixe. Il respecte une structure comme le nombre de vers. Il est formé
d’un sonnet de décasyllabes. Il donne une alternance des rimes.
Le troisième poème choisi est « Le Lac » D’Alphonse de Lamartine, Les méditations
poétiques, publié en 1820.
Souvenir du poète de moments heureux autour d’un lac, avant que son amante fût
condamnée par la maladie. Le lieu est le témoin d’un amour entre deux êtres. Revenir sur les
lieux sans l’être aimé montre que la fuite du temps rend douloureux le souvenir.
Il se sent impuissant face à la fuite du temps.
Seule la nature peut conserver la trace de son amour vécu. Alors que le lac est indestructible
et garde les souvenirs.
Dans ce poème, le temps est assimilé à l’eau car elle coule sans s’arrêter comme le temps
qui ne peut également pas s’arrêter. C’est un poème fait en vers. Le poète personnifie le
temps comme si c’était à un être humain à qu’il parlait. « Ô temps ! suspends ton vol, et
vous, heures propices ! ».
On retrouve des oppositions « Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface ». Cela fait
références à des moments de bonheur qui ne dure pas.
Le poète constate que le passé heureux est perdu dans ses souvenirs et que le temps
effacera cette trace en vieillissant.

Le quatrième poème choisi est « Le Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire, Alcools,
1912.
Le poète fait référence à sa rupture. Il traite de la disparition de l'amour avec le passage du
temps, dont la métaphore est l'écoulement de la Seine sous le pont Mirabeau.
Comparaison "L'amour s'en va comme cette eau courante", la comparaison de l'eau qui
coule pour parler du temps qui passe ou de l'amour qui passe
Il évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va.  
La solitude du poète est ancrée à la suite de cette douleur amoureuse. Il est mélancolique.
L'amour s'en va" insiste sur la disparition de cet amour.
Ce poème est écrit en vers. 4 quatrains et refrain sous forme de distique (2 petits vers qui
reviennent toujours).
Une structure où les termes, les sonorités forment des correspondances.

Mon poème favori est Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire.


J’ai aimé ce poème car il évoque une rupture amoureuse que subit l’homme en évoquant son
chagrin face à une séparation. Cela donne un effet inverse car ce sont plus les femmes qui
sont le plus touchées par une séparation.
Les hommes sont plutôt réservés face à des situations comme celle-ci. Ils se sentent gênés
d’en parler à quiconque surtout lorsque c’est la femme qui part. Ils cachent leur chagrin par
pudeur. Afin de ne pas parler de son mal être, le poète préfère l’écrire sur feuille comme une
échappatoire. Il exprime ses sentiments ainsi que toutes ses émotions, souffrance, chagrin,
solitude. Je trouve cela courageux d’écrire noir sur blanc son désarroi. Les femmes sont plus
ouvertes à parler d’une rupture même si elles ont souffert, elles ont la prise de parole plus
facile. Elles sont plus ouvertes à parler de ce sujet.
Dans ce poème, lorsque le poète repasse seul sur le Pont Mirabeau, à travers ses souvenirs, il
revisite le bonheur amoureux qui l’a connu dans le passé avec sa bien aimé. Il se perd dans le
passé pour ne pas souffrir. Il est joyeux, amoureux mais la réalité reprend le dessus.
De nos jours, c’est exactement pareil, surtout si on se retrouve dans un lieu précis où l’on
avait l’habitude d’être, on se remémore les bons moments passés avant la séparation.
J’ai aimé ce poème car il reflète la réalité d’une rupture amoureuse qui reste le plus souvent
une expérience très douloureuse. Que l’on soit un homme ou une femme, on en souffre mais chacun
à sa façon.

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