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Poèmes d’amour :

Victor Hugo, Jeune fille, l’amour, c’est d’abord un miroir


(1837)
Jeune fille, l'amour, c'est d'abord un miroir
Où la femme coquette et belle aime à se voir,
Et, gaie ou rêveuse, se penche ;
Puis, comme la vertu, quand il a votre cœur,
Il en chasse le mal et le vice moqueur,
Et vous fait l'âme pure et blanche ;

Puis on descend un peu, le pied vous glisse... - Alors


C'est un abîme ! en vain la main s'attache aux bords,
On s'en va dans l'eau qui tournoie ! -
L'amour est charmant, pur, et mortel. N'y crois pas !
Tel l'enfant, par un fleuve attiré pas à pas,
S'y mire, s'y lave et s'y noie.

Victor Hugo, Jeune fille, l’amour, c’est d’abord un miroir, tiré du Recueil Les voix
intérieurs (1837)

Le cinquième poème s’intitule : Jeune fille, l’amour, c’est d’abord un miroir, écrit par
Victor Hugo, qui est un poète, dramaturge, écrivain, romancier et dessinateur
romantique, il est reconnu comme l’un des écrivains les plus importants de la langue
française. Et ce poème est tiré du recueil Les voix intérieurs, publié en 1837. C’est
un poème en vers, composé de deux sizains, avec des alexandrins, et on y retrouve
trois rimes dans chaque strophe (AABCCB). J’ai choisi ce poème car Victor Hugo ne
parle pas de l’amour comme on s’y attend mais en le critiquant, il parle des vices de
l’amour en seulement deux strophes ce qui je trouve assez court pour ce qu’on
pourrait dire sur les inconvénients de l’amour et j’ai remarqué qu’il utilise le lexique
de l’eau la rivière puisqu’il parle de glisse (V :7) ; abîme V :8 ; eau qui tournoie
(V :9) ; fleuve attiré (V :11) ; s'y lave et s'y noie. (V :12) et donc il compare la
dangerosité de l’amour avec celle de l’eau ce que je trouve assez atypique et
intéressant.
Jean de La Fontaine Les Amours de Psyché – Eloge de
l’Amour (1669)
Tout l'Univers obéit à l'Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.

Sans cet Amour, tant d'objets ravissants,


Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,
N'ont point d'appâts qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.

Jean de La Fontaine, Les amours de Psyché – Eloge de l’Amour tiré du recueil Les
Amours de Psyché (1669)

Le quatrième poème que je vais présenter est Les amours de Psyché – Eloge de
l’Amour écrit par Jean de La Fontaine, qui est un poète de très grande renommée
notamment grâce à ses célèbres fables et également pour ses contes. Ce poème
provient du recueil Les amours de Psyché, publié en 1669. C’est également un
poème en vers, composé de deux sizains. Dans les deux strophes, les rimes sont
(ABABCC) et donc les quatre premiers vers des deux strophes, on retrouve des
rimes croisées (ABAB) et les deux autres vers des deux strophes sont ensuite
consécutives.
Je trouve ce poème très intéressant à présenter car le poète a décidé d’écrire un
poème sur le thème de la mythologie car Psyché est un personnage qu’on retrouve
dans le roman latin Métamorphoses, écrit par Apulée qui est un écrivain et romancier
de l’empire romain. Dans ce poème, on retrouve Psyché à qui il est demandé de se
soumettre à l’Amour qui est le Dieu de l’Amour appelé Eros. Et il est dit que c’est le
Dieu le plus important de tous et même les autres Dieux se soumettent à lui puisqu’il
a une très grande importance.
Charles Baudelaire L’amour du mensonge (1861)
Quand je te vois passer, ô ma chère indolente,
Au chant des instruments qui se brise au plafond
Suspendant ton allure harmonieuse et lente,
Et promenant l'ennui de ton regard profond ;

Quand je contemple, aux feux du gaz qui le colore,


Ton front pâle, embelli par un morbide attrait,
Où les torches du soir allument une aurore,
Et tes yeux attirants comme ceux d'un portrait,

Je me dis : Qu'elle est belle ! et bizarrement fraîche !


Le souvenir massif, royale et lourde tour,
La couronne, et son coeur, meurtri comme une pêche,
Est mûr, comme son corps, pour le savant amour.

Es-tu le fruit d'automne aux saveurs souveraines ?


Es-tu vase funèbre attendant quelques pleurs,
Parfum qui fait rêver aux oasis lointaines,
Oreiller caressant, ou corbeille de fleurs ?

Je sais qu'il est des yeux, des plus mélancoliques


Qui ne recèlent point de secrets précieux ;
Beaux écrins sans joyaux, médaillons sans reliques,
Plus vides, plus profonds que vous-mêmes, ô Cieux !

Mais ne suffit-il pas que tu sois l'apparence,


Pour réjouir un coeur qui fuit la vérité ?
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ?
Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté.

Charles Baudelaire, L’amour du mensonge issu du recueil intitulé Les Fleurs du mal
(1861)
Le huitième poème présenté est L’amour du mensonge qui est issu du recueil Les
Fleurs du mal publié en 1861 par Charles Baudelaire qui a été durant sa vie poète,
critique d’art, essayiste, traducteur. Il fait partie des célèbres poètes de la langue
française notamment grâce à son recueil Les Fleurs du mal publié en 1861.Ce
poème est composé de six quatrains et on retrouve des vers qui sont des
alexandrins.
J’ai choisi ce poème car Charles présente une femme mais qui est plutôt âgée (Ton
front pâle (V :6)) ce qui est assez atypique lorsqu’on parle de la femme dans les
poèmes d’amour, on parle généralement de femme qui sont en grandes parties
jeunes ce qu’on ne retrouve pas dans ce poème.
Pierre de Ronsard Amour me tue, et si je ne veux dire
(1553)
Amour me tue, et si je ne veux dire
Le plaisant mal que ce m’est de mourir :
Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir
Le mal, par qui doucement je soupire.

Il est bien vrai, que ma langueur désire


Qu’avec le temps je me puisse guérir :
Mais je ne veux ma dame requérir
Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.

Tais-toi langueur je sens venir le jour,


Que ma maîtresse, après si long séjour,
Voyant le soin qui ronge ma pensée,

Toute une nuit, folâtrement m’ayant


Entre ses bras, prodigue, ira payant
Les intérêts de ma peine avancée.

Pierre de Ronsard, Amour me tue, et si je ne veux vous dire provenant du recueil Les
Amours

Le premier poème que je vais présenter se nomme Amour me tue, si je ne veux vous
dire qui provient du recueil Les Amours de Pierre de Ronsard qui a été l’un des
poètes français les plus importants du XVIème siècle, il représente notamment la
littérature poétique de la Renaissance. Et donc ce recueil a été publié en 1553. On
remarque que ce poème est un sonnet puisqu’il y a d’abord deux quatrains et ensuite
deux tercets. De plus dans les deux quatrains, on retrouve des monorimes c’est à
dire que c’est la même rime dans une même strophe (AAAA). J’ai choisi ce poème
car on retrouve le champ lexical du désir et Ronsard parle de lui et non de la
personne aimée, on comprend les sentiments qu’a le poète envers sa dame, qui sont
très forts dans ce poème qu’il a écrit pour elle.
Louise Labé Je vis je meurs ; je me brûle et me noie
(1555)

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;


J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,


Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;


Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,


Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Louise Labé Je vis je meurs ; je me brûle et me noie provenant du recueil des Euvres
réalisé en 1555

Dans ce deuxième poème, on retrouve le poème Je vis je meurs ; je me brûle et me


noie qui provient du recueil Des Euvres écrit par Louise Labé qui est une écrivaine
française mais qui est devenue plus connu en tant que poétesse française de la
Renaissance. Elle est connue pour ses sonnets portant sur l’amour éprouvé par les
femmes. Ce poème est intéressant à présenter car c’est une femme qui parle, ce qui
n’est pas très commun surtout dans la Renaissance ou on retrouve surtout les
hommes qui parlent sur l’amour. Ce poème parle d’une femme qui exprime ses
sentiments, elle dit qu’elle est au début désespérée mais que l’amour lui fait tout
oublier ; elle oublie toute ses souffrances mais à un moment elle retrouve tous les
sentiments négatifs qu’elle avait oublié.
Ce poème est un sonnet qui est donc constitué de deux quatrains et de deux tercets,
on retrouve des embrassés (ABBA) dans les deux premières strophes et les deux
autres strophes, on retrouve des rimes croisés (ABAB).
Victor Hugo, Demain dès l’aube (1856)

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,


Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,


Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,


Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo Demain dès l’aube extrait du recueil Les Contemplations publié en 1856.

Dans le sixième poème, Demain dès l’aube qui est extrait du recueil Les
Contemplations écrit en 1847 et publié en 1856 par Victor Hugo, comme cité
auparavant, Victor Hugo est un des plus grands écrivains, poètes et romanciers
français. Il est composé de trois strophes de quatrains, on retrouve des rimes croisés
(ABAB). J’ai voulu présenter ce poème de Victor Hugo car il rend hommage à sa fille
Léopoldine qui est morte quatre ans avant la publication de ce recueil. De plus on
voit que c’est un poème d’amour et d’hommage puisqu’il dit qu’il ne peut pas
supporter d’être loin de sa fille et qu’il déposera un bouquet de houx vert et de
bruyère en fleur sur sa tombe. Dans ce poème on ressent la douleur et la tristesse
qu’éprouve Victor Hugo envers sa fille.
Pierre de Marbeuf Le miracle d’amour (1628)

Babylone a vanté ses murailles de brique,


Rhode a fait renommer son colosse orgueilleux,
Et l'Égypte a fait cas des sommets sourcilleux
D'une masse de pierre admirable en fabrique.

Éphèse aimait son temple ainsi qu'une relique,


Semiramis avait des jardins merveilleux,
Le tombeau de Mausole était miraculeux,
Et ne lui cédait pas le Jupiter olympique.

Les anciens ont dit merveilles en leurs vers


Des miracles premiers qu'on vit en l'univers,
Mais moi j'ai pour sujet la merveille seconde.

Ô ma Philis, alors que je décris vos yeux,


Célèbre qui voudra sept miracles du monde,
Je réserve à ma plume un miracle des cieux.
Pierre de Marbeuf, Le miracle d’amour de Marbeuf tiré du recueil Recueil des vers
(1628)

Ce troisième poème que je vais présenter qui est Le miracle d’amour, tiré du recueil
Recueil des vers, publié en 1628 par le poète Pierre de Marbeuf, qui a été un poète
de l’époque baroque français. On retrouve un sonnet qui est donc composé de deux
quatrains et de deux tercets, dans les deux premières strophes on voit qu’il a des
rimes embrassées (ABBA), et dans les tercets, il y a des rimes croisés (ABAB).
J’ai décidé de prendre ce poème car le fait de comparer Philis aux sept merveilles du
monde est assez atypique surtout lorsqu’on parle de l’amour. De plus en comparant
sa bien-aimée aux sept merveilles du monde et qu’elle est la merveille seconde, on
comprend que le poète l’admire et l’aime énormément.
Charles Guérin L’amour nous fait trembler (1896)
L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...

Je te devine proche au feu de ton visage.


Ma tempe en fièvre bat contre ton cœur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Écoute au gré du vent la glycine frémir.


C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;


Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.
Charles Guérin, L’amour nous fait trembler provenant du recueil Le cœur solitaire
(1896)
Dans ce dernier poème, on retrouve L’amour nous fait trembler de Charles Guérin
qui est un poète français du XIXème siècle, ce poème a été publié dans le recueil Le
cœur solitaire en 1896. On constate que c’est également un sonnet, ou on y retrouve
dans les deux premières strophes des rimes embrassées et dans les deux dernières
strophes des rimes croisées.
Ce poème fait parti du recueil car le poète a réussi à nous faire ressentir ce qu’il
éprouve envers son amante, de plus le poète a réussi à nous projeter devant la
femme. Et on retrouve le champ lexical de la nature : comme un jeune feuillage
(V :1) ; au feu (V :5) ; de coquillage (V :8) ; au gré du vent (V :9)
Arthur Rimbaud, Rêvé pour l’hiver (1870)

L’hiver, nous irons dans un petit wagon rose


Avec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l’œil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.

Puis tu te sentiras la joue égratignée...


Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...

Et tu me diras : "Cherche!" en inclinant la tête,


Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
Qui voyage beaucoup...

Arthur Rimbaud, Rêvé pour l’hiver, tiré du recueil Le Cahier de Douai (1870)

Dans ce neuvième poème, qui s’intitule Rêvé pour l’hiver, écrit par Arthur Rimbaud
qui est un poète français très connu puisqu’il commence à écrire ses premiers
poèmes à l’âge de quinze ans mais il a été tout de même un grand poète français
durant toute sa vie, faisant de lui une des figures majeures de la littérature française.
Ce poème est extrait du recueil Le cahier de Douai publié en 1870. Arthur Rimbaud a
écrit notamment ce poème durant sa fugue en Belgique.
Ce poème est sonnet, dans les deux quatrains, ce sont des rimes croisées (ABAB) et
dans les deux tercets, ce sont des rimes d’abord une rime plate suivie de deux rimes
croisées (AABCBC). J’ai choisi ce poème car Arthur Rimbaud nous donne
l’impression d’être avec les deux amants, et on ressent également de l’érotisme dans
ce poème.
Charles Baudelaire, A une Dame créole (1857)

Au pays parfumé que le soleil caresse,


J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés
Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.

Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse


A dans le cou des airs noblement maniérés ;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.

Si vous alliez, Madame, au vrai pays de gloire,


Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d'orner les antiques manoirs,

Vous feriez, à l'abri des ombreuses retraites,


Germer mille sonnets dans le cœur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.

Charles Baudelaire, A une Dame créole, extrait du recueil Les Fleurs du Mal (1857)

Ce septième poème, s’intitule A une Dame créole, écrit par Charles Baudelaire, qui
est un grand poète français du XIXème siècle. Ce poème provient du recueil Les
Fleurs du Mal qui a été publié en 1857.
On constate que c’est un sonnet, avec ses deux quatrains et deux tercets, avec
rimes croisées (ABAB) pour les deux premières strophes et rimes embrassées pour
les deux tercets (AABCCB) ; le poème est formé d’alexandrins. J’ai décidé de
prendre ce poème car on a un avis personnel du poète sur comment est la femme
idéale pour lui. Et tout au long du sonnet, Charles Baudelaire donne une description
soignée et détaillée de cette dame créole puisqu’elle est le sujet du poème.
A enlever surement…..

Alphonse de Lamartine, Adieu à Graziella (1823)

Adieu ! mot qu'une larme humecte sur la lèvre ;


Mot qui finit la joie et qui tranche l'amour ;
Mot par qui le départ de délices nous sèvre ;
Mot que l'éternité doit effacer un jour !

Adieu !.... Je t'ai souvent prononcé dans ma vie,


Sans comprendre, en quittant les êtres que j'aimais,
Ce que tu contenais de tristesse et de lie,
Quand l'homme dit : "Retour !" et que Dieu dit : "Jamais !"
Mais aujourd'hui je sens que ma bouche prononce
Le mot qui contient tout, puisqu'il est plein de toi,
Qui tombe dans l'abîme, et qui n'a pour réponse
Que l'éternel silence entre une image et moi !

Et cependant mon coeur redit à chaque haleine


Ce mot qu'un sourd sanglot entrecoupe au milieu,
Comme si tous les sons dont la nature est pleine
N'avaient pour sens unique, hélas ! qu'un grand adieu !

Alphonse de Lamartine, Adieu à Graziella extrait du recueil Troisièmes méditations


poétiques (1823)

Et pour finir, le dernier poème est Adieu à Graziella écrit par Alphonse de Lamartine,
qui est un historien, romancier et poète français, il fait parti d’une des grandes figures
du romantisme en France, il a également proclamé la Deuxième République. Ce
poème provient du recueil Troisièmes méditations poétiques et qui a été publié en
1823.
Ce poème est composé de quatre quatrains, et dans toutes les strophes, on voit qu’il
a des rimes croisées (ABAB). Ce poème est intéressant de présenter dans le recueil
car
L’amour nous fait trembler

Cette toile de Marc Chagall, qui se nomme Les amoureux aux lilas, qui a été réalisé en 1930. Je la
trouve intéressante à présenter car on retrouve un couple qui est allongé sur un gigantesque
bouquet de lilas, et dans le poème, on nous parle de nature et de notamme de feuillage ce que nous
retrouvons dans cette œuvre.
Rêvé pour l’hiver

Ce tableau de Ricardo Lopez-Cabrera nommé Couple dans un compartiment de train , peint vers 1895
représentant un couple qui se trouve dans un wagon correspond parfaitement au poème Rêvé pour
l’hiver d’Arthur Rimbaud car on ressent dans cette peinture un sentiment de joie, d’amour entre les
deux amants, mais aussi certains details du poème comme : chaque coin moelleux (V :4).
Le miracle d’amour

Ce tableau de Pieter Brueghel L’Ancien se nommant La Grande Tour de Babel


réalisé en 1563. Représente en effet la Tour de Babel qui se trouve à Babylone.
J’ai décidé de prendre cette œuvre car je trouve qu’elle a un lien avec le poème Le
miracle d’amour, notamment en parlant de Babyone avec ses structures très
admirables, que le poète compare à son amante.
Demain dès l’aube

Ce montage est fait par Galad-El qui est un monteur, il a réalisé cette œuvre en 2020
et le titre de l’œuvre est Demain dès l’aube comme le poème. Donc cette œuvre a
été inspiré du poème de Victor Hugo, et ou on peut retrouver en haut à gauche de
l’œuvre une partie du poème. Donc dans cette œuvre, on voit qu’il y a Victor Hugo
qui est en chemin pour aller à la tombe de sa fille décédée et qu’il tient dans sa main
droite un bouquet de fleurs : Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur (V :12).
De mon point de vue, ce montage représente parfaitement le poème de Victor Hugo
puisqu’on distingue beaucoup de détails pris du poème.
Je vis je meurs me noie

Cette œuvre de John Everett Millais se nommant Ophelia, qui a été réalisé en 1852
représente une femme dans une rivière entouré de fleurs. J’ai choisi cette illustration
à mettre en lien avec le poème Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie de Louise
Labé car la femme illustrée n’a pas l’air d’être assez joyeuse mais au contraire
malheureuse, de plus on a l’impression qu’elle se noie ce qui est dit également dans
le poème : me noie (V :1).
A une dame créole

Cette peinture qui n’a pas de nom mais qui a été faite par Emilio Grau Sala qui est
peintre et illustrateur espagnol du XXème siècle. Ce tableau montre une femme se
trouvant dans une plage avec un perroquet et d’autre personnes et elle est entourée
de palmiers. Cette œuvre a un lien avec le poème A une Dame créole puisqu’on
distingue que la dame est entourée de palmiers : Et de palmiers (V :3) ; elle a l’air
d’être assuré : ses yeux assurés ( V :8). De plus, dans ce tableau les femmes qui
sont à l’arrière-plan sont moins détaillées par rapport à la dame, ce qui la rend
unique.
Amour me tu et si je ne veux dire

Cette huile sur toile faite en 1890 par le célèbre peintre néerlandais Vincent Von
Gogh, qui s’appelle Le vieil homme triste. Ce tableau nous montre un vieil qui est
triste, souffrant, désespéré. Et le lien qu’il y a entre le tableau et le poème Amour me
tue, et si je ne veux le dire est que les deux hommes souffrent, peut-être que ce n’est
pas la même cause mais ils souffrent autant. De plus lorsqu’on regarde le vieil, on a
l’impression qu’il ne va pas s’en sortir tout comme Ronsard.
L’amour du mensonge

Cette huile sur toile réalisé en 1650 par Lorenzo Lippi qui est un peintre italien de
l’époque baroque qui se nomme L’allégorie de la simulation. Cette œuvre a un lien
avec le poème L’amour du mensonge car la femme représentée a un regard profond
comme il est dit ans le poème : (V :4). Mais aussi, la femme tient un masque ce qui
pourrait expliquer pourquoi elle est : bizarrement fraîche (V :9).
Les amours de psyché

Cette illustration dont ne connait pas l’auteur, était la couverture du livre Les Amours
de Psyché et de Cupidon publié en 1797. Et donc cette œuvre a un lien probable
avec le poème puisqu’il y a des personnes qui essayent sûrement de convaincre la
femme d’avancer et de probablement voir Eros mais la femme qui est probablement
Psyché à l’air d’hésiter, de se questionner.
Jeune fille, l’amour ; c’est d’abord un miroir

Ce tableau d’Arvid Frederick Nyholm qui est un peintre américain a réalisé en 2009
cette toile mais qui n’a pas de nom. Je trouve qu’elle a un lien avec le poème Jeune
fille, l’amour, c’est d’abord un miroir de Victor Hugo car la fille se contemple dans le
miroir, elle a l’air de s’aimer : belle aime à se voir (V :2) et d’après ses traits de
visage, elle a l’air d’être plutôt heureuse.
L’évolution de l’amour dans différentes

Dans cette anthologie constituée de 10 poèmes sur le thème de l’amour qui ont été
écrit dans différentes époques, par des poètes plus ou moins connu. Mais qui
expriment leur vision de l’amour par rapport à ce qu’ils ont vécu. Cela permet de
remarquer la différence de l’amour entre aujourd’hui et avant. Dans ce recueil, les
poèmes seront mis dans l’ordre chronologique. Et les poèmes qui ont été pris, ont
été choisis selon l’originalité du poème, du message que le poète a voulu envoyer au
lecteur mais aussi à des époques différentes afin d’avoir de différents genres de
poèmes, mais aussi différents avis. Les choix des illustrations des poèmes ont été
fait selon l’ambiance que le poète à fais ressentir dans son poème ou bien par
rapport à un ou plusieurs liens qu’ont le poème et l’illustration choisie.

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